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CHAPITRE 3

EQUATIONS de MAXWELL
dans le VIDE

 Vide  Néant (absence de tout)


 Milieu où il n'y a pas de matière mais où peut
exister de l'énergie  permittivité électrique 0 et
perméabilité magnétique 0
I- INTRODUCTION
 Problème posé: déterminer, en un point M à l'instant
 t, le

champ électromagnétique (EM)  couple E(M,t),B(M,t) 
créé par des distributions de charges  P,t  et de courants
j P,t  dans un espace où règne le vide.
Maxwell (1864) : unification de l'électricité et du magnétisme
 ensemble d'équations cohérentes et esthétiques
 cohérence: liens étroits entre les résultats de
l'électricité et du magnétisme
 esthétique: ensemble largement
symétrique
 2 groupes d'équations:
 
 relations entre E(M,t) et B(M,t)

 relations entre les champs et les sources  M,t  et j M,t 
 
II- RELATIONS entre E(M,t) et B(M,t) :
1) Equation de

 un champ B(M,t) Maxwell-
variable dans le temps induit une
Faraday
composante de E(M,t) à circulation non conservative


fo
 rforme
mintégra
e
(S) étant une surface  s'appuyant sur un contour orienté (C)
le:
lo
2) Conservation du
c
flux magnétique
 al
e:
fo
 forme
r
intégra
m
(S) surface fermée
le:
e
III- RELATIONS entre CHAMPS et
SOURCES
1) Equation de
Maxwell-
Le théorème de Gauss reste valable en régime variable:
Gauss

fo
 r
forme
m
intégra
e
le:
2) lo Equation de
c Maxwell-

Magnétostatique Ampère (th. d'Ampère)
al
En régime variable,
e: cette relation ne satisfait pas au
principe de conservation de la charge:

 div j  0
 
or on a : div j P,t     P,t   contradiction
t
 
De plus, rot E M,t  est proportionnel à la variation
  du champ
magnétique (Maxwell-Faraday) alors que rot B M,t  ne l'est pas
 Maxwell suppose l'existence d'un terme supplémentaire:

 calcul de :

d'où Maxwell-Ampère

 
 Le terme 0 E M,t  est appelé "courant de déplacement"
t
IV- TABLEAU RECAPITULATIF des EQ. de MAXWELL
1)

 C Maxwell-Gauss
a
s
 Conservation du flux
g
 é Maxwell-Faraday
n
é
 Maxwell-Ampère
r
a
7 1
  0  4 .10 H.ml
1 1
 0  F.m
36.109
 0 0 1
  2
c c  célérité de la lumière dans le vide
2) Cas des
régimes
 Éq. locales de l’électrostatique et de la magnétostatique:
statiques

 Les champs et sont découplés  on peut les étudier


indépendamment
V- RESOLUTION des EQ. de MAXWELL
1) Potentiels scalaire et vecteur:
transformation de jauge

 Les champs et "dérivent" des potentiels scalaire V et


potentiel vecteur
 et ne définissent pas entièrement les potentiels V et .
 
   
En effet, si on choisit un couple V,A associé à E,B , un
autre potentiel vecteur possible est:
 
A   A  grad f f champ de scalaires 
        
car rot A   rot A  rot grad f  rot A  B

 Cette modification ne doit pas changer E :

d'où
 
 Si le couple (V,A) est associé à (E,B) , on peut obtenir
(V ,A )
un autre couple par la transformation de jauge:
 
A   A  grad f
 Jauge de Lorentz:
Il y a une infinité de choix possibles pour la fonction f. On
lève cette indétermination par la condition de jauge. En
électromagnétisme on utilise en général la jauge de Lorentz:

2)

Les potentiels (V,A)Equati
vont permettre
 d'obtenir un système
ons
d'équadiff découplées ende et j en introduisant les relations:
Poisso
n

 La relation de Maxwell-Ampère devient:


c'est-à-dire:

finalement:

 De même, la relation de Maxwell-Gauss devient:


d'où:

 La jauge de Lorentz permet donc d'obtenir un système de


2 équadiff du second ordre découplées:
 
V    0
 0 Equations de Poisson

A   j  0
 2
0    00 2  opérateur "d'Alembertien"
t
 En régime permanent, on retrouve les équations de Poisson déjà vues:
 
