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Sécurité au laboratoire
Risques inhérents aux produits chimiques
Verrerie de laboratoire
Analyses quantitatives
Appréciation des résultats : méthodologie de calcul d’incertitude
Premier semestre
Examen 1
Deuxième semestre
Examen 2
Recommendations
Les appareils sont fragiles et couteux, il faut donc les manipuler avec
beaucoup de précautions.
Les réactifs coûtent chers, il faut prendre juste les quantités nécessaires.
Sécurité au laboratoire
1-1-Prévention
La prévention est la première démarche de sécurité. Prévenir les accidents, c'est d’avoir un bon
comportement au laboratoire et une connaissance des affichages de sécurité.
a. Comportement au laboratoire
Malgré le respect des mesures préventives, il peut arriver des accidents. Les risques les plus importants
pour vous sont les brulures légères et le feu. Dans tous les cas, ne pas s’affoler et avertir immediatement
votre enseignant. Dans certain cas il est indisponsable d’intervenir rapidement.
En cas de projection de liquide corrosif sur les yeux le visage ou le corps, lavez immédiattement
et abondamment à l’eau;
En cas de projection de liquide dans la bouche, crachez et rincez la bouche plusieurs fois à l’eau;
En cas de feu aux vettements, étouffer le feu avec une blouse ou une couverture, si non, utiliser
la douche. Surtout ne pas se mettre à courir;
On trouvera dans les ouvrages de sécurité et dans les catalogues commerciaux des indications utiles sur
les risques inhérents aux produits chimiques.
Les dangers, plus ou moins élevés, que présentent les produits chimiques sont les suivants :
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Feu :
Certains produits chimiques présentent un risque d'incendie à cause de leur inflammabilité et de leur
volatilité.
Explosion et réactivité :
Certaines substances telles que le sodium et le potassium peuvent exploser en raison de leur extrême
sensibilité ou réagir brutalement avec d'autres substances comme l'eau.
Favorise l'inflammation de
Substance Eviter tout contact avec les matières
matières combustibles ou
comburante combustibles
entretient les incendies
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3- La verrerie de laboratoire
3-1 Précision de la verrerie utilisée en travaux pratiques
Verrerie Générale
Cette verrerie est utilisée pour effectuer des manipulations qui ne nécessitent pas une
connaissance précise des volumes ( tube à essai, bécher, erlenmeyer..)
Verrerie Graduée
Cette verrerie permet de mesurer de façon peu précise des volumes variables. L'incertitude absolue sur
le volume mesuré est de l'ordre du volume correspondant à une graduation (éprouvette, burette,
Pipette...)
Verrerie Jaugée
Cette verrerie permet de mesurer des volumes précis (pipette graduée ou jaugée burette..).
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Pipette volumétrique à un seul trait, à deux traits ou graduée : Elles sont utilisées pour prélever un
volume précis d’une solution. le pipetage du liquide se fait au moyen d’une propipette ou d’une
pompe à crémallère (il ne faut jamais aspirer à la bouce pour des raisons de sécurité). On évite de
prélever directement à la bouteille pour ne pas souiller son contenu, on utilise un bécher de
prélévement. Il faut maintenir la pipette verticale durant le prélèvement et le bécher incliné de 45°.
On ne doit pas souffler dans la pipette pour faire couler la goutte restante dans la pointe.
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4- Analyse quantitative
4-1- Méthodes d’analyse
En chimie l’analyse quantitative est l’ensemble de méthodes d’analyses chimiques permettant de
déterminer la concentration des différentes substances recherchées. Elle est en cela complémentaire de
l’analyse qualitative où l’on cherche uniquement à déterminer si telle ou telle substance est ou non
présente. On distingue:
Les méthodes chimiques: qui consistent à faire une réaction chimique durant ou à la suite de
laquelle une détermination de la masse (exp: analyse gravimétrique) ou du volume (exp: analyse
volumétrique) est réalisée.
Les méthodes physiques qui consistent à mesurer la variation des propriétés physiques qui
dépendent de la variation de la concentration. Exemple: conductimétrie et spectrométrie.
On considère le dosage volumétrique d’une substance A contenue dans une solution A par une substance
B contenue dans une solution B de concentration connue CB.
Le dosage de la substance A est considéré lorsque on préléve à l’aide d’une pipette un volume précis VA
de la solution A (prise d’essai) et on lui ajoute à l’aide d’une burette un volume précie VB de la solution
B. Ce dernier ( VB) contient une quantité de substance B nécéssaire pour réagir et faire disparaitre toute
la substance A.
Dans le cas général, la réaction de dosage peut s’écrire sous la forme suivante:
aA + bB cC + dD
à t0 nA 0 0 0
à tqq (nA –ax) (nB –bx) =0 cx dx
à téqiv (nA – ax(éq)) = 0 (nB(éq) -bx(éq)) =0 (cx(éq) dx(éq))
A l’équivalence :
nA – ax(eq) = 0 et nB(éq) -bx(eq) = 0
𝒏𝑨 𝒏𝑩 é𝒒
Donc, à l’équivalence =
𝒂 𝒃
or 𝑛𝐴 = 𝐶𝐴 𝑉𝐴 et 𝑛𝐵 é𝒒 = 𝐶𝐵 𝑉𝐵
On en déduit,
𝒂 𝑪𝑩 𝑽𝑩
La concentration de l’entité A est: 𝑪𝑨 = 𝒃 . 𝑽𝑨
Le titre pondérale de l’entité A est: 𝑷𝑨 = 𝑴𝑨 . 𝑪𝑨
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Erreur relative
L’erreur relative est souvent exprimé en pourcentage, elle représente une évaluation de la qualité d’une
grandeur Xmesure (mesurée ou calculée à partir des données expérimantales), si une valeur de référence
Xreférence est connue.
|𝑿𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆 −𝑿𝒓𝒆𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 |
∆𝒀 = . 𝟏𝟎𝟎
𝑿𝒓𝒆𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆
5-2- Incertitude
a- Incertitude absolue et incertitude relative
On distingue l’incertitude absolue et l’incertitude relative :
L’incertitude absolue sur une grandeur mesurée représente l’erreur maximale que l’on est
susceptible de commaître dans l’évaluation d’une mesure X, on la note X.
