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Eléments:
1. Roche mère;
2. Roche réservoir;
3. Roche couverture;
4. Piège.
Processus:
Environnement sédimentaire et enfouissement;
Génération-migration-accumulation et moment critique;
Préservation des HC dans le réservoir.
MATIERE ORGANIQUE
HYDROCARBURES
GENESE HYDROC.
MIGRATION
ACCUMULATION
PIEGE GISEMENT
COUVERTURE
RESERVOIR
VOLUME CLOS
HYDRODYNAMISME PRESERVATION
DIAGENESE ULTERIEUR
TECTONIQUE ULTERIEUR
Stratigraphic
Extent of
Petroleum
System Essential Overburden Rock
Sedimentary
Elements Seal Rock
Basin Fill
of Reservoir Rock
Petroleum
Pod of Active System Source Rock
Source Rock
Underburden Rock
Petroleum Reservoir (O)
Basement Rock
Fold-and-Thrust Belt Top Oil Window
(arrows indicate relative fault motion)
Top Gas Window
Type I La matière organique peut provenir d’une accumulation d’algues ou bien résulter d’un
remaniement intense de diverses sortes de matières organiques.
Les matières organiques contenues dans ces roches n’échappent pas à ces transformations en prenant alors des
structures plus résistantes aux contraintes du milieu. Elles donnent ainsi naissance à des chaines moléculaires
constituées principalement d’un assemblage de carbone et d’hydrogène à l’état liquide et / ou gazeux selon la
nature de la matière organique initiale et / ou selon les températures subies.
Vers 80° Celsius environ, les matières organiques d’origine principalement animales se transforment en
hydrocarbures essentiellement liquide ou pétrole (températures atteintes entre 2 et 3 000 mètres de profondeur
selon les gradients géothermiques locaux). La roche mère est alors dite mature et se situe dans ce que l’on appelle
la « fenêtre à huile ». L’enfouissement des roches se prolongeant, la « fenêtre à gaz » est alors atteinte vers 140°C,
les liquides pétroliers sont transformés en gaz (gaz thermogénique secondaire ou gaz métagénique) et en bitumes
résiduels (pyrobitumes). Cette température est atteinte entre 4 500 et 6 000 mètres de profondeur toujours selon les
gradients géothermiques locaux. Si ces transformations n’ont pas été atteintes on parle alors de roches ou de
schistes bitumineux et de pétrole non conventionnel.
Quand la matière organique est d’origine végétale elle ne forme guère que du gaz. Ce gaz peut se former dès
les premiers mètres d’enfouissement par biodégradation, comme c’est le cas par exemple dans certains marécages,
on parle alors de biogaz. Il représente environ 20 % des réserves actuelles en gaz conventionnel, et se distingue du
gaz thermogénique généré en plus grande profondeur en ne contenant guère que du méthane associé à une part
non négligeable de dioxyde de carbone. Par l’élévation des températures lors de l’enfouissement, le gaz
thermogénique dit primaire est généré par la roche mère en opposition au gaz thermogénique secondaire lié à la
pyrolyse du pétrole au-delà des 140 °C. Le gaz thermogénique primaire représente plus de 30 % des réserves
actuelles en gaz conventionnel et le gaz thermogénique secondaire près de 50%.
1- Un pic S1 dont la surface S1 est proportionnelle aux composés hydrocarbonés présents dans la roche à
l'état libre. Ceux-ci sont volatilisés à des températures comprises entre 250 et 300°C.
2- Un pic S2 dont la surface S2 est proportionnelle aux composés hydrocarbonés potentiels obtenus par
craquage de la fraction de la matière organique insoluble (kérogène) et des composés polaires solubles dans les
solvants organiques (résine et asphaltène).Cette libération s'effectue sous un intervalle de température entre 300 et
550°c.
3- Un pic S3 dont la surface S3 est proportionnelle aux composés oxygénés (CO2),contenus dans la m.o,
entre les températures 250 et 390°(température retenue pour éviter les interférences avec le CO2 produit par la
décomposition de certains minéraux carbonatés instables au delà de 390 C: sidérite).
4- Tmax: c'est la température mesurée au sommet du pic P2 et qui indique le degré d'évolution de la
matière organique Sa valeur dépend de l'enfouissement maximal et du gradient géothermique, mais aussi de la
nature du kérogène (type de matière organique).
HI = 100%)/(2×TOCgmgS OI = 100%)/3×TOCgmg(S
Peters, 1986
La migration primaire
Elle est généralement définie comme étant le déplacement des hydrocarbures de la roche mère vers une roche plus
poreuse et perméable et où les liquides peuvent se déplacer.
