Vous êtes sur la page 1sur 13

ELECTROTECHNIQUE ETT (Semestre 3 ) 2023/2024

Université De Blida 1
Cours N1:
 Electrotechnique /I-circuit électrique

 2ème Année Master LMD /S3


 Programme Du Module : Electrotechnique
 Responsable : KRIM MOHAMED 1
 Semestre d'études : Troisième Semestre (S3)
 VHS: Cours 22h30-11h00 (Cours : 1h30).

Deuxième Année Ingénieur en Génie


Mécanique,
(IGM 2/S3)
Cycle d'ingénieur
Faculté du Génie Mécanique,
(Semestre 3)
MODULE : Electrotechnique

Année universitaire
(2023-2024)
COURS N1: Circuit Magnétique

1. Introduction

Les principes des circuits magnétiques est régi par deux modèles : les équations de
Maxwell (équations locales) et le modèle de Krichhoff (au niveau du circuit). Pour comprendre,
modéliser et maîtriser un circuit magnétique, il est nécessaire d'envisager ces deux modèles en
prenant en compte les propriétés des phénomènes magnétiques reposant principalement sur la
conservation du flux et la perméabilité des divers milieux. Ce chapitre détaille les principes de 2
base de l'électromagnétisme. De même sont expliquées les caractéristiques des circuits et
matériaux ferromagnétiques, avec des notions abordées telles que la préséance ou la réfraction.
Enfin, est exposée l'expression de la force électromécanique, que ce soit en tant que dérivée de
l'énergie magnétique ou qu'intégrale du tenseur de Maxwell.

2. Équations de Maxwell dans un matériau diélectrique.

La réduction de vitesse de propagation que subit une onde lumineuse arrivant du vide
dans la matière peut s’expliquer avec des arguments simples : le champ électrique périodique
de l’onde incidente exerce une force sur les électrons du milieu. Cette force entraîne
l’oscillation des électrons à la même fréquence que l’onde incidente ce qui se traduit par
l’émission d’une onde électromagnétique de même fréquence. Le champ total résultant est la
superposition cohérente des champs de l’onde incidente et de l’onde émise par le milieu.
L’interférence de ces ondes conduit à une propagation plus lente dans le milieu matériel que
dans le vide.
Lorsqu’un matériau est soumis à un champ extérieur, des phénomènes microscopiques
se produisent qui influent sur ses propriétés ; par exemple sous l’effet d’un champ électrique

E le barycentre des charges négatives (nuage électronique) d’une molécule et celui des charges
positives (le noyau) ne coïncident plus nécessairement. On forme donc au sein de la matière

des dipôles électriques élémentaires d contenus dans le volume d et on définit le vecteur

polarisation P  d .

d

De même sous l’influence d’un champ magnétique B on génère des courants

microscopiques qui donnent lieu à l’existence d’une aimantation élémentaire dm dans un
 dm 
volume élémentaire d . On définit alors le vecteur aimantation M  .
d
Pour les matériaux diélectriques on définit alors les vectrices inductions électrique
    
D et induction magnétique H par : D  0E  P
  
et B  0 H  M
   
Pour les matériaux linéaires et isotropes D et B sont simplement reliés à E et H
 
via les permittivités et perméabilité relatives r et r : D   E , où    0 r
 
B   H , où    0  r 3

Les équations de Maxwell s’écrivent alors (régime variable possible) :

Milieu où les phénomènes électriques sont prépondérants

 

Intrinsèques : Conservation Flux Magnétique : div B  0 𝑜𝑢 ⃗∇. 𝐵
⃗ =0

  Bt 𝑜𝑢 ∇⃗⋀𝐸⃗ = −
 ⃗
𝜕𝐵
Maxwell-Faraday (MF) : rot E   𝜕𝑡

Maxwell-Gauss (MG) : div D   e 𝑜𝑢 ⃗∇. 𝐸⃗ = 𝜌



Dépendent 𝑒
du milieu : 
Maxwell-Ampère (MA) : rot H   j 
  D ⃗
𝜕𝐷
(, , j) ⃗ ⋀𝐻
𝑜𝑢 ∇ ⃗ =𝑗+
t 𝜕𝑡