Le résultat d’une mesure se présente sous forme: x = xm ± x
Où:- Xm est la mesure, c’est –à-dire la meilleure estimation de la valeur réelle
- X est la précision associée à la mesure, qu’on appelle incertitude sur la mesure
- X la valeur réelle de la mesure qui se trouve dans l’intervalle [xm-x, xm+x], appelé
intervalle de confiance.
L’incertitude relative sur une grandeur mesurée n’indique rien sur la qualité d’une mesure
𝒙
mais elle permet d’estimer la précision sur cette mesure. On la note 𝒙
𝑿. 𝒁 ∆𝑿 𝟐 ∆𝒁 𝟐 ∆𝑾 𝟐
𝑺𝒊 𝒀= 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 ∆𝒀 = 𝒀. √( ) +( ) +( )
𝒘 𝑿 𝒁 𝑾
c- Evaluation de l’incertitude d’une mesure directe.
Les instruments sont calibrés avec une certaine tolérance, il convient donc d’éviter les erreurs aléatoires
et toutes les erreurs systématiques afin de minimiser les erreurs de mesure. On donne, pour différents
cas de mesures, les évaluations d’erreurs qui permettent un calcul d’incertitude élargie. Celles- ci sont
basées sur une méthode simplifiée associée à un niveau de confiance de 95% (Il existe une méthode
mathématique délicate conduisant au même niveau de confience).
Cas de la verrerie
On considérera que les principales sources d’erreurs sur un volume mesuré sont: l’erreur
d’étalonnage du matériel, qu’on note ΔVe et l’erreur de lecture du bas du ménisque, qu’on note
ΔVl. Pour estimer l’incertitude type, on applique l’incertitude composée type somme, soit
∆V = √(∆Ve )2 +(∆Vl )2
La verrerie possédant des graduations (burette et pipette graduée) le volume mesurée se
détermine par la différence entre deux lectures du niveau du liquide.
-L’erreur comise sur chaque lecture correspond à la moitié de la plus petite graduation (erreur
évaluée au volume d’une goutte), l’incertitude sur la lecture du volume mesuré correspond à une
graduation.
- L’erreur d’étalonnage correspond à la valeur de la tolérence (indiquée sur l’instrument).
La verrerie volumétrique, telle que les pipettes et les fioles jaugées.
- L’erreur d’étalonnage correspond à la valeur de la tolérence (indiquée sur l’instrument).
- L’erreur comise sur la lecture du volume correspond à l’erreur évaluée au volume d’une goutte
(environ 0,05 mL) pour les fioles mais considérée nulle pour les pipettes.
Exemples:
Verrerie Burette pipette Fiole jaugée
Schéma
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Rappel théorique :
Dosage acido-basique
I-Généralités
I-1- Définitions
Parmi les différentes théories des acides et des bases, la théorie proposée par Bronsted en 1923 est
actuellement la plus utilisée :
Un acide est une espèce chimique, ion ou molécule, susceptible de libérer (céder) un proton H+.
AH == A- + H+
Une base est une espèce chimique, ion ou molécule, susceptible d’accepter (fixer) un proton H+.
B + H+ == BH+ ou encore A- + H+ == AH
Un amphotère est un composé qui se comporte comme un acide ou comme une base.
Exemple : l’eau est un amphotère ; pour le couple H2O/OH-, H2O est un acide
pour le couple H3O+/H2O, H2O est une base.
Les polyacides sont des espèces capables de libérer deux ou plusieurs protons.
Exemples : les diacides : l’acide carbonique (H2CO3), l’acide sulfurique (H2SO4),..
les triacides : acide phosphorique (H3PO4)...
Les polybases sont des espèces pouvant fixer deux ou plusieurs protons.
Exemples: l’ion phosphate PO43-, l’ion carbonate CO32-
Un couple acide/base est un ensemble des deux espèces associées dans un même équilibre.
Acide == base + H+
L’acide et la base d’un même couple sont dit conjugués.
Exemple : NH4+/NH3 (NH4+ : acide conjuguée de NH3)
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- Plus Ka est élevée, plus l’acide est fort et plus sa base conjuguée est faible
- Plus pKa est faible, plus l’acide est fort et plus sa base conjuguée est faible
II-4. Notion de pH
a- Définition du pH
Le pH est une grandeur, sans unité qui mesure l’acidité d’une solution aqueuse, il est défini par la relation: 𝐩𝐇 =
− 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ].
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Manipulation 0
Dosage colorimétrique
I- But de la manipulation:
Choisir l’indicateur coloré convenable pour un dosage acido-basique
Calculer la concentration molaire et pondérale
Calculer l’incertitude sur une grandeur
Les indicateurs colorés sont généralement utilisés pour effectuer des dosages acido-basiques, ces
derniers indiquent la fin de dosage par un simple changement de couleur. Comme ils sont eux-mêmes
soit acide soit basique, il est nécessaire de les introduire en très faible quantité pour ne pas perturber les
dosages.
