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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE EL HADJ LAKHDAR–BATNA 1

Faculté des sciences de la matière

Département de chimie

Brochures de TP:

Module: Méthodes électrochimiques d'analyse et


d'investigation

Master 1 Chimie de l'eau


Présenté par Dr. AMRANE Chahrazad.

Année universitaire 2020/2021


Université El hadj Lakhedar Batna Module : Électrochimie
appliquée
Département de chimie année universitaire : 2020/2021
L M D Chimie de l’eau
TP N ° 1
Cinétique de formation de H2 sur différents métaux

But de TP:
La réaction électrochimique de formation du dihydrogène à une interface métal/solution
aqueuse, procède selon le bilan suivant, écrit de manière conventionnelle:
2 H++ 2é → H2
La réaction précédente est possible du point de vue thermodynamique lorsque le potentiel
d'électrode est inférieur au potentiel d'oxydoréduction du couple H+/H2. Pratiquement en
tenant compte surtension le potentiel appliqué devient: E = Eth + η.
La surtension dépend de plusieurs paramètres tel que : la nature de métal. Dans ce TP, on va
étudier et comparer la courbe I =f(E) pour le dégagement de H2 sur différents métaux (Zn,
Cu, Pt et Pb).

Matériels et produits:

- solution d'acide sulfurique 1M


- générateur d'électricité
- les électrodes métalliques: Zn, Cu, Pt et Pb.
Mode opératoire:

Mettre 150 ml environ de la solution d'acide sulfurique 1 m dans un bécher propre de 250 ml.
Plonger dans cette solution l'électrode de travail (successivement Zn, Cu, Pt et Pb) et
l'électrode auxiliaire en platine. On relier le tout au générateur manuelle d'électricité et on
applique un balayage de potentiel et on mesure le courant affiché.

Questions:

1. Calculer le potentiel à courant nul de solution d'acide.


2. Tracer sur une même les graphes courant - potentiel relatifs à la formation de H2 sur les
différents électrodes.
3. comparer qualitativement la cinétique de la réaction de formation du dihydrogène sur les
différents métaux.
Université El hadj Lakhedar Batna Module : Électrochimie appliquée
Département de chimie année universitaire : 2020/2021
Master 1 Chimie de l’eau
TP N ° 2
La courbe de polarisation et les droites de Tafel de corrosion de fer
But de TP :
Etude expérimentale de la corrosion d’une pièce en ferrite
Tracer la courbe de polarisation
Tracer les droites de Tafel et l’utiliser pour déterminer les différents paramètres (Ecorrosion, vitesse de
corrosion,…)
Matériels et produits :
Solution de H2SO4 0.1 M, une pièce en ferrite, électrode de platine, électrode de référence ECS, un potentiostat
piloté par un logiciel Voltamester.

Mode opératoire :
Le dispositif expérimental est représenté sur la figure suivante :

H2SO4 0.1 mol/l

Aux Tr Réf

- on place dans un premier temps une solution d’acide sulfurique à 0.1 M dans la cellule de corrosion. La pièce
en ferrite étant à l’abondant dans l’acide.
- on relève le potentiel mixte de corrosion.
- tracer la courbe de polarisation I – V : on impose, en programmant le logiciel, un balayage potentiostatique
autour du potentiel de corrosion (entre -750 et -400 mV).
-tracer les droites de Tafel

Questions :
1-schématiser le dispositif expérimental en détaille.
2- expliquer en détaille la courbe de polarisation.
3- donner les valeurs de β, Ecorr et la vitesse de corrosion
4- discuter les étapes et les potentiels utilisés
Université El hadj Lakhedar Batna Module : Électrochimie appliquée
Département de chimie année universitaire : 2020/2021
Master 1 Chimie de l’eau
TP N ° 3
Voltamétrie cyclique

Principe :

La voltamétrie cyclique est une technique transitoire qui a peu a peu remplacé la polarographie car
elle ne considère pas les processus de transfert d’électrons comme un phénomène purement
thermodynamique. L’aspect cinétique du transfert de charge (le transfert d’électrons entre l’électrode et la
molécule en solution s’effectue à vitesse finie) est pris en compte.

L’autre aspect fondamental pour la compréhension de cette technique est le transport de matière au
voisinage de l’électrode.

Le principe de la mesure consiste à perturber un système électrochimique, qui se trouve initialement à


l’équilibre, par un signal électrique. La voltamétrie cyclique permet d’imposer un balayage linéaire de
potentiel en fonction du temps. Le potentiel décrit un aller-retour de part et d’autre du potentiel normal du
système redox du couple étudié. Le voltamogramme représente le courant en fonction du potentiel
appliqué.

