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RAPPORT DE STAGE

D’OBSERVATION
Éloi Schuffenecker- Tourneur
2022

3ème2 . Collège La Salle, Centre Ville d’Avignon


SOMMAIRE E
I. INTRODUCTION Page 3
Mes attentes
Présentation générale du stage
Choix de l’entreprise
Présentation de l’entreprise et de ma tutrice
Interview d’un journaliste en formation

II. DÉVELOPPEMENT Page 8


1. Déroulement du stage
Contexte pandémique spécial
2. Différentes activités observées
Tournage, montage, étalonnage et diffusion
3. Best of :
Jour 1, 2, 3, 4 & 5

III. CONCLUSION & REMERCIEMENTS Page 16


1. Bilan critique
Qu’est-ce que j’ai appris ?
Qu’est-ce que le stage m’a apporté ?
Le stage a-t-il répondu à mes attentes ?
2. Remerciements
À ma tutrice et à mon oncle

ANNEXES
Regard d’un stagiaire
Regard du parent
Évaluations
Évaluation des acquis du socle
Grille d’évaluation
I. INTRODUCTION
AVANT LE STAGE, QUELLES ÉTAIENT MES ATTENTES ?
Je souhaitais vérifier si le métier de journaliste correspondait à l’idée que
je m’en faisais. Il y a plusieurs journalistes dans ma famille et je les ai
souvent entendu parler de leur métier à la maison. J’ai toujours été attiré
par l’idée de travailler en extérieur et d’aller au contact des gens pour les
filmer.
Depuis longtemps, c’est le métier de caméraman qui m’intéresse le plus.
J’aimerais faire des films et l’été dernier j’ai fait un stage qui m’a
beaucoup plu dans une école, l’IMCA, pour réaliser un court-métrage.

QUELS ÉTAIENT LES OBJECTIFS À ATTEINDRE ?


Je souhaitais découvrir un autre métier en rapport avec la caméra, celui
de journaliste. Je voulais connaître aussi les différentes étapes de
fabrication d’un reportage, du début à la fin.

POURQUOI J’AI CHOISI FRANCE 3 ?


J’ai la chance d’avoir un oncle qui travaille là-bas en tant que Journaliste
Reporter d’Images (JRI) alors il m’a donc semblé évident de le solliciter et
de tout faire pour pouvoir effectuer mon stage dans cette entreprise.
Grâce à son aide, Mme Frey, journaliste rédactrice, a accepté d’être ma
tutrice.

DANS QUELLE VILLE LE STAGE A-T-IL EU LIEU ?


J’ai pu faire mon stage à l’antenne France 3 de Marseille, dans cette
grande ville qui fourmille de gens et d’événements (870 731 habitants), ce
qui m’a semblé très excitant.
À cause du contexte pandémique, cela n’a pas été simple et jusqu’au
dernier moment, le stage a failli être annulé.

COMBIEN DE TEMPS CE NOUVEAU STAGE A-T-IL DURÉ ?


Ce stage a duré 5 jours, du 31 janvier au 4 février 2022, avec des horaires
quotidiens différents car il faut toujours être prêt à partir en reportage en
fonction de l’actualité.

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PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE :
France 3 est une chaîne de télévision française crée le 31 décembre 1972.
C’est l’une des 3 chaînes les plus regardées en France.
France 3 fait partie de France Télévision qui est un organisme de service
publique. Il s’agit d’une chaîne nationale à vocation régionale et locale,
de proximité.
Son rôle est de couvrir l’information régionale et de proposer également
des magazines, des télés réalités… France 3 est donc aussi une chaîne de
divertissement.
France 3 Marseille ne couvre pas uniquement les informations de
Marseille, mais celles de toute la région PACA. Il existe donc deux chaînes
d'information : France 3 régionale et France 3 locale.
France 3 regroupe plus de 4 700 salariés, dont 189 sont à Marseille.

Le financement de FTV (documentation fournie par ma tutrice de stage) :


La loi du 7 mars 2009 a modifié les contours de l’entreprise France
Télévisions mais également son modèle économique.
Le financement de FTV est assuré par :
- une partie de la contribution à l’audiovisuel public (ex redevance)*
- une subvention budgétaire
- des rentrées publicitaires en journée.
*Cette taxe (l'une des plus faibles d'Europe) sert à financer les missions de service public dont
France Télévisions a la charge, en permettant aux chaînes de tenir un certain nombre
d'engagements : offrir aux heures de grande écoute le plus large éventail de programmes et
privilégier, en particulier, l'information, la découverte et le décryptage, le spectacle vivant, la
culture, les sports, les programmes régionaux et les programmes destinés à la jeunesse.
Parallèlement, la télévision publique soutient l'industrie de la création audiovisuelle et
cinématographique.
Pour info, cette taxe ne va pas seulement à FTV. Elle finance aussi Radio France, Arte France,
l’Audiovisuel Ext rieur de la France (RFI, France 24 et TV5 Monde) et l’INA (pour la sauvegarde des
archives).