Exemple : la courbe théorique de titrage d’un acide faible (CH3COOH) par une base forte (NaOH),
montre qu’au voisinage du point d’équivalence le pH varie brusquement de 7 à 10, il s’agit d’un saut
aigu du pH. Par conséquent, la Phénolphtaléine et le Rouge de crésol dont les zones de virage se situent
au niveau du saut du pH en plus encadrent le pH d’équivalence conviendront le mieux pour ce dosage.
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Choisir, parmi les indicateurs colorés disponibles sur votre paillasse, le(s) indicateur(s)
coloré(s) adéquat(s) pour le dosage de l’acide acétique par la soude.
Prélever, à l’aide d’une pipette de précision, 10 ml de la solution d’acide de titre inconnu et
l’introduire dans un erlenmeyer.
Ajouter trois gouttes de l’indicateur coloré choisi.
Utiliser un barreau aimanté et un agitateur magnétique
Introduire, dans la burette, la solution de soude de concentration 0,1M.
Mettre l’agitateur magnétique en marche.
Verser goutte à goutte la soude dans l'erlenmeyer jusqu' au virage de la couleur de l’indicateur
coloré. Effectuer un dosage grossier et aux moins deux dosages précis.
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Manipulation 1
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1- Verser la solution initiale ou solution mère dans un bécher et rincer la pipette jaugée avec
un peu de solution. Prélever à l’aide de la pipette jaugée munie d’une poire à pipeter le
volume de solution. Le bas du ménisque doit être tangent avec le trait de jauge.
2- Introduire le volume de solution prélevé dans la fiole jaugée.
3- Remplir au 2/3 environ avec de l’eau distillée. Boucher puis agiter la fiole.
4- Remplir la fiole jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillée. Le trait de jauge doit être
tangent avec le bas du ménisque. Agiter pour homogénéiser la solution obtenue ou solution
fille.
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1- Poser la capsule sur la balance puis effectuer la tare. Peser précisément la masse du
soluté en se servant d’une spatule propre et sèche.
2- Introduire le solide dans la fiole jaugée en se servant d’un entonnoir.
3- Rincer la capsule et l’entonnoir avec de l’eau distillée.
4- Remplir la fiole jaugée au 2/3 avec de l’eau distillée. Boucher puis agiter pour dissoudre
le solide.
5- Ajouter de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. Le trait de jauge doit être tangent au
bas du ménisque. Agiter pour homogénéiser la solution.
Choisir, parmi les indicateurs colorés disponibles sur votre paillasse, l’indicateur coloré adéquat
pour le dosage de l’acide oxalique par la soude.
Dans un erlenmeyer, qui servira au dosage, introduire 10 ml d’une des solutions préparées
d’acide oxalique (prélevées à la pipette de précision) puis ajouter quelques gouttes de l’indicateur
coloré choisi, n’oublier pas d’utiliser un barreau aimanté.
Dans la burette, introduire la solution de soude de concentration connue 0,1M.
Mettre l’agitaeur magnétique en marche.
Le dosage consiste à verser goutte à goutte de la soude dans l'erlenmeyer jusqu' au virage de la
couleur de l’indicateur coloré. Effectuer un dosage grossier et aux moins deux dosages précis.
1- Justifier le choix de l’indicateur coloré utilisé pour doser l’acide oxalique par la soude.
2- Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
3- Préciser les espèces chimiques présentes en solution avant dosage, au cours du dosage, à
l’équivalence et après l’équivalence.
4- Donner, pour chaque solution préparée, les valeurs des volumes d’équivalence.
5- Calculer la molarité des solutions préparées sans oublier d’en préciser l’incertitude.
6- Comparer et commenter les résultats trouvés.
7- Calculer l’erreur relative sur le dosage. Commenter le résultat.
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[A− ].[H3 O+ ]
En utilisant l’expression de la constante de dissociation Ka d’un couple HA/A-. Ka = [AH]
[A− ]
en appliquant le logarithme, on obtient l'équation de Henderson: pH = pKa + log ([AH])
D’après cette équation , la stabilité du pH est maintenue tant que le rapport [HA] / [A-] est proche de 1.
On nomme tampon maximum, une solution d’un couple acide-base dans laquelle [HA] = [A-].
III-2- Méthodologie
On peut préparer une solution tampon soit par mélange d’acide faible et de sa base conjugée, soit par
ajoute de NaOH à un acide faible ou de HCl à une base faible.
Nous disposons des solutions acides ou basiques de concentration 0,1 mol.1-1: acide phosphorique
H3PO4, phosphore dissodique Na2HPO4 ,et acide chlorydrique HCl et Soude NaOH
Nous donnons ci-dessous la valeur des pKa des divers couples acides-bases choisis :
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Supposons qu’il s’agit de préparer une solution tampon de pH = 7,40. Le meilleur tampon se prépare
avec un couple acide-base qui a le pKa le plus proche du pH envisagé.
Notre choix se portera sur le couple acide/base H2PO4- / HPO42- dont le pKa = 7,2. Comme nous
disposant que de la forme basique, le phosphore dissodique Na2HPO4, la solution tampon sera préparer
par ajout d’un volume précis d’une solution de HCl (0,1M) à un volume précis de phosphore dissodique
(0,1M).
Nous prendrons un volume Vo = 100 cm3 d’une solution de phosphore dissodique Na2HPO4 (0,1 M) et
cherchons le volume Vx d’une solution de HCl (0,1M) à ajouter pour ramener le pH de la solution à
celui envisagé, soit pH = 7,4.
