Vous êtes sur la page 1sur 62

6

7 1
Jj
LOISIRS ELECTRONIQUES D'AUJOURD'HUI

N°38

Société éditrice :
4
mation courahte au même titre
qu'une chaine hifi ou un micro-
60
Editions Fréquences
Siège social :
1, bd Ney, 75018 Paris
Tél. : (1) 46.07.01 .97 +
SA au capital de 1 000 000 F
Président-Directeur Général :
LED VOUS INFORME
L'actualité du monde de l'élee- '35
MAGAZINE : AMIGA,
KIT:
INDICATEUR
QUANTITATIF
Edouard Pastor L'ALLIANCE DE DE LUMINOSITE
Le montage proposé sert à
L'INFORMATIQUE ET DE mesurer la dose de lumière reçue
LED CONSEILS ET LA VIDEO durant une période donnée. En
Mensuel : 18 F TOUR DE MAIN Tout à la fois le premier d'une ce sens, il s'agit d'un montage
Commission paritaire : 64949 Pas de bon ouvrier sans bons nouvelle généràtion d'appareils susceptible d 'avoir plusieurs
Directeur de la publication : outils et pas de bons outils sans et de conception révolutionnaire, applications. A l'origine, ce mon-
Edouard Pastor le micro-ordinateur Amiga de la tage a été développé dans le but
bon artisan .
Tous droîts de reproduction réservés firme Commodore réalise un rêve de connaître le rayonnement
textes et photo s pour tous pays
LED est une marque déposée ISSN
0753-7409
Services Rédaction-Publicité-
14
EN SAVOIR PLUS
formulé depuis l ort longtemps :
l'alliance de l'informatique et de
la vidéo.
solaire reçu par des plant es
d'appartement.

40
Abonnements: (1) 46.07.01.97
Lignes groupées SUR LE CONVERTISSEUR
1 bd Ney, 75018 Paris
Rédaction: TENSION/FREQUENCE
Directeur technique LM 331 KIT: PROGRAMMATEUR
et Rédacteur en chef : Le LM 331 est i.Jn convertisseur D'EPROMS AUTONOME
Bernard Duval assisté de tension/fréquence (VFC) réversi-
Jean Hiraga (1re PARTIE)
ble. Cela signifie qu'il a deux
Secrétaire de rédaction : Plusieurs réalisations de pro-
tnodes de fonctionnement fonda-
Chantal Cauchois grammateurs d 'Eproms ont été
mentaux : dans le premier, il réa-
Ont collaboré a ce numéro : Jean
Hiraga, AR., Roger-Ch. Houzé,
P.F., A.C., Fernand Estéves, Oleg
Use la conversion d'une tension
d'entrée en fréquence, dans le
second il convertit la fréquence
proposées dans diverses revues,
cependant pour chacune d'elle il
fallait obligatoirement posséder
un micro-ordinateur compatible
68
'20'"' "
Chenguelly, Guy Ghorein, Thierry KIT : UN ENSEMBLE
Pasquier, Jean-Louis Fowler. avec la réalisation proposée.
Celui que nous vous proposons TRIPHONIQUE
Publicité de construire est entièrement COMPACT
Directeur dè publicité : autonome et possède son propre Le système décrit est de la plus
Alain Boar
Secrétaire responsable :
EN SAVOIR PLUS micro-ordinateur. haute qualité. Le raccordement

52
Annie Perbal SUR LA CHASSE AUX acoustique des deux satellites et
du subwoofer s'effectue en fil-
Abonnements INTERFERENCES trage passif. Le volume interne
10 numéros par an Des exemples d'interférences on
du satellite est de 9 1 et celui du
France : 160 F en constate un peu partout en KIT: subwoofer de 44 1. La fréquence
Etranger : 240 F France depuis l'apparition de la ALIMENTATION POUR de raccordement s' effectue à
Petites annonces ·5• et de TV6. Elles sont heureu-
Les petites annonces sont sement circonscrites à des
MICRO-ORDINATEUR: 70Hz.
publiées sous la responsabilité de
l'annonCeur et ne peuvent se
référer qu'aux cas suivants :
-offres et demandes d'emplois
regions précises ou des solu-
tions assez simples ont été pro-
posées.
+5V ET ±12V
Les caractérisiiques d'une ali-
mentation pour micro dépendent
75
GRAVEZ-LES
- offres, demandes et échanges
de matériels uniquement
d'occasion
- offres de service
Tarif : 20 F TIC la ligne de 36
29
RACONTE-MOl LA
des spécifications des circuits
logiques. Les spécifications de la
famille la plus •sensible •, la TIL
en l'occurrence, servent de réfé-
VOUS-MEME
Un procédé qui vous permettra
de réaliser vous-même, en trés
peu de temps, nos circuits impri-
signes MICRO-INFORMATIQUE rence.
Réalisation-Composition- Comment se connecter au ser- Le montage proposé délivre trois
Photogravure Edi'Systémes vice Télétel : la télématique a fait tensions régulées. Un ensemble
Impression une entrée fracassante dans les élaboré de protections maintient
Berger-Levrault - Nancy foyers français . Le minitel est cette tension dans une plage
maintenant un objet de consom- normale d'utilisation. MOTS CROISES

3
HBN ELECTRONIC
ex 330 MISTRAL
Cette calculatrice de 6,7 mm MICROMUST propose en exclu-
d'épaisseur est présentée en sivité MISTRAL, interface téléma-
Spècialisè dans la fabrication et la distribution de matériels élec-
trois coloris laque, elle saura tique intelligente se connectant
troniques, HBN Electronic aura rèussi en deux ans à se faire une
place sur le marchè de la micro-électronique. Plus de 500 modè- vous séduire. Sa minceur et soh au Minitel.
poids de 40 g vous permettront Doté d'une architecture à base
les du micro-ordinateur semi-professionnel Guépard, dèveloppè
à 30 % sur un prêt de I'ANVAR, ont ètè vendus pendant les neuf de toujours l'avoir sur vous. de micro-processeur, MISTRAL
premiers mois de l'année 1g85. · Spécifications permet dans sa version de base
Avec. un chiffre d'affaires de 2,5 millions de francs, HBN Electro- Capa:cité : 8 chiffres la mémorisation d'une dizaine de
nic offre un service global en se chargeant de la fabrication, de la Décimalisation : flottante pages-écran ou d'une cinquan-
vente et de la prestation de services. Mémoire : 1 mémoire taine dans une version •gonflée•.
Visant tout particulièrement les marchés de l'administration et Constant: 1 La consultation et l'annulation
des chambres syndicales professionnelles, cette socièJè à su Coupe-circuit automatique en sélectives des pages de la
faire évoluer son produit eri commercialisant une carte logicielle cas de non-utilisation. mémoire ainsi que leur intégra-
totale avec l'IBM PC. Opérations 4 opérations, cal- tion dans un journal cyclique
HBN Electronic, B.P. 273g 51060 Reims Cedex. Tèl. culs de pourcentage, extraction paramétrable, sont rendues pos-
26.8g.o 1.06. de racines carrées, témoin occu- sibles aussi' bien sous serveur
pation de la mémoire. qu'en mode local (hors con-
Dimensions : 56 x g4 x 6, 7 mm. nexion).
Poids: 40 g. Grâce à ses deux sorties Parai-.
Autonomie : 2 000 heures. · lèle (Centronics) et Série (de 300
à 9 600 bauds programmables),
MISTRAL permet la recopie
totale des pages serveurs ou des
pages mémorisées en mode
texte, en mode graphique
(positif 1 négatif) et en mode
transparent (édition directe sur
80 colonnes) sur toutes l!'ls impri-
rrarites courantes du marché
ainsi que leur sauvegarde sur
micro-ordinateur.
Un · mini-traitement de textes
local donnera toute sa puissance
·au MISTRAL, en mode répondeur
télématique permettant à son uti-
Sanyo 8, avenue Léon Harmel lisateur de mémoriser lui-même
92160 Antony . Tél. (~' un c·ertain nombre de pages qui
46.66.21.62. défileront sur l'écran d'un Minitel
distant. l'appelant pendant son
absence.
res , le moteur les aspire immé- ·appareils que l'on nettoie. Proposé au prix de 1 430 H.T.,
ASPIR'JELT diatement et les concentre sur un - large autonomie de plus de 2 dans sa version de base,
Enfin un appareil léger, pratique filtre. heures, en usage continu! MICROMUST offre la puissance
pour nettoyer tous les matériels ASPIR' JELT, est suffisamment ASPIR'.,JELT est l'outil qui va de MISTRAL à tous les utilisa-
informatiques, Hifi, Vidéo, radio puissant pour absorber la pous- révolutionner la maintenance teurs du Minitel.
télévision, électronique, télépho- sière, les cendres, les poudres puisqu'il supprime, le plus sou- ·
nie, optique, bureautique ... de papier des guides d'impriman- vent, les longs et coûteux
Dans la plupart des cas de net- tes, et même récupérer des peti- démontages ou nettoyages avec
toyage de matériel électronique tes pièces : rondelles, clavettes, pinceaux, cotons-tige brosses,
et informatique, les moyens con- etc ... etc ...
ventionnéls, chiffons, brosses, ASPIR' JELT reste cependant ASPIR' JELT est une exclusivité
ne peuvent convenir, soit par sans danger pour les circuits et JELT, il bénéficie comme tous les
manque d'accessibilité, soit par les montages éTectroniques : de produits JELT, des garanties de
le danger de détérioration faible voltage (3 volts), il est com- sérieux et de qualité de l'un des
qu'implique leur utilisation. plètement isolé par un boîtier premiers fabricants européens
ASPIR' JELT, grâce à ses diffé- entièrement en plastique isolant : de produits de maintenance.
rents modèles d' embouts- aucune pièce métallique n'est Exemples d'utilisation :
pinceaux, va chercher la pous- jamais en contact avec les maté- Informatique, Hiti Vidéo, radio
sière et les salissures partout où riels à nettoyer. télévision, électronique, bureauti-
èlles se trouvent, même dans les Léger et peu encombrant, que, téléphonie, optique, net-
endroits difficiles d'accès : ASPIR' JELT trouve sa place dans toyage de tous les objets d'arts,
- claviers, grilles de protection ou chaque valise de dépannage, et sans doute bien d'autres applf-
décoratives , entourages de tiroir de secrétariat, atelier de cations, là où l'on ne pouvait utili-
cadrans, glissières, rainures, maintenance et peut être utilisé ser le pinceau.
moulures décoratives, intersti- partout puisque complètement
ces, etc... autonome: JELT Informatique, 157 rue de MICROMUST 5, allée des Nor-
Les embouts agissent comme un - pas de fil qui s'entortille et ris- Verdun, 92150 Suresnes. Tél.: mandes, 78112 Fourqueux. Tél. ·
pinceau et décollent les salissu- que de se prendre dans les 47-28-71-70. 30.61 .27.72.

4
Toutes les échelles de mesure,
MAS MULTIPYRO en degré Celsius, peuvent être
Manumesure commercialise le affic hées en degré Fahrenheit
Mas Multipyro. c·est un indica- (action sur un minicommutateur).
teur numérique de température Deux sorties sur relais à contacts
encastrable, 2 000 points, format in verse urs, correspondant à
48X 96. deux seuils d'alarme, ajustables
Le Mas Multipyro peut être confi- sur la totalité de l'échelle (en face
guré directement sur l'installa- avant). Ils permettent d'assurer
tion , par un jeu de minicommuta- une réelle fonc tion de surveil-
teurs, pour entrées sur couples lance (préalarme et alarme). Un
type J, K, E, S ou B. L'actionne- témoin lumineux est affecté à
ment des minicommutateurs est chaque seuil.
une manipulation extrêmement Le rac cordement s'effectue, au
simple, aucune autres opération, choix, par connecteurs débro-
étalonnage ou préréglage, n'est chables à vis ou à souder.
requis. Cette souplesse d'emploi Le dépassement des limites du
est due à la mise en œuvre d'une calibre est indiqué par l'affichage
technologi~ à base de micropro- • H.L. • clignotant. D'autre part, la
cesseur. rupture de capteur est signalée
L'adjonction d'une carte en ficha- par l'indication • INT • ai nsi que
ble permet en outre de raccorder par la manœuvre d' un relais
le Mas Multipyro à une résis- d'alarme. ·
tance thermométrique Pt 100 n Chauvin-Arnoux 190, rue Cham-
(avec 2 échelles sélectables par pionnet, 75890 Paris Cedex 18.
mini-commutateurs). Tél. (1) 42.52.82.55.

La consultation d 'Autoroutes Informations est gratuite, la taxe


l'AUTOROUTE PASSE PAR VOTRE MINITEL PTT Minitel restant due, c'est·à-dire environ 2 francs toutes les 5
Autoroutes Informations est un nouveau service accessible par minutes.
Minitel depuis le 6 février 1986. Le Centre de Renseignements des Autoroutes permet ainsi aux
Pour accéder à cette banque de données, gérée par l'Association automobilistes minitélistes et cela dans toute les France de pré-
des Sociétés Françaises d 'Autoroutes, il suffit de composer le parer leur voyage dans les meilleures conditions.
nu méro habituel d 'accès à Télétel 2 : 3 6.14.g 1.66 , puis de taper Les services offerts par Autoroutes-Informations :
le nom abrégé : ASFA (en 4 lettres). Liaisons autoroutières : itinéraires, péages, services. Que faire en
Tout parcours autoroutier entre deux g randes métropoles régio- cas de panne-? Magazine de l'autoroute : les jours à circulation
nales est signalé par clignotement sur une carte de France. Il est difficile, les nouvelles autoroutes, les grands travaux sur autorou-
suivi d'une explication écrite, analysée, décomposée. La banque tes. Adresses utiles. Musées, expositions, détentes. Le jeu de la
de données propose les itinéraires entre 28 villes françaises et Sécurité Autoroute. Testez votre alcoolémie.
fournit tout 'i nformation, entre autres sur les péages à régler ainsi
qu'une estimation du temps de parcours sur autoroute. Association des Sociétés françaises d'Autoroutes 3, rue Edmond-
Tout ce programme Minitel a été conçu par I'A.S.F.A. pour répon- Valentin 75007 Paris- Tél. (1) 45.50.34.87- Telex 203585. Télé-
dre aux attentes des usagers de l'autoroute. copie (1) 45.55.84.88.

ces de fabric ation.


Le résultat c'est la qualité de la
fabrication japonaise à un prix
GENERATION DES très attractif.
ORDINATEUR ENTIEREM ENT
COMPATIBLES COMPATIBLE. ULTRA RAPIDE
Grâce à sa totale compatibilité, La compatibilité donne accès à
cet ordinateur a accès à la biblio- tous les logiciels et prologiciels
thèque de logiciels la plus éten- intégrés du marché.
due. Elle s'étend également aux
Son horloge à 8MHz lui permet options matérielles (hard) actuel-
de se positionner parmis les plus lement disponibles ou prévisibles
rapides du marché. Son c lavier dans un proche avenir.
azerty accentué possède des Le Sanyo 885 représente ainsi
voyants lumineux pour les tou- un excellent investissement dont
ches à effet de verrouillage. vous pourrez jouir longtemps.
Les succès remportés par la L'assurance d'une grande fi abi-
gamme SANYO tant en Europe lité et la pérennité apportée par
qu'aux Etats-Unis, ont permis un SANYO représentent des atouts
abaissement des coûts de pro- supplémentaires qui vous con-
duction par de grandes caden- forteront dans votre choix.

5
UNE NOUVELLE
REFERENCE EN
VITESSE D'ECRITURE
VISUELLE
Dernier-né de la famille des
oscil loscopes portables TEK
2000, le 2467 offre une vitesse
d'écriture visuelle inégalée de
4 divins. Cet oscilloscope ampli-
fie le contraste entre les événe-
ments transitoires et les événe-
ments répétitifs. Cette fonction
essentielle est assurée par un
tube à microcanaux. Les varia -
tions occasionnelles affectant
les signaux répétitifs rapides
sont la cause des incidents les
plus difficiles à résoudre en
matière d'applications et de con-
ception de systèmes numéri-
ques. Jusqu'au 2467 les outils
disponibles n'étaient pas adap-
tés à une détection rapide de ces
problèmes. Maintenant, le 2467
visualise rapidement et facile-
ment de telles variations avec la
simplicité d'emploi d"un oscillos-
cope traditionnel.
Doté de ce tube à microcanaux
inten sificateurs de transitoires, le
2467 affiche sans difficulté les
événements uniques superposés toute la différence dans de nom- asynchrones. des phénomènes délt.uts ne survenant qu"une lois
à des signaux répétitifs. La visua- breux cas de détection de pan- de diaphonie ou de changements tous les millions d"opérations
lisation de ces transitoires, même nes. Les défauts du système pro- a'état intempestifs sont facile- sont clairement visibles.
masqués par un grand nombre voqués par des états métasta- ment détectés par la surbrill ance Tektronic Z.I. dé Courtabœul. BP
d' événements normaux, crée bles occasionnels, des bruits des transitoires. Même les 13, 91941 Les Ulis Cedex.

COMMENT DONNER
DU PUNCH
A SON PC
Tand on, premier fabricant mon-
dial de mémoires à disques pour
micro-ordinateurs et désormais
constructeur de micro-
ordinateurs, présente une carte
destinée aux ordinateurs IBM PC
et compatibl es : la BusinessCard
20.
Cette extension mémoire, grâce
à sa capacité de 21,3 Moctets
formatés, apporte à tous les PC à sée à l'issue du SICOB. par le
court de souffle une dimension réseau de revendeurs· Tandon,
supplémentaire. au prix de 7 995 F (prix public
Présentée sous la l orme d'un hors taxes conseillé).
disque rigide s'installant en un Enfin, totalement compatible La BusinessCard de Tandon : la
c lin d'œil, sans aucune manipula- avec les systèmes d'e xploitation solution pour donner. à moindre
tion compliquée, cette carte de PC DOS et MS DOS, elle ne coût, à votre PC une deuxième
c hoc présente, de plus. l'avan- nécessite aucune modification jeunesse!
tage d'utiliser un seul connecteur de logiciel. Tandon Computer SA 91, rue du
d'extension (deux sur certains Dernier élément important : la Fg St-Honoré 75008 Paris. Tél.
ordin ateurs). BusinessCard a èté commercia- 42.66.90.75.

6
MULTIMETRE ISKRA ISKRA SERIE LC
DM 5000 Les coffrets de la série LC sont
fabriqués en tôle d'acier de
10/ 10" d'épaisseur.
Les dessus et dessous sont
recouverts d'une peinture vernie
cuite au four à 180° C de couleur
blanc ivoire. Les ouïes d'aération
assurent la ventilation par con-
vection naturelle des compo-
sants.
Les faces avant et arrière sont
réalisées en aluminium d'épais-
seur 10/ 10". Celles-ci sont pro-
tégées par une pellicule de PVC
qui les protège des rayures et
des tac hes lors des usinages.
Les flancs latéraux sont réalisés
en tôle d'acier cadmié de 10/ 10"
et pourvus de deux supports
destinés à la fixation des circuits
imprimés. Ce support en tôle est
percé de nombreux trous qui
facilitent la fixation du circuit.
Ces flasques sont habillés d'une
bande de tôle peinte en noir qui
26 calibres. Impédance 10 M!1.
améliore l'esthétique des côtés.
20 A.
Robuste : boîtier antichocs en Série LC 7
ABS.
Grande simplicité d'emploi Art. a b c
seul rotacteur. LC730 80 100 132 mm
Caractéristiques
Affichage : 3 1/2 digits à cristaux LC740 80 150 132 mm
liquides de 13 mm, zéro automa- LC750 80 200 132 mm LC850 80 200 180 mm LC940 100 150 180 mm
tique, polarité automatique, indi-
cation de dépassement.
LC760 BO 250 132 mm LC860 80 250 180 mm LC950 100 200 180 mm
Température de fonction[1ement Série LC 8 LC870 80 300 180 mm LC960 100 250 180 mm
0° Cà 50° C. Art. a b c Série LC 9 LC970 100 300 180 mm
Température de stockage sans
LC830 80 100 180 mm Art. a b c
batterie -15° Cà 65° C. lskra France 354, rue Lecourbe
Tension max. en mode commun LC840 80 150 180 mm LC930 100 100 180 mm 75015 Paris.
500 V Cont. ou RMS.
Humidité relative à 0-90 % de 0°
à 35° C sauf sur les calibres
2 M·n et 20 M!1 0-80 % de 0° c
à 35° C. TRANSFORMATEURS Tensions d'alimentation disponi-
bles entre les différentes cosses
Coefficient de température : D'ALIMENTATION à souder :
x 0,1 sur la précision spécifiée -Tension primaire 220 V - cos-
de 18° C à 50° C. UNIVERSELS ses 6 et 9.
Alimentation pile ou accus 9 V -Tensions secondaires :
type 6C F22. Autonomie 2 000 h
avec pile Alcaline. ,cosses Tensions
Indicateur de fin de batterie : 3-4 6V
LOBAT s'affiche quand la pile est 1-2 9V
usée à 80 % . 1-3 12 v
Dimens1ons : 2-5 15 v
180 X36X37 mm. 1-4 18 v
Poids : .320 g. 1-5 24 v
Calibration : précisions garanties 3 -4-5 6-0-6 v
sur un an pour une utilisation 1-2-4 9-0-9 v
entre 18° C et 28° C. 1-3-5 12-0- 12 v
Nombre de mesures par - Courants disponibles :
seconde : :::: 3. 300 mA, 500 mA, 1 A et 2 A.
précision : exprimée en ± % de Ces transformateurs sont distri-
la lecture + nombre de digits. bués par les Ets Mabel 35-37,
lskra France 354, rue Lecourbe rue d'Alsace 75010 Paris. Tèl.
75015 Paris. 46.07.88.25.

