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Modernités américaines 1945 - 1965

INTRODUCTION

Skidmore, Owings et Merril, Lever house New York, 195


• Post seconde guerre mondiale : pays épuisés
économiquement mais les USA sont les créanciers des
• Agence Skidmore, Owings et Meeril : firme d’architecte
autres pays, ils sont en position de puissance
portée par l’après guerre, réputation de travailler avec
• années 50 et 60 : âge d’or économique des USA
efficacité, pratique collective du projet, répondent a des
• Plan Marchal : (signé le 3 avril 1948 par Truman) :
programmes variés
investissement économique et culture industrielle qui arrive
• Plan libre : poteaux poutres et dalles avec acier
en france -> mécanisation de l’agriculture. Washington
• influence de la modernité européenne sur le sol
fourni des dollars à l’Europe, proposition généreuse mais
américain.
avec intérêt
• Commanditaire : société de savon, volonté de véhiculer
• Climat d’angoisse avec le Maccarthysme : politique
image de propreté avec mur rideau réfléchissant
anticommuniste mise en place aux USA par le sénateur
• (A partir de 1916 : grattes ciels en escalier pour laisser
républicain Joseph McCarthy au début des années 1950.
entre le soleil)
• USA : construction tres intense
• Construite droite et pas en escalier grace au fait qu’il
• Ludwig Mies Van Des Rohe : architecte allemand qui a
n’utilise pas toute la parcelle
migré aux usa qui est à l’origine d’une architecture
• tour repose sur des pilotis
reconnue aux usa.
• podium : ceinture la périphérie du lieu
• Réussite économique et culturelle montrée par le Seagram
• place carré alors que a NY l’urbanisme laisse peu de
building et le musée Guggenheim
place aux places publiques
• espace public
1. Le deuxieme age du gratte ciel
• jeux de pleins et vides avec phénomène de suspension
sur les pilotis
Wallace K. Harrisson, siège de l’ONU, New York, 1952
• plan rectangulaire et tres étiré : volonté de latéralisér
les ascenseurs et le noyau = grands espaces libres et
• tour de verre avec façades latérales habillés en pierre et
lumineux avec un effet de transparence
un mur rideau
• connexion permanente avec la ville grâce au choix
• ensemble de bâtiment : dimension sculpturale
structurel
• comité de plusieurs architectes de renommé internationale.
• verre semi réfléchissant dissimule la structure
• Corbusier veut construire une tour avec un immense
dégagement autour, il décrit et critique l’urbanisme de New
York avec des tours serrées
Seagram building, Mies Van der rohe: et P.Johnson, 1958 Farnsworth house, mies van der rohe, 1951

• exemples les plus importants de l'architecture moderniste • variante de crown hall


• design minimaliste et élégant • poteaux en périphérie
• verre et d'acier • plans hissés sur pilotis
• façades en verre clair qui reflètent la lumière • sol et toit de memes proportions soudées par poteaux en acier
• poteaux en acier du sol au plafond • quête d’une elevation avec la suspension de l’architecture
• motif régulier sur la façade

Tour de Lake Shore Drive, Ludwig Mies van der Rohe, 1948 / 1951

Crown Hall, Mies Van der Rohe, 1956 • parcelle triangulaire


• plans rectangulaires en équerre
• plan qui n’opte pas pour une symétrie • question d'ensoleillement et de densité
• plan tres dilaté • portique en acier
• architecture homogène avec des proportions identiques • dallage (comme pavillon de Barcelone et Fansworths)
• rupture avec les plans traditionnels • hall entièrement vitré et suspendu grâce aux poteaux
• portiques qui tiennent l’édifice, pas besoin de poteaux périphériques
• espace libre : espace universel • aucune perte de connexion avec l'environnement
• dalle avec un effet de suspension • ascenseur au centre et appartements en couronne
• ossature avec système de structure principale (portiques) et • ossature d'acier et de béton : moins sensible au feu
une structure secondaire longitudinales (poteaux fixés à • façade longitudinal
l’extérieur • poteaux périphérique dessinent des travées
• poteaux périphériques contre la structure générale fixés à • texture uniforme
l’etxieur du bandeau (cf : entablement dans temples)
Seagram Building, Ludwig Mies van der Rohe, 1958, New York : • plaide pour le romantisme de la création individuelle
• s’oppose au communisme et au faschisme
• éviter le profil wedding cake : se met en recul de la parcelle • architecture organique qui va trouver un écho en Europe
pour monter directement plus haut • plan : parcelle rectangulaire
• parvis creusé de deux bassins (pavillon de barcelone) • élément central : rampe avec une spirale
• éléments porteurs vont délimiter la limite • plan éclos autour de cet élément et se dilate tout en se
• plan : rectangulaire, centre réservé aux ascenseurs verticalisant, de l’intérieur vers l’extérieur
• plateaux quasiment libres • volumes annexes : système de courbe (bureaux…)
• Tour à noyau central • contraste avec le contexte extérieur : matérialité blanche
• façade: poteaux de structures amènent un rythme • espace qui se dilate et qui invite au parcours et à la mobilité
• absence d’ornementations. • L’architecture de FLW s’apprécie dans le mouvement
• couleur brune, noir, bronze foncée ici a new york. • spirale : métaphore visuelle de la croissance et de l’évolution
• reflet du soleil sur le bâtiment = reflet doré. au sein même de la nature
• nouvel ornement : angle rentrant qui allège la structure • pour FLW : architecture est le premier des arts, il considère la
• MVR inove pour éviter le systeme de seatback ( seagram sculpture et la peinture comme quelque chose de secondaire
building) • entrée dans l'interstice entre les deux courbes principales
• CONCLUSION : tous grattes ciels de bureau = tour en verre • espace de transition entre la rue bruyante et l’extraordinaire
• espace central mis en scène par la spirale et le jeux de
lumière zénithale
• Espace entièrement coulé en béton
• formes simples avec de larges courbes
• Nombreux porte-à-faux plutôt que poteaux/poutre.

