PC RESUME PO2: ondes électromagnétiques dans le vide

ONDES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE ILLIMITE

Le vide est vide de matière. Les champs électriques et magnétiques dans le vide vérifient
l’équation de D’Alembert :
 
 1 2E   1 2B 
E 0 B 0
c2 t2 c2 t2
c2 o o 1. o et o sont respectivement la permitivité diélectrique (le mot
« diélectrique » signifie isolant) et la perméabilité magnétique du vide.

ONDES PLANES PROGRESSIVES (OPP) ELECTROMAGNETIQUES

  
u E
Les champs de l'OPP sont transverses B Rem : k n’est pas défini pour les OPP.
c
NOTATION COMPLEXE POUR UNE OPPM
On a introduit k le vecteur d'onde. Sa norme k est à priori non définie.

Les composantes des champ associées à s(M, t ) Ae j t e j k . OM j

et sont données par :
s(M, t ) Re(s(M, t ))
Opérateurs en notation complexe pour les OPPM (hypothèse essentielle)

j divL j k .L rot L jk L L k2L

t
j t
Rem : on trouve aussi la convention s(M, t ) Ae e j k . OM j
. Il faut changer les signes des relations
ci-dessus.
OPPM ELECTROMAGNETIQUES
1
Relation de dispersion k2 2
o o vitesse de phase v c ( le vide
k o o
n’est pas dispersif) On rappelle la relation : cT c/f 2 c/ .
 2 
Vecteur d’onde k u u u donnant la direction de propagation de l’onde.
c
 
u E k E
Lien entre les champs B se réécrit B
c
ASPECTS ENERGETIQUES D’UNE OPPM ( ne pas utiliser les complexes)

oE2o
Densité volumique d’énergie moyenne ue
2
2
 c oE o 
Vecteur de Poynting moyen R c oE 2 u u.
2

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A) INVENTAIRE DES ONDES UTILES

Les ondes suivantes sont des modèles mathématiques simples permettant d’obtenir le
comportement réel du milieu. Leur réalité physique sera discutée avec la notion de paquet
d’onde (cf.PO9).
1°) Ondes progressives planes (OPP)

x x
Un phénomène physique associé à la grandeur écrite s(x ct), s(x ct), s(t ) ou s(t ) est
c c
une onde progressive se propageant dans la direction Ox.

1. Le caractère progressif est associé à l’existence d’un retard

2. Les ondes ci-dessus se propagent sans atténuation.
1 ax
3. Si s( x, t ) f(x ct ) ou s( x, t ) Ae f ( x ct ) la propagation
x
s’accompagne d’une atténuation
2°) Ondes planes progressives monochromatiques (OPPM)

On utilise leur forme complexe est :s(M, t ) Ae j t e j k . OM j

On rappelle que s(M, t ) Re(s(M, t )) .


1. k ku est le vecteur d’onde. Sa direction et son sens sont connus mais sa

coordonnée k réelle sur u est à priori inconnue.

2. On cherche justement une condition sur k pour que s(M,t) soit solution. Cette relation fixe
k en fonction de . Elle est appelée relation de dispersion.
3. Si la propagation se fait selon Ox : s(M, t ) Ae j t e jkx

4. Pour ces ondes on définit une vitesse de phase v

k
5. Si la vitesse de phase dépend de la pulsation, le milieu est dit dispersif.
6. Ces OPPM décrivent un phénomène se propageant sans atténuation.
3°) Pseudo-ondes planes progressives monochromatiques (POPPM) (Par la suite on ne les
différenciera pas des OPPM.)

Leur forme complexe est : s(M, t ) Ae j t e j k . OM j

avec toujours s(M, t ) Re(s(M, t )) .

Seule différence avec les OPPM : k ku a une coordonnée k complexe.

1. On cherche encore une condition sur k pour que s(M,t) soit solution ( la relation de
dispersion).
2. Si k a une partie imaginaire, elle traduit l’atténuation de l’onde.
( Le vérifier si la propagation se fait selon Ox avec s(M, t ) Ae j t e jkx
et k = k’ +j k’’)

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3. On définit alors la vitesse de phase par v
Re(k )
4. Si la vitesse de phase dépend de la pulsation, le milieu est dit dispersif.
5. La partie imaginaire de k est responsable de l’atténuation dont une longueur
caractéristique est : 1
Im( k )

4°) Ondes planes stationnaires (OPS)

Une onde est stationnaire si les variables d’espace et de temps sont découplées. Elle a
donc la, forme y(x,t) = F(x) G(t).