7
Les proportions du local d~coute

En haute-fidélité, le perfectionnement de la chaîne s'étend non seulement de la table de


lecture jusqu'à l'amplificateur de puissance, mais aussi jusqu'au local d'écoute. Beau-
coup trop souvent, le local d'écoute, dernier maillon de la chaîne . hi-fi est négligé. Un
traitement acoustique est onéreux et un locataire ne peut pas toujburs s'engager dans
des frais trop importants. Aux fréquences graves, les proportions de la pièce sont d'une
importance capitale vis-à-vis des modes de résonances au-dessous du seu il de 250Hz.

hacun d'entre nous a pu ques du local d'écoute vis-à-vis du

C se ren dre compte de


l' im portance du local
d'écoute dans le résultat
qualitatif et subjectif de
l'ensemble de la chaîn e. Dans un cas,
un hasard heureux dû à des rapports
des dimensions favorables de la pièce,
résultat qualitatif global.
Prenons en exemple une pièce de
50 m2 , que l'on peut considérer
comme raisonnablement grande, dans
laquelle est placée une paire d' encein-
tes de dimensions moyennes et dont
la fréquence de coupure se situe vers
à des conditions acoustiques plutôt 70 Hz, à 10 dB près. Ceci peut paraî-
bonnes, contribuent à rendre l'écoute tre un peu •court" dans le grave, mais
équilibrée, sans gros problèmes de c'est ce qui correspond à ce que les
résonances ou d'ondes stationnaires mesures en c hambre sourde permet-
dans la bande audio utile. Aux fré- tent de déterminer sur une enceinte
quences graves, on se rapproc he ainsi d'une trentaine de litres équipée d' un
d'assez près des résu ltats obtenus en haut-parleur grave de diamètre 25 cm.
chambre sourde. La théorie voudrait La fig ure 1 montre, en pointi llés la
que l'écoute optimale se situe en réponse en chambre sourde sur
milieu totalement · absorbant, cec i de laquelle on remarque une atténuation
façon à ne pas ajouter un deuxième assez régulière de la réponse au-
effet de réverbération à celui qui fa it dessous de 100 Hz. En trait plein,
partie de l' enregistrement d'origine. figure la réponse mesurée de la posi-
C'est effectivement ce que l'on obtient tion de l'auditeur, soit à 3,50 m des
lors d'une écoute au casque. Mais enceintes, ceci dans un salon
l'utilisateur a besoin de retrouver dans d'écoute ne présentant rien de parti-
le cadre du principe stéréophonique culier : fenêtres derrière les enceintes,
une écoute proche de la réalité, celle 2 portes, bibliothèque, murs tapissés
qui devrait lui donner l'impression de tissu, mais sans molleton, parquet
d'être placé devant l'orchestre, d'être avec petit tapis au centre, fauteuils,
plongé dans une ambiance acoustique enceintes posées sur des pieds
conforme à celle de chaque enreg-is- ré haussant celles-ci à hauteur d' oreil-
trement. En pratique, la première les pour un auditeur en position assise.
réverbération contenue dans l'enre- Autant dire que, malgré un résultat glo-
gistrem ent s'ajoute aux effets acousti- bal valable, la mesure en milieu semi-
ques du local. A la faible proportion de réverbérant dévoile de nombreux
sons directs, ceux émis par les haut- modes de résonances, ceci principa-
parleurs et reçus directement par les lement entre 60 et 250 Hz. Ainsi, les
oreilles sans réflexions sur les parois variations de niveau entre une réso-
viennent s'ajouter une proportion non nance (bosse) et une anti- résonance
négligeable de sons indirects. En pre- peuvent atteindre 40 dB. Un local
nant le cas d'enceintes courantes semi-réverbérant de forme parallélépi-
écoutées à 3 mètres de distance, on pédique se comporte comme un réso-
peut estimer que l'auditeur percevra nateur et se trouve en conséquence
en moyenne 70 % de sons indirects et affecté de résonances multiples. Des
seulement 30 % de sons directs. Ceci calculs peuvent être effectués soit à
montre l' importance des caractéristi- partir du •nombre d'or" appliqué à

8
l'acoustique, soit à partir de la loi de cloisons se transformant en véritables écouter, soit à mesurer le niveau
Rayleigh. Dans les deux cas, les cal- membranes, entrant en résonance à acoustique dans la pièce voisine, de
culs ne sont valables que si les parois certaines fréquences. l'autre côté de chaque cloison. On
sont toutes vraiment parallèles, sans Au-dessous d'environ 200 Hz, il faut s'apercevra alors, en utilisant un géné-
décrochement, ni colonne ou angle considérer comme pratiquement ineffi- rateu r B.F., qu'à certaines fréque nces,
comportant un décrochement et sur- caces les traitements acoustiques de la puissance sonore est pratiquement
tout si les parois sont infiniment rigi- faible épaisseur, soit 1 à 5 mm : laine aussi élevée dans la pièce principale
des. Sur ce dernier point, il est impos- de verre, laine de roche, molleton etc. que dans la pièce voisine.
sible de considérer les parois comme Le meilleur exemple pourrait être celu i Ce qui confirme ce qui était indiqué ci-
infiniment rigides, ce qui peut fausser de la chambre sourde de petites dessus, c'est-à-di re la •transparence
considérablement les calculs. Dans dimensions dans laquelle, malgré des sonore» des cloisons fi nes à basse
certaines habitations, il peut arriver parois recouvertes de plus d'un mètre fréq uence: Il peut de toute évidence
que les quatre parois soient des murs d'épaisseur de laine de verre, les en résulter une interaction d'une pièce
dits •porteurs», dont l'épaisseur est mesures effectuées au-dessous de sur l' autre, modifiant totalement les
importante de même que la rigidité. Le 100Hz dévoilent un e efficacité caractéristiques de la pièce d'écoute,
plus souvent on a affaire à une pièce d'a b~orption des ondes acoustiques ce par rapport à des résultats détermi-
co mportant. un ou deux murs porteurs, de moins en moins bonnes. Il en est de nés par le calcul dans lequel on consi-
les autres parois étant des cloisons même pour les enceintes acoustiques dère les parois comme infiniment rigi-
plus ou moins fines dont la rigidité est dans lesquelles le traitement absor- des. Il est d'autre part certain qu'un
·parfois très discutable. Dans les cons- bant placé sur les parois internes n'est calcul sérieux, te nant compte de tous
tructions récentes les cloisons sont le réellement efficace qu'au-dessus de ces paramètres serait extrêmement
plus souvent réalisées en matériaux 150 à 200 Hz. complexe, sinon impossible.
légers tels que la «placoplâtre», ou la En ce qui concerne les cloisons fines Dans un local semi-réverbérant de
brique creuse, l'épaisseur ne dépas- et susceptibles d'entrer en résonance petites dimensions, des résonances
sant pas 8 à 10 cm dans la plupart des à certaines fréquences, un moyen se produisent lorsque la demi -
cas. Aux fréquences graves, on ne simple de vérification consiste soit à longueur d'onde du signal acoustique
peut donc plus considérer ces parois généré dans la pièce est sensiblement
comme des •murs», déterminar)t donc égale à la plus petite dimension de ce
par le calcul des modes de résonan- local. Si cette plus petite dimension
ces donnés. Selon les fréquences et est la hauteur, soit 2,50 men moyenne,
la pression acoustique dans la pièce, ces résonances prendront principale-
ces parois vont se comporter comme ment naissance pour des fréquences
de véritables •radiateurs passifs» inférieures• à 250 Hz environ. Ces
entrant en vibration à certaines fré- résonances ou anti-résonances ne
quences et faussant donc les calculs. prennent pas naissance à des points
Autant dire qu'une paroi de 15 m2 précis dans la pièce d'écoute. Ces
vibrant sous une amplitude de quel- points varient en fait avec la fré-
ques microns produit dans la pièce un quence. Un test simple consiste à utili-
niveau acoustique non négligeable ser un générateur B.F. comme source
dont il faut tenir compte, en particulier, de modulation, de choisir une fré-
lorsque Ja vibration de cette paroi crée quence fixe et de se promener dans la
une résonance dont l'amplitude atteint pièce pour constater des résonances
30 ou même 40 dB (ce qui n'est pas en certains endroits, parfois très pré-
rare) et dont la fréquence, de 90 Hz cis et desanti-résonances en d'autres
par exemple aura un effet de masque points de la pièce. En changeant de
sur les fréquences plus basses, ce qui fréquence, on pourra constater un
rendra impossible la perception des déplacement ou une modification du
sons de fréquence 40, 50 ou 70 Hz, nombre de ces points où se trouvent
ceci même si ces signaux sont correc- 20 50 100 ·200Hz ces résonances et anti - résonances.
tement émis par les enceintes. Aux Fig. 1 ; Réponse acoustique dans un local de 60 m'. Les sonomètres permettent d'établir
Bien qu'il s'agisse d'une pièce de bonnes propor-
fréquences basses et très basses, on tions, on remarque les importants accidents de la les vale urs exactes en décibels des
peut considérer que la pièce d'écoute réponse. ceux-ci dépassant 40 dB par endroits. En résonances et des anti -réso nances.
prend les dimensions d'un plus grand pointillés, réponse en chambre sourde de la même D'autres méthodes de mesure utilisent
enceinte. ·
local formé par les murs porteurs, les soit du bruit (bruit blanc, bruit rose,

9
Les proportions du local d~coule

bruit rose filtré par octave ou par tiers N = 1(4rrf2V/c 3 )+(nfS/2c 2 )


d'octave) soit des sons wobbulés (ou
+ (L/2c)] . àF
hubulés), ces derniers évitant les phé-
nomènes d'ondes stationnaires. De avec N = nombre de résonances
3000

~
-
même, les sonomètres plus sophisti- V= volume du local en m3 2000
qués et étalonnés avec précision sont
équipés de filtres en bandes étroites,
ne mesurant ainsi la pression sonore
que sur une plage étroite de fréquen-
L = demi-périmètre + hauteur :
.L + 1}/2 + h, en mètres
S = surface totale des parois :
2 (1 xL + L x H + 1x H), en m2 •
1000
900
BOO
700
\
ces. Disons d'emblée que pour les fré- ..6.F = largeur de' bande en Hz 500
quences basses les proportions de la 500 \
pièce déterminent les modes de réso- On peut encore adopter une formule 400 \
nances. Un locataire né pourra donc simplifiée, comme suit : 300
\
modifier les dimensions de celles-ci
•en déplaçant les murs» ou même en
N = [4nf2V 1c 3 ] . àF
Dans ce cas, le rapport N 1..6.F repré- 200
\
renforçant une cloison pour la rendre
plus inerte. Le propriétaire aussi
puriste soit-il, se trouve dans le même
sente le nombre moyen de résonan-
ces par Hertz, l'inverse, soit .t.F /N
donnant l'intervalle entre les résonan-
100
1\
90
cas, en raison des travaux trop impor- ces successives. Dans une pièce
80
70
tants relatifs à ces modifications, un
d'écoute bien calculée, les résonan- 60
vrai et bon auditorium devant être cal- ces sont régulièrement espacées, la 50
culé et étudié avant et non après la 40
densité des résonances N 1..6.F ten-
construction. Pour consoler les lec-
dant à croître rapidement avec la fré- 30
teurs, disons cependant que certaines
quence. Dès que l'on dépasse 200 à \
acoustiques, pourtant très imparfaites 250 Hz les petits défauts peuvent être 20
sur le plan de la distribution des réso-
nances procurent parfois d'excellents
résultats d'écoute, la personnalité
sonore de la pièce pouvant même êtrè
traités par le moyen de corrections
acoustiques connues. Dans les cas
défavorables, ceux où les rapports de
dimensions de la pièce sont mauvais,
10
10 20 30 40 50 50 70 80 100
\ 200 300
F lim (H z)
assimilée à une • neutralité» qu'il faudra plusieurs résonances vont se produire
considérer malgré tout comme relative. à des fréquences proches ou très pro- Fig. 2 : Volume critique de pièce d'ècoute, permet·
Quant à la loi de Rayleigh, particulière- ches les unes des autres. Il en sera de
tant de connailre la fréquence la plus basse pouvant
ment intéressante, car déterminant être retransmise sans effets d'ondes stationnaires.
même pour les anti-résonances, Pour 60 m3 , la fréquence limHe se situe vers 65 Hz.
avec précision les fréquences aux- l'ensemble formant une courbe de
quelles se produisent les résonances, pression acoustique variant dans de
celle-ci n'est valable que pour des fortes proportions par rapport à la fré-
conditions précises de parois rigides quence. ment haute par rapport aux dimensions
dans une pièce de. forme vraiment
En ce qui concerne la •fréquence de la pièce. Si l'on prend pour exemple
parallélépipédique.
limite», celle en deçà de quoi des réso- une pièce dont les proportions sont
Selon cette loi de Rayleigh on a : nances gênantes vont apparaître, on particulièrement bonnes, soit 7,25 m
peut appliquer une formule simplifiée, pour la longueur, 4 m pour la largeur et
f = c [( m )2 + ( n )2 + ( p )2] 112 dérivée de la loi de Sabine et qui 2,50 m pour la hauteur, soit 72,5 m3 , on
2 L 1 H s'écrit : s'aperçoit que la valeur de la fré-
- avec f en Hertz V = [555/F 1irr,F. quence limite n'est que de 65 Hz envi-
- c en mis (vitesse du son dans l'air) Le graphique de la figure 2 permettra ron, le calcul selon la loi de Sabine
- 1, L et H étant la largeur, la longueur de connaître, hormis les questions de donnant une fréquence limite de
et la hauteur du local en mètres. rapport optimal des dimensions de la 96 Hz. Pour une petite pièce d'environ
- m, n et p étant des entiers entre 0 et pièce d'écoute, la valeur de •fré- 36 m3 , la fréquence limite se situe aux
l'infini. quence limite», en fonction du volume alentours de 90 'Hz. Dans ces condi-
On peut encore utiliser une formule de cette pièce. tions, il est donc inutile, voire même
approchée donnant le nombre de Contrairement à ce que l'on pourrait déconseillé d' utiliser des enceintes
résonances dans une bande de fré- supposer, les calculs montrent que dont la réponse en fréquence est
quences donnée. Soit : cette •fréquence limite» est relative- •trop» linéaire au-dessous de 100 Hz.

10
~!veau de reference ~ l~z r-- -f---tt-t-+++t-t--1f-1H-+-t-+~H---ft-"':-if-ttiiH-tf'l''-t--tH'+-H-t-ioir+ilft11H---Ht-+-t+t-+-+-hl
l" Il lt. r'J Il 1/
1
1 li 1
1 Il
Il
• '1
\

50 60 110 Hz 1 0 150 250


Réponse acoustique dans un IQCBI de 60m 3 , En pointillés, réponse en chambre sourde. On remarque les nombreux accidents dus aux ondes stationnaires,
aux résonances et anti- résonances. '

Il faudra au contraire se contenter d'acousticiens des proportions idéales quelques renseignements. Insistons, là
d'une petite enceinte ne descendal}t relativement proches. Les rapports 1 - aussi, sur le fait qu'en pratique les
pas trop bas en fréquence, l'absence 1,6 - 2,9 et 1 - 1,6 - 2,8 semblent les deux enceintes é111ettent des sons en
d'extrême grave contribuant dans ce plus favorables. Si l' on ajoute le para- même temps, ce à deux endroits dans
cas à ne pas trop détériorer la qualité mètre de fréquence critique et de la pièce, la zone d'écoute étant assez
des fréquences supérieures. Quant au volume critique appliqué à une repro- restreinte. De ce fait, la mesure à l'aide
volume qui serait théoriquement duction de haute fidélité, on s'aperçoit d'un seul microphone et d'une seule
nécessaire pour pouvoir reproduire que le plafond doit atteindre une hau- enceinte n'apporte pas obligatoire-
correctement la fréquence oe. 40 Hz, teur anormalement élevée et que la ment des résultats valables. Toutes
on s'aperçoit que l'on a besoin de près pièce devient relativement grande, ces considérations nous font com-
de 200 m3 , ce qui est beaucoup, ce puisque l'on atteint les proportions de prendre que la pièce d'écoute est le
qui est bien peu par rapport aux 3,ô0 m (hauteur plafond) x 5,76 m dernier et le moins performant des
1000 m3 nécessaires si l'on souhaitait (largeur) x 10,44 (longueur), la fré- maillons constituant la chaine hi-fi.
reproduire la fréquence basse à la quence limite étant de 35 Hz environ. Dans le cas où deux ou trois résonan-
limite de l'audibilité, soit 16 Hz. Pour les pièces de plus petites dimen- ces graves s'avèrent très gênantes
Mais nos lecteurs seraient certaine- sions, le problème est celui de la hau- (car produisant un effet de masque sur
ment intéressés de connaître les pro- teur de plafond, puisque pour 2,50 m les fréquences inférieures), on peut
portions les plus favorables d'une (une valeur moyenne), on obtient une avoir recours à des résonateurs de
petite pièce d'écoute. surface de base de 4 x 7,25 m. Si l'on type Helmholtz dont on accorde la fré-
Si l'on prend le nombre d'or, soit 1.618, prend toute.fois deux autres propor- quence et la surtension aux endroits
ce qui donne la proportion 1 - ·1,6 - 2,6 tions considérées comme bonrws où se produisent les résonances.
les mesures montrent que pour les (selon l'acousticien Louden), soit 1 Notons que les quatre coins de la
petites salles, d'autres proportions -1,4 - 1,9 et 1 - 1,3 - 1,9, on obtient, pièce sont les endroits où se produi-
sont nettement plus favorables. Le cas toujours pour une hauteur de 2,50 m, sent le plus d'irrégularités et des maté-
le plus mauvais étant le cube (propor- soit 3,50 m x 4,75 m ou bien 3,25 m x riaux absorbants placés à ces endroits
tion 1 - 1 - 1) suivi de la forme carrée 4,75 m. peuvent améliorer les résultats. Aux
(proportion 1 - 1 - 2). 'on ne doit toutefois pas oublier, hor- fréquences médium et aigues, se
Pour les rapports les plus favorables, mis la grande importance qu'il faudra posent les problèmes d'ondes station-
ceux-ci sont discutables et sujets à attribuer à la rigidité des parois que les naires, effet acoustique de deux
des compromis selon que l'on se base résultats peuvent se trouver faussés miroirs placés face à face. Ces échos
sur différentes théories de volume cri- par une paroi non parallèle ou compor- parasites sont extrêmement gênants,
tique, d' écart type entre les résonan- tant un ou plusieurs décrochements. en particulier lorsque les parois sont
ces ou de fréquence grave limite. La pièce peut encore avoir une confi- fines, peu rigides et lisses. Les traite-
Ceci n'empêche pas de retrouver mal- guration en L. .Pour ces cas plus com- ments acoustiques d'assez faible
gré tout, d'après diverses études plexes, seule la mesure peut apporter épaisseur, simples ou composites

11
Les proportions du local d~coule

sont, sur ce point, efficaces et le choix de fixation peu nombreux). Le mobilier dégradent l'effet stéréophonique.
ne manque pas parmi les différents peut également jouer un rôle avanta- Pour terminer, n'oublions pas les vibra-
fournisseurs : laine de verre, laine de geux dans la •cassure• des résonan- tions parasites du sol, les planchers
roche recouverte de tissu, absorbant ces parasites en raison des effets de manquent parfois sérieusement de
recouvert de plaques perforées, com- diffraction. Dans l'ensemble, l'arrière rigidité. Là aussi, il est souvent impos-
posites comportant des parties réflé- de la pièce doit être le plus absorbant sible d'avoir recours à des travaux
chissantes de formes variées et possible, de même que les angles d'amélioration, un tapis ou une
d'autres zones absorbantes, maté- arrières. La zone située derrière les moquette épaisse étant le seul
riaux composites à base de fibres, de enceintes doit être assez réfléchis- secours possible.
liège, de mousse synthétique, etc. sante. Les murs latéraux situés de part Le problème de l'acousttque des peti-
Ajoutons ensuite qu'un faux plafond et d'autre des enceintes, à la hauteur tes pièces est que chaque cas est
incliné semi-absorbant et produisant et devant celles-ci doivent être de toujours un cas particulier et qu'il
un effet polarisant (transmission dans préféren'ce absorbants, le reste n'existe pas de solution universelle.
le sens enceintes-auditeur, meilleure devant être semi - absorbant et un profil Jean Hiraga
que dans le sens contraire), grâce à cassé est conseillé. Ainsi, les petites
son profil, peut améliorer sensiblement zones ( 1 à 2 m2 ) absorbantes évitent
le résultat qualitatif d'écoute. On utilise les réflexions primaires, sur le plan
parfois les cartons à œufs collés sur latéral, des enceintes sur les murs.
des plaques (bois, polystyrène Dans le plan vertical, une des deux
expansé), ce qui permet le collage et parois, sol ou plafond, doit être de pré-
le montl'l.ge au sol avant la pose (facile férence absorbante. Ces précautions Bibliographie : Revue du Son, nos 244-
en raison du faible poids et des points évitent les effets d'interférences qui 245, août-septembre 1973.

KN ELECTRONIC ~~e~
'/;.~... ~

leMAliJts
}.e;,e
' '(e~ !i,,o
~es
Composants japonais ~'(()
AN 1392 46 F 51515 42 F 7225 55 F
214 27F 1397 66 F 51517 44F 7227 45 F
71.5 •5 F MB 7229 59 F

MINI-CONTROLBIRS
1398 56 F
7156 •9 F 1406 8F 3712 31 F UPC
7160 61 F 1121 1 45 F 3730 48 F 1001 35 F
BA 13001 80 F 3731 52 F 1032 19 F
301 20 F LA STK 1181 25 F
311 20 F 4100 19 F 439 140 F 1182 22 F
313 20 F 4126 52 F 441 160 F 1185 46 F
532
536
HA
1151
29 F
59 F

28 F
4440
4460
4461
4520
46 F
45 F
45 F
32 F
443
461
'463
465
170 F
165 F
185 F
220 F
1212
12 13
1230
1225
19 F
21 F
48 F
38 F
Le MINI•MUI. FI
1156
1306
1342
1366
24F
36 F
41 F
35 F
7800
4445
M
51513
38 F
39 F

29 F
TA
7205
7208
721 5
24 F
30 F
45 F
1263
1277
1350
2002
42 F
45 F
22F
22 F
FESFEII
1377 45 F 51515 45 F 7222 26 F 4558 27 F Caractéristiques :
10 000 ohms/V Co nt.
Très nombreuses autres références . nous consulter. Maintenues en stock 4 000 ohms/V Ait.
Précision :
AVU 20 AVC 607 3 % en V et A Cont.
Antenne intérieure électro Ampllftcateur vtdéo
Pour tous systèmes NTSC. PAL. 4 % en V Ait. et Résist.
nique d double amplification SECAM Dimension :
Gain reglable UHF 0·34 dB Altmentatton · 9 V cc. (ptle ou ext.) 105 x 5l x 31 mm
Permet d'enregtstrer vers 1 ou 2
VHF 20 dB magnétoscopes a partIf d' 1 magné· 15 CALIBRES
Spécial 5' chaîn e toscope, en améliorant la quahté de VCont.de250mVà
et 6' chaîne 365 F l'enregtstrement et en comgeant les
fautes 549 F f 1 000 v
V Ait. de 10 V à 1 000 V
A Cont. de 0,1 m A à
Vente pa r correspondance 500 mA
Minimum d'expéditions : 30 F. Ohmmètre de 30 ohms à
Frais de port +emballage 1 kg . 25 F · 2 kg et plus : 33 F . au· 10 M ohms
280 F dessus . tarif SNCF.
+ 2 calibres en dB
235 F Paiement soit R : + 22.50 F avec 20 d'acompte soit paiement à la
t 450 F commande par chèque ou mandat.

Métro Porte de Vanves • Bus PC et 148

ISI~I~A
100 bd Lefèbvre. 7501 5 Paris - 48.28.06. 81
Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 19h30 A
PIECES DETACHEES TOUTES GRANDES MARQUES
PIECES SPECI FIQUES SUR COMMANDE
PIECES DETACHEES VIDEO·TV·HIFJ. COMPOSANTS
Le convertisseur tension/ fréquencE

Nous avons déjà exposé les nombreuses applications des convertisseurs tension-fréquen-
ce. Parmi les circuits intégrés du commerce, le LM 331 offre, pour un faible coût, une très
grande souplesse d'emploi. Autre avantage non négligeable :ce circuit spécialisé est néan-
moins courant et facilement disponible. Cf.: réalisation d'un générateur BF (Led nos 10 et 11).

e LM 33 1 est un convertis- même courant que celui qu'on lui sou-

L seur tension-fréq uence (VFC)


réversible. Cela signifie qu'il a
deux modes de fonctionn e-
ment fondamentau x : dans le
premier, il réalise la conversion d'une
tension d'entrée en fréquence, dans le
tirè à l'entrée.
• Une source de tension de référence
83.
.e Un commutateur analogique 84 qui
est fermé sur la broche 1 tant que la
bascule 81 est haute.
second, il convertit la fréquence Et enfin trois transistors, 01 étant
d'entrée en tension. Cette possibilité l'interface de sortie en montage VFC,
de fonctionnement réversible est bien 02 servant à la remise à zéro du
utile dans certaines applications. monostable, et 03 définissant le cou-
Le LM 331 est présenté en deux ver- rant d'entrée de 82.
sions et deux boîtiers. La version LM
331A présente des améliorations en CONFIGURATION
ce qui concerne la tension de déca- CONVERTISSEUR
lage et le courant consommé. Cepen-
dant, la version de base LM331 suffit
TENSION-FREQUENCE
pour les besoins normaux. Le LM 331 peut être utilisé seul, dans
Les deux boîtiers proposés sont à 8 une configuration simplifiée, définie
broches. Le LM 331 H est un boîtier par le constructeur N.S. Néanmoins
rond métallique, et le LM 331N un boî- on obtient de meilleurs résultats dans
tier DIL plastique. Le LM 331 N étant le un montage complet. C'est donc le
plus économique, c 'est ce modèle que fonctionnement de ce dernier cas que
nous utiliserons. On peut noter cep.en- nous allons décrire.
dant que les deux boîtiers ont des bro- En configuration VFC, il est nécessaire
chages compatibles comme le montre d'ajouter un amplificateur opérationnel
la figure 1, et que l'on peut donc tou- extérieur au LM 331. Ce fait qui pour-
jours monter un LM 331 H dans un sup- rait paraître un inconvénient confère
port DIL. en fait une grande flexibilité, car on
peut obtenir de hautes performances
SCHEMA FONCTIONNEL en associant un ampli op de haut de
Le bloc diagramme interne du LM 331 gamme ou avoir un montage économi-
est montré à la figure 2. On peut y dis- que avec un 7 4 1 standard. De plus,
tinguer trois amplificateurs opération- nous verrons plus loin que cet ampli op
nels: est inutile en convertisseur fréquence-
• A 1 qui est utilisé comme compara- tension (FVC). Le LM 331 réalise donc
teur d'entrée. une optimisation du matériel.
• A2 qui est le comparateur du mono- Le schéma classique d'un VFC est
stable. montré à la figure 3. Un LM 331 en
• A3 qui pilote la source de courant. con figuration VFC évoluée est montré
Parmi les autres circuits on a : à la figure 4. On constate la similitude
• 81 qui est une bascule R-S classi- des deux schémas, malgré des diffé -
que. rences apparentes. Par exemple dans
• Un circuit miroir de courant 8 2, qui la figure 4, la source de courant est
par principe ·délivre sur sa sortie le formée de 82, A3, 83, 03 et Rs. De

14
LM331

Intégrateur
LM 331.
Montage d'un boîtier
rond dans un support
de boîtier DIL.