D’après l’avancement de la réaction, le nombre de moles de HCl ajouté est égal au nombre de moles
d’acide formé (H2PO4- ). Vx est déduit comme suit :
𝑛
𝑛( 𝐻𝐶𝑙 ) = 𝑛 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 = 𝑉𝑋 . [𝐻𝐶𝑙] d’où : Vx = 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒0,1𝑓𝑜𝑟𝑚é
𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é (𝑓𝑜𝑟𝑚é)
Le nombre de moles de HPO42- dans la prise d’essai est n0 = 10-2 mole. Sachant que l’ajout de la
solution de HCl transforme une partie de HPO42- en H2PO4-, on aura alors le système suivant:
𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
- = 107,2−7,4 = 10−0,2
𝑛𝑏𝑎𝑠𝑒
- 𝑛0 = 𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 + 𝑛𝑏𝑎𝑠𝑒 = 10−2 𝑚𝑜𝑙
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0,387 10−2
et Vx = = 38,7 10−3 𝐿 𝑠𝑜𝑖𝑡 38,7 𝑚𝑙
0,1
Pour former 0,387.10-2 mole de H2PO4- il faut ajouter à100 ml d’une solution de phosphore
dissodique Na2HPO4 (0,1 M) 38,7 ml de la solution de HCl 0,1 M. Ainsi on forme une solution
tampon de pH voisin de 7,40.
III-3- Préparation
L’enseignant indiquera à chaque binome, le pH de la solution tampon à préparer.
- choisir d’abord le couple acide/base qui a le pka le plus proche du pH désiré;
- ensuite, chercher parmi les réactifs disponibles sur votre paillase l’acide ou la base conjugée du
couple choisi;
- si l’acide du couple choisi est disponible, déterminer par le calcul le volume de la solution de
NaOH de titre précis (0,1M) qu’il faudrait ajouter à100 ml de la solution d’acide disponible pour
préparer la solution tampon, si la base conjugée du couple choisi est disponible, déterminer par
le calcul le volume de la solution de HCl de titre précis (0,1M) qu’il faudrait ajouter à100 ml de
la solution de base disponible;
- préparer la solution tampon et vérifier son pH. Ne pas jeter la solution préparée (solution S).
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Manipulation 2
Dosages pH-métriques et conductimétriques
I- But de la manipulation
Dosage de l’acide acétique dans un vinaigre commercial
Utilisation d’un pH-mètre et d’un conductimètre
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A la fin du dosage (à l’équivalence ) la solution contient la base conjuguée A- qui réagit avec
l’eau selon la réaction : A- + H2O == AH + OH-
Les ions OH- libérés expliquent le pH légèrement basique à l’équivalence.
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IPEIT Travaux Pratiques de Chimie Générale – Section MP
La conductivité de la solution contenant les ions, également appelée électrolyte, est due à la possibilité
de migration des ions qu’elle contient. (-1.m-1) est donc proportionnelle à la concentration C (mol.m-
3
) de chacun de ces ions ainsi qu’à leur conductivité ionique exprimée en
-1.m-2.mol-1. La valeur de est spécifique à chaque type d’ions. En règle générale on a :
= ∑ 𝒊 𝑪𝒊
La valeur de dépend de la concentration de l’espèce, mais pour une solution suffisamment diluée,
elle tend vers une valeur limite constante ° appelée conductivité ionique limite.
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IPEIT Travaux Pratiques de Chimie Générale – Section MP
𝑈 1 𝑙
On a la relation : 𝑅 = = .𝐴
𝐼
Avec R: la résistance ( )
A : la surface de l’électrode ( m2)
L: la distante entre les électrodes plongées dans la solution d’électrolyte (m)
: la conductivité spécifique (-1.m-1)
𝑙 𝑘
En posant: 𝑘=𝐴, on obtient : = 𝑅
K est appelée la constante de cellule, sa valeur est spécifique à chaque cellule de mesure.
1
En pratique, le conductimètre mesure généralement la conductance 𝑅 ( en (-1 ou Siemens ) qui est donc
proportionnelle à . Pour connaitre la valeur exacte de , on ne détermine pas k en mesurant la
conductance d’une solution étalon dont on connait la conductivité ( généralement une solution de KCI
dans l’eau ).
Il est possible de réaliser des dosages acido-basiques par conductimétrie. Il sufit de mesurer la valeur de
la conductance de la solution étudiée en fonction de la quantité de réactif titrant ajoutée. La
1
représentation 𝑅 = 𝑓(𝑉𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é ) montre une brisure plus ou moins nette au point d’équivalence (voir ci-
dessous la courbe de dosage d’un acide fort par une base forte).
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Au cours du dosage ; les ions H3O+ provenant de la solution titrante de HC1, réagissent avec les ions
OH- obtenu par dissocition des ions CO32- selon l’équilibre (1). Cette réaction fait déplacer l’équilibre
(1) dans le sens de consommationdes ions CO32- jusqu’à neutralisation. Ensuite, les ions H3O+ réagissent
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avec les ions OH- libérés par dissocition des ions HCO3- selon l’équilibre (2) jusqu’à neutralisation des
ions HCO3-. La courbe représentative du dosage présente deux sauts de pH qui sont relatifs aux deux
neutralisations (voir courbe ci-dessous).
Dans le cas où Véq2 > 2Véq1, Véq1 est alors peut précis. En effet, la seconde réaction peut commencer
alors que la première n'est pas tout à fait terminée, il vaut mieux utiliser Véq2 pour calculer la molarité
de la solution de carbonate de sodium Véq2 est plus précis Véq1.
ii) La détermination graphique des points de demi-équivalences permet de déterminer les constantes
d’acidité Ka1 et Ka2 du diacide H2CO3 et de déduire les constantes de basicité Kb1 et Kb2 de la diabase
CO32-.