Le dispositif nécessite trois électrodes. Une électrode de référence, une électrode auxiliaire ou contre-
électrode et enfin l’électrode de travail que nous étudierons. On ne connaît le potentiel de l’électrode de
travail que par rapport au potentiel de l’électrode de référence.

Par ailleurs, il est très important de rester dans une limite raisonnable des potentiels. Si on part dans des
potentiels trop négatifs, on constate un dégagement de H2, qui correspond à la réduction de l’eau. Au
contraire, pour des potentiels trop positifs, on constate un dégagement d’O2, qui correspond à l’oxydation de
l’eau.
Les électrodes baignent dans un électrolyte support qui assure la conductivité (le transport des ions) et ne
participe pas aux réactions. On réalise un background (un blanc) qui prend en compte les propriétés de
l’électrode de travail et de la solution. On observe le courant capacitif.
Par la suite, on peut réaliser un voltampérogramme cyclique du couple redox en question. On peut
visualiser sur le voltampérogramme cyclique la réduction puis l’oxydation.
La voltamétrie cyclique permet d’imposer un balayage de potentiel, un cycle de potentiel. Il témoigne de
la réversibilité ou de l’irréversibilité de la réaction. Le système que nous étudierons est un système rapide,
c’est à dire réversible, la vitesse du transport de charge est infiniment rapide par rapport à la vitesse de
transport du réactif.

Ici, l’espèce électroactive ne se trouve pas en solution mais adsorbée à la surface de l’électrode. Pour cette
électrode modifiée, l’apport de molécules par diffusion n’a plus d’influence sur le voltamogramme car ce
dernier est enregistré dans une solution d’électrolyte support pure.

Dispositif expérimentale :

On a utilisé le dispositif indiqué dans la figure1, qui est constitué d’une cellule électrochimique à trois
électrodes : électrode de travail (ET), électrode auxiliaire (EA), électrode de référence (ER). Cette cellule est
connectée à un voltalab de type PGP 201 (Radiomètre analytique) assisté par ordinateur (Logiciel :
Voltamaster4).

EA?
Impédance ER?
ET?

EA : Electrode auxiliaire
ER : Electrode de référence ?
ET : Electrode de travail
Cellule

Figure 1 : Montage

Electrodes

Electrode de travail : Pt

Electrode de référence : ECS

Electrode auxiliaire : fil de platine ou crayon de carbone

Solution à préparer

- KCl 1M (ou NaCl)

- Fe3+0,01M dans le KCl 1M


Mode opératoire

- Tracer le voltampérogramme de l’électrolyte support KCl (1M) entre -1000 et 800mV/ECS à v =


10mV/s
- Tracer le voltampérogramme de l’espèce Fe3+ (0,01M) dans KCl (1M) entre -1000 et 800mV/ECS à v =
10mV/s
- Après nettoyage et rinçage des électrodes, tracer le voltampérogramme du premier pic à (de la première
réaction Fe3+ → Fe2+) en limitant le domaine de balayage (par exemple : E0CV → 0 → 800mV/ECS (à
v = 10, 5, 2, 1 mV/s) (il faut nettoyer les électrodes après chaque enregistrement).
- Tracer le voltampérogramme de l’espèce Fe3+ (0,005, 0.15 et 0.02M) dans KCl (1M) entre -1000 et
800mV/ECS à v = 10mV/s

Question

Vitesse de i pic cathodique i pic anodique E pic cathodique E pic anodique


balayage (mV/s) (A/cm2) (A/cm2) (V/ECS) (V/ECS)

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- à partir du pic de réduction Fe3+ → Fe2+ tracer les courbes de :


1) i pic cathodique = f(v1/2), quel est le phénomène obtenu au niveau de l’électrode de platine

2) E pic cathodique = Log(v), quel est le système obtenu

- calculer le coefficient de diffusion de fe3+ en niveau de l’électrode (la loi de Sevick).

