TIC. Notes de cours à l’intention des étudiants de Master 1 CS/UCC. Nov.

2022

Chapitre I : Tableau synoptique des TIC

Nous allons faire ici un survol rapide de différents types des TIC. Nous nous fondons sur la
typologie des médias proposée par Francis Balle pour pouvoir identifier les différents
équipements ou Technologies de l’Information et de la Communication. À en croire Francis
Balle, « un média est un équipement technique permettant aux hommes de communiquer
l’expression de leur pensée, quelles que soient la forme et la finalité de cette pensée ».

1.1. Les types de médias

Francis Balle distingue trois familles de médias : les médias autonomes, les médias de
communication, et les médias de télédiffusion. Partant de cette typologie, nous aurons
également différents équipements : les équipements de stockage de l’information, de traitement,
de transmission ou de diffusion de l’information, d’échange, et de réception de l’information.

1.1.1. Les médias autonomes

Les médias autonomes regroupent les supports sur lesquels sont inscrits les messages sans l’aide
d’aucun réseau de transmission.

Tableau N° 1: Supports des médias autonomes et leurs caractéristiques

Produit Dénomination Description Applications Utilisation
Technique
SON DCC Cassette au son Musique Portables,
Digital Compact LASER effaçable et compatibles avec les
Cassette enregistrable anciennes cassettes

MD Mini Disc Mini disque LASER Musique Portable

(version
préenregistrée ou
vierge)
TEXTE DATA-DISC Livre électronique Dictionnaires, guides Portable
(jusqu’à 100.000
pages)
CD-ROM Banque de données À brancher sur un
Compact-disc Read multimédias (son, micro-ordinateur
Only Memory texte, images) pour
ordinateur jusqu’à
250.000 pages)
IMAGES CD-I Disque compact Éducation, jeux, sport À brancher sur le
Compact –Disc culturel, éducatif ou téléviseur. Lit aussi
Interactif ludique basé sur les CD audio et les
l’interactivité Photos-CD
PHOTO-CD Disques-Photos à Documentation, À brancher sur le
visualiser sur le Éducation, loisir téléviseur. Lit aussi
téléviseur les CD-audio
CDV Disque vidéo pour Films, spectacles, À brancher sur le
Compact Disque téléviseur documentaires téléviseur
Vidéo

1
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Tableau n°2 : Médias autonomes et leurs supports

Noms scientifiques Noms vulgaires/populaires Supports utilisés
Électrophone Tourne-disque Disques 33 t, 45 t ou 78 t
Magnétophones Magnéto, enregistreur Cassette audio
Magnétoscopes Vidéo Cassette vidéo
Lecteurs CD, lecteurs Photos, lecteurs CD- Lecteurs CD audio, CD vidéo, le CD-ROM audio,
DI, lecteurs vidéo CD-ROM pour les données multimédias, le
CD-I ou CD interactif, le Photo-CD, CD-V
(vidéo)
Micro-ordinateurs Ordinateur Disquettes de données 3,5’ ou 5 1/4’,
vidéodisques
Console de jeux Nintendo Cassette ou CD de jeu
Camera Camera CDV
Vidéo projecteur Fichiers informatiques
Lecteur des diapositives Diapo Diapositives

Notez que Thierry Vedel parle des supports de stockage parmi lesquels il distingue les supports
traditionnels et les supports optiques1.

Les supports traditionnels : l’image et les sons ont été conservés sur les plaques métalliques,
puis sur les plaques de verre ; et enfin sur des films. Le film est un support qui est resté dominant
pendant un siècle. Le son a été d’abord conservé sur des cylindres d’étain ou de cire
(phonographe d’Edison en 1877), puis sur des disques (gramophone de Berliner) qui furent
améliorés avec l’apparition des microsillons en vinyle (années 1940). En 1940 est apparu le
procédé d’enregistrement sur support magnétique. D’abord utilisé pour les sons
(magnétophones), ce support s’est ensuite étendu aux données informatiques (disques durs et
disquettes des ordinateurs) et aux images (cassettes vidéo). Le support magnétique a introduit
une double innovation. Pour la première fois, on dispose d’un support capable de conserver des
informations de nature différente. Ce support est de plus inscriptible : les particuliers peuvent
non seulement lire des informations préenregistrées mais aussi enregistrer des informations.

