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Dr KOUASSI Edmond
Travaux Pratiques de Chimie Générale IACC
2
NOTE AUX ETUDIANTS
Avant-propos
L’importance de la chimie :
L’histoire des grandes découvertes révèle qu’elles ont eu pour origine la curiosité (scientifique). L’être
humain a toujours soif de découvertes. Il n’y n’a guère d’étudiante ou d’étudiant qui ne soit pas vraiment
intéressé à découvrir des choses. C'est exactement ce que la chimie est : découvrir des choses - découvrir
de quoi sont faites les choses et quels changements elles subissent. Mais, de quelle chose s’agit-il ? En
fait, il s’agit de n’importe quoi, commençant par tout ce qui nous entoure -tout ce que l’on voit – tout ce
que l’on ne peut voir (il y en a beaucoup d’ailleurs). Toutes ces choses dépendent de la science de la
chimie. L'air que l’on respire est un mélange de substances chimiques et le processus de respiration est
une réaction chimique. La nourriture que l’on mange, tous les produits chimiques et la manière dont le
corps les transforme en muscles, en os, en nerfs et en cellules cérébrales demeurent de grands mystères
chimiques. Les vêtements, les livres, les médicaments, la maison, l’ordinateur sont tous des produits de
la chimie. Il en va de même du véhicule : le métal qui le constitue, le caoutchouc sur lequel il roule, le
gaz qui le fait bouger. Tout est en perpétuelle mutation, dans la nature. Sur terre, les plantes et les animaux
grandissent, meurent et se décomposent ; les roches craquent et s'effondrent sous l'influence de l'air et de
l'eau. Dans l’autre partie de l'univers, des étoiles se forment, d'autres disparaissent. Le soleil qui donne
chaleur, lumière et énergie est un réel réacteur chimique. L’univers est donc un formidable laboratoire de
chimie. La chimie fait partie des sciences motrices du progrès et du développement humain les plus
importantes. Elle donne de combler le fossé qui sépare le présent du futur. Le bon usage de la chimie, par
exemple, permet de nourrir la population mondiale de plus en plus nombreuse, de développer de nouveaux
moyens de transport et de communication qui rapprochent les peuples du monde, de soigner les maladies
de l’humanité, de produire les milliers d’articles et de nouveaux matériaux nécessaires à une vie meilleure
et plus aisée. L’importance de la chimie d’aujourd’hui deviendra encore plus grande dans l’avenir. Pour
une compréhension possible de ce monde à venir, le chimiste amateur se doit de comprendre les vérités
et lois sur lesquelles est basée la chimie moderne en procédant par apprentissage des simples gestes et
démarches qui ont permis de les révéler.
Aux étudiants :
Vous voici dorénavant en deuxième année du premier cycle universitaire. Je vous félicite pour ce succès.
Désormais, vous êtes appelés à mettre en pratique ce que vous avez appris dans les classes antérieures.
Notamment en première année de licence, vous avez abordé les principales notions de la chimie générale
en Atomistique, Thermodynamique, Cinétique chimique et Réactions Ioniques en Solution Aqueuse
(RISA). Ce document vous donne les informations concernant les travaux pratiques en chimie générale.
Ces notions sont communes à celles rencontrées dans tous les laboratoires de chimie où les activités
quotidiennes tournent entre autre autour des dosages, des purifications, des recristallisations, des
caractérisations etc. Les matériels et appareils que vous observez dans ce laboratoire universitaire sont les
mêmes que vous rencontrerez en grande échelle dans les grandes entreprises et laboratoires de chimie lors
des visites ou des stages. A cet effet, je vous exhorte de faire preuve de rigueur et de responsabilité au
respect scrupuleux des conseils indiqués dans ledit document : gage d’une réussite en entreprise.
Le travail dans un laboratoire est très délicat. Avant d’aborder les différentes techniques expérimentales
mises en œuvre lors des travaux pratiques de chimie, il est nécessaire:
− d’apprendre les mesures de sécurité élémentaires à respecter lors de toute manipulation. La sécurité au laboratoire est
un problème de tous les instants. Le chimiste (étudiant) doit être conscient du danger éventuel de
chacun de ses gestes; danger, pour lui, pour l’ensemble du laboratoire et pour l’environnement.
−de connaître, pour chaque ustensile ou appareil utilisé, le vocabulaire qui permet de le nommer ainsi
que son mode d’utilisation précis.
I -1: DISPOSITIONS GENERALES DE SECURITE
I -1-1: INTERDITS ET RECOMMANDATIONS
1. Repérer les emplacements et connaître les modes de fonctionnement des matériels et dispositifs
de sécurité (extincteurs, douche d’urgence, bains oculaires, sorties d'urgence, dispositifs d'alarmes).
2. Porter une blouse en coton et non en polyester (le coton brûle en cas de contact avec une
flamme, alors que le polyester fond et adhère à la peau).
3. Porter des gants adaptés lors de la manipulation de produits corrosifs ou très toxiques
par voie cutanée, récipients très chauds ou très froid
4. Ranger le matériel dès qu'il n'est plus nécessaire afin de ne pas être gêné lors des manipulations.
5. Nettoyer immédiatement tout produit, liquide ou solide, répondu sur la paillasse ou sur le sol.
6. Attacher les cheveux longs, retirer les bijoux, me pas porter de maquillage.
7. Manipuler debout en position stable.
8. Il faut avoir une connaissance du travail personnel et du travail réalisé par ses voisins et être
conscient des dangers qu’ils peuvent présenter.
9. Laisser les passages libres entre les paillasses; mettre les blousons, casques, sacs, etc.
au vestiaire et ranger les tabourets sous les paillasses quand on ne les utilise pas.
10. Lire les instructions d’un matériel ou d’un flacon de commerce
11. Travailler dans une pièce bien aérée
12. Conduire les expériences délicates sous la hotte bien ventilée
13. Tout accident et toute casse ou détérioration du matériel doivent être signalés
immédiatement à votre enseignant.
14. Nettoyer immédiatement tous produits, liquide ou solide, répandu sur la paillasse ou sur le sol
15. Diluer les produits renversés avant d’y passer le torchon
16. A la fin du TP, vider tous les récipients, rincer et ranger la vaisselle, remplir des burettes
avec de l’eau distillée et nettoyer le plan de travail.
17. Il faut être attentif et éviter tout comportement irréfléchi ou précipité.
18. Ne jamais rester travailler seul au laboratoire
19. Ne jamais entrer dans un laboratoire sans autorisation.
20. Ne jamais porter des vêtements inadaptés (flottants ou inflammables),
21. Ne jamais manger, fumer ou boire dans l’enceinte du laboratoire,
22. Ne jamais pipeter à la bouche.
23. Ne jamais inhaler un produit chimique.
24. Ne jamais manipuler des produits chimiques directement avec les doigts ou les gouter.
25. Ne jamais prendre quoi que ce soit dans un laboratoire sans permission.
26. Ne jamais verser de l’eau sur une solution d’acide concentré.
27. Ne jamais tenter de reconnaitre un produit à son odeur.
28. Ne jamais verser un réactif chaud ou froid dans un produit chaud.
29. Ne jamais diriger un tube a essais vers vous ou vers quelqu’un d’autre au cours du chauffage ou
d’un test.
