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Front patriotique rwandais

parti politique

Front patriotique rwandais

Logotype officiel.
Présentation
Président Paul Kagame
Fondation 1987
Siège Kigali, Rwanda
Positionnement Attrape-tout
Idéologie Nationalisme
Populisme
Défense des intérêts tutsis
Couleurs Bleu ciel
Site web www.rpfinkotanyi.rw/index.php?id=371 (http://www.rpfi
nkotanyi.rw/index.php?id=371)
Représentation
Députés 37 /
80
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Front_patriotique_rwandais&action=edi
t&section=0)

Le Front patriotique rwandais (FPR) est un parti politique du


Rwanda. Sa devise est « Unité-Démocratie-Développement »
(Ubumwe-Demokarasi-Amajyambere).
Historique
Le FPR a été créé en Ouganda, en 1987-1988 par les exilés tutsis
de la première et de la deuxième république du Rwanda. Les
origines du FPR remontent à 1979, quand est fondée la Rwandese
Refugee Welfare Foundation (RRWF), association caritative qui
devient un mouvement politique, la Rwandese Alliance for National
Unity (RANU) l'année suivante. Le FPR est issu du RANU. De 1981
à 1986, une partie des jeunes Tutsis de la RANU s'engagent dans
la guérilla de Yoweri Museveni contre Milton Obote, alors
président de l'Ouganda, qui entretient des campagnes
xénophobes contre les Tutsis. Selon Gérard Prunier, le mouvement
de M. Museveni compte, quand il prend le pouvoir, au moins trois
mille tutsis, sur un total de quatorze mille hommes[1]. Parmi ces
militaires d'origines rwandaises, plusieurs occupent de hautes
fonctions dans l'armée ougandaise. Ainsi, Fred Rwigema,
président fondateur du FPR, est secrétaire d'État à la Défense,
puis conseiller du président Museveni. Paul Kagame est chef de la
Sécurité militaire. Parmi les autres exilés tutsis, se trouvent le
commandant Sam Kaka, chef de la Police militaire, le Dr
Bayingana, chef du service de santé de l'armée ougandaise, et le
commandant Musitu, responsable du service d'entraînement[2].

Cette forte présence des Rwandais suscite des critiques au sein


de l'armée ougandaise, et les officiers font pression sur M.
Museveni pour que ses alliés quittent, sinon le pays, du moins
leurs fonctions[3]. Le FPR choisit alors de reprendre le pouvoir par
la force au Rwanda. Il se dote d'une branche militaire, l'Armée
patriotique rwandaise, formée par des officiers et soldats tutsis
de l'armée ougandaise. M. Museveni ne fait rien pour gêner les
desseins du FPR/APR. La première offensive est déclenchée le 1er
octobre 1990, marquant ainsi le début de la guerre civile
rwandaise. Cependant c'est un échec et Fred Rwigema est même
tué, dans des circonstances obscures et non élucidées, dès le 2
octobre[4]. Le 14, Paul Kagame est rappelé des États-Unis, où il
suit une formation militaire au U.S. Army Command and General
Staff College, pour devenir chef du FPR.

Plusieurs accords de cessez-le-feu sont signés entre le


gouvernement rwandais et le FPR, mais ce dernier les viole tous
(en 1991, 1992 et 1993), jusqu'aux accords d'Arusha d'août 1993.

Des Hutu, dits « modérés », fuyant le Rwanda gouverné par le


président Juvénal Habyarimana, se sont joints par la suite au FPR.
Pasteur Bizimungu en fut le représentant officiel pendant les
négociations d'Arusha.

Le FPR avait notamment pour objectifs le retour des exilés au


Rwanda, le refus de l'ethnisme qui a plongé le Rwanda dans le
génocide, et la lutte pour un Rwanda démocratique. À propos des
buts poursuivis par les dirigeants du FPR, M. Prunier estime qu'ils
s'inspirent de Yoweri Museveni. Il s'agit « de conserver le pouvoir
de décisions essentielles au sein d’un noyau central familier,
constitué de réfugiés tutsis d’Ouganda, ajouter un nombre
« d'outsiders » choisis dont quelques Hutus fiables, puis essayer
de construire une direction officielle plus large, d'apparence
« pluriethnique » pour la façade »[5]. Cependant dans les faits,
depuis 1994, chaque gouvernement rwandais est composé d'une
majorité de Hutu et le Premier ministre a toujours été un Hutu. Il
en fut assez vite de même de l'état-major et dans les
ministères [réf. nécessaire].