Les supports optiques : les supports optiques sont popularisés dans le grand public par les
disques compact (ou CD). Par rapport aux supports traditionnels, les CD présentent plusieurs
avantages :
- Une plus grande capacité de stockage, car l’information, codée sous forme numérique,
peut être échantillonnée ou comprimée ;
- Une conservation plus longue de l’information. La lecture de l’information ne se fait
plus par contact physique (comme avec le disque en vinyle où le son était lu par une
aiguille), mais de façon optique : un rayon laser est réfléchi par les micro-cuvettes qui
composent le CD ;
- Un accès direct et instantané (et non plus séquentiel) à l’information désirée.
Apparus à l’origine comme supports musicaux, les CD servent désormais à stocker également
des textes et des images fixes, et on les utilise aussi bien avec des micro-ordinateurs (CD-ROM)
qu’avec des appareils photos. Ils sont également devenus enregistrables grâce à la diffusion de

1
Thierry VEDEL, « Nouvelles technologies de communication et nouveaux médias », dans Claude – Jean
BERTRAND, Médias ; Introduction à la presse, la radio et la télévision. 2è éd. Paris, Ellipses, 1999. P.105-127.

2
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graveurs bon marché. En 1999 a commencé la commercialisation de CD-vidéo (ou Digital

Versatil Disk) qui, connectés à un téléviseur, permettent de visionner plusieurs heures de films.
1.1.2. Les médias de communication

Les médias de communication sont définis par Francis Balle comme les moyens de
télécommunication permettant d’instaurer une relation interactive entre deux personnes ou
groupes de personnes. Exemple : le téléphone.

1.1.3. Les médias de télédiffusion ou les supports de transmission

1.1.3.1.La voie Hertzienne
La transmission par voie hertzienne consiste à diffuser l’information par modulation d’ondes
électromagnétiques se propageant dans l’air. Suivant la quantité d’information transportée et la
qualité de transmission souhaitée, on utilise une bande de fréquences plus ou moins grande,
mesurée en hertz (Hz). Ainsi, pour diffuser une émission de radio, une bande de 200 kHz est
suffisante, mais pour une émission de télévision on a besoin d’une bande de 4 à 8 MHz (et bien
davantage pour de la télévision à haute définition).
À la suite d’accords internationaux, l’ensemble des fréquences disponibles (ou spectre hertzien)
a été découpé en bandes réservées chacune à un usage précis (voir tableau). Ce découpage
s’explique par les caractéristiques physiques de propagation des ondes. Les fréquences élevées
se propagent moins facilement à travers les obstacles naturels ou artificiels que les fréquences
basses : la bande des GHz a donc été affectée aux transmissions par satellites, ceux-ci étant
toujours en visibilité directe des points d’émission et de réception. Par ailleurs, plus les
fréquences sont élevées, plus l’espacement entre deux canaux doit être grand : afin d’optimiser
l’usage du spectre hertzien, les fréquences basses sont donc réservées à des canaux à faible
débit (transmission de la voix ou de données) et les fréquences hautes à des canaux à haut débit
(image ou voix haute qualité).

