Vous êtes sur la page 1sur 2

Présentation orale sur l’Autopilot de Tesla.

Présenté comme le système le plus avancé aujourd'hui, le "Pilotage automatique" de Tesla recèle de
caractéristiques, d'algorithmes et de processus d'évaluation.

Tesla est une marque jeune, très jeune même par rapport à certains autres constructeurs. En moins
de vingt ans d’existence, la firme de Palo Alto est parvenue à proposer, aujourd’hui, les voitures
électriques les plus abouties du marché, là où les constructeurs « traditionnels » accusent déjà pas
mal de retard dans ce secteur.

Outre la technologie électrique, Tesla est aussi envié par les autres acteurs de l’automobile pour son
système de « Pilotage automatique », ou plus communément appelé « Autopilot ». Un système qui a
fait couler beaucoup d’encre, que ce soit en termes de législation ou de sécurité, et que Tesla a dû
revoir à plusieurs reprises, au point même de le rendre parfois moins performant qu’auparavant,
rythmé par les normes du législateur. Quoi qu’il en soit, le système Autopilot est aujourd’hui l’une
des technologies de conduite automatique les plus abouties, malgré le fait qu’elle soit aujourd’hui
restreinte par la loi. Mais que se cache-t-il vraiment derrière l’Autopilot ? Quel est son principe de
fonctionnement ? Réponse un peu plus bas.

L’AUTOPILOT, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Comme vous devez vous en douter, il s’agit bien évidemment d’une alliance entre plusieurs
technologies qui, en symbiose, permettent à la voiture de conduire de manière semi-autonome.
Semi-autonome et non complètement autonome puisque le législateur classe aujourd’hui les
différents niveaux d’autonomie. Les niveaux d’autonomie 1 et 2 sont aujourd’hui légaux, mais pas
encore les niveaux 3, 4 et 5. Ces derniers sont beaucoup plus complexes puisqu’ils doivent prendre
en compte beaucoup plus de données et faire appel, dans certains cas, à une forme d’intelligence
artificielle pour analyser l’environnement et son évolution.

Pour synthétiser au maximum, l’Autopilot de chez Tesla est un système artificiel qui simule, en
quelque sorte, le comportement d’un cerveau humain. Au total, 48 réseaux traitent les images et les
données collectées par les caméras et les capteurs qui équipent la voiture. Pour vous donner
quelques chiffres, le système est capable de traiter jusqu’à 2300 données par seconde et, pour
chacune d’entre elles, il est aussi capable de calculer un millier de variables différentes pour
s’adapter à une situation.

COMMENT EST-CE QUE ÇA FONCTIONNE ?

Pour fonctionner, comme vous devez vous en douter, une multitude de caméras et de capteurs
bardent chaque recoin de la voiture. Le système de pilotage automatique utilise un radar frontal, pas
moins de huit caméras, un GPS et un sonar à 360°.

Sur les huit caméras, quatre sont orientées à l’avant et viennent en support du radar. La caméra
principale est capable de « voir » jusqu’à 250 mètres, mais avec un angle de vue plutôt étroit. Les
autres ont des distances de vision beaucoup plus courtes, en l’occurrence 150, 80 et 60 mètres, avec
un angle de vue plus large permettant d’analyser tout l’environnement autour de la voiture.
Le radar quant à lui est capable de détecter des objets devant le véhicule jusqu’à 160 mètres de
distance, même à travers un épais brouillard. Les quatre autres caméras sont orientées sur les flancs
et à l’arrière de la voiture. Elles sont capables de voir jusqu’à une distance de 100 mètres.

Le sonar, un nom que vous retrouvez souvent associé aux sous marins et à l’univers maritime, utilise
les ultrasons afin de détecter un obstacle dans un rayon de huit mètres autour de la voiture. Le sonar
envoie également des données au calculateur, pour gérer notamment les changements de voies
automatiques lors des dépassements.

Vous allez nous dire, logiquement, que la plupart des voitures bénéficiant d’un système de conduite
semi-autonome de niveau 2 sont équipées d’à peu près les mêmes technologies. Effectivement, sauf
que chez Tesla, ce qui fait la différence, c’est le logiciel, le cerveau de la voiture en quelque sorte, qui
est capable d’emmagasiner un nombre assez impressionnant de données.

Le processeur développé en interne du côté de chez Tesla et qui est appelé ASIC (pour Application
Specific Integrated Circuit). Ce système, très perfectionné, permet de recréer plusieurs scénarios
possibles, même les plus complexes, pour anticiper au mieux un éventuel problème.

UN SYSTÈME BRIDÉ PAR LE LÉGISLATEUR ?

Comme nous avons pu vous l’expliquer au sein de notre sujet concernant les niveaux d’autonomie
des véhicules, certains systèmes peuvent aller encore plus loin par rapport à ce qui nous est vendu
aujourd’hui. Comme tous les autres constructeurs, Tesla est obligé de respecter la législation de
chaque pays, et n’exploite donc pas forcément tout le potentiel de son système de pilotage
automatique. Néanmoins, de nombreuses données continuent d’être analysées et recueillies pour
parfaire le système. L’Autopilot aurait, à ce jour, stocké les données recueillies sur cinq milliards de
kilomètres parcourus dans le monde entier.

Vous aimerez peut-être aussi