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LE RAYONNEMENT
SOLAIRE
ì
ï rl
ï
ï div ( E ) =
ï
ï e0
Équations champs et sources í
ï
ï dE
ï
ï rot ( B ) = m j
0 c + m e
0 0
ï
î dt
2
¶ B
D E - m 0e0 2
= 0
L’association de ces équations donne les équations de ¶t
propagation d’ondes électromagnétique :
2
¶ E
D B - m 0e0 2
= 0
¶t
Au début du XXème siècle, Einstein (1879-1955) en se basant sur les travaux de Hertz et Planck propose le modèle
du photon, qu'on peut considérer comme une particule transportant un quantum d'énergie.
Exemple : L'effet Compton (Figure 7) est une manifestation de ce comportement
particulaire de la lumière.
Arthur Compton
Cette expérience est interprétée comme une collision, dite élastique, entre un
photon et un électron. Après la collision, le photon voit son énergie diminuer au
profit de l'électron. 24
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I.3. Dualité onde-particule de la lumière
Les concepts classiques d'onde et de particule pris isolément sont insuffisants pour interpréter complètement la
nature de la lumière.
Nature de la lumière : La lumière se comporte tantôt comme une onde, tantôt comme une particule: ce sont les
conditions de l'expérience qui orientent son comportement. Pour désigner ce double comportement, on utilise
l'expression de dualité onde-particule.
La lumière se comporte comme une onde électromagnétique se propageant dans le vide à une vitesse
c=2.99792458,108 ms-1. Elle est caractérisée par une longueur d’onde et une fréquence .
Einstein a conclu que la lumière est constituée de quanta (photon) se comportant comme des particules
ayant une énergie : E = h (h = 6,6266,10-34J.s constante du Planck).
c h
Photon Energie E h avec 1, 0 5 4 5 7 .1 0 3 4 J s
2
1, 2 4
E (eV )
( m )
C’est cette énergie portée par les photons qui est à l’origine de conversion photovoltaïque.
La lumière blanche, par exemple, est en fait composée de plusieurs couleurs, visibles par décomposition à travers un
prisme (Figure 9) ou dans l’arc-en-ciel. Mais les ondes électromagnétiques ne se réduisent pas à la seule lumière
visible, qui ne représente en réalité qu’une infime portion de tous les rayonnements électromagnétiques connus.
Évidemment le terme de lumière est plutôt adapté à cette partie visible par l’homme, mais par extension, il est
souvent appliqué à tout le spectre solaire qui va de l’ultraviolet proche (250 nm) au proche infrarouge (10 µm).
Mais cette source de lumière n’est pas la seule, l’homme ayant, depuis la découverte du feu, inventé et fabriqué de
multiples sources de lumière artificielle. Le feu, les torches, bougies, lampes à huile ou à pétrole… qui produisent de
la lumière par combustion illustrent on ne peut plus concrètement l’équivalence énergie/matière d’Einstein. En effet,
c’est la décomposition de la matière (le combustible) qui produit l’émission de lumière.
Avec la découverte de la fée électricité sont nées ensuite de multiples sources de lumière électriques : les lampes à
incandescence, puis halogènes, les tubes fluorescents, les lampes à décharge et à semi-conducteurs (diodes
électroluminescentes, LED).
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III.1. Types de sources lumineuses
Toutes ces sources lumineuses peuvent être classées en quatre catégories, d’après le type de spectre qu’elles
émettent, c’est-à-dire selon la répartition de l’énergie lumineuse émise dans les différentes longueurs d’onde.
o L’allure du spectre continu (thermique) dépend de la température du corps. Plus la température est élevée, plus le rayonnement
s’enrichit en radiations de courtes longueurs d’onde c-à-d violet.
o Le spectre continu nous renseigne sur la température d’une source lumineuse.
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b) Spectre de raies d'émission
Un gaz excité (Figure 11) c'est à dire chauffé ou soumis à des décharges électrique à base pression émet une lumière,
un rayonnement, dont le spectre n’est pas continu, il s’agit d’un spectre de raies d’émission. Ce spectre est constitué
de raies sur un fond noir, on a donc un spectre discontinu.
o Les spectres de raies d'émission sont caractéristiques de l’entité chimique (atomes, ions ou molécules) qui émet le rayonnement.
o Le spectre de raies est la signature de l'élément chimique.
o Chaque élément possède des raies d'émission qui lui son propre comme une empreinte digitale.
De plus ces raies sont la signature spectrale des éléments chimiques présents. En effet car si on observe le spectre
de raies d’émission du même gaz, on constate qu’elles se situent exactement aux mêmes longueurs d’onde que les
raies noires observées sur le spectre d’absorption.
o Donc une entité (atome, ions molécules) chimique n’est capable d’absorber que les radiations qu’elle est capable d’émettre.
o Le spectre de raies d’absorption obtenu de la lumière (émise par une source) ayant traversée le gaz à faible pression nous
permet donc de caractériser les espèces chimiques présentes dans le gaz et ainsi nous renseigne sur la nature du gaz.
Figure 13 : Température de
couleur
Ce concept peut être simplifié en imaginant la lumière produite par le soleil à différent moment de la journée :
- à midi, la lumière est à son plus haut et plus puissant : couleur blanche naturelle
- au coucher du soleil, la lumière prend un ton plus jaune orangé : couleur blanc chaud
D’un point de vue général, plus la température de couleur est base et plus le ton de la lumière est rouge orangé
Lorsque la température de couleur est élevée, le ton de la lumière est bleu.
