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- PC1
1
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1996-1997
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1
ANALYSE
1 1 1
Sn = 1 − + + ... + (−1)n−1 .
2 3 n
2x2 − 3
f (x) = .
x+1
2
position de C par rapport à (D). (10 points).
c) Donner le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de la fonction
2 − 3X 2
F (x) = et en déduire le développement limité de f à l’ordre 1 au
1+X
voisinage de l’infini et l’équation de l’asymptote oblique ∆.
3
ALGEBRE
4
PC1 - SESSION D’OCTOBRE 1997
admet une fonction réciproque que l’on appellera ϕ et dont on précisera les
propriétés.
b) Etablir que ϕ(x) + arcsin x = π ∀x ∈ [−1, 1].
EXERCICE 3 : (16 points)
√
Soit f (x) = `n(x + x2 + 1)
a) Calculer f 0 (x).
√
b) Calculer une primitive de la fonction g(x) = x2 + 1 et en déduire la
Z 1√
valeur de l’intégrale x2 + 1 dx.
0 √
(Indication : on peut mettre x2 + 1 sous la forme
√ 1 x
x2 + 1 = √ + x√ .
x2 + 1 x2 + 1
EXERCICE 4 :
Soient f une fonction réelle dérivable dans a, b] , b > a vérifiant les conditions
f (a) = f (b) = 0 , telle que f 00 existe dans ]a, b[ et
5
f (c)
g(x) = (x − a)(x − b) , c ∈]a, b[.
(c − a)(c − b)
Montrer, en appliquant le théorème de Rolle aux fonctions f − g et f 0 − g 0 ,
qu’il existe un nombre t ∈]a, b[ tel que :
f 00 (t)
f (c) = (c − a)(c − b) .
2
6
ALGEBRE
7
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 1998
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
EXERCICE I :
Montrer que le polynôme f (x) = 1 − 5x + x4 admet au moins une racine
dans l’intervalle ] − 2, 1[.
EXERCICE II :
1
1˚) Montrer que la fonction f (x) = sin n’admet pas de limite au point 0.
x
x2 sin 1 si x 6= 0
x
2˚) Soit g(x) =
g(0) = 0
i) g est - elle continue au point 0 ?
ii) g est - elle dérivable au point 0 ?
iii) La fonction dérivée
g 0 est -elle continue au point 0.
xsin 1 si x 6= 0
x
3˚) Soit h(x) =
h(0) = 0
i) h est -elle continue au point 0 ?
ii) h est - elle dérivable au point 0 ?
EXERCICE III :
Donner les développement limités à l’ordre 2 au point 0 des fonctions sui-
vantes
xex
f (x) = et g(x) = (1 + sinx)cosx .
sinx
8
EXERCICE IV :
Soit f une fonction telle que f (0) = 3 et vérifiant f (x) = 2x + f (x) (*)
On suppose que f possède un développement limité à l’ordre 5. Donner ce
développement limité.
9
ALGEBRE
EXERCICE I :
Soit P4 l’espace vectoriel sur R des polynômes en X à coefficients réels et
de degré inférieur ou égal à 4.
1˚) Montrer que B = {Qo , Q1 , Q2 , Q3 , Q4 } est une base de P4 , où
Qo (X) = 1 ; Q1 (X) = X, Q2 (X) = X 2 , Q3 (x) = X 3 et Q4 (X) = X 4 .
2˚) Soient po , p1 , p2 , p3 et p4 les éléments de P4 définis par
po (X) = 3, p1 (X) = 2 − X, p2 (X) = 3 + X − 2X 2 , p3 (X) = 1 + 2X 3 et
p4 (X) = X − X 4 .
Montrer que B1 = {po , p1 , p2 , p3 , p4 } est une base de P4 .
3˚) Déterminer la matrice de passage P de B à B1 et calculer P −1 .
EXERCICE II :
On considère l’applicatin linéaire
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (−8x + 5y + 5z, −5X + 2y + 5z, −5x + 5y + 2z)
10
Montrer que w2 = (1, 0, 1) et w3 = (1, 1, 0) sont des éléments de E2 et
{w2 , w3 } est une base de E2 .
