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ROYAUME DU MAROC

UNIVERSITE MOHAMED PREMIER


ECOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUEES
-OUJDA-

Elèves Ingénieurs 3ème année


Option génie Industriel

Manuel d’utilisation de la méthode


des éléments finis : Approches
analytique et numérique à l’aide du
code de calcul Abaqus

Mohammed ABBADI
Ecole Nationale des Sciences Appliquées –Oujda-

PARTIE I :

TRACTION SIMPLE D’UNE POUTRE DROITE (ETUDE ANALYTIQUE ET


NUMERIQUE)

PARTIE II :

COMPRESSION SIMPLE D’UNE POUTRE DROITE (ETUDE ANALYTIQUE ET


NUMERIQUE)

PARTIE III :

FLEXION SIMPLE D’UNE POUTRE DROITE (ETUDE ANALYTIQUE ET


NUMERIQUE)

PARTIE IV :

CONCENTRATION DE CONTRAINTE DANS UNE PLAQUE TROUEE EN


TRACTION.

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I. Généralités sur la méthode des Eléments Finis

1.1 Bref historique :

L’idée fondamentale derrière la méthode des éléments finis remonte loin en arrière. Les
grecs par exemple avaient reconnu que l’on peut approcher la solution d’un problème
complexe en le divisant en problèmes plus simples. On peut par exemple approcher le
périmètre d’un cercle en calculant le périmètre d’un polygone à n côtes, pourvu que n soit
suffisamment grand. Il suffit alors de connaitre la longueur d’un segment de droite,
problème beaucoup plus simple que celui de la longueur d’un arc de cercle.

1.2 Applications :

On retrouve les premières applications véritables de la méthode des éléments finis en 1956
en mécanique des structures. Un groupe de chercheurs utilisent cette méthode pour calculer
la voilure d’un avion.

La méthode des éléments finis est maintenant reconnue comme l’une des principales
méthodes de résolution des équations aux dérivées partielles (EDP) dans des géométries
quelconques, que ce soit en dimension un, deux ou trois. On trouve même des méthodes
d’éléments finis en dimension 4, soit en espace-temps...

Les applications sont tout aussi nombreuses et variées. Les ingénieurs de diverses disciplines
utilisent les éléments finis, que ce soit en mécanique des fluides ou des solides, mais aussi
pour les problèmes thermiques, électromagnétiques, chimiques, etc. On retrouve aussi des
applications en physique, et notamment en astrophysique.

1.3 Modélisation par la méthode des éléments finis :

La méthode des éléments finis est une procédure générale de discrétisation pour la
résolution des problèmes des milieux continus.

Étapes de l’analyse d’un problème aux limites

a. Etapes de la méthode des éléments finis :

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La méthode des éléments finis est considérée comme un outil de mathématiques appliquées
destiné à résoudre les équations différentielles. Néanmoins, les étapes de l’étude d’un
problème aux limites sont toujours les mêmes, on peut les résumer en sept étapes :
1. Découpage du domaine en un maillage d’éléments finis;
2. Interpolation en respectant les critères de convergence;
3. Calcul des caractéristiques de chaque élément;
4. Assemblage;
5. introduction des conditions aux limites essentielles et résolution;
6. Évaluation, dans chaque élément, des grandeurs utiles (contraintes, déplacements…);
7. Jugement de manière critique les résultats obtenus.

b. Avantages de la méthode des éléments finis :


La puissance de la méthode des éléments finis réside essentiellement dans sa souplesse.
Elle peut être applicable à une variété de problèmes mécaniques ou bien physiques. La
géométrie du domaine peut être quelconque, les forces et les conditions aux limites peuvent
être aussi de natures quelconques.

