Vous êtes sur la page 1sur 36

Conférence N°1

Chimie analy+que
pH

Fulbert Bap+ste
bfulbert@chu-reims
Voltampérométrie

Une électrode de travail est amenée à un poten+el (E) en volts donné par rapport à une électrode de référence. L'électrode de
travail est chimiquement inerte, elle ne réagit donc ni avec la solu@on, ni par applica@on d'un poten@el. Les substances présentes
en solu@on peuvent être oxydées ou réduites à la surface de l'électrode. On mesure alors une intensité (courant) (i).

Pour maintenir l'électrode de travail à un poten+el constant, il faut éviter de faire passer un courant par l'électrode de référence
(ce qui changerait son poten@el). Ceci nécessite une troisième électrode: l'électrode auxiliaire.

Applica@ons : dosages des amines primaires R-NH2, méthode de Karl Fisher (Détermina+on de la teneur en eau pour ma+ères
premières fragiles ou formes pharmaceu+ques), composés oxydables ou réduc+bles (P02, glucose, lactates)

Si une réac@on Ox/Red se passe à la surface de


l’éléctrode de travail, un courant circule. Par
conven@on :

Ø Si le courant i est > 0 : oxyda@on


Ø Si le courant i est < 0 : reduc@on
Voltampérométrie cyclique

Ø Elle permet un balayage de poten@el (en volt) à une vitesse donné.


Ø Ex : De 1 à 3 volts / s
Ø Ce balayage peut circuler du poten@el ini@al (1 volt) au poten@el final (3 volts). On parle de balayage posi+f
Ø Ce balayage peut circuler du poten@el final (3 volt) au poten@el ini@al (1 volt). On parle de balayage néga+f
Étape limitante
Et = Ei +/- vt avec E le poten+el à un instant t en volts La concentra+on de
l’espéce oxydé a diminué
Ei la valeur du poten+el ini+al ici 1 autour de l’étape de travail
v : la vitesse du balayage ( ex : 0,5v/s)

Ex : balayage linéaire aller-retour


Oxyda+on
3v Red Ox + ne-

Reduc+on
Ox + ne- Red
1v
t

Ipc = le courant du pic cathodique, Ipa = le courant du pic anodique, Epc = le poten@el du pic cathodique, Epa = le poten@el du pic anodique

Ici, on mesure le poten@el en abscice en fonc@on du courant en ordonnée. On peut observer qu’une fois l’ac@va@on du
poten@el. Le courant n’est pas nul, il y a un mouvement d’électron qui se crée au sein des électrodes de mesure. Il y a une
réac@on de d’oxyda@on si le courant est dans la zone posi@ve( i est > 0) ou une réduc@on( i est > 0) si le courant est dans la
zone néga@ve
Poten+ométrie

Ø Mesure d'une différence de poten@el « à intensité nulle » entre une électrode de mesure (ou électrode indicatrice) et
une électrode de référence.

Ø La courbe intensité poten@elle d’une électrode de référence doit être la plus ver@cale possible.
Ø L’intensité n’est jamais nulle dans un voltmètre
Ø La polarisa@on de l’électrode de référence doit être négligeable afin d’avoir un poten+el fixe.
Ø La plupart du temps l’électrode de référence est une électrode au calomel saturé avec un pont salin.

Ø Pour que le poten@el de l’électrode de mesure corresponde à son poten@el de Nersnt, il faut que l’électrode de mesure soit un système rapide.