2. Le dernier retour du Franck Lloyd wight

Franck Lloyd Wright, Salmon R. Guggenheim Museum, New


York , 1943-1959.

• l'espace doit être modelé de l'intérieur vers l'extérieur


• architecture libre qui transpose le paysage
• espace expansif ( presque un espace qui se dilatera)
• bâtiment sensible
• esthétique de FLW : critique de celle de Mies van der
Rohe
Maison Lovell, LA Hollywood, 1928 - 1929

• série de plans horizontaux


• Espaces privés suspendus au dessus du paysage
• Système de pilotis permet les plateaux avec grands vitrages
et menuiseries minces
• deuxième maison qui utilise l’acier après la Robie House
• Influences plurielles : FLW, Loos…
• Maison qui répond au site
• Grandes tendances de l’architecture moderne :
fonctionnaliste et organique.

Case study house

• volonté de montrer que la standardisation peut être


appliquée à la maison individuelle
3. Les recherches sur la côte ouest
• Promouvoir des prototypes bons marchés
• Victoire du renouveau pour la transparence et les
Désert house, Neutra, 1946 - 1947
matériaux industriels
• squelette métallique avec terrasses, piscines, protections
• plan longitudinal
solaires
• axes principal avec des greffons
• Maisons situées en banlieue
• Connection entre intérieur et extérieur
• Paysages en transparence
• Élément central : cheminée

• Pièces a vivre autour du noyau
• 1 aile = 1 fonction
• Espaces reliés par un patio
• Piscine équilibre le plan
• Influences diverses : FLW, loos
• Architecte de ma légèreté et de la porosité
• Maison qui fusionne avec le site
• architecte au service du corps et de l’esprit
• Architecture au service de l’homme
• Volonté de décliner son architecture
• Rapport personnel avec ses clients
Interview The architectural Review, 1974
4. Louis KAHN 1901 - 1974

• lumière zénithale
• intérêt relation architecture et histoire
• Murs pleins
• Se forme aux beaux arts
• Lumière vient du plafond et du ciel
• Créations de son agence en 1947
• L’idée de modernisme s’achève, retour à l’histoire
• Langage personnel éloigné des dogmes de l’époque
• Notion fondamentale
- monumentalité en architecture
- authenticité
- communauté
• travail rigoureux sur plan, épaisseur des murs, et lumière

Bains de Trenton, Louis Kahn


Siegfried Giedion et Josep Lluis Sert, 9 points sur Ia
• plan centré, pas libre monumentalité, 1943
• Volumes arrangés par répétition • monuments : repères pour l’homme
• Mur creux : élément structurel avec plusieurs fonctions • Monuments : expression des aspirations culturelles
• Structure apparente et avec deux fonctions : structure + • Bâtiments qui représentent la vie sociale et
passage communautaire au delà d leur mission fonctionnelle

Salk Institute, La jolla Californie, 1959 - 1965

• architecture qui doit durer dans le temps


• Orientation est ouest
• 2 blocs parallèles séparés par une place avec rigole d’eau
• Inspiration deux temples dans une acropole grecque
• espaces servis : laboratoires
• Plateaux vastes et modulables
• Passerelles (espaces servants) donnent accès aux
bureaux (espaces servis)
5. Le corbusier et la question du brutalisme Pavillon Phillips, Bruxelles, 1958

• unité d’habitation de Marseille : point de départ de • création d’espace indicible : unité de poids, harmonie,
l’architecture brute rythme
• Corbusier prend ses distances avec orthodoxie • Volonté de rétablir les conditions de la nature en plaçant
• Volonté de sauvegarder certains acquis de la modernité l’homme au contact des éléments (air, soleil,vent…)
avec en particulier l’industrie • Volonté d’aller à la matière brute mais passionnée par les
• Confrontation avec des aspirations nouvelles mathématiques
• Désir de retour à l’architecture antique • principe d’unité
• « brut » signifie couler le béton, enlever les planches et • 5 axes :
laisser la matière telle quelle - rapport à la nature
• Reyner Banham declare le Corbusier comme architecte - redécouverte de l’architecture vernaculaire
brutaliste - rapport à l’industrie
- relation à l’artisanat
Alison Peter SMITHSON, école secondaire Hunstanton - principe d’œuvre d’art total
• oeuvre opaques, peu transparentes : opposition à MVDR
• matière brute • Matière rugueuse associée à des couleurs primaires
• Acier tel quel • Composition complexe
• 1954 : début de l’unité d’habitation • Règle les dimensions du bâti par rapport à l’homme