4˚) Montrer que B = {v1 , w2 , w3 } est une base de R3 et donner la matrice
A0 de f relativement à B.
5˚) Donner la matrice de passage P de Bc à B.
Calculer P −1 et P −1 AP. Que peut - on constater ?
11
PC1 - ANALYSE - SESSION D’OCTOBRE
1998
EXERCICEI :
−2sinx pour x ≤ −π/2
π π
Soit f (x) = Asinx + B pour − < x <
2 2
π
cosx pour x ≥
2
Déterminer A et B pour que f (x) soit continue sur R.
EXERCICE II :
On considère la fonction définie par :
√
f (x) = x + 1 − 2 x , x ≥ 0.
b−a b−a
2
≤ tg(b) − tg(a) ≤
cos a cos2 b
12
1) Calculer la limite suivante en utilisant un développement limité conve-
nable.
`n(1 + tg(x)) − sin(x)
lim
x−→0 tg(x) − sin(x)
2) Donner le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de +∞ de la
fonction :
√ √
f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1.
1 1 1
1) Montrer que la fonction 4 satisfait aux conditions du théorème de Rolle.
2) En déduire qu’il existe un nombre c entre a et b tel que :
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ALGEBRE
EXERCICE I :
Soit α ∈ R et l’application linéaire de R3 dans R3 dont la matrice M ,
relativement à la base canonique de R3 est :
0 1 −sin α
M = −1
0 cos α
−sin α cos α 0
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 1999
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
EXERCICE I :
I
π
si x > 0
2
1 π
1) Montrer que Arctan x + Arctan = − si x < 0
x 2
2) a) Enoncer le théorème de Rolle.
b) Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle [a, b] de R et
dérivables sur ]a, b[ telles que g 0 (x) 6= 0, pour tout x ∈]a, b[. En appliquant
le théorème de Rolle sur la fonction ϕ(x) = f (x) + λg(x) définie sur [a, b] ,
montrer qu’il existe un nombre c ∈]a, b[ telle que
f (b) − f (a) f 0 (c)
= 0 ;
g(b) − g(a) g (c)
tan πx
en déduire la règle de l’Hôpital et trouver lim √ .
x−→1 1 − x
II
1) Etudier les variations de la fonction f définie par :
1
f (x) = x + √ .
1 + x2
15
2) Montrer que f possède une fonction réciproque f −1 définie sur R et cal-
culer le nombre dérivé de f −1 au point 1.
3) Donner le développement limité de f à l’ordre 4 au voisinage de x = 0
et en déduire l’équation et la position de la tangente T en 0 à la courbe C
représentative de f. 1
1+ √
si x ≥ 0
4) On considère la fonction g(x) = 1 + x2
1
1− √
si x ≤ 0
1 + x2
1
En faisant le changement de variable X = , trouver un lien entre g et
x
f et déduire du développement limité de f à l’ordre 4 au voisinage de 0,
le développement limité généralisé de g à l’ordre 4 au voisinage de 0 et les
équations des asymptotes obliques à la courbe représentative de g ainsi que
leur position par rapport à cette courbe.
III
Z π
1) Calculer sin x e−x dx.
0
y y
2) Trouver la solution de l’équation différentielle y 0 = e x + .
x
16
ALGEBRE
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCTOBRE 1999
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
EXERCICE I :
1+x 3
a) Montrer que < ∀x ∈ R.
2 + x2 4
b) On considère la suite réelle (un ), n ∈ N.
α) Montrer que ∀n ∈ N on a (−1)n (un − 1) ≥ 0. En déduire que un − un+1
a le signe de (−1)n . La suite (un )n∈N est - elle monotone ?
β) Montrer que si la suite (un ) est convergente, sa limite ne peut - être
qu’égale à 1.
3
γ) Montrer que pour tout n ∈ N on a : |un+1 − 1| < |un − 1|.
4
En déduire que la suite (un )n≥0 converge vers 1.
Z
dx
4) Trouver .
cosx + 2sinx + 3
x
(poser t = tg ).
2
EXERCICE II :
Soit f une fonction continue sur [a, b] ⊂ R telle que ∀x ∈ [a, b] on a
f (x) ∈ [a, b]. Montrer qu’il existe un point c ∈ [a, b] tel que f (c) = c.
