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Nelson Rolihlahla Mandela

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Des ombres de la prison jusqu’à la lumière de la présidence, il est la voix de l’Afrique.

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PAYS AFRIQUE DU SUD
LIEU DE TOURNAGE AFRIQUEDU SUD
LANGUE ANGLAIS
SOURCE A24

SCRIPT

Nelson Rolihlahla Mandela, né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l'ancien Bantoustan du


Transkei à l'est de la province du Cap (actuel Cap-Oriental), est un ancien président de
l'Afrique du Sud et fut l'un des dirigeants de la lutte contre l'apartheid.

En 1993, il reçoit avec le président sud-africain de l'époque, Frederik Willem de Klerk, le


Prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin de l'apartheid et l'établissement de
la démocratie dans le pays.

Suite à ce combat et à celui qu'il mène actuellement contre le Sida, c'est une personnalité
écoutée, particulièrement en Afrique.

Fils d'une famille royale Thembu Xhosa, Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le
village de Qunu, au bord de la rivière Mbashe au Transkei (Cap-Oriental).

Son père était Hendry Mphakanyiswa Gadla, chef de tribu Xhosa de Tembu. À l'âge de sept
ans, Rolihlahla Mandela devint le premier membre de la famille à suivre une scolarité. C'est
un professeur méthodiste qui lui donne le prénom occidental de Nelson.

Son père décède d'une tuberculose alors qu'il n'a que neuf ans. Nelson Mandela est alors
envoyé à la mission de Wesleyan.
Selon la coutume Xhosa, il est initié à l'âge de seize ans et poursuit ses études avec succès à
la Clarkebury Boarding Institute. Il obtient son certificat scolaire en deux ans (au lieu de trois
habituellement).

En 1934, Mandela s'inscrit au Collège Wesleyan de Fort Beaufort.

Diplômé, il rejoint l'université de Fort Hare où il fait la connaissance d'Oliver Tambo, qui
devient son ami et collègue. À la fin de sa première année, membre du conseil représentatif
des étudiants, il est impliqué dans le boycott du règlement universitaire. Il est alors renvoyé
de l'université.

Suite à un mariage arrangé non souhaité, il s'enfuit à Johannesburg où il passe sa licence par
correspondance à l'Université d'Afrique du Sud (UNISA) puis débute des études de droit à
l'université du Witwatersrand.

C'est en 1942 que Nelson Mandela rejoint le Congrès national africain (ANC), membre de
l'Internationale Socialiste, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche.
En 1944, avec Walter Sisulu et Oliver Tambo, il fonde la plus dynamique ligue de jeunesse
de l'ANC.

Aux élections générales de 1948, la victoire du Parti national Afrikaner entraîne la mise en
place de sa nouvelle politique qui fut appelée apartheid.

En 1952, Mandela, par ailleurs avocat, monte la campagne de défiance contre le


gouvernement de Daniel Malan.

En 1955, alors que le Parti National semble appelé à durer au gouvernement, Mandela
participe à la rédaction de la charte de la liberté dont le programme fondamental est la lutte
contre la ségrégation raciale et l'apartheid. À cette époque, Mandela et Tambo se sont
associés au sein de leur propre cabinet et prodiguent des conseils juridiques gratuits aux noirs
les plus pauvres.

Le 5 décembre 1956, Mandela et 150 autres personnes sont arrêtés et accusés de trahison. Ils
sont au bout du compte tous acquittés, grâce aux plaidoiries des avocats et au légalisme
pointilleux des tribunaux sud-africains en 1961.
Après le massacre de Sharpeville où il y a eu 79 morts et 178 blessés en 1960, les appels à la
lutte armée sont plus pressants d'autant plus que l'ANC et le Congrès panafricain sont
interdits, ses leaders emprisonnés ou assignés à résidence. La stratégie non-violente de l'ANC
est abandonnée par Nelson Mandela qui fonde Umkhonto we Sizwe, réseau prônant l'action
armée.

Il fut emprisonné en 1962 puis condamné à cinq ans de prison en 1963, et, après un procès où
il contesta la justice d'apartheid, condamné à la détention à perpétuité en 1964 en raison de
ses activités politiques clandestines, devenant au fil des années, le plus célèbre et l'un des
plus anciens prisonniers politiques.

Il fut en partie libéré le 7 décembre 1988 et mis en résidence surveillée. Le 5 juillet 1989, il
rencontre au Cap le président Pieter Botha. Il fut définitivement libéré le 11 février 1990 sur
ordre de Frederik de Klerk qui, pour des raisons politiques, mit fin à la clandestinité de
l'ANC, et le sollicita pour maintenir la paix civile en Afrique du Sud. Les deux hommes ont
travaillé ensemble pour instaurer la fin de l'apartheid et un régime de transition.

