Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COURS D’ ÉLECTROMAGNÉTISME
Dr OUATTARA Y. BERENGER
UFR SSMT -Laboratoire Lab’Tech
1
Partie I- MAGNÉTOSTATIQUE
Etude du champ magnétique créé par des sources
connues et son action sur des
2
CHI: Le champ magnétique
Dans ce chapitre, nous allons notamment montrer
que les aimants, les courants et les objets chargés en
mouvement ont tous en commun d’exercer les uns
sur les autres une force qui est de même nature.
3
I.1-Introduction
Les expériences suivantes ont montré l’existence d’un champ
magnétique autour de certains objets:
▪ L’ Aimant ▪ Fil traversé par un courant électrique
(Expérience de Oersted en 1820)
Lignes de champs
magnétiques
5
Force Magnétique
Action d’un aimant sur un objet
6
Propriétés des aimants:
7
▪ Fils traversés par un courant électrique
9
I.2- Applications du champ magnétique
Champ magnétique Terrestre: mouvement de fusion du métal dans le
noyau terrestre et l’ionisation de l’ionosphère par le soleil
11
I.2- Où trouve t-on le champ magnétique ?
Les systèmes de transmission de l’information :
les antennes: Le rayonnement des antennes est constitué d’un
champ électrique et d’un champ magnétique.
dS
14
I.3.3-Densité du courant électrique
𝐉Ԧ = 𝛒𝐦 𝑣Ԧ Unité : A/m²
ⅆ𝑰 = 𝐽 d𝑠Ԧ =
𝑑𝜏 = 𝑑𝑙 ∙ 𝑑𝑠 = 𝑑𝑙 ∙ 𝑆Ԧ
Le courant élémentaire :
𝐽Ԧ 𝑑𝜏 = 𝐽Ԧ ( 𝑑𝑙 ∙ 𝑠 ) = (𝐽Ԧ ∙ 𝑆Ԧ )∙ 𝑑𝑙 = = 𝐼 ∙ 𝑑𝑙
18
CH2: La loi de Biot et savart
19
II-1 Le champ magnétique B créé par une charge
en mouvement.
avec
20
II.2- Loi de Biot-Savart
22
II.4- Application à quelques circuits particuliers
23
En considérant le triangle rectangle (OMP)
xd
l = xtg dl =
cos2
2
x x
r= r =
2
cos cos2
Pour un circuit
rectiligne de longueur infinie, l’angle varie
de − à + .
2 2
0 I
I I B=
B= − cos .d = sin
+
+
2x
2
4x 4x
0 0
2
soit
−
2 2
24
II.4b Direction et sens des vecteurs en magnétostatiques
▪ le bonhomme d’Ampère
Lorsqu’un bonhomme d’Ampère est placé sur un fil traversé par un
courant , le courant entrant par ses pieds et sortant par sa tête, regarde
le point M , le champ B circule du bras droit vers le bras gauche
25
▪ Règle de la main droite
Utilisé en électromagnétisme pour déterminer :
▪ le sens et la direction du champ magnétique créé par un courant
▪ le sens et la direction de la force de Laplace
▪ le sens et la direction de la force de Lorentz
Repère direct
Imitation du tire bouchon 𝒗
𝑩
Pour une spire circulaire dl et r sont perpendiculaires.
0 Idl . En raison de
Ainsi le module de dB est : dB =
4 r 2
la symétrie circulaire du problème, le champ B résultant
est suivant l’axe des x. De ce fait, nous ne considèrerons
0 Idl
que la composante dBx = cos .
4 r 2
27
Le Champ magnétique B produit par une spire circulaire
au point M de son axe est donc:
0 I R2
B = Bx =
2 (R 2 + x 2 )3 / 2
0 I
Au centre O de la spire x = 0 d’où B=
2R
fonction de l’angle a.
2R
dN = ndx
n est le nombre de spires par unité de longueur. 30
En considérant le schéma ci-dessous, on a:
R R
tga = x=
x tga
1
− R( 2 )
a Rda
dx = cos da dx = − 2
tg a sin a
2
nRda
dN = ndx = − 2
sin a
0 I 3
dB = dN sin a
2R
nRda 0 I 3
a1 a2
R
dB = − 2 sin a
sin a 2 R
n0 I
dB = − sin ada
2
31
On évalue, à l’aide d’une sommation continue de champs
magnétiques infinitésimaux dB, le champ magnétique B
33
CHAP III: Le théorème d’Ampère
36
Les lois fondamentales de la magnétostatique
découlent des résultats d’expériences. Elles
traduisent ces résultats par des formulations
mathématiques. Ces lois sont en général énoncées
par les équations de Maxwell, appelées aussi
« postulats de l’électromagnétisme ».