30. Ne jamais regarder dans l’axe d’un tube à essais.
NB: Ne jamais manquer en cas de risques encouru d’aviser ou prévenir l’enseignant ou le garçon de
laboratoire
Dans les lieux publics, on trouve souvent des dessins schématiques pour indiquer la sortie, l’interdiction de fumer, l’accès pour
les personnes handicapées, etc. Ces dessins sont appelés PICTOGRAMME. En chimie, la manipulation des espèces
chimiques n’est pas toujours sans danger pour les utilisateurs mais aussi pour la nature. Les fabricants indiquent donc sur
chaque flacon de produit chimique des pictogrammes pour indiquer les différents dangers
Certains des nouveaux pictogrammes ressemblent aux symboles actuels cependant, ils ne
représentent pas forcément les mêmes dangers et ne sont pas systématiquement associés aux
mêmes produits chimiques.
La réalisation d’une expérience nécessite l’utilisation d’un matériel adapté au protocole proposé. Il se constitue du
matériel général (agitateurs magnétiques, dispositifs de chauffage, bouchons, capsules en porcelaine, chronomètres,
papier-filtre, pissettes, propipettes, spatules …) et des ustensiles. La plupart des ustensiles de laboratoire sont
réalisés en verre, choisi pour sa transparence et son inaltérabilité, d’où le terme générique verrerie. Toutefois, à cause
de la fragilité du verre, des récipients en polypropylène sont employés. Le principal matériel que l’on rencontre est le
suivant:
Toute la verrerie graduée ou jaugée est étalonnée à la température ambiante. Cette verrerie ne doit
donc jamais être chauffée.
Une éprouvette graduée est utilisée pour mesurer des volumes avec une moindre précision.
L’utilisation des autres outils gradués ou jaugés comme la pipette, la burette, la fiole jaugée permettent
de mesurer des volumes avec précision. De façon générale, la mesure du volume à l’aide de ces outils
gradués exige une certaine tenue pour une bonne lecture:
1. Maintenir le récipient verticalement
2. Repérer le ménisque concave formé par le liquide dans ce récipient
3. Lire le volume
a. Pour un liquide incolore, le volume est repéré en plaçant l’œil dans le plan horizontal correspondant au bas
du ménisque
b. Pour un liquide coloré (solutions de diode ou de permanganate de potassium), le volume est
repéré selon le bord supérieur du liquide.
Pour l’aspiration et le refoulement, la pipette doit toujours être à la verticale. La mise à niveau du trait se
fait avec la pointe à l’extérieur du liquide. Pour faire le pipetage :
- plonger la pointe inférieure de la pipette dans le liquide ;
- faire écouler le liquide pour ajuster le bas du ménisque au niveau du trait de jauge (voir figure ci-dessus);
- laisser s’écouler le liquide dans un erlenmeyer, en maintenant la pipette verticale au niveau des yeux
pour éviter les erreurs de parallaxe.
L’utilisation de la pipette exige un maximum de soins et de précisions : ajuster toujours le bas du ménisque
au trait de jauge, sauf si le liquide est opaque, auquel cas, on ajustera alors le haut du ménisque, en plaçant
ce dernier à la hauteur de l’œil.
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NB : Il reste toujours une petite quantité de liquide dans la pointe de la pipette, ce volume a été pris en
compte lors de l’étalonnage. En conséquence, on ne doit pas souffler ce volume.
- Remplir la burette de la solution (titrante), puis ouvrir légèrement le robinet de manière que le tube effilé
soit rempli et ne contienne pas de bulles d’air ;
- Laisser écouler le liquide jusqu’à ce que le ménisque repose sur le trait du zéro ;
- Mettre le vase à réaction (erlenmeyer, par exemple), ouvrir à nouveau le robinet et laisser couler
lentement, en agissant sans cesse; lorsque l’on constate la fin de réaction on ferme le robinet ;
- Regarder le niveau du liquide et faire la lecture comme illustré par la figure ci-dessus.
Les solutions sont des systèmes homogènes dont les substances (constituants) sont divisées et dispersés
l’un dans l’autre au niveau moléculaire. La substance majoritaire est appelée solvant (dissolvant) et les
substances minoritaires sont les solutés. Un solvant est un liquide qui a la propriété de dissoudre et de
diluer d'autres substances sans les modifier chimiquement et sans lui-même se modifier. Toutes les
solutions dont l’eau est le solvant sont appelées solutions aqueuses.
Les solutions sont principalement caractérisées par leur composition et leur proportion. Il existe plusieurs
moyens d’exprimer la composition quantitative d’une solution. On appelle concentration volumique d’un
soluté dans une solution, la quantité de matière de ce soluté par litre de solution. La quantité de matière
peut s’exprimer de différentes manières en fonction de la particule (molécule, ions H3O+ ou OH-, e- …)
considérée dans une réaction chimique; ce qui donne différentes expressions de concentrations.
C’est le nombre de grammes de soluté dissous dans 100 g de solution. On parle également de pureté de la
solution en le soluté considéré. Il est exprimé en pourcent.
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑥
𝐏%𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡é = 𝑋 100 =
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑠
I-3-1.2 : Densité
La densité d'une substance est égale à la masse volumique de la substance divisée par la masse
volumique du corps de référence à la même température. Pour les liquides et les solides, l'eau
est utilisée comme référence, le plus souvent. Pour les gaz, la mesure s'effectue par rapport à
l'air. La masse volumique de l'eau est prise égale à 1000 kg/m3 (ou à 1 kg/dm3 ou à 1 kg/L ou
encore 1 g/cm3).
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝜌𝑠
𝐝𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 = =
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑎𝑢 𝜌𝑒𝑎𝑢
C’est le nombre de moles (molécule-gramme) de soluté par litre de solution. Elle s’exprime en mol/L.
I-3-1.4 : Normalité: N
C’est le nombre d’équivalents–grammes de soluté (acide, basique, oxydant, réducteur) dans un litre de
solution. Elle s'exprime en équivalent-gramme par litre (éq.g/L).
La concentration massique ou titre pondéral d’un soluté dans une solution est la masse (en gramme) de ce soluté
par litre de solution; elle s’exprime en moles par litre (g/L).
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡é 𝑚𝑥
𝐓𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡é = =
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑉𝑠
I-3-1.6 : Fraction molaire (xi)
La fraction molaire du composé “i‟ est égale au rapport du nombre de moles “ni‟ de ce composé au nombre total
de moles (n1+n2+……..+nk) des k composés du mélange.
Il existe des relations entre les différentes unités de concentration. Connaissant une d’entre elles, il est aisé de déduire
les autres.