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Le maillage peut combiner autant de types d'éléments que l'on souhaite. Et toute cette
généralité est contenue dans un programme unique qu'on peut faire tourner sur un
ordinateur (sélection du de problème, de la géométrie, du type d'élément, des chargements et
des conditions aux limites).
La méthode des éléments finis réside dans le fait que le modèle qu'elle utilise est très proche
de la structure réelle.
c. Classement d'éléments finis :

Les différents types d’éléments finis suivant leur géométrie. Plusieurs classes d’éléments finis
peuvent être distinguées :
• Les éléments 1D : barres, poutres rectilignes ou courbes.
• Les éléments 2D : élasticité plane (déformation ou contrainte plane), plaque en flexion,
coques courbes.
• Les éléments 3D : éléments de volume ou coques épaisses.

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PARTIE I :

TRACTION SIMPLE D’UNE POUTRE DROITE


(ETUDE ANALYTIQUE ET NUMERIQUE)

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I. Etude de cas analytique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en traction simple:

On considère une poutre droite AD, de longueur l et d’axe x, soumise à un effort de traction Fx

l
A M D
x u(x F x
)
Le problème étudié : calculer le déplacement u(x) du point M, centre de la section droite
d’abscisse x La poutre porte une force répartie de densité linéique constante f  f x

Hypothèses: Approximation des poutres.

Matériau élastique linéaire.

On isole un tronçon de cette poutre par deux coupures selon les sections x et (x+dx).

f
-N(x) N(x+dx)

x x+dx
Après discrétisation (découpage de la structure continue (poutre) en un maillage d’éléments
finis), et interpolation linéaire par la méthode la plus simple pour estimer la valeur prise
par une fonction continue. On trouve donc finalement un système de 3 équations linéaires
aux inconnues (u1, u2, u3) (Voir cours des éléments finis M.Abbadi).

  3 f l 
  F  4 
1 1 0  u1    
 fl 
 1 u2   
2 Es 
1 2    K .U   F
l  2
0 1  u3    n
1
F  f l 
 4 
 

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Puisque en x=0 : u(0)=0 La première équation est donc superflue (inutile), on la supprime.
Il reste donc le système d’ordre 2.

On aura donc pour solution analytique :

Fl 3𝑓𝑙 2
+
 fl  1  Esu2=
2 8
2 Es  2  1 u2   2  
   
l  1 1  u3  
𝑓𝑙 2
fl Esu3 = Fl +

F
4 
 2  2

x  0 : u 0  0
l l l  3f l
x
: Esu     F   Esu2
2 2 2 4 
 fl
x  l : Esu  l   l  F    Esu3
 2
a) Exemple d’application:

La longueur de la poutre (mm) 410


Les données Géométriques La largeur de la poutre (mm) 30
La hauteur de la poutre (mm) 0,78

E(MPa) ν
Aluminium 70000 0,33
Les matériaux utilisés
Tungstene 406000 0,28
Plomb 18000 0,44
Acier 210000 0,3

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La force concentrée (N) La force concentrée (N)


Les valeurs des efforts F(N) f(N)
Premier exemple 10 10
Deuxième exemple 10 0
Troisième exemple 10 5
Quatrième exemple 10 20

Déterminez les valeurs des déplacements analytiques ?


Les résultats analytiques des
déplacements

Matériau Aluminium
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Tungstene
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Plomb

F=10N/ f=(10) N/m F=10N/f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

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Matériau Acier
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

II. Etude de cas numérique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en traction simple
sur ABAQUS :

ABAQUS est un code de calcul par la méthode des éléments finis créé en 1978.

a) Généralités sur le code de calcul ABAQUS (version 6.12)

Objectif : Simuler la réponse physique de structure et de corps solides à des chargements,


des températures, impacts et d’autres conditions extérieures ………

Deux codes principaux :

ABAQUS/Standard :

Code général d’analyse par éléments finis.


Résolution de problèmes :
- Linéaires et non-linéaires.
- Géométrie 1D, 2D ou 3D.
- Nombreuses procédures d’analyses dans le domaine temporel ou fréquentiel.

ABAQUS/Explicit :

Analyse non-linéaire, transitoire et dynamique de structures.