37
III.1 Symétrie et Invariances des distributions de courant
III.1.a Distribution présentant un plan de symétrie
38
Cylindre d’axe oz traversé par un courant axial
B(M’)
J M’
sym(B(M))
M Par le principe de curie , on peut donc
écrire:
B(M)
𝑩(𝑴′) =- symp(𝑩(𝑴))
𝑗Ԧ 𝑀
𝑗Ԧ′ 𝑀′ Tout plan passant par l’axe (oz) est un
plan d’antisymétrie.
M
Soit M et M’ symétrique par rapport au
plan d’antisymétrie P. On obtient :
40
III.1.c Direction du champ magnétique B en un point
du plan de symétrie ou d’antisymétrie
Lorsque M Є P un plan de symétrie, 𝐵 𝑀 est perpendiculaire
au plan P . Dans le cas où P est un plan d’antisymétrie 𝐵 𝑀
appartient au plan P .
Plan de d’antisymétrie
Plan de symétrie
P P
B(M)
M
M
B(M)
41
III.2 Invariance des distributions de courant
2.2.1 Invariance par translation
Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini, plan
infini
Une distribution de courants est invariante par translation lorsque
l’image de la distribution par la translation est la distribution elle même.
Dans ce cas, le courant 𝐽 est indépendant de la variable suivant
laquelle la distribution est invariante.
z
42
III.2.2 Invariance par rotation
Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini
De même, l’invariance par rotation correspond au cas où la distribution
obtenue après rotation se superpose rigoureusement avec la
distribution initiale que ce soit en position dans l’espace ou en valeur
locale de la densité de courants.
𝑩 𝑴 =𝑩 r
Exple : Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini
44
III.3- Flux du champ magnétique à travers une
surface
Considérons un élément de surface dS orienté par sa
normale sortante
n. Le flux élémentaire du champ
magnétique B à travers
dS est:
d = B • dS = B • dSn
Le flux total du champ magnétique B à travers la surface
S est:
= S B • dS = S B • dSn n
dS
B
S
III.4- Conservation du flux magnétique
-Calculons la divergence B
0 I dl r
divB = .B =
4
.
C r
3
En un point P où B est calculé, la divergence de B est
la somme des divergences
de tous les champs
élémentaires
dB produits par l’ensemble des éléments de
courant Idl au point P. Cela revient à écrire que :
0 I dl r
.B =
4
.C r
3= 0 I dl r
4 C
.( 3 )
r
Or
dl r r r
.( 3 ) = 3 ( dl ) − dl .( 3 )
r r r
Comme dl n’est
pas fonction des coordonnées de
l’espace (x, y, z), ( dl ) = 0 soit que le premier terme
de droite de cette équation est nul. On peut également
démontrer que le second terme est nul car
r 1
( 3 ) = − ( ) = 0
r r
dl r r r
On en déduit que .( 3 ) = 3 ( dl ) − dl .( 3 ) = 0
r r r
0 I dl r
Et que . B =
4
.
C r
3 =
0 I dl r
4 C
.( 3 ) = 0
r
Soit divB = 0
On constate ici que quelque soit la situation, divB = 0
Cette équation est la deuxième équation de Maxwell.
L’intégrale de divB dans le volume enfermé par S est
donc
divB • d = 0
En considérant le théorème de la divergence, on a:
= S B • dS = divB • d = 0
Nous venons de montrer ainsi que le flux total du champ
magnétique B à travers la surface fermée S est nul,
quelque soit la distribution. On dit que le flux du champ
magnétique B à travers une surface S est conservatif.
III.5- Circulation du champ magnétique
0 Idz r
dB =
4 r 3 N P
z
I r
dz M
Ce champ est tangent au cercle C axé sur le conducteur
en passant par le point M. Le champ total B produit par
ce courant a le même module en tout point du cercle C.
La circulation de B le long de C est donnée par :
c = C B.dl
𝜇0 I
avec 𝐵=
2𝜋𝜌 pour un circuit rectiligne infini
dl B
c = C B.dl N P
𝜇0 𝐼 𝜇0 𝐼 B z
𝑐=ර . 𝑑𝑙 = . ර 𝑑𝑙 I r
C 2𝜋𝜌 2𝜋𝜌 C
𝜇0 𝐼
𝑐= . 2𝜋𝜌 = 𝜇0 𝐼 dz M
2𝜋𝜌
La circulation du champ magnétique B le long du cercle
C de rayon r est donc: c = C B.dl = 0 I
C B.dl = 0 s j .ds
C B.dl = s ro tB.ds = 0 s j .ds ( Formule de Stokes)
ro tB = j
0 c’est la 4ème équation de Maxwell
III.7- Applications du Théorème d’Ampère
B = 0 sur le coté 3 du contour (a)
car solénoïde infini.