N=𝜌 𝐶 𝑀
T=MC 𝑇= 𝑁
𝜌
- Pour les acides (bases), 𝜌 est le nombre d’ions H+ (OH─) libérés au cours de la réaction acide-base
- Pour les oxydants ou réducteurs, 𝜌 est le nombre d’e─ captés ou libérés au cours de la réaction redox
Il est également possible de faire les transformations sur les concentrations en utilisant la définition de
la concentration et la densité de la solution : on parle alors de transformations réciproques sur les
concentrations.
Dans la plupart des analyses, la préparation des solutions et leur utilisation occupent une place
importante. En effet, les résultats de l’analyse dépendent de la qualité et de la quantité des solutions utilisées.
La préparation d’une solution d’une concentration donnée peut se faire soit par dissolution de composants
solides dans le solvant soit par dilution d’une solution concentrée, et fait appel aux techniques de:
- gravimétrie qui consiste à déterminer par pesée une quantité de substance généralement solide,
- volumétrie basée sur la mesure exacte du volume de la substance liquide à l’aide de la verrerie jaugée.
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La plupart du temps, le produit chimique employé est commercial dont on peut lire sur l’étiquette de la
bouteille les informations suivantes:
- pourcentage en masse de l’espèce pure (pureté) : P% ;
- densité (d) de la solution commerciale ;
- masse molaire du soluté (en g/mol)
𝐶𝑋𝑀𝑋𝑉
𝑚=
𝑃
M: masse molaire de la substance
P: pureté du composé
NB: Si le produit est hydraté, il faut tenir compte de la masse d’eau apportée.
2- Peser cette masse dans un bécher propre
3- Ajouter de l’eau distillée par petites quantités pour dissoudre les pastilles ou le solide pulvérisé
4- Verser la solution obtenue dans une fiole jaugée de volume V. Rincer plusieurs fois le bécher avec
de l’eau distillée pour récupérer les traces de la substance et verser à chaque fois le contenu dans la
fiole.
5- Continuer le remplissage de la fiole à l’aide de la pissette jusqu’au trait de jauge avec le solvant (l’eau).
6- Boucher la fiole et homogénéiser
La dilution est un acte basique qui consiste à diminuer la concentration d’une espèce en solution.
1- A partir de ces données, déterminer le volume Vmère de la solution mère de concentration
Cmère nécessaire à la préparation de la solution fille d’un volume Vfille et de concentration Cfille
en utilisant la relation.
𝐶𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑋 𝑉𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒
𝑉mère =
𝐶mère
2- Prélever le volume Vmère de la solution (mère) commerciale à l’aide d’une pipette jaugée.
3- Introduire dans la fiole jaugée de volume Vfille contenant au préalable de l’eau distillée le
volume Vmère de la solution commerciale prélevée.
4- Ajouter le solvant (de l’eau distillée pour les solutions aqueuses) et continuer le remplissage à
l’aide d’une pissette jusqu’au trait de jauge en tenant continuellement l’œil au niveau du trait de repère jusqu’à ce
que le bord inferieur du ménisque touche celui-ci;
5- Boucher la fiole et homogénéiser
La titrimétrie est une technique d’analyse quantitative volumétrique qui repose sur une réaction chimique
quantitative entre la substance à analyser (substance à titrer) contenue dans une solution et une
autre substance (substance titrante) contenue dans une autre solution dont on connaît la
concentration. L’opération appelée dosage ou titrage consiste à réaliser cette réaction chimique en faisant
couler, goutte à goutte, la substance titrante dans un volume déterminé de la substance à titrer afin
de déterminer avec précision le volume délivré de la solution titrante qui établit l’équivalence
stœchiométrique. A cette équivalence, il n’y a plus de substance à titrer ni d’excès de substance titrante mais une
égalité de leurs quantités de matière. La détermination de cette quantité équivalente repose sur une
réaction chimique quantitative (de neutralisation, redox, de précipitation ou de complexation).
Une réaction chimique est utilisée comme une réaction de dosage, si:
- elle est unique : non perturbée par des réactions parasites faisant intervenir les
mêmes réactifs,
Il faut noter que cette relation mathématique n’a de sens qu’avec l’équation-bilan de la réaction chimique du
dosage bien identifiée et préalablement équilibrée.
Soit la réaction: 𝑚𝐴 + 𝑛𝐵 → 𝐴𝑚 𝐵𝑛
𝐶𝐴 𝑋 𝑉𝑚 𝐶𝐵 𝑋 𝑉𝐵
Le point d’équivalence est tel que:
𝑚
= 𝑛
Le point final du dosage est le moment de perception d’un brusque changement d’une propriété physique du système
(changement de couleur, formation ou disparition d’un précipité, variation de conductivité de la solution, etc.). Le point
d’équivalence est théoriquement le point final du dosage. D’une manière précise, il est difficile de déceler le point
d’équivalence; l’analyse est d’autant plus précise que la concordance entre les deux points (le point final du
dosage et le point d’équivalence) est meilleure. Le point final du dosage est déterminé expérimentalement par
des méthodes visuelles (en utilisant des indicateurs colorés, par exemple) ou par des méthodes
instrumentales. Dans le deuxième cas, on mesure continuellement une propriété, qui varie au fur et à mesure qu’on ajoute
du réactif titrant; en traçant la courbe du pH, par exemple, en fonction du volume de titrant versé, on obtient
la courbe de titrage.
Il existe diverses méthodes et techniques de dosage. Les techniques de dosage sont basées en général
sur les différentes réactions chimiques connues. La technique et la méthode sont évidemment adaptées
à l'espèce à doser, à la détermination de la concentration d'un type particulier d'ions ou de molécules.
De façon pratique, dans le vase à réactions, on met le corps A en présence d’un excès du
corps X, de volume et de concentration connus. L’excès de X est ensuite dosé par la solution
titrante B. Ce dosage permet de déterminer la quantité de X en excès et par différence avec la
quantité initiale, on trouve la quantité X qui a réagi avec le corps A à doser.
Exemple de dosage par différence: dosage de l’alcool par chromimétrie (alcool test).
Le but d'un dosage est de déterminer la quantité de matière contenue dans un échantillon.
Diverses méthodes physico-chimiques d'analyse consistant à mesurer une propriété physique
spécifique (dont la valeur dépend de la quantité de l'espèce) à l'espèce analysée. Selon la nature de
l’espèce à doser et selon la précision que l'on cherche à atteindre, on mettra en œuvre l’une des différentes
techniques expérimentales de dosage: dosages acido-basiques, dosages d'oxydoréduction, dosages
par précipitation, et dosages par complexation, dosages spectrophotométriques (d'absorption,
d'émission, de fluorescence), dosages chromatographie et dosages utilisant les méthodes
électrochimiques.