Fig. 1

CoiM1utateur

Source
de courant
constant

.u Fréquence de sortie

Fig. 3 : Schéma classique d'un VFC.

+U

+U
Fig. 2 : Bloc diagramme interne du LM 331.

VeJ•I - - - - - - - . , t 6
- - - -- - - -- Ve<O

SortieQt
0
~~~ ~-Vbroche6

deB2 ol-----LQ-'----L[L_,__ _..,t


1
LM 331
Charge (t t
lbrocheS~t /1 /1 "'t
Fig. 4 : Montage en configuration évoluée d'un LM 331.
Fig. 5 : Diagramme de fonctionnement.

même le c ircu it monostable est formé tes sur ses broches devront être posi- 7 égalera la tension du seuil de la bro-
de B 1, A2, 02, Rt et Ct. tives. IC 1 étant monté en inverseur, che 6, la sortie du comparateur A 1
Fonctionnement en VFC cela implique de travailler avec des basculera positive, déclenchant ainsi
L'ampli IC1 monté en intégrateur va te nsions Ve négatives. la bascule R -S B 1.
intégrer Ve avec la constante de La sortie de IC 1 sera donc une tension Le fonctionnement du circuit va alors
temps Rin-CF. Le LM 331 étant ali- positive c roissante, comme le montre changer. En effet, lors du bascule-
menté uniquement en positi f, de + 5 V le diagramme de la figure 5. Lorsque ment, Q de B 1 à l'état haut commutera
à + 40 V, toutes les tensions présen- cette tension appliquée sur la broc he B4 sur la broche 1. Le circuit B2 se

15
Le convertisseur tension/ fréquence LM

comportera alors comme une source fonction des constantes du montage On voit que sa valeur dépend bien
de courant 1, et déchargera le conden- et de la tension d'entrée, va nous per- linéairement de la tension d' entrée Ve,
sateur CF. mettre de mieux maîtriser le fonction- comme il se doit pour un c ircuit VFC.
De même, la sortie 0 de B 1 passera à nement du circuit. On remarque d'autre part que les com-
l'état bas lors du basculement. Le Considérons déjà la charge du con- posants Rin, Rs, Rt et Ct doivent avoir
transistor 02 sera alors bloqué, ce qui densateur CF. Celle-ci a lieu en per- une bonne précision, étant donné
permettra de charger le condensateur manence à partir de la tension Ve à qu' ils agissent directement sur le fac-
Ct sous la tension U à travers Rt. Lors- travers la résistance Rin. Si nous con- teur d'échelle du montage. Par contre
que Ct se sera c hargé à la valeur sidérons qu 'en régime établi un cycle la valeur de CF ne joue absolument
2 de .fonctionnement a une durée T (voir pas sur la fréquence de sortie, et il
~ , tension de référence appliquée
figure 5), alors durant le temps T le n' est pas nécessaire de choisir un
à l' entrée (-) du comparateur A2, la condensateur CF acquiert la charge : composant de précision. Par contre,
sortie de A2 deviendra positive. les courants de fuite de CF vont para-
L'entrée R de B 1 étant mise à 1, la 01 = i. T = Ve . T siter le fonctionnement et affecter la
bascule B 1 reprendra l' état 0 = 0 et Rin valeur de la fréquence de sortie. Ainsi,
ô= 1. Nous avons vu d'autre part que, à cha- faut-il choisir un condensateur CF à
Si on appelle T le temps pendant lequel que cycle de fonctionnement, dône à faible fuite, par exemple à isolant
B 1 reste basculée, on voit qu'il ne chaque période T, on prélevait un cou- polyester.
dépend que de la valeur de Rt et Ct, rant 1 durant le temps r au conden sa- Source de courant
comme le montre la figure 6. La valeur teur CF, soit la charge : Il nous reste à expliquer le fonctionne-
de T est égale à : ment de la source de courant 1. Nous
02 = 1. T avons au départ une source de ten-
1,1 . Rt . Ct.
Comme nous nous sommes placés en sion de référence B3 qui fournit 1,9 V
En fait, l'ensemble 02, A2, Rt, Ct réa- régime établi, c'est-à-dire lorsque la en sortie, et ceci indépendamment de
lise un circuit monostable. tension d'entrée Ve est constante, on la température att einte par le LM 33 1.
A chaque fois que B 1 basculera à peut dire que en moyenne le conden- Cette tension de 1,9 V est appliqUée
0 = 1, le transistor 01 deviendra con- sateur CF est autant chargé que sur l'entrée ( +)du comparateur A3. La
ducteur. C'est lui qui fournira re signal déchargé sur une période T. D' o(J l'on sortie de A3 étant rebouclée par 03
en sortie en appliquant le potentiel de tire que : sur l' entrée ( - ),le montage fonctionne
la masse sur la broche 3.
en contre-réaction et se stabilisera
Une fois le temps T écoulé, lorsque la 01 = 02 et T = RinVe1 7 lorsque les tensions sur les entrées
bascule B 1 a repris l'état 0 = 0 et
( + ) et ( - ) de A3 seront égales Don c
0 = 1, la source de coura nt 1 est La période T est celle du signal pré-
sent en sortie sur la broche 3 du LM une tension de 1,9 V sera présente sur
déconnectée de la broche 1 et le tran-
331. Or, on sait que la période d' un la broche 2 du LM 331. On notera que
sistor 02 est cond ucteur. La tension
signal est l'inverse de sa fréquence. cette tension, indépendant e de latem-
d'entrée Ve peut alors recharger de
D' où la fréquence de sortie : pérature, pourra servir de référence .
nouveau le condensateur CF de l'inté-
précise pour d'autres circuits, par
grateur. En ce qui concerne l'ensem- _ 1 _ Ve
exemple un convertisseur analogique -
ble monostable, la conduction de 02 Fs - ----,=- - Rin 1 r
va permettre de ·court-circuiter le con - numérique.
Nous pouvons connaître les valeurs de Le courant dans l'entrée ( - ) de A3
densateur Ct. Ainsi ce dernier restera
Ve et Rin et nous avons vu que : ainsi que le courant base de 03 étant
déchargé jusqu'au prochain bascule-
T = 1'1 . Rt . Ct.
négligeabl es, le courant collecteur de
ment de B1.
De même, pendant ce temps, le tran- 03 sera égal à :
Il reste donc à déterminer la valeur du
sistor 01 étant bloqué, un potentiel courant 1. Nous verrons dans le para- 1=~
positif sera présent sur la broche 3. graphe suivant que : Rs
La tension de sortie de l'intégrateur car ce courant circulant dans la résis-
IC1 croissant de nouveau, lorsqu' elle 1 =~ tance Rs doit y provoquer une c hute
Rs
atteindra la tension de référence de la de tension de 1,9 V.
broch e 6, un autre cycle semblable au Nous obtenons alors la fréquence de Ce courant 1 sera recopié par le miroir
premier reprendra. sortie : ' de courant B2. Expliquons brièvement
Calcul de la fréquence de sortie VeRs le principe d'un circu it miroir de cou-
Fs =
Le calc ul de la fréquence de sortie, en Rin . Ct .Rt . 1,9 . 1,1 rant, tel que le montre la figure 7.

16
.u
i sortie i entrée
10k0
10%

•U

Rt
6,8k0 2%

Fig. 7 : Miroir de courant.

Rs
1S kn 2%
V broche 5
.u
.l..u
-----------

,. ..... ----- ---::::~= · -

3
décharge de Ct LM331
par conduction de 02

LM 331 en VFC
Fig. 6 : L;~ charge de Ct sous + U à travers Rt
détermine le temps T. Fig. 8 : Schéma type d'un convertisseur tension 1 fréquence 20 Hz/volt.

Supposons que les gains des transis- · On voit donc que le courant de sortie a nous relierons les broches 2 et 6.
tors 04, 05 et 06 soient quasiment la même valeur 1 qué le courant Pour réaliser le réglage, il faut se fixer
égaux, ce qui est parfaitement réalisa- d'entrée. un facteur d'échelle entre la tension
ble avec la technologie des circuits L'avantage d'un montage à miroir pour d'entrée et la fréquence de sortie.
intégrés. Comme nous le verrons, tous réaliser une source de courant cons- Nous choisirons dans notre exemple
les courants collecteurs sont à peu tant est que l'ajustage de la valeur de 1 20 Hz par volt.
près de même grandeur, et donc tous se fait simplement en jouant sur la Nous avons vu que la fréquen ce
les courants bases sont égaux. Nous valeur d'une résistance, Rs dans la dépend de la tension de par la for-
les noterons ib. figure 4. mule:
Ve.Rs
Soit 1 le courant d'entrée. Le courant Réglage du LM 331 en VFC Fs =
Rin.1 ,9.1 ,1.Rt. Ct
collecteur du transistor 04 vaut Maintenant que le fonctionnement
· lc4 = 1 - ib. interne du LM 331 a été explicité, nous Cependant les valeurs de Rt et Rs
sont définies par le constructeur pour
et le courant émetteur IE4 1. Le tran- = · allons pouvoir aborder le processus de
réglage en convertisseur tension- avoir un fonctionnement optimisé. On
sistor 05 ayant la même polarisation
fréquence. a:
que 04, on aura de même
Une première remarque concerne la Rs = 15 kO et Rt = 6,8 kO.
IC5 = 1 - ib et IE5 = 1. tension de référence de la broche 6. Comme le LM 331 n'est alimenté qu'en
Le transistor 06 devant alimenter deux Sa valeur ne demande pas à être pré- positif, la première précaution à pren-
bases, on aura : cise, mais par contre elle doit rester dre est de vérifier que la tension de
IE6 = lc5 + 2ib très stable. Or, nous avons vu que sortie d' IC 1 ne peut pas devenir néga-
soit nous disposions sur la broche 2 du LM tive, sinon une erreur serait introduite
331 d'une tension de 1,9 V régulée en du fait du court-circuit du signal par la
IE6 =1+ ib température. Une bonne solution con- diode de protection D 1.
et donc siste à l'utiliser comme référence de la Pour éviter cette erreur, il faut que le
lc6 = IE6 - ib = 1. broche 6. Donc, dans le schéma de la condensateur CF ne soit pas
figure 8 montrant un LM 331 réglé, déchargé de plus de 1,9 V.

17
Le convertisseur tension 1 fréquence

valeur devra être bonne, par exemple deur permet de réaliser aisément
= 1. T = CF. t:N avec !J.V ~ 1,9 V 2 % . D'autre part, la variation de Ct d'autres montages, avec par exemple
c F .?. . . 1;9 avec la températuer devra rester fai- des facteurs d!échelle différents.
d ' ou. 17 1 1,9
avec = RS ble. Un condensateur à film plastique En conclusion, nous allons donner
(polystyrène , téflon) est donc recom- quelques renseignements techniqu es
et 7 = 1, 1. Rt . Ct.
mandé. sur le LM 331.
Rs et Rt étant définies, on détermine le D'autre part, nous prendrons.:
rapport entre CF et Ct :
CF = 287 nF> 0,498 . 511 nF.
LM 331, CARACTERISTIQUES
CF ;>
11
' · : ; · Ct soit CF ;>0,498 Ct car on a intérêt à avoir une valeur pro- TECHNIQUES PRINCIPALES
che du minimum pour minimiser La tension maximale, d'alimentation,
La valeur de CF ne jouant pas dans le l'erreur. est de + 40 V. On rappelle qu'aucun
facteur d'échelle sera donc calculée Les valeurs normalisées des conden- signal négatif ne doit être appliqué au
en dernier pour être supérieure à 1 a sateurs étant espacées, nous finirons circuit. Une protection efficace peut
valeur minimum de 0,498 Ct. le réglage du facteur d'échelle en être obtenue si Ve s'inverse de signe
D'autre part, pour que la décharge de jouant sur la valeur de Rin. én branchant uné diode, anode à la
l'intégrateur par la source de courant 1 masse et cathode en sortie de IC 1.
R' _ Ve Rs
soit possible, il faut que 1 soit supé ~ ln -fS . 1,9.1,1.Rt.Ct La plage de température d'utilisation
rieure au maximum du courant · de est de 0°C à + 70°C. Si des tempéra-
charge que l'on peut atteindre. Soit : 1 15.103 tures plus extrêmes sont atteintes,
=20· 1,9.1,1.6,8.103 .511.10 9
· prendre une autre version (LM 131 ou
Vf? max 1>
Rin Rin = 103 kO, une résistance à 1 ou LM 231).
Ce qui donne, en travaillant à 2 % à film métallique étant recomman- La fréquence de sortie peut atteindre
dée. 100 kHz. Au-delà la précision et la
Ve max = 10 V:
La détermination de la valewr des linéarité du circuit ne sont plus garan"
R· > 10.Rs 79 kO. autres résistances n'est pas critique. ti es.
ln 1,9 la résistance de pied sur la broche Enfin la consommation de courant est
Pour avoir une marge de sécurité, ( +) de IC 1 sera proche de Rin, soit en moyenne de 4 mA, et de 8 mA au
nous prendrons Rin aux alentours de 100 kO à 10 % . La résistance d'entrée maximum. Le boîtier Dual ln Une pou-
100 kO. On voit donc que finalement le sur la broche 7 du LM 331 est simple- vant dissiper 0,5 W, on dispose d' une
seul composant restant pour régler le ment une protection : 2,2 kO ou une grande marge de sécurité thermique.
facteur d'échelle est le condensateur valeur aux alentours donne satisfac ~ D'autre part, Il faut' noter que le LM 331
Ct. tion. Enfin la résistance de sortie swr la est un convertisseur réversible, c'est-
On a : broche 3 du LM 331 dépend du circuit à-dire qu'il peut aussi être employé
suivant qui recevra le signal fs. Une pour réaliser la conversion d'une fré-
Ct _ Ve Rs = valeur de 10 kO est le plus souvent quence en tension. De nouveaux pro-
- fs 1,9.1 ,1.Rt.Rin
3
suffisante. blèmes se posent alors, qui seront
1 15. 10 - 5 2 10 - 7 Sur la figure 8, le montage VFC est abordés ultérieurement en vue d'une
20 . 1,9.1 ,1.6,8.103 .105 - ' .
représenté avec les composants cal- ç:tutre application.
Nous choisirons pour Ct la valeur nor- culés. Nous pensons ·que le détail des
malisée de 511 nF. La précision sur la calculs qui a été rapporté en proton- A.R.

EDITIONS FREQUENCES
1, Bd Ney 75018 PARIS Vous avez réalisé des montages personnels que vous
Tél. (16-1 ) 46.07.01.97 aimeriez publier dé!nS notre revue, n'hésitez pas à nous
joindre soit par téléphone, soit par courri~r afin
l
~
. Ù ltlOllS
lré< Jlie iices
d'obtenir les renseignements nécessaires pour une
éventuelle collaboration à Led.

18
Contre les nuisances TV: la chasse aux i

La libéra lisation des ondes en matière de télévision constitue un indéniable progrès qu~
se situe autant dans le domaine de la convivialité que dans celui de l'information. Bien des
arguments peuvent être avances mais ce n'est pas le rôle du technicien que d~
juger un phénomène de sociéte.l_e seul point de vue qu'il peut développer s'adresse~
l'aspect technique et à ses consequences. Or, c'est précisément là qu'il y a matière à
gloser ; les conséquences peuvent etre désastreuses si l'on pratique en télévision ce qu~
s'est passé dans la région pm1s1enne, avec la modulation de fréquence : l'attribution u~
peu hâtive d'un canal à une stat1on T \/ peut être une source d'interférences rédhibitoires ...
es exemples d'interféren- teurs régionaux et mêmes périphéri-

D ces, on en constate un
peu partout en France
depuis l'apparition de la
·5· et de TV6. Elles sont
he'ureusement circonscrites à des
régions précises où des solutions
assez simples ont été proposées ( 1).
ques pour dégager. les combinaisons
de fréquences correspondant aux
produits de modulation f 1 ± f 2 et à
leurs harmoniques.

Exemple : Imaginons deux stations


fonctionnant sur les canaux 32 et 34 ;
L'accroissement de puissance de ces ces canaux pourront être attribués
stations résoudra d'ailleurs compléte- respectivement à Marseille et à Mont-
ment les problémes de jeunesse... pellier pour des stations privées. Or,
Mais nous craignons bien d'autres nous rappelons que la propagation sur
sources de •moirage• quand tous les mer est bien meilleure que sur terre. Si
canaux disponibles seront attribués et les puissances d'émission sont con-
si, justement les puissances d'émis- fortables, à mi-chemin entre les deux
sion dépassent celles permises offi- vil les, le moirage suivant est à crain-
ciellement. On ne connait pas trés bien dre:
la propagation des ondes en VHF et en
UHF : elles portent souvent bien au-
delà de ce qu'on suppose. C'est là
que des interférences apparaissent et = 2 (575,25 - 559,25) = 32 MHz
il faut les combattre si l'on veut regar-
der en toute sérénité les émissions de Le coefficient NH =
2 signifie que l'on
son choix et satisfaire l' usager qui se retient l'harmonique 2, ce qui est tout à
plaint à juste titre des brouillages. fait plausible car les tuners UHF des
téléviseurs ont un comportement non
RECHERCHE DE linéaire du second degré. La FI à
L'INTERFERENCE 32 MHz peut battre avec la porteuse
Pour se faire , le technicien a à sa dis- vision FI de 32,7 MHz pour donner un
position l'analyseur de spectre, appa- moirage à 700 kHz : figure 1.
reil qui donne sur un écran toutes les
composantes de fréquence existant GENES DUES AUX
dans une bande délimitée. Si, dans
cette bande, il existe des fréquences FREQUENCES «IMAGES»
dont la différence donne une compo- Le produit de modulation (ou batte-
sante FI comprise entre 20 et 45 MHz ment) correspondant à un multiple
il y a de grandes •c hances• pour que entier de f, ± f 2 , f, et f 2 étant des fré -
des moirages se produisent. quences quelconques, n'est pas la
En fait, l'usage d'un analyseur de seule source d'interférences que le
spectre est délicat et son acquisition canal FI met en évidence si le résultat
demande des crédits importants que le
simple dépanneur ne peut engager. Il ( 1) Voir Led n° 37. Article su r la "5" du même
vaut mieux se renseigner sur les émet- auteur.

20
nterférences

559,25MHz 575,25 MHz


~3~,M_H_z___..:~•--3_2,7_M"~-z~•":•~~32~
rV tPS rV 4PS 1 1 1
: Canal34 ~
1

~
~es~
1

1 1
Canal32
®
16MHz
1 f
'
'ev ev
1 ·1
~--~. t ·~~~~~+-~~

543,25MHz f = 574,55MHz 607,25MHz 639, 25MHz


locale'--------'
PV ,..-----, Récepti on
Battemen
..::.t_+--!c/
à 700kHz -
PV
-~
- so·t.FI ® ®
____/~~----L~----FI Battements }
à 700 et à 1400kHz _

2x16:32MHz
/\ 32,7 MHz
39,2 MHz
FI

Fig. 1 : Exemple d'interférence entre deux stations voisines.


Fig . 2 . Interferences dues aux lrr.quenGe~ "" · "Il!~

Fig . 4: Sélecteur UHF ouvert montrant prés du câble d'antenne une place
Fig. 3 : Mesureur de champ Unaohm. disponible dans le caisson d'entrée pour l'implantation d'un réjecteur à
ligne U 4 (Orega).

tombe dans la bande transmise. Il laque lle est à + 3 1,3 MHz de la por- pratiqué avec le canal 42 qui est à
existe des combinaisons tout aussi teuse vision du canal 30. Si celui-ci + 32 MHz du canal 38. Là, le batte-
gênantes liées aux écarts de fré- émet en force, un mélange s'opère ment est à 700 kHz.
quence entre le canal à recevoir, sa malgré la sélectivité naturelle des cir- D'autres combinaisons peuvent s' ima-
fréquence locale s ituée à -32,7 MHz cu its d'entrée et l'écart de 31 ,3 MHz giner tout au long des bandes IV et V
de la porteuse vision et les canaux qui devient une composante FI qui va bat- UHF et le rôle du technic ien est donc
les encadrent à même distance : voir tre avec la porteuse normale de de diagnostiquer localement la source
figu re 2. Dans cet exemple, nous vou- 32,7 MHz. L'interférence a lieu à : des interférences. Il sera beaucoup
lons recevoir le canal 38 ; la fréquence 32,7 - 3 1,3 = 1,4 MHz aidé en cela par un mesureur de
locale du changeur de fréquence du champ , appareil très commun chez les
tuner UHF est située à 574,55 MHz (A), Un raisonne·ment analogue peut être dépanneurs et les poseurs d' antennes

21
Contre les nuisances TV: la chasse aux inlerfé

et qui permet, par un accord précis et


étalonné en fréquence, la détermina-
LA MICROLIGNE IMPRIMEE
tion aisée de toutes les porteuses Pour imaginer un boîtier amovible il faut
reçues en un point donné (figure 3). une technique qui cadre avec le con-
ditionnement donc utiliser un circuit
.LE REJECTEUR D'ANTENNE imprimé. La microligne ou microstrip
Nous avons vu dans ces colonnes (2) convient, dans le domaine des fré-
que l'on pouvait réduire les moirages quences élevées notamment (f >
en intercalant un filtre rejecteur à ligne 600 MHz).
>-.!4 ouverte et accordée. La technique La' ligne se présente sous la forme
«amateur» consiste à découper un d'un ruban de largeur (b) déposé sur Fig . 5 : Réjecteur à ligne ouverte accor-
tronçon de câble d'une longueur légè- un substrat en verre époxy d'épais- dée.
rement inférieure à >-.c 14 , >-.c étant la seur (h). L'autre face du substrat est
longueur d ' onde dans le câble . métallisée (cuivrée et même parfois
Comme le diélectrique est connu (par dorée !) et l'entourage du ruban égale-
cl
exemple du polythène), la longueur ment : voir figure 6 , les dimensions de (dB/ml
d'onde est fournie par la relation : la plaquette. La longueur (L) du ruban
dépend évidemment de la fréquenc e à
3.10 8
>-.c = rejeter, ce ruban · peut être assez long
f p -J€, 2
dans les fréquences inférieures de la
fp est la fréquence parasite à suppri- bande IV : pertes réelles :ccc= cxVE;;ft
mer et ~: , , la permittivité du diélectrique 1,5
(environ 2,275 à 600 MHz). =
Exemple : avec f 470 MHz, freu # 4 h=16/100
Avec un condensateur ajustable de et C = 300.000 km /s, nous aurons :
0,5 à 5 pF placé en bout de câble et
C (km / s) 0,5 1,5 2 2,5
après avoir rogné patiemment le câble, L(mm)~
pour tenir compte de la prise coaxiale 4--) freff · f tMHzl
qui permet le branchement sur· un Té Soit Fig. 8 : Pertes en ligne d'un micro-ruban doré déposé sur un
matériau de permittivité unitaire. Les pertes totales dépen·
de raccordement, on arrive ainsi à dent de la permittivité efficace cren (voir figure 9).
300 000
supprimer le moirage sur le téléviseur L ~ # 80 mm
de l'usager. 8 4 70
Nous obtenons une différence qui
L'aspect «bricolage" n'échappera à · Mais nous aurons L < 4 cm pour f = nous définit l'accord où z. tend vers
personne !. .. Aussi, nous allons propo- 940 MHz. zéro.
ser une technique plus industrielle La technique de réalisation pourrait
pouvant s'adapter plus facilement à un être celle de la plus grande longueur, Donc, il vient :
boîtier et, même, trouver un emplace- avec rupture de ruban pour un ajuste -
ment près du câble d ' arrivée
d'antenne dans le «caisson " d'entrée
ment de l'accord et disposition latérale c -- j
1
Zc coth')'d
du condensateur ajustable, entre
des sélecteurs UHF/VHF : voir l'extrêmité et les blindages (figure 7).
figure 4.
Un fil tendu à une hauteur h constante PROCESSUS D'ACCORD La lettre + signifie qu'il ne faut con-
server que la partie imaginaire de
dans le compartiment blindé, fil qui fait, DE LA MICROLIGNE coth'Yd et qu'il restera de ce fait une
dans l'air, ~ de long (rigoureusement L'impédance d'entrée d'une ligne ter- partie réelle qui constituera la valeur
4 minée sur une impédance quelconque minimale de l'impédance z•.
Z 1 est une formule en tangente hyper- Il faut rappeler que : 'Y = 0! + j {3
~ si Cai =0 mais environ 0,8 à 0,9 fois bolique car, à ces fréquences là, les et que
lignes ont des pertes. Si nous rempla-
cette longueur si 0,5 < C ai < 10 pF) çons Z 1 par une réactance de capa- coth'Yd =
pourra très bien convenir à cette cité, nous obtenons pour une longueur
besogne : figure 5. proche de >-. 14, cas où th'Yd est très
grand devant j Zc Cw :
MINIMISATlON DES PERTES
(2) Voir précédent numéro de Led. z. = Zc (coth 'yd - j Zc Cw) Toutes les grandeurs sont variables

22
~nees
i

>-- eff = c
x ~ y fp~

r'r==~;='"~''==:==i-~t_th
1
11 11 }

verre époxy et qui fait appel encore à la permittivité


1 - double face
efficace du matériau ; compte-tenu de
~:-----'A-'----~i l'épanouissement des lignes de force
0 t'ë)-,Caj 0 dans l'air, ce phénomène de disper-
1 ~ ,._ _ _
sion réduit quelque peu e, , comme le
préconise la courbe B de la figure 9.
B
x-1-- -
o
~~~-
1 '-"""
--
0
JL.;; C(km/s )

f ""''
(en mm)
1
Il11m!Till1IlIl
Fig. 7 : Ajustement de longueur du
EXEMPLE DE
DIMENSIONS DES RUBANS
La réalisation des microlignes doit tenir
-~
ruban central.
E 0 compte de deux impératifs :
- la rejection doit être sélective ;
\. l
épanouissement des lignes - l'adaptation entrée 1sortie doit être
~ de force dans l'air réalisée.
Fig. 6 : Réjecteur à microllgnè 11/
imprimée. hl f ~ . ./ métallisation Considérons le cas d'une plaque de
,__.,
Ereff. verre époxy de 24 /1 oe de hauteur (h).
Er=4,8 (stratifié verre époxy) Ce choix est conditionné surtout afin
100 10
.............. de permettre au ruban b 1 de posséder
751---+--+--+---if--'l'"""=:-il--+--+--+-+-+-ll----ll;5