Méthode explicit d’intégration du temps.

b) Fonctionnement du code ABAQUS :

ABAQUS : N’est qu’un solveur (standard, Explicit, Implicite, etc.) qui effectue la résolution
d’un problème décrit par un fichier <<fichier de données>> et dont il écrit la solution vers
un fichier <<fichier de résultats>>.

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Le fichier de données :

Extension : .inp

Contenu : mots clés qui décrivent les géométries, les


matériaux, les conditions limites,………

Le fichier de résultats :

Extension : .odb

Contenu : contours et courbes résultats.

c) Réalisation d’une simulation numérique sur ABAQUS dans le cas d’une


traction simple d’une poutre droite :

Ouvrez ABAQUS CAE.


En utilisant l’interface graphique d’ABAQUS CAE.

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Passage successif dans :

Module Part.

Module Property.

Module Assembly.

Module Step.

Module Interaction.

Module Load.

Module Mesh.

Module Job.

(Module Part) : Création des parties structurelles de la simulation à réaliser par un


dessin directement dans ABAQUS/CAE.

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Création d’une structure poutre de dimensions

Première simulation Deuxième simulation Troisième simulation Quatrième simulation


correspond aux efforts correspond aux efforts correspond aux efforts correspond aux efforts
suivants : suivants : suivants : suivants :

F=10N F=10N F=10N F=10N


f=10N/ml f=0N/ml f=F/2N/ml f=2FN/ml

Pour les différentes simulations, on utilise les matériaux suivant :

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 ALUMINIUM : (Avec un module de Young E=70GPA, et un coefficient de poisson


ν=0.33).
 Plomb : (Avec un module de Young E=18GPA, et un coefficient de poisson ν=0.44).
 Tungstene (Avec un module de Young E=406GPA, et un coefficient de poisson ν=0.28).
 Acier (Avec un module de Young E=210GPA, et un coefficient de poisson ν=0.30).

Première simulation : (ALUMINIUM)

I° Création de la géométrie de l’élément poutre, en utilisant les icones suivants :

Un clique sur l’icône Create Lines :Connected

Ensuite on clique sur l’icone Add Dimension pour fixer la longueur de la poutre à 412
mm.

On obtient donc la géométrie de l’élément poutre suivante :

Un clique sur l’icône Done

II° On va préciser les différentes propriétés de cet élément:

Dans le module Property on va créer un profile rectangulaire de l’élément poutre,

dont lequel on va préciser les dimensions de ce dernier.

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Toujours dans le module Property, on va faire entrer le type de matériau utilisé, en


entrant le module d’Young (en MPA) ainsi que le coefficient du poisson.

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Ensuite on va créer une section propre à l’élément poutre :

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Enfin on va faire une sélection de la surface concernée par le matériau en question.

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III° On va faire des insertions pour la modélisation des parts:

Création d’une instance.

VI° Dans le module Step, on va créer un Step

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V° Création des forces, des conditions aux limites, des champs ainsi que des conditions de
chargement :

Dans le module Load on va créer un encastrement pour x=0.

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Dans le module Load on va créer une charge linéique tout au long de l’élément
poutre.

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Dans le même module Load on va créer une charge concentrée dans la position x=l.

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VI. Partition des entités, assigner des contrôles de maillage, assigner les types d’éléments
ainsi qu’une vérification du maillage :

Allez au module Mesh sur lequel on va discrétiser notre domaine.

Ensuite on va faire une partition des entités de l’élément poutre.

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Enfin on va mailler notre élément poutre.

VII. Dans le module Job, on va faire tourner notre programme:

La première étape à faire c’est de créer Job.

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Ensuite on va faire tourner notre programme.

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Un message sera automatiquement afficher sur la barre commande qui veut


annoncer le succès du programme.