Les expressions des constantes d’acidité Ka1 et Ka2 du diacide H2CO3 sont établie en tenant compte de
sa dissolution dans l’eau selon les équilibres suivants.
[𝐻𝐶𝑂3 − ][𝐻3 𝑂+ ]
H2CO3 + H2O HCO3- + H3O+ 𝐾𝑎1 = [𝐻2 𝐶𝑂3 ]
[𝐶𝑂3 2− ][𝐻3 𝑂 + ]
HCO3- + H2O CO32- + H3O+ 𝐾𝑎2 = [𝐻𝐶𝑂3 − ]
A la 1ère demi équivalence (V( HCl) ajouter = ½ Véq1), la moitié des ions carbonates CO32- sont
consommée. Le pH de la solution varie alors en fonction des quantités de CO32- restant et de
HCO- formé. D’après l’expression de Ka2, pH = pKa2.
Au 1er point d’équivalence (V( HCl) ajouter = Véq1), l’hydrogénocarbonate HCO- est l’ion principal
en solution. pH = ½ ( pKa1 + pKa2 )
A la 2ème demi équivalence (V( HCl) ajouter = Véq1 + ½( Véq2 - Véq1)), la solution contient un mélange
équimolaire d’ion hydrogénocarbonates HCO- et d’acide carbonique H2CO3. D’après
l’expression de Ka1, pH = pKa1
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Au 2er point d’équivalence (V( HCl) ajouter = Véq2), la solution est essentiellement constituée
d’acide carbonique H2CO3. pH = ( pKa1 + logC )
1- Porter en graphique le pH en fonction du volume de HCl ajouté, commenter et préciser les points
particuliers.
2- Ecrire les différentes étapes de la réaction du dosage du carbonate de sodium par HCl.
3- Préciser les espèces chimiques prédominantes en solution avant dosage, au cours du dosage, à
l’équivalence et après l’équivalence Calculer le nombre de moles du carbonate de sodium
contenu dans la prise d’essai.
4- En Déduire la molarité de la solution du carbonate de sodium sans oublier d’en préciser
l’incertitude.
5- En se basant sur une explication théorique, déterminer graphiquement les valeurs des constantes
d’acidité de l’acide carboxylique H2CO3 ( Ka1 et Ka2 ) et en déduire les valeurs des constantes de
basicité du carbonate de sodium ( Kb1 et Kb2 ).
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Rappel théorique :
Dosage d’oxydo-réduction
I- Généralités
I-1- Oxydant et réducteur
Un réducteur est une espèce susceptible de donner un ou plusieurs électron(s), noté Red. La
réaction correspondante est une oxydation.
Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électron(s), noté Ox. La réaction
correspondante est une réduction.
Exemple : On considère une lame de cuivre plongée dans une solution incolore de AgNO3. Au cours
du temps, un dépôt gris se dépose sur la lame de cuivre et la solution devient bleu.
Les transformation qui ont lieu sont:
- une oxydation de Cuivre métallique en ion Cu2+ de couleur bleu :
Cu 2e- + Cu2+ (on dit que Cu est oxydée)
- et une réduction de l’ion Ag+ en Ag (dépôt gris de Ag) :
Ag+ + 1e- Ag (on dit que Ag+ est réduit)
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Manipulation 3
Dosages manganimétriques, iodométriques et potentiométriques
I- But de la manipulation :
Utilisation d’un potentiomètre
Réalisation des dosages manganimétriques et iodométriques
Les dosages manganimétriques sont généralement effectués en milieu acide où le couple rédox mis en
jeu est MnO4- / Mn2+, la forme oxydée MnO4- est violette alors que la forme réduite Mn2+ est incolore.
Dans ce cas, l’ion permanganate MnO4- joue le rôle à la fois d’un oxydant et d’un indicateur coloré.
Pour certains réducteurs, la réaction de dosage manganimétrique est lente à température ambiante. Dans
ce cas, un simple chauffage du milieu réactionnel à environ 60°C permet de l’accélérer.