Les réactions en milieu homogène peuvent être considérées comme des réactions d’échange d’une
particule caractéristique entre un donneur et un accepteur π:
𝐷𝑜𝑛𝑛𝑒𝑢𝑟 ⇌ 𝐴𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟 + π
Si π est l’ion H+, il s’agit de réactions acido-basiques); si π est un électron, il y a réaction redox
Ainsi selon Arrhenius, un acide est un corps qui dans l’eau, libère un ou plusieurs protons (H3O+) ; une
base est un corps qui dans l’eau libère un ou plusieurs ions hydroxydes (OH-)
Le but d’un dosage est de déterminer la concentration CA d’une substance A dans une solution. Le dosage
volumétrique consiste à ajouter progressivement à un volume VA précis de A (solution titrée), un volume
précis VB progressivement croissant d’une substance B de concentration connue avec précision (solution
titrante). L’équation de la réaction doit être connue.
mA + nB AmBn
On appelle point d’équivalence l’état du système lorsqu’on a ajouté un volume VB de B tel que :
VAC A VBCB
=
m n
Dans le cas des dosages acido-basiques la réaction se réfère à un échange de protons : la quantité de
matière de H3O+ apportée par l’acide doit être égale à la quantité de matière H3O+ consommée par la base.
La détermination du point d’équivalence se fait de manière précise à l’aide d’un indicateur coloré. Le
tableau des indicateurs colorés est présenté ci-dessous.
L’oxydation d’un composé (atome, groupement d’atomes ou ion) correspond à une perte totale d’un ou
de plusieurs électrons.
Exemple : H2 2H+ + 2 e-
La réduction d’un composé (atome, groupement d’atomes ou ion) correspond à un gain d’un ou plusieurs
électrons.
Exemple : I2 + 2e - 2I-
A-4-2. 3. 2: Généralisation
A toute réaction d’oxydation d’un atome ou groupement d’atomes est intimement liée une réaction de
réduction d’un atome ou groupe d’atomes. On parle ainsi de réaction d’oxydo-réduction.
Oxydant + e- Réducteur
Ces dosages consistent à déterminer la concentration d’une substance oxydante (ou réductrice) d’un
couple redox au moyen de sa réduction (de son oxydation) par une substance réductrice (ou oxydante) de
concentration connue.
La réaction de dosage consiste en un échange d’électrons entre un donneur, le réducteur, et un accepteur,
l’oxydant. Il est nécessaire de connaître les formes oxydée et réduite des constituants qui interviennent
dans la réaction ainsi que l’équation bilan.
a Oxydant1 + n1 e- a Réducteur1
Les coefficients stœchiométriques a et b sont choisis pour qu’il n’apparaisse pas d’électrons dans le bilan.
L’oxydant (ou le réducteur) de concentration connue est versé progressivement à la burette dans un
volume connu de réducteur (ou d’oxydant) de concentration connu jusqu’à égalité des quantités de matière
d’électrons cédées par le réducteur et gagnées par l’oxydant. On dit que le système se trouve alors au point
d’équivalent. En ce point, on a :
V1C1 V2C2
=
a b
Avec : V1 et C1 le volume et la concentration de 1
V2 et C2 le volume et la concentration de 2
Le point d’équivalence est déterminé soit par un saut brusque du potentiel soit par des indicateurs
colorés appropriés qui sont des substances qui changent de couleur pour un certain potentiel redox, la
forme oxydée et la forme réduite n’ayant pas la même couleur. Une liste non exhaustive d’indicateurs
colorés de couples redox est présentée dans le tableau ci-dessous:
TABLEAU D’INDICATEURS COLORES REDOX:
0 14 pH
7
Pour un électrolyte fort (acide, base ou sel), de concentration C, la dissociation est totale. Par exemple
pour un acide fort HA, on a [H3O+] = C, et donc pH = - log C.
Dans le cas d’un électrolyte faible (substance faiblement dissociée), on fait intervenir dans l’expression
de [H3O+] la force de cet électrolyte. Par exemple la constante d’acidité Ka définie par la relation pKa= -
logKa, avec Ka fonction de la température, exprime la force de cet acide. Dans ce cas, le pH de la solution
se déduit de l’expression ci-dessous :
I-4-2. 4. 2: pH-metrie
La pH-metrie est la mesure du potentiel d’une solution conductrice. Cette mesure se fait au moyen d’un
pH-mètre qui est un millivoltmètre ; comme il est impossible de mesurer le potentiel de façon absolue, on
est amené à mesurer la différence de potentiel entre deux électrodes reliées au pH-mètre. En associant une
électrode de référence dont le potentiel est constant à une électrode de mesure dont le potentiel est fonction
de la concentration en ions H3O+ de la solution dans laquelle plongent les électrodes.
L’électrode de référence est généralement une électrode au calomel saturé en KCl. L’électrode de mesure
est une électrode à hydrogène ou une électrode de verre ; ce type d’électrode a la propriété de prendre les
potentiels par rapport à la solution où elles sont plongées, fonction linéaire du logarithme de la
concentration des ions hydronium. Les deux électrodes peuvent être réunies en une seule électrode double
(électrode combinée).
Considérons un système fermé, siège d’une réaction chimique dont le bilan sera noté de la manière
suivante :
aA + bB cC + dD
Il est possible de donner une définition simple et non ambiguë de la vitesse de réaction, mais pour cela, il
faut au préalable prendre certaines précautions. Ainsi, on posera les deux hypothèses ci-dessous :
• Il ne s’accumule, en quantité appréciable, aucune substance intermédiaire permettant de conduire les
réactifs aux produits durant tout le temps d’évolution de la réaction au sein du milieu.
• Il ne se forme aucune substance secondaire liée à l’existence de réactions parasites.
On observe expérimentalement, qu’en milieu homogène, les vitesses de réactions dépendent des
concentrations molaires initiales des constituants et de la température.
Cette dépendance est à priori quelconque, plus ou moins complexe, et peut faire apparaître les
concentrations tant des réactifs que des produits. Mais nombreux sont les cas où la relation se présente
sous une forme assez simple, du type :
V = k A B
La vitesse est donc proportionnelle à un produit de concentrations, le plus souvent de réactifs élevés à
certaines puissances. On dit que la réaction a un ordre. On définit alors :
• La constante de vitesse k, qui est le coefficient de proportionnalité, strictement indépendante des
concentrations, mais dépendant de la température ; à température constante, ce coefficient est constant.
• L’ordre partiel α par rapport au constituant A est l’exposant de la concentration [A]. la somme des
ordres partiels (α+β) est l’ordre global (ou ordre total) de la réaction.
• Contrairement à ce qui se dit en thermodynamique au sujet des constantes d’équilibre, en cinétique,
une constante de vitesse est toujours dimensionnée.
Par hypothèse, toutes les réactions considérées dans cette partie seront supposées être avec ordre ; le but
est de déterminer les ordres et les constantes de vitesse.
Pour une réaction de type
A + B P
t=0 a b 0
t≠0 a-x b-x x
Pour laquelle la loi de vitesse s’écrit : V = k A B . Il n’est pas possible de déterminer simplement les
ordres partiels α et β car les concentrations [A] et [B] varient simultanément lorsque la réaction avance.