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Remarque :

Avant de créer un Job et de lancer le programme il faut tout d’abord changer la direction
par la méthode suivante :

Dans le module Property, on va y aller vers l’icône Assign et après vers Beam Section
Orientation.

Ensuite on va selectionner la poutre conserner un clique sur l’icone Done .puis un clique sur
entrer et enfin un clique sur l’icone OK pour confirmer.

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VII. Dans le module Visualisation, On récupère les résultats souhaités par les étapes suivantes:

Aller au module
visualisation pour
observer les résultats des
variables souhaitées. Pour exporter les résultats
obtenus dans un fichier, on va
y aller à la barre menue puis
cliquer sur Report/Field
Output.

Dans cette étape, on va choisir la


variable souhaitée.

Pour notre cas on a choisi les


déplacements suivant la direction 1(x)
comme variable pour comparer avec
la solution analytique.

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Dans cette étape, on va choisir


l’emplacement dans lequel on va
enregistrer notre fichier de résultats
obtenus.

 Déterminez les résultats des déplacements obtenus par la modélisation numérique à


l’aide d’ABAQUS pour les différentes simulations ainsi que pour les différents
matériaux utilisés ?

Les résultats numériques des


déplacements

Matériau Aluminium
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

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Matériau Tungstene
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Plomb
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Acier
F=10N/ f=(10) N/m F=10N/ f=(0) N/m F=10N/ f=(5) N/m F=10N/ f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Questions :
1. Remplir les différents tableaux ?
2. Faire une comparaison entre les solutions obtenues par la méthode des éléments finis à
l’aide d’ABAQUS, pour les déplacements suivant la direction x avec les solutions
exactes, pour les quatre matériaux étudiés (Aluminium, Tungstene, Plomb, Acier) et
pour les différents valeurs des efforts appliqués que ça soient des efforts concentrés, ou
répartis linéiquement ?
3. Tracez U(x) en fonction de x pour les différents matériaux ? ajustez les données selon
une forme linéaire (ax+b) et déterminez les paramètres de lissage (a,b) ? Que constatez-
vous ?

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PARTIE II :

COMPRESSION SIMPLE D’UNE POUTRE


DROITE (ETUDE ANALYTIQUE ET
NUMERIQUE)

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I. Etude de cas analytique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en compression
simple:

On considère une poutre droite AB, de longueur l et d’axe x, soumise à un effort de compression
F x.
Y

F
X
A B
l

Le problème étudié : calculer le déplacement u(x) du point M, centre de la section droite


d’abscisse x de la poutre considérée.

Hypothèses: Approximation des poutres.

Matériau élastique linéaire.

On isole un tronçon de cette poutre par deux coupures selon les sections x et (x+dx).

-N(x) -N(x+dx)

x x+dx

Après discrétisation (découpage de la structure continue (poutre) en un maillage d’éléments


finis), et interpolation linéaire par la méthode la plus simple pour estimer la valeur prise
par une fonction continue. On trouve donc finalement un système de 3 équations linéaires
aux inconnues (u1, u2, u3).

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1 −1 0 𝑢1 −𝐹
2𝐸𝑆
−1 2 −1 𝑢2 = 0
𝑙
0 −1 1 𝑢3 𝐹
  K .U n   F

Puisque en x=l : u(l)=0 La troisième équation est donc superflue (inutile), on la supprime. Il
reste donc le système d’ordre 2.

2𝐸𝑆 1 −1 𝑢1 −𝐹 −𝐹𝑙
ES u2=
𝑙 −1 2 𝑢2 = 0 2
ES u1= -Fl

𝐹
Sachant que la solution exacte du problème est la suivante ue (x) = 𝐸𝑆 (𝑥 − 𝑙). Calculer les
𝑙
déplacements en x=0, 2 et l.