Parti majoritaire depuis le génocide, le FPR s'est coalisé avec


d'autres partis pour former les gouvernements depuis le
19 juillet 1994. Son chef est le président Paul Kagame.

Accusations portées contre le FPR


Article détaillé : Droits de l'homme au Rwanda.

Selon le juge Jean-Louis Bruguière et Pierre Péan, c'est le FPR qui


serait l'auteur de l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du
président Juvénal Habyarimana accompagné de son homologue
burundais Cyprien Ntaryamira. L'attentat du 6 avril 1994 ayant été
le signal déclencheur du génocide contre les Tutsis[6], des
défenseurs de cette hypothèse considèrent que le FPR est
coresponsable de ce génocide[7]. L'utilisation de l'attentat et de
l'incertitude sur ses auteurs pour détourner l'attention des vrais
responsables du génocide n'est pas nouvelle : un major rwandais
a été condamné par la justice belge à 20 ans de prison le 6 juillet
2007 pour avoir rendu possible le massacre des casques bleus
belges au printemps 1994 ; il était également accusé d'avoir
propagé des rumeurs selon lesquelles les soldats belges avaient
tiré sur l'avion transportant les présidents rwandais et burundais.
Et l'avocat du condamné affirma que la mort des dix soldats
belges ne serait qu'un épisode d'une guerre civile qui durait depuis
1990[8].

La plupart des défenseurs de cette thèse s'appuient sur les


conclusions du juge Bruguière chargé d'enquêter sur l'attentat[9].
Le journaliste belge Philippe Brewaeys, Noirs et blancs menteurs
s'est attaché à montrer les faiblesses du dossier Bruguière,
pointant les incohérences et les manipulations dont il fut
l'objet[10]. Depuis la reprise du dossier par le juge Marc Trévidic,
qui a enquêté sur place en compagnie d'experts en balistique, les
conclusions demeurent incertaines. Si le Camp Kanombe, le lieu
de départ des missiles le plus probable, n'était vraisemblablement
accessible qu'à la garde présidentielle ou à des Français, les
experts n'ont pas écarté la possibilité que les missiles aient été
tirés de l'extérieur du camp. Il n'est pas exclu qu'un commando du
FPR, le « Network commando », aurait réussi à s'infiltrer derrière
les lignes de l'armée gouvernementale au pied de la colline de
Masaka, en face du camp militaire de Kanombe, qui se trouve à
l'est de l'aéroport. Ce commando aurait été équipé de deux
missiles SAM 16 de provenance soviétique via l'Ouganda, base
arrière du FPR, et dont les numéros de série sont connus. Il aurait
tiré sur l’avion en phase d’atterrissage, puis abandonné les lance-
missiles qui auraient été retrouvés par l'armée rwandaise à
Masaka.

Selon les rapporteurs spéciaux de la Commission des droits de


l'homme de l'ONU[11], Amnesty International[12], Human Rights
Watch[13], Physicians for Human Rights[14], le Centre international
des droits de la personne[15] et des africanistes comme Filip
Reyntjens[16], les troupes du FPR ont commis de nombreuses
exactions contre les populations rwandaises pendant la guerre
civile qui débuta en 1990, lorsqu'il prit le contrôle du pays d'avril à
juillet 1994, puis au cours des années qui suivirent, 250 000 à 400
000 morts selon André Guichaoua [réf. nécessaire]. Gerald Gahima,
procureur général du Rwanda de 1994 et 2003, membre du FPR
jusqu'à cette date, a corroboré ces accusations, dans un entretien
accordé au journaliste Thierry Cruvellier le 5 décembre 2000 : « Le
FPR a commis des violations des droits de l'homme, des crimes
de guerre et des crimes contre l'humanité[17] ». Reporters sans
frontières dénonce également des violations de la liberté de la
presse[18] et a classé le régime FPR parmi les « prédateurs de la
liberté de presse » à partir de son rapport 2007 et encore en 2013.
Selon l'avis des organisations de défense des droits de l'homme,
le FPR se comporterait quasiment en parti unique, tenterait
d'empêcher l'établissement de partis d'opposition et procéderait à
des arrestations et emprisonnements abusifs (Faustin
Twagiramungu, Victoire Ingabire)[19].

