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D’OBSERVATION
Éloi Schuffenecker- Tourneur
2022
ANNEXES
Regard d’un stagiaire
Regard du parent
Évaluations
Évaluation des acquis du socle
Grille d’évaluation
I. INTRODUCTION
AVANT LE STAGE, QUELLES ÉTAIENT MES ATTENTES ?
Je souhaitais vérifier si le métier de journaliste correspondait à l’idée que
je m’en faisais. Il y a plusieurs journalistes dans ma famille et je les ai
souvent entendu parler de leur métier à la maison. J’ai toujours été attiré
par l’idée de travailler en extérieur et d’aller au contact des gens pour les
filmer.
Depuis longtemps, c’est le métier de caméraman qui m’intéresse le plus.
J’aimerais faire des films et l’été dernier j’ai fait un stage qui m’a
beaucoup plu dans une école, l’IMCA, pour réaliser un court-métrage.
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PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE :
France 3 est une chaîne de télévision française crée le 31 décembre 1972.
C’est l’une des 3 chaînes les plus regardées en France.
France 3 fait partie de France Télévision qui est un organisme de service
publique. Il s’agit d’une chaîne nationale à vocation régionale et locale,
de proximité.
Son rôle est de couvrir l’information régionale et de proposer également
des magazines, des télés réalités… France 3 est donc aussi une chaîne de
divertissement.
France 3 Marseille ne couvre pas uniquement les informations de
Marseille, mais celles de toute la région PACA. Il existe donc deux chaînes
d'information : France 3 régionale et France 3 locale.
France 3 regroupe plus de 4 700 salariés, dont 189 sont à Marseille.
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INTERVIEW de Mme Frey, ma tutrice :
- Pouvez-vous me parler de votre parcours professionnel ?
- J’ai obtenu un Bac ES (Sciences Économiques et Sociales).
Puis j’ai passé un double DEUG en Lettres Modernes et en Anglais,
suivi d’une Maîtrise en Anglais. Ensuite, j’ai réussi le concours de l’
école de journalisme de l’Université de la Sorbonne, la CELSA (École
des hautes études en sciences de l'information et de la
communication). Après quoi j’ai été journaliste pigiste pendant six
ans avant d’être embauchée chez France trois.
- Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre orientation et dans
votre parcours ?
- J’ai mis assez longtemps à trouver ma voie, peut-être parce que
j’avais ce métier sous le nez à la maison : mon père était journaliste
de presse écrite. Curieusement, cela ne me faisait pas rêver.
- En quoi consiste votre métier aujourd’hui ?
- Il consiste à couvrir l’actualité régionale, qu’elle soit culturelle,
sportive, sociale ou encore politique. Je travaille sur le terrain avec
une équipe de Journalistes-Reporters d’Images (JRI) et en régie
avec le monteur où j’enregistre le commentaire que je rédige sur
mesure. Régulièrement, je présente aussi le Journal de la locale.
- Est-ce le seul métier que vous avez exercé ?
- J’ai fait plein de petits boulots d’étudiante : à l’office de tourisme et
aussi dans le Marais à Paris comme vendeuse de chapeaux.
- Est-ce le métier que vous souhaitiez exercer quand vous aviez entre
15 et 20 ans ?
- Non, à l’époque je me voyais bien devenir enseignante en Anglais.
- Qu’est ce qui fait que vous avez du plaisir à exercer votre métier ?
- J’aime rencontrer plein de gens d’horizons variés, au coeur de
l’actualité. Le journalisme donne aussi le privilège d’avoir accès aux
coulisses de grands évènements, comme les matchs de l’OM !
- Qu’est-ce qui vous ennuie dans votre activité professionnelle
actuelle ?
- Il faut toujours fournir de l’information au journal or l’actualité est
parfois maigre. Donc ce n’est pas tous les jours facile de bien faire.
- Si c’était à refaire, vous feriez quoi ?
La même chose ! Car je suis dans mon élément.
- Avez-vous des envies, des rêves, des projets pour la suite ?
- J’aimerais faire plus de magazines grands formats et de
documentaires.
- Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un de mon âge par rapport
à son orientation et son futur parcours ?
- Je te conseille de viser l’école Sciences Po car les médias engagent
prioritairement ses diplômés. Cela dit, on peut faire une belle
carrière dans le journalisme à partir d’un autre cursus orienté par
exemple sur l’histoire ou sur les sciences, etc.
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Les visages de France 3 :
Dans le journalisme,
il n’y a pas que des
présentateurs du Journal
Télévisé (JT).
De nombreux métiers
existent dans la presse écrite
et sur Internet.
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Ce qui m’étonne dans le parcours de ma tutrice, Mme Frey, c’est qu’à la
fin de ses études universitaires, elle n’était pas encore sûre de son
orientation alors qu’elle réussit brillamment aujourd’hui.
Je remarque aussi qu’elle a fait de longues études, d’abord à l’université
pendant quatre ans puis dans l’école de journalisme, encore quatre ans,
avant de pouvoir gagner des sous… Mais ça valait la peine.
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II. DÉVELOPPEMENT
1. Déroulement du stage :
Avec le contexte pandémique, les équipes de journalistes ne sont pas au
complet le lundi. Tous ceux qui le peuvent télétravaillent la moitié du
temps. Heureusement, dès le mercredi, tout le monde revient travailler en
présentiel !
3. Best of :
Les pages qui suivent expliquent mes activités jour après jour.
JOUR 1
À partir de 8H, on me fait visiter les locaux de France 3.
Je découvre entre autre une salle de montage, la salle de prise de son et
la salle de conférence.