Il se vit décerner le Prix Nobel de la paix avec le président Frederik de Klerk en 1993. En
1979, il avait reçu le Prix Nehru pour la Paix et en 1989, le Prix Kadhafi des droits de
l'Homme.

À la suite des premières élections démocratiques du 27 avril 1994, remportées largement par
l'ANC, Nelson Mandela est élu Président de la république d'Afrique du Sud et prête serment à
Pretoria le 10 mai 1994 devant tout le gotha politique international, d'Al Gore à Fidel Castro.

Il préside au premier gouvernement non racial du pays, en l'occurrence un gouvernement


d'union nationale entre l'ANC, le Parti National et le parti zoulou Inkhata.

Ses deux vice-présidents sont alors Thabo Mbeki et Frederik de Klerk.

Conformément aux négociations de la période de transition, une commission « vérité et


réconciliation » est créée pour entendre des exactions et des crimes commis sous l'apartheid
par le gouvernement, les forces de sécurité mais également par les mouvements de libération.
Il s'agit de confronter le passé afin de tourner la page historique douloureuse et non de juger
les crimes ou exactions constatées qui, le cas échéant, en l'absence de regrets des
protagonistes, seront toujours du ressort des tribunaux pénaux.

Président, Nelson Mandela est davantage un chef d'état qu'un chef de gouvernement: il confie
ce rôle à Thabo Mbeki.

Prônant la réconciliation nationale, il se rend même à Orania pour rencontrer Madame


Hendrik Verwoerd et organise une tea party à Pretoria réunissant les épouses des anciens
premiers ministres et présidents du pays avec les épouses des anciens prisonniers de Robben
Island.

Internationalement, il redonne une légitimité à l'Afrique du Sud qu'il donne en exemple en


matière de réconciliation nationale.

Son autobiographie Un long chemin vers la liberté est publiée en 1995 et raconte son
enfance, son engagement politique, ses longues années de prison et son accession au pouvoir.

En 1996, le Parti National quitte le gouvernement peu après l'adoption d'une nouvelle
constitution.

Il accepte d'être médiateur de plusieurs négociations de paix, notamment dans l'Afrique des
grands lacs.

En 1997, Mandela quitte la présidence de l'ANC qui échoit à Thabo Mbeki.

À la fin de son mandat, certains radicaux critiquent l'absence d'efficacité de la politique de


son gouvernement dans la lutte contre le SIDA, dans la lutte contre les inégalités raciales ou
encore la lenteur des procédures d'indemnisations des noirs spoliés sous l'apartheid.

En 1999, Thabo Mbeki lui succède à la présidence de la république. Comme il s'y était
engagé lors de son élection, Nelson Mandela n'est pas candidat à un second mandat et quitte
la vie politique. Pour continuer de lutter pour les valeurs qui lui tiennent à cœur, il fonde la
Fondation Nelson Mandela.

Après son divorce avec Winnie Mandela, Nelson Mandela s'est remarié avec Graça Machel,
veuve de l'ancien président du Mozambique, Samora Machel.
En février 2003, Mandela déclara que les États-Unis étaient « une menace contre la paix dans
le monde » et que leur président George W. Bush souhaitait « plonger le monde dans
l'holocauste », l'accusant d'ignorer les Nations unies.

En septembre 2004, il fut plébiscité en tant que première personnalité sud-africaine.

Nelson Mandela se consacre aujourd'hui à la lutte contre le Sida.

Le 6 janvier 2005, il annonce publiquement le décès de son fils, Makgatho Mandela âgé de
54 ans, des suites du Sida. Par ce geste, il veut montrer qu'il est temps de briser le tabou qui
entoure cette maladie dans de nombreux pays. Il déclare à ce sujet : « Nous ne devons pas
dissimuler la cause de la mort des membres de nos familles, que nous respectons, car c'est le
seul moyen de pouvoir faire comprendre à la population que le Sida est une maladie
ordinaire. C'est pourquoi nous vous avons aujourd'hui fait venir pour annoncer que mon fils
était mort du Sida ».

De nombreuses personnalités et hommes politiques ont vu des membres de leur famille


mourir du Sida, mais ils l'ont caché, car cette maladie est considérée comme une honte. Parmi
les citoyens lambda, il arrive très souvent que les personnes atteintes soient rejetées par leur
entourage, condamnées à mourir seules et isolées.