(a)
C B.dl = B.dl + B.dl + B.dl + B.dl
1 2 3 4
= Bl + 0 + 0 + 0
C B.dl = Bl = 0 nlI
0nlI
B= = 0 nI
l
III.7b – conducteur cylindrique infini
Considérons un conducteur
cylindrique de rayon R, parcouru
par un courant I, uniformément
réparti sur la section circulaire S,
de densité J. On cherche à
déterminer le champ magnétique à
l’extérieur (r>R) et à l’intérieur du
conducteur (r<R).
- Détermination du champ magnétique à l’extérieur du
conducteur.
C B.dl = B.C dl = B ( 2r ) = 0 I
dl
0 I
B=
2r
- Détermination du champ magnétique à l’intérieur du
conducteur.
C B.dl = B.C dl = B ( 2r ) = 0 I enl
0 Ir
B=
2R
2
0 Ir
B= 2 , rR
2R
0 I
B= , rR
2r
III.7c – Tore circulaire
0 I enl 0 NI
B= =
2r 2r
Chapitre IV :
FORCES MAGNÉTIQUES
62
IV.1 Force magnétique sur une particule
chargée en mouvement
f = f E + f m = q( E + V B )
64
IV.2 - Action d’un champ magnétique B sur une
charge en mouvement en absence de champ E
Remarque:
- Dans un champ électrostatique
E, une charge statiquesubitune
force électrostatique: F = qE
- La quantité V B a la
dimension d’un champ
électrique.
65
IV-3 l’Effet Hall (Edwin Herbert Hall (1855-1938 ))
Mesure du champ magnétique par l’Effet Hall
Soit une plaquette conductrice de forme parallépipèdique dans laquelle il existe un seul type
de porteurs de charges. La densité volumique de porteurs est n et leur charge -e déplaçant à
la vitesse 𝑣Ԧ suivant la longueur a de la plaque(sens x 0). La plaquette est traversée par un
courant d’intensité I du vecteur densité 𝑗Ԧ uniforme sur la section S = b. c .
Les porteurs de charges qui sont les électrons sont donc déviés sur la face N de la plaquette.66
La face N se charge progressivement du fait à un excès d’électrons déviés et la face
P(face opposée) devient progressivement positive. Il apparait un champ électrique 𝐸
orienté de la face P vers la face N.
𝑓Ԧ𝐸 = 𝑞𝐸 = - e 𝐸
Cette force est opposée à la force magnétique
Au fur et à mesure que les électrons sont déviées vers la face N, le champ 𝐸 𝑎𝑢𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒 :
c’est le régime Transitoire.
Ce régime transitoire ne s’arrête que lorsque 𝑓Ԧ𝐸 compense 𝑓m Ԧ .Les électrons
retrouvent donc leur trajectoire rectiligne : Il s’agit du régime Permanent .
Le champ électrique dans ces condition est appelé champ de Hall : 𝑬H
67
On pose donc : 𝑓Ԧ𝐸 + 𝑓Ԧ𝑚= 0
68
IV-4 Force de Laplace
C’est la force exercée par un champ magnétique sur un conducteur parcouru
par un courant.
▪ Le fil est orienté: L’intensité I est positive si elle est orientée dans le sens positif choisir par
le fil
Soit :
La force de Lorentz est une force qui existe à l’échelle microscopique car elle
agit sur des particules. La force de Laplace agit à l’échelle des conducteurs
c’est-à-dire à notre échelle macroscopique. Il faut donc faire attention à ne
pas confondre ces deux forces.
70
Application : Force de Laplace sur un cadre rectangulaire
baigné dans un champ magnétique
Un cadre rectangulaire MNPQ de cotés a =10cm et b=5cm comportant n=20 spires de fil
conducteur, est disposé au voisinage d’un fil( f ) rectiligne infini et confondu avec un axe
Oz. Le cadre se trouve dans le plan xoz , le coté NP est confondu avec un axe Ox et MN
parallèle à Oz. On repère sa position par l’abscisse x du point N le plus proche du fil.
Dans le plan (xoz) , le fil parcouru par un courant créé un champ magnétique 𝐵 qui vaut :
71
Sur l’axe NM, le champ B(x) est uniforme :
𝜇0 𝐼 𝑛𝑖𝑎
𝐹𝑄𝑝 = 𝑖𝑛𝑎𝐵 𝑥 + 𝑎 𝑢x = 𝑢
2 𝑥+𝑎 𝑥
72
La force de Laplace subit par les n spires le coté MQ du cadre est alors:
Soit :
La force de Laplace subit par les n spires le coté PN du cadre . Le courant ayant
changé de sens, le sens de la force change également :
73
La force magnétique résultantes est telle que :
Et :
Finalement :
74
Partie II- INDUCTION
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
75
PROGRAMME
76
CHAPITRE V : INDUCTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE
77
V-1 Introduction
On appelle induction électromagnétique la production d’effets
électriques à partir de champs magnétiques. C’est faire circuler un
courant électrique dans un circuit fermé sans utiliser une pile. Le
phénomène d’induction est à l’origine de la production d’une force
électromotrice f.é.m. dans le circuit appélé f.é.m. induite.