−Fl
ue (x=0) = =u1
ES
l −Fl
ue (x= ) = =u2
2 2ES
ue (x=l) = 0 = u3

Exemple d’application:

La longueur de la poutre (mm) 410


Les données Géométriques La largeur de la poutre (mm) 30
La hauteur de la poutre (mm) 0,78

E(MPa) ν
Aluminium 70000 0,33
Les matériaux utilisés
Tungstene 406000 0,28
Plomb 18000 0,44
Acier 210000 0,3

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La force concentrée (N)


Les valeurs des efforts F(N)
10

Les résultats analytiques des


déplacements

MATERIAUX

Aluminium Tungstene Plomb Acier


Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

II. Etude de cas numérique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en compression
simple sur ABAQUS :

 Déterminez les résultats des déplacements obtenus par la modélisation numérique à


l’aide d’ABAQUS par la même procédure suivie en traction simple pour les
différents matériaux utilisés.

Les résultats numériques des


déplacements

MATERIAUX

Aluminium Tungstène Plomb Acier


Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

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Questions :
1. Remplir les différents tableaux ?

2. Faire une comparaison entre les solutions obtenues par la méthode des éléments finis à
l’aide d’ABAQUS, pour les déplacements suivant la direction x avec les solutions
exactes, pour les quatre matériaux étudiés (Aluminium, Tungstene, Plomb, Acier) ?

3. Tracez U(x) en fonction de x pour les différents matériaux ? ajustez les données selon
une forme linéaire (ax+b) et déterminez les paramètres de lissage (a,b) ? Que constatez-
vous ?

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PARTIE III :
FLEXION SIMPLE D’UNE POUTRE DROITE
(ETUDE ANALYTIQUE ET NUMERIQUE)

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I. Etude de cas analytique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en flexion simple:

Soit une poutre console de section rectangulaire (b*h) supportant, sur toute sa longueur l, une
charge uniformément répartie q comme l’indique la figure.
y

x
A B
l

Le problème étudié : calculer le déplacement u(x) du point M, centre de la section droite d’abscisse
x La poutre porte une charge uniformément répartie q.

1. Expression de la charge répartie :


l
⃗ = ∫ qdxy
q ⃗ = −ql y

0
l
ql2
⃗M
⃗⃗ /B (q
⃗ ) = ∫ −(l − x)x⃗ ∧ qdxy
⃗ = z
0 2

2. Expression de la charge et du moment d’encastrement :


2
: 𝑅⃗𝐴 + 𝑞 = ⃗0 ⇒ 𝑅𝐴 = 𝑞𝑙 ; 𝑀 ⃗⃗ /𝐵 (𝑞 ) = ⃗0 ⇒ 𝑀𝐴 = − 𝑞𝑙
⃗⃗ 𝐴 + 𝑀
2

𝑞𝑙 𝑦
{𝜏}𝐴 = {𝑞𝑙 2 }
𝑧
2 𝐴

3. Expression de la flèche :
𝑥
𝑞𝑥 2 𝑞𝑥 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑞 𝑑𝑠 = (−
𝑀𝐺 = ∫ 𝐺𝑀 + 𝑞𝑙𝑥) ⇒ 𝑀𝑓 = (− + 𝑞𝑙𝑥)
0 2 2

𝑞𝑥 2 𝑞𝑥 3 𝑥2
𝐸𝐼𝑦" = 𝑀𝑓 = − + 𝑞𝑙𝑥 ⇒ 𝐸𝐼𝑦′ = (− + 𝑞𝑙 ) + 𝐶1 𝑥
2 6 2

𝑞𝑥 4 𝑥3
⇒ 𝐸𝐼𝑦 = (− + 𝑞𝑙 ) + 𝐶1 𝑥 + 𝐶2
24 6

CL : encastrement en x=0 : y=y'=0, donc C1=0 et C2=0

Finalement :
4 3
1 𝑞𝑥 𝑥
𝑦= (− + 𝑞𝑙 )
𝐸𝐼 24 6

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4. Exemple d’application:

La longueur de la poutre (mm) 410


Les données Géométriques La largeur de la poutre (mm) 30
La hauteur de la poutre (mm) 0,78