~
'r---.. ...... 5
une impédance caractéristique voisine
de 75 0 (normes TV).
~1---+--+--+---i~--1--+--+-"~~~~~8~4 La figure 9 nous donne pour cela :
30f'-::..:-:..::r--=--r-=-:--=--=t---"t--t----t---- +----+--+1~_,.-....-+--t---!3
~# 0,6 donc :
Fig. 9: Courbe de l'Impédance
caractéristique et de la per-
mittivité efficace d'un micro-
20~~~-~~-~+--t--+-+-~~~2

15~~~-~H-~+--t--+-+-+--11-"--'!1,5
' h
b1 = 0,6 h = 1,44 mm.
ruban déposé sur du verre ~10~~~-~~~~~~~-~~~~11 Chaque bout de ligne b 1 est usiné pour
époxy. 0,1 0,15 Q2 0,3 0,4 Q5 Q7 1 1,5 2 3 4 5 bjh recevoir soit des tronçons de câble,
soit des connecteurs mâle-femelle
avec les dimensions de la microligne. minimiser les pertes en donnant une (figure 6). La longueur •l» séparant les
Actuellement, les plaques de verre largeur (b) aussi grande que possible bornes E/S est en principe, quelcon-
époxy dont on dispose font 1,6 ou 2,4 (b> 1,5mm convient). L'épaisseur (h) que mais il paraît judicieux de faire 1 ~
mm d'épaisseur et les rubans ont une d\J diélectrique doit être élevée aussi, 1Ob 2 , l'expérience justifiant ce com-
épaisseur de 35 ou 701 1oooeme_ ce qui nous conduit à choisir le plus promis. La largeur b 2 de la ligne cen-
Des essais, pratiqués sur des rubans fort substrat standard , c 'est-à-dire trale sera assez large de telle sorte
de cuivre doré, donnent les affaiblis- (h) = 24/100e. que la résistance superficielle (effet de
sements linéiques de la figure 8. Il faut, • peau•) soit assez faible ; b2 > 1 mm
en fait, tenir compte de la nature du
VALEUR DE convient (voir figure 8) et nous choisi-
diélectrique qui a été compté pour uni- LA CAPACITE D'ACCORD = =
rons b 2 h 2,4 mm. Dans ce cas Zc
taire dans les courbes ci-dessus. On a Si nous nous contentons, alors de dire _= 60 0 ce qui s'avère encore assez
donc : que les pertes a restent négligeables, =
élevé et €,811 3,5- (voir figure 9). Il faut
ac= a~ nous pourrons proposer la formule ici ajouter un commentaire : l'impé-
plus accessible suivante : dance caractéristique Zc n'a aucune
et, en Neper, unité qui est utilisée dans
l'expression 'Y = a+ j {3 , il vient : C # - 1- cotg 21rL · importance si ce n'est d'obtenir la
Zcw >-.eff valeur la plus forte possible afin de
(ac)Np # 8,7 (ac)dB/m· -avec: rendre inopérante l'action de la ligne
Tout se calcule mais il faut bien 1) Zc qui tient compte des dimensions en dehors de la réjection. Il n'est tou-
admettre que l'application de ces for- de la microligne (voir figure 9A). tefois pas possible de faire mieux avec
mules ne servent pas à grand chose 2) w = 27rfp et fp est la fréquence à cette technologie :
puisque la technologie impose sa supprimer.
résistance minimale équivalente et 3) L qui est la longueur réelle du ruban. Calcul de L et de C : Soit fp =
qu'on n'y peut rien si ce n'est que de 4) >--eff qui découle de la relation : 628 MHz. Avec Ereff = 3,5 nous aurons

23
Contre les nuisances TV: la chasse aux ·

la longueur d'onde •efficace• sui-


270!1
vante :
3 00 000
À etf = 628 . ..;3,5
= 255,3 mm
La longueur du ruban b2 sera donc 22
inférieure à

L ~
~
255 3
4· = 63' 8 mm
Si nous appliquons maint§ nant la rela-
tion : C1.(2, C3 = selon fp
( Exemple : 0,5/5 pF J
1
c # -z--·
cW
27rL
cotg-,-

.. . il faut se donner L ou C.
/\eff

Umm[B
do1m~l
.é .
!e"c~7.~-mm
Soit L = 50 mm, il vient alors : E +d : 8 mm
L0 ,Ln= 5,72 E log 4+ ( nHJ cotes en mm
1 27r 50 Fig . 10 : Preamplificateur
C = 60.271".628.10 6 · cotg 255,3 d'antenne muni de filtres réjec-
teurs (Lo, Ln, L4).
O'aprés SGS-ATES.
ou : C # 2,1 pF.
cosses de sortie sont latérales. Il vient · La ligne L3 sépare le collecteur du
Un condensateur ajustable de 0,5 à se loger sur la tranche dans les orifi- condensateur de sortie (470 pF). En
5 pF conviendra parfaitement. On le ces qui apparaissent entre les spires chemin, on trouve une lign e :\/4 réjec-
choisira circulàire avec sorties latéra- de Bryan LO et Ln, dans le circu it trice. L4 s'accorde avec C3 sur les fré-
les à écartement standard pour circuit imprimé de la figure 11 . quences moyennes et élevées de la
imprimé. Le SH221 est précédé sur son entrée bande UHF. Entre la dérivation 1 et
1 par un tronçon de ligne l' entrée 2 de la ligne, on place urie liai-
PREAMPLIFICATEUR z = 75 n et par un filtre passe-haut son capacitive de 100 pF. La qualité
D'ANTENNE FILTRANT composé de la capacité de 22 pF de ce condensateur aux UHF s'avère
Les émetteurs de TV privés n'ont pas (céramique-perle) et de la bobine de 3 primordiale ; il ne doit pas· être selfiql!e
forcément la même couverture de spires sur 8 = 4 mm. Entre les cosses ni trop long en dimensions. C3 se pla-
champ que les chaînes publiques ; un 1 et 2 du SH221 , on place un premier cera soit entre les orifices 3 et 4 soit
préamplificateur d'antenne peut être réjecteur série LO-C 1 qui fonctionne entre les trous 3 et 5 ; cette dernière
souhaitable à condition d'éliminer les dans le bas de gamme UHF (460 à solution favorise l'accord de la réjec-
stations plus puissantes placées trop 560 MHz). La spire de Bryan n'est pas tion vers des fréquences plus élevées;
près en fréquence et dans la même entièrement bouclée et termine sur un On trouvera sur la figure 10, la formule
direction géographique. Pour ce faire, ajustable de 0 à 3 pF (voir formule : de l'inductance de la spire de Bryan ;
nous avons ressorti un préamplifica- figure 10). L'accord est assez flou c'est une relation approchée qui ira si
teur proposé il y a quelques années donc la réjection trop faible ; on com- l'on évide au-dessous la métallisation ;
par SGS-ATES et dont le mérite était plète cette insuffisance par une si l'on omet ce grattage, il faut rédu ire
de présenter un assez faible taux deuxième spire de Bryan placée entre encore l'accord de C 1 et de C3 (à
d'intermodulation pour un niveau de l'ajustable C2 lui-même soudé sur le essayer... ) Autre précaution : on évi-
sortie assez confortable. De plus, tout début de la ligne L 1 et la métalli- dera également la couc he inférieure
avec la notice technique, était propo- sation extérieure (masse générale). La autour des connexions des soudures.
sée une épure de circuit imprimé •dou- ligne L 1 aboutit sur la base (B) d'un On pourra souder les masses des
ble face• que nous avons modifiée afin BFW94 dont l'émetteur et le blindage deux côtés mais en évitant de fa ire
d'inclure des filtres réjecteurs • haut• sont soudés directement à la masse. des boucles avec les lames de masse
et ·bas• de gamme. Le collecteur (C) est chargé par la supérieures. En fait, on ne conseille
La figure 10 nous montre que l'étage ligne L2 qui reçoit aussi en bout l'ali- les traversées à la masse qu'au voisi-
d'entrée utilise un circuit intégré mentation en 24 V du transistor nage des connecteurs d'entrée et de
SH221 SGS-ATES extra-plat dont les (270 0/390 pF). sortie et peut-être ? au niveau des

24
1

!renees
•-----------------------------------------------------------------------------------

ldBl
28

26

24 - - l"
4 22

400 500 600 700 800 900


f i MH z)
Reponse en frequence.

Id tll
8

6 .....
4

IN OUT 2
75 75
0
.0. .0. 400 500 600 700 800 900
f i MHz)
Courbe du facteur de bruit.

©
(Vou t l

-
lmV)
400

300
loo"""
_. ~ """"
Fig. 11 : Circuit i mprimé double face du préamplificateur d'antenne.
200

100
"
D' après SGS-ATES. 0
400 500 600 700 800 900
Fig. 12 : Caracte ristiques pri ncipales du préamplificateur SGS-ATES modifie mais ,....
Tension maximum de sortie pour - 60 dB d'intermodula- f iMHz)
considéré sans réject eur.
ti on.

émetteurs_du transistor. Qu 'on ne s'y rement pénibles, c itons ceux apportés plémentaires doivent s'imaginer.
trompe pas : ce n'est pas fac ile de par les stations calées en fréquence Enfin, des combinaisons de fréquence
faire marcher une telle maquette, si dans les canaux adjacents à celui à peuvent entraîner des battements qui
l'on n'a pas le doigté et le flair qui sied capter (voir figure 13). Les fréquences entouren t le canal transposé, dans le
naturellement aux t echniciens en UHF. les plus gênantes sont les plus pro- domaine FI, dans les bandes adjacen-
Nous donnons figure 12, ce que pro- ches: tes.
pose SGS-ATES comme caractéristi- - la porteuse •son• f' s in férieure ;
ques pour son - préamplificateur - la porteuse •vision .. fv supérieure. DESCRIPTION DU SCHEMA
d'antenne, considéré sans les réjec- Si le téléviseur prévoit ces réjections Il faut donc ajou ter dans ce domaine
teurs, lesquels, par principe peuven t c'est parfait, mais rien n'est moins un amplificateur de gain assez moyen,
se caler à chaque bout de bande. sûr.. . mais comportant des réjecteurs sou-
Par ailleurs, il n'y a pas que le standard ples en ce qui concerne le réglage et
REJECTION DES TV de normes 1.! : les pays frontaliers pouvant s'étaler assez loin de chaque
CANAUX ADJACENTS peuvent av.oir des cana ux légèrement côté du canal FI : voir figure 14.
Parmi les cas de brouillage particuliè- décalés et alors, des ·réjections sup- Nous n'avons pas recherché ici, l'origi-

25
Contre les nuisances TV: la chasse aux ·

1
Fréquence créée par
1
le ~cteur UHF 1 Canal
!• adjacent
1 Inférieur
1
fv
. ---..., +:
1 '
1 1

,,l
1
Il
,,
"
flo~
1
F ps= 31,2MHz
1
Fi vision= 32,7MHz
Implantation des
'
fo fp
Fi son= 39,2MHz fréquences Fps et Fpv à
suppri mer Fig. 15 : Schéma équivalent au transformateur surcoupl6.
F pv =40,711iz

Fig. 13 : Rijection des canaux adjacents. vers étage F l


(basse impédance)

47kn
Vers sélecteur UHF

Sortie Vidéo
Entrée

I 75fi circuit· mesures '·


0.1~F

ampli antenne
Ct = C: 3/33pF .unsv 1 2 x 9 sp.

- -
( 2fils en main)
8
-
8 B
----
8

~~
36 sp. 6

6t~
3

L 1 5sp. } 112
5sp. 4L~8sp ~ ar ~{~~- 3L : 6,5 sp.} ,, 5

~
- ---- 2 3 1,5 sp.
L3 sur 4
L1 L4
R:10kfi 1/2W
Noyau_........., 1
1
L ~ 4cm ' ts 1 L • 2 cm .
Tous : fil de 3511ooème sous soie
bobiné en jointif

Fig. 14 : Amplificateur FI i deux réjecteurs de fréquences adjacentes.

nalité ; mais plutôt l'utilisation des détails pour que leur fabrication deux fils •en main•. L3 est une self de
fonds de tiroirs et du matériel que tout s'opère sans problème. Toutes les correction vidéo ; mais on peut la réali-
dépanneur possède en réserve. Le selfs sont bobinées en spires jointives ser à la main, en bobinant 36 spirès sur
mode de réalisation des bobines a été avec du fil de· cuivre sous soie de 35 une résistance de 10 kO 1/2 W ; le nid
développé avec suffisamment de ou 40/100 9 . L4 et L5 sont bobinées d'abeille est conseillé.

26
trences

lum. Cene. Asti .