18
EXERCICE II :
Donner le développement limité à l’ordre 3 de f (x) = `n(`n(x) au voisinage
de e. Poser x − e = t.
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ALGEBRE
EXERCICE I :
Soient F le sous - espace vectoriel de R3 engendré par u = (1, 0, 0, ) et G
celui engendré par v = (1, 1, 0) et w = (0, 1, 1).
Montrer que R3 = F ⊕ G.
EXERCICE II :
0 1 0
Soit A = −1 2 0 ; montrer que A3 − A2 + I = 0 , en déduire
1 0 −1
que A est inversible et donner A−1 .
EXERCICE III :
1 2 1
Soit B = 3 2 1 ; calculer B −1 et en déduire la solution du
4 3 −1
x + 2y + z = 8
système 3x + 2y + z = 10
4x + 3y − z = 4
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2000
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
21
x+1
Soit f (x) = x2 − x2 Log| |. Etudier les branches infinies de la courbe ci
x
- dessus du plan rapporté à un repère orthonormé (0,~i, ~j). On déterminera
la position de l’asymptote par rapport à la courbe.
5) (3 points) a) Résoudre l’équation différentielle
xy
y0 = .
x2 + y2
Z 2
dt
b) Calculer et en déduire à l’aide d’une intégration par parties
Z 2 1 t(1 + t)
Log(1 + t)
dt.
1 t2
22
ALGEBRE
54322 53382
∆= (1,5 points)
69982 68982
23
PC1 - ANALYSE - OCTOBRE 2000
EXERCICE I :
Donner les développements limités à l’ordre 2 au point 0 des fonctions sui-
vantes
xex
f (x) = et g(x) = (1 + sin x)cos x .
sin x
EXERCICE II :
Intégrer les équations différentielles suivantes
1˚) (1 + x2 )y 0 = 1 + y 2
2˚) y 0 + y − cos x = 0
3˚) y 0 sin x − y cosx − sin2 x = 0.
EXERCICE III
1+x 3
1) Montrer que 2
< ∀x ∈ R.
2+x 4
2) On considère la suite réelle (un ), n ∈ N∗ définie par :
3
uo = 2 et un+1 = ∀n ∈ N∗ .
2 + u2n
a) Montrer que pour tout n ∈ N, on a (−1)n (un − 1) ≥ 0.
(On pourra raisonner par (récurrence).
En déduire que un − un−1 a le signe de (−1)n , la suite (un )n∈N est -elle
monotone.
b) Montrer que si la suite (un ) est convergente, sa limite ne peut - être
qu’égale à 1.
c) Montrer que pour tout n ∈ N, on a :
3
|un+1 − 1| ≤ |un − 1|. En déduire que la suite (un )n≥0 converge vers 1.
4
24
ALGEBRE
v1 = e1 + e2 + e3 w 1 = ε1 + ε2
v2 = e2 + e3 w2 = ε1 + −ε2
v3 = e2 − e3
25
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2001
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
3 − x2 1
f (x) = si x ∈] − ∞, 1[ et f (x) = si x ∈ [1, +∞[.
2 x
y2
y0 = .
x2 + xy
x2
f (x) = e1/x
2x + 1
26
ALGEBRE
27
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCTOBRE 2001
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
I - Questions de cours
1) Soit f : [−a, a] −→ R continue, (a ∈ R).
Z a
Montrer que si f est impaire alors f (t) dt = 0.
−a
Quelle relation obtient - on si f est paire.
2) Montrer que l’équation x3 + x + 1 = 0 admet une solution unique
appartenant à ] − 1, 0[.
II - 1) Montrer que pour tout nombre réel strictement positif u on a :
u > Log u
x2
g(x) = + 2x − (x + 1)Log|x + 1|.
2
28
4) Sur chacun des intervalles I1 =]−∞, −1[ et I2 =]−1, +∞[ , on considère
l’équation différentielle :
x2
(x + 1) y 0 − y = +1 (E)
2
29
ALGEBRE
g : E −→ E
f 7−→ f 0
30
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2002
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
I - Question de cours :
a) Montrer que pour tout x de [−1, 1] arc cos x + arc cos(−x) = π.
