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Département de chimie
Brochures de TP:
But de TP:
La réaction électrochimique de formation du dihydrogène à une interface métal/solution
aqueuse, procède selon le bilan suivant, écrit de manière conventionnelle:
2 H++ 2é → H2
La réaction précédente est possible du point de vue thermodynamique lorsque le potentiel
d'électrode est inférieur au potentiel d'oxydoréduction du couple H+/H2. Pratiquement en
tenant compte surtension le potentiel appliqué devient: E = Eth + η.
La surtension dépend de plusieurs paramètres tel que : la nature de métal. Dans ce TP, on va
étudier et comparer la courbe I =f(E) pour le dégagement de H2 sur différents métaux (Zn,
Cu, Pt et Pb).
Matériels et produits:
Mettre 150 ml environ de la solution d'acide sulfurique 1 m dans un bécher propre de 250 ml.
Plonger dans cette solution l'électrode de travail (successivement Zn, Cu, Pt et Pb) et
l'électrode auxiliaire en platine. On relier le tout au générateur manuelle d'électricité et on
applique un balayage de potentiel et on mesure le courant affiché.
Questions:
Mode opératoire :
Le dispositif expérimental est représenté sur la figure suivante :
Aux Tr Réf
- on place dans un premier temps une solution d’acide sulfurique à 0.1 M dans la cellule de corrosion. La pièce
en ferrite étant à l’abondant dans l’acide.
- on relève le potentiel mixte de corrosion.
- tracer la courbe de polarisation I – V : on impose, en programmant le logiciel, un balayage potentiostatique
autour du potentiel de corrosion (entre -750 et -400 mV).
-tracer les droites de Tafel
Questions :
1-schématiser le dispositif expérimental en détaille.
2- expliquer en détaille la courbe de polarisation.
3- donner les valeurs de β, Ecorr et la vitesse de corrosion
4- discuter les étapes et les potentiels utilisés
Université El hadj Lakhedar Batna Module : Électrochimie appliquée
Département de chimie année universitaire : 2020/2021
Master 1 Chimie de l’eau
TP N ° 3
Voltamétrie cyclique
Principe :
La voltamétrie cyclique est une technique transitoire qui a peu a peu remplacé la polarographie car
elle ne considère pas les processus de transfert d’électrons comme un phénomène purement
thermodynamique. L’aspect cinétique du transfert de charge (le transfert d’électrons entre l’électrode et la
molécule en solution s’effectue à vitesse finie) est pris en compte.
L’autre aspect fondamental pour la compréhension de cette technique est le transport de matière au
voisinage de l’électrode.
Le dispositif nécessite trois électrodes. Une électrode de référence, une électrode auxiliaire ou contre-
électrode et enfin l’électrode de travail que nous étudierons. On ne connaît le potentiel de l’électrode de
travail que par rapport au potentiel de l’électrode de référence.
Par ailleurs, il est très important de rester dans une limite raisonnable des potentiels. Si on part dans des
potentiels trop négatifs, on constate un dégagement de H2, qui correspond à la réduction de l’eau. Au
contraire, pour des potentiels trop positifs, on constate un dégagement d’O2, qui correspond à l’oxydation de
l’eau.
Les électrodes baignent dans un électrolyte support qui assure la conductivité (le transport des ions) et ne
participe pas aux réactions. On réalise un background (un blanc) qui prend en compte les propriétés de
l’électrode de travail et de la solution. On observe le courant capacitif.
Par la suite, on peut réaliser un voltampérogramme cyclique du couple redox en question. On peut
visualiser sur le voltampérogramme cyclique la réduction puis l’oxydation.
La voltamétrie cyclique permet d’imposer un balayage de potentiel, un cycle de potentiel. Il témoigne de
la réversibilité ou de l’irréversibilité de la réaction. Le système que nous étudierons est un système rapide,
c’est à dire réversible, la vitesse du transport de charge est infiniment rapide par rapport à la vitesse de
transport du réactif.
Ici, l’espèce électroactive ne se trouve pas en solution mais adsorbée à la surface de l’électrode. Pour cette
électrode modifiée, l’apport de molécules par diffusion n’a plus d’influence sur le voltamogramme car ce
dernier est enregistré dans une solution d’électrolyte support pure.