Cas particulier : s( x, t ) A exp(k' ' x) cos( t ) est une onde stationnaire amortie appelée
souvent onde évanescente. C’est aussi une P OPPM où k est imaginaire pur.
B) QUELQUES EQUATIONS D’ONDE
I) EQUATION DE D’ALEMBERT : l’indispensable
1°) Forme générale de l'équation d'onde de D’Alembert
pour une onde scalaire (pression, déplacement, vitesse)

1 2s 2s 2s 2s
s 0 où l'opérateur est défini par: s
c2 t2 x2 y2 z2
pour un champ vectoriel (champ électrique, magnétique)
 
 1 2L
L 0 où L( L x , L y , L z ) et vérifie L grad div L rot rot L
c2 t 2

2 s( x, t ) 1 2 s( x, t )
2°) Forme unidimensionnelle 0
x2 c2 t2
c a les dimensions d’une vitesse : elle est appelée célérité des ondes.
3°) Ses solutions
a) OP
b) OPPM ou POPPM
c) OPS
Les solutions stationnaires de l’équation de D’Alembert sont sinusoïdales de la forme :

y x, t a sin k.x 1 sin .t 2 avec k .

c
Ces solutions se mettent sous la forme d’une somme de deux OPPM se propageant en sens
opposé. La longueur d’onde de l’OPS est celle des OPPM qui la constituent.

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4°) Théorème de D’Alembert (il justifie l’intérêt des OPP)

Les ondes, solutions de l’équation de D’Alembert unidimensionnelle, peuvent s’écrire, de façon
générale, sous la forme d’une superposition des deux OPP
x x
précédentes s( x, t ) f (t ) g( t )
c c
II) EQUATION D’ONDE DE KLEIN GORDON : discrète mais souvent présente ( sans dire
son nom !)
Elle ressemble un peu à l’équation de D’Alembert. Elle intervient lorsqu’on a une dissipation
d’énergie dans le milieu.
1°) Forme de l’équation

a) Exemple d’une corde vibrante avec frottement (dissipation)

2 2
s 1 s 2 s
c 0
t2 t x2
b) Exemple ( à faire) d’une onde électromagnétique dans un conducteur
ohmique (dissipation due à l’effet Joule)
 
2B 1 B 2
  1
c B 0 avec
t2 t 0

2°) Propriétés
1. Les OP réelles ne sont pas solutions car la dissipation entraîne une atténuation.
2. Il faut donc tester des POPPM.

3. La relation de dispersion est de la forme c 2k 2 2

j

C) ARCHITECTURE D’UN PROBLEME SUR LES ONDES

La plupart des problèmes sur les ondes ont la progression suivante ;

1. On établit une équation d’onde à l’aide de lois de physique appropriées (mécanique,

électromagnétisme…)
2. On passe sur les complexes et on teste une pseudo OPPM
3. On établit une relation de dispersion
4. On regarde si k est réel ou complexe
5. On en déduit la forme de la solution
6. On examine s’il y a atténuation ou dispersion
7. On écrit les solutions
8. On interprète physiquement le résultat
9. On envisage les conditions limites
Si le milieu est illimité : la solution est de type Pseudo OOPM
S’il y a des conditions limites : la solution est de type OPS

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PC RESUME PO 5: polarisation des ondes électromagnétiques

POLARISATION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES

Définition
La direction du champ électrique est la direction de polarisation de l'onde.
Description de la polarisation d'une OPPM

La courbe décrite par le champ en regardant l'onde se diriger vers nous permet de faire la
différence entre différents états de polarisation de l'onde.

Pour les OPPM dans le plan d'onde Oxy :

E x E ox cos( t kz)
E y E oy cos( t kz o)

Polarisation rectiligne

Le vecteur champ électrique vibre dans une direction donné : o =m .

m pair m impair

Polarisation elliptique

Si o est quelconque, l'extrémité de E décrit une ellipse.

On parle de polarisation elliptique droite si le champ électrique tourne dans le sens
antitrigonométrique ( ou horaire) pour un observateur qui reçoit l'onde. Dans le cas contraire,
elle est elliptique gauche.
Polarisation elliptique gauche

Polarisation elliptique droite Polarisation circulaire droite

Polarisation circulaire

Déphasage de /2 et deux composantes du champ de même amplitude.

Cas d'une onde quelconque

Les ondes électromagnétiques sont en général la superposition d'OPPM. La trajectoire de

l'extrémité du champ électrique est aléatoire. On parle d'onde non polarisée.

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