Voltammétrie cyclique:

- Settings  Instrument setup  voltalab PG 201  Ok

- File New sequence

- Settings  Cell setup: Ref : ECS

Work WE Area:…. (surface d’électrode de travail )

Aux Area:…
- Sequence  Sequence edition  Voltammetry  Open circuit potential  Add cliquer deux fois sur
« Open circuit potential »  Duration : 3 min  Ok  Ok

- appuyer sur : ► (Start)  enregistrer le nom de fichier (par exemple : OCV Fe3+)  (lire le potentiel à
l’abondant ; EOCV = cte)

- File New sequence

- Sequence  Sequence edition  Voltammetry  Pot. Cyclic Voltammetry  Add cliquer deux fois sur
« Pot. Cyclic Voltammetry» 

Potential 0 : EOCV (potentiel à l’abondant)

Potential 1 : -1000 (domaine de balayage)

Potential 2 : 800 (domaine de balayage)

Scan rate : 10 mV/sec (pour le voltalab PG 201 la vitesse max est 10 mV/sec)

Record a number of : 01 cycle

 Ok  Ok

- Appuyer sur : ► (Start)  enregistrer le nom de fichier (par exemple : VC Fe3+ -1000 à 800 v 10 Fe3+ )

- Pour exporter les data des courbes en excel appuyer sur : Curve  Export Data (ensuite transférer les en
origine …)
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Département de chimie année universitaire : 2020/2021
Master 1 Chimie de l’eau
TP N ° 4
Voltamétrie anodique inverse

(Voltamétrie stripping)

II.1. La polarographie à redissolution :

C’est une technique d’analyse ultrasensible. Elle consiste à utiliser une électrode de travail, qui peut
être une électrode de carbone vitreux recouverte d’un film d’or ou de mercure, une électrode à goutte de
mercure pendante (HMDE) ( Hanging MercuryDrop Electrode) (Électrode à goutte de mercure pendante)
ou encore une électrode solide. Les électrodes à film donnent accès aux limite de détection les plus basses. Cette
méthode d’analyse est principalement utilisée pour la détermination quantitative des traces de cations dont le
métal peut former un amalgame avec le mercure (dans le cas où l’électrode de travail est une électrode à goutte
de mercure pendante). Parmi ceux-ci Pb, Cd, Zn, Cu, Sn, Tl, Mn, Bi, et Ga.
Dans ce TP, on va utiliser la voltamétrie à redissolution inverse pour étalonner et déterminer la concentration
des métaux Zn, Pb, Cd et Cu.

La figure suivante présente l’allure de la courbe des 4 éléments précédents:

Appareils et produits :

Les électrodes : électrode de référence de (calomel saturée ECS), électrode de travail (carbone vitreux),
électrode d’auxiliaire (carbone vitreux).

Voltalab (PGZ 100)


Produits :

 Solution de nitrate de mercure Hg(NO3)2 avec 1g/l de Hg.


 Solution de chlorure de potassium/acétate de sodium : C(KCl)=1.5 mol/l, C(NaCH3COO)=0.5 mol/l,
pH=4.6.
 Acide sulfurique concentré.
 Acide chlorhydrique C(HCl)=0.1 mol/l.
 Solutions standards :
Solutions de base : Zn2+, Cu2+, Cd2+, Pb2+ de 1g/l.

Mode opératoire

Préparation de la cellule voltampérométrique :

 Avants chaque analyse, il faut remplir la cellule avec l’acide chlorhydrique (HCl=0.1 mol/l) et placé
dans le poste et on laisse la solution pendant 40 à 60 seconds avec les électrodes immergées, après
enlève cette solution et remplacer par la solution à analyser.
 Afin de supprimer toutes les traces de métaux, la cellule devra être rincée à plusieurs reprises avec de
petites quantités d’eau et 0.5 à 1ml d’acide sulfurique concentré. Pour finir, il rincer abondamment avec
l’eau ultra- pure.
 Détermination du Cu :
 Méthode/voltammatric analysis : squar wave.
 Électrolyse: 30 ... 360 s (dépendant de la concentration dans l’échantillon) à –800 mV en agitant 350 s à
–800 mV et 10 sec sans agitation
 E. début: –500 mV
 E. fin: –50 mV
 Vitesse de balayage: 60 mV/sec
 Pas: 6 mV
 E. pulse: 50 mV
 Ligne de base: linéaire
 Détermination du Zn, du Cd et du Pb
 Méthode/ voltammatric analysis : squar wave
 Électrolyse: 30 ... 360 s (dépendant des concentrations) à –1300 mV en agitant 350 s à –1300 mV et 10
sec sans agitation.
 E. début: –1300 mV
 E. fin: –350 mV
 Vitesse de balayage: 60 mV/s
 Pas: 6mV s
 E.pulse: 50 mV
 Ligne de base: linéaire

Question :

1- expliquer chaque étape de TP en détaille.

2- faire l’étalonnage pour le plomb utilisant 4 différentes concentrations.

3- tracer la courbe d’étalonnage et déterminer la concentration de la solution inconnue.

4- quel sont les paramètres qui influe sur la voltamétrie stripping.

5- quel est la différence entre l’étalonnage classique et l’ajout dosée.

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