Les massacres commis par certains des soldats et gradés du FPR


furent le fait de ceux qui, au cours de leur progression en avril-juin
1994, découvrirent leur propre famille massacrées. Les soldats et
gradés pris sur le fait, passèrent en cour martiale et furent fusillés,
souvent le jour même. L'état-major fut intraitable sur ce point, Paul
Kagamé étant très attaché à imposer une image exemplaire de
l'APR face aux génocidaires. [réf. nécessaire] Les autres fautifs, plus
d'un millier selon les dires de Kagamé même[20], après une
instruction diligentée par la cour militaire, furent condamnés à de
lourdes peines de prison [réf. nécessaire]. En 2013, ceux-ci n'avaient
pas encore bénéficié de liberté conditionnelle ou d'une grâce,
alors que plus des deux tiers des génocidaires condamnés et
emprisonnés avaient déjà été libérés et réintégrés dans la vie
civile au Rwanda (récupération de leurs biens, postes dans
l'administration, les banques, les ministères, les transports en
commun ou dans le commerce) [réf. nécessaire].

Le gouvernement dirigé par le FPR est aussi critiqué pour sa


participation aux conflits de la République démocratique du
Congo, qui ont impliqué une dizaine d'États africains, et de
contribuer massivement à piller ses richesses naturelles[21].
Depuis 2005, des procédures judiciaires ont été ouvertes en
France et en Espagne contre des dirigeants du FPR pour crime de
guerre, crime contre l'humanité et assassinat. On sait ce qui en a
été de la procédure ouverte en France par le juge Bruguière (voir
plus haut) et, depuis lors, une amélioration des relations entre la
France et le Rwanda fut d'ailleurs l'occasion d'une visite du
président Nicolas Sarkozy au Rwanda. Selon une enquête de la
justice espagnole, le FPR serait responsable de la mort de
7 millions de personnes[22], estimation en fait du total des tués
lors des deux guerres du Congo, essayant ainsi de déplacer
l'accusation de génocide vers un « contre-génocide » ou un
« double génocide »[23], des victimes de guerre (militaires des FAR
et FARDC, milices Interahamwe et victimes collatérales civiles) ne
pouvant pas être assimilées à des victimes de génocide (réf :
ONU [source insuffisante]). De plus, des dizaines de milliers de civils
ont été utilisés comme boucliers humains par les FAR et
Interahamwe en déroute au grand dam des ONG sur place. Ce fut
leur tactique dès leur intrusion au Zaïre en juillet 1994.

Rôle économique
En 1995, le FPR forme une holding appelée Tri-Star Investments
dont l'objectif est de reconstruire l'économie rwandaise après le
génocide. En 2009, la holding est renommée Crystal Ventures
Limited (CVL). La holding est principalement financée par la
diaspora rwandaise. En 2017, la holding a investi dans la plupart
des secteurs économiques du pays (agroalimentaire, télécoms,
services financiers, BTP…) et son capital est estimé à 500 millions
de dollars. Crystal Ventures est alors décrit comme le deuxième
employeur du pays[24]. En 2023, CVL déclare employer
12 000 personnes[25].

CVL est critiqué parce que son rôle majeur dans l'économie
rwandaise nuirait aux investissements étrangers et son lien avec
l'État empêcherait d'autres entreprises privées locales d'émerger,
créant de facto des positions de monopole[24],[25].

À partir de la fin des années 2010, CVL investit dans d'autres pays
d'Afrique : Centrafrique, Mozambique (en lien avec TotalEnergies),
république démocratique du Congo, Zimbabwe[25].