Ce sont des méthodes dont la mise en œuvre est plus simple ; c’est pourquoi, pendant très longtemps, ces
méthodes d’intégration furent très répandues, mais l’expérience montre que ce sont aussi les moins
précises. Elles exploitent les évolutions des concentrations dans le temps et conduisent donc aux ordres
dans le temps. Elles reposent sur les principes suivants : la forme intégrée de la loi de vitesse, de même
que les réactions qui en découlent, est caractéristique de l’ordre de la réaction.
Il convient donc d’intégrer la loi de vitesse, d’où le nom de la méthode. Cette intégration est réalisée après
avoir posé une hypothèse quant à la valeur de l’ordre. Il est préférable d’avoir au préalable de fortes
présomptions sur cette valeur pour éviter des tâtonnements inutiles. On obtiendra une forme intégrée du
type Y = kt, où Y est une fonction de la ou des concentrations des réactifs, k la constante de vitesse et t le
temps. A ce stade, on peut :
• Soit tracer la fonction Y = f(t) de façon à se ramener à des graphes linéaires,
• Soit, poursuivre les calculs pour avoir de nouvelles relations.
*ordre 1
1 a (b − x) (b − x ) = (b − a ) kt + ln b
= kt ; ce qui peut se mettre sous la forme ln
ln
(b − a) b (a − x) (a − x ) a
b − x
On trace alors ln = f (t ) .
a − x
La vitesse d’une réaction augmente avec la température ; il en est de même pour la constante de vitesse.
L’énergie d’activation Ea (en kJ.mol-1), est grandeur propre à chaque réaction et représente la barrière
énergétique à franchir lors de la réaction. Connaissant la constant de vitesse de la réaction à différentes
températures, on peut accéder l’énergie d’activation en intégrant la forme différentielle de l’équation
d ln k Ea Ea
d’Arrhenius =− . Cette expression peut encore se mettre sous la forme k = Aexp[ − ],
dT RT ² RT
où A est une constante appelée de fréquence.
I-4-4: DILUTION
Soit un soluté de concentration τi, contenu dans un volume Vi de solution ; diluer cette solution, c’est
ramener la concentration du soluté A à une autre concentration τf inférieure à τi dans un volume Vf plus
Vf
grand. Le rapport K = est appelé facteur de dilution.
Vi
iVi fVf
Vf i
On a : K = = V f = Vi i
Vi f f
Toute mesure est inévitablement soumise à des imperfections donc entachée d’erreur. Pour rendre compte
du degré d’approximation auquel nous travaillons, nous devons estimer les erreurs commises dans les
diverses mesures. Le mot «incertitude» signifie doute. De ce fait, dans son sens plus large, l’« incertitude
Travaux Pratiques de Chimie Générale IACC
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de mesure» traduit le doute sur la validité du résultat d'une mesure. La plupart du temps, le concept général
d'incertitude et les grandeurs spécifiques qui fournissent des mesures quantitatives du concept sont
exprimés par le même mot.
La métrologie est la science qui s’intéresse notamment aux mesures ainsi que les méthodes de
détermination d’erreurs et d’incertitudes lors d’une mesure et leurs applications. Toutes les entités qui
effectuent des mesures sont concernées par cette science. On peut citer, entre autres, Chimie pure et
appliquée, Physique pure et appliquée, Biologie médicale, Electronique.
Les incertitudes sur les résultats des mesures peuvent être systématiques si elles sont liées à des facteurs
indépendants de l’expérimentateur, ou accidentelles dans le cas contraire. On appelle erreurs la différence
entre la valeur d’une grandeur et sa mesure.
La répétabilité de mesure est l’étroitesse de l'accord entre les résultats des mesurages successifs du
même mesurande lorsque ces mesurages sont effectués dans la totalité des mêmes conditions de mesure.
Ces conditions appelées conditions de répétabilité comprennent : même mode opératoire, même
observateur, même instrument de mesure utilisé dans les mêmes conditions, même lieu, répétition durant
une courte période de temps. La reproductibilité de mesure est l’étroitesse de l'accord entre les résultats
des mesurages du même mesurande lorsque ces mesurages sont effectués en faisant varier les conditions
de mesure.
I-5. 1. 4 : Valeur vraie, erreur de mesure et incertitude de mesure
La valeur vraie correspond à la valeur que l’on devrait obtenir si toutes les conditions de mesurage étaient
parfaites. En général, la valeur vraie est inconnue (puisqu’on la cherche) et en pratique, Il est impossible de remplir
ces conditions. L’erreur de mesure est la différence entre la valeur mesurée d’une grandeur et une valeur de
référence. Le concept d’erreur est idéal. Ainsi, l'erreur est l'écart entre la valeur mesurée et la valeur
idéalement vraie. L’erreur ne peut donc pas être éliminée ou connue exactement. Elle peut, toutefois,
Travaux Pratiques de Chimie Générale IACC
23
être réduite si l’on détecte les causes possibles. La répartition de ces causes, nombreuses, permet de
distinguer, traditionnellement, deux composantes principales de l’erreur: l’erreur systématique et l’erreur
aléatoire.
I-5. 1. 5 : erreur systématique
Elles ont lieu au cours des dosages volumétriques et peuvent être dues à deux causes principales :
• Etalonnage défectueux de la verrerie jaugée ou graduée. La verrerie moderne est fiable quand elle est
neuve.
• Une connaissance insuffisante du milieu chimique dans lequel on travaille, ce qui pose des problèmes
complexes : il faut connaître la sensibilité de la réaction étudiée, sa variation en fonction de la présence
des autres constituants du milieu, mêmes étrangers à la réaction, sa fidélité à cause des réactions
secondaires possibles, l’influence de divers facteurs : pH, potentiel redox, formation éventuelle de
complexes, etc.
C’est la composante de l’erreur qui, dans des mesurages effectués dans les conditions de répétabilité, varie de façon
imprévisible. La valeur de référence pour une erreur aléatoire est la moyenne qui résulterait du nombre
(infini ou fini) de mesurages répétés du même mesurande. L'erreur aléatoire et ses causes peuvent être
connues ou inconnues. Cette composante de l’erreur est en général due à des fluctuations des conditions
environnementales (tout ce qui inclut l’opérateur et l’instrument) au cours du mesurage.
Par exemple, au cours d’un dosage volumétrique, les causes peuvent porter sur:
- des comportements accidentels (difficile appréciation de la position du ménisque par rapport au
trait de jauge ou à la graduation de l’outil de mesure, difficile appréciation de certain virage d’indicateurs colorés,
…)
- la prise en compte de signaux parasites de la chaîne de mesure (apparition ou disparition de
précipités)
- des grandeurs d’influence
L'erreur aléatoire est égale à la différence entre l'erreur de mesure et l'erreur systématique. Pour
réduire (limiter l’impact) l’erreur aléatoire, il faut augmenter le nombre de mesures (d’observations). L’incertitude de
mesure est un paramètre associé au résultat d'un mesurage qui caractérise la dispersion des valeurs qui
pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande. Les termes «erreur» et «incertitude» ne doivent
pas être confondus ou utilisés à tort l'un pour l'autre. Ils représentent des concepts complètement
différents. Par exemple, on ne parle pas de calcul d’erreurs mais plutôt de calcul d’incertitudes.