0 C) 0 sans rejecte
~
- .... -;l:t t:-.
OdB sans r e jecteur
1
~~~~~~~fv~~~+4~-ll
11~-+-t-++-i----W'~t-+--ft.fst-+-++-11
vlO o~
t--
~ ~L r- ~~ r- r-

~
1
llB
' ,.=...
~' 1\ <--- f+-3dB
\ \ -6dB
1
OSCIIIO OX499
, 1- f- 1-- - - --12dB
• - 15dB
'-.!. ~ .. -40dB
31,

Entrée _horizontale ~7

@
au dos 1
action del1
t
action de L1
IN
r .---J Fig. 17 : Réponse du filtre proposé.
gamme f Niveau gros fin
-h:Y
•\LI/ ~et~ @ @ ~ 32 70 mHz~ rf/MA

-1000~' 'o ''------1 -· .


f marque Lfmorque
excursion~f

Sortie HF Vert- Vidéo H.


® fJ --.......-g)~O ~ ~-""
,.- --,
L_ __ J1
Tuner UHF
additionnel
- Platine Fi
sous test H--..,--}J
Wob.,..lateur Fig. 18 : Banc d'essais utilisant un wobulateur WX855 Unaohm
Detecteur V1déo (distribué par Metrix) et un t.-.ceur blcourbe OX 4gg Metrix. Les
WX655 incorporé ....,. marques de fréqu11nces sont obtenues Juccessivement grice liU
généra~eur interne i affichage numérique.

Cet amplificateur vient s;intercaler L4 et L5 sont surcouplés grâce à la Après le secondaire L5, un condensa-
entre le tuner VHF /UHF et la platine FI façon de bobiner •2 fils en main• ; il n'y teur ajustable prélève la tension FI et la
proprement dite. L'entrée est adaptée a pas deux bosses dans la courbe de conduit au moyen d'un câble vers la
à 75 0, mais débouche sur l' émettewr réponse car le transformateur est très platine FI normale.
d'un transistor 2N2369. Le circuit amorti, au primaire, par 680 0 ; les Une détection parallèle assure la sor-
sélectif L 1 est donc assez amorti et capacités C centrent l'accord sur tie vidéo pour permettre la mise au
couvre la bande FI. Toutefois placé 36 MHz et la bande couverte ~'étend point au vobuloscope.
dans l'émetteur, il se comporte vis-à- sur plus de 12 MHz. La réjection de Mise au point : Elle va s'effectuer en
vis du collecteur comme un •absor- fréquence s'opère par l'accord de deux étapes, séparées par l'insertion
beur• ; cela . s'explique par l'effet de ·l'inductance mutuelle M avec la capa- du tuner VHF 1U HF, au moyen du banc
contre-réaction d'émetteur, lequel est cité équivalente au circuit accorqé L6- d'essais de la figure 16. Cet équipe-
maxirnal à l'accord. Le collecteur sup- C (Zp), ramenée sur la prise 1/5 : voir ment proposé par Métrix permet
porte un circuit simple, L2, shunté par figure 15. d'avoir la courbe de réponse repérée
1 000 0 mais accordé par l'ajustable en fréquence par l'affichage numéri-
de liaison Ci. Ce réglage a pour autre que du générateur marqueur incor-
fonction de rendre la bande conforme Pour fO = poré. Dans un premier temps on pro-
à la norme reçue ; en effet, il fonc- 21r"'MCéqu cède à l'accord de L2, de L4 et de L5
tionne en cellule de liaison •passe- en décalant fortement les réjecteurs
haut. avec -la faible impédance la dérivation XY se réduit à la résis- de chaque côté de la bande FI ; la liai-
d'entrée de l'étage. Cette faible impé- tance offerte par le cinquième de la son Ci est toürnée au maximum.
dance d'entrée est dûe à la résistance bobine Le. C'est donc l'équivalent d'un La courbe de l'accord global est cen-
d'entrée de la base mais, aussi, dûe au court-circuit à la fréquence considé- trée sur 36 MHz (figure 17 A).
circuit d'unilatéralisation de 2 200 rée fp. Si nous choisissons les réjections
pF/5,6 pF qui empêche l'étage Grâce au noyau de L6 et à la capacité recensées figure 13, L 1 sera accor-
d'osciller. Le circuit réjecteur par de 3 à 33 pF qui l'accorde, la réjection dée sur 40,7 MHz (f vision du canal
excellence est l'ensemble L4-L5-L~ peut couvrir toute la bande FI. supérieur). En combinant l'action
'

27
TV: la chasse aux interférences

sélective de L2 et la réjection de L 1, Métrix, qui peut se marquer tous les


on arrive à une réjection assez élevée. 1 MHz, on remarque , figure 18, que les
La réjection de L6 passe du côté des vobu logrammes FI (A) et global (B) ont
fréquences inférieures pour crèuser la des allures voisines avec toutefois,
courbe à 31,2 MHz (f son du canal pour le mode global (B) une bande tout
adjacent inférieur). à fait conforme aux normes L. En effet,
Ci est enfin ajustée pour que la por- la porteuse vision du canal UHF se
teuse ' FI vision à 32,7 MHz et la fré- place bien sur un flanc de Nyquist à
quence supérieure située à + 6 MHz pente douce. Dans cette réponse, les
se retrouvent bien sur les flancs de la tops les plus forts sont écartés de
courbe au-dessus du niveau - 3 dB 10 MHz ; il y a donc bien un peu moins
(voir figure 17, la courbe B). Le gain de 10 MHz entre les réjections qui,
global est d'environ 24 dB à 36 MHz. dans le domaine UHF, sont ici situées
sur des fréquences quelconques,
ASSOCIATl ON AVEC l'accord UHF étant lui-même quelcon-
LE SELECTEUR UHF que. On recuei lle une bande vidéo de
On intercale maintenant un sélecteur 5 MHz, ce qui peut encore convenir
UHF entre le vobulateur et la platine de pour la télévision «COuleur•• aux normes
réjection. Dans ce cas, l'accord du cir- du SECAM mais cela convient parfai-
cuit FI du tuner précédent conjugue sa tement à celles du PAL ou pour la TV
réponse avec celle de la platine. noir et blanc.
En utilisant un vobulateur WX60 1B Roger Ch . HOUZE Fig. 188 : Courbe FI+ sélecteur UHF.

. 75018 PARIS 144000 NANTES


~ 62, rue Leibnitz 3, rue Daubenton
(1) 46.27.28.84 40.73.13.22 MULTIMETRES
CONVERTISSEURS STATIQUES
220 alternatifs à partir de batteries. pour faire fonctionner les petits appareils ménagers : radio,
c.haine hi-fi, magnétophone, télé portable noir et blanc. et couleur.
NUMERIQUES
CV 101 - 120 W - 12 V C.C./220 V C.A. 302 F ~~~~;;;~ii:\
CV 201 - 250 W- 12 V C.C./220 V C.A. 616 F ::::
TRANSFOS D'ALIMENTATION
Imprégnation classe B. 600 modèles de 2 à 1000 VA.
Tension primaire : 220 V à partir de 100 VA, 22Q-240 V.
Tensions secondaires :
- une tension : 6 ou 9 ou 12 - 15 - 18 - 20 - 24 - 28 - 30 - 35 - 45 V,
- deux tensions : 2 x 6 ou 2 x 9 - 12 - 15 - 18 - 20 - 24 - 28 - 30 - 35 - 45 V.
Présentation : étrier ou équerre

PR IX
Puissance
une
tension
~eux
tensions
trois
tensions
~ -
..,..., _ Le Multimètre le plus 2000 pts de Mesure 2000 pts de Mesure
5 VA 42 ,60 46 ,50 51 ' 10
8 VA 46 ,60 50,50 55.20
compact de la gamme Précision 0,5% ± Précision 0,5% ±
12 VA 54,35 58 .10 64,30 0,5% de précision 1 Digit. 1 Digit.
20 VA 66 ,60 70,50 77,75 en Vcc Affichage par LCD Affichage par LCD
40 VA 105,35 110,00 120,85 Grande simplici té Polarité et Zéro Polarité et Zéro
150 VA 179,70 189,05 216.90 d'emploi Automatiques Automatiques
Fonction Vcc, Vca, 200 mV à 1000 V = Indicateur d'usure
TARIF complet sur demande lee, R 200 mV à 650 Va. de batterie
200/JA à 2A = et go 200 mV à 1000 V =
451 FTTC 2000à 20 MO 200 mV â 750 V
AUTO-TRANSFO REVERSIBLE 110/220 V MONOPHASE Ali m. : Bat. 9 V rel
6 BF 22
200/J A à 10A = et a.
200Qà20M0
60 VA .. .. .. .. .. .. .. 79,20 F 500 VA .. .. . .. . .... . .. . .. .... 168,20 F Accessoires : Ali m. : Bat. 9 Vve F
150 VA .. ...... .. .... ... .. 98,90 F 750 VA ... . . .... ..... ... .. .. 227,50 F Shunts 10 A et 30 A 6BF 22
250 VA ......... ..... ... .. ... 123,70 F 1000 VA ...... 247,00 F Pinces Accessoires :
350 VA ................. 148,40 F 1500 VA ... . .. ..... 415,40 F Je désire recevoir
Ampèremétriques Sacoche de transport
une documentation, Sacoche de transport
TRANSFOS DE LIGNE contre 4 F en timbres
845 FTTC
708 F TTC B
Pour installations Sono, Hi-Fi .. réversibles enroulements séparés bobinages sandwich 100 V 1
4-8-16 ohms

ISI~I~A
10 watts ............................... 95,00 F 120 watts .. .. .. .. .. .. .. ... 285,00 F Nom .. .
25 watts .. .......................... 136,00 F 250 watts ................. ..656,00 F Adresse : .....
Fra••~e
50 watts ........................... .198,00 F autres modèles sur demande
CONDITIONS DE VENTE Envoi minimum 50.00 F + port .
Chèque à la commande lM RUE LECO URBE '75015 . . Code postal : . . . •. .. .
LA MICRO-INFORMATIQUE
e vidéotexte fait partie d'un La télématique a fait une code d'accès plus ou moins barbare

L vaste plan élaboré par les entrée fracassante dans les


PTT et destiné à fournir à un
utilisateur un service de com- foyers français. Le minitel
munications permettant de est maintenant un objet de
transmettre des pages de caractères consommation
ou de symbôles graphiques sur un
écran de visualisation. En France, il au même titre
courante
qu'une
qui doit être r,econstitué sur le clavier
par l'utilisateur qui désire établir une
connexion. Outre l'aspect lenteur,
cette manipulation nécessite un
annuaire téléphonique où doivent être
stockées tous les codes. Avec un
micro-ordinateur rien de tel ; le réper-
existe deux types de vidéotextes chaîne Hifi... ou un micro- toire téléphoniqt,Je peut être mémorisé
Antiope et Télétel (figure 1). ordinateur. Pourtant, les sur disque et l'utilisateur n'a plus qu'à
Antiope est un service exploité par choisir son serveur. Le code est resti-
services rendus par un mini-
TDF qui utilise les réseaux de télévi- tué automatiquement par le micro-
sion pour transmettre, en surimpres: tel sont encore limités. ordinateur et la connexion est établie
sion des images de programmes, des Cette limitation est princi- sans aucune autre intervention
textes et des schémas codés sous palement due à l' aspect ·humaine».
forme numérique. Antiope est donc un Autre besoin pour l'industriel ou le
système de transmission simple, où ''passif, du minitel qui pos- commerçant, la réalisation d'un mailing
l'information est unidirectionnelle. Les sède les fonctions d'un ter- à destination d'une catégorie de per-
applications d' Antiope sont nombreu- minal et non d'un micro- sonnes bien définie. Toute cette opé-
ses : économique, marché du travail, ration peut être effectuée par le micro-
météorologique et sont aussi bien pro-
ordinateur. Il était tentant ordinateur. Les seules informations qui
fessionnelles que familiales. alors de remplacer le mini- doivent être données au micro-
Au contraire de Antiope, Télétel est un tel par un micro-ordinatéur, ordinateur sont les critères permettant
système de vic;léotexte interactif qui encore faut-il réaliser un de sélectionner la catégorie de per-
permet à un utilisateur de dialoguer sonnes destinataires du mailing et le
avec des banques de données. modem adapté aux nor- lieu où elles résident. Le micro-
L'accès · aux informations p·eut être mes télétel : c'est le thème ordinateur se chargera alors de con-
effectué soit par l'intermédiaire du de notre rubrique d ' au- sulter l'annuaire téléphonique accessi-
réseau téléphonique commuté, soit ble par Télétel et de la réalisation des
par l'intermédiaire de Transpac. Le jourd ' hui. Mais avant de étiquettes où est écrite l'adresse des
minitel est le terminal qui permet aux rentrer dans le «hard», correspondants.
abonnés d'accéder aux services Télé- rappelons quelques défi- Outre une plus grande facilité
tel. Un minitel est constitué d'un écran d'emploi , l'utilisation d' un micro-
de visualisation équipé d'un clavier
nitions sur le vidéotexte.
ordinateur à la place d'un minitel per-
alphanumérique. Il est couplé au télé- micro-ordinateur possède de nom- met des économies substantielles. En
phone par l'intermédiaire d'un modem. breuses fonctions. effet, les données sont traitées locale-
A l'autre extrémité de l a chaîne se . Du fait de sa mémoire interne et ment et le temps de connexion facturé
trouve le centre serveur quî contient externe (floppy, disques durs, casset- à l'utilisateur se limite à l'intervalle de
toutes les informations. A la base de tes), il peut stocker des informations et temps pendant lequel les informations
ce centre serveur se trouve générale- les restituer à tout instant. Grâce à son sont transférées.
ment un micro ou un mini-ordinateur intelligence ces mêmes informations
qui traite toutes les demandes des peuvent être traitées et ~nalysées par MODEM V23
abonnés. Le nombre d'accès simulta- le microprocesseur cœur de tout Pour véhiculer ses informations la
nés sur un serveur et le temps de micro-ordinateur. Enfin, un micro- norme Télétel utilise le réseau télépho-
réponse à une requête est fonction de ordinateur peut être associé à de nom- .nique. Un modem doit donc être inter-
la puissance de l'ordinateur retenu. breux périphériques (imprimante, calé entre la sortie série du micro-
mémoire de masse ... ) bien utiles ordinateur et la ligne téléphonique. Le
MINITEL: lorsqu'on manipule des données. Deux rôle de ce modem (cf. Périphériques
exemples permettent de mesurer le Technologies et interfaces aux Edi-
TERMINAL OU " gain apporté par un micro-ordinateur tions Fréquences) est d'adapter les
par rapport à un minitel : signaux numériques issus du micro-
Chaque serv.eur minitel possède un ordinateur avec les caractéristiques
LA MICRO-INFORMATIQUE

Diffusion par faisceaux hertziens (Antiope ) Signal numérique J ._____..._______.n._______.


'
L
Signal modulé
1f t : MAR li'
1

_Réseau téléph onique


Fig. 2 : Modulltlon FSK.

~ Vidéo texte interactif


(Télétel) L Bande passante
Téléphon e
300Hz . 3 kHz
r- --- - - - - --- - - - - - - -- - - --,
1 VoieA Voie B 1
:;;:;a-
. " 1" ·o·
1
1
1
1
1
1
3 0 450 1300 210 0 fré quence
( Hertz 1
Fig. 3 : Stend1nl V-23. Plan da fliquanca. Vola A : liaison Mlnltal-cantra
Fil. 1 : MDYIIII dl cammunlc.tlon vldHtlxtl. aarv1ur 75 bauda. Vola B : llalaon Cintra aarvaur-Minltal 1 200 bauda.

techniques des lignes téléphoniques. différents. seur de fréquence (modulateur).


Un modem est donc un simple codeur- Dans le cas de la norme Télétel (norme En réception, il peut fonctionner à
dé c o d eu r (o u M o d u 1a·t e u r- V.23) les voies •montante• (Minitel = 1200 bauds et en émission à 75 bauds,
démodulateur) qui assure la conver- serveur) et •descendante• (Serveur =
par contre l'inverse · est impossible.
sion. numérique 1analogique et récipro- Minitel) sont effectuées à deux débits Cette limitation implique que le c ircuit
quement des signaux numériques déli- différents. La voie montante génère un EFB 7510 ne peut pas être utilisé
vrés par l'interface série du micro- signal à 75 bauds alors que la voie comme modem d'un centre serveur.
ordinateur. Les modems basse vitesse retour s'effectue à une plus grande Des circuits complémentaires (EFB
utilisés avec la norme Télétel vitesse de 1200 bauds. 7512 et EFB 7513) sont annoncés par
emploient comme codage le F.S.K. La figure 3~ présente le plan en fré- Thomson pour compenser cette
(Fréquency Shift Keying) qui transpose quence retenu par le standard V 23. lacune. Attention donc, les schémas
les deux éléments binaires • 1· et ·0· Les deux couples (fo, f1) sont respec- ,qui vont être présentés ne sont utilisa-
en deux fréquences ou tonalités fO et tivement de (390, 450 Hz) et de (1300, bles que pour une transformation d'un
f1 différentes (figure 2). L'envoi d'une 2100 Hz). On peut remarquer que les micro-ordinateur en minitel.
séquence d'informations sur la ligne contraintes énumérées précédem- La figure 4 présente le brochage du
téléphonique se fait donc en envoyant ment (bande passante, aucun conflit EFB 7510 ainsi que la signification des
alternativement les deux fréquences entre émission et réception) sont res- principaux signaux. On peut remarquer
fO et f1. Outre, l'utilisation d'un signal pectées. que ce circuit nécessite une double
analogique, une ligne téléphonique alimentation ± 5 Volts et un quartz
impose des contraintes techniques. EXEMPLE DE REALISATl ON : oscillant à 3.579 MHz. La mise en
En particulier la bande passante du LE CIRCUIT 7510 œuvre du EFB 7510 nécessite quel-
téléphone est comprise entre [300 Hz ques composants extérieurs (figure 6).
et 3 kHz] ce qui limite le choix des fré- DE THOMSON Au niveau interface avec la ligne télé-
quences fo et f1 à cette bande, Enfin, Thomsom fut un des premiers à déve- phonique, on peut remarquer la pré-
une liaison par Modem doit pouvoir lopper des circuits intégrés Modem sence d'un duplexeur et d'un transfor-
être bidirectionnelle et ce sans conflit. adaptés aux normes V 23 de Télétel. mateur.
Les canaux •montant. et •descen- Le circuit EFB 7510 utilise des techni- Le rôle du transformateur (fig.?) est
dant. doivent donc être associés à ques très pointues comme les filtres à d' isoler l'abonné avec le réseau télé-
deux couples de fréquences (fO. f1) capacités commutées et un synthéti- phonique. Cette isolation permet en
15 14 6 3 6

•SV Mode de fonctionnement

Sortie Hor loge

~-------~----~1~:~~,~ -~ ----~~~~:~~:=~--~
Compteur

J Quartz

Entrée signaux BF

Entrée BF Dé modulateur Dét ection porteuse


Compteur f--- /32 f-- ~ 1-- Filtre de 1---
>- ~ Programmable
Filtre Sor tie
Sortie numérique ( Capacités
Tension référence co mmutées)
Comm ut ateur

L~-~---=--=--=--=--=--=-~--------,
L-_._d_' _ho_r_lo-ge_. _.....J-

-~~~~~~~é------------ -i------~-------------t-
Fig. 4 : EFB 7510. Dllf6rents signaux.

Filtre
Passe bande
_ r+' Comparateur --1 Monostable L
..__ _ _ ____._ -. Démodulateur f-----1......--F-il-tr_e_.....J_~
démodula teur
Connecteur RS232
SUB D 25 points 5 13 9
Fig. 5 : Svnoptlque du circuit EFB 751 O. Circuit Modem EFCIS .
1~ • sv _sv

Transformateur
isolement

L1gnes
Téléphomques
DEL

Fig. 8 : Exemple de réllllltlon : Modem V23. (Doc. EFCIS).


LA MICRO-INFORMATIQUE
particulier d'éviter sur le terminal tou- Emission données TXD (2)
tes les surtensions provoquées par le Réception données RXD (3)
secteur ou... la foudre . Demande émission RTS (4)
La fonction du duplexeur est de disso- Détection porteuse CD (8)
cier les canaux •montant• et •descen- Masse signal GND (7)
dant• sur la ligne téléphonique.
Un filtre passe-haut limiteur (ICIC et LE LOGICIEL
IC 10) doit être inséré dans la partie de 15 0 Typ.4 Une fois le matériel réalisé, le travail
( 3,81)
modulation. logiciel peut débuter. Dans le cas
Au niveau de l'interface série avec le 1 Doc. MlOLAND ROSS) d' une transformation d'un micro-
micro-ordinateur on retrouve les clas- ordinateur en minitel, ce logiciel porte
siques circuits 1488 et 1489 qui per- le nom d'émulateur. En fait ce logiciel
mettent d'adapter les sorties numéri- consiste à simuler sur le micro-
ques de ce modem avec le standard Fig. 7 : Caractéristiques d'un transformateur de
ordinateur toutes les touches · fonc-
RS 232 C (LED Mars 1986). ligne téléphonique. Impédance primaire : BOO Q.
Impédance secondaire : BOO Q. Bande pas11nte : tion» du Minitel, envoi, suite connexion,
Dans notre exemple, seuls 5 signaux 300-4 000 Hz *
0,5 dB. Pertes d'lnsartlon : annulation ... )
(sur 25 !) sont effectivement pris en 1 dB (Doc. Mldland Ross).
compte : P.F.

Sté. Nouvelle Radio Prim MULTIMETRES


ous êtes sur la Bonne Voie, ANALOGIQUES
V pour en savoir davantage,
demandez donc le catalogue de
la Sté Nelle Radio Prim,
il ne coûte que 25 Frs .. .
ll111111er 42
. ' .· .· · . ·. '• . •. • . . . ·.
50 KOIV en CC 5 KO IV
en CA
.:: ··... ... . ·.. .-· :,._ .· -.. .. · ': = - 2 Bornes d'ent rée de
sécurité
. ·.. . ·. : · .:·
. ·-. ... / .: Précision 2,5 % en CC et
. . ' .. ..
. ·.' ·.
.. . CA
ll111111er 33 ll111111er 3 5
~
. .. .

;;;;,,r::;,.<:::<<;;;;. ;;;; .
. '•
31 calibres + 6 calibres
200000 IV continu Spécial Electricien en dB
4000 0 IV alternatif 22000 1V, 30 A 9 Cal en U Cont. : 100 m A
9 Cal =
0, 1 V à 2000 V cont. et ait. à 1000 v

~ du
~ au
-~ de ~ etdel;=.~ 5 Cal"' 2,5 V à 1000 V
6Cal =
50JJ Aà5A
5 Cal =3 V à 600 V
4 Cal "' 30 V à 600 V
6 Cal en U Ait . : 3 V à
1000 v
5 Cal "' 250 J.l A à 2,5 A 5 Cal = 0,06 A à 30 A 6 Cal en 1 Co nt. : 20m li A
Ouvert 9 h 30 14 h 5Cal0 10 à50 MO 4 Cal "' 0,3 A à 30 A à 3A
Lundi 2 Cal fJ. F ·100 pF 5 Cal en 1Ait. : 1 m A à
Samedi à à 3 Cal Q 0 0 à 1 M 0
3A
à 50 J.l F Sens de rotation
12 h 30 18 h45 A Cal d B - 10 des phases 5 Cal en Q mètre : 1 0 à
à+ 22 dB 50M
= = Protection fusible
Protection : fusible et
semi-cond ucteurs Protection par semi-
Bon de commande à retourner à sté N9 119 Radio Prim 5, rue et ·semi-conducteur conducteurs
de l'Aqueduc , 75010 Paris - Tél. (1) 46.07. 05.15.
r
486 FTTC
Mé tro G are du Nord/Gare de l'Est.
"a. 378 F TTC 4:37 FTTC
H
Je désire recevoir votre caia logue : 25 F (port compris). _ _ Je désire recevoir une documentation, contre 4 F en timbres _ _
Ci-joint c hèque ba nc ai re D c hèque posta l O .
ISI~I~A
Nom ..... .. .... . ..... .. . ....... . .. . .... . ..... .
No m . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom ......... . . . Adresse : .. . •.. . . . .. .. .. . .... .. . . . .. . . ..... . .. ..
Adresse .. . . . . . . . . . .. .. . .... .. . .. . .... . ..... . ... .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code posta l
l1ra11ce
354 RU E LECOU RB E 75015 .................. Code postal : .• . ...... . . .. : ..
• • • ··-
L'ALLIANCE DE li INFORMATIQUE
Tout à la fois liance de l'infor-
le premier d'une matique et de la
nouvelle géné- vidéo avec, pour
ration d'appareils et de conception révolutionnaire, conséquence, la possibilité d'aborder des domai-
le micro-ordinateur Amiga, de la firme Commodore, nes jusque là réservés à des ordinateurs spécia-
réalise un rêve formulé depuis fort longtemps: l'al- lisés, notamment la création graphique sophistiquée.

ompte tenu de sa con- nées), et d'une vitesse d'affichage de perception d'un détail, ou bien choisir

C ception , I'Amiga deux


ordinateurs en un, le pre-
mier étant chargé de
mener à bien les tâches
habituelles d'un micro-ordinateur clas-
sique (traitement de données, de tex-
tes, de graphiques... ), le second étant
60 images/ seconde : ce qui fait de
l' Amiga une machine à dessiner ultra-
rapide, permettant notamment uh rem-
plissage quasi-instantané des surfa-
ces à colorier, de même que la réalisa-
tion de véritables dessins animés,
d'une très grande qualité d'exécution.
de remplacer progressivement le con-
tenu de la •fenêtre• par une autre
image, réalisant ainsi un effet •de
rideau• ou encore, faire tourner celle-
ci dans l'espace, etc.
Des possibilités sur lesquelles il est
possible de jouer pratiquement à l'infini
spécialisé dans le traitement des et dont on peut tirer toute la quintes-
signaux vidéo et audio (incrustation LES POSSIBILITES DE L'AMI GA sence avec le mode spécial de révolu-
des images, numérisation de celles-ci, Nous l'avons vu, l'une des caractéristi- tion, de 320 x 200 points, autorisant
génération de signaux sonores, ques essentielles de l'Amiga est de quelque 4 096 tonalités de couleurs
synthèse vocale ... ). pouvoir mener à bien, simultanément différentes !
Une bivalence sur laquelle nous allons la gestion de toutes les tâches qui lui D'autant que les entrées vidéo et
revenir plus en détail, due au fait que le sont confiées. audio prévues sur l'Ami ga permettent
microprocesseur central utilisé par Pour cela, un système d'exploitation a le raccordement de l'appareil à prati-
I'Amiga (il s'agit d' un Motorola 68000) été développé spécialement. Il s'agit quement toutes les sources connues :
fonctionne non pas de façon séquen- de I'Amiga-Dos, stocké dans une RAM caméra vidéo, vidéo-disque, magné-