SHOTLIST

01.0 PHOTOS DE NELSON MANDELA

01.20 VILLAGE OU MANDELA EST NE

01.37 PHOTO DE MANDELA QUAND IL ETAIT JEUNE

01.43 NELSON MANDELA ITV (ANGLAIS) « Il est inutile et futile pour nous de parler de
paix et de non violence contre un gouvernement qui propage ses attaques sauvages contre des
gens désarmés. »
01.56 NELSON MANDELA QUITTANT LE TRIBUNAL SUR UN CAMION

02.07 IMAGES DE VIOLENCE ET MANIFESTATANTS EN AFRIQUE DU SUD

02.40 PIETER WILLEM BOTHA ANCIEN PREMIER MINISTRE ET PREMIER


PRESIDENT D’AFRIQUE DU SUD

02.47 EXTRAIT D’UN DISCOURS DE PIETER BOTHA (ANGLAIS) « Je ne suis pas prêt
de mener les blancs ainsi que d’autres minorités d’Afrique du Sud vers l’abdication et le
suicide. Ecoutez mes amis, écoutez, détruire les blancs d’ici et notre influence dans ce sous-
continent du sud de l’Afrique nous conduirait vers un conflit, le chaos et la pauvreté. »

03.23 POLICIERS BLANCS EN AFRIQUE DU SUD

03.26 POLICIERS REPRIMANT DES MANIFESTANTS

03.34 IMAGES DE NELSON ET WINNIE MANDELA LORSQU’IL SORTIT DE PRISON

03.58 IMAGES DE MANDELA EN VISITE EN AMERIQUE ET EMBRASSANT LE


REVEREND JESSE JACKSON

04.13 NELSON AND WINNIE MANDELA AVEC RONALD REAGAN

04.24 DISCOURS DE NELSON MANDELA AU CONGRES DE L’ANC (ANGLAIS) « Ce


que je ressens va au-delà des mots. Je suis ravi qu’après toutes ces années de lutte auxquelles
notre peuple a participé soient maintenant derrière nous. C’est en effet un grand moment et je
partage les sentiments, l’espoir et les rêves de beaucoup de sud-africains dans cette
opportunité. »

05.14 CITOYENS ATTENDANT DE VOTER

05.30 IMAGES DE GENS EN TRAIN DE VOTER

05.39 IMAGES DE NELSON MANDELA EN TRAIN DE VOTER


06.35 DISCOURS DE MANDELA APRES AVOIR VOTE (ANGLAIS) « Je le répète, tout
au long de ma vie j’ai été placé sous le signe des jugements, je me suis battu fermement
contre la domination blanche. Je chéris l’idéal d’une nouvelle Afrique du Sud où tous les sud-
africains soient égaux. »

07.02 PUBLIC CELEBRANT LE DISCOURS

07.11 REMPLACEMENT DU DRAPEAU DU PARTI NATIONAL PAR CELUI DE


L’AFRIQUE DU SUD AVEC LA FOULE CELEBRANT LE CHANGEMENT

08.08 NELSON MANDELA EN TRAIN DE DANSER

08.15 NELSON MANDELA DEVENANT PRESIDENT DU PAYS EN 1994

08.24 IMAGES DES GENS DANS LES RUES DES PRINCIPALES VILLES

08.49 NELSON MANDELA DANS LE PARLEMENT APRES 100 JOURS A LA TETE


DU PAYS

09.00 NELSON MANDELA AU PARLEMENT

09.05 DISCOURS DE MANDELA AU PARLEMENT (ANGLAIS) « Nous devrions


féliciter tous les sud-africains pour leur esprit conciliateur avec lequel ils ont embrassé la
transition ainsi que leur patience avec le gouvernement lorsqu’il prenait ses marques. Il y a
des problèmes qui demandent une attention urgente comme celui de la violence dans les
régions de Eastland et Natal, les meurtres sélectifs et capricieux des membres des forces de
l’ordre, les abus et kidnappings des enfants et d’autres crimes encore. Utilisons nos énergies
pour développer et reconstruire plus vite notre nation. Notre société aura alors une avancée
considérable et sera totalement réconciliée. Je vous remercie. »

10.16 NELSON MANDELA ARRIVANT AU STADE POUR DES CELEBRATIONS

10.21 NELSON MANDELA DANSANT SUR LES PLANCHES DU PODIUM

10.29 DISCOURS DE NELSON MANDELA PENDANT UN DEJEUNER (ANGLAIS)


« Une personne qui fait la même chose que les autres est quelqu’un d’ordinaire. Une
personne qui fait ce que les autres ne peuvent pas faire est quelqu’un d’exceptionnel. Mais
une personne qui fait ce que personne d’autre n’avait fait auparavant devient alors un atout
national, un génie, une institution. Aujourd’hui l’Afrique du Sud veut des hommes et des
femmes qui s’efforcent de faire ce que personne n’a encore pas. Nous requérons ceci pour
notre pays. Lorsque viendra votre heure, il est normal pour vous de vouloir que l’on puisse
dire : ici repose un homme ou une femme qui a fait son devoir sur Terre. Si vous vous
efforcez de faire ce que personne d’autre n’a encore fait alors nous pourrons dire : ici repose
une personne qui a fait son devoir sur Terre. »

FIN

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