Le choix de l’électrode de mesure dépend de ce qu’on cherche à mesurer :


1. Parmi les proposi@ons suivantes une seule est inexacte; laquelle? En voltampérométrie :

a) L'électrode tournante de pla@ne peut être u@lisée comme anode


b) L'oxygène peut être dosé par cece méthode
c) Le poten+el de demi-vague correspondant à l'espèce électroac+ve est fixe en fonc+on du pH
d) La hauteur de vague est propor@onnelle à la concentra@on de l'espèce électroac@ve
e) Plusieurs ca@ons de E 1/2 qui différent de 0,2 volts sont dosables en mélange

2. Les paramètres suivants, sauf un, sont mesurables par poten@ométrie. Lequel?

a) Chlorure
b) Sodium
c) Potassium
d) pCO2
e) pO2 Ampérométrie
3. Parmi les proposi@ons suivantes, quelle est celle qui est exacte? Lorsqu'on ajoute un acide fort à une solu@on
tampon:

a) Le pH reste constant
b) Le pH diminue légèrement
c) Le cons@tuant basique du tampon reste constant
d) Le cons@tuant acide du tampon réagit
e) Le rapport acide/base reste inchangé
Diminue par consomma@on de la base par l’ajout d’acide

Le rapport est modifié

Augmente par ajout d’acide

La solu@on tampon possède un pouvoir tampon, son pH varie peu après l’ajout de base ou d’acide fort en faible quan@té
4. Parmi les proposi@ons suivantes, indiquer celle qui est exacte. Le pH d'une solu@on de phénobarbital
sodique, sel monosodique de l'acide 5-éthyl, 5-phénylbarbiturique (pKa1= 7,4 et pKa2 = 12,2), de
concentra@on = 0,1 M est de :

a) 4,2
b) 6,1
c) 7
d) 9,8
e) 12,6

pH = ½ ( pKa1 + pKa2) = 9,8


HPLC

CPG

He,Ar,N, H
HPLC

Phase normale Phase inversée

Phase sta@onnaire polaire Apolaire ( chaines alkyles)

Phase mobile apolaire polaire

Élu@on

Ø Si la composi@on de la phase mobile reste constante tout au long de


l’analyse ; dans ce cas on parle de régime isocra,que.
Ø Si la composi@on de la phase mobile varie au cours de l’analyse .On parle d’une
sépara@on avec un gradient de solvant.
Facteurs influençants la sépara+on en HPLC

Facteurs liés à la colonne Ø Longueur de la colonne : plus la colonne est


longue, plus le nombre de plateau théorique
va être important et meilleure sera la
résolu@on.
Ø Le diamètre des par+cules de phase
sta@onnaire. Plus le diamètre des par@cules
est faible, plus la HEPT est faible, et meilleure
sera la résolu@on.
Ø Nature de la phase sta+onnaire

Facteurs liés à la phase mobile Ø Vitesse de la phase mobile ; courbe de


KNOX : vitesse de phase mobile op@male pour
que la HEPT soit la plus faible.
Ø Nature et vitesse de la phase mobile
5. Parmi les proposi@ons suivantes concernant la chromatographie à polarité de phase inversée, laquelle est inexacte?

a) La phase sta+onnaire est polaire Apolaire !


b) Le phénomène de partage est exploité Dans tous les cas
c) La phase sta@onnaire est greffée Chaine alkyle
d) L'éluant est polaire
e) La détec@on peut être électrochimique

6. Parmi les proposi@ons suivantes concernant la chromatographie sur colonne, une seule est fausse, laquelle? On
augmente la résolu@on de deux solutés :

a) En augmentant la longueur de la colonne


b) En augmentant le diamètre des par+cules
c) En changeant la nature de la phase mobile
d) En modifiant la vitesse de la phase mobile
e) En augmentant le facteur de sélec@vité Capacité de la colonne à séparer 2 composés
rapport des facteurs de capacités
7. Parmi les proposi@ons suivantes, donner la réponse exacte. Un régime isocra@que en
chromatographie liquide correspond à :

a) Une composi@on variable de la phase mobile


b) Un débit variable de phase mobile
c) Une composi+on constante de la phase mobile
d) Une sépara@on à température constante
e) Une sépara@on à une pression> 350 bars
8. En chromatographie en phase liquide, l'améliora@on de la résolu@on entre 2 composés
dépend des paramètres suivants sauf un. Lequel?

a) Le nombre de plateaux théoriques


b) Le facteur de capacité du composé le plus retenu Influence le facteur de sélec@vité
c) Le facteur de sélec@vité
d) La vitesse de déroulement du papier
e) La longueur de la colonne
chromatographie d'exclusion-diffusion

Ø technique permecant la sépara@on des molécules en fonc@on de leur taille et de leur forme.