tielle - comme cela est de règle en de 256 ko, qui laisse intacte la toscope, compact-dise, etc.
micro-informatique - mais travaille en mémoire centrale, constituée de En ce qui concerne les images issues
multi-tâches, ce qui lui confère des 512 ko. Ceci permet notamment la d'une source vidéo, I'Amiga peut les
possibilités réservées jusqu'ici unique- mise à jour permanente du système modifier, les incruster, les mélanger
ment à de grosses unités centrales, d'exploitation. avec les tracés graphiques ou les tex-
considérablement plus onéreuses. Par ailleurs, afin que l'utilisateur soit tes générés par lui-même.
Pour cela, l'Amiga a recours à trois co- toujours informé en permanence, il est Il en est de même pour les messages
processeurs, se répartissant les fonc- fait appel à une nouvelle technologie sonores externes, venant par exemple
tions secondaires, qui libèrent donc le d'écran -référencées •Intuition•- d'une source hi-fi, qui peuvent se voir
microprocesseur central de ces diver- comprenant un certain nombre de gratifiés d'un effet de réverbération
ses tâches, lequel peut de la sorte se •fenêtres• qu'il est possible de maté- avant d'être restitués par le biais des
consacrer entièrement à ses propres rialiser afin de mieux suivre l'exécution deux canaux stéréo, haute fidélité
calculs. d'un programme en cours. dont est pourvu l'appareil.
C'est ainsi qu' un premier module con- Des •fenêtres• qui ne gênent en rien le Cela n'est d'ailleurs pas tout, puisque
trôle l'accès aux différents proces- déroulement du graphisme sur l'écran l'Ami ga se prête également à la géné-
seurs et à la mémoire de travail, de de visualisation, et qui peuvent être ration de musiques, de paroles et de
façon qu'aucune •collision• ne se pro- superposées, agrandies, réduites, sons synthétisés, destinés par exem-
duise avec le processeur central. déplacées, apparaître ou disparaître, à ple à accompagner - en parfait
Un second module gère les fonctions volonté. synchronisme- la visualisation d'ima-
graphiques qui bénéficient d' une C'est ainsi que l'utilisateur peut déci- ges fixes ou animées, provenant soit
remarquable résolution d'écran (640 x der de faire un effet de • zoom• à l'inté- de sources externes, soit des circuits
400 points, avec 16 couleurs simulta- rieur d' une •fenêtre•, afin de faciliter la internes de l'appareil.

35
éalisation d'un rêve : l'alliance de l' informat
0fHUS!CitlfT VerS! on 8.8 - axel f.mre

'l' ~
1 ~4
1t:":=-i'- 4
. ..
o JJ JJ ) )} •• t77 ~# tdH

amw a a 1111
ClliLJ
mfl
1
Deux illustrations des possibilités graphiques de l' Amlga, soulignant 11 finesse du tracé et l'étagement des Exemple de partition musicale it1blle en s'aidant,
demi-teintes_ en partie inférieure de l'écran, d'un guide graphi-
que, 1vec symboles comm1ndés i partir d'une •sou-
ris·-

Les 4 oga tonalités de couleurs permettent 11 restitution des nuances les plus délicates_

dépasse de loin celle des micro-


DOMAINES D' APPLICATlONS ordinateurs de conception plus classi-
Les différentes possibilités de l' Amiga que, et une vitesse d'exécution ren-
qui viennent d' être passées en revue dant imperceptible à l'œil le coloriage
ne donnent qu'un faible aperçu de la des surfaces, et permettant de ce fait
souplesse d'utilisation de la machine, la création de véritables dessins ani-
dont la vitesse de fonctionnement et, més de haute résolution.
surtout, le mode de travail en multi- A ce niveau toutefois, des auxiliaires
tâches constituent les atouts princi- sont à envisager, tels un •genlock•
paux. pour la synchronisation des signaux
Ses domaines d'applications préféren- audio provenant des sources externes
tiels sont, évidemment, le traitement ou un • Frame-Grabber•, destiné à la
des signaux vidéo, la génération et le numérisation des images et à leur trai-
mélange d'images, de même que leur tement.
animation et cela, avec une définition Au niveau du graphisme, l'Ami ga per- Le micro·onllnlteur Amlga de Commodore.
- donc une qualité des images - qui met de dessiner sur l'écran avec une .

36
ique et de la vidéo

La réalisation de dessins animés est rendue possi-


ble grâce à la rapidité de calcul de la machine.

Autre démonstration des possibilités de l'Ami ga. A gauche, détail de la Venus de Botticelli et, à droite, après
numérisation, eHet de zoom permettant de voir l'incrustation d'une larme, créée en mode graphique.

Deux exemples d'Images vidéo obtenues après numérisation (à gauche) et traitement (à droite).

très grande prec1s1on, de représenter que nous avons choisies pour démon-
aisément en perspective (3 dimen- trer les possibilités graphiques de
sions), et sous n'importe quel angle, le I'Amiga.
sujet de son choix ; de faire évoluer Si cet utilisateur est également attiré
ses plans (architecture, par exemple), par le côté musical ou sonore de la
de visualiser telle ou telle coupe et de question, il pourra tout aussi aisément
procéder instantanément à toutes les mettre I'Amiga à contribution pour
retouches souhaitées, en s'aidant, générer des sons de synthèse ; et s'il
cela va de soi, de logiciels de type est musicien, composer à partir de
DAO ou CAO spécialement conçus à I'Amiga, en choisissant son instrumen-
cet effet, et destinés à simplifier à tation, tout en écrivant la partition sur
l'extrême la tâche de l'utilisateur. l'écran ! De quoi, assurément, faire
Celui-ci pourra donner libre cours à face à toutes les situations rencon-
son imagination créatrice et s'exercer trées en audiovisuel et qui justifient
à réaliser des images d'écran du style l'appellation d' «Ordinateur-média• don-
de celle~ qui illustrent cet article et née par ses concepteurs. A.C.

37
. 0

broche concernée de I'Eprom une


impulsion soit positive, soit négative ;
en fonction du type de mémoire à pro-

PROGRAMMATEUR grammer. Il envoie ensuite une impul-


sion au compteur d'adresses ; fait
avancer celui-ci de 1, et se met une
nouvelle fois en attente. Un nouvel

EPROMS octet peut être entré par le clavier, et


ainsi de suite.
SCHEMA DE
PRINCIPE
AUTONOME Vu l'importance de celui-ci, il vous est
décrit en plusieurs sous-ensembles
dont nous allons maintenant vous en
détailler le fonctionnement.

• Les alimentations
Un grand nombre de réalisations de programmateurs d'Eproms ont Les divers types de mémoires que
nous nous proposons de programmer,
été proposées dans diverses revues. Cependant pour chacune nécessitent trois tensions d'alimenta-
d'elles, il fallait obligatoirement posséder un micro-ordinateur, et de tion :
plus, compatible avec la réalisation proposée. Le programmateur - Une alimentation générale de + 5 V
- Une alimentation de + 21 V pour la
gui vous est décrit ici, est entièrement autonome, et possède son programmation des 2732 - 2764 -
propre «micro-ordinateur». Le coût de cette réalisation équivaut à 27128
l'achat de l'une des cartes de programmation Eprom, destinées - Une alimentation de + 25 V pour la
programmation des 2516 - 2716 - 2532
à bon nombre de micro-ordinateurs du commerce, qui - 2564
bien souvent ne dépassent pas la 2732. Les non-posses- Pour les explications qui suivent,
seurs de ce dernier type de matériel verront dans cette réalisa- reportez-vous au schéma de la figure
tion la possibilité de se voir ouvrir les portes d'une foule de 2. Un transformateur possédant un
secondaire à prises multiples délivre
domaines, tels que la Robotique ou la Micro-Informatique. les deux tensions alternatives néces-
1 n'est point besoin d'être un saires à nos alimentations (6 V et
·Super électronicien• pour en FONCTIONNEMENT 18 V). Pour la partie + 5 V, le redres-
entreprendre la réalisation. Il GENERAL sement de la tension secondaire est
vous suffit de suivre scrupu- confié à 09, qui est un pont de diodes
leusement la description qui Celui-ci est des plus simples, et le de 1,5 ampéres. Un premier filtrage est
suit. schéma synoptique de la figure 1 vous assuré par C10. La régulation de nos
En voici ses principales aidera à en comprendre le déroule- + 5 V, est effectuée par IC 10, et enfin
caractéristiques : ment. filtrée parC 11 et C 12. L'interrupteur 14
-Programmation des Eproms 2516 - L'Eprom à programmer est insérée sur met en service l'alimentation + 5 V, ce
2716- 2732- 2564 -2764- 27128 (2K- le support adéquat. L'entrée des don- qui est visualisé par la led 0 1O.
4K -BK - 16K) en pas à pas. nées s'effectue par le clavier en hexa- Le •1• logique, ainsi que le ·0· logique,
- Recopie des mêmes Eproms en décimal. Le microprocesseur se nécessaires pour l'écriture ou la lec-
automatique (entre mêmes références) charge de •lire• ce clavier, et de trans- ture des Eproms sont pris en sortie de
- Recopie partielle former la touche enfoncée en code cette premiére alimentation par l'inter-
- Test de virginité binaire correspondant. Ce code est médiaire de R33 et R34.
- Entrée des données par clavier transmis sur le bus des données et L'alimentation + 21 V fonctionne sur le
hexadécimal visible sur les afficheurs. Une fois même principe, mis à part le fait que la
- Affichage digital des données et des l'octet •prêt· (4 bits de poids fort et 4 régulation est assurée par IC 11 , qui
adresses bits de poids faible), le microproces- est un régulateur 15 V, dont la sortie 3
- Gestion par micro-ordinateur MC seur attend l'appui sur le bouton pous- est reliée à la masse, au travers d'une
68705 P3 (microprocesseur Monochip) soir de programmation (commandes diode zéner de 6,2 V. Ceci nous donne
- Alimentation secteur 220 V manuelles) qui va transmettre sur la théoriquement, en sortie, une tension

40
DES HORIZONS NOUVEAUX

M AUTO ·
~ ADR il ~ iz
+1 ~ 21 :zs v.
PAS A Q)
~J ~ ~
A A
1 .1 ' PAS M M

is G
e\W
14
PROG
4 5 6 71 A As
TEST
9 A '

.§_J
1 P RQGEPRQM
ESTa 01 Î3
M

• RU
VP
\ •
D
A RAZ
IIORMAI ADR.
e e e e

A LI MS.
+ sv
• 21V
+25V

COMMAN .

Fig. 1 : Synoptique de funetiunnement du · PrDIIrlmmeteur


d' Eprums•.

41
de 21 ,2 V. Le choix de cette zéner est
assez critique, et devra être fait parmi
plusieurs diodes du même type, afin
d'obtenir une tension maximum de Fus. SOOmA
21,2 V. Ceci est très important, car une
tension supérieure risquerait de cla-
(11 (12
quer vos Eproms.
Il en va de même pour l'alimentation (1 0
+ 25 V, qui elle, utilise un régulateur 010
15 V et une zéner 10 V. Mam

W;
La mise en service de ces deux ten- 1
sions est assurée par 15, interrupteur Interrupteur 34
bipolaill!
bipolaire et visualisée par la led D 11 . ''o"loç
La mise sous tension du programmeur, "1' 101
d'Eproms, s'effectue dans l'ordre sui-
1 • 21 v
vant:
1. Mise en marche de l'interrupteur
bipolaire général sur le 220 V.
2. Fermeture de 14.
3. Fermeture de 15 si vous désirez pro-
grammer.
Le test de virginité des Eproms n'a nul
besoin de ces deux tensions. Pour
l'arrêt de l'ensemble, il suffit de procé-
der en sens inverse 15 - 14 puis l'inter-
rupteur général. En aucun cas , le
+ 5 V ne devra être coupé en la pré-
sence du + 21V ou du + 25 V, sous
peine de voir votre Eprom entièrement
détruite.
• Gestion du clavier - Génération Fig, 2 : Lu divers typu da m6molru qua nuu1 nou1 PI'IIPDIDnl da Pl'llll'lmmar n6c:auHant treil taniiDnl
des données - Circuits de com- d'allmantltiDn.
mande (figure 3)
L'ensemble de ces opérations est fonctionne de la manière suivante sidérer ce code comme une adresse
confié au microprocesseur MC 68705 (figure 3 bis). et ira chercher à celle-ci son contenu.
P3, de Motorola. Ce circuit est un véri- Le circuit du clavier est matricé en Dans notre cas, le contenu de
table •micro-ordinateur• à lui tout seul. lignes et en colonnes, ces dernières l'adresse 44 sera le code binaire du
Il contient en effet sur sa puce, de la étant ramenées au niveau logique •0• chiffre 5, ce code ayant été mis à
mémoire ROM programmable électri- par l'intermédiaire de R12 à R15. Les cette adresse par nos soins, lors de la
quement et effaçable aux ultra-violets, lignes PAO, PA1 , PA2 et PA3 du Port A programmation du microprocesseur.
qui contiendra notre programme ; de la du microprocesseur sont mises en Il en va de même pour tous les codes
mémoire RAM. afin de stocker des entrée, et les lignes PA4, PA5, PA6i des 16 touches de 0 à F qui auront été
données intermédiaires, un times 8 bits et PA? en sortie. Un 1 logique est mis aux différentes adresses produites
avec prédiviseur programmable ; 20 envoyé sur la ligne PA? pour un pre- par la lecture du clavier. Admettons
lignes d'entrées-sorties programma- mier cycle. Aucune des touches de la maintenant qu'aucune touche n'ait été
bles individuellement et à tout moment, ligne 8 n'étant enfoncée, les lignes enfoncée. Le microprocesseur va
soit en entrée, soit en sortie ; un géné- PAO à PA3 resteront à O. Un 1 logique revenir à son point de départ, après
rateur d'horloge intégré. est maintenant envoyé sur la ligne avoir fait passer successivement un 1
Ce type de microprocesseur mono- PA6. Cette fois, la touche 5 ayant été logique sur les lignes PA?, PA6, PA5 et
chip est très performant et surtout enfoncée, le code 0100 apparaît sur PA4, et recommencer une nouvelle
imbattable pour ce genre d'applica- les lignes PAO à PA3. Le code binaire lecture.
tion. total du Port A est donc 0100 0100, ce Mais, nous direz-vous, un octet est
La gestion du clavier est confiée at.J qui nous donne, en hexadécimal, le composé de 2 codes héxadécimaux...
Port A de ce microprocesseur, et code 44. Le microprocesseur va con- En effet ! Le microprocesseur va donc

42
+SV

R12 à R15

1
R18 CLAVI ER
16 Touches
Bus des domées
vers suppor ts EPROMS

Jénérale~

F
E : Sortie a de I C3
F : Entrée Horloge IC8

Fig. 3 : Bntlon du CIIVIIr. Binirltlon d11


donniea et clrcuHa de comm1nd1.

détecter si la touche enfoncée consti- CLAVIER OREOR


tue la donnée de poids fort (touc he 3 4 5 Il
enfoncée pour la première fois) ou la 1 2 3 4
~p
Colonnes
donnée de poids faible (seconde tou-
che enfoncée = octet complet). S'il PA 7
17' y ~ ~ 8
~
, 2
s'agit du début de l'octet, le micropro-
PA 6
'Y o/ o/ 7
7 ,
cesseur va bien aller chercher le con- 8 B
lignes
o/ A
6 ,0
tenu de l'adresse 44 mais il va le stoc- PA 5

ker dans une case RAM de sa PA4


<;-' 17' E 7 5 9
mémoire. Dans notre cas, il stockera le !'----- .....
PA3
code 50 en RAM, affichera ce code
sur le bus des données (port B) et allu- PA2 -
mera la led 012. PA 1 1-
Imaginons maintenant qu'il nous faille
obtenir l'octet 5F.
Colonne 2 et li gne 7 mises en contact_ Touche 5
PA O - -
Nous allons appuyer sur la touche F du =Code bina ire 0100 - 0100
-
= Code HEXADECIMAL 44 R12 R15
clavier. Le microprocesseur ayant
détecté l'appui d'une seconde touche,
~
R13 R14
va aller chercher le nouveau code Fig. 3 bla : Fonctlonn1m1nt dl 11 l1cture du
mais en ajoutant 100 au résultat CIIVIIr.
obtenu par l'appui sur la touche F.

43
Dans notre cas, la touche F produira le
code binaire 0001 0001, ce qui nous +SV
donne la conversion hexadécimal 11.
Le code hexadécimal OF, correspon-
l .R
L .. -
dant au poids faible de la donnée se
trouvera donc à l'adresse 100 + 11 = ~-=l.
111 . Le microprocesseur va donc aller
chercher ce code, l'additionner au
m
premier code mis en RAM , afficher le
résultat sur le bus des données, ce qui
doit correspondre au code 5F, et allu-
mer la led D 13, afin de nous signaler
que l'octet est complet et prêt à être
programmé. Après appui sur la touche
de programmation, le microprocesseur
+SV
va faire avancer les adresses de 1, en . sv
envoyant une impulsion par la ligne du
Port C, PC3, mise en sortie. Cette
impulsion ne sera envoyée qu'après
être sûr que la touche de programma-
tion a bien été relâchée (programma-
tion de l'octet terminée). Cette détec-
tion est assurée par l'intermédiaire de
la ligne PC2 du Port C.
Compliquons un peu la chose .. .
Il nous faut à présent programmer
dans notre Eprom toute une suite
d'octets à 00. S'il nous en faut une
centaine, vous comprendrez que la
programmation par le clavier serait trop
fastidieuse. Nous allons donc fermer
l'interrupteur 13. Le microprocesseur
va détecter cet état de fait, et afficher
automatiquement le code 00 sur le bus
des données (Port 8). Il nous faudra
seulement appuyer sur la touche de
programmation autant de fois que
R19 à R26 D1 à DB l___.. lmp. pos.
1
L---------~-oN~~M-- ~ Imp. nég
nous désirerons d'octets, le micropro-
cesseur faisant avancer les adresses
de 1 après chaque programmation
Fig. 4 :Générateurs d'Impulsions. Cln:ult de test
d'un octet. et comm1ndes m1nuelles. vers BUS des DONNE ES

• Génération des impulsions de pro-


grammation et d'avance des adres-
ses - Circuit de test et de comman-
des manuelles (figure 4)
Un circuit monostable 555 est bien sûr que•, les impulsions issues du 555 vont 4 bis, nous allons vous en expliquer le
monté en oscillateur. Celui-ci délivre d'une part faire avancer ies adresses fonctionnement plus en détails.
des impulsions positives de 60 ms, de 1 et d'autre part activer l'entrée du Afin que la programmation de I'Eprom
réglées par l'ajustable AJ 1. La sortie 3 monostable IC2 qui va lui même activer s'effectue correctement, il faut que
de ce circuit passe d'abord par deux l'entrée de IC3 afin de produire les l'adresse soit stable, la donnée pré-
inter 11 et 12, puis par deux inverseurs impulsions de pr~ammation Positive sente sur le bus des données stable
bipolaires 1C et 1G. Les interrupteur~ (Q) ou négative (Q) nécessaires aux également. Alors et seulement alors,
11 et 12 étant fermés, 1G en position Eproms. l'impulsion de programmation peut être
• Normétl• et 1C en position •automati- A l'aide de l'oscillogramme de la figure envoyée.

44
DES HORIZONS NOUVEAUX
est montré clairement sur la figure 4
Vers bus des adresses Vers contacteu rs bis. A son tour, IC3, qui est le généra-
teurs d'adresses ne fonctionne que sur
qui fonctionne comme les deux précé-
0 .., .., ... <0 $!
"'Ci
.., :t "'Ci dents circuits, va fournir en sortie Q
<( Ci "'
<( <( <(
"'
<( ~ <( <( "'
<( <( Ci <(

A11 une impulsion positive de 50 ms réglée


(PC3 ~P) 9 7 6 5 3 2 4 3 2 14 si, 9 7 6 5
par AJ_g. et en même temps, sur sa
sortie Q, une impulsion négative de
1Clock IC 8 IC9
50 ms, sur le front descendant de
IG 10 '1o l' impulsion issue de IC2.
Ce mode de fonctionnement, en auto-
,.,c,.. 1 matique, nous servira à la recopie

.t BP4
R32
Fig. 5 : Compteurs d'adresses.
totale ou partielle d'Eproms.
Passons maintenant à la programma-
7.~
tion en «pas à pas•.
Commutons pour cela 1C sur la posi-
Ecr1t ure/ Ecriture Lecture
Lectu re tion désirée, et laissons 1G en normal.
Bu~ de services Le monostable IC1 est hors circuit. Sur
2516 deux boutons poussoirs ont été mon-
2716 2532 2732 2564 2764 27128 2564 2764 27128
tés des circuits anti-rebondissement
constitués chacun par deux portes
9Contac teurs Nand, un condensateur et deux résis-
a poussoirs tances. Dès le premier contact du
Iller dép endants
bouton poussoir avec la masse, le
condensateur C 1 (ou C2) va se
décharger brusquement, au travers de
Broche 1-2 - 20 -22- 2 3 - 2 6 - 27 Broche 18-20·21
R2, faisant ainsi passer la sortie S de
la porte Nand, du niveau 1 au niveau O.
Ceci constitue bien notre front des-
A B D cendant, nécessaire à l'avance des
adresses et à la commande de IC3.'
BP2 ne nous servira que pour recher-
Supports" à progra mmer" Supports .. modéles • cher manuellement une adresse. Lors
de la programmation, souvenez-vous
60ms _l que c 'est le microprocesseur qui fait
1 1 avancer les adresses.
IC 1 0 1 1 1 Bus de services 10 lignes:
...,_2ms Fig. 8 : Sélection des
Voyons à présent le fonctionnement
iC 2 0 Il . +SV des circuits destinés au test de virgi-
mémoires lecture/ . +21V
Q
0 1 écriture. 0+2SV nité des Eproms.
IC3 . Impulsion positive SOms Le bus des données est relié à l'entrée
ëi 0 1 0 Impulsion négativeSO ms
0 Niveau logiquE(: 1'~ d'une porte Nand de IC5, par l'intermé-
50 ms
0 Niveau logique 0 diaire de 8 diodes et 8 résistances.
A11
Positionnons l'inverseur 1G sur «Test• .
0

. A12
Fig. 4 bis : Oscillogramme des Impul-
sions d'avance des adresses et de pro-
0 A13 L'avance du compteur d'adresses est
grammation. maintenant reliée à la sortie de la porte
Nand. Une Eprom vierge, contraire-
Le compteur d'adresse (que nous ver- programmation, ii va nous falloir un ment à ce que l'on pourrait croire, ne
rons plus loin) n'avance que sur le front certain temps. Celui-ci a été fixé à contient que des 1 logiques (F).
descendant des impulsions appli- 2 ms, et est généré par IC2, com- L'entrée de la porte Nand étant sou-
quées à son entrée horloge. Voyons la mandé parallèlement à l'avance des mise au + 5 V, c'est-à-dire au 1 logi-
figure. .. Sur le premier front descen- adresses pour la sortie de IC 1. Ce que par l'intermédiaire de R5, chaque
dant de l'impulsion issue de IC 1, deuxième circuit, comme les comp- front montant de l'impulsion de IC 1
l'adresse a été incrémentée de 1. Afin teur d'impulsions de programmation, et appliquée à l'entrée 8 de la même
que la donnée ait le temps de se stabi- le front descendant des impulsions porte va faire passer la sortie de 1 à 0,
liser et avant d'envoyer l'impulsion de appliquées à son entrée, ce qui nous ce qui aura bel et bien pour effet de

45
Contacteur N1 1
Bus de services enfoncé
91 27128 2764 2564 2564 2764 27128
Impulsion positive SCÀns

Niveau lOQique~ ('


1
1
18

20 Support
lV,. • 21VjV,.+21V jv.,+2SV j 1 - 2ej Vcc . sv jVcc+ SV j Vcc. s Vj

1
B l A12 j A12 j 51 j 2 27J 52 j PGM j PGMj
+ 25V l1 21
j J
1 1 A7 j A7 1 A7 j3 2~ Vcc l NC A13
Niveau logique "o" 1
18
1
1 L As 1 As 1 As j4 2Sj A e l Ae J Ae J
1 1 20 Support
1
1 D 1 As 1 As 1 As js 24f_ Ag l Ag j Ag J
• SV 21
1
1 1 A4 j A4 1 A4 js 2~ A12 j A11 j A11 J
1 A3 j A3 j A3 j 7 22 jPDI PGM j GJ5ë j G_OE j
Fla. 7 : D.UII de b111nchement d'un conUII:teur.
l A2 _l A2 _l A2 j e 21j A10 j A10 j A10 J
2516 2516
2732 2532 2716 2716 2532 2732 l A1 _l A1 _l A1 jg 20 j A11 j L CE j E_CE j

l Ao J Ao _l Ao j1oj 19_1 De (07) j 0 8 (07lj_D8 (07l_j


1 A7 j A7 j A7 j 1 j 24 [Vcc+SV lvcc.sv lvcc. sv 1

AS j A6 j 2 j 1 1 o, 1 o, 1o, <ool j11 j 113_[ 07 <osJl D7 <oslj_D7 los~


1 AS j 123 [ AS 1 AS 1 AS

1 As 1 AS 1 AS [ 3 [ [22 [ Ag 1 Ag 1 Ag 1 1 02 1 D2 j D2l01l j 12 j 17J os <os Ji os loslj_Ds <os~


1 03 1 D3 j D3 (D2l [ 13j 1Sj OS (D4JlDs (D4lj_DS ( 04~
1 A4 1 A4 1 A4 [ 4 [ [ 21_1v ... 2sv [ v ... 2sv [ A11 1
1 v ,. [ Vss [ Vss L14J 1S [ 04 ( 03) [ 04 (D3lj 0 4 (D3Jj
l A3 1 A3 1 A3 [ s [ [ 2o! 5 jPOI PGMrG!V,:zSyj

1 A2 1 A2 j A2 ! s i [1gj A10 j A10 j A10 j ~ ~ ~


l Al 1 A1 1 A1 [1 [ [ 18 [ PDI PGM [ A1 1 [ E J
Fla. Il : Competlblllt* 2584 - 2784 - 27 128.
1 AO 1 AO 1 Ao [a [ [ 17_1 08 J os j oa J
1 01 1 01 1 01 l g l j 1sj 07 1 07 1 07 1

1 02 1 02 1 02 j 1o ! [ 1s L 06 _l 06 1 os J
1 03 1 03 1 03 , ,, , j 14 j os 1 os 1 os 1

1 Vss 1 Vss 1 Vss j 12 j j 13 j 04 1 04 1 04 1

~ ~ ~ Fla. 8: Competlblllt* 25 18- 2718- 2532- 2732.

faire avancer notre compteur d' adres- 1 s'effectue bien sûr en binaire. La sortie vont directement à l'afficheur 4, au x
