Des Matériaux (3ème édition) Énoncé des exercices
Chapitre 7 – Propriétés mécaniques
EXERCICE 7-1
Révision (questions Vrai-Faux)
Dites si les énoncés ci-dessous sont vrais ou faux en cochant la case appropriée
Énoncé VRAI FAUX
1) Après suppression de la contrainte appliquée, une pièce, dont le comportement est viscoplastique, retrouve sa forme initiale. 2) La température de fusion du zinc est 420⁰C. Est-ce que le zinc, soumis à une contrainte égale à 80% de sa limite d’élasticité, flue à 130⁰C ? 3) La vitesse de fluage secondaire varie exponentiellement en fonction de l’inverse de la température. 4) Le fluage est un phénomène qui n’affecte pas les matériaux céramiques dont les liaisons atomiques sont de forte intensité. 5) Plus la vitesse de sollicitation d’un matériau est élevée, plus ce matériau se comportera de façon ductile. 6) Plus un matériau métallique est sollicité mécaniquement à vitesse élevée, plus is est susceptible de manifester un comportement fragile. 7) La température de transition ductile-fragile (TTDF) d’un matériau est une grandeur parfaitement définie dont la valeur ne dépend pas du type d’essai réalisé pour la mesurer. 8) Contrairement à sa température de transition ductile-fragile (TTDF), le facteur critique d’intensité de contrainte KIC est une grandeur qui caractérise beaucoup mieux la ténacité d’un matériau et les variations de cette ténacité en fonction de la température ou de la vitesse de sollicitation. 9) Pour un chargement cyclique à amplitude constante, le paramètre « R », appelé « rapport des contraintes », est égal au rapport de la contrainte maximale à la contrainte minimale. 10) Pour un chargement cyclique à une amplitude constante, la contrainte moyenne moy est égale à 0 (zéro) quand le rapport « R » des contraintes est égal à 0 (zéro).
11) En fatigue-endurance, le diagramme de Goodman permet d’estimer la
limite de fatigue (ou d’endurance) f d’un métal pour toute valeur du rapport « R » des contraintes, même si l’on ne connaît que la résistance à la traction Rm du matériau et sa limite de fatigue f déterminée pour un rapport « R » égal à -1. 12) La limite d’endurance ou la limite de fatigue d’un matériau ne dépend pas de l’état de surface de ce matériau.
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13) Lorsqu’elle est soumise à un chargement cyclique d’amplitude
constante et caractérisé par un rapport « R » égal à 0 (zéro), une fissure de fatigue, de longueur a, se propage à vitesse da/dN constante dans le matériau. 14) Dans le régime de Paris en fatigue-propagation, la vitesse de propagation da/dN d’une fissure est une fonction puissance de la variation K du facteur d’intensité de contrainte. 15) En fatigue-propagation en milieu non corrosif, il existe une valeur seuil de K (appelé Ks) pour laquelle la vitesse de propagation da/dN d’une fissure tend vers zéro. La fissure est alors dormante. 16) En fatigue-propagation dans un environnement corrosif, la vitesse de propagation da/dN d’une fissure, obtenue pour une valeur constante de K, croît si la fréquence de sollicitation augmente. 17) Pour un choc thermique affectant un matériau fragile, l’intervalle critique de température T entraînant la rupture du matériau est proportionnel au module d’Young E du matériau. 18) Pour améliorer simultanément la résistance à l’amorçage des fissures et la résistance à la propagation de ces fissures dans un matériau fragile au cours d’un choc thermique, il faut augmenter la résistance à la traction Rm du matériau.