V   et A  0 j
0
3) Solution des éq. de Poisson: Potentiels
retardés
 Soit une distribution finie de charges et de courants. 
En un point M, à l'instant t, les potentiels  V(M,t),A(M,t)
sont tels que:  
V    0
  0

A  0 j  0
  1 V
div A  2 0
 c t
On montre que la solution est de la forme:
 r
  P,t  
1  c
V(M,t) 
40  ( V ) r
d

 r
 j  P,t  
0  c
A(M,t) 
4 ( V ) r
d
 Les potentiels en M à l'instant
 t dépendent de l'état de la
distribution de charges (, j) à l'instant antérieur  t  r c 
L'évolution des potentiels est donc en retard par rapport
à celle des sources  potentiels retardés
La durée de propagation du signal est donc   r c

 Approximation des régimes quasi-permanents (ARQP)


Soit T la durée d'évolution des sources
 si   r c T , on peut considérer que l'information entre
P (source) et M (point de mesure) est instantanée

 V(M) et A(M) se calculent alors avec les relations du
régime permanent:
(P) 
V(M)   et A(M)  0 j(P)
0
VI- CONDITIONS AUX LIMITES: RELATIONS DE
PASSAGE
Soit une surface (S) avecdensité de charges et de
courants surfaciques (, js ) séparant 2 milieux.

1) Composantes E2
normales du champ M2
 Champ électrique dS2
EM  2
Th. de Gauss appliqué au cylindre : n12
E   E dS  E dS   lat (S) M dS  1
  1 2
dS E1
 E1  n12  dS1  E2  n12  dS2 
0 M1 dS1
( lat  0 si M1 et M2  M)
  
 
 
 E   n12 E2  E1 
0
E1  n12  comp. normale de E1 

d'où

 La composante normale de E est discontinue à la traversée
de (S) chargée. La discontinuité vaut  0
 Champ magnétique
 
div B  0   B  dS  0
 fermée

Le flux de B à travers le cylindre  est nul:
   
dS1 B(M1 )  dS  dS 2 B(M 2 )  dS   S lat
B(M)  dS  0
     
  0 si M1 et M 2 0
B 1(M)  n 12dS  B 2 (M)  n 12dS  0

d'où

 Continuité de la composante normale de B à la traversée
d'une distribution surfacique de courants.
2) Composantes tangentielles du
champ EM
 Champ électrique


E2 N2

 n12 N
M2 u 2

M t
(S) 
N1
E1
M1 1

 (C)  contour orienté M1M2N2N1  à(S) et infiniment petit


   surface s'appuyant sur (C)

 E 1 et E 2 uniformes sur N1M1 et M2N2
B 
   dS  0 si h  0 (h  M1M2  N1N2)
 t
 N2  M1  N1   M2 
(C) E  dl  M2 E  dl  N1 E  dl  N2E  dl M1 E  dl  0
0 si h0
    
 E2  M2N2  E1  N1M1  0 c  à  d : E2  t  E1  t  0


 La composante tangentielle de E est continue à la traversée
de (S) chargée

 Champ magnétique
 Maxwell-Ampère:

    E 
 (C) B  dl  0  j  dS  00  t  dS

 0 si h  0

 d'autre part, si h  0, on introduit le courant surfacique jS
   
 j  dS   jS  dl u si h  0
 MN

  N2  M2   M1   M2  


 (C )
B  dl   B 2  dl 
M2 M1 B dl  N1 B 1  dl  M1 B dl
0 si N1 et N 2 N 0 si M1 et M 2 M

N2   M1  N 


 M2
B 2  dl   B 1  dl   0  jS  u dl
N1 M
  
 
c-à-d B 2  B 1 MN  t   0 jS  u  MN
   
or u  n 12  t car t,u,n 12   trièdre direct
  
 
donc B 2  B 1  t   0 jS  n 12  t  

 A la traversée d'une distribution


 de surfacique courants, la
composante tangentielle de B est discontinue
 Relations de passage
A la traversée d’une surface (S) comportant
 une densité de
charges et de courants surfaciques ( , j ) et séparant
 deux
milieux 1 et 2, le champ électromagnétique (E, B ) se
transforme selon les relations:


ET1  ET2

 
B T2  B T1   0 jS  n 12


n12  normale à (S) dirigée de 1 vers 2

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