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INTERVIEW de Mme Frey, ma tutrice :
- Pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel ?
- J’ai obtenu un Bac ES (Sciences Économiques et Sociales).
Puis j’ai passé un double DEUG en Lettres Modernes et en Anglais,
suivi d’une Maîtrise en Anglais. Ensuite, j’ai réussi le concours de l’
école de journalisme de l’Université de la Sorbonne, la CELSA (École
des hautes études en sciences de l'information et de la
communication). Après quoi j’ai été journaliste pigiste pendant six
ans avant d’être embauchée chez France trois.
- Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre orientation et dans
votre parcours ?
- J’ai mis assez longtemps à trouver ma voie, peut-être parce que
j’avais ce métier sous le nez à la maison : mon père était journaliste
de presse écrite. Curieusement, cela ne me faisait pas rêver.
- En quoi consiste votre métier aujourd’hui ?
- Il consiste à couvrir l’actualité régionale, qu’elle soit culturelle,
sportive, sociale ou encore politique. Je travaille sur le terrain avec
une équipe de Journalistes-Reporters d’Images (JRI) et en régie
avec le monteur où j’enregistre le commentaire que je rédige sur
mesure. Régulièrement, je présente aussi le Journal de la locale.
- Est-ce le seul métier que vous avez exercé ?
- J’ai fait plein de petits boulots d’étudiante : à l’office de tourisme et
aussi dans le Marais à Paris comme vendeuse de chapeaux.
- Est-ce le métier que vous souhaitiez exercer quand vous aviez entre
15 et 20 ans ?
- Non, à l’époque je me voyais bien devenir enseignante en Anglais.
- Qu’est ce qui fait que vous avez du plaisir à exercer votre métier ?
- J’aime rencontrer plein de gens d’horizons variés, au coeur de
l’actualité. Le journalisme donne aussi le privilège d’avoir accès aux
coulisses de grands évènements, comme les matchs de l’OM !
- Qu’est-ce qui vous ennuie dans votre activité professionnelle
actuelle ?
- Il faut toujours fournir de l’information au journal or l’actualité est
parfois maigre. Donc ce n’est pas tous les jours facile de bien faire.
- Si c’était à refaire, vous feriez quoi ?
La même chose ! Car je suis dans mon élément.
- Avez-vous des envies, des rêves, des projets pour la suite ?
- J’aimerais faire plus de magazines grands formats et de
documentaires.
- Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un de mon âge par rapport
à son orientation et son futur parcours ?
- Je te conseille de viser l’école Sciences Po car les médias engagent
prioritairement ses diplômés. Cela dit, on peut faire une belle
carrière dans le journalisme à partir d’un autre cursus orienté par
exemple sur l’histoire ou sur les sciences, etc.

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Les visages de France 3 :

Dans le journalisme,
il n’y a pas que des
présentateurs du Journal
Télévisé (JT).
De nombreux métiers
existent dans la presse écrite
et sur Internet.

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Ce qui m’étonne dans le parcours de ma tutrice, Mme Frey, c’est qu’à la
fin de ses études universitaires, elle n’était pas encore sûre de son
orientation alors qu’elle réussit brillamment aujourd’hui.
Je remarque aussi qu’elle a fait de longues études, d’abord à l’université
pendant quatre ans puis dans l’école de journalisme, encore quatre ans,
avant de pouvoir gagner des sous… Mais ça valait la peine.

INTERVIEW de M. Arbaoui, journaliste en formation :

- Comment vous appelez vous et quels âges avez vous ?


- Je m'appelle Farès Arbaoui et j’ai 22 ans.
- Quel est votre position chez France 3 ?
- Je suis journaliste en étude, c'est à dire que j’ai un contrat de travail
à durée déterminée. Je suis aussi en formation en alternance au
CFJ (Centre de Formation des Journalistes) de Montpellier.
- Comment c’est passée l’entrée dans le milieux professionnel du
journalisme ?
- C’était plutôt compliquée. Il y a énormément d’informations à
retenir et comparé à d’autres métiers, le temps d'adaptation est
plutôt long.
- Avez-vous fait d’autres métiers ?
- Oui, pendant plus de deux ans, j’étais animateur dans une colonie
de vacances.
- Qu’est ce qui vous plaît dans le métier de journalisme ?
- J’aime le métier de journaliste car on ne s'y ennuie jamais. On
rencontre plein de gens, ce qui fait la richesse des rapports humains
et on en apprend tous les jours.