Ø U@lisa@on de granules de gel poreux.

Ø Les grosses molécules (dont le diamètre est supérieur à celui des pores) sont exclues et sont donc éluées les
premières, au niveau du volume mort

Ø Les pe@tes et moyennes molécules sont éluées plus tardivement, car incluses dans le gel, leur migra@on est freinée.
Le gel de ce type de chromatographie est caractérisé par :

Ø Le diamètre des pores fixé par le degré de ré@cula@on du gel = détermine le pouvoir de sépara@on
Ø L’iner+e chimique: Le gel ne doit pas réagir avec la phase mobile et l’échan@llon
Ø La stabilité physico-chimique: Le gel doit être résistant à la température et à la pression
Ø La taille et la forme des par+cules (la granulométrie)
Ø La forme: La forme sphérique assure un écoulement uniforme de la phase mobile.
Ø La nature: Les gels peuvent être en dextran, en polyachrylamide ou en agarose.
Ø La consistance: Elle varie selon la nature et le degré de ré@cula@on des gels. On dis@ngue :

• Les xérogels: Sont des gels semi-rigides qui ne gardent pas leur forme ini@ale lorsque la phase dispersante est
éliminée.

• Les aerogels : gels rigides intéressants lorsqu’on travaille avec des débits élevés ou sous forte pression.
9. Parmi les proposi@ons suivantes concernant la chromatographie d'exclusion-diffusion, indiquer celle qui est exacte ?

a) La phase sta@onnaire peut être cons@tuée d'un gel de silice


b) Les ions de pe@te taille sont élués avec le volume mort Il s’agit des grosses molécules
c) La capacité de gonflement d'un gel dépend de son degré de ré+cula+on
d) L'u@lisa@on d'un gel mou (Séphadex) permet de travailler à un débit de phase mobile élevé
e) Les aérogels gonflent au contact de la phase mobile

10. Parmi les proposi@ons suivantes, une seule est fausse, laquelle ? En chromatographie d'exclusion-diffusion pure :

a) La sépara@on des solutés repose sur des différences de taille moléculaire


b) La différence de polarité des solutés influence les grandeurs de réten+on
c) Les très grosses molécules ont pour volume de réten@on, le volume de phase mobile contenue dans la colonne
d) On peut déterminer la Masse Molaire d'une protéine, si l'on dispose de protéines étalons
e) Les phénomènes d'adsorp@on ne modifient pas les temps de réten@on
Spectrométrie d’émission atomique ou photométrie de flamme

Butane ou propane

Ø Une par@e faible des ions soumis à la chaleur de la flamme passent dans un état excité.
Ø Le retour à l'état fondamental des électrons de la couche externe s'effectue avec émission d’un photon
caractéris@que de l'ion à doser
Ø La nébulisa@on u@lise l’effet Venturi

Applica+ons : dosage du lithium, du sodium, du potassium dans les urines ou le plasma


Spectrométrie d’absorp+on atomique

Ø Analyse par l’absorp@on de radia@ons d’une certaine longueur d’ondes (UV-Vis), par des atomes libres à
l'état fondamental conduisant à un passage d'un de ses électrons externes d'une orbite électronique à
une autre et un changement de l’énergie. Cece absorp@on est spécifique à chaque élément.

Ø Applica+ons : dosage des métaux en solu+on

Ø La lampe à cathode creuse est cons@tuée par une enveloppe de verre scellée et pourvue d’une fenêtre en verre ou en
quartz contenant une cathode creuse cylindrique et une anonde.