E(MPa) ν
Aluminium 70000 0,33
Les matériaux utilisés
Tungstene 406000 0,28
Plomb 18000 0,44
Acier 210000 0,3

La charge uniforme (N)


Les valeurs des efforts f(N)
Premier exemple 1.7
Deuxième exemple 0.5
Troisième exemple 5
Quatrième exemple 20

Les résultats analytiques des


déplacements

Matériau Aluminium
f = (1.7) N/m f=(0.5) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

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Matériau Tungstene
f = (1.7) N/m f=(0.5) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Plomb

f= (1.7) N/m f=(0.5) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m


Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Acier
f= (1.7) N/m f=(0.5) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Questions :
𝑏∗ℎ3
1. Calculez I? NB. 𝐼 = 12
2. Remplir les différents tableaux par calcul des déplacements (flèches) pour les
différentes charges et différents matériaux ?

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II. Etude de cas numérique par la méthode des Eléments Finis d’une poutre droite en flexion simple:

Objectif : Déterminez les résultats des déplacements obtenus par la modélisation numérique à
l’aide d’ABAQUS par la même procédure suivie en traction simple et compression simple
pour les différents matériaux utilisés ainsi que pour les différentes valeurs des charges
uniforme.

Les résultats numériques des


déplacements

Matériau Aluminium
f = (1.7) N/m f=(0) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Tungstene
f = (1.7) N/m f=(0) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Matériau Plomb

f= (1.7) N/m f=(0) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m


Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

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Matériau Acier
f= (1.7) N/m f=(0) N/m f=(5) N/m f=(20) N/m
Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm) Positions U(x) (mm)
(x) (x) (x) (x)
0 0 0 0
L/2 L/2 L/2 L/2
L L L L

Questions :
3. Remplir les différents tableaux ?

4. Faire une comparaison entre les solutions obtenues par la méthode des éléments finis
à l’aide d’ABAQUS, pour les déplacements suivant la direction x avec les solutions
exactes, pour les quatre matériaux étudiés (Aluminium, Tungstene, Plomb, Acier) ?

5. Tracez U(x) en fonction de x pour les différents matériaux ? ajustez les données selon
une forme linéaire (ax+b) et déterminez les paramètres de lissage (a, b) ? Que constatez-
vous ?

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PARTIE IV :

CONCENTRATION DE CONTRAINTE DANS


UNE PLAQUE TROUEE EN TRACTION.

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Ce problème a pour objectif de montrer que la présence de trous, conduit `à un


affaiblissement de la structure en raison de sur contraintes locales, appelées concentrations de
contrainte. Il est donc bon d’´éviter, autant que possible, le perçage ou l’usinage de d´défauts
ou de parties fonctionnelles de ce type. Lorsque la présence de concentrateurs de contraintes
est inévitable, il est nécessaire de connaitre le facteur de concentration de contrainte associé à
chaque géométrie, notion introduite dans ce problème, afin de dimensionner les structures.Le
cas de la traction d’une plaque percée d’un trou circulaire est analysé.

I. Le Champ de contraintes dans une plaque trouée en traction simple

Une plaque de largeur 2b, percée d’un trou circulaire de rayon a (figure) est soumise à un état
de tension de densité surfacique uniforme suivant l’axe X. La plaque est en état de
contraintes planes. Le rayon du trou est supposé petit devant les dimensions de la plaque. On
peut donc négliger l’influence du trou sur l’état.

Figure : La schématisation du problème de la plaque trouée en traction


simple.

