L’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) est un problème
majeur de santé publique aussi bien dans les pays développés que dans ceux en voie de développement. Sa prise en charge génère un coût conséquent qui se reflète tout d’abord dans les coûts directs liés aux différents traitements de la pathologie. Il se reflète également dans les coûts indirects associés aux pertes que la maladie occasionne en termes d’activité économique. En France selon le rapport “Ma maladie chronique 2022” publié par le Société Francophone de Néphrologie Dialyse et Transplantation, en France, près de 3 millions de personnes souffrent d’une dégradation des capacités de filtration des reins, ou maladie rénale chronique et environ 90 000 patients sont recensés au stade de l’insuffisance rénale chronique terminale. En Maroc, la prévalence de l’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation La prévalence modifie près 850 millions des personnes. Dans notre pays, l’Hémodialyse est le traitement de suppléance le plus utilisé avec 91% des patients IRT traité par l’hémodialyse. L’hémodialyse s’organise dans des centres publics ou privés. Le malade bénéficie généralement de 03 séances par semaines. Ces séances sont parfois intriquées par la survenue d’incidents à l’origine d’une morbi-mortalité importante. Au cours de ce petit travail de recherche, on a essayé de comprendre les facteurs favorisants la survenue de ces incidents. On s’est posé alors, la question suivante : Pour quoi les patients hémodialysés subissent-ils des incidents lors la séance hémodialyse ?