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E = EOx/Red - Eréférence
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Les deux électrodes sont livrées par les constructeurs, sous forme d’une « électrode combinée » ou de
deux électrodes séparées comme le montre le schéma ci-dessous :
𝛼
0,06 𝑎(𝑂𝑥)
𝐸(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) = 𝐸°(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) + 𝐿𝑛 ( 𝛽 ) à 25°𝐶
𝑛 𝑎(𝑅𝑒𝑑)
Avec : EOx/Red : le potentiel redox
E0Ox/ Red : le potentiel redox standard
R la constante des gaz parfaits (8.315 J·K-1·mol-1)
T la température (en Kelnin),
n le nombre d’électrons échangés par le couple Ox/Red
F la constante de Faraday (96500 C)
a(i) l’activité de l’espèce chimique « i »
𝛼−𝜷
𝟎, 𝟎𝟔 [𝑶𝒙]𝜶 𝐶0
𝑬(𝑶𝒙/𝑹𝒆𝒅) = 𝑬°(𝑶𝒙/𝑹𝒆𝒅) + 𝒍𝒐𝒈 ( ) à 𝟐𝟓°𝑪
𝒏 [𝑹𝒆𝒅]𝜷
𝛼 𝛿
0,06 𝑎(𝑂𝑥) 𝑎(𝐻3𝑂+)
𝐸(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) = 𝐸°(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) + 𝐿𝑛 ( 𝛽 𝛿/2
)
𝑛 𝑎(𝑅𝑒𝑑) 𝑎(𝐻2𝑂)
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IPEIT Travaux Pratiques de Chimie Générale – Section MP
(𝛼+𝛿−𝛽)
0,06 [𝑂𝑥]𝛼 [𝐻3 𝑂+ ]𝛿 𝐶0
𝐸(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) = 𝐸°(𝑂𝑥/𝑅𝑒𝑑) + 𝐿𝑛 ( )
𝑛 [𝑅𝑒𝑑]𝛽
𝜹 𝟎, 𝟎𝟔 [𝑶𝒙]𝜶 𝐶(0𝛼−𝛽)
𝑬( 𝑶𝒙 ) = 𝑬°( 𝑶𝒙 ) − 𝟎, 𝟎𝟔. 𝒑𝑯 + 𝒍𝒐𝒈 ( ) à 𝟐𝟓°𝑪
𝑹𝒆𝒅 𝑹𝒆𝒅 𝒏 𝒏 [𝑹𝒆𝒅]𝜷
(𝛼−𝛽)
0,06 [Ox]α 𝐶0
Autre écriture, E(Ox/Red) = E°′(Ox/Red) + log ( )
n [Red]β
NB : L’électrode combinée est constituée de deux électrodes combinées une électrode de référence au calomel saturée
de potentiel constant ( Eréf =242 mV à 298K) et une électrode de mesure dont le potentiel dépend de la nature du couple
ox/red présent en solution.
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IV- Partie C : Dosage iodométrique indirect des ions Hypochlorites (ClO-) dans une
eau de javel commerciale
L’ion hypochlorite est un oxydant énergique, ce qui donne à l’eau de javel des propriétés décolorantes
et désinfectantes universellement connues. Cet ion est incolore, toutefois la coloration jaune constatée
dans l’eau de javel est due à la présence du dichlore Cl2 qui n’a pas réagi au cours de la préparation et à
la décomposition photochimique de ClO- en Cl2.
Degré chlorométrique d’une eau de javel
Selon les normes française, le degré chlorométrique d’une eau de javel est le nombre de litres de chlore
mesurés dans les conditions normales de température et de pression, que peut fournir un litre de cette
eau de javel selon la réaction:
ClO-(aq) + Cl-(aq) + 2H+(aq) → Cl2(aq) + H2O(l)
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IV-3-Mode opératoire
Diluer 10 fois l’eau de javel comerciale
Mettre dans un erlenmeyer, en respectant l’ordre de l’ajout, 10 ml d’eau de javel diluée, 20 ml
de la solution de KI et 10 ml de la solution dacide concentré (exemple: H2SO4 ),
Mettre dans la burette la solution de thiosulfate de sodium Na2S2O3 de titre connu
Doser le diiode apparu par le thiosulfate de sodium jusqu’à décoloration totale de la solution.
Faire un essai rapide et un essai précis
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Manipulation 4
Détermination du produit de solubilité de Li2CO3 et
dosage complexométrique des ions Ca2+ et Mg2+ dans une eau
I- But de la manipulation
Partie A : Détermination de la solubilité et du produit de solubilité de Li2CO3
Partie B: Dosage complexométrique des ions Ca2+ et Mg2+ dans un produit de consommation
a- Solubilité
La solubilité d’un sel peu soluble, notée s, est la concentration du sel dissocié dans la solution saturée.
Cette solubilité est fonction de la température et de la nature du solvant, elle s’exprime soit en mol.L-1
soit en g.L-1. L’équilibre de dissolution du sel AαBβ s’écrit sous la forme:
AαBβ (s) α.Aβ- (aq) + β.Bα+(aq)
à t initial excès 0 0
à l’équilibre excès -s α.s β.s
A l’équilibre, [Aβ-] = α.s et [Bα+] = β.s
[Aβ− ] [Bα− ]
La solubilité du sel AαBβ est donc: 𝑠= =
α β
b- Produit de solubilité
Le produit de solubilité est une constante thermodynamique notée Ks, déterminer par application de la
loi d’action de masse à un système hétérogène constitué d’un sel peu soluble en équilibre avec ses ions.
Expression du produit de solubilité du sel AαBβ :
L’application de la loi d’action de masse à l’équilibre de dissolution de ce sel permet d’écrire:
𝛼 β
𝑎(A β− ) 𝑎(Bα+ )
𝐾𝑠 = ( )
𝑎(𝐴α 𝐵β )
Avec a(i) est l’activité d’une espèce « i »
L’activité d’un solide pur étant égale à un : 𝑎(𝐴α 𝐵β ) = 1
L’activité des solutés étant assimilés aux concentrations : a(soluté)= [soluté]/ C0 avec C0 la concentration
standard du soluté égale à 1 mol·L-1. Donc 𝑎(Aβ−) = [Aβ− ] 𝑒𝑡 𝑎(Bα+) = [Bα− ]
Ks s’écrit sous la forme :
𝛼
𝐾𝑠 = [Aβ− ] . [Bα− ]β
Ks ne dépend que de la température
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On considère l’ajout d’un composé très soluble qui fournit l’ion Bα+ à la solution saturée en sel AαBβ.
L’équilibre du système se perturbe par l’augmentation de la quantité de l’ion Bα+ et s’oppose par
déplacement dans le sens de formation du sel AαBβ jusqu’à l’atteinte d’un nouveau état d’équilibre
(équilibre 2).
AαBβ (solide) === α.Aβ- (aqueu) + β.Bα+(aqueu)
II-2-2-Effet de la température
- Dans le cas des dissolutions endothermiques, l’augmentation de la température favorise la dissolution
des sels, par conséquent la solubilité et le produit de solubilité des sels augmentent avec la température.