1
b) Montrer que (Argsh x)0 = √ .
2
x +1
II - Soit la fonction définie par :
1
x2 `n(1 − ) si x < 0
x
f (x) = x 2
si 0 ≤ x ≤ 1
4 √
arctan x si x > 1
π
1˚) a) Vérifier que le domaine de définition de f est bien R.
b) Etudier la continuité de f sur R.
2˚) Déterminer le domaine de dérivabilité de f et calculer f 0 (x) en tout point
de ce domaine.
III - Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (t) = et .
1˚) Soit x ∈]0, 1[. En appliquant le théorème des accroissements finis sur
[0, x] à la fonction f , montrer qu’il existe un point c ∈]0, x[ tel que
ex − 1
c = `n . (1,5 point)
x
2˚) Pour tout t ∈]0, 1] on définit la fonction :
et − 1
g(t) = . 2 points).
t
31
Montrer que g(t) admet une fonction réciproque sur ]0, 1].
(Pour déterminer le signe de g 0 (t), on pourrait montrer d’abord que
et − ec
g 0 (t) = , avec c ∈]0, t[)).
t
3˚) a) Donner le développement limité à l’ordre 4, pour u voisin de 0 de
esin u . (1 pt)
1 1
b) Soit la courbe d’équation y = xesin x − (1,5 point).
x
Déterminer l’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ et la position
de la courbe par rapport à l’asymptote.
32
ALGEBRE
33
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCTOBRE 2002
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
1) Soit f une fonction continue de [0, 1] dans [0, 1]. Prouver qu’il existe
xo et x1 dans [0, 1] tels que
f (xo ) = xo et f (x1) = 1 − x1 .
34
ALGEBRE
35
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2003
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
EXERCICE I :
1˚) Enoncer le théorème de Rolle et dire si elle peut s’appliquer à f (x) =
1
2
. sur [−2, 2].
x −3
2˚) Enoncer le théorème relatif à la dérivée d’une fonction réciproque (au
cas où cette dérivée existe) puis l’appliquer pour retrouver la dérivée de la
fonction x 7−→ Arcsin(x) ; pour |x| < 1 .
EXERCICE II :
Dire si les assertions suivantes sont vries ou fausses en justifiant votre ré-
ponse.
1˚) lim (un × vn ) = lim un lim vn .
n−→+∞ n−→+∞ n−→+∞
.
2˚) lim (un + vn ) = lim un + lim vn .
n−→+∞ n−→+∞ n−→+∞
EXERCICE III : √
1 + x2 1
On considère la fonction f définie pour x 6= 0 par f (x) = − .
x x
1˚) Calculer lim f (x).
x−→0
g(x) = f (x) si x 6= 0
2˚) Soit g la fonction définie par :
g(0) = 0
Montrer que g est continue au point x = 0 et qu’elle admet en ce point une
dérivée que l’on calculera.
36
Z 1
3˚) Calculer l’intégrale I(a) = f (x)dx (0 < a < 1).
√ a
On pourra poser 1 + x2 = t. En déduire lim I(a).
a−→0
EXERCICE IV :
1˚) En utilisant un développement limité approprié, calculer la limite sui-
vante : √
sin(ex − 1) − x 1 + x
lim .
x−→0 x3
2˚) En utilisant les développements limités généralisés, déterminer une asymp-
tote et la position par rapport à l’asymptote au voisinage de ±∞ de la courbe
2 x+1
de f (x) = x `n .
x
Z 2
dt
3˚) Calculer et en déduire à l’aide d’une intégration par parties
Z 2 1 t(1 + t)
`n(1 + t)
dt.
1 t2
4) Intégrer l’équation différentielle
1 `n(x)
y0 + y= .
x(x + 1) x(x + 1)
37
ALGEBRE
EXERCICE I :
Soient (R3 , +, ) et (R2 , +, ) deux espaces vectoriels sur R de bases cano-
niques respectives C1 et C2 .
On considère l’application linéaire ϕ : définie par
ϕ : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y + 2z, x − y − 3z)
38
que ψ −1 est une application linéaire.