Au départ du processus, ce sont essentiellement les forces liées à l'enfouissement et à la compaction qui provoquent
l'expulsion des hydrocarbures
La migration secondaire:
le pétrole plus léger que l'eau, va tendre lors de la structuration du bassin à se déplacer vers les zones hautes, c'est
la migration secondaire. Elle se déroule essentiellement au sein des roches perméables et des zones fracturées (au
sein du réservoir ou à partir de lui vers un autre horizon). Le pétrole est très peu soluble dans l'eau, c'est pourquoi
dès l'achèvement de la migration primaire, il se sépare de l'eau et coexiste sous forme de phase distincte, dans le
réservoir.
a- Le pétrole peut migrer par sa dynamique propre indépendamment des aquifères dans lesquels il chemine essentiellement
sous l'action de la poussée d'Archimède. Les densités des deux fluides sont différentes de l'ordre de 0,9 pour l'huile et
supérieure à 1 pour l'eau. L'huile se déplace alors en phase constituée, au sein de roches perméables le plus souvent
mouillées à l'eau; les séparations de phase sont évidemment d'autant plus rapides et franches que les différences de densité
sont plus accusées.
b- Le lent déplacement des eaux des aquifères, conditionne aussi les migrations des hydrocarbures. Les gradients
hydrauliques facilitent ou contrarient piégeages et dismigrations suivant qu'ils s'opposent ou s'allient à la poussée
d'Archimède. A ne pas exclure aussi le fait que les eaux transportent, des fois, des éléments d'hydrocarbures liquides, en
solution, éventuellement sous forme de micelles (solution colloïdale). Cet entraînement des hydrocarbures en phase
individualisée est d'autant plus sensible que le gradient hydraulique est élevé et que la densité du pétrole est plus forte.
c- Les migrations sont en relation, avec les caractéristiques pétrophysiques de la roche réservoir: avec sa perméabilité et la
valeur de la pression en jeu. Pour franchir un espace entre pores, un élément ou une gouttelette d'hydrocarbure doit, si son
diamètre est plus grand que celui de l'espace à traverser, subir une déformation d'autant plus forte que la différence des
diamètres est plus grande.
d- Les migrations sont commandées par l'architecture du bassin sédimentaire: pendage et continuité des horizons, failles et
fractures. Elles suivent les déformations résultant de l'histoire géologique et notamment de l'accentuation des pendages, le
jeu de pressions suite aux mouvements de subsidence ou de surrection; elles obéissent à toute nouvelle sollicitation de la
tectonique.
e- Enfin les flux d'hydrocarbures sont en étroite relation avec la genèse et l'expulsion de nouvelles sources d'hydrocarbures,
surtout en cas de subsidence; les déplacements paraissent d'autant plus faciles que la phase constituée huile est plus
importante. La quantité d'huile tend à s'accroître au fur et à mesure du cheminement convergent.
Amina Mabrouk El Asmi - AU 2020-2021 37
Migration des hydrocarbures (4)
Dismigrations et indices de surface
Les dismigrations d'hydrocarbures qui atteignent la surface forment en quelque sorte des
affleurements de pétrole ou de gaz, autrement dit des indices de surface, notamment lorsque la
région est abondamment faillée. Il peut alors brûler ou constituer des poches de bitume ou des lacs
d'asphalte (Trinidad, Venezuela). Enfin, si le réservoir est enfoui plus profondément lors d'une phase
ultérieure, le pétrole subit un nouveau craquage donnant naissance à du gaz.
L'étude des indices de surfaces peut être envisagée sous deux angles complémentaires soit d'un point
de vue géologique en cherchant à les interpréter dans l'optique de l'exploration, soit d'un point de
vue géochimique en regardant l'aspect dégradation.
RESERVOIRS
Chenaux
Carbonatés (bancs) Cordons sableux
Récifaux Barres d’embouchure Sables
Dolomitiques (dolomie primaire éoliens (dunes)
et secondaire)
La porosité totale : rapport du volume totale des espaces vides (pores, vacuoles…) au
volume totale de la roche : elle englobe la porosité intergranulaire ou intercristalline et
la porosité vacuolaire.
La porosité connectée : pourcentage, dans la roche, du volume totale des vides reliés
entre eux.
La porosité potentielle : pourcentage, dans la roche, du volume totale des vides reliés
entre eux. Par des passages ou canaux dont la section est supérieure à une limite au
dessous de laquelle, le fluide ne peut circuler (20 μm pour l’huile et 5 μm pour le gaz).
