Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Bangui, made in Kigali (1/2) – « One, two ! One, two ! One, two ! » soufflent
en rythme les dernières recrues des Forces armées centrafricaines (Faca) en
courant rejoindre leurs rangs sous les immenses arbres du camp Kassaï, à
Bangui. Après six mois d’entraînement, ces 512 hommes et femmes fêtent la
fin de leur formation, que leur a dispensé le contingent rwandais présent dans
le pays.
Déjà réputés comme les bons élèves, efficaces et exemplaires, de la Minusca (la
mission onusienne en Centrafrique), dont ils constituent, depuis 2014, le
contingent le plus important (2 100 soldats aujourd’hui), les Rwandais ont,
grâce à une série d’accords, su se rendre indispensables au président
centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.
Contenu sponsorisé
Pour les Centrafricains, le souvenir de la guerre civile est encore vif. Il y a trois
ans à peine, la capitale était sur le point de tomber aux mains des groupes
rebelles. Acculé, Touadéra avait appelé à la rescousse les soldats rwandais, sur
la base de l’accord de coopération militaire qu’il avait signé un an plus tôt avec
Kigali. Ces hommes, qui ont débarqué en 2020, ont contribué, aux côtés des
Faca et des mercenaires russes du groupe Wagner, à desserrer l’étau.
PUBLICITÉ
Rejouer la vidéo
A lire : Centrafrique : pourquoi une partie de l’opinion veut voir l’armée rwandaise
quitter le pays
Au milieu des tentes, des filets de camouflage et des vêtements qui sèchent,
deux véhicules blindés occupent l’espace sous la pergola qui jouxte la maison.
« Le président Touadéra n’est pas là tout le temps, mais on le voit
:
régulièrement », témoigne une soldate, arrivée à Damara il y a sept mois.
« Coopération Sud-Sud »
Touadéra l’équilibriste
Si les Rwandais décrivent leur coopération avec la Minusca ou celle avec les
Centrafricains comme « faciles » et s’exerçant en toute confiance, ils n’en
disent pas autant des Russes du groupe Wagner. « Ils ne sont pas sur notre
chemin, nous ne sommes pas sur le leur », résume le brigadier général
rwandais. En dehors de la protection du président, il n’y a, selon lui, aucune
opération conjointe avec les Russes.
Hôpitaux, écoles…
Jeune Afrique utilise votre adresse e-mail afin de vous adresser des newsletters.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Accueil / Actualités
SERVICES
SITES DU GROUPE
LA RÉDACTION
ABONNEMENT
S'abonner
Consulter le magazine
NEWSLETTER
Sur Android
Aide (FAQ)