1
x −
3˚) Calculer detA avec A = x . En déduire le Rg(A).
x x
39
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2003
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
EXERCICE I :
1) A l’aide d’un DL, trouver la limite de la fonction :
√ √
f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1.
x2
a)∀x > 0 `n(1 + x) > x −
x
x
b)0 < 1 x < arcsinx < √
1 + x2
40
2) Calculer les primitives suivantes :
Z
dx
a)
Z e + e−x
x
tgx dx
b) .
1 + cos x
41
ALGEBRE
EXERCICE I :
Pour quelles valeurs de α ∈ R , la matrice
1 1 1
A= 1 2 4 est - elle inversible ?.
1 3 α
1 1
∀x ∈] − 2, 2[ f1 (x) = et f2 (x) = .
x−2 x−2
42
1˚) Montrer que les fonctions f1 et f2 sont linéairement indépendantes.
Montrer que la fonction
f :] − 2, 2[ −→ R
2
x 7−→
x2 − 4
appartient au sous - espace vectoriel engendré par f1 et f2 .
43
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2004
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
3
uo = .
2
x2
f (x) = e1/x .
2x + 1
45
ALGEBRE
EXERCICE I:
0 1 −1
Soit A = −3 4 −3 .
−1 1 0
1˚) Calculer A2 = A × A.
1 3
2˚˚ Vérifier la relation − A2 + A − I3 = 0.
2 2
3˚) En déduire que A est inversible et calculer son inverse A−1 .
EXERCICE II :
Calculer les déterminants suivants :
EXERCICE III :
Soit l’application linéaire f : R3 −→ R2 définie par :
f (x, y, z) = (x + y, y − z). Notons A et B respectivement la base canonique
de R3 et de R2 . Soient A0 = {(1, 0, 1) ; (0, 1, 1); (1, 1, 1)} un système de
R3 et B 0 = {(1, 1) ; (−1, 1)} un système de R2 .
1) Montrer que A0 est une base de R3 et B 0 une base de R2 .
2) Trouver la matrice de passage P de A à A0 , puis celle Q de B à B 0 .
3) Déterminer la matrice M1 de f par rapport aux bases A et B, puis la
matrice M2 de f par rapport aux bases A0 et B 0 . Donner le rang de M1 et
M2 . Et en déduire Imf et la nature de f.
4) Calculer la matrice Q−1 M1 P. Aurait - on pu prévoir le résultat ?
46
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2003 - 2004
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
2un
I - Soit (un )n∈N la suite réelle définie par uo ≥ 0 et un+1 = pour
u2n + 1
tout n ∈ N.
a) Montrer que (un ) est une suite à termes positifs.
b) Donner le tabeau de variation de la fonction réelle f , définie par
2x
f (x) = 2 pour x ∈ R et en déduire que 0 ≤ un ≤ 1 pour tout n ∈ N.
x +1
c) Montrer que (un ) est une suite croissante.
d) En déduire que (un ) converge et déterminer sa limite.
47
a) Résoudre l’équation (2).
b) Trouver une solution particulière de (1) et résoudre (1).
c) Trouver la solution y(x) telle que y(0) = 0 et y 0 (0) = 0.
48
ALGEBRE
EXERCICE I :
α 1−α 1
Soit A = β γ − β γ .
γ 2α − γ 2α
Montrer sans développer le déterminant, que det(A) = 0.
EXERCICE II :
Soit R2 [x] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à 2 à
coefficients réels.
Soit C = {1, x, x2 } sa base canonique. Considérons les éléments suivants :
(x, y, z, t) −→ (y + z + t, z − t)
49
i) Montrer que ϕ est une application linéaire
ii) Déterminer Kerϕ.
iii) ϕ est -elle injective ? ϕ est - elle surjective.