78
V-2 Expériences à l’origine de l’induction
V.2.1 Circuit fixe, Champ magnétique Variable
➢ Boucle conductrice immobile, Aimant immobile : pas d’induction
➢ Boucle immobile, Aimant se déplace : induction d’un courant I
circulant dans le sens anti-horaire ( pole Nord avance) et sens
horaire (pole Sud avance).
79
V.2.1 Circuit fixe, Champ magnétique Variable
➢ Deux boucles conductrices immobiles:
80
V.2.2 Champ constant, Circuit mobile
Le champ magnétique est constant, on y place une boucle
conductrice.
81
V-3 FLUX DU CHAMP MAGNÉTIQUE ФB
On constate qu’il y a un courant induit lorsque le nombre de lignes de
champ qui traversent la surface délimitée par le circuit conducteur varie dans
le temps. Pour exprimer d’une façon quantitative cette idée de « nombre de
lignes de champ », on doit utiliser le concept de flux magnétique, ΦB :
82
V-4 La loi de Faraday et la loi de Lenz
Toute production de courant électrique est liée à une source
appelée force électromotrice f.é.m. Un courant induit implique la
variation du flux du champ B. Le lien entre le flux magnétique et
la f.é.m. est donné l’énoncé de Faraday:
84
▪ la loi de Faraday
Considérons un champ 𝐵𝑒𝑥𝑡 extérieur existant. Par convention, on
utilise la règle de la main droite avec le pouce dans la direction du
champ B et les quatre doigts dans le sens du courant représentant
le sens + pour la f.é.m.
86
Solution
a) La tige est située à la distance x de l’extrémité du rail. L’orientation
positive du vecteur surface 𝐴Ԧ est orientée vers l’intérieur de sorte à avoir
un flux du champ B : ФB = Bxℓ qui augmente car la surface augmente.
Sa dérivée est dФB /dt = Bℓ dx/dt où dx/dt = vx . La force
électromotrice induite :
88
V-5 Origine de la force électromotrice
Le courant induit dans un conducteur en présence d’un champ magnétique
est lié à force électromotrice f.é.m. ξ :
89
On obtient l’expression de la force électromotrice f.é.m.:
90
V-6 Le champ Electrique induit E
Le circuit est immobile dans un champ magnétique 𝐵 variable. La
force électromotrice devient :
Soit la f.é.m. :
Le champ électrique induit peut être relié au taux de
variation du champ magnétique :
92
La force électromotrice induite en absence de champ
électrique induit est donnée par :
93
CHAPITRE VI- L’INDUCTANCE
94
Introduction
96
L’ auto-induction
Une bobine parcourue par un courant qui varie dans le
temps, même en l’absence de toute autre bobine, elle est
nécessairement traversée par un flux magnétique variable
: celui de son propre champ magnétique. L’on peut prédire
f.é.m. induite aux bornes de la bobine.
Ф11 est le flux traversant la bobine 1 et créé par son propre courant I1
et que Ф12 est le flux traversant la bobine 1 et créé par I2, le courant
circulant dans la deuxième bobine.
99
L’auto-inductance
Une bobine insérée dans un circuit électrique et traversée par un
courant électrique variable. L’induction est attribuée uniquement à la
variation du courant électrique dans la bobine.
Le flux magnétique est directement proportionnel au courant
électrique dans la bobine:
L’auto-inductance:
N1Ф1 = L1I1
L1 est une constante de proportionnalité appelée auto-inductance.
Unité: Henry (H) 1 H = 1Wb/A = A V. s/A
La f.é.m. d’auto-induction dans la bobine 1:
𝑑𝐼1
ℰ11 = −𝐿1
𝑑𝑡
101
Remarque :
En réalité ,dans la bobine 1 il se produit simultanément
l’auto-induction et l’induction mutuelle . Dans le bobine 1
la f.é.m. totale est:
102
Exercice d’application
On utilise souvent un câble coaxial pour transmettre les signaux
électriques, par exemple vers un téléviseur. Un tel câble est constitué
d’un mince fil conducteur intérieur de rayon a parcouru par un courant
I vers le haut et d’un conducteur cylindrique extérieur de rayon
intérieur b parcouru par un courant de même intensité dirigé vers le
bas. Calculer l’auto-inductance d’un câble coaxial de longueur l. On
néglige le flux magnétique à l’intérieur du fil central.
103
FIN DU COURS
104
105