Le corbusier et l’unité d’habitation de Marseille, 1947 -


1952

Contexte après guerre :


• 1 ere commande de l’état
• Contexte : ville de Marseille détruite par bombardement
• Avant 1939 : architectes parlaient de tables rases
• Financement inédit
• Louis Khan s’inspire du Corbusier
• Œuvre expérimentale
• LK oriente sa vision vers une matérialité et des formes
• objectif : faire un projet replicable
complexes, tout devient plus structurel et sculpté
• 337 logements
• Retour aux arts & crafts avec l’idée que la main est
• Plasticité des éléments en toiture dialogue entre forme
indispensable
habituelle et sculpturales
• Thèmes nouveaux de réflexions : « espace indicible » idée
• Sol artificiel porté par 15 portiques (ref à LK)
d’environnement et d’ambiance
• 18 niveaux traversées par 7 rues intérieurs
• structure en béton, planchers plafonds et murs sont
Modulor : unité mathématique système de proportion, mesure de
indépendants
base : 1.83, associe l’homme à la mesure parfaite, standardise la
• Silence = intimité
mesure de l’homme
• Cellule d’habitation fabriquée industriellement et glissée dans
la trame Projet Ville de Chandigarh, Inde
• Rue intérieur dessert soit le niveau haut soit le bas
• le modulor a donné des séjour à doubles hauteurs
• Aplats de couleur en facade sur les loggias
• Volonté de prendre soin des habitants et de laisses le
traumatisme de la guerre derrière
• Mini ville : crèche, garderie, solarium, gymnase, theatre…
• Développement du savoir faire du béton
• Jean prouvé : créé les escaliers
• Charlotte Perrian : créé les cuisines
• Absence de coupures entre les espaces communs et les
cuisines
• Le Corbusier reprend beaucoup de ses principes
• 2 moments historiques : progrès technologique et
• INDE : impératif de se protéger du vent / soleil
optimisation de l’habitat et tragédie de la société industrielle
• Tournant de l’architecture moderne vers une architecture
régionale : contexte, topographies…
• villas construites en fonction du soleil et des vents
• Le corbusier reprend ce projet suite à la mort de
l’architecte
• Ville nouvelle : travail entre revivalists et progressistes
• Reprise de la charte d’athene pour voies de circulation

Charte d’Athene : Crée en 1933 par le congrès international


Immeuble Clarté, le corbusier, 1930 -1032 d’architecture moderne (CIAM) avec 4 principes : habiter,
travailler, se divertir, circuler.
• succession de petites maisons superposées
• Jardin suspendu • grandes voies de circulation
• Équilibre entre espace collectif et individuel
• plan holistique (
• cycle des saisons et paysage qui change
• Trame avec continuités vertes
• voies de circulation hiérarchisées
• Chaque secteur est autonome
• Services accessibles à moins de 10 min à pied
• Présence de brises soleils, murs perforés, orientation
nord/sud
• trio lumière / espace / verdure
• Vie confortable grace aux 4 pilliers de la charte d’athéne • espace indicible
• ville basse en altitude comme la typologie des habitats • Façade : portique de 8 voiles en béton avec casquette, seuil
• Nature omniprésente à l’entrée avec lumiere
• Volonté de faire disparaître la voiture • Inspiration : villa Savoye

Esplanade du palais de l’assemblée, tour des ombres, 1965

• machine à ressentir le soleil


• Jeux d’ombres et de lumière
• Miroirs d’eau : capte la chaleur au cœur des îlots
• Adaptation de l’architecture contemporaine passive
• Limite de l’utilisation des matériaux

Carpenter Center for the visual art, Cambridge, États Unis

• Dennis projet aux USA


• Projet qui condense tous les principes du Corbusier
• Plan libre
• Dialogue avec la nature et le soleil

Complexe du capitole, au nord

• lumière zénithales : ouverture en forme cylindrique


• Complexe au dessus de la ville = symbolique
• Relié à axe principal qui dessert les secteurs
• Volume imposant en béton
• Géométrie complexe : carrés imbriqués
• Ouverture sur l’Himalaya
• promenade architecturale : pas de voitures
• Synthèse d’élément puriste et brutalistes
• couleur primaire (ex cité radieuse, Tourette) : portes,
tapisseries…
• Tâches de couleur équilibrent avec le béton
• question climatique : brise soleil, bassin…
• Système de poteau fin
• Intérêt pour le travail du Corbusier
• Système de rampes et delis niveaux
• Coque hyperboloïde : lumière zénithale
• Connaissance du béton
• Plan carré sur podium
• Déambulation peu éclairée

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