- Dans le cas des dissolutions endothermiques, l’augmentation de la température ne favorise pas la
dissolution des sels, par conséquent la solubilité et le produit de solubilité des sels diminuent avec la
température.
des ions CO32- permet de calculer la solubilité de Li2CO3 dans les différentes solutions saturées et de
déduire à chaque fois le produit de solubilité de Li2CO3.
III- Partie B : Dosage complexométrique des ions Ca2+ et Mg2+ dans une eau
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Avant dosage, tous les ions Ca2+ et Mg2+ sont complexés par l’indicateur coloré. La couleur des
complexes InHCa et InHMg est rose violacé. L’ajout de l’EDTA déstabilise ces complexes qui se
décomposent selon le sens inverse de la réaction (II) et déplace la réaction de dosage (I) dans le sens
direct.
La fin du dosage est indiqué par le changement de couleur de l’indicateur coloré de la forme complexe
( couleur rose violacé ) à la forme noncomplexé (couleur bleu).
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Manipulation 5
Dosage spectrophotométrie de l’acide phosphorique dans le coca-cola
I- But de la manipulation
Utilisation d’un spectrophotométre
Détermination de la teneur en acide ortho-phosphorique dans un échantillon de cocacola
Loi de Beer-Lamber
Le principe de l’utilisation de la spectrométrie pour l’analyse quantitative est basé sur le fait que
l’intensité d’absorption (ou d’émission) est fonction de la concentration de la particule qui absorbe (ou
qui est émet) de la lumière.
D = ε.c.l
Avec: ε est le coefficient d’extinction molaire (I.mol-1. Cm-1),
c est la concentration de la solution (I.mol-1.1),
1 est le chemin optique (cm).
N.B: la loi de Beer-Lamber n’est pas respectée dans le cas des solutions de très fortes concentrations.
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Le complexe phosphovanadomolybdique qui absorbe la radiation jaune de la lumière peut être dosé par
spectrophotométrie. On choisit 460 nm comme longueur d’onde d’absorption et on mesure
l’absorbance de la solution. La concentration initiale de l’acide ortho-phosphorique dans la solution qui
est équivalente à la concentration du complexe peut être déduite en utilisant la méthode de la droite
d’étalonnage.
Dans 3 fioles jaugés de 100 ml marquées «X1», «X2» et «X3» placer respectivement 2,4
et 6 ml de coca-cola dégazé et compléter au trait de jauge avec de l’eau déminéralisée.
b) Solutions standards
Préparer une solution mère de de Na2HPO4.12H2O de concentration 10-3 M en ion 𝑃𝑂43−
(la masse molaire de Na2HPO4.12H2O est de 358.14g.mol-1)
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Manipulation 6
I- But de la manipulation
Utilisation d’un calorimètre
Détermination expérimentale de l’enthalpie molaire standard de réaction ΔrHo
II-La calorimétrie
La calorimétrie est une méthode expérimentale qui permet la détermination d’une quantité de chaleur
échangée au cours de la transformation d’un système ( réaction chimique, changement d’état physique
d’un corps pur ou dissolution d’un sel ). Cette méthode nécessite l’utilisation d’un calorimère.
Le Calorimètre et aussi appelé vase de Dewar, du nom de son inventeur. Il est constitué d’un vase à
double paroi de verre, argentées interieurement et séparé par un vide poussé afin de limiter les échanges
d’énergie avec le milieu exterieur, et des accessoires ( thermomètre et agitateur ). Le vase est fermé par
un couvercle en matière isolante (voir schéma ci-dessous).
L’ensemble (vase, couvercle et accessoires ) constituent le calorimètre.
Le calorimètre constitue un système thermodynamique isolé, ce qui implique qu'il n'y a pas d'échange
de matière et d'énergie avec le milieu extérieur. Néanmoins, à l’interieur du calorimètre, des transferts
de chaleur peuvent se produire entre les différentes parties du système y compris le calorimétre. La
première étape d’une experience de calorimétrie sera donc l’étalonnage du calrimétre utilisé.
Avec: cp(eau) : la capacité calorifique massique de l’eau, elle vaut 4,18 J.g-1.K-1
cal : la masse en eau (ou équivalent en eau) du calorimètre, définie comme étant la masse d’eau
fictive capable d’absorber la même quantité de chaleur que celle absorbée par le calorimétre (vase,
couvercle, agitateur et thermomètre).
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Il est possible de déterminer la masse en eau du calorimétre cal en effectuant un mélange d’eau chaude
et d’eau froide dans le calorimétre et en mesurant la température initiale (T1) et la température finale (Tf)
du système.
III-1-Bilan énergétique
Le système (S) est l’ensemble de trois parties : l’eau froide (S1), l’eau chaude (S2) et le
calorimètre (S3). S = S1 + S2 + S3
Le système étant isolé, il y a conservation de l’énergie thermique, l’énergie dégagée par l’eau
chaude va chauffer l’eau froide et le calorimètre. Ceci ce traduit par la relation suivante.