Le problème peut être assimilé à l’état homogène suivant : (1)

1.1 Champ de contraintes loin du trou

En coordonnées cylindriques, le champ de contraintes traduites dans un système de


coordonnées cylindriques est de la forme :

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On substitue

Dans l´état de contrainte (1) pour trouver :


(2)

Autrement dit :
(3)

(4)

(5)

D’autre part il existe une fonction de contrainte

(6)

(7)

(8)

Pour trouver une fonction de contraintes conduisant au champ de traction simple, on intègre
l’équation (7) :

En calculant grâce à la relation (8) σrθ on trouve que h = Cste. En calculant σrr grâce à (6), on
trouve que g = g1cos(θ) +g2 sin(θ). En prenant h = g1 = g2 = 0. Finalement, une fonction de
contraintes associée à l’état de traction simple est :

(9)

On admet que la fonction χ est biharmonique (Δ2χ=0) :

Une famille assez vaste de fonctions biharmoniques est la suivante :


D1
χ (r, θ) = A0 log r + B0r2 log r + C0r2 + D0+ (A1r log r + B1r3 + C1r + ) cos (θ) +
𝑟
D′1
(A’1r log r + B’1r3 + C’1 r+ ) sin(θ) +∑∞ 𝑘
𝑘=2(𝐴𝑘𝑟 + 𝐵𝑘𝑟
−𝑘
+ Ckr k+2 +
𝑟
𝐷𝑘𝑥 −𝑘+2 ) cos (kθ) + ∑∞ 𝑘
𝑘=2(𝐴′𝑘𝑟 + 𝐵′𝑘𝑟
−𝑘
+ C′kr k+2 + 𝐷′𝑘𝑥 −𝑘+2 ) sin (kθ) (10)

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Elle permet de résoudre de nombreux problèmes aux limites d’élasticité linéaire plane avec
des conditions de chargement périodiques en θ. Les constantes Ak, A’k, Bk, B’k, Ck, C’k,
Dk,D’k doivent être déterminées grâce aux conditions à la frontière, lorsque cela est possible.

Le résultat exprimé en (9) nous incite à rechercher la fonction de contraintes, en tout point de
la plaque trouée, sous la forme :
C2
χ (r, θ) = A log r + Br2 log r + Cr2 + (A2r2 + B2r4 + 𝑟 2 +D2) cos (2θ)

Où A,B,C,A2,B2,C2,D2 sont des constantes à déterminer. D’après les relations (6) et (8), on
trouve aussitôt l’expression générale du champ de contraintes :

𝐴 6C2 4D2
σrr= + 2Blog r +B+2C + (-2A2 - - ) cos (2θ) (11)
𝑟2 𝑟4 𝑟2

𝐴 6C2
σθθ=− 2+ 2Blog r +3B+2C + (2A2+12B2 r2 + ) cos (2θ) (12)
𝑟 𝑟4

3C2 D2
σrθ= 2sin (2θ) (A2+3B2 r2 - − ) (13)
𝑟4 𝑟2

Identification de certaines des constantes grâce à l’expression du champ de contraintes à


l’infini. Loin du trou, -c’est-à-dire- lorsque r est suffisamment grand, le champ précédent
prend la forme asymptotique.

σ∞rr= 2Blog r +B+2C -2A2 cos (2θ) (14)

σ∞θθ=2Blog r +3B+2C + (2A2+12B2 r2) cos (2θ) (15)

σ∞rθ= 2sin (2θ) (A2+3B2 r2) (16)

L’identification entre ce champ et celui de traction simple (2) permet de déterminer les
constantes suivantes:

= 𝛔∞ 𝛔∞
B=0, A2 − ,𝐂 = , B2=0
𝟒 𝟒

Prise en compte des conditions à la frontière

Le champ de contraintes complet ainsi obtenu est donné ci–dessous :

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σ∞ 𝑎2 σ∞ 3𝑎4 4𝑎2
σrr = (1 − 2
)+ (1 + − ) cos (2θ) (17)
2 𝑟 2 𝑟4 𝑟2

σ∞ 𝑎2 σ∞ 3𝑎4
σθθ = (1 + 2
)- (1 + ) cos (2θ) (18)
2 𝑟 2 𝑟4

σ∞ 3𝑎4 2𝑎2
σrθ =- (1 − + ) sin (2θ) (19)
2 𝑟4 𝑟2

L’analyse du paragraphe précédent a permis d’aboutir à la forme suivante du champ des


contraintes dans la plaque :