Parmi les matériaux diélectriques, on peut distinguer ceux sans pertes de ceux avec pertes. Dans la suite
 
nous considérons un diélectrique sans pertes permettant d’écrire que les champs E et H sont en
phase. Dans ce cas leur amplitudes E et H sont un réel et leur rapport E/H, qui est l’impédance de
 
l’onde, est réel. Pour un diélectrique avec pertes les champs E et H sont déphasés et leurs amplitudes
ainsi que l’impédance sont des quantités complexes.

Dans un diélectrique parfait, c’est-à-dire de densités volumiques permanentes de charge et de



courant nulles (matériau neutre et isolant) :   0 , j  0 . Nous obtenons les expressions suivantes qui
se simplifient (secondes égalités de droite) selon la condition supplémentaire d’un milieu homogène de
permittivité diélectrique  et magnétique  toutes deux isotropes :



Conservation Flux Magnétique : div B  0
Intrinsèques : 

 B
Maxwell-Faraday (MF) : rot E  
t

  
 
Maxwell-Gauss (MG) : div E  0  div E  0
Dépendent du milieu :   
B E

 E
Maxwell-Ampère (MA) : rot     rot B  
 t t
Par la suite, pour simplifier l’écriture des équations, ce diélectrique sera le vide (ou l’air), caractérisé
par une constante diélectrique (ou permittivité) 0 et une perméabilité magnétique 0 (soit  r  1 et
 r  1 ). Néanmoins la méthode exposée sera généralisable à n’importe quel matériau diélectrique
(, ).
On appelle vide un milieu ayant les propriétés électriques du vide c’est-à-dire une permittivité
𝜀0 et une perméabilité magnétique 𝜇0 Le vide peut contenir des charges électriques de densité
volumiques ρ et des courants de densité 𝑗 .Le champ électromagnétique formé du couple ( 𝐸⃗ 𝐵 ⃗)
satisfait les équations linéaires suivantes :

𝜌 𝜌
Equation de Maxwell-Gauss 𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ = ⃗ . 𝐸⃗ =
𝑜𝑢 ∇
𝜀0 𝜀0
Equation de Maxwell- ⃗ = 0 𝑜𝑢 ∇
𝑑𝑖𝑣𝐵 ⃗ .𝐵
⃗ =0
Thompson
Equation de Maxwell- 𝜕𝐵 ⃗ 𝜕𝐵⃗
𝑟𝑜𝑡𝐸⃗ = − 𝜕𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑢 ⃗∇⋀𝐸⃗ = − 𝜕𝑡
Faraday
⃗ ⃗
Equation de Maxwell- ⃗ = 𝜇0 𝑗 + 𝜇0 𝜀0 𝜕𝐸 𝑜𝑢 ∇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵
𝑟𝑜𝑡 ⃗ = 𝜇0 𝑗 + 𝜇0 𝜀0 𝜕𝐸
⃗ ⋀𝐵
Ampère 𝜕𝑡 𝜕𝑡 4

Avec :
 ρ : densité volumique de charge
 ε : permittivité électrique (F/m). A noter ε0 : permittivité diélectrique dans le vide (= 8.85e- 12)
et εr : permittivité électrique relative telle que ε = ε0× εr
 μ : perméabilité magnétique (H/m).
A noter μ0 : perméabilité magnétique ou permittivité diélectrique dans le vide
(= 4π.10 -7 ) et μr : permittivité magnétique relative telle que μ = μ0× μr
 σ : conductivité électrique du milieu (S/m)

3. En définissant des nouveaux champs


1. Champ d’induction magnétique
⃗ traduit l’effet du déplacement des charges électriques. Il
Le champ d’induction magnétique 𝐵
s’exprime en Tesla. Si un courant constant traverse un conducteur électrique de longueur
élémentaire dl, on écrit selon la loi de Biot et Savart :

⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑢
𝜇0 𝐼𝑑𝐼 ⃗
⃗ =
𝑑𝐵
4𝜋 𝑟 2

Exemple : D’application du Champ d’induction magnétique


En module :
𝜇0 𝐼𝑑𝐼 sin 𝛼
𝑑𝐵 =
4𝜋 𝑟 2
Ou
 ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 : Longueur du circuit soumis au courant I, oriente dans le sens de I.
 r: distance de l’element ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 au point d’expression de l’induction 𝑑𝐵⃗ portee par le vecteur 𝑢

 𝑢 ⃗⃗⃗
⃗ Vecteur unite allant de 𝑑𝑙 vers le point d’expression de 𝑑𝐵 ⃗

2. Champ d’excitation magnétique



Le champ d’excitation magnétique H rend compte de l’influence du milieu magnétique sur les
grandeurs.
Il s’exprime en Ampères par mètre. Dans le vide ou dans l’air : l’induction et l’excitation magnétique
sont colinéaires.
  5
B  0 H

Au sein d’un matériau magnétique : il en est de même. Mais on fait intervenir la perméabilité relative
du matériau  r
 
BH
où    0  r

Remarque :  r air  1  r fer  100

4. Force magnétomotrice
De manière à simplifier l’étude des circuits magnétiques on définit F, la force magnétomotrice,
a partir du théorème d’Ampère :
Définition : La force magnétomotrice notée F , ne dépond que du nombre de spires et du
courant I , elle s’exprime en ampère tours est la cause de la circulation du flux magnétique .

⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝑭 = 𝑵. 𝑰 = ∮ ⃗𝑯 𝒅𝒍
𝑪

Ou
N : nombre de spires de la bobine
I : courant dans la bobine (A)
H : excitation magnetique (A/m)

Le sens de cette force magnétomotrice est donne par la méthode du tire-bouchon en rapport
avec le sens de parcours de C.

5. Théorème d’Ampère

La circulation du vecteur H le long d’une courbe fermée (C) quelconque est égale a la somme
algébrique des courants traversant la surface s’appuyant sur le contour (C).

⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
∮ 𝑯 𝒅𝒍 = ∑ ±𝑰𝒋 = ∑ 𝑵𝑰
𝑪 𝒋

Le courant sera pris positivement s’il est dans le sens de la normale a la surface (règle du tire-bouchon
par rapport au sens de parcours du contour C). Il sera pris négativement dans le cas inverse.
Le courant I2 n’intervient pas dans le calcul.
⃗ ⃗⃗⃗
L’application du théorème d’Ampère donne : ∮𝐶 𝐻 𝑑𝑙 = ∑5 ±𝐼5 = 𝐼1 − 𝐼3 + 𝐼4 − 𝐼5

Figure : Exemple d’application du théorème d’Ampère


6

6. Flux magnétique 𝝋
Le flux magnétique circulant dans une surface S est définit par

⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝑑𝑠
𝜑 = ∬𝐵

⃗⃗⃗⃗ est un produit scalaire, 𝑑𝑠


⃗ . 𝑑𝑠
Ou 𝐵 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑠. 𝑛⃗
Note : (𝑛⃗ Vecteur normal a la surface S)
Le flux magnétique 𝜑 champ magnetique B à travers une spire orientée de surface S est egal au produit
scalire des vecteurs B et S :
𝝋 = ‖𝑩 ⃗ ‖ 𝒄𝒐𝒔 (𝐵
⃗⃗ ‖‖𝑺 ⃗ , 𝑆)

Dans le cas ou le champ est uniforme sur la surface S :


𝝋 = 𝑩. 𝑺 weber [Wb]

Figure : Flux magnétique 𝜑 circulant dans une surface S.