Tableau n°3 : Répartition du spectre Hertzien entre différentes applications

Bandes de fréquence Applications
148,5 KHz – 283,5 KHz Radio ondes longues
526,5 KHz – 1,6065 KHz Radio ondes moyennes
3 MHz – 30 MHz Radio ondes courtes
47 – 68 MHz Télévision VHF
87,5 – 108 MHz Radio FM
470 -854 MHz Télévision UHF
1,449 – 1,504 GHz Radio numérique
11,7 – 12,5 GHz Télévision directe par satellite

1.1.3.2. Les satellites

La diffusion par voie hertzienne se fait par l’intermédiaire de réseaux d’émetteurs terrestres
(tours hertziennes analogues aux châteaux d’eau), soit par l’intermédiaire de satellites.

3
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Un satellite artificiel est un objet fabriqué par l’être humain, envoyé dans l’espace à l’aide d’un
lanceur et gravitant autour d’une planète ou d’un satellite naturel comme la Lune.
Les satellites présentent plusieurs avantages par rapport aux émetteurs terrestres : ils permettent
de desservir des zones beaucoup plus vastes avec des coûts d’investissement et d’exploitation
considérablement moins élevés (à population équivalente) tout en offrant une meilleure qualité
de réception (le problème de zones d’ombre ne se pose pas). En revanche, ils ont une durée de
vie limitée (dix à quinze ans) et leur réparation est extrêmement difficile en cas de panne.

a. Notion de satellite

On définit un satellite comme un objet gravitant autour de la terre. Les satellites ne gravitent
pas tous de la même façon, il y a plusieurs expressions pour définir les différents types d’orbite.
Un satellite sur orbite géostationnaire est un satellite qui évolue autour de la terre juste au-
dessus de l’équateur (inclinaison de 0 degré) à la même vitesse (période de 24 heures) et dans
le même sens que la terre, ce qui semble fixe pour un observateur terrestre. Un satellite sur
orbite géosynchrone est un satellite qui gravite autour de la terre à la même vitesse et dans le
même sens que la terre. Il est toutefois généralement légèrement incliné par rapport à l’équateur
et sa trajectoire pourrait prendre l’aspect du chiffre 8 aux yeux d’un observateur terrestre. Bien
qu’il ne soit pas stationnaire, il reste donc au-dessus d’une même région de la Terre, en passant
d’un côté à l’autre de l’équateur. Un satellite sur orbite polaire passe directement au-dessus
des pôles nord et sud de la Terre2.

b. Les sortes de satellites

Il existe plusieurs sortes de satellites. Nous pouvons mentionner ici les types suivants :
 Les satellites de télécommunication
 Les satellites météorologiques
 Les satellites astronomiques ou d’exploitation spatiale
 Les satellites de reconnaissance et de surveillance
 Les satellites d’aide à la navigation.

b.1. Les satellites de télécommunication

Comme le nom l’indique, ces satellites sont utilisés pour communiquer, c’est-à-dire de
transmettre des informations d’un point à un autre de la Terre. Cela peut être une
communication téléphonique, un transfert des données, un programme de télévision…ils sont
une orbite géostationnaire.
Parmi les géants les plus connus, il y a le géant américain : INTELSAT, et ses concurrents
européens et arabe EUTELSAT et ARABSAT.

Un satellite de télécommunication est un satellite artificiel placé dans l’espace pour des besoins
de télécommunications. Selon le besoin, il circule sur une orbite géostationnaire, une orbite
terrestre basse ou une orbite de Molnia d’où il relaie le signal émis par des stations émettrices

2
« Orbite de satellite » dans www/futura-sciences.com (consulté le 1er avril 2018)

4
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vers des stations réceptrices. Les télécommunications par satellites constituent la première
application commerciale de l’ère spatiale avec le lancement d’un premier satellite opérationnel
(Intelsat I) en 1965. Développé initialement pour les télécommunications téléphoniques longue
distance à une époque où seuls les câbles sous-marins permettaient le transport à longue
distance de la voix depuis le milieu du XXe siècle, il a trouvé depuis d’autres applications. Le
gros de l’activité concerne la diffusion de programmes de télévision. Pour des services fixes,
les satellites de communications apportent une technologie complémentaire à la fibre optique.
Ils sont également utilisés pour des applications mobiles, comme des communications vers les
navires ou les avions.