𝐴 σ∞ σ∞ 6C2 4D2
σrr = + +( − − ) cos (2θ) (20)
𝑟2 2 2 𝑟4 𝑟2

𝐴 σ∞ σ∞ 6C2
σθθ =− + + (− − ) cos (2θ) (21)
𝑟2 2 2 𝑟4

σ∞ 3C2 D2
σrθ =(− − − ) 2sin (2θ) (22)
4 𝑟4 𝑟2

Les bords du trou sont libres d’effort de sorte que σ(r = a).er = 0, ce qui implique la nullité en
r = a des composantes σrr et σrθ pour toutes les valeurs de l’angle θ:

𝐴 σ∞ σ∞ 6C2 4D2
σrr (r = a) = + +( − − ) cos (2θ) = 0 (23)
𝑎2 2 2 𝑎4 𝑎2

σ∞ 3C2 D2
σrθ (r = a) =(− − − ) 2sin (2θ)= 0
4 𝑎4 𝑎2

Un système linéaire portant sur les inconnues A,C2,D2 en découle :

𝐴 σ∞
+ =0
𝑎2 2

σ∞ 6C2 4D2
− − =0
2 𝑎4 𝑎2

σ∞ 3C2 D2
+ + =0
4 𝑎4 𝑎2

σ∞ σ∞ σ∞
La résolution de ce système fournit : A=− 2 𝑎2 , C2= − 𝑎4 , D2= 2 𝑎2
4

Finalement, le champ de contraintes et la fonction de contraintes identifiés sont

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σ∞ 𝑎2 σ∞ 3𝑎4 4𝑎2
σrr = (1 − 2
)+ (1 + − ) cos (2θ) (24)
2 𝑟 2 𝑟4 𝑟2

σ∞ 𝑎2 σ∞ 3𝑎4
σθθ = (1 + 2
)- (1 + ) cos (2θ) (25)
2 𝑟 2 𝑟4

σ∞ 3𝑎4 2𝑎2
σrθ =- (1 − + ) sin (2θ) (26)
2 𝑟4 𝑟2

σ∞ σ∞ σ∞ 𝑎4
χ (r, θ) = − 2 𝑎2 log r + r2 + (-r2 + 2a2- 𝑟2 ) cos (2θ) (27)
4 4

1.2 Facteur de concentration de contrainte

Le facteur de concentration de contrainte défini par :

II. Modélisation du Champ de contraintes dans une plaque trouée en traction simple sur
ABAQUS


100

50

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Objectif : Modéliser le comportement de cette plaque en 2D (sur ABAQUS) dans le cas


élastique pour déterminer le facteur de concentration de contrainte Kt.

Travail à faire :

1) Modéliser une plaque de dimension 50x100 mm2, contient un trou de diamètre 5


mm en son centre sur ABAQUS.
2) Entrer les données du matériau utilisé pour cette plaque Sachant que celle-ci est en
acier, les données du matériau sont comme suit : module de Young E=210000 MPa et
coefficient de Poisson ν =0.3.
3) Imposer une contrainte (Pression) de 10, 50, 100 et 300 MPa sur le bord supérieur
de la plaque.
4) Imposer un encastrement sur la partie inférieur de la plaque.
5) Choisir un maillage de 30 éléments sur chaque côté du quart du rectangle.
6) Relever la valeur de la contrainte maximale dans l'élément le plus sollicité.
7) Calculer Kt, pour le faire il suffit de diviser la valeur de la contrainte maximale dans
l'élément le plus sollicité par la contrainte nominale qui a été appliquée sur le bord
supérieur.
8) Effectuer ce calcul pour tous les chargements appliqués.
9) Dresser un graphe qui représente la contrainte maximale en fonction de la
contrainte nominale appliquée.

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