I-5. 2: LES ERREURS ACCIDENTELS
Elles surviennent lors des lectures d’appareils par exemple, et se traduisent par des résultats aléatoires.
Leur effet peut être atténué par la répétition des mesures.
Au cours d’un dosage volumétrique, l’incertitude porte sur l’appréciation de la position du ménisque par
rapport au trait de jauge ou à la graduation de la burette, le drainage, la difficulté d’apprécier certain virage
d’indicateurs colorés, l’apparition ou la disparition de précipités…
On appelle erreur absolue notée ∆E, la limite supérieure de l’incertitude sur une mesure E.
E
On appelle erreur relative le quotient de l’erreur absolue par la valeur de la mesure
E
On retient la valeur E comme étant comprise entre une valeur inférieure E-∆E et une valeur supérieure
E+∆E. on écrit : E = E ± ∆E
L’erreur sur la grandeur mesurée doit être estimée, mais l’erreur sur le résultat d’un calcul doit être
calculée à partir des erreurs sur les facteurs.
Y = f(X1, X2 X3,….Xi). Si cette fonction et ses dérivées partielles sont continués dans l’intervalle [xi,
xi+∆xi) on montre que :
Y 1 Y
= xi
Y Y X i
I-5. 2. 2: Quelques erreurs significatives
Contenance (ml) 50 25 10 2 1
Erreur absolue (ml) 0,05 0,025 0,02 0,006 0,006
Erreur relative (0/00) 1 1 2 3 6
VB 1
= ; Avec n le nombre de division par millilitre.
VB nVB
N B
= 0,02 (Sauf indication contraire)
NB
On passe ensuite aux quantités finies : dans ce cas, les signes moins (-) sont remplacés par les signes plus
∆𝑁 ∆𝑁 ∆𝑉 ∆𝑉
(+) car les erreurs s’ajoutent. 𝑁 𝐴 = 𝑁 𝐵 + 𝑉 𝐵 + 𝑉 𝐴
𝐴 𝐵 𝐵 𝐴
∆𝑁 ∆𝑉𝐵 ∆𝑉𝐴
Soit ∆𝑁𝐴 = 𝑁𝐴 ( 𝑁 𝐵 + 𝑉𝐵
+ 𝑉𝐴
)
𝐵
2- Ne jamais mettre plus d’un chiffre différent de zéro après la virgule dans l’écriture de l’erreur absolue.
Au lieu de NA = 0,085±0,0012, il faut plutôt écrire : NA = 0,085±0,001
On écrit plutôt : ∆N = 0,07. Alors, Ncalc = 4,084238998 devient Ncalc = 4,08. Le résultat final s’écrit :
N= 4,08 ± 0,07
On écrit plutôt : ∆N = 20. Alors, Ncalc = 2021,85238998 devient Ncalc = 2022. Le résultat final s’écrit :
N= 2022 ± 20
NB : Bien qu’elle soit largement utilisée, la convention d’écriture de l’incertitude absolue avec un seul
chiffre significatif n’est pas universelle. Certains auteurs adoptent des conventions différentes. Ainsi dans
des Handbooks, on trouve des valeurs qui ont deux, et même trois chiffres significatifs à l’incertitude
absolue. Par exemple, on peut trouver pour l’enthalpie molaire de liaison une mesure de (945,33±0,59)
kJ/mol.
Il faut faire attention aux zéros lorsqu’on parle de chiffres significatifs. En effet, tous les zéros qui servent
à donner l’ordre de grandeur ne sont pas significatifs.
-Les zéros qui se trouvent à gauche de la virgule ne sont pas significatifs. Ainsi, 0,008 n’a qu’un seul
chiffre significatif, tout comme 0,5 ou 0,02
-L’écriture de zéros à droite peut porter à confusion: ces zéros donnent-ils l’ordre de grandeur ou sont-ils
significatifs ?
L’utilisation de la notation scientifique permet de lever cette ambiguïté. Par exemple, si on doit écrire
1000 avec deux chiffres significatifs, on écrit 10.102 ou 1,0.103.
Dans une notation qui comporte un exposant et des unités, on attribue le même exposant et les mêmes
unités à la meilleure estimation et à l’incertitude. On met cet exposant en évidence. Toutes ces conventions
d’écriture servent à faciliter la communication, à éviter les répétitions inutiles et à rendre la lecture plus
facile. En somme, toutes les écritures chargées, ambigües ou confuses sont inacceptables
En partant des relations qui existent entre N et C d’une part et entre C et C d’autre part, nous avons :
dN A dp dC A dC A
NA = PCA ; d’où lnNA= lnp+lnCA, en différentiant cette égalité, on obtient : = + = ,
NA p CA CA
N A C A
p étant une constante. On a alors : =
NA CA
C A C A
De même, en tenant compte de la relation entre C et C c’est dire CA=MCA ; on a =
CA CA
I.6 : COMPTES-RENDUS ET EXAMEN DES TP
I.6.1 Compte-rendus de TP
Le compte rendu de TP comprend plusieurs parties. Il doit être soigneusement rédigé. Il ne s’agit pas de
recopier le contenu du fascicule. Aussi, les formules que vous écrivez doivent-elles être démontrées.
Même si les équations sont dans le fascicule, vous devez faire attention aux éventuelles erreurs tout en
expliquant les différentes étapes. Cela témoignera de la bonne compréhension de la manipulation.
Voici un exemple de compte rendu à suivre :
I. Titre du TP
II. But
Vous citez ici, l’ensemble du matériel utilisé avec leur rôle dans des phrases bien cohérentes. Cette partie
décrit et justifie également les différentes opérations à travers des commentaires ; il faut éviter de dessiner
le dispositif expérimental. Attention ! Ne jamais copier le contenu du fascicule.
V. Procédure opératoire
C’est le lieu d’expliquer ce à quoi consiste la manipulation. Vous devrez montrer là que vous avez bien
cerné le travail à faire. A cet effet, vous devrez ressortir les difficultés que vous avez rencontrées
VIII. Conclusion
2- PRINCIPE ET RÉACTIONS
𝑯𝟐 𝑷𝑶−
𝟒 + 𝑶𝑯
−
⇄ 𝑯𝟐 𝑶 + 𝑯𝑷𝑶𝟐−
𝟒
c) Le dosage de la 3ème acidité de H3PO4 se fait difficilement parce qu’elle est très faible. En effet, le pH
varie très peu au cours de la neutralisation de cette acidité, si bien que le point d’équivalence est très peu
perceptible. En général, l’on se limite au dosage des deux premières acidités de H3PO4 compte tenu du
fait qu’il faut la même quantité de base forte pour neutraliser chaque acidité de H3PO4.