Le développement des télécommunications spatiales est confié initialement à des organismes

internationaux (Intelsat et Inmarsat). Les progrès techniques et la force croissante de l’activité
permettent l’émergence dans les années 1970 de nombreuses sociétés d’envergure régionale.
Le secteur des télécommunications spatiales fait vivre en 2016 une poignée de constructeurs
de satellites qui se partagent un marché relativement stable d’une vingtaine de satellites
géostationnaires par an et plusieurs dizaines d’opérateurs de satellites.

Le principe pour ces types de satellite se présente comme suit : un satellite placé sur une orbite
géostationnaire semble fixe à un observateur à la surface de la terre. Il fait le tour de la Terre en
23 h 56 min, à vitesse constante, à la verticale de l’Équateur. Ce type d’orbite est très pratique
pour les applications de communication car les antennes au sol, qui doivent impérativement
être pointées vers le satellite, peuvent fonctionner efficacement sans devoir être équipées d’un
système de poursuite des mouvements du satellite, système couteux et compliqué à exploiter.
Dans le cas d’applications nécessitant un très grand nombre d’antennes au sol (comme la
diffusion de bouquets de télévision numérique), les économies réalisées sur les équipements au
sol justifient largement la complexité technologique du satellite et le surcoût de la mise sur une
orbite relativement haute (près de 36 000 km).

Applications : téléphonie

En effet, même concurrencé par les câbles optiques terrestres ou sous-marins, l’application qui
est toujours la plus importante pour les satellites de communication est la téléphonie
internationale. Les centraux locaux transportent les appels jusqu’à une station terrienne (aussi
appelé téléport), d’où ils sont émis en direction d’un satellite géostationnaire. Ensuite, ce
satellite les retransmet vers une autre station qui procède à la réception et l’acheminement final.
Les téléphones mobiles satellitaires (depuis des bateaux, avions, etc.) eux se connectent
directement au satellite. Ils doivent donc être en mesure d’émettre un signal et de pointer vers
le satellite même en cas de mouvements (vagues sur un bateau, déplacement et turbulences en
avion).
Ces satellites sont aussi utilisées dans la télévision et la radio, la télévision mobile, la radio-
amateur, l’Internet et données par satellite, le cinéma numérique et l’aide aux systèmes de
positionnement.

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b.2. Les satellites météorologiques

Les satellites météorologiques (pour la météo). Ils peuvent avoir une orbite polaire et
héliosynchrone3 ou géostationnaire.

b.3. Les satellites astronomiques ou d’exploration spatiale

Les satellites d’astronomie qui sont des télescopes en orbite, permettent beaucoup de nouvelles
opportunités pour les chercheurs (découvertes des nouvelles exoplanètes…). Le plus connu
reste Hubble, mais il en existe d’autres, comme les européens Hershel et Planck.

b.4. Les satellites de reconnaissance et de surveillance

Ces satellites sont également appelés les satellites de télédétection (ou d’observation) : ces
satellites ont pour but d’observer la Terre. Ils sont utilisés dans plusieurs domaines :
- le domaine scientifique : sécheresse, température de la terre…
- le domaine économique : agriculture…
- le domaine militaire : les fameux satellites-espions.
Ces satellites utilisent généralement une orbite héliosynchrone, notamment pour avoir une
bonne résolution d’image.

b.5. Les satellites d’aide à la navigation

Ils font partie de la catégorie des satellites de positionnement. Ils permettent de connaitre la
position d’objets à la surface de la Terre, dans les airs (avions, missiles…) et dans l’espace.
Les trois systèmes les plus connus sont :
 Le système GPS américain : DORIS
 Le système européen : GALILEO
 Le système russe : GLONASS.