50
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2005
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
II -
1 - Donner le développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 pour les
fonctions :
x 7−→ sin2 x et x 7−→ `n(cosx).
x2 x2
x 7−→ et x 7−→ .
sin2 x `n(cosx)
51
2 1
3 - Quelle est la limite lorsque x tend vers 0 de 2
+ ?
sin x `n(cosx)
III - On considère les équations différentielles
52
ALGEBRE
Montrer que si u est un vecteur non nul de E , alors {u, f (u)} est une base
de E, et écrire la matrice de f dans cette base.
f : R2 −→ R2
(x, y) 7−→ (x + 2y, −3x + 5y)
53
2) Soit A = {(1, −1), (−2, 1)}. Montrer que A est une base de R2 .
Déterminer la matrice A de f relativement aux bases E et A et la matrice
B de f relativement aux bases A et E.
3) Soient u = (3, 2) et v = (1, 4)A .
Utiliser les matrices de passage pour déterminer les composantes de u dans
A et celles de v dans E.
54
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2005
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
un
I - Soit la suite (un ) définie par u1 ∈]0, 1[ et bun+1 = 1 + , n ≥ 1.
1+n
1) Montrer que (un ) est convergente et calculer sa limite (on pourra d’abord
montrer par récurrence sur n, que ∀n ∈ N∗ un ∈]0, 2[).
2) Déterminer deux nombres réels x et y tels que :
x y 1 1
un = 1 + + 2 ε , avec lim ε = 0.
n n n n−→∞ n
yy 00 − (y 0 )2 (x2 − 3x + 2) + yy 0 (2x − 3) − 2y 2 = 0.
55
ALGEBRE
ψ : R3 [X] −→ R
p 7−→ p(2)
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y, x − y + z)
56
1) Soient E = {e1 , e2 , e3 } et ε = {ε1 , ε2 } lees bases canoniques de R3 et R2
respectivement.
Déterminer la matrice A de f relativement aux bases E et ε.
2) Montrer que A = {(1, 2), (−1, 0)} est une base de R2 , puis déterminer
la matrice B de f relativement aux bases E et A ainsi que les matrices de
passage P de E à A et Q de A à E.
3) Déterminer de deux manières les coordonnées de f (1, 0, 1) dans la
base A.
57
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2006
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
π π
II - Soit g la fonction, à valeurs dans R , définies sur ] − , [ par :
2 2
tgx π π
si x ∈ ] − , [\{0}.
f (x) = x 2 2
1 si x = 0
58
b) En déduire que la fonction g est continue en 0 et admet un développement
limité d’ordre 2 au voisinage de 0.
c) Montrer que g est dérivable en 0. Que vaut g 0 (0)?
π π
2) Montrer que pour tout x ∈] − , [\{0} g est dérivable et que
2 2
x − sin x cos x
g 0 (x) = .
x2 cos2 x
π π
Montrer que la restriction de g à ]0, [ est une bijection de ]0, [ sur
2 2
]1, +∞[.
59
ALGEBRE
I - Soient F = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y − 2z = 0 et 2x − z = 0.
et G = {(x, y, z) ∈ R3 /x − y + z = 0} deux sous - espaces vectoriels de R3 .
1) Déterminer une base et la dimension de F et de G.
2) A - t - on R3 = F ⊕ G?
3) Montrer que {(2, −1, −3), (0, 3, 3)} est une base de G, puis déterminer
les coordonnées de u = (−1, 2, 3) dans cette base.
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + 2y − z, −x + z)
60
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR Oct 2006
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
PC1 - ANALYSE
1
I - On considère une suite réelle définie par un+1 = un + pour n ≥ 0,
un
avec uo = 1.
1) Montrer que la suite (un ) est divergente.
2) Etablir les inégalités : 2 ≤ u2n ≤ u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 , puis :
2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
un
3) En déduire la limite, lorsque n −→ +∞ de √ .
2n
x2 x2 x3
x− < `n(1 + x) < x − + pour tout x > 0.
2 2 3
√
3
√
3
h(x) = x3 + x 2 − x 3 − x2 .