Notes et références
1. Gérard Prunier, « Éléments pour une histoire du Front
patriotique rwandais » (http://www.politique-africaine.com/nu
meros/pdf/051121.pdf) [archive], Politique africaine, no 51,
octobre 1993, p. 125
2. Gérard Prunier, art. cit., p. 126/127
3. Gérard Prunier, art. cit., p. 129 ; Enquête sur la tragédie
rwandaise (http://www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/rw
anda/avertiss.asp) [archive], tome I, p. 123
4. Selon Abdul Joshua Ruzibiza (Rwanda, l'histoire secrète, éd. du
Panama, 2005, p. 108-109), Fred Rwigema a été tué par des
membres de l'APR. En tout état de cause, le FPR/APR n'a mené
aucune enquête sur cette mort, malgré la promesse de M.
Kagame d'en ouvrir une.
5. Enquête sur la tragédie rwandaise (http://www.assemblee-nati
onale.fr/11/dossiers/rwanda/telechar/r1271.pdf) [archive],
tome I, p. 112
6. « L'attentat du 6 avril 1994 entre dans le mandat du TPIR
(Goldstone) » (http://www.hirondelle.org/arusha.nsf/LookupUrl
English/F7BDCC202A89FC2D432572430025E2AB?OpenDocu
ment) [archive], Agence Hirondelle, 13 décembre 2006
7. « Rwanda : révélations d'un expert de la justice internationale »,
Le Monde, 7 mai 2004 ; Filip Reyntjens, « La “transition
politique” au Rwanda » (http://www.ua.ac.be/objs/00110835.p
df) [archive], dans L'Afrique des grands lacs : annuaire 2003-
2004, éd. L'Harmattan, 2004, p. 9 à 13. Roméo Dallaire semble
pencher pour cette hypothèse : J'ai serré la main du diable,
Libre expression, 2003, p. 383, 396, 413, 432, 451 et 632
8. Brussels court jails Rwandan ex-major for 20 years over deaths
of peacekeepers, dépêche de l'agence AP, 6 juillet 2007
9. TGI de Paris (http://www.olny.nl/RWANDA/Lu_Pour_Vous/Doss
ier_Special_Habyarimana/Rapport_Bruguiere.pdf) [archive], 17
novembre 2006
10. Rwanda – P. Brewaeys : « La thèse Bruguière est définitivement
morte et enterrée » (http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJ
AWEB20130402084726/) [archive], Mehdi Ba,
jeuneafrique.com, 2 avril 2013
11. Rapport sur la situation des droits de l'homme au Rwanda,
présenté par M. René Degni-Ségui, Rapporteur spécial de la
Commission des droits de l'homme, en application du
paragraphe 20 de la résolution S-3/1 du 25 mai 1994,
E/CN.4/1995/71 ; Rapport sur la situation des droits de
l'homme au Rwanda soumis par M. René Degni-Ségui,
Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme,
en application du paragraphe 20 de la résolution S-3/1 du 25
mai 1994, E/CN.4/1996/68 ; Rapport sur la situation des droits
de l'homme dans la République démocratique du Congo,
présenté par le Rapporteur spécial, M. Roberto Garretón
conformément à la résolution 1999/56 de la Commission des
droits de l'homme, 18 janvier 2000
12. L'Armée Patriotique Rwandaise responsable d'homicides et
d'enlèvements, avril-août 1994, octobre 1994, Index AFR
47/16/94 ; Alliances mortelles dans les forêts congolaises
décembre 1997 ; Dans l'est de la RDC sous contrôle rwandais :
un désastre humain (https://www.amnesty.org/fr/library/info/
AFR62/011/2001/fr) [archive], 19 juin 2001, index AFR
62/011/01
13. (en) Leave None to Tell the Story: Genocide in Rwanda], mars
1999, chapitre « The Rwandan Patriotic Front » ; Rwanda : de la
recherche de la sécurité aux abus des droits de l'homme (http
s://www.hrw.org/french/reports/rwfr/) [archive], avril 2000 ;
Rwanda : rendre justice à toutes les victimes, communiqué, 12
août 2002
14. (en) Investigation in Eastern Congo and Western Rwanda (http
s://s3.amazonaws.com/PHR_Reports/congo-investigations-19
97.pdf) [archive], 16 juin 1997
15. Rapport de la commission internationale non gouvernementale
sur les violations massives des droits humains en République
démocratique du Congo, juin 1998
16. Les Violations des droits de l'homme par le FPR/APR.
Plaidoyer pour une enquête approfondie, Anvers, Working
Paper, 1995
17. Thierry Cruvellier, Le Tribunal des vaincus. Un Nuremberg pour
le Rwanda ?, éd. Calmann-Lévy, 2006, p. 232
18. La désinformation au Rwanda : enquête sur le cas Sibomana,
rapport de décembre 1995 ; Des pressions discrètes et ciblées,
rapport, 1er novembre 2001 ; Enquête sur l'arrestation de Guy
Theunis, rapport du 4 novembre 2005
19. Human Rights Watch, La préparation des élections : Resserrer
l'étau au nom de l'unité, document de présentation, mai 2003 ;
Amnesty International, Le gouvernement claque la porte à la
vie politique et à la société civile, 9 juin 2004, index AFR
47/012/2004 ; Rwanda : dans le plus grand secret. Détention
illégale et torture aux mains du service de renseignement
militaire (https://www.amnesty.org/fr/library/info/AFR47/004/
2012/fr) [archive], document AFR 47/004/2012, 8 octobre
2012 ; Rwanda. La liberté d'expression menacée, 27 février
2007 index AFR 47/002/2007 ; Rwanda. La justice mise à mal :
le procès en première instance de Victoire Ingabire (https://ww
w.amnesty.org/fr/library/info/AFR47/001/2013/fr) [archive],
document AFR 47/001/2013, 25 mars 2013
20. Gourevitch, Philip: We Wish To Inform You That Tomorrow We
Will Be Killed With Our Families (Reprint ed.), London; New
York, N.Y.: Picador, 2000. (ISBN 978-0-330-37120-9)
21. Rapport final du groupe d'experts sur l'exploitation illégale des
ressources naturelles et autres formes de richesses de la
République démocratique du Congo (http://www.grip.org/bdg/
g2044.html) [archive], document S/2002/1146, New York, 16
octobre 2002, p. 15 ; Rapport final du Groupe d’experts sur la
République démocratique du Congo conformément au
paragraphe 4 de la résolution 2021 (2011) du Conseil de
Sécurité (http://www.france-turquoise.fr/images/stories//pdf/r
2021.pdf) [archive], document S/2012/843, New York, 15
novembre 2012.
22. Pierre Péan, Noires fureurs, blancs menteurs, éd. Fayard/Mille
et une nuits, 2005, p. 495.
23. Jacques Morel : La France au cœur du génocide des Tutsi,
L’Esprit frappeur, Paris, 2010, 1500 pp.
24. Olivier Caslin, « Paul Kagame, président et patron de Crystal
Ventures » (https://www.jeuneafrique.com/mag/468614/econ
omie/paul-kagame-president-et-patron-de-crystal-venture
s/) [archive], Jeune Afrique, 7 septembre 2017
25. Romain Gras, « [Enquête] Crystal Ventures, la face business
du FPR de Kagame » (https://www.jeuneafrique.com/143869
2/economie/enquete-crystal-ventures-la-face-business-du-fpr-
de-kagame/) [archive], Jeune Afrique, 2 mai 2023
Voir aussi