ses de 1 et ainsi de suite. Imaginons A 11 du premier compteur est reliée à broches C et D.
que I'Eprom ne soit pas tout à fait l'entrée horloge du second compteur,
vierge, et qu'elle contienne un ·0· ce qui a pour effet de faire passer à 1 • Sélection des mémo1res
quelque part. Ce 0 sera immédiate- la première sortie de ce compteur, Les mémoires Eproms actuellement
ment appliqué à l'entrée A de la porte quand l'incrémentation de IC8 est arri- commercialisées, ne sont absolument
Nand, bloquant ainsi la sortie au niveau vée à son maximum, et se remet à zéro pas compatibles entre elles. Plus
1, ce qui aura pour effet de stopper pour entamer un nouveau cycle. grave encore, entre un fabricant et un
l'avance du compteur d'adresses. La Le brochage des adresses AO à A 10 autre, bien souvent, et pour un même
donnée présente en mémoire sera étant le même sur tous les types de type de mémoire, il n'y a pas compati-
visualisée sur les afficheurs, ainsi que mémoires que nous vous proposons bilité. Pour cette raison, le programma-
son adresse. de programmer, les sorties correspon- teur décrit ici n'est prévu que pour les
dantes de IC8 vont directement sur le mémoires des fabricants NEC et
• Les com pteurs d'adresses bus des adresses. Texas Instrument. La programmation
Ceux-ci sont constitués de deux cir- Les adresses, A 11 , A 12 et A 13 n'ayant de mémoires d'autres marques est
cuits 4040, qui sont des compteurs pas le même brochage sur tous les laissée sous votre entière responsabi-
binaires 12 bits. Chaque front descen- types de mémoires, vont passer par lité quant à la détérioration de celles-
dant de l'impulsion appliquée sur les contacteurs avant d'être_ desser- ci, ou du programmateur.
l'entrée horloge de ces compteurs vies aux supports. Cela étant vu, passons au fonctionne-
incrémente leur sortie de 1. Comme Quant aux adresses A 14 et A 15, elles ment des contacteurs de sélection.
leur nom l'indique, ce comptage ne sont d'aucune utilité pour nous, et Afin de fonctionner correctement, soit

46
DES HORIZONS NOUVEAUX
enclenché à l'instant où vous avez
appuyé sur le contacteur 1(ou un autre
ECRITURE (PROGRAMMATION) de la première barette), il s'en suivrait
un court-circuit, préjudiciable au pro-
2516/ 2532 2732 2564 2764 27128 grammateur..
2716
Donc prenez l'habitude de relacher
lmp. Pos. 50 ms 18 tous les contacteurs en appuyant
lmp. Nég. 50 ms 20 18 22 27 27 légèrement sur l'un d'eux après ou
+ 25 v 21 21 1 avant chaque utilisation.
+ 21 v 20 1 1 Pour plus de clarté, et pour vous aider
dans la réalisation de ce programma-
Niveau logique" 1, 20 22 22 teur, les figures 8 et 9 vous donnent le
Niveau logique «0» 2 et 27 20 20 brochage des divers types de mémoi-
A 11 18 21 20 23 23 res Eproms.
A 12 23 2 2 Le tableau 1, quant à lui, récapitule les
A -13 26 signaux nécessaires à l'écriture et à la
lecture de chaque mémoire.
+ 5v
La description du fonctionnement de
LECTURE (TEST-RECOPIE) notre programmateur d'Eproms a été
un peu longue et nous nous en excu-
2516/ 2532 2732 2564 2764 27128 sons.
2716 Il fallait néanmoins que vous compre-
+ 5 v 21 21 niez comment cela fonctionne, avant
Niveau logique "1, 27 27 d'en entreprendre la réalisation, ce
Niveau logique «0» 18 et 20 20 18 et 20 2-27 et 22 20 et 22 20 et 22 que nous verrons dans notre prochain
numéro.
A 11 18 21 20 23 23
A suivre ...
A 12 23 2 2 Esteves Fernand
A 13 26

Tabluu 1 : Attribution dea signaux.

en lecture, soit en écriture, les mémoi- pés en une seule et unique ligne, avec
res ont besoin de divers signaux sur un cercle indiquant le contenu de cha-
certaines de leurs broches, ces bro- cune d'elles.
ches comme nous l'avons dit plus La figure 7 vous montre le détail de
haut, n'étant pas les mêmes sur cha- branchement du contacteur n°1, prévu
que type de mémoire. L'ensemble de pour les mémoires 2516 et 2716. Pour
ces signaux constitue un bus de dix leur programmation (support 8), ces
lignes que nous nommerons •Bus de mémoires nécessitent une impulsion
service•.. . ! Le détail de celui-ci vous positive sur la broche 18, un niveau
est donné en figure 6. logique ;.1. sur la broche 20 et une
Nous avons deux supports pour tension de + 25 V sur la broche 21 . En Dans le n° 39 de Led, nous aborde-
mémoires à programmer A et B, et lecture, elles nécessitent un · 0· logi- rons la gravure des circuits impri-
deux autres supports pour mémoires a que sur les broches 18 et 20, et une més. Quatre plaquettes sont néces-
lire ou à recopier C et D. Chacun de tension de + 5 V sur la broche 21. saires, deux en double face pour
ces supports doit être desservi par les Le contacteur 1 étant enfoncé, et, très réaliser ce programmateur d'Eproms
lignes du bus adéquates, et suivant le important, les autres contacteurs étant - Carte principale
type de mémoire concernée. La figure tous en position relâchée, tous les - Carte générateur d'impulsions
6 vous montre clairement le câblage signaux nécessaires sont bel et bien - Carte support d'Eproms et affi-
de ces divers éléments. Pour plus de appliqués aux supports et donc aux chage
clarté dans le dessin, tous les fils n'ont mémoires. Si par mégarde, un des - Carte contacteurs.
ip as été représentés, mais sont grou- contacteurs 7, 8 ou 9 était resté

47
ALIMENT~TION POUR

L'ISOLEMENT PROTECTEUR
Votre micro souffre-t-il d'une brusque absence de mémoire
au beau milieu d'un proammme ? Votre ordinateur éprouve-t-i l des incompatibilités
d'humeur avec d'autres appareils domestiques? Souhaitez-vous adjoindre des modules com plémen-
taires à votre unité centrale? S1 vous avez répondu "oui» à J'une de ces trois questions, cette al imen -
tation devrait sou lager vos rnau x ! Elle a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques des
systémes actuels. Ce véritable bijou bénéficie d'une pu issance confortable2
de nombreuses séc urités et de liaisons de té lécommande .
..
et les phénomènes naturels imprévisi-

L
es caractéristiques d'une ali- Les spécifications électriques sont les
mentation pour micro- suivantes : bles expliquent cette carance. La
ordinateur dépendent des spé- • Alimentation primaire : EDF 230 V 1 sinusol'de aux bornes des alternateurs
cifications des ci rcuits logiques. Les 50 Hz. est très pure, mais au court de son
spécifications de la famille la plus • Sorties secondaires transport et de sa aistribution, la ten-
•sensible••, la T.T.L. en l'occurence, + 5 V ± 10 % max 4 A. sion subit des perturbations.
servent de référence. + 12 V ± 10 % max 2 A. La situation peut paraître désespérée,
La tension nominale d. utilisation est de - 12 V ± 10 % max 100 mA. cependant EDF essaye de limiter
+ 5 V. • Protections : l'amplitude des défauts : un système
Toute baisse de potentiel inférieure a - démarrage en douceur de reconfiguration dynamique du
+ 4,5 V conduit à un plantage des - protection contre les courts circuits réseau de transport permet de diriger
systèmes, même si le défaut ne dure par limitation du courant l'énergie vers n'importe quelle région
que quelques micro- secondes. La ·plu- - fonctionn ement des transistors bal- en France (ainsi qu'à l'étranger). Les
part des creux apparaissent le plus lasts dans une aire de sécurité contrô- rég leurs- en-charges sur le transfor-
souvent, sur le réseau de distribution, lée. mateur de distribution contribuent a
ou en local. - détection de surtensions en sortie ~ stabiliser la tension fournie à l'usager.
La tension d'alimentation ne doit pas 6 V entraînant la mise hors circu it défi- Dans un rapport, publié en 1981 ,
dépasser + 7 V sous peine de des- nitive de l'alimentation. l'union internationale des producteurs
truction totale des circuits. Ce typ e de - mise hors c ircuit totale de l'alimenta- et distributeurs d'énergie électrique
panne bien que peu fréquent (heureu- tion en cas de court circuit au secon- constate que dans 95 % des cas le
sement) peut entraîner la disparition daire du transformateur. . régime d'exploitation suivant est res-
totale d'un système: pecté :
• le «bus• d'information :
Le montage proposé délivre trois ten- • Tension 230 V ± 10 % en variations
sions régulées. Un ensemble élaboré S.Q.P pour Sauve qui peut ! Cette ins- lentes ( ± 5 % en réseau BT souter-
de protections maintient cette tension truction prévient le micro qu'une cou- rain)
dans une plage normale d' utilisation. pure d'alimentation va bientôt inter- • Fréquence 50 Hz ± 0,1 Hz sur une
En cas d'anomalie l'alimentati on rompre son fonctio nnement. Il profitera journée.
s'isole, interdisant ainsi toute destruc-
de ces derniers instants pour ranger Ces faibles variations n'ont pas (ou
tion accidentelle des circuits. Un mini-les donhées dans une mémoire proté- peu) d'incidence sur le fonctionne-
bus informe le microprocesseur des gée. ment des micros. En fait, la majorité
différents états de l'alimentatior.~. Initialisation ; ce signal oblige le micro des anomalies proviennent des brus-
à rester en R.A.Z. , durant le démarrage ques creux de la tension. La c hute de
LE CAHIER DES CHARGES de l'alimentation. potentiel peut alors descendre jusqu'à
Une étude soignée et rigoureuse · • La visualisation : un voyant secteur. 0 V. Les . défauts entre phases sur le
(donc longue) accroit les chances de réseau MT, et la mise en marche
succès, tout en rédùisant le temps de LES PERTURBATIONS SECTEUR d'appareils domestiques (chauffages,
montage. Nous ne faillirons pas à cette EDF n'a pas de cahier des charges. Le fours ... ) sont à l'origine de ces pertur-
règle sacrée ! comportement variable des abonnés bations. La fig . ( 1) décrit le cycle

52
ICRO-ORDIN~TEUR +SV1 ±12V no3896

RL/mf/7 TRT/0!7 mtCFiO . OROII7R TEUFi

m
tt

A RESEAU AERIEN
Les départs sont équ ipés
t>-
,........
-o~

Départ
-r.rrl--r.T
1 111 1
de réenclencheurs
Par exemple ,
1 rap1de t =0,3 s
--o
)
J l J l 1 t = 15 s

,_
en défa';Y 1 le nt

al COURANT APPELE PAR LE DEPART EN DEFAUT


\
-
ldéta~nt j
0~f=U---Cl---+--i.
Filtre

,. D
n
'

:! 1 t . 1
..
t(s ) .Â.
Fig. 2 : Le montage est formé de
b) TENSION SUR LE DEPA:RT EN DEfAUT deux cartes. une par fonction,
1
Un 1
1

0 J_---+--<1---4---~-.
1 1 1
: d
1
t(s)

c) TENSION SUR LE<: AUTRES DEPARTS :
· r 1 1

.' .~
11
Un
: t (s)
0 ~---~--~---+----<'---1 1---+----.-- - -
0,1,: :.o.3,l, o.5 1s . ;. 0,5 . :.définitif
1 1
1 1 ' 1

~Fig. 1 : Exemple schématique d'évolution des


<:: tensions lors d'un défaut sur un réseau aérien.
!ii"'
'5<::

...~"'
<::

cr

53
ALIMENT~TION POUR

Interrupteur
de Mise 0
sous Tension

]1
1
L
F2
A M
CB (9

C1
Fig. 3 : Schéma électrique de la carte secteur. Le filtre est constitué d'un tore et de
4 condensateurs .

•uo-----------------r.-----~---------------------,

Commande Crowbar

8
Sortieo------------------------ 1
Reset
R4. 8,2k0

Entrée R3. 5,1k0


lnhibit
C27.2.2~ F
+

Commande Crowbar
R7_15 k0

Fig. 5 : Représentation de la carte régulation. L'architecture du L296 a été décrite dans le n• 34 de Led .

54
ICRO-ORDIN~TEUR +SV1 ±12V no3896

ALIMENTATION

Ph}
Ph vers Secteur
T 220V 'V

C2
-
@@ vers primaire
Transfo.

@@ 0


Fig. 8

Fig. 4 : Tableau des bobinages.

e Type Matériaux Dimeosions Bobinages

Tore FT T4A 3 1,5 M01 2 x 20 tours fils émaillés 0


grade B en 1 mm e n inverse
GUP
GUP

Self de
choc
850
850
20 x 13 x 7
20 x 13 x 7
55 tours fil émaillé 1 mm
Primaire 18 tours fil 1 mm
Secondaire 25 tours fil 1 mm •
d'enclenchement d'un disjoncteur sur cordés sur le 230 V de résister à des
un départ MT. La mise hors circuit du LA REALISATION surtensions de 2KV. Le respect de
disjoncteur intervient pour un câble Le montage est formé de deux cartes, cette régie impose l'utilisation de con-
souterrain. Le caractère aléatoire et une par fonction , fig. (2). densateurs haute-tension et auto-
variable de ce type de perturbations Cette première partie présente l'ali- cicatrisables. Les produits employés
interdit toute modélisation statistique. mentation secteur et le circuit de régu- pour notre maquette appartiennent à la
Les alimentations à découpage lation. série PS en polypropyléne de chez
admettent de larges tolérances. Le La fig. (3) donne le schéma électroni- Thomson. Dans une maquette précé-
L296 présenté dans le numéro de jan- que de la carte secteur. Aprés les tra- dente, ces conde nsateurs nous
vier conviendra parfaitement pour ditionnels fusibles, on trouve un inter- avaient donné entière satisfaction,
cette application. Des condensateurs rupteur et un filtre. Ce filtre est consti- aussi n'hésitons-nous pas à les réutili-
en tête de filtrage ( 10 000 JLF) absor- tué d'un tore et de quatre condensa- ser. Le tor e sera impérativement
bent les creux de tension. teurs. Ce circuit limite les retours bobiné avec du fil de cuivre Grade 8,
Un filtre secteur et un boîtier métalli- symétriques (vers le secteur) ou asy- car la couche d'émail épaisse de
que limiteront l'émission de fréquen- métriques (vers la terre). Les normes celui-ci préserve des amorçages. Les
ces indésirables. AFNOR, demandent aux appareils rac- caractéristiques du tore figurent dans

55
ALIMENTl\.TION POUR

0
SERI!
10 ks

0
~
--'- · - 1

0 1 ks
0 0 0
100 s -·

10 s --
0
___,_ __
1s

T-'
.,_.~
100 ms

10 ms
-++H·q 11 1111 1

! Ill'
1 ms

100 fJS

1 x '"
Fig. 10 : Représentation temps 1
0 0 ESS ZIO.
ALIMENTATION
..__---'==============--- - - -- - - -- - - --------___J<III Fig. 7b

le tableau des bobinages fig . (4). de filtrage atteint 11 200 p.F. Oui vous Un enroulement supplémentaire sur la
Lé transformateur SUPRATOR délivre avez bien lu ! Deux gros C038 de self de filtrage n°3 permet d'obtenir la
3 A sous 30 V. Sa faible hauteur facili- 5 600 p.F assurent le filtrage BF. Deux tension négative souhaitée. Un régula-
tera la mise en boîte. petites puces de 100 nF (non inductif) teur classique améliore la qualité du
Il est souhaitable de câbler une zéner et 1 000 pF sont chargées d'atténuer - 12 V.
de puissance en parallèle sur le pont les résiçlus H.F. Les deux circuits fonctionnent avec le
de diodes. La commutation d'un même oscillateur afin d' améliorer la
«transfo• peut provoquer au secon- LA CARTE REGULATION stabilité du montage (broche 11 non
daire des surtensions de l'ordre de Son schéma est représenté en fig (5). connectée sur IC2).
cinq fois la tension normale. Cette L'architecture du L 296 a été abon- La sortie <<reset• s'effectue sur des
diode limite l'amplitude de ce phéno- damment décrite dans le n°34 de Jan- sorties en collecteur ouvert. On
mène à une valeur acceptable pour les vier, aussi nous contenterons nous obtient un niveau logique •haut• lors-
circuits intégrés. d'expliquer les particularités de ce que les deux tensions de sorties ont
La capacité totale des condensateurs montage: atteint leurs valeurs nominales ( + 5,

56
CRO-ORDINI\.TEUR +SV1 ±12V no3896

:ssz
'

... ,....
.. ... ......

0
.. ·-·- .......... ·- ,....
- ........... 1...

...... r-·····-·
f:t" ...
0 0 0 0
-~~ -:-·--: ~ t: ::::·:
~-- ......... ~·~
0
0 0
...... lt·:'tt:' t-';:-· ··~·

·-- ,,,_~
r-·.. ....
00 00
....... ·- :· ·:

l
; ;J.~
···-··· . ...

..
t'- ··· ·······' ....

r-r-
1
lïl ' ····::::;

Q
t 0
10 X ln

mt d'un fusible ultra-rapide série

ALIMENTATION
Fig. 7a ~

+ 12 V). Cl. Les perçages exigent un foret de 1 sene (modèle PROMISIC de SIC
Les entrées d'inhibition sont réunies. Il mm pour les composants et un second SAFCO) afin de réduire les pertes.
faudra connecter ces entrées à la de 3,2 mm pour les trous de fixation. Les L 296 prennent place sur une pla-
masse via un transistor, pour autoriser Les fig (8) et (9) indiquent l'implantation que d'aluminium épaisse qui sert à
le fonctionnement des unités. des composants. Le montage débu- évacuer les calories. Des isolants mica
Le thyristor reçoit sur sa gachette les tera par la mise en place des bobines, évitent un bouclage de masses,
deux signaux provenant du L 296. puis des condensateurs et enfin des source d'instabilité.
résistances. La fig (4) donne toutes les Le thyristor et le fusible sont câblés au
LE MONTAGE indications nécessaires pour la fabri- plus près des condensateurs d'ali-
Les circuits imprimés sont reproduits cation des bobinages. Les deux selfs mentation de manière à réduire les
en fig (6) et (7). Le transfert selon les sont réalisées à partir d'un noyau GUP inductances parasites. Les caractéris-
procédés habituels n'offre aucune dif- 20 x 17 x 7, et d'une ferrite en B 50 tiques du thyristor dépendent du fusi-
ficulté. La gravure constitue la plus de THOMSON. Il faudra employer des ble : la fig (10) représente la courbe
longue opération de la fabrication d'un condensateurs à très faible résistance temps / courant d'un fusible ultra-

l 57
ALIMENT~TION POUR
+5V ov -12V +12V

Fig. g : Plan de câblage de la carte r~


lallon. Les X Indiquent les lraversil
0 C27 0 effectuer avec des queues de réslsl
+"-()--
.. ces. Ne pas oublier d'Isoler les semel
Eii1
+-û--
métalliques !111 IC 1 et IC2 du dlssl
leur.
C26

A K


@c
RAZ
THY
RAZ
2N3440
o(0s@} ov
THY
E

- ---- - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - --- - - -- -

NOMENCLATURE DES COMPOSANTS ,


.. -- -~--

• Résistances ± 5 % - 1 /2 W C7- 5 600 IAF/ 50 V C25- 100 i-~F/40 V


R1-10QKQ C8- 5 600 i-~F / 50 V C26 - 2,2 1-1F135 V Tantale goutte
R2- 100 KQ C9- 100 nF C27 - 2,2 1-1F135 V Tantale goutte
R3- 5,1 KQ C10 - 1 000 pF céramique C28- 10 i-~F / 25 V
R4- 8,2 kQ C13 - 2,2 nF
R5- 4,3 kQ ç;14- 33 nF • Semiconducteurs
R6- 15 kQ C 15 - 2,2 1-1F /25 V Tantale goutte OP - Pont 25 A 100 V
R7- 15 kQ C 16 - 2,2 1-1F /25 V Tantale goutte D 1 - Zen er 5,1 V
RB- 4,7 kQ C17- 1001AF/ 40V 02 - BYW 80 - 100
R9- 4,7 kQ C 18 - 100 ~F / 40 V 03 - BYW 80 - 100
p - 10 kQ C19-33nF 04- BAT 41
• Condensateurs C20- 390 pF . IC 1 - L296 SGS
:----- C 1, C2 - 82 nF Polypropylène série C21 - 2,2 1-1F /25 V Tantale goutte IC2 - L296 SGS
PS Thomson 1,6 kV C22 - 2,2 1-1F /25 V Tantale goutte IC3 - Régulateur 7912
C3, C4, C5, C6 - 1 nF Céramique Ç23- 100 i-~F/40 V TH - Thyristor 10 A
haute tension > 2 kV C24- 100 IAF / 40 V T1 - 2N3440
CRO-ORDIN~TEUR + 5V1 ±12V rf3896
FACE ARRIERE

Condensateurs 0
C7 et ca
( sur colliers de
montage)

en respectant
les polarités
~0 02

®
ŒD
C 13 c::::J

·~ ·

-&~
§

Interrupteur
"Marche 1Arrêt "
0 0
Résistances ~=-:>....>~
FACE AVANT saon

3 LEDs témoins
- - - - - - - - - -- -- - - --
• Divers
Transfo Suprator 30 V /8 A
Coffret Teko
Porte-fusibles et fusible 8A (châssis) Plan d'Interconnexions à enectuer à l'Intérieur
L2 et L3 selfs Thomson 2 x GUP du conret Teko.
25 x 20 x 13 en 850
L 1 self FT 31,5 M01 en T6
L4 Self de choc rapide série ESSZ10. Le choix se por- Lors de la mise sous tension de l'ali-
Prise DIN châssis 5 broches tera sur un produit cal)able de tenir mentation, ne pas oublier de charger
6 fiches bananes femelles châssis 3 x 8A pendant 10 ms. les sorties délivrant les tensions + 5 V,
(3 rouges + 3 noires) ± 12 v.
3 diodes leds 0 5 mm NOTA Oleg Chenguelly
Interrupteur double inverseur
Passe-fils et cordon secteur
1 résistance 220 Q 1 112 W 59
2 résistances 680 Q 1 112 W
L__
CAPTEUR

QUE LA LUMI E"RE SOIT


Le montage que nous allons décrire sert à mesurer la dose
de lumière reçue durant une période donnée. En ce sens, il s'agit d'un montage susceptible d'avoir
plusieurs applications. Nous avons choisi, pour le réaliser, de n'utiliser que des composants courants,
ce qui, paradoxalement, accroît les performances.

e but que nous nous proposons lait cependant trois désavantages. En

L est de mesurer la luminosité


moyenne en un point donné.
A l'origine, ce montage a été déve-
premier lieu, les photo- diodes spéciali-
sées sont pourvues d'une lentille foca-
lisante qui permet d'augmenter le ren-
loppé dans le but de connaître le dement, mais restreint l'angle dans
rayonnement solaire reçu par des lequel s'effectue la mesure. Notam-
plantes d'appartements, afin de sélec- ment une telle photo-diode ne permet
tionn er les meilleurs emplacements, et pas de ten ir compte de la lumière
de compléter l'ensoleillement naturel réfléchie par les murs et le plafond ou
par un éclairage électrique en cas de l'environnement extérieur. En second
besoin. Mais nous verrons ulté-rieure- lieu; ces photo-diodes sont en général
ment que ce montage est susceptible des composants coûteux, et surtout
d'avoir de nombreuses autres applica- leur approvisionnement individuel peut
tions, au point d'en faire un appareil de poser des problèmes insolubles.
mesure d'usage général pour le flu x A l'opposé, notre détecteur mesure la
lumineux. lumière ambiante quel que soit son
Les besoins que nous venons d'établir angle d'incidence. De plus, les com-
définissent immédiatement les carac- posants utilisés sont peu onéreux et .
téristiques princ ipales du montage. de type co urant.
Déjà, il devra comporter un détecteur La photo-diode employée est une
de lumière : ce rôle sera rempli par une diode à pointe tout à fait classique.
photo-diode. Ensuite, comme on ne Bien sûr, pour qu'elle puisse capter la
cherche'" pas à connaître la valeur ins- lumière·, il est nécessaire que le corps
tantanée de la luminosité mais sa d'enrobage soit transparent. Nous
valeur moyenne, il sera nécessaire avons utilisé des diodes 1N 647, mais
d'introduire un intégrateur. Enfin, un des essais avec des diodes OA 95
dispositif de visualisation , que nous toutes aussi cowantes donnent de
avons voulu très simple permet de bons résultats. Ceci s'explique d'ail-
connaître la valeur mesurée. La figure leurs très bien lorsque l'on sait que le
1 représente le principe de fonction- courant photo-électrique d'une diode
nement. est augmenté si la jonction P-N a une
très faible épaisseur, ce qui est juste-
LE DETECTEUR DE LUMIERE ment le cas des diodes à pointe.
Le détecteur de lumière que nous L'avantage des 1N 64 7 employées en
avons choisi, peut sembler rud imen- photo- diode est qu'elles permettent
tairè, on constate qu'en pratique sa de capter toute la lumière ambiante.
sensibilité est étonnante. Au départ, il Seules les deux connexions de sorties
était prévu d' utiliser une photo-diode masquent un peu la lumière. On peut
spéciale du commerce. Ce choix révé- éviter celà en montant 3 diodes per-

60
UANTITATIF DE LUMINOSITE no 3897

Phoiodiode
Cellule
détectrice Convertisseur
de lumière Tension .fréquence

LED
Sortie d'affic hage circui t imprimé
intermédiaire
Fig. 2 : Le montage de trois diodes en paral-
R2 lèle placées perpendiculairement permet de
Fig. 1 : Principe de fonctionne- capter toute la lumière ambiante.
ment de l'appareil.

Fig. 3 : Schéma de la cellule


détectrice de lumière.

pendiculairement les unes aux autres midi. Il indique si l'ensoleillement de la électrique est de l'ordre du microam-
comme le montre la figure 2. journée n'a pas été suffisant pour les père pour un éclairement moyen. De
plantes sensibles, ce qui permet de plus l'impédance interne de la diode
L'INTEGRATEUR compléter par un éclairage électrique est grande. Il est donc impératif
Notre dispositif détecteur de lumière auquel le détecteur de lumière est d'amplifier ce courant par un amplifica-