1.1.3.3. Les Réseaux câblés

1.1.3.3.1. Le câble coaxial et la fibre optique

Jusqu’au début des années 1980, les réseaux utilisaient des câbles en cuivre coaxiaux et
véhiculaient l’information sous forme de signaux électriques. Depuis cette date, sont apparues
les fibres optiques qui transportent l’information (y compris la voix et les données) sous la
forme de signaux lumineux.

1.1.3.3.2. Les réseaux en arbre et les réseaux en étoile

Il existe traditionnellement deux types d’architecture des réseaux : les réseaux en arbre et les
réseaux en étoile.

Dans les réseaux en arbre, tous les signaux qui partent du point d’émission se retrouvent chez
chacun des usagers. Comme dans un arbre, où la sève part des racines, remonte le tronc et gagne
ensuite les branches puis les rameaux et les feuilles, le signal (émission de radio ou de

3
Héliosynchrone désigne une orbite dont le plan reste fixe vis-à-vis de la direction Terre-Soleil.

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télévision) part de la tête de réseau, passe dans le réseau de transport puis de distribution pour
parvenir chez l’abonné. Un réseau en arbre est analogue aux réseaux de distribution d’eau et
d’électricité.

Dans les réseaux en étoile, tous les signaux qui partent de la tête ne parviennent pas
nécessairement chez chacun des usagers. En effet, à divers points du réseau ces signaux sont
filtrés ou aiguillés par des centres de commutation qui les laissent ou non passer. Le réseau se
présente alors sous forme d’un ensemble d’étoiles. Cette architecture est celle du réseau
téléphonique.

L’architecture la plus exploitée est celle des réseaux en arbre. Cette architecture est devenue
problématique avec le développement de chaines optionnelles et payantes : il faut alors soit
mettre en place un filtrage au niveau du boitier de connexion de l’abonné (ce qui implique le
déplacement d’un technicien lors de tout changement d’abonnement), soit brouiller les signaux
des chaines payantes qui ne pourront être reçues que par les abonnés disposant d’un décodeur
activé grâce à un code ou une carte.

La structure en étoile résout ces deux problèmes. La sélection ne se fait plus au niveau de
l’abonné, mais au niveau de centres de commutation. Seuls les signaux pour lesquels l’abonné
a payé un abonnement particulier lui parviennent : le déplacement de techniciens n’est plus
nécessaire et le piratage est impossible.

Afin de concilier les avantages techniques et financiers des deux architectures, la plupart des
réseaux câblés de télévision construits aujourd’hui sont des réseaux hybrides associant coaxial
et fibre optique : la partie de transport sera par exemple en arbre tandis que leur partie terminale
sera en étoile.

1.1.4. Les équipements de réception

1.1.4.1. Les terminaux actuels

L’accès des usagers à l’information électronique se fait actuellement par des équipements
distincts. Il existe au moins sept terminaux pour accéder à l’information : radio, télévision,
téléphone, lecteur de disque vinyle, lecteur de cassette audio, magnétoscope, lecteur de CD,
console de jeux, minitel, micro-ordinateur avec CD-Rom ou avec modem.

1.1.4.2. Les terminaux multimédias

Il existe des terminaux intégrant plusieurs fonctions. Il s’agit de « multimédia ». Normalement,

on devrait l’appeler unimédia puisqu’il tend à remplacer des supports séparés par un support
unique. Actuellement, cette intégration se fait par des ordinateurs. Les derniers modèles
d’ordinateurs sont capables de lire des CD, de se connecter au réseau téléphonique pour servir
de Minitel, de fax ou répondeur, ou encore se connecter au réseau Internet. Mais, les fabricants
de téléviseurs se positionnent également sur ce marché et concurrencent les industriels de
l’informatique en offrant des postes multifonctions.