61
III - On considère l’équation différentielle
y 0 − y ` n = xx (1) soit y 0 − y `nx = 0 (2) l’équation homogène associée.
a) Donner les solutions de (2).
b) En appliquant la méthode de ”variation de la constante”, résoudre (1).
c) Trouver la solution y(x) telle que lim y(x) = 0.
x−→0
62
ALGEBRE
63
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 2006-2007
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
I-
1 - On pose D =] − 1, +1[\{0} et on considère la fonction g définie sur D
`n(1 + u)
par g(u) = .
sin u
a) Déterminer le développment limité de g à l’ordre 2 au voisinage de u = 0.
b) Montrer que la fonction g est prolongeable par continuité en 0. On notera
g̃ la fonction prolongée.
c) La fonction prolongée g̃ est - elle dérivable en 0 ?
d) Donner une représentation graphique sommaire de g̃ au voisinage de 0 en
plaçant la tangente en 0.
2 - Déterminer le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de u = 0 de
√
1 + u2 .
3 - On considère la fonction f définie sur ]1, +∞[ par
√
x2 + 1 x+1
f (x) = 1 `n( )
sin( x ) x
64
II - On considère l’équation différentielle
y 00 + 2y 0 − 3y = e2x + x (1)
y 00 + 2y 0 − 3y = 0 (2)
2 1
y(0) = et y 0 (0) = .
9 3
65
ALGEBRE
Exercice I :
Soit ψ : R3 −→ R3 l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique
C = {e1 , e2 , e3 } de R3 est
−1 0 −2
A= 0 1 .
0
0 −1 1
66
1˚) Montrer que f est linéaire.
2˚) Déterminer Kerf, une base Kerf et dim(Kerf ).
3˚) Déterminer Imf (f ), une base Imf et dim(Imf ).
4˚) Montrer que E2 = {X ∈ R3 /f (X) = 2X} et E3 = {X ∈ R3 /f (X) =
3X} sont des sous - espaces vectoriels de R3 sur R.
E2 et E3 sont - ils supplémentaires ?
5˚) Vérifier que B = {u, v, w} avec u = (1, 2, 1), v = (0, 1, 1) et w = (0, 0, 1)
est une base de R3 .
En déduire la matrice de passage P de C à B et la matrice M (f, C) associée
à f dans la base canonique C de R3 et la matrice M (f, B) associée à f dans
la base B.
67
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 2006-2007
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
68
b) Montrer que l’on peut prolonger f par continuité en 0.
c) Déterminer l’asymptote oblique d ela fonction f lorsque x −→ ±∞ et
indiquer dans chaque cas la position relative du graphe de f par rapport à
l’asymptote oblique.
69
ALGEBRE
Exercice I : Soit (R2 , +, ) l’espace vectoriel de dimension 2 et de base ca-
nonique B = {e1 , e2 }.
Soit ψ l’endomorphisme de R2 défini par
1) Déterminer ψ ◦ ψ.
2) Déterminer Kerψ et sa dimension.
3) Montrer que Imψ = Kerψ en utilisant 1).
Exercice II : On considère dans l’espace vectoriel E = R3 [x], des po-
lynômes de degré inférieur ou égal à 3 à coefficients dans R et on note λ
l’application :
d
E −→ E : P (x) 7−→ (P (x)).
dx
1˚) Démontrer que λ est un endomorphisme de E.
2˚) Déterminer la matrice A = M (λ) dans la base canonique C = {1, x, x2 , x3 }.
3˚) Démontrer que A4 est une matrice nulle.
Exercice III :
1˚) Soient E 0 et E 00 deux sous - espaces vectoriels d’un K - espace vectoriel
E.
Démontrer que E 0 + E 00 est un sous - espace vectoriel de E.
2˚) On considère dans l’espace vectoriel (R4 , +, ) des vecteurs u = (1, 2, 3, 4)
et v = (2, 3, 4, 1).
a) Peut - on compléter S = {u, v} en une base de R4 . Justifier.
b) Compléter de deux manières différentes S en une base de R4 .
70
PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2008)
Exercice I :
1˚) Soient F , G deux K - sous - espaces vectoriels du K - espace vectoriel
E.
Donner une condition nécessaire et suffisante pour que F ∪ G soit un sous
- espace vectoriel de E.
2˚) Enoncer clairement le théorème de la base incomplète.
3˚) Soient E, F 2K - espaces vectoriels et f : E −→ F une application
linéaire.
Montrer que Im(f ) est un sous - espace vectoriel de F.
Exercice II :
Soient (R3