Ø La cathode est cons@tuée de l’élément que l’on veut doser.

Ø Un vide poussé est réalisé à l’intérieur de l’ampoule qui est ensuite remplie d’un gaz rare (argon ou néon)
11. Parmi les proposi@ons suivantes, laquelle est exacte? Lors du dosage du sodium et du potassium
par photométrie de flamme, l'atomisa@on de l'échan@llon se fait dans:

a) Une flamme air/butane


b) Une flamme air/acétylène
c) Un four en graphite
d) Une flamme protoxyde d'azote/acétylène
e) Une source gaz/plasma

12. La lampe à cathode creuse u@lisée en spectrophotométrie d'absorp@on atomique est remplie d'un gaz.
Lequel ?

a) Dichlore
b) Dioxygène
c) Dioxyde de carbone
d) Argon
e) Méthane
Spectroscopie électronique moléculaire UV-visible

Ø Spectroscopie mecant en jeu des photons dont les longueurs d'onde se situent dans le domaine de
l'ultraviolet (200 nm – 400 nm) et du visible (400 nm – 750 nm).

Ø Soumis à un rayonnement, les électrons de molécules, ions ou complexes sont suscep@bles de subir une
ou plusieurs transi@on électronique(s) de l’état fondamental à l’état excité.

Ø Dans le domaine du visible : les éléctrons d ( métaux de transi@ons) et pi ( liaisons conjuguées) absorbent

Ø Effet bathochrome (Red shiv) : le chromophore diminue la


fréquence d’absorp@on (augmente le lmax).

Ø Effet hypsochrome (Blue shiv) : le chromophore augmente la


fréquence d’absorp@on (diminue le lmax).

Ø Effet hypochrome : le chromophore diminue l’intensité


d’absorp@on : (diminue I).

Ø Effet hyperchrome : le chromophore augmente l’intensité


d’absorp@on (augmente I).
Condi+ons de validité :
- une lumière monochroma@que donnée (λmax).
- une concentra@on faible sinon A =f(c) n'est plus respectée
- une solu@on limpide.
Quartz = UV-visible
Verre = visible
Spectrofluorimétrie

• La spectrométrie de fluorescence moléculaire u@lise la mesure de l’intensité de lumière


fluorescente émise (If) par la substance à examiner par rapport à celle émise par un étalon
déterminé.
• Technique quan@ta@ve et qualita@ve très sensible
• Concerne le dosage de molécules possédant des fluorophores
(cycle avec liaison conjuguées)
13. Parmi les proposi@ons suivantes concernant la spectroscopie électronique moléculaire UV-
visible, une seule est exacte. Laquelle?

a) Elle permet de définir la structure d'une molécule


b) Elle permet le dosage des alcanes
c) Elle ne permet pas le dosage des ions minéraux
d) Elle donne un spectre bien différencié pour chaque molécule
e) Elle nécessite une source lumineuse

14. Parmi les proposi@ons suivantes, quelles sont celles qui sont exactes ?

a) La longueur d'onde du rayonnement émis par fluorescence est inférieure à celle du rayonnement absorbé
b) La loi de Beer-Lambert est vérifiée si le rayonnement incident est monochroma+que
c) Il est possible de déterminer le pKA d'un couple acide/base par spectrophotométrie
d) Dans une série chimique, un effet bathochrome correspond à une augmenta+on de la longueur d'onde d'absorp+on
e) En spectrophotométrie UV-visible, l'absorp@on du rayonnement ne modifie que l'énergie de rota@on de la molécule

15. Parmi les affirma@ons suivantes, indiquer la (les) affirma@on(s) inexacte(s). La spectrofluorimétrie
est une technique :

a) Très sensible
b) Applicable à toutes les molécules organiques
c) U@lisable pour des dosages quan@ta@fs
d) Ne nécessitant pas de gamme d'étalonnage
e) Effectuée sur des solu+ons congelées à basse température
Exercice 1 : Vous n’avez pas les bases !
Temps = 5 minutes

On mélange 50 mL de solu@on d’acide acé@que 0,2 M avec 25 mL de solu@on d’acétate de sodium 0,2 M (solu@on A).