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1.1.4.3. Les portables et les mobiles

Jusqu’à présent, la consommation de l’information électronique a été une activité

essentiellement sédentaire se réalisant autour d’équipements fixes. Cette situation change sous
l’effet conjugué de deux facteurs techniques. D’une part, la miniaturisation continuelle des
composants entraine la diminution de la taille des terminaux tout en accroissant leur puissance
de traitement (portabilité). D’autre part, des réseaux des réémetteurs de plus en plus denses ont
été mis en place auxquels il est possible de se connecter sans fil (mobilité).

1.2. Les services offerts par les technologies de l’information et de

communication
Tableau n°3 : TIC et Services
Dialogue Information Jeux Éducation Téléachat Services Images et sons
professionnels
Groupe de Télétexte En ligne Télé- Commandes et téléconférences Consultation des
discussion enseignement livraisons à banques
distances d’images/ sons
gratuites ou
payante
e-mail Vidéotex Jeux vidéo Accès aux Supermarchés Bases des
interactifs bibliothèques en virtuels données
ligne d’entreprise
Téléphone Journaux en Travaux Réservation des Télémédecine
ligne pratiques billets
virtuels
Auto-formation Tourisme virtuel Assistance
on ou off-line technique à
distance
Video
surveillance
Mise en réseau
des
administrations
Gestion des
trafics routiers,
fluviaux,
ferroviaires et
maritimes

1.3. Internet : le réseau des réseaux

Internet est un réseau mondial d’ordinateurs reliés par des serveurs qui font office de points de
jonction.

1.3.1. Notion et mode de fonctionnement

Si vous vous connectez depuis un établissement (scolaire, universitaire, administratif), votre
ordinateur est probablement connecté à un serveur ‘’maison’’.
Pour se connecter à Internet à partir de son domicile, il faut :
- Un ordinateur équipé d’un modem ;
- Une connexion téléphonique ;
- Un abonnement auprès d’un fournisseur d’accès à Internet.
À cela s’ajoute l’utilisation des Smartphones avec les cartes prépayées.

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1.3.2. Les services et applications offerts par Internet

Parmi les services d’Internet, nous pouvons citer : le courrier électronique, le T’chat, les forums
de discussion, des bibliothèques mondiales, la musique et image sur internet, les jeux,
l’enseignement à distance, le commerce en ligne, etc.

1. Le courrier électronique ou l’email, ou mail : le courrier électronique est un

outil qui permet d’envoyer des messages entre des ordinateurs connectés à un
réseau comme internet. Ce terme désigne également le message lui-même. Il
faut quelques secondes pour transférer un courrier électronique. Le destinataire
peut en prendre connaissance et y répondre quand il veut. Une adresse de
messagerie électronique est composée de deux parties – un nom local et un nom
de domaine – séparés par le signe @. Le nom local indique souvent, mais pas
toujours, le nom d’un utilisateur, tandis que le nom de domaine désigne une
organisation, une entreprise ou un fournisseur d’accès. Le nom de domaine peut
aussi indiquer un type d’organisation ou un pays. Par exemple smith@ox.ac.uk
est l’adresse d’une personne (Smith) qui travaille ou étudie à l’Université
d’Oxford. Un message électronique comprend un en-tête et un corps. L’en-tête
inclut des informations sur l’expéditeur, le ou les destinataire (s), la date et
l’heure, ainsi que l’objet du message. Le corps comprend le texte principal du
message, terminé parfois par une « signature » incluant les coordonnées de
l’expéditeur. Le message électronique peut être envoyé et reçu par un client de
messagerie. Les clients de messagerie sont des applications informatiques qui
exigent d’être installées sur un ordinateur. Bien qu’il soit possible d’accéder à
distance aux messages reçus, le programme de messagerie est généralement
utilisé sur le poste de travail local.