J’ai appris pendant cette visite qu’être journaliste signifie avoir souvent
plusieurs rôles (rédacteur, scripte, caméraman, présentatrice/teur, etc.).
La journée commence toujours par “la conférence de rédaction”...
Il s’agit du rassemblement de tous les journalistes dans la salle de
conférence. C’est à ce moment là que le rédacteur en chef et le sous
directeur distribuent les tâches. Plusieurs équipes sont formées et
déployées dans la région pour couvrir l’actualité du jour.
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Avant la conférence de rédaction, il était prévu que j’accompagne une
équipe pour interviewer les pompiers sur un potentiel risque d’incendie
mais tout a été annulé à la dernière minute !
Ma responsable de stage, Mme Frey, m’explique que le planning est
constamment modifié. Nous partons finalement dans une commune dans
les Alpilles afin d'interviewer le maire sur une donation de plus d’un million
d’Euros faite au village.
Salle de montage
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JOUR 2
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JOUR 3
La journée a commencé à 9H par la distribution des rôles habituelle.
Avec le caméraman et un collègue, nous allons faire du “micro-trottoir “
pour interroger les gens sur les poubelles non ramassées dans Marseille.
Puis, avec une présentatrice et un autre caméraman, nous allons dans un
centre de recherche sur les bactéries à Marseille où on est en train de
développer un médicament.
C’est le plus long tournage auquel j’assiste depuis le début de la semaine.
Il dure un peu plus de 2H car la présentatrice va ensuite l’expliquer sur un
plateau de France 3.
Elle va devoir “vulgariser l’information”, c’est à dire la rendre
compréhensible.
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JOUR 4
Mon temps
d’observation se termine
vers 16H30, comme
souvent, mais je reste au
bureau pour avancer sur
le rapport de stage.
Avec un peu de recul, je
me dis que j’ai bien fait
de préparer à l’avance
un dossier sur
Google-Drive. Cela m’a
permis de créer des
sous-dossiers où j’ai pu
mettre mes photos jour
après jour.
J’ai rédigé le déroulement du stage au fur et à mesure pour ne pas me
retrouver débordé à la fin de la semaine.
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JOUR 5
La journée commence à 9H30 mais je n’assiste au “pitch” cette fois, car
j’accompagne en reportage Mélanie Frey, ma tutrice. Nous allons à l’IRD
(Institut de Recherche pour le Développement) pour faire un reportage
sur un micro-organisme capable de produire de la lumière dans les
profondeurs de l’océan...
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EXERCICE DE SYNTHÈSE
Pour clôturer mon stage, ma tutrice me demande de récapituler la
journée-type d’une équipe de journalistes.
Étape 2 : le tournage
Après avoir pris connaissance de leurs coéquipiers, les journalistes partent
en tournage. Ils vont sur le terrain, font des interviews : le rédacteur pose
des questions et les réponses sont filmées pour pouvoir être utilisées dans
le reportage. Ils peuvent aussi faire un “micro-trottoir” : une petite équipe,
souvent composée d’un caméraman et d’un reporter, va poser des
questions à des gens au hasard dans la rue pour témoigner. Enfin, ils
peuvent faire des “plans de coupes” : plan souvent large, filmé sur le site
pour montrer l’ambiance générale.
Étape 3 : le montage
Après avoir filmé les plans, l’équipe revient et transmet à France 3 les
plans dans une gigantesque base de données.
Les monteurs utilisent ensuite ces plans pour monter le reportage. Ils sont
dans les salles de montage où ils coupent, rallongent et assemblent les
“rush”. Le montage se fait souvent à deux : un monteur collabore avec le
rédacteur qui, lui, est allé sur le terrain. Ils choisissent ensemble quels plans
garder, comment les monter et ils font un texte pour la voix-off (personne,
souvent le reporter lui-même, qui commentera le sujet une fois monté,
après le tournage).
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Pour donner une vue d’ensemble, j’ai pointé les principaux endroits où
nous sommes allés sur la carte des Bouches du Rhône, ci-dessous.
Les Alpilles
St Chamand
France 3 St Marcel
Luminy
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CONCLUSION
1. BILAN CRITIQUE
Pendant ce stage, j’ai appris le déroulement d’une journée
professionnelle dans le journalisme de télévision et j’ai découvert les
différents métiers qui collaborent pour rendre compte de l’actualité.
Je retiens que pour faire ce métier il faut aller vers les autres et développer
des techniques pour les mettre à l’aise devant la caméra, qu’il faut savoir
les filmer dans un contexte clair et qu’il faut savoir simplifier l’information
pour la communiquer clairement sans la déformer.
J’ai aussi appris qu’il faut toujours vérifier ses sources en les croisant.
Il faut avoir plein de compétences très différentes, en fait !
Il faut être bon à l’oral et aussi à l’écrit si on veut être rédacteur. Il faut être
très débrouillard pour ne pas se perdre sur les routes et il faut être à l’aise
avec le numérique. Il faut même avoir un sens du cadrage
photographique et être créatif comme dans le cinéma, pour arriver à
improviser les prises de vues sur chaque lieu de tournage.
Ce stage m’a énormément plu et il confirme mon intérêt pour le métier
de caméraman.
2. REMERCIEMENTS
Je remercie Mme Frey qui m’a patiemment guidé dans mes découvertes
quotidiennes au sein de l’entreprise et je remercie tout particulièrement
M. Schuffenecker, mon oncle, pour sa patience à m’expliquer les enjeux
du métier de manière claire et précise. Il m’a beaucoup appris pendant
cette semaine ; il était toujours disponible pour répondre à mes
interrogations et il m’a mis en confiance en me présentant à toute l’
équipe.
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ANNEXES
Regard d’un stagiaire
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Évaluation des acquis du socle
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