M. Arbaoui m’explique qu’il ne travaille pas à temps plein et qu’il est en


train d’apprendre le métier de journaliste. Cela me surprend car il passe
déjà à la télé !
M. Arbaoui souffre d’un léger handicap au niveau visuel, pourtant, cela
ne l’empêche pas de jouer un rôle clef dans l’entreprise. Plus tard, on
m’explique que les entreprises doivent veiller à inclure ce type de
personnel dans leurs équipes, dans un esprit d’ouverture et d’inclusion.
Je trouve ça juste.
M. Arbaoui m’explique que pour devenir journaliste, il faut souvent faire
plus de six ans d’études, plus encore des années avant d’être embauché.
Cela confirme ce que me disait ma tutrice. Il ajoute que le journalisme est
un métier où il ne faut pas avoir peur d’aller voir les choses par soi-même
et qu’il faut savoir déclencher la discussion avec les gens.

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II. DÉVELOPPEMENT
1. Déroulement du stage :
Avec le contexte pandémique, les équipes de journalistes ne sont pas au
complet le lundi. Tous ceux qui le peuvent télétravaillent la moitié du
temps. Heureusement, dès le mercredi, tout le monde revient travailler en
présentiel !

2. Différentes activités observées :


J’observe le tournage en extérieur et en plateau, le montage, l’
étalonnage, la diffusion et la régie des émissions diffusées en direct.
Je vois également “un direct” entre un plateau de tournage en extérieur
et le maire d’une ville, pendant lequel la présentatrice pose des questions
au maire par téléphone tandis que les réponses sont filmées et
retransmises à l’antenne.

3. Best of :
Les pages qui suivent expliquent mes activités jour après jour.

JOUR 1
À partir de 8H, on me fait visiter les locaux de France 3.
Je découvre entre autre une salle de montage, la salle de prise de son et
la salle de conférence.
J’ai appris pendant cette visite qu’être journaliste signifie avoir souvent
plusieurs rôles (rédacteur, scripte, caméraman, présentatrice/teur, etc.).
La journée commence toujours par “la conférence de rédaction”...
Il s’agit du rassemblement de tous les journalistes dans la salle de
conférence. C’est à ce moment là que le rédacteur en chef et le sous
directeur distribuent les tâches. Plusieurs équipes sont formées et
déployées dans la région pour couvrir l’actualité du jour.

Bureaux des journalistes Salle de conférence le matin tôt

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Avant la conférence de rédaction, il était prévu que j’accompagne une
équipe pour interviewer les pompiers sur un potentiel risque d’incendie
mais tout a été annulé à la dernière minute !
Ma responsable de stage, Mme Frey, m’explique que le planning est
constamment modifié. Nous partons finalement dans une commune dans
les Alpilles afin d'interviewer le maire sur une donation de plus d’un million
d’Euros faite au village.

Nous passons presque trois heures sur place et pendant le tournage, je


comprends que pour une minute de reportage, il faut au moins vingt
minutes de “rush” (enregistrement vidéo brut).
Je note aussi que le sujet doit durer 2 minutes, pas plus.
La difficulté, comme me l’explique le caméraman, est de parvenir à
expliquer le fait d’actualité avec différents plans (prise de vue sans
coupure) comme par exemple celui de l’interview du maire et de
quelques habitants de la commune, un plan de la mairie, du village, etc.
Un reportage, quelle que soit sa durée, ne peut pas être constitué d’un
plan unique !

Salle de montage

À partir de 14 heures, je vois une séance de montage et de mixage


consacrée aux plans filmés ce matin.
Le montage prend à peu près 45 minutes puis, avec la rédactrice faisant
la voix off, je vais dans la salle de mixage. Celle-ci est divisée en deux
pièces : la table de mixage et la cabine dans laquelle la rédactrice
enregistre sa voix.
Je finis ma première journée de stage vers 16H30. Je comprends que tout
est fait en une journée : les rush sont filmés, puis ils sont envoyés dans une
salle de montage où un monteur (souvent le / la journaliste qui était sur
place) monte les plans, si besoin, une voix off est ajoutée dans la salle de
son. Le reportage peut ensuite être diffusé.