1. Calculer le pH de la solu@on A

Applica+on liiérale
pKa ac formique = 3,8
MM soude = 40 g/mole
Kaac.acé+que = 1,8 × 10−5

avec CH3COOH l'acide acé@que, et CH3COONa l'acétate de sodium

et n = C x V avec n = quan@té de ma@ère en mol, C = concentra@on molaire en mol.L-1, V = le volume en litre (L)

Applica+on numérique
Acide faible et son sel issus du
même couple
Avec pKa = - log (Ka) = 4,76

Conclusion
Le pH de la solu@on A est de 4,46
On mélange 40 mL d’acide formique 0,05 M auquel on ajoute 500 mL d’une solu@on aqueuse contenant 80 mg de
NaOH par litre.(solu@on B).

2. Calculer le pH de la solu@on B

Applica+on liiérale pKa ac formique = 3,8


D’aprés la formule d’Henderson-Hasselbalch : MM soude = 40 g/mole
Kaac.acé+que = 1,8 × 10−5

avec Cm la concentra@on massique en g.L-1

avec CH3COOH l'acide acé@que, et CH3COONa l'acétate de sodium

et n = C x V avec n = quan@té de ma@ère en mol, C = concentra@on molaire en mol.L-1, V = le volume en litre (L)

Applica+on numérique

Acide faible et base forte issus


de couples différents

Conclusion
Le pH de la solu@on A est de 3,8
Exercice 2 : Tout se mélange dans mon esprit sauf les volumes !
Temps = 30 minutes

Calculer les volumes (en mL) de solu@on d’acétate de sodium 0,03M et de solu@on d’acide chlorhydrique de même @tre
à mélanger pour obtenir un litre de solu@on de pH = 5,5.

Applica+on liiérale pKa ac formique = 3,8


D’aprés la formule d’Henderson-Hasselbalch : MM soude = 40 g/mole
Kaac.acé+que = 1,8 × 10−5
soit

avec HCl l'acide chlorydrique, et CH3COONa l'acétate de sodium

et n = C x V avec n = quan@té de ma@ère en mol, C = concentra@on molaire en mol.mL-1, V = le volume en litre (mL)

Donc Base faible et acide fort issus


de couples différents

Vt = VA- + VAH avec Vt = volume totale du tampon en litre (L)


VA- = volume en base conjuguée Soit Vt = VCH3COONa + VHCl
VAH = volume en acide
Applica+on numérique

pKa ac formique = 3,8


1000 = VCH3COONa + VHCl
MM soude = 40 g/mole
Kaac.acé+que = 1,8 × 10−5
VCH3COONa = 1000 - VHCl

Conclusion

Pour préparer un litre de solu@on de pH égal à 5,5, il faut mélanger 133 mL d’acide chlorhydrique et
867 mL de @tre 0,03M.
On veut préparer 500mL d’un tampon 0,2N de pH = 6 grâce à une solu@on d’acide acé@que
0,3 M et d’hydroxyde de sodium 0,6 M. Comment le préparer ? Ka acide acé@que = 1,8 X 10-5

Applica+on liiérale
D’aprés la formule d’Henderson-Hasselbalch :

Ici on ne peut pas ignorer l’eau. On ne peut donc pas écrire :


Vt = VA- + VAH avec Vt = volume totale du tampon en litre (L)
VA- = volume en base conjuguée
VAH = volume en acide

Puisque Vt = VA- + VAH + VH20

Le +tre final de la solu+on tampon nous est donné, il va nous servir de 2ème équa+on
Il y ‘a neutralisa@on d’une par@e de l ’acide en sel