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V. Unités de la lumière
Les grandeurs relatives à la mesure de la lumière et de ses effets sont très nombreuses et spécifique à ce domaine.
Les principales grandeurs sont :
d
I
d
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V.3. Éclairement lumineux : lux (lx)
Le lux est l’éclairement Ec d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément répartie, un flux lumineux de 1 lumen
par mètre carré.
C’est de la lumière reçue. d
Ec
Exemples d’éclairement dS
- nuit de pleine lune 0,5 lux
- rue de nuit bien éclairée 20 - 70 lux
- local de travail 200 - 3 000 lux
- stade de nuit 1 500 lux
- journée ensoleillée > 50 000 lux
Le mot "brillance" a été remplacé en 1948 par le mot luminance pour apprécier l'éclat d'un objet.
Exemples de luminance
- disque solaire à midi 1,6.109 cd/m2
- surface de la lune 2500 cd/m2
- ciel couvert 2000 cd/m2
- ciel très sombre 10-3 cd/m2
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VI. Le rayonnement solaire
Le Soleil est l’étoile centrale de notre système solaire. D'après la classification astronomique, notre étoile est de
type naine jaune (Figure 14).
Elle est composée essentiellement d’hydrogène (78,4 % de la masse) et d’hélium (19,6 % de la masse), les 2%
restant étant composé d'autres éléments chimiques dont les principaux sont l'oxygène et le carbone.
Autour de lui gravitent la Terre, et sept autres planètes. Le Soleil représente à lui seul 99,86 % de la masse du
système solaire.
Le Soleil émet un rayonnement de type électromagnétique. La lumière blanche nous parvient en très peu de temps
(elle met en moyenne environ 8 minutes et 19 secondes à nous parvenir) car il se déplace à la vitesse de la
lumière, soit 299 792 458 m/s.
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VI.1. Constante solaire
La constante solaire est la densité d’énergie solaire qui atteint la frontière externe de l’atmosphère faisant face au
Soleil. Sa valeur est communément prise égale à E =1380 W/m2 (bien qu’elle varie de quelques % dans l’année à
cause des légères variations de la distance Terre-Soleil).
Démonstration:
En première approximation, le soleil peut être assimilé à un corps noir à 5800 K. Il émet un flux
d’énergie de surface quantitativement estimable par la loi de Stefan-Bolzman : U = T4.
Où est appelée constante de Stefane et T température en Kelvin : = 5,67.10-8Wm-2.K-4
L’énergie totale émise par le soleil par unité de surface est donnée par : U = T4.= 5,67,10-8
(5,8.103)4 = 6,4.107 W.m-2.
Le soleil est assimilée à une sphère de rayon : Rs=696000 Km et de surface Ss= 4Rs2 =
4(6,96.108)2=6,087.1018 m2.
D’où l’énergie rayonnée par le soleil est donné par : = USs= 6,4.107 W.m-2 6,087.1018 m2 =
3,9.1026 W.
A la distance d = 150 million Km du soleil, l’aire de la surface réceptrice vaut 4d2 et la densité
de d’énergie reçu à la surface de la terre est :
2
U 4 R s2 4 Rs 3, 9 . 1 0 2 6
E T 1 3 8 0W .m 2
4 d 2
4 d 2
d 4 (1, 5 .1 0 ) 11 2
0,75E=1035 W/m2
(valeur de référence pour les installateurs des systèmes photovoltaïques)
On appelle m (masse atmosphérique), ou Air Mass, le rapport entre l’épaisseur d’atmosphère traversée par le
rayonnement direct pour atteindre le sol et l’épaisseur traversée à la verticale du lieu :
OM 1
m
OA s in ( h )
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VI.4. Standard Test Condition (STC)
Quant aux conditions normalisées de test des panneaux solaires, elles sont caractérisées par un rayonnement
instantané de 1000 W/m2, un spectre solaire AM 1,5 et 25 °C de température ambiante. Ces conditions sont appelées
STC (Standard Test Conditions). La figure 16 montre ce spectre AM 1,5 normalisé : les « trous » que l’on observe
correspondent aux absorptions par les gaz de l’atmosphère.
Rayonnement directe : c’est la lumière parvenant directement du soleil par ciel clair, ce sont surtout les rayons UV
du Soleil.
En calculant d'après la loi de Stefan (physicien Autrichien 1835-1893) la puissance émise par les rayons du Soleil, on
peut déterminer l'indice UV du Soleil de prévu pour le lendemain.
Rayonnement diffus : ce sont des rayons qui proviennent de l'atmosphère qu'il fasse beau ou pas, des rayons
lumineux issus du Soleil traversent les nuages et se diffusent sur toute la surface de la Terre.
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Rayonnement réfléchi (albédo) : c’est le rayonnement qui est réfléchi par le sol ou par des objets se trouvant à sa
surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige, etc.…). Ce
rayonnement renvoyé vers l'espace peut être mesuré par des satellites munis de capteurs sensibles aux rayons
solaires (ondes courtes).
Rayonnement global : c’est l’énergie rayonnante totale du soleil, qui atteint une surface horizontale à la surface de la
Terre au cours d’une unité de temps précise. Il est d’environ 1.000 W/m² pour un rayonnement solaire vertical. Il
s’obtient en ajoutant les trois types de rayonnement : le rayonnement direct, le rayonnement diffus et le rayonnement
réfléchi: Globale = Direct + Diffus + Réfléchi
E O
En générale, l’inclinaison de 90° par rapport aux rayons du soleil (au centre) = production optimale (Figure 21).