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JOUR 2

Témoignage d’une habitante Plan sur la voie avant rénovation


du quartier de Saint-Marcel

La journée commence à 9H par la conférence de rédaction.


Je suis content d’accompagner Xavier Schuffenecker et son collègue
pour filmer des familles risquant l'expulsion de leur maison. Pendant près
d’une heure, nous interviewons les habitants et nous avons recueilli des
témoignages très touchants.

Studio n° 2 Régie du studio n°2


Vers midi nous retournons à la base où je peux voir l'émission qui s’appelle
“12H05”. En régie, je visite le poste des transitions (entre le plateau et les
documents pour illustrer), le poste son et et le centre des commandes.
Je vais même ensuite sur le plateau de tournage, en studio.
C’est très différent de ce que j'imaginais : seules trois personnes sont
présentes, à savoir un intervenant sportif, une présentatrice et un
intervenant sur le pass vaccinal.
Pas de caméraman, ni aucune régie ! Tout est géré par des machines
(caméra automatique) ou par le staff présent dans la salle de régie.

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JOUR 3
La journée a commencé à 9H par la distribution des rôles habituelle.
Avec le caméraman et un collègue, nous allons faire du “micro-trottoir “
pour interroger les gens sur les poubelles non ramassées dans Marseille.
Puis, avec une présentatrice et un autre caméraman, nous allons dans un
centre de recherche sur les bactéries à Marseille où on est en train de
développer un médicament.
C’est le plus long tournage auquel j’assiste depuis le début de la semaine.
Il dure un peu plus de 2H car la présentatrice va ensuite l’expliquer sur un
plateau de France 3.
Elle va devoir “vulgariser l’information”, c’est à dire la rendre
compréhensible.

Micro-trottoir Tournage dans le laboratoire du


centre étudiant les bactéries

Après la pose de midi, je visite un “studio” utilisé pour le montage de


documentaire. J’y rencontre Lionel Dalban qui est étalonneur.
C’est un métier indispensable pour les magazines et les reportages.
Le rôle d'étalonneur consiste à ajuster les couleurs des plans,
à corriger le rendu. Lionel m’explique
comment il modifie les couleurs sur
un plan.
On étalonne que les films et les
magazines, par les reportages du JT.
Sur deux plans, je teste même les
modifications qu’on peut faire !
Lionel m’explique que les
couleurs, une fois enregistrées
dans le format informatique,
deviennent des signaux électriques.

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JOUR 4

Direct avec le maire Interview d’un habitant


Je repars avec Xavier Schuffenecker, caméraman et un
journaliste-rédacteur.
Nous allons à Saint-Chamas, un village situé à côté de Marseille dans
lequel un incinérateur à déchets a pris feu, faisant respirer des particules
toxiques aux habitants.
Nous interviewons le maire ainsi qu’un habitant et des associations pour
la préservation de l’environnement et la protection des habitants.
Mais nous avons aussi fait “un direct” avec le maire (pas de montage, la
prise de vue est retransmise en direct sur la chaîne !).
Nous rentrons vers 14h dans les locaux de France 3 où j’essaye la caméra
en faisant quelques plans dans les bureaux !

Mon temps
d’observation se termine
vers 16H30, comme
souvent, mais je reste au
bureau pour avancer sur
le rapport de stage.
Avec un peu de recul, je
me dis que j’ai bien fait
de préparer à l’avance
un dossier sur
Google-Drive. Cela m’a
permis de créer des
sous-dossiers où j’ai pu
mettre mes photos jour
après jour.
J’ai rédigé le déroulement du stage au fur et à mesure pour ne pas me
retrouver débordé à la fin de la semaine.

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JOUR 5
La journée commence à 9H30 mais je n’assiste au “pitch” cette fois, car
j’accompagne en reportage Mélanie Frey, ma tutrice. Nous allons à l’IRD
(Institut de Recherche pour le Développement) pour faire un reportage
sur un micro-organisme capable de produire de la lumière dans les
profondeurs de l’océan...

Sur place nous rencontrons la directrice générale de l'institut,


Mme Bruno-Meunier, qui nous explique les objectifs de l’institut.
Nous allons ensuite vers l’Institut Méditéranéen d’Océanologie (le “MIO”),
dans lequel nous faisons l'interview d’une micro-biologiste, Mme Casalot,
qui nous parle avec clarté du micro-organisme venant des profondeurs
de la mer et qui produit de la lumière. C’est absolument passionnant !
Ma tutrice m’explique que cette dame sait vulgariser l’information
scientifique et que son témoignage va permettre de clarifier le reportage.
Nous lui posons des questions en faisant des “plans de coupes”.
Et nous rentrons vers 12H30 pour finir la journée.