La porosité effective ou utile : celle accessible aux fluides libres, à l’exclusion de la
porosité non connectée et de l’espace occupé par l’eau absorbée et l’eau liée à l’argile.
Une appréciation quantitative de la porosité peut être donnée sous la forme suivante :
Négligeable 0à5%
Faible : 5 à 10 %
Moyenne : 10 à 15 %
Bonne : 15 à 20 %
Très bonne : 20 à 25 %
Les vides entre les grains qui dépendent des constituants « allochimiques »,
Ø intergranulaire
formes très variables.
Ø fenestrale Plus ou moins allongées entre les lamines, des birdseyes, keystone-vugs.
Ø matricielle Extrêmement fine, entre les cristaux très fins… (taille ≈1micron)
Ø vacuolaire
Vides laissés par la dissolution, de formes et de tailles irrégulières
Vides laissés entre les branches ou les digitations des grands organismes
Ø de trame
constructeurs et dans leurs loges (Coraux, Algues, Bryozoaires…).
Réservoirs Gisements
conventionnels non conventionnels
Q= K (1/u) * (s/h)*(P1-P2)
Q : débit (cm3) ; u : viscosité (centpoise) ; s : surface (cm2) ; h : épaisseur (cm) ; P1 et
P2 : pressions amont et aval (atm) ; K : perméabilité de Darcy (md).
La plupart des roches ont des perméabilités comprises entre 0 et 1000 md :
K faible 0 à 10 md
K moyenne 10 à 100 md
K bonne 100 à 1000 md
On mesure habituellement deux types de perméabilité :
1. la perméabilité horizontale : écoulement des fluides parallèlement au litage
(s’explique par la présence dans la plupart des réservoirs de minéraux phyliteux)
2. la perméabilité verticale : liée à la présence de fissures verticales.
On conçoit aisément l’importance de la perméabilité dans la production du pétrole, elle
peut même conditionner la rentabilité des exploitations.
Amina Mabrouk El Asmi - AU 2020-2021 55
La Loi de Darcy
K = Permeability in Darcy’s
L = length of the section of rock, in
cm
Q = flow rate in cm3/second)
P1-P2 = Pressure drop across
sample in bars
A= surface area, in cm²
µ = viscosity in centipoise
Permeability Appreciation
millidarcy
Les forces qui favorisent la migration sont celles en relation avec la flottabilité causée essentiellement
par la différence de densité des HC et des eaux existants dans les vides intergranulaires. Généralement,
les HC sont moins denses que les eaux interstitielles de formation et ont tendance à quitter la roche
notamment lorsqu’ils ont été générés en quantités suffisantes. Au contraire, les forces capillaires
s’opposent à la migration des HC.
Ainsi, une roche pourra sceller ou couvrir une sous-jacente accumulation d’HC si les forces capillaires
(pression de déplacement) de ses pores égalent ou excèdent la pression exercée par les forces de
flottabilité des HC ascendants.
Cependant, il est important de noter que la grandeur des pores dans les roches couvertures peut varier
latéralement et par conséquent, les possibilités de scellement peuvent varier d’un endroit à un autre.
Egalement, les effets des phénomènes hydrodynamiques dus à la présence de certains fluides peuvent soit
augmenter, soit diminuer les forces facilitant la migration des HC (updip flow and downdip flow).
L’existence de phénomènes de forte pression, parfois aux seins de certaines formations argileuses peut
augmenter la capacité de la couverture.
Il est enfin important de signaler que les roches couvertures n’agissent pas de la même manière sur les
gaz et les HC liquides. Les gaz ont tendance parfois à traverser les formations couvertures et ceci à
l’échelle des temps géologiques.
La fermeture
La distance verticale entre la crête et le plan de débordement est la fermeture théorique.
Une zone est dite "fermée" et constitue un piège lorsqu'elle est limitée par une barrière qui
oblige les flux d'hydrocarbures à s'accumuler. La barrière est assurée par la surface concave
vers le bas d'une couverture ou d'une formation à forte pression d'entrée. La fermeture est dans
une certaine mesure, à l'échelle locale, ce que la couverture est à l'échelle régionale. Le mur
de l'accumulation d'hydrocarbures est une surface plus ou moins plane, séparant ceux-ci de
l'aquifère est appelé plan d'eau.
Amina Mabrouk El Asmi - AU 2020-2021 63
La notion de fermeture doit être considérée du double point de vue géométrique et
dynamique.
Réservoir
Fermeture
géométrique
(structurale) par
faille
Barres sableuses
Chenaux ; Biseaux
Récifs
Pièges stratigraphiques Sédimentaire ou diagénétique
On lap ; Troncatures
Transition de porosité ou de
perméabilité.