2. Le T’Chat : Le T’Chat est un terme générique qui désigne un type de

communication interactif qui se produit sur un canal de discussion bien
déterminé. Les utilisateurs peuvent dialoguer dans des salles de discussion (chat
rooms) ou tenir des conversations privées avec des amis sélectionnés en utilisant
des services de messagerie instantanée. Le t’chat est un moyen de
communication très informel analogue aux conversations qui se déroulent face
à face entre deux ou plusieurs personnes. Les conversations au moyen du t’chat
sont généralement constituées de texte saisi au clavier pouvant être enrichi par
des images, de la vidéo ou du son, (par l’intermédiaire de casques audio ou de
webcams). Cette forme de communication instantanée diffère du courrier
électronique, qui n’exige pas que le destinataire et l’expéditeur soient présents
simultanément.

3. Les forums de discussion : un forum est un groupe de discussion traitant d’un

sujet particulier. Les forums de discussion remontent aux premiers jours
d’Internet et sont même antérieurs à la technologie du Web. Chaque forum de
discussion comprend une collection de textes électroniques qui se présentent
sous la forme de messages électroniques. Il y a des centaines de millions de

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forums de discussion dans le monde entier et les groupes les plus actifs reçoivent
des centaines de messages par jour. Les messages sont divisés en fils de
discussion, qui classent et affichent les messages selon le nom de l’expéditeur et
l’heure de l’envoi. Les forums de discussion ont leurs propres conventions
sociales appelées « nétiquette ». Certains utilisateurs de forums de discussions,
sous couvert d’anonymat, diffusent des messages critiques ou font preuve de
comportements antisociaux, telle la polémique.

4. Des bibliothèques mondiales : Internet a été conçu dès le départ comme une
gigantesque bibliothèque permettant un accès facile et rapide aux informations.
À maints égards, cet objectif a été atteint : tel que nous le connaissons
aujourd’hui, Internet est devenu une bibliothèque géante. Plus de 18 000
bibliothèques (http://www.libdex.com) sont désormais référencées sur Internet
et possèdent une page web. Il faut établir une distinction entre les bibliothèques
visibles sur le web (bibliothèques en ligne) et les bibliothèques numériques (ou
électroniques). De nombreuses bibliothèques en ligne ne présentent qu’une
simple page web qui fournit aux utilisateurs des informations de base sur les
programmes, les activités, leur catalogue, ainsi que leurs coordonnées. Les
services de bibliothèques en ligne peuvent comprendre le prêt physique des
livres du catalogue, qui peuvent être réservés sur Internet. Les Universités et
d’autres institutions fournissent souvent ce service, et de nombreuses
bibliothèques publiques le proposent également. Les bibliothèques numériques
offrent un accès direct à des livres en ligne, le plus souvent numérisés en format
html (comme les pages web), en texte seul (document ASCII), en format MS
Word ou PDF.

5. La musique et image sur Internet : Internet, en tant que plate-forme

multimédia, offre un grand nombre de services et de moyens de communication.
Les fichiers audio et vidéo, les photographies et les images numériques ont eu
toujours un impact puissant, car ils franchissent les barrières linguistiques,
culturelles et nationales. Les principaux problèmes juridiques sont la violation
du droit d’auteur et les contenus illicites. Les droits d’auteurs : un certain
nombre de lois et d’accords internationaux sont en vigueur. En 1996, plus de
100 pays ont signé deux traités (http://www.wipo.int/treaties/en/) de
l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) visant à trouver
une réponse à la question du contenu numérique. Un créateur de matériel
audiovisuel possède automatiquement un droit d’auteur, sauf s’il y renonce. La
plupart des lois nationales prévoient le maintien des droits d’auteur de cinquante
à soixante-dix ans après la mort du créateur4. Les contenus illicites : la
définition de la nature illicite d’un contenu varie selon les pays : le contenu
illicite fait généralement référence à la pornographie infantile, l’extrême

4
FRAU-MEIGS, Divina, L’Éducation aux médias. Un kit à l’intention des enseignants, des élèves, des parents et
des professionnels. Paris, UNESCO, 2006. p.129.