Bibliographie

(en) Colin M. Waugh, Paul Kagame and Rwanda: power, genocide


and the Rwandan Patriotic Front, McFarland & Company, Inc.,
Jefferson, N.C., 2004, 254 p. (ISBN 0-7864-1941-5)
Serge Desouter, Rwanda, le procès du FPR : mise au point
historique, L'Harmattan, 2007, 335 p. (ISBN 978-2-296-02559-2)
James Gasana, Rwanda : du parti-État à l'État-garnison,
L'Harmattan, 2002, 348 p. (ISBN 2-7475-1317-3)
Gaspard Musabyimana, La vraie nature du FPR-APR d'Ouganda
en Rwanda, L'Harmattan, 2003, 273 p. (ISBN 2-7475-4847-3)

Le FPR dans la littérature

Gérard de Villiers, Enquête sur un génocide (2000), 140e roman


de la série SAS (le roman évoque longuement la mort du
président rwandais et les commanditaires possibles de
l'assassinat, ainsi que la riposte du FPR à la suite du génocide)

Film documentaire

Inkotanyi, du réalisateur Christophe Cotteret, raconte l'histoire


du Front patriotique rwandais depuis sa création en Ouganda en
1987 jusqu'à la prise de pouvoir par Paul Kagame après la
libération du pays suite au génocide.
« Invincibles Inkotanyi » (https://www.lhistoire.fr/m%C3%A
9dias/invincibles-inkotanyi) [archive], sur lhistoire.fr
(consulté le 9 avril 2021).

Liens externes

Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/128717771) ·


IdRef (http://www.idref.fr/073635561) ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n96115505) ·
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Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_co
·
WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n96115505)
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Britannica (https://www.britannica.com/topic/Rwandan-Patriotic-F

Site officiel (http://www.rpfinkotanyi.org/) [archive]

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