Interview de la micro-biologiste Échange “hors caméra”, entre ma


tutrice de stage et la biologiste

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EXERCICE DE SYNTHÈSE
Pour clôturer mon stage, ma tutrice me demande de récapituler la
journée-type d’une équipe de journalistes.

Étape 1 : la salle de rédaction


La journée commence généralement avec la conférence de rédaction.
Elle a lieu tous les matins à partir de 9H.
Pendant cette réunion tous les journalistes sont réunis, les équipes sont
constituées et sont assignées à des tâches souvent décidées à l’avance,
par la chef de rédaction. Les journalistes peuvent aussi proposer des idées
de reportages personnelles.

Étape 2 : le tournage
Après avoir pris connaissance de leurs coéquipiers, les journalistes partent
en tournage. Ils vont sur le terrain, font des interviews : le rédacteur pose
des questions et les réponses sont filmées pour pouvoir être utilisées dans
le reportage. Ils peuvent aussi faire un “micro-trottoir” : une petite équipe,
souvent composée d’un caméraman et d’un reporter, va poser des
questions à des gens au hasard dans la rue pour témoigner. Enfin, ils
peuvent faire des “plans de coupes” : plan souvent large, filmé sur le site
pour montrer l’ambiance générale.

Étape 3 : le montage
Après avoir filmé les plans, l’équipe revient et transmet à France 3 les
plans dans une gigantesque base de données.
Les monteurs utilisent ensuite ces plans pour monter le reportage. Ils sont
dans les salles de montage où ils coupent, rallongent et assemblent les
“rush”. Le montage se fait souvent à deux : un monteur collabore avec le
rédacteur qui, lui, est allé sur le terrain. Ils choisissent ensemble quels plans
garder, comment les monter et ils font un texte pour la voix-off (personne,
souvent le reporter lui-même, qui commentera le sujet une fois monté,
après le tournage).

Étape 4 : diffusion pendant le Journal Télévisé (JT)


Après la voix-off enregistrée et les plans montés, le reportage est mixé puis
diffusé pendant le JT.

Page 14
Pour donner une vue d’ensemble, j’ai pointé les principaux endroits où
nous sommes allés sur la carte des Bouches du Rhône, ci-dessous.

Les Alpilles

St Chamand

France 3 St Marcel
Luminy

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CONCLUSION

1. BILAN CRITIQUE
Pendant ce stage, j’ai appris le déroulement d’une journée
professionnelle dans le journalisme de télévision et j’ai découvert les
différents métiers qui collaborent pour rendre compte de l’actualité.
Je retiens que pour faire ce métier il faut aller vers les autres et développer
des techniques pour les mettre à l’aise devant la caméra, qu’il faut savoir
les filmer dans un contexte clair et qu’il faut savoir simplifier l’information
pour la communiquer clairement sans la déformer.
J’ai aussi appris qu’il faut toujours vérifier ses sources en les croisant.
Il faut avoir plein de compétences très différentes, en fait !
Il faut être bon à l’oral et aussi à l’écrit si on veut être rédacteur. Il faut être
très débrouillard pour ne pas se perdre sur les routes et il faut être à l’aise
avec le numérique. Il faut même avoir un sens du cadrage
photographique et être créatif comme dans le cinéma, pour arriver à
improviser les prises de vues sur chaque lieu de tournage.
Ce stage m’a énormément plu et il confirme mon intérêt pour le métier
de caméraman.

2. REMERCIEMENTS
Je remercie Mme Frey qui m’a patiemment guidé dans mes découvertes
quotidiennes au sein de l’entreprise et je remercie tout particulièrement
M. Schuffenecker, mon oncle, pour sa patience à m’expliquer les enjeux
du métier de manière claire et précise. Il m’a beaucoup appris pendant
cette semaine ; il était toujours disponible pour répondre à mes
interrogations et il m’a mis en confiance en me présentant à toute l’
équipe.

Je remercie aussi M. Arbaoui d’avoir répondu à mes questions, et enfin, je


remercie l’ensemble des salariés de France 3 Marseille de m’avoir
accueilli si chaleureusement.

Page 16
ANNEXES
Regard d’un stagiaire
Regard du parent
Évaluations
Évaluation des acquis du socle
Grille d’évaluation

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