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Introduction 

:
Friedrich Kittler : « tous les media techniques ont pour fonction soit d’enregistrer, soit de
transmettre, soit de traiter des signaux ; [...] l’ordinateur (en théorie depuis 1936, en pratique depuis
la deuxième guerre mondiale) est le seul medium qui combine ces trois fonctions »3.
« Les media sont devenus des modèles privilégiés pour rendre compte de la façon dont se forme
notre compréhension de nous-mêmes, précisément parce que leur but déclaré est de défier et de
contourner notre compréhension de nous-même. »

: Friedrich Kittler, Optical Media (2002), Cambridge, Polity Press, 2010, p. 26. Traduction
française Média optiques. Cours berlinois, Paris, L’Harmattan, 2015.
Qu’est ce qu’on désigne par média ?
On nomme média un moyen impersonnel de diffusion d'informations (comme la presse, la radio,
la télévision), utilisé pour communiquer. Les médias permettent de diffuser une information vers un
grand nombre d'individus sans possibilité de personnalisation du message. C'est la raison pour
laquelle on parle également de média de masse. Néanmoins, on utilise le terme dans des acceptions
plus floues, pour désigner des moyens de communication tels que le langage, l'écriture ou la
musique.
(Techno-science.net / Media -définition et explications)
Le terme multimédia vient du pluriel du mot latin « medium » c'est-à-dire « moyen/support
diffusion ou de transmission de signaux ». Le « multi»- « media » se définit par l'utilisation de
plusieurs moyens de communication
Depuis la fin des années 2000, on utilise ce mot pour désigner toute application utilisant ou
servant à travailler sur au moins un « média » spécifique tel que : messages écrits, sonore ou visuels.
Le mot multimédia a été inventé au début des années 1990. Le succès de l’industrie
d’enregistrement numérique, a permis La distribution du son numérique sous forme de CD compact.
Il y a eu ensuite l’intégration des images, du texte, et de la vidéo. Ceci a permis la production de CD-
ROM multimédia Avec un contenu: information, jeux, simulateurs, ... On est ensuite passé de la
situation 1 seule personne pour 1 PC vers le partage du contenu multimédia. Ce partage a été rendu
possible grâce aux avancées technologiques des réseaux numériques, la standardisation des
protocoles de distribution, faible coût des dispositifs et la compression du contenu. Ceci a contribué
au changement de notre façon de communiquer.
(-Référence : Prof. Slimane LARABI, USTHB – Cours communication multimédia)
Aujourd'hui il est défini par l'ensemble des moyens de communication qu'utilise les machines
informatiques pour communiquer avec l'homme.
Les signaux multimédias :
Les signaux tels que nous les percevons sont analogiques, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de
déceler une discontinuité. De la même manière que l’aiguille d’un compteur kilométrique évolue
d’une position vers une autre, les sons arrivent à notre oreille en continu.
Les applications multimédia mettent en jeu plusieurs types de signaux : texte, graphique, audio,
image et vidéo ; il nous faut retourner à la physique des signaux sons et images pour comprendre la
technologie multimédia .
Mais pour comprendre la technologie multimédia, il nous faut retourner à la physique des signaux
sons et images.
1- Le son :
Le son est une onde qui se propage dans l’air et qui est perceptible grâce au détecteur de pression
qu’est le tympan, logé dans l’oreille. Ces vibrations sont ensuite converties en signaux transmis au
cerveau par le nerf auditif. Pour mieux saisir la notion de son, utilisons l’analogie avec la surface de
l’eau. Jeter une pierre dans l’eau crée des ondulations de surface en forme de cercles concentriques.
Ces ondes se propagent et, se heurtant aux berges, elles repartent en sens inverse. Le mécanisme de
pro- pagation du son est identique à ce phénomène où l’eau est remplacée par l’air et la pierre par
une source sonore.
1-1 Ton ou hauteur tonale :
La hauteur tonale ou ton est liée à la fréquence qui représente le nombre d’oscillations d’un son
dans un intervalle de temps donné. Par exemple notre oreille perçoit théoriquement des vibrations
acoustiques allant de 15 [Hz] (son grave) à 20000 [Hz] (son aigu)
1-2 L’intensité :
L’amplitude des variations de pression donne la seconde composante du son : l’intensité avec
laquelle notre oreille percevra une note. L’intensité correspond au volume d’énergie d’une onde.
L’amplitude du son est la mesure du changement de pression par rapport à une valeur moyenne.
Cette mesure est l’intensité acoustique I qui est la puissance transportée par unité de surface du front
d’onde et s’exprime, par exemple, en [W/cm2 ].

1-3 Le timbre :
Le timbre est ensemble de fréquences et leurs variations d’intensité permettent d’avoir une sorte
de carte d’identité du son. Le timbre montre la proportion dans laquelle la fréquence fondamentale
du son est mélangée à d’autres fréquences multiples de la fréquence fondamentale et appelées sons
harmoniques. Un son qui ne contient aucune harmonique est appelé son pur. Le timbre permet donc
d’identifier la source sonore car chaque instrument produit son propre spectre de fréquences.
1-4 La durée :
Enfin, la répétition d’une onde sonore donne à son tour la durée du son. Elle s’exprime en
secondes et correspond au temps pendant lequel l’énergie du son est perceptible.

Avec ces quatre paramètres, on dispose d’une description suffisante pour, par exemple, géné-rer
des sons. Produire de la musique de synthèse implique que l’on passe de la simple notationdes sons à
leur transcription dans la tonalité d’un instrument. Il faut pour cela prendre en comptele timbre,
toutes les harmoniques qui accompagnent la production d’un son pur. L’analyse enfréquences et la
transformée de FOURIER sont le pivot de ces calculs et de tous les traitementseffectués sur les
signaux sonores.

2- Image et vidéo :
2-Image :
Les images correspondent à des dessins, de la peinture, de la photographie ou de l’impression.
Elles sont aussi une identité bidimensionnelle (composées de points ou de pixels possédant chacun
une couleur). En 3D, les images sont conçues comme des assemblages complexes de formes
correspondant à des objets réels.
C’est une donnée spatiale qui peut être stockée dans les formats bitmap (grille de points bi-
directionnelle) et vectoriel (collection de formes et de leur positions respectives dans l’espace
défini);

2-2 Video :
La vidéo est constituée d’une succession d’images animées (ou trame d’images). La manipulation,
la consultation et la recherche des informations peuvent être réalisées sur chacune des images qui
constitue cette vidéo.Les données de type vidéo sont de grandes consommatrices de ressources
systèmes telles que l’espace sur support de stockage secondaire et sont représentées par le format de
codage MPEG.[‘4]

permet de transmettre une succession d'images d'une source (caméra, lecteur DVD décodeur
TNT, etc.) à un récepteur (téléviseur, enregistreur pour divers supports, etc.). • Le signal
vidéo peut être un signal analogique ou un signal numérique selon la technologie employée. •
Généralement, une liaison entre source et récepteur est nécessaire.

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