Dispositif expérimentale :
On a utilisé le dispositif indiqué dans la figure1, qui est constitué d’une cellule électrochimique à trois
électrodes : électrode de travail (ET), électrode auxiliaire (EA), électrode de référence (ER). Cette cellule est
connectée à un voltalab de type PGP 201 (Radiomètre analytique) assisté par ordinateur (Logiciel :
Voltamaster4).
EA?
Impédance ER?
ET?
EA : Electrode auxiliaire
ER : Electrode de référence ?
ET : Electrode de travail
Cellule
Figure 1 : Montage
Electrodes
Electrode de travail : Pt
Solution à préparer
Question
10
Voltammétrie cyclique:
Aux Area:…
- Sequence Sequence edition Voltammetry Open circuit potential Add cliquer deux fois sur
« Open circuit potential » Duration : 3 min Ok Ok
- appuyer sur : ► (Start) enregistrer le nom de fichier (par exemple : OCV Fe3+) (lire le potentiel à
l’abondant ; EOCV = cte)
- Sequence Sequence edition Voltammetry Pot. Cyclic Voltammetry Add cliquer deux fois sur
« Pot. Cyclic Voltammetry»
Scan rate : 10 mV/sec (pour le voltalab PG 201 la vitesse max est 10 mV/sec)
Ok Ok
- Appuyer sur : ► (Start) enregistrer le nom de fichier (par exemple : VC Fe3+ -1000 à 800 v 10 Fe3+ )
- Pour exporter les data des courbes en excel appuyer sur : Curve Export Data (ensuite transférer les en
origine …)
Université El hadj Lakhedar Batna Module : Électrochimie appliquée
Département de chimie année universitaire : 2020/2021
Master 1 Chimie de l’eau
TP N ° 4
Voltamétrie anodique inverse
(Voltamétrie stripping)
C’est une technique d’analyse ultrasensible. Elle consiste à utiliser une électrode de travail, qui peut
être une électrode de carbone vitreux recouverte d’un film d’or ou de mercure, une électrode à goutte de
mercure pendante (HMDE) ( Hanging MercuryDrop Electrode) (Électrode à goutte de mercure pendante)
ou encore une électrode solide. Les électrodes à film donnent accès aux limite de détection les plus basses. Cette
méthode d’analyse est principalement utilisée pour la détermination quantitative des traces de cations dont le
métal peut former un amalgame avec le mercure (dans le cas où l’électrode de travail est une électrode à goutte
de mercure pendante). Parmi ceux-ci Pb, Cd, Zn, Cu, Sn, Tl, Mn, Bi, et Ga.
Dans ce TP, on va utiliser la voltamétrie à redissolution inverse pour étalonner et déterminer la concentration
des métaux Zn, Pb, Cd et Cu.
Appareils et produits :
Les électrodes : électrode de référence de (calomel saturée ECS), électrode de travail (carbone vitreux),
électrode d’auxiliaire (carbone vitreux).
Mode opératoire
Avants chaque analyse, il faut remplir la cellule avec l’acide chlorhydrique (HCl=0.1 mol/l) et placé
dans le poste et on laisse la solution pendant 40 à 60 seconds avec les électrodes immergées, après
enlève cette solution et remplacer par la solution à analyser.
Afin de supprimer toutes les traces de métaux, la cellule devra être rincée à plusieurs reprises avec de
petites quantités d’eau et 0.5 à 1ml d’acide sulfurique concentré. Pour finir, il rincer abondamment avec
l’eau ultra- pure.
Détermination du Cu :
Méthode/voltammatric analysis : squar wave.
Électrolyse: 30 ... 360 s (dépendant de la concentration dans l’échantillon) à –800 mV en agitant 350 s à
–800 mV et 10 sec sans agitation
E. début: –500 mV
E. fin: –50 mV
Vitesse de balayage: 60 mV/sec
Pas: 6 mV
E. pulse: 50 mV
Ligne de base: linéaire
Détermination du Zn, du Cd et du Pb
Méthode/ voltammatric analysis : squar wave
Électrolyse: 30 ... 360 s (dépendant des concentrations) à –1300 mV en agitant 350 s à –1300 mV et 10
sec sans agitation.
E. début: –1300 mV
E. fin: –350 mV
Vitesse de balayage: 60 mV/s
Pas: 6mV s
E.pulse: 50 mV
Ligne de base: linéaire
Question :