7. Reluctance d’une portion de circuit magnétique
Considérant une portion de circuit magnétique de longueur l et de section droite S, comme le
montre la figure suivante :

Figure : Portion d’un circuit magnétique

D’après le théorème d’ampère on peut écrire :

𝑭 = 𝑵. 𝑰 = 𝑯. 𝒍
Or
𝐵
𝐻=𝜇 le circuit magnetique n’est pas saturé et
0 𝜇𝑟
𝝋
𝑩=
𝑺
Définition : Loi d’Hopkinson

En combinant la force magnétomotrice a la reluctance, on obtient alors la relation d’Hopkinson

𝑩 𝝋 𝟏
𝑭= .𝒍 = . . 𝒍 = 𝕽. 𝝋
𝝁𝟎 𝝁𝒓 𝑺 𝝁𝟎 𝝁𝒓

La reluctance ℜ ne dépend que des caractéristiques géométriques du circuit.

Donc la Reluctance d’une portion de circuit magnétique est définie par la relation :

𝟏
𝕽=𝝁 .𝒍
𝟎 𝝁𝒓 𝑺
Note
La Reluctance d’une portion de circuit magnétique est faible (𝜇𝑟 ) ,plus le circuit magnétique
est fort perméabilité et canalisera le flux magnétique .
La force magnétomotrice 𝐹 représente l’excitation qui va générer le flux au sein du circuit.
On est donc typiquement dans le cas analogue du générateur de tension que l’on connecte a une
résistance ce qui va engendrer un courant I.

𝑼 = 𝑹. 𝑰 ↔ 𝑭 = 𝕽𝝋
8. Loi comportementale des milieux ferromagnétiques : courbes B=f(H)

Courbe de première aimantation et cycle d’hystérésis

Ces courbes montrent comment un corps ferromagnétique réagit a l’excitation magnétique H.


Courbe de première aimantation : courbe B = f(H) lorsque le corps ferromagnétique ne possède
aucune aimantation. Le matériau est initialement démagnétise (pas d’aimantation). On fait
progressivement croitre le champ d’excitation dans lequel est plonge le matériau. La courbe de la Figure
suivante représente l’induction B. On distingue trois zones : le premier est linéaire, puis le coude de 8
saturation et la zone de saturation.

Figure : Décomposition de la courbe de première aimantation

Cycle d’hystérésis :

courbe B = f(H) lorsque le corps ferromagnétique possède déjà une aimantation.


A partir d’un point (H, B) de la courbe de première aimantation, on diminue le champ H,
l’induction B ne repasse pas sur la même courbe. En conséquence, B nulle ne correspond plus
a une valeur nulle de H. Il subsiste une induction rémanente Br (l’induction qui demeure après
la disparition du champ). Le champ d’excitation doit s’inverser pour annuler B, c’est le champ
coercitif Hc (le champ à appliquer pour annuler l’induction).

L’induction maximale est l’induction de saturation Bsat.

Figure : Cycle d’hystérésis


On définit plusieurs zones dans la courbe B=f(H) :
 Zone linéaire : dans cette zone, B = μ.H avec μ constante. C’est cette zone qui est généralement
exploitée pour les transformateurs et les machines tournantes.
 Saturation du milieu ferromagnétique : lorsque H devient trop grand, B ne varie presque plus.
Le matériau magnétique est dit sature. On a toujours B = μH, mais μ n’est plus constant. B tend
vers le champ de saturation Bsat.
 Champ rémanent Br : champ qui subsiste lorsque H = 0.
 Excitation coercitive Hc : excitation H necessaire pour annuler le champ rémanent Br.
 Hystérésis : c’est le dédoublement de la caractéristique B(H) du matériau magnétique. Donc B
9

dépend non seulement de H, mais aussi de l’aimantation antérieure. Les substances


ferromagnétiques sont donc douées de mémoire.

9. Circuits magnétiques

Définition :
Les systèmes électrotechniques (machines et transformateurs ….etc. ) sont à la base des circuits
magnétiques qui sont constitués par des matériaux dit ferromagnétiques et en particulier par du fer :
donc : un circuit magnétique est un volume ou se referment les lignes de force d’un champ magnétique
(voir figure ), on peut dire que les lignes de force du champ magnétique sont amenés à se canaliser
dans un circuit magnétique (bon conducteur de flux magnétique .