CH3COOH + NaOH CH3COONa + H20


Applica+on numérique

10 6-4,76

10 1,24

Puisque Vt = VA- + VAH + VH20 = 500

VH20 = Vt – Va – Vb = 500 – 333 – 158 = 9 mL

Conclusion

Pour préparer 500mL de solu@on un tampon O,2 N de pH égal à 6, il faut mélanger 333 mL d’acide
acé@que, 158 mL de soude et 9 mL d ’eau.
A la solu@on tampon 0,2 N, on décide d’ajouter 50 mL de NaOH 1,0 N (solu@on B) ou 50mL de HCl 0,5 N (solu@on C).
Calculer le pH des solu@on B et C et la molarité de la solu@on C. La solu@on B peut elle être considérée comme un tampon ?
Calculer le ΔpH crée pour la solu@on C.
Ajout de NaOH (B) Ajout de HCl (C)

n base ini@al= 0,6 x Vb = 0,6 x 158 = 94,8 mmol


nacide ini@al = nacide - nbase = 0,3 x 333 – 0,6 x 158 = 99,9 – 94,8 = 5,1 mmol

nNaOH = 50 x 1 = 50 mmol nHCl = 50 x 0,5 = 25 mmol

Excès de soude
L’acide a été totalement neutralisé
Quel est le pH ?

nNaOH en excés = 50 – 5,1 = 44,9 mmol = 44,9 X 10-3 mol


Solu@on B Solu@on C

B n’est plus une solu+on tampon

La capacité tampon de B a été dépassé par un


ajout excessif de NaOH

Conclusion

Le pH de la solu@on B est de 12,9.


Le pH de la solu@on C est de 5,19, sa molarité est de 0,23M, le ∆pH est de 0,81
M. X arrive aux urgences pour tenta@ve d’autolyse après inges@on d’un médicament inconnu
en grande quan@té. On souhaite doser ce médicament dans les urines. Sur les conseils de son
confrère biologiste, l’urgen@ste réaliste un prélèvement par sondage de 100mL d’urines.

Au laboratoire le pH urinaire est mesuré à 4,2.

1. Calculer les concentra@ons molaires de H3O+ et de HO-

pH = - log [H3O+] pH d’un acide fort

[H3O+] = 10-pH

10 -4,2 = 6,31 x 10-5 mol.L-1

La concentra@on molaire de H3O+ est de 6,31 x 10-5 mol.L-1


Produit ionique de l’eau

Ke = 10-14 = [H3O+] X [OH-]

[OH-] = 1,58 X 10-10 mol.L-1


La concentra@on molaire de H3O+ est de 1,58 x 10-10 mol.L-1
Pour doser ce médicament, il faut alcaliniser l’urine recueillie avec une
solu@on d’hydroxyde de sodium de pH = 11,2 . Votre co-interne a préparé
250 mL de cece solu@on.

2. Quelle masse de NaOH a-t-on dissous pour préparer cece solu@on ?


pH = 14 + log [OH-]

10 pH – 14 = [OH-]

[OH-] = 1,58 X 10-3 mol.L-1

n = [OH-] x VNaOH

n- = 1,58 X 10-3 X 250 X 10-3

n = 3,95 X 10- 4 mol

mNaOH = MMNaOH x n

mNaOH = ( 16 + 23 +1) X 3,95 X 10- 4 mol = 15,8 mg

La masse de NaOH qui a été dissoute est de 15,8 mg


3 Quel volume de la solu@on de NaOH faut –il ajouter à 50mL d’urines pour aceindre un pH = 7

pH = 11,2
OH-

[H30+] =6,31 X 10-5 mol.L-1


urines

Pour que pH = 7, il faut que n[H30+] = n[OH-]

nH30+ = [H30+] X VH3O+

nH30+ = 6,31 x 10-5 X 50 X 10-3

nH30+ = 3,15 x 10-6 mol = nOH-

Vous aimerez peut-être aussi