va nous fournir une mesure instanta- aussi sensible. On peut bien entendu teur opérationnel présentant une
née de la luminosité. Ceci serait suffi- aussi l'utiliser pour déterminer l'empla- grande résistance d'entrée.
sant si on désirait réaliser par exemple cement d'un aquarium ou pour placer Le brochage des amplificateurs opé-
une cellule pour un appareil photogra- les végétaux du jardin. rationnels étant standard pour les
phique. Mais pour faire des mesures Dans le domaine des économies types courants, plusieurs modèles
sur des périodes pouvant atteindre d'énergie, il permet d'estimer l' enso- peuvent être utilisables. Par exemple
plusieurs jours, il faut connaître la leillement moyen d'un lieu, et donc de un ampli à entrée Bi-Fet comme le
valeur moyenne de la luminosité, celle- prévoir les dépenses de chauffage LH 0022, ou la série LF 351 , 356 et
ci variant considérablement tout au ultérieures. 357 feront parfaitement bien l'affaire.
long de la journée. Cette valeur Une autre classe d' applications con- Le schéma de la cellule détectrice de
moyenne sera atteinte à partir de la siste à utiliser directement la sortie du lumière est montré à la figure 3. Ce
mesure instantanée à l'aide de l'inté- détecteur de lumière, par exemple à montage particulier a pour but de
grateur. l'aide d'un multimètre de poche. La s'affranchir du courant inverse d'obs-
Le montage choisi est un intégrateur sensibilité du montage est tellement curité et de la résistance interne de la
longue durée faisant appel à un con- grande qu'il est facile de voir alors le photo-diode. Si les courants d'entrées
vertisseur tension-fréquence. Ce type degré d'usure d'une ampoule à incan- de l'ampli opérationnel sont négligea-
de schéma est celui qui apporte les descence ou d'un tube néorr grâce à bles, on obtient la relation :
meilleures performances tout en res- deux mesures comparatives. On peut Vs = (R1 + R2) i. Comme le courant i
tant relativement simple. aussi commander le marche-arrêt d'un fourni par la photo-diode est directe-
éclairage de sécurité. ment proportionnel à la lumière reçue ,
DOMAINES D'APPLICATIONS
Après ce premier aperçu destiné à la tension Vs le sera aussi.
DU MONTAGE familiariser le lecteur avec une techni- Nous avons choisi d.e prendre R1 =
Comme nous l'avons déjà signalé, ce que qui lui est peut-être nouvelle, nous R2 = 1 MO. Dans ce cas, nous a1,1ons
montage permet de déterminer les allons ~xaminer le schéma électroni- une sortie de 2 V pour un courant
meilleurs emplacements pour les plan- que. photo-électrique de 1 pA Dans les
tes d'appartements, et ce avec une cas extrêmes où l'on désire opérer
objectivité beaucoup plus grande que CELLULE DETECTRICE dans des milieux particulièrement obs-
l'œil humain. De même il peut effectuer On sait que dans une photo-diode, le curs ou alors pleinement exposés au
la mesure sur toute la journée, un courant inverse est proportionnel à soleil. V
emplacement ensoleillé le matin pou- l'éclairement. Pour les diodes on peut obtenir un réglage du gain~
vant se retrouver à l'ombre l'après- employées ici, ce courant photo-

61
CAPTEUR '

en jouant sur les valeurs de R1 et R2.


Sortie VFC .sv
CONVERTISSEUR
TENSION-FREQUENCE R8
Le convertisseur tension-fréquence
transforme la tension de sortie Vs de la
cellule détectrice en une fréquence de
niveau de tension logique, qui permet-
tra de commander directement le
compteur.
La conversion tension-fréquence
étant une technique trop peu connue,
nous approfondirons un peu son fonc-
tionnement.
Le schéma du convertisseur est mon-
tré à la figure 4. On voit qu'il fait appel
à deux circuits intégrés. L' amplifica-
teur opérationnel IC2 peut être un 741
ou un autre standard. Dans le cas où
l'on rechercherait une grande préci- Fig. 4 : Schéma du convertis-
seur tension/fréquence. Il fait
sion pour une période d'intégration appel à deux circuits Intégrés.
très longue, la performance du mon-
tage peut être améliorée en utilisant un Remise à zéro
ampli à entrées Bi-Fet pour IC2, en
prenant par exemple le même type que
.--------------.........-.<>..11-o--<>+SV
11 11
IC1 de la cellule détectrice.
Le circuit IC3 est un LM 331, conver-
tisseur tension-fréquence réversible Fe
de faible coût, mais c'est tout de
même le circuit le plus cher du mon-
tage. Ceci s'explique par sa structure
interne relativement complexe.
Nous avons choisi un facteur de con-
version de 20 Hz par Volt. Le miroir de
Fig. 5 : Compteur 24 bits utilisant deux C.D. 4040. vers affichage à LED
courant délivrera :

1=
1,9 v = 126 mA On prendra donc la valeur normalisée rieure à la valeur minimum calculée. Un
15 Kn de 105 kQ pour R3. On peut alors cal- condensateur à f~lm plastique est donc
culer la valeur minimale à prendre pour recommandé.
On calcule alors C2 en prenant R3 = C1.
100 kQ, soit : INTEGRATEUR
10.15.103
DE FREQUENCE
C2 = On sait qu'un compteur numérique
105.2,09.6,8.1 0 3 200 intègre la valeur de la fréquence
= 254 nF.
d'entrée, comme un intégrateur analo-
= 520 nF. Nous prendrons donc C1 =
287 nF gique intègre la tension d'entrée.
On prendra donc une valeur normali- pour travailler dans de bonnes condi- L'intégration sur la période désirée de
sée de 511 nF pour C2. On calcule tions. la valeur de la lumière reçue sera donc
alors la valeur de R3 : En ce qui concerne le choix des com- effectuée par un simple compteur
posants, R3, R5 et R6 doivent être des numérique. Cependant, si on désire
R3 = 10.15.103 résistances à 2 %. Enfin C 1 doit être opérer sur des durées relativement
511 .10 - 9.2,09.6,8.103 .200 choisi, pour avoir un faible courant de longues, cas où le montage décrit
fuite. Par contre sa précision n'est pas nous fait bénéficier de tous ses avan-
= 103 kn. critique, tant que sa valeur est supé- tages, il faut avoir un comptew de

62
lJANTITATIF DE LUMINOSITE rio 3897
+V

5 4 14

Re set .tJ, f f f f f f f f
y 2' 2' 2' 26 2' 2' y
1 1
rem1se à entrée
' - - - -- - -- - - - - - Sortie s - -- - -- - - - - - - -- - - - - - - - '
zéro horloge f
Fig. 6 : Fonctions et brochage du circuit intégré CD 4040.

grande capacité. Pour cela il est car la répétition des mesures n'étant mesure.
nécessaire de choisir, parmi les cir- pas intense, un système avec affi- Lorsque le temps de mesure est
cuits courants, des compteurs en cheurs ne semblait pas s'imposer. La écoulé, on lit le registre lumineux des
technologie C MOS. Nous avons figure 8 montre le circuit imprimé et la LED.
retenu une configuration avec deux figure 9 le câblage des composants. En fait, ces dernières représentent
compteurs CD 4040, c haque circuit Le déroulement pratique d'une mesure l'équivalent d'un mot binaire de 12 bits.
ayant douze étages, nous obtenons commence par le placement de la cel- La LED D5 en constituera le bit de
finalement un compteur 24 bits tel que lule détectrice de lumière. Notre mon- poids le plus faible (LSB, de l'anglais
le montre la figure 5. tage à trois diodes ayant une bonne Least significant Bit) et D 16 le poids le
Nous rappelons à titre indicatif que les symétrie spatiale, il n'est pas néces- plus fort (MSB, de Most signifiant Bit).
CD 4040 ne doivent pas être alimentés saire de l'orienter d'une manière parti- Dans la lecture de la mesure, chaque
par une tension supérieure à 18 volts, culière par rapport au flux de lumière LED aura donc un poids différent. Par
et qu'ils peuvent délivrer un courant de principal. exemple, D5 comptera pour 2 1 , c'est-
sortie aussi grand que 10 mA. Les On procède ensuite à la mise sous à-dire 1 ; D6 pour 2 1, c'est-à-dire 2 ;
fonctions et le brochage d'un circuit tension du montage. Nous n'avons pas D7 pour 2 2 , c'est-à-dire 4 ; etc ...
CD 4040 sont représentés à la figure voulu incorporer l'alimentation sur le Pour éviter au lecteur non spécialiste
6. Alimenté sous + 15 V, il sort typi- circuit imprimé pour respecter des cri- de faire des calculs, le poids de cha-
quement 8,8 mA sous 13,5 V. Une tères de poids et d'encombrement. que LED est indiqué dans le tableau
résistance est donc nécessairement Ainsi le circuit peut-il être logé plus de la figure 10.
montée en série avec les LED. Sa facilement au point de mesure. De plus A partir de ce tableau, la valeur de la
valeur est : nous pensons que la possession luminosité moyenne durant la période
d'une alimentation ± 15 V et + 5 V de de mesure se détermine très facile-
faible débit est un outil universel ment en procédant comme suit :
R = 13,5 - 2 = 1,3 kO d'usage courant. Elle peut donc être 1°) On additionne le poids de toutes
8,8 employée pour des mesures qui ne les LED allumées. On trouve alors un
l'accapareront pas à plein temps. nombre N.
MONTAGE GENERAL 2°) La luminosité moyenne est alors
Une fois le montage placé et alimenté,
ET MESURE il est nécessaire de procéder à une égale à N divisé par la durée de
Le montage général est présenté à la remise à zéro des compteurs grâce au mesure.
figure 7. Nous avons choisi pour l'affi- bouton poussoir P1 . On note alors soi- Par exemple, pour une mesure sur 24
chage du résultat une série de LED, gneusement l'heure de début de la heures, on trouve D5, D6, D8 et D 12

63
CAPTEUR

Sortie Cellule .15V .1SV . 1SV

RB JOOkO 16
R2_1MO

3 10 IC 4
CD 4040

IC 3
LM331

R22 J OkO

IC 5 11
Fig. 7 : Schéma général de fonctionnement.
CD 4040

9 ~ 7 6 4 13 12 14 15

R9 àR 20:
12 Résistances 1.3 kO

DS à01 6 :LED10 mA 05 01 6
LSB M SB
Fig. 8

a:
:::>
w
l-
u
UJ
l- allumées. On a donc : est alors nécessaire d'étalonner l'un
w
Cl N = 1 + 2 + 8 + 128 = 139. des deux circuits par rapport à l'autre
qui servira de référence. Ceci est pos-
La luminosité moyenne par heure sible à deux niveaux.
sera : On peut déjà agir sur R5, ce qui per-
mettr a de régler le gradient
00 139 =
5,79 tension 1fréquence du convertisseur.
00 24 Mais ce type de réglage présente
00 Evidemment cette luminosité moyenne l'inconvénient que la sortie en tension
ne s'exprime pas dans une unité de la cellule détectrice de lumièré sur
00
photo-métrique normalisée, ce qui la broche 6 de IC 1 ne sera pas étalon-
00 entraînerait l'emploi de cellules photo- née entre les deux montages. Ceci
00 électriques étalonnées très coûteu- peut présenter un inconvénient. Par
ses. Mais la mesure donnée par notre exemple si on décide d'utiliser les
00 montage est précise et reproductible, deux montages pour commander
00 et permet de faire toutes les comparai- automatiquement un éclairage électri-
00 sons de luminosité désirées : c 'est ce que lorsque le jour baisse, les deux
qui intéresse l'amateur. seuils de déclenchement seront diffé-
00 Il est aussi possible, si on cherche à rents.
00 faire deux mesures simultanées en Ainsi donc est-il plutôt conseillé
00 deux points éloignés d'opérer à l'aide d'apparier les cellules en réglant la
de deux montages. Mais alors il est résistance R1 sur l'une d'entre elles. Si
parfaitement possible qu'une diffé- l'on dispose d'un voltmètre, on se
rence de sensibilité pour les diodes branche sur la sortie cellule en prenant
01, 02 et 03 .entraîne une différence bien garde que les deux cellules recoi-
de mesure entre les deux montages·. Il vent la même lumière. On peut aussi

64
~NTITATIF DE LUMINOSITE no 3897
Bouton.poussoir P1
-15V +15V OV ...c...

E:~~~::J ~ c:~~~::~
®~~~~~~~~~~~~
Sortie
Cellule

05 A

LSB

A K A K A K
01 02 03 '-----~ Avance rapide Fig. g : Un plan de câblage qui ne présente pas
de difficulté particulière. Ne pas oublier les 4
Interrupteur P2 straps.

Etage n° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
LED 05 06 07 08 09 010 011 01 2 01 3 014 015 016
poids LED 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024 2048

Fig . 10 : Tableau donnant le poids de chaque


Poids des LED d'affichaoe LED et évHant ainsi au lecteur de faire des cai-
L------------------------------___J culs.
--- --- --~~---- ~-- - -----
effectuer le réglage sans voltmètre. NOMENCLATURE DES COMPOSANTS
Pour cela il suffit à l'aide du commuta-
teur P2 de strapper les broches 1 et 10 • Résistances à couche 1/2 W • Semiconducteurs
de IC4. Le LM 331 attaque alors direc- R1 - 1 MO ± 2 % IC1 - LF351 ou LF 357
tement le compteur IC5 et les LED. On R2- 1 MO ± 2 % IC2 - LF351
règle alors R 1 pour avoir la même lec- R3 - 105 kO ± 2 % IC3- LM331
ture sur les LED des deux montages. R4 - 100 kO ± 10 % IC4- CD4040
En effet, sur cette position de P2, on a R5 - 14,7 kO ± 2 % IC5- CD4040
une lecture rapide, puisque l'on sup- R6 - 6,81 kO ± 2 % D1 à D3- 1N647 (boîtier translucide)
prime douze divisions sur la fréqu ence R7 - 2,2 kO ± 10 % D4- 1N4151
de sortie. On peut donc utiliser cette RB - 100 kO ± 10 % D5 à D16- Leds 10 mA
position si la luminosité est très faible R9 à R20 - 1,3 kO ± 5 % • Divers
ou bien si on désire un temps de R21 - 10 kO ± 10 % P1 - Bouton poussoir
mesure très court. R22 - 10 kO ± 10 % P2 - Inverseur simple
• Condensateurs
C1 - 287 nF ± 2 % (220 nF//68 nF)
C2- 511 nF :t 2 % (330 nF/ / 180 nF)
A.R.

65
LA TRIPHONIE PASSIVE
Le système triphonique que nous allons décrire
est de la plus haute qualité et s'est fait sans contingence de prix.
Le raccordement acoustique des deux satellites et du subwoofer s'effectue en filtrage passif. Chacun
des deux satellites fait appel aux haut-parleurs 5 N 402 DB et T 121, tandis que le
subwoofer central est équipé de deux 10 N 501 montés en push-pull.

e volume interne du satellite est voient filtrées différemment pour que mini-cône en forme de dôme inversé

L de 9 1 et celui du subwoofer de
44 1. La fréq uence de raccorde-
ment entre les satellites et le subwoo-
le médium ne soit retransmis que par
une seule des deux. Il y a deux éner-
gies dans le grave et une seule dans le
de 30 mm équipé d'une bobine de
20 mm.
Le matériau en fibre de verre est
fer s'effectue à 70 Hz. médium. découplé par un jonc mousse plat.
Ce passage s'effectue en douc.e ur par Il possède un champ magnétique de
LE SATELLITE 030 un filtrage à 6 dB /octave et la courbe 18 500 gauss et son rendement est de
Ce satellite, beaucoup plus profond de réponse se trouve ainsi linéarisée 94 dB.
que large - 176 mm pour 270 mm - sans avoir à écraser la partie médium. Sa performance la plus exceptionnelle
procure au 5N 402 DB d'excellentes Le rendement est ainsi maximum. est sa capacité à rayonner une éner-
performances, notamment par son On effectue une surgénération de gie acoustique constante dans un
évent laminaire situé sous le tweeter. l' extrême-grave comme pourrait angle spatial hyper-large. A 60°, sa
Le médium est fixé au-dessus du l'effectuer une correction électroni- courbe est encore linéaire jusqu'à
tweeter. Le satellite a été réalisé dans que. 15kHz.
un matériau aggloméré ultra-dense et Les deux bobines, repérées par un • Le filtre
lourd, d'une épaisseur de 20 mm, ce point rouge sur les cosses sont inter- Très sophistiqué, il fait appel à un cir-
qui procure une rigidité et un amortis- changeables. Les deux pôles non cuit bouchon sur une voie du
sement comparable au bois sablé. Le repérés se do'hœnt d'être connectés à 5N 402 DB. Le schéma de celui-ci est
•médite• (nom donné à ce matériau) se la masse commune du filtre. reproduit à la figure 2.
travaille merveilleusement bien au • LeT 121 Ce filtre est destiné à marier le
niveau des feuillures, on peut effec- Si son poids est trois à quatre fois 5N 402 DB et le T 121. Il ne comporte
tuer des arrondis comme le montre le supérieur à la moyenne, son rende- pas moins de douze éléments et est à
plan de la figure 1 et sa finition permet ment n'en est pas moins exceptionnel. trois voies, à cause de la double
de le laquer directement, tellement son La membrane n'est pas un dôme clas- bobine du 5N 402 DB.
état de surface est remarquablement sique mais peut être assimilée à un La première bobine est •coupée• à
lisse. 6 dB/octave, la deuxième bobine se
La rigidité de !',ensemble ElSt encore voit régularisée par un circuit bouchon
accrue par la présence de la paroi de travaillant dans la zone allant de 1 à
l'évent et d'une paroi intermédiaire 3 kHz et est •coupée• très haut à
entre le grave et l'aigu. 5 kHz à 24 dB par octave, acoustique-
L'étude au niveau du filtre a été effec- ment. Ce tweeter est •coupé· à
tuée dans l'optique d'une enceinte 18 dB/octave par un classique filtre
acoustique devant reproduire l'inté- en T. Les deux haut-parleurs sont en
gralité du spectre. phase électrique du fait de la pré-
• Le 5N 402 DB sence du tweeter sous le woofer.
D'un diamètre de 13 cm, ce haut- Excellente mise en phase de ce fait.
parleur fait appel à un double bobi- Les bornes de sorties ( 15 A) sont
nage. Les deux bobines travaillent directement fixées sur le circuit
ensemble dans l'extrême-grave et se Haut-parleur SN 402. DB. imprimé en verre époxy.

68
TRIAX 30 DE FOCAL

230
40
r -_ _ Feui ll ures 5 mm 5

li) 0
0 -ç-
(") (")

N
0

0
N

Fig. 1 : Le satellite est


136 Découpe m réalisé dans un matériau
98
pou r bornes - aggloméré ultra-dense et
176 du filtre 270 lourd d'une épaisseur de
20 mm.

69
0

LL2mH 0

Interconnexions entre le filtre passif. le 5N 402 DB et le tweeter 1121.

SN 402 / DB
2ème Bobine

: T 121

Fig. 2 : Filtre sophistiqué faisant appel à un circuit bouchon sur


une voie du 5N 402 DB. Les bornes de sorties du filtre sont vissées directement sur le circuit imprimé.

70
TRIAX 30 DE FOCAL
entre 36 et 70 Hz avec un rendement Le subwoofer est c los et le grave
LE CAISSON GRAVE W30 de 92 dB, voir plans figure 3. s'échappe vers le haut par le cône du
Ce caisson .peut être disposé en un C'est exceptionnel grâce au fonction - HP référencé 10 N 501 inversé que le
point quelconque de la pièce d'écoute nement en push -pull de deux haut- 10 N 501 du bas pousse.
du fait de sa fréquen ce très basse de parleurs de 26 cm de diamètre que • Le 10 N 50 1
raccordement. chacun des deux canaux alimente Haut - parleur~ de diamètre 26 cm en
Il s'agit d'un subwoofer de 44 1 qui dans des sens opposés à travers deux Néoflex.
reproduit les fréquences comprises filtres passifs. • Le filtre
La qualité d'un subwoofer dépend
LL12mH L2.9mH avant tout du filtre actif ou passif qui lui
est associé. La pente doit être sévère
10N501
pour éviter des gonflements inopinés
dans le bas-médium, et la fréquence
de coupure très basse pour assurer la
meilleure image stéréophonique.
Avec le filtre utilisé pour cet ensemble
SATELLITE triphonique, la pente est de 24 dB /
octave et la fréquence de coupure
Fig. 4 : Une fréquence de 70Hz.
coupure de 70 Hz et une Le schéma de celui-ci fait l'objet de la
pente de 24 dB / octave
pour ce filtre
figure 4.
sophistiqué. Les Les satellites sont coupés à 6 dB /
satellites sont coupés a octave avec une capacité de 400 JJ.F
6 dB / octave. en série.
Les selfs de 9 et 12 mH sont sur noyau
ferrite, car à air elles seraient trop
résistives.
Les condensateurs sont des chimi-
ques non polarisés mais de haute qua-
lité et peu résistifs.
Il est conseillé de placer ces deux fil-
tres passifs dans le caisson inférieur,
assez bas, loin de l'aimant du
10 N 501 , avec la prise canal droite 1
satellite droite sur un même plan hori-
zontal et l'ensemble gauche en des-
sous.
Il faudra prévoir deux trous pour le
passage des fils du 10 N 50 1 supérieur
dans la paroi de support des deux
10 N 501.
RACCORDEMENTS
SUBWOOFER/SATELLITES
Mieux que de longues phrases, la
figure 5 permet de réaliser ces in ter-
connexio ns. Ne pas oublier d'inverser
les connexions XY du 10 N 501 infé-
rieur au niveau du filtre passif.
COUT DU TRIAX 30 EN KIT
Le système Triax 30 est, comme nous
venons de le voir, une association tri-
L'ensemble des éléments du satellite et une vue de l'enceinte terminée. phonique de deux satellites 030 et du
subwoofer W30.

71
VUE DE FACE VUE DE CDTË COUPE 8 - B
Panneau supérieur 4 picots mâles
amovible en multiplis pour fixation
arrondis sur les 4 250 250 amovible sur

1~
côtés et recouvert de les 4 tasseaux
jersey acoustique. 0 230 0 230 verticaux.

0
N

0
0

La1ne de verre
30 mm
Trous pour
4 prises ar.

0
..-
LO

0
0
N

Panneau du bas
amovible à fixer sur
les 4 tasseaux ts 340
de 15X 15 mm. 340

1 1~20
DIMENSIONS DES PANNEAUX
Aggloméré 22 mm
2 panneaux 654 x 340 x 22 mm (côtés)
2 panneaux 654 x 296 x 22 mm (AV 1AR)
2 panneaux 296 x 296 x 22 mm (centre/bas)
Multiplis 20 mm
1 panneau 340 x 340 x 20 mm (haut)
0
-o;t
C') TASSEAUX EN BOIS PLEIN
4 tasseaux 100 x 20 x 20 mm (verticaux haut)
2 tasseaux 296x 15x 15 mm (centre AV/AR)
2 tasseaux 266 x 15 x 15 mm (centre côtés)
2 tasseaux 296x 15x 15 mm (bas AV / AR)
2 tasseaux 266 x 15 x 15 mm (bas côtés)
LAI NE DE VERRE
30 mm d"épaisseur sur les 4 faces verticales du
caisson inférieur.
VUE DE DESSUS COUPE A -A 2 épaisseurs de 30 mm sur le bas.

Fig. 3 : Plans du caisson grave. Il s'agit d'un subwoofer de 44 1 qui reproduit les frêquences comprises entre 36 et 70 Hz avec un rendement de 92 dB.

72
TRIAX 30 DE FOCAL

1 r -{
.0 y1
x

C4 100 vF
ca 100 vF }
i C3 100 vF
~ -{ C7 100 vF
t
{ C2 100 vF ~ C6 100 vF
{ r
B u.
0
0
~

,....
u.
0
~

,....
0
Prise ar. du

8
,.... Il)
() ()

Fig.5 : Interconnexions entre les filtres du subwoofer. les haut-parleurs 10 N 501 et les satellites. Ne pas oublier de croiser les fils pour le 10 N 501 de la voie
gauche (rouge en Y).

. m ~ter Ran ge :
Po t en , 10 50 dB R ec t 1T 1er: RMS L ower L 1m.
' F req.: 20 Hz W r. S. p~e d 63 mm sec. p aper s pee d
soc25
• • lT
• T TI • 1•
·dB[ dB KIT030
-
40'-20
+
W30
~

30t 15
c.
A I l""\
I l \1'\ 1
'\.
\.
1..-
.... 1, , '\.
- v
""
20~10 l:)\ Ots

[
10t 5 1

~ 1

'"""'
. " \

10 20Hz 50 100 200 500 1 kHz 2 5 10 20 40


Multiply Freq . Scale by - - - - - - - -- Zero Levet : _ _ _ __ _ __ __ _ _ ( 1612 / 211 2 )
Réponse en fréquence de l'ensemble triphonique Triax 30.

On associe ainsi la beauté des tim- • Kit subwoofer ·Haut-parleur 5 N 402 DB : 345 F l' unité.
bres, la précision et la dispersion spa- Haut-parleu r 10 N 501 : 650 F l'unité. Haut-parleur T 121 : 450 F l'unité.
tiale du 030 avec l'extrême-grave Filtre FW 30 : 400 F l'unité. Filtre F030 : 280 F l'unité.
fabuleux du W30 sans pour cela avoir Soit, pour l'enceinte : 2 100 F. Soit pour une enceinte : 1 075 F...
à engager une dépense considérable. • Kit satellite 030 D.B.

73
GRA\TEZ_ LES VOUS_ MEME
0

0
0
0 0 0

Carte principale
alimentation pour
0 0 micro-ordinateur [
IIIOITATIII3MIJA (côté cuivre).

Carte détecteur
de luminosité.

Les implantations
sont volontaire-
ment publiées à
l'envers pour que
le côté imprimé de
cette page soit en
contact direct
888888881181 avec le circuit lors
fiU3T:J3T30 de l'insolation.

75
GRAVEZ_ LES VOUS_ MEME

0 0 0 0
0
0 0
00 00

•t•••i
~ ...,.. 1
~ J
:~'
: a '
~' 0
.:»
Carte principale
alimentation pour
micro-ordinateur
1!101TATI!13MIJA (côté composants).

Carte filtrage
alimentation pour
micro-ordinateur.

1
0 0 Les implantations
sont volontaire-
ment publiées à
...,<t l'envers pour que
::!!: le côté imprimé de
m cette page soit en
:s:
s
0
contact direct
avec le circuit lors
:s: de l'insolation.

Vous aimerez peut-être aussi