Constitution :
Ils sont bases sur l’utilisation de matériaux ferromagnétiques avec comme but d’obtenir un
champ d’induction B dans une zone précise (entrefer). Pour ce faire, on crée un champ d’excitation H à
l’aide de bobinage puis on le canalise vers la zone d’utilisation (entrefer).
Le circuit magnétique est constitué généralement par trois éléments :
1. Le bobinage qui génère l’excitation et donc le champ.
2. La culasse qui dirige le champ H vers la zone utile. La culasse impose le parcours du champ
magnétique de par sa grande perméabilité par rapport a l’air. Le matériau qui compose la ≪
culasse ≫ se comporte comme un tube de champ.
3. L’entrefer ou l’on souhaite utiliser le champ. L’entrefer est la zone d’interaction avec
l‘extérieur.
10
Figure : Organisation d’un ensemble électromagnétique

Figure : Canalisation des lignes de force de champs magnétiques dans un circuit magnétique

Exemple
Exemple Un circuit magnétique d’un transformateur

Figure : Un circuit magnétique d’un transformateur

Il est bien à noter qu’on peut obtenir un champ magnétique grâce à des aimants permets ou à l’aide
d’une bobine parcouru par un courant électrique.
10. Analogie magnétique-Electrique

L’observation de la relation d’Hopkinson permet d’effectuer une analogie avec les circuits électriques
linéaires :

11

Figure : Analogie circuit magnétique-circuit Electrique.

A tout circuit magnétique, on peut affecter une représentation électrique permettant d’étudier le
comportement du circuit à l’aide de relation électrique.

Le tableau suivant représente résumé l’Analogie entre circuits électriques et magnétiques

Grandeurs magnétiques Grandeurs électriques


Induction magnétique B Densité de courant J
Flux de l’induction 𝝋 en Webers (Wb) Courant électrique : I en Ampère (A)
Reluctance 𝕽 Résistance R
𝟏
𝕽=𝝁 .𝒍
𝟎 𝝁𝒓 𝑺
𝟏
𝑹=𝝆
𝑺
Champ d’excitation magnétique H Champ électrique E
Loi d’Hopkinson Loi d’hom

𝑩 𝝋 𝟏 U=R.I
𝑭= .𝒍 = . . 𝒍 = 𝕽. 𝝋
𝝁𝟎 𝝁𝒓 𝑺 𝝁𝟎 𝝁𝒓

Force magnétomotrice 𝑭 = 𝕽𝝋 [A/m] Force électromotrice : E en volts(V)


Mail magnétique : ∑ 𝒗 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 Mail électrique : ∑ 𝑼 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 = 𝟎
Nœud magnétique : ∑ ∅ 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 Nœud électrique : ∑ 𝑰 𝒎𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 = 𝟎
11. Exemple d’application de l’analogie par schéma équivalent
 Circuit avec entrefer ou circuit à une maille : (association deux réluctances en série)

12

Figure : Circuit avec entrefer ou circuit à une maille

Notes :
Les reluctances sont parcourues par le même flux 𝜑
La reluctance totale du circuit magnétique est donc : ℜ = ℜ𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑓𝑒𝑟 + ℜ𝑚𝑎𝑡𝑒𝑟𝑖𝑎𝑢

 Circuit avec deux tronçons ou circuit à deux mailles (association parallèles des
réluctances)
Soit le circuit magnétique indique dans la figure suivante :

Figure : Circuit avec deux tronçons ou circuit à deux mailles

Note:
Les réluctances ℜ1 et ℜ2 sont montées en paralleles la reluctance équivalente de l’association
ℜ1 et ℜ2 secalculant de la meme manière que la resistance electrique .
12. Exercice :
Soit le circuit magnétique suivant. Le courant I est 1.2A, la perméabilité relative du matériau
est 𝜇𝑟 = 3000, le nombre de tours N est 100 et une profondeur de 4cm.

13

Correction

Réalisé par :

Dr .KRIM Mohamed .
Enseignant à : Institut Aéronautique et Spatiales.
Université de Blida 1
Email : krim.mohamed@univ-blida.dz

Vous aimerez peut-être aussi