P = cst = 1bar
Qéchangée avec l’exterieur = QP(eau froide) + QP(eau chaude) + QP(cal) = 0
Expressions des transfets d’énergie: QP(eau froide) = m (eau fr). cp(eau) (Tf – T1)
QP(eau chaude) = m (eau ch) . cp(eau) ( Tf – Tch)
QP(cal) = cal. cp(eau) ( Tf – T1)
…
On en déduit : cal = …
Le système étudié est une réaction chimique exothermique au cours de laquelle il y perte
d’énergie. L’énergie dégagée va chauffer les produits obtenue ainsi que le calorimètre. Ces
phénomènes se produisent simultanément. En pratique on considère d’abord le phénomène
chimique qui est la réaction à T = cst ensuite le phénomène d’échauffement comme le montre le
cycle suivant:
H°1 H°2
Etat fictif
Système: -la solution des produits
-le calorimètre
à T1
H est une fonction d’état donc, H ne dépend pas du chemin suivie par la transformation
H° = H°1 + H°2 = 0
H°1 + H°(produits) + H°cal = 0
Expressions des transfets d’énergie:
H°1 = .rH°T1
H°(produits) = QP(produits) = m (solution) . cp(solution) ( Tf – T1) = m (eau) . cp(eau) ( Tf – T1)
H°(cal) = QP(cal) = cal. cp(eau) ( Tf – T1)
…
On en déduit, l’enthalpie molaire standard de réaction à T1 : rH°T1 = …
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Manipulation 7
Etude cinétique de la réaction Persulfate-iodure
I- But de la manipulation
Etude cinétique de la réaction persulfate-iodure
𝑽 = 𝒌 . [𝑨]𝜶 . [𝑩]𝜷
Avec,
k: constante de vitesse qui ne dépend que de la température T,
son unité dépend de la valeur de +
[A]: concentration molaire de A à l'instant t
[B]: concentration molaire de B à l'instant t
: Ordre partiel de la réaction par rapport au réactif A
: Ordre partiel de la réaction par rapport au réactif B
+: Ordre global de la réaction
La loi de vitesse ne peut être établie qu'expérimentalement par la détermination de la valeur de la constante de
vitesse k et des ordres partielles et . Une fois établie, cette loi permet la détermination directe de la vitesse de
réaction à un instant t connaissant la concentration des réactifs à cet instant.
Dans certains cas la détermination des ordres partiels nécessite la simplification de la loi de vitesse.
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Dégénérescence de l'ordre
Cette méthode consiste à utiliser un seul réactif en défaut et le(s) autre(s) en excès de telle sorte que la
concentration du réactif en excès reste pratiquement inchangée au cours du temps.
On suppose par exemple que le réactif B est en excès par rapport au réactif A.
à t = 0s : [𝐵]0 ≈ 100[𝐴]0
donc, à chaque instant : [𝐵]𝑡 = [𝐵]0 − 𝑏𝑥 ≈ [𝐵]0
𝛽
D’où l’équation simplifiée de vitesse. 𝑉 = 𝑘 . [𝐴]𝛼 . [𝐵]𝛽 = 𝑘 . [𝐴]𝛼 . [𝐵]0
𝜷
𝑽 = 𝒌′ . [𝑨]𝜶 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌′ = 𝒌. [𝑩]𝟎
k’: constante apparente de vitesse et : ordre global apparent de la réaction.
VI-Détermination expérimentale des ordres partiels d’une réaction par la méthode intégrale
La méthode intégrale consiste à supposer un ordre et à lui chercher une vérification expérimentale. La démarche
à suivre est comme suit :
On considère l’étude cinétique d’une réaction réalisée en milieu homogène et à T et V constants en adoptant la
procédure adéquate qui permet de ramener la loi de vitesse à l'expression simplifiée suivante:
Si la représentation de [A]t = f (temps) est une droite affine, on conclut que notre hypothèse est vérifiée:
L'ordre n est bien égal à zéro. La constante de vitesse K sera déduite à partir de la pente de la droite:
− 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
𝐾= 𝑎
. Si non, l'ordre n est différent de zéro, on passe à l'ordre suivant :
[𝑨]𝟎
On trouve: 𝑳𝒏 = 𝒂 𝑲𝒕
[𝑨]𝐭
On vérifie que l’ordre n = 1.
[𝐴]
Si la représentation 𝐿𝑛 [𝐴]0 = 𝑓 (𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠) est une droite linéaire. L'ordre n est bien égal à 1 et la constante
𝑡
𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
de vitesse K sera déduite à partir de la pente de la droite: 𝐾 = 𝑎
.
Si non n ≠ 1, on passe à l'ordre suivant:
𝟏 𝟏
On trouve: − = 𝒂 𝑲𝒕
[𝑨]𝒕 [𝑨]𝟎
On vérifie que l’ordre n = 2.
1
Si la représentation [𝐴] = 𝑓 (𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠) est une droite linéaire. L'ordre n est bien égal à 2 et la constante de
𝑡
𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
vitesse K sera déduite à partir de la pente de la droite 𝐾 = 𝑎
. Si non n ≠ 2.
S2O82- + 2 I- 2 SO42- + I2
à t=0 a b 0 0
à t a-x b-2x 2x x
Cette réaction est suffisament lente à température ordinaire, de ce fait le diiode apparu au cours de la
réction (de coloration jaune) peut être dosé par le thiosulfate de sodium suivant la réaction de dosage :
2 S2O32- + I2 S4O62- + 2 I-
à t 2x x
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IPEIT Travaux Pratiques de Chimie Générale – Section MP
En utilisant un excès d’iodure on peut appliquer la méthode de dégénérescence de l’ordre. Les résultats
expérimentaux permettent de déterminer l’ordre partiel de la réaction par rapport au réactif I- et la
constante apparente de vitesse et d’en déduire la vitesse de réaction à un instant t donnée.
VTotal (S2O32-)
(mL)
t ( mn )
[I2] = x
( mol.l-1 )
[S2O82-] = a-x
( mol.1-1 )
Ln(a/(a-x))
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