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violence, l’extrémisme politique et l’incitation à la haine à l’encontre des

groupes minoritaires.

6. Les jeux : selon une enquête du consortium SAFT effectuée en 2003, plus de la
moitié des enfants qui utilisent Internet jouent en ligne : 70% au Royaume Uni
et 90% dans les pays scandinaves. Les catégories de jeux sont nombreuses et
très diverses, citons notamment les jeux d’arcade, les jeux de rôle, les jeux de
stratégie et les jeux sportifs. Les jeux peuvent être pratiqués seuls ou avec des
partenaires en circuits fermés ou avec des milliers d’internautes inconnus jouant
ensemble. Les risques potentiels sont que la nature violente de certains jeux
informatiques a été associée un peu trop facilement au comportement violent des
jeunes. Un rapport publié en 2002 par le conseil danois des médias montre que
la violence observée dans certains jeux n’a pas plus d’influence que celle
diffusée par la télévision ou le cinéma.

7. L’enseignement à distance : l’enseignement à distance est défini par wikipédia

de la manière suivante : « méthode d’enseignement dans laquelle les étudiants
ne sont pas tenus d’être physiquement présents dans un endroit particulier
pendant le cours ». Cette méthode donne aux jeunes de tous les pays et de tous
les âges la possibilité d’apprendre pendant toute leur vie, et leur permet d’obtenir
des diplômes et des certificats auprès de la quasi-totalité des universités en ligne
du monde. L’enseignement à distance a commencé lorsque des générations
d’adultes ont cherché à acquérir des connaissances ou à les perfectionner depuis
leur domicile, dans les domaines militaire et professionnel. Les cours avaient
lieu par correspondance, le matériel pédagogique et les devoirs étant expédiés
par la voie postale traditionnelle. De nos jours, l’enseignement à distance tire un
parti maximal des technologies les plus récentes. Les offres en la matière sont
multiples sur Internet, et les étudiants peuvent passer des diplômes sans jamais
pénétrer dans une classe en « dur ». Les progrès de l’enseignement à distance
ont révolutionné le domaine de l’éduction avancée, comme le montrent les
exemples suivants : - les cours magistraux peuvent être diffusés sous une forme
audio ou vidéo ; - les étudiants communiquent avec l’enseignant et entre eux par
l’intermédiaire des tableaux d’affichage électronique ; - les exercices sont placés
dans une boite de dépôt. Tests et examens peuvent également être automatisés
et être soumis en ligne aux étudiants. – les supports de cours sont disponibles
immédiatement et facilement mis à jour. – le format en ligne fournit une
souplesse sans pareille, au point que chacun peut étudier à son rythme.
Les avantages de l’enseignement à distance : les étudiants peuvent rester chez
eux tout en suivant les cours d’une université virtuelle à l’étranger ; - l’accès à
l’intégralité d’une base de données de matériel éducatif donne aux étudiants une
plus grande autonomie dans leurs études ; - les étudiants ont une meilleure
maitrise de : leurs études et le rôle de l’enseignant devient plus un rôle de tuteur.
– les cours ne sont plus limités aux horaires classiques des établissements
scolaires et des universités, aussi chacun a-t-il désormais la possibilité d’étudier

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pendant toute sa vie. -L’enseignement à distance change les comportements de

l’enseignant et de l’étudiant. Les étudiants qui réussissent, développent les
qualités de persévérance et d’organisation, et l’enseignant doit se familiariser
davantage avec l’outil technologique.

8. Le commerce en ligne : le commerce en ligne (« e-commerce ») peut être défini

comme l’ensemble de services, de logiciels et de procédures qui permettent la
vente de produits en ligne. Aujourd’hui, on peut tout acheter sur Internet ou
presque, des livres aux vacances, des produits alimentaires à l’électronique. On
peut également acquérir des produits virtuels et des services, comme accéder à
des contenus spécifiques.

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