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Electromagnétisme
Philippe Rabiller
2005
• ch.1 Introduction
• ch.2 Vecteurs et champs
• ch.3 Champ et Potentiel électrostatiques
• ch.4 Champ Magnétique
• ch.5 Induction électromagnétique
• ch.6 Propagation des ondes électromagnétiques
• ch.7 Rayonnement électromagnétique
3 Q 3
t (r )d r t j.dS . j d r
Accumulation de charge Flux de charge sortant
Electromagnétisme - L2 PCGI - Université Rennes 1 - 2005 5
6.2 Equations de Maxwell
Les équations locales (1) (2) et (3) sont trois des quatre équations de
Maxwell qui unifient la théorie de l’électromagnétisme. La quatrième
équation que nous allons démontrer ici donne la dépendance dynamique du
rotationnel du champ magnétique.
(L)
1 E 1
2
A
12 V B 2 2 2 A2
c t c t c t
(3b)
c t
12 V
12 E A
c t t
ρ 2
V ρ
E V A 1
V 2 2
2
t εo c t εo
j ( r ’)
A ( r ) = 4o
| r - r ’|
d 3 r’
c t
E (1) Maxwell - Gauss
o
B 0 (2)
E B (3) Maxwell - Faraday
t
B μo j 12 E (4) Maxwell - Ampère
c t
En statique:
E (1)
o
B 0 (2)
E 0 (3)
B μo j (4)
Nous pouvons montrer qu’il en est de même pour les champs électrique et
magnétique. Nous utilisons encore ici l’identité mathématique qui relie le
rotationnel du rotationnel d’un vecteur au laplacien et au gradient de la
divergence de ce même vecteur:
2
B B B
2
E E E
B B B
2
2 1
2
B
B 2 2 μo j
c t
(4)
0
1
μo j 2 E
c t
(3)
12 B2
2
c t
ρ j
2
E
E 12 2 μo t
2
E E E
2
c t εo
(3), (4) (1)
ρ
μo j 12 E
t c t εo
2
1 V
V 2 2 0
2
c t
2
A
A 12 2 0
2
c t
2
E
2
E 1 0
c t2
2
2
B
B 12 2 0
2
c t
une onde plane, c’est à dire une grandeur physique oscillant avec la
fréquence = /2 et se propageant dans la direction du vecteur d’onde k
avec une vitesse de propagation c = / | k |. La quantité s’appelle la
pulsation de l’onde.
(k)
T=1/ = 2| k |
temps
espace
Ainsi une fonction d’onde réelle s’écrira S ( r, t) = So cos ( t - k·r + ) eo
1 S 1 jωS 1 jω S - ω S
2 2
• c2 t2 c2 t c2 t c2
1
2
S 2 ω
2
• 2
S 2 2 k 2 S 0
c t c
La fonction S satisfait donc bien à l’équation de d ’Alembert si |k|·c = .
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6.4 Ondes électromagnétiques.
Montrons à présent que c représente bien la vitesse de propagation.
Par commodité effectuons les calculs pour une fonction réelle 1D à phase
initiale nulle (choix de la direction Ox suivant celle de k et de l’origine telle
que S(0,0)=So):
S(x,t) = So cos (t - kx)
Pour que cette phase soit constante (on parle alors d’onde stationnaire) il
faut que d = 0, soit d = dt - kdx = 0.
x
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6.4 Ondes électromagnétiques.
Appliquons ces notions d’ondes aux champs électrique et magnétique, qui
s’écrivent alors sous la forme:
j ωt - kr m j ωt - kr m
B (r, t) Bo e eb Bo e
j ωt - kr e j ωt - kr e
E (r, t) Eo e ee Eo e
x Ex Ez y - Ey z
E y Ey Ex z - Ez x
z
Ez Ey x - Ex y
Ez
Eoz e j(ωt [kxxkyykzz] e) j k y Ez
y y
k y Ez kz Ey
E j kz Ex kx Ez j k E
k x E y k y Ex
D’autre part, on a pour la dérivée par rapport au temps du champ magnétique:
B jω B
t
B k
Nous allons montrer que la puissance par unité de volume dissipée localement
par une onde électromagnétique dans le vide est donnée par la divergence du
vecteur de Poynting :
S E B
o
E B B E E B
B E
E B B
t
E 12
c t
E B 1
2 t
BB o o EE
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6.5 Energie transportée par une onde électromagnétique.
1 B2
S E B 1 o E2
o t 2 o 2
N
E2 E1 N
σ
εo
dl
( E) dS (L E) ( d l ) dl0 0
S
E1 E2 et 0
B
S
dS B d r 0
V
• Réflexion - Réfraction :
Lorsqu’une onde incidente rencontre une interface (changement de milieu (1) vers
(2)), on observe qu’une partie de l’onde est réfléchie (miroir) et une autre partie
est transmise à travers l’interface en étant plus ou moins déviée. On parle dans ce
dernier cas de réfraction.
Er, Br onde réfléchie
Dans le vide la vitesse de phase d’une onde plane est la vitesse de la lumière c. Par
contre dans la matière, cette vitesse est plus lente. On sait que dans le vide la
vitesse de la lumière c est liée aux constantes o et o par la relation:
c 1
εoμo
Cette relation est vraie s’il n’y a pas d’absorption. Le rapport c/v n’est autre que l’indice de
réfraction n du milieu matériel (que l’on utilise dans les lois de Snell-Descartes en optique
géométrique). Dans beaucoup de matériaux la perméabilité relative r est très proche de 1 et
la constante diélectrique d’un matériaux correspond donc approximativement au carré de
l’indice de réfraction (si on néglige l’absorption): n = c/v ~ r.
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6.6 Réflexion – Réfraction aux interfaces.
• Réflexion - Réfraction : conditions générales
D’autre part, une onde électromagnétique est générée par des sources de charges
électriques, dipôles électriques, dipôles magnétiques oscillant à une fréquence, ou
pulsation, donnée. Cela correspond donc à un système d’oscillations forcées pour
lequel la pulsation est imposée par le générateur. Les pulsations des ondes
électromagnétiques incidente, réfléchie et transmise sont donc toutes les mêmes.
i r ur
ui - ur
N ui
Les vecteurs ui ur et N définissent le plan d ’incidence.
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6.6 Réflexion – Réfraction aux interfaces.
• Réflexion - Réfraction : conditions générales
Pour interpréter la deuxième partie de l’équation d’invariance le long de
l’interface, introduisons les indices de réfraction n 1 et n2 des milieux (1) et (2).
k i r kt r n1 ui r n2ut r n1 sin(θi ) n2 sin(θr )
i
(1)
(2) ui
N r
ut