3-MODE OPÉRATOIRE
Schéma du dosage :
ESSAIS 1 2 3 Vmoyen
V1 (ml)
V2 (ml)
V1 – V2 (ml)
5-INDICATIONS
V1 : Volume de NaOH ayant servi à neutraliser l’acidité (unique) de HCl et une acidité de 𝐻3 𝑃𝑂4
❖ Titre Pondéral : 𝑇𝐻𝐶𝑙 = 𝐶𝐻𝐶𝑙 ∗ 𝑀𝐻𝐶𝑙 ❖ Titre Pondéral : 𝑇𝐻3 𝑃𝑂4 = 𝐶𝐻3 𝑃𝑂4 ∗ 𝑀𝐻3 𝑃𝑂4
2-PRINCIPE ET RÉACTIONS
𝑯𝟑 𝑶+ + 𝑯𝑪𝑶𝟐− 𝟑 ⇄ 𝑯𝟐 𝑶 + 𝑯𝟐 𝑪𝑶𝟑
−
3-MODE OPÉRATOIRE
4 RÉSULTATS
Travaux Pratiques de Chimie Générale IACC
30
a- Dresser le tableau de mesure suivant :
ESSAIS 1 2 3 Vmoyen
V1 (ml)
V2 (ml)
V1 – V2 (ml)
2V2 – V1 (ml)
5 INDICATIONS
❖ Titre Pondéral : 𝑇𝑁𝑎𝑂𝐻 = 𝐶𝑁𝑎𝑂𝐻 ∗ 𝑀𝑁𝑎𝑂𝐻 ❖ Titre Pondéral : 𝑇𝑁𝑎2 𝐶𝑂3 = 𝐶𝑁𝑎2 𝐶𝑂3 ∗
𝑚𝑁𝑎2 𝐶𝑂3
%𝑁𝑎2 𝐶𝑂3 = ∗ 100
𝑚
1-BUT : Détermination la quantité de matière en sulfate de fer (II) dans une solution.
2-PRINCIPE ET RÉACTIONS
La manganimétrie regroupe tous les dosages d’oxydoréduction où l’agent oxydant utilisé est l’ion
permanganate (𝑴𝒏𝑶− 𝟒 ) fourni par le permanganate de potassium (KMnO4) . L’ion permanganate (𝑴𝒏𝑶𝟒 )
−
confère à la solution une coloration violette. En présence d’un réducteur convenable et en milieu, l’ion
permanganate 𝑴𝒏𝑶− 𝟒 est réduit en ion manganeux 𝑴𝒏
𝟐+
. L’ion manganeux 𝑴𝒏𝟐+ est incolore en
solution. Si le réducteur convenable ainsi que son produit par l’oxydation sont aussi incolores, alors la fin
de la réaction devient facile à déterminer sans employer d’indicateur coloré. En effet, la goutte de
permanganate de potassium en excès (qui n’est plus réduite) donnera à la solution une teinte (rose pâle).
En milieu acide, les ions permanganates oxydent les ions fer (II).
Réactions :
X 1 ( 𝑴𝒏𝑶− +
𝟒 + 𝟖 𝑯𝟑 𝑶 + 𝟓𝒆
−
⇄ 𝑴𝒏𝟐+ + 𝟏𝟐 𝑯𝟐 𝑶 ) Réduction
𝟓 𝑭𝒆𝟐+ + 𝑴𝒏𝑶− +
𝟒 + 𝟖 𝑯𝟑 𝑶 ⇄ 𝟓 𝑭𝒆
𝟑+
+ 𝑴𝒏𝟐+ + 𝟏𝟐 𝑯𝟐 𝑶 Équation-bilan
3-MODE OPÉRATOIRE
VKMnO4 (ml)
5 INDICATIONS
❖ Le volume d’acide sulfurique ajouté n’est pas pris en compte dans les calculs au point
d’équivalence. On ne considère que le volume de la solution à titrer mesuré à l’aide de la
pipette.
❖ Sulfate de fer heptahydraté (FeSO4, 7H2O)
Normalité : 𝑵(𝑭𝒆𝑺𝑶𝟒,𝟕𝑯𝟐𝑶) = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … … … …
Molarité : 𝑪(𝑭𝒆𝑺𝑶𝟒,𝟕𝑯𝟐𝑶) = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … … … …
Pourcentage en masse :
𝒎(𝑭𝒆𝑺𝑶𝟒,𝟕𝑯𝟐𝑶)
%(𝑭𝒆𝑺𝑶𝟒 , 𝟕𝑯𝟐 𝑶) = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝒎
2- PRINCIPE ET RÉACTIONS
L’iodométrie est un titrage d’oxydoréduction dans lequel l’agent oxydant est l’iode. L’iode I2 comme tous
les halogènes (F2, Cl2, Br2) est un oxydant. Il est très utilisé en chimie analytique. Les solutions d’iode
sont de couleur brune. Cependant, il n’existe pas de solutions aqueuses constituées uniquement d’iode.
En effet, l’iode est presque insoluble dans l’eau pure mais très soluble dans une solution aqueuse d’iodure
de potassium KI. Ce sont plutôt ces solutions d’iode dans des aqueuses d’iodure de potassium qui sont
employés en dosage. Lors de la dissolution de l’iode dans une solution aqueuse KI, il se frome le complexe
instable KI3 qui, en cette solution se trouve en équilibre avec ses produits de décomposition selon la
réaction :
𝐼3− ⇄ 𝐼2 + 𝐼 −
En d’autre terme, C’est la formation du triiodure de potassium qui permet à la molécule d’iode de se
solubiliser en solution aqueuse.
En présence de solution réductrice, l’iode est réduit et se transforme en ion iodure selon la réaction :
𝐼2 + 2 𝑒 − ⇄ 2𝐼 −
Cette réduction provoque un déplacement de l’équilibre dans le sens direct jusqu’à disparition complète
de KI3. Ainsi, la couleur de la solution d’iode s’atténue due à la diminution de la concentration en iode
qui se transforme en ion iodure 𝐼 − incolore. Lorsque le composé réducteur est totalement oxydé, la
dernière goutte d’iode libre colore la solution en jaune claire. L’iode sert d’indicateur de fin de dosage.
L’apparition ou la disparition de la coloration de la solution due à la présence de trace d’iode est difficile
à apprécier et ne permet pas de déterminer la fin de la réaction donc du dosage. L’utilisation de l’empois
d’amidon permet d’y parvenir avec précision. En effet, l’empois d’amidon bleuit en présence de l’iode
(ou plus exactement des ions 𝐼3− ). La décoloration complète de la solution traduira la disparition totale
d’iode dans la solution : c’est la fixation du point d’équivalence.
L’eau de Javel est essentiellement constituée d’hypochlorite de sodium (NaClO). En milieu acide,
l’hypochlorite oxyde 𝐼 − en 𝐼2 . L’iode ainsi libéré est dosé par le thiosulfate de sodium (Na2S2O3). Le
dosage se fait en deux étapes.
Réactions :
❖ 1ère étape du dosage : Action de KI sur NaClO en milieu acide
2𝐼 − ⇄ 𝐼2 + 2𝑒 − 𝑂𝑥𝑦𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
3- MODE OPÉRATOIRE
4- RÉSULTATS
𝑉𝑁𝑎2 𝑆2 𝑂3 (ml)
d- Faire les calculs d’erreurs relative et absolue sur chaque grandeur déterminée.
5- INDICATIONS
➢ Normalité : 𝑵𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … ..
➢ Molarité : 𝑪𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … ..
➢ Titre Pondéral : 𝑻𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … ..
➢ Masse : 𝒎𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = ⋯ … … … … … … … … … … … … … … ..
➢ Pourcentage en masse : %(𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶) = ⋯ … … … … … … … … … ….
➢ Degré Chlorométrique : 𝑫𝟎(𝑪𝒍𝒐) = ⋯ … … … … … … … … … … … … ….
5.1-Chlorométrie
Le potentiel du couple 𝑪𝒍𝑶− /𝑪𝒍− est de +0,89 Volt. Dans l’industrie, on utilise largement le pouvoir
oxydant des hypochlorites alcalins. Ces composés sont toujours constitués d’un mélange de chlorure
Lorsqu’un tel mélange est soumis à l’action d’un acide, la réaction inverse a lieu.
Le volume de dichlore dégagé au cours de ce traitement est en relation étroite avec la quantité de
matière de 𝐶𝑙𝑂− de la solution. Deux réactions différentes peuvent être envisagées suivant la nature
de l’acide agissant sur l’hypochlorite.
Quelque soit la nature de l’acide, du point de vue de l’oxydation, un ion d’hypochlorite de sodium présente
toujours le même pouvoir oxydant, puisque deux moles de chlore ont quantitativement le même pouvoir
oxydant qu’un ensemble formé par une mole de chlore et une demi-mole d’oxygène. Il y a mise en jeu de
quatre électrons. On peut alors écrire l’équation de la réaction réduction générale.
𝑪𝒍𝑶− + 𝟐𝑯𝟑 𝑶+ + 𝟐𝒆− ⟶ 𝑪𝒍− + 𝟑𝑯𝟐 𝑶
On appelle degré chlorométrique le volume de dichlore 𝑪𝒍𝟐 dégagé par un litre d’eau de javel traitée par
l’acide chlorhydrique 𝑯𝑪𝒍.
Le volume d’une mole de gaz à 0°C et sous une atmosphère est de 22,4 l.
𝟐𝟐, 𝟒
𝑫𝟎𝒄𝒍𝒐 = 𝟐𝟐, 𝟒 ∗ 𝑪𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = ∗ 𝑵𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶 = 𝟏𝟏, 𝟐 ∗ 𝑵𝑵𝒂𝑪𝒍𝑶
𝟐
2- PRINCIPE ET REACTIONS
La saponification est le traitement d’un ester par une base ; ce qui conduit à la formation d’un sel
(savon) et d’un alcool. L’étude proposée est la saponification de l’acétate d’éthyle (𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑪𝟐 𝑯𝟓 )
par la soude (NaOH).
Réaction de saponification
La réaction peut être suivie en déterminant le nombre de moles de soude restant dans le milieu
réactionnel au cours du temps ; ce qui permet d’accéder aux quantités de sel et d’alcool formées.
Pour cela, on réalise un mélange équimolaire d’ester et de soude et on dose la soude résiduelle du
mélange réactionnel au moyen d’une solution titrée d’acide chlorhydrique(HCl) en présence de
phénolphtaléine (𝜑𝜑) à intervalles de temps réguliers.
Réaction de neutralisation
3- MODE OPÉRATOIRE
ii. Dans un Becher de 500 ml, verser 100ml d’acétate d’éthyle puis, ajouter à l’ester 100 ml de soude
(déclencher le chronomètre lorsque la première goutte de NaOH atteint l’ester).
iii. Prélever ensuite à la pipette, toutes les sept (07) mn, 10 ml du mélange que l’on verse dans l’erlenmeyer
placé dans un bol d’eau glacée.
iv. Tout en maintenant l’erlenmeyer dans la glace, doser le mélange qu’il contient avec la solution d’acide
chlorhydrique en présence de phénol phtaléine
4- RÉSULTATS
b/ Si 𝑉𝑡𝐻𝐶𝑙 est le volume de HCl nécessaire pour doser la soude résiduelle au temps t, donner
l’expression de 𝐶𝑡𝑁𝑎𝑂𝐻 de NaOH en fonction de ce volume.
𝑉𝑡 (𝑚𝐿)
𝐶𝑡
ln (𝐶𝑡 )
1
𝐶𝑡
𝑓0 (𝑡) = 𝐶𝑡 ,
𝑓1 (𝑡) = ln( 𝐶𝑡 ),
1
𝑓2 (𝑡) = 𝐶
𝑡
i/ Etablir la formule permettant de calculer l’énergie d’activation ; Calculer celle de la réaction étudiée,
sachant qu’à 0°C, la constante de vitesse est k’=1,17 l (unité convenable)
5- INDICATIONS
Détermination du volume de HCl nécessaire pour neutraliser le mélange réactionnel au temps t=0
2-PRINCIPE ET RÉACTIONS
2.1- Principe
Le vinaigre est essentiellement constitué d’acide acétique (CH3COOH). Le mélange d’une solution
d’acide chlorhydrique et de vinaigre est donc un mélange d’un acide fort (HCl) et d’un acide faible
(CH3COOH). La neutralisation de ces acides se fait selon les équations suivantes :
2.2- Réactions
3- MODE OPÉRATOIRE
ii. Prélever à la pipette 2 ml de vinaigre que l’on verse dans un Becher de 150 ml
iv. Rincer à l’eau distillée et sécher soigneusement l’électrode à l’aide de papier mouchoir
v. Plonger avec précaution dans la solution du Becher, le barreau aimanté et l’électrode de telle sorte que
le bout de l’électrode soit immergé sans heurter le fond du Becher ni le barreau aimanté. Noter le pH.
vi. Ajouter la solution de soude contenue dans la burette par volumes successifs de 0,5 ml. Mesure le pH
après chaque addition de soude.
4- RESULTATS
2°/ Etablir la formule donnant le pH de l’acide acétique en fonction du pKa et des concentrations
de CH3COOH et de CH3COO-
pH
5- INDICATIONS
Le degré d’acidité d’un vinaigre est égal à la masse d’acide acétique pur contenu dans 100 ml de vinaigre.
Ainsi, un vinaigre de degré D contient D g d’acide acétique pour 100 ml de vinaigre, soit 10D g d’acide
𝟏
par litre de vinaigre. Le degré d’un vinaigre est donné par 𝑫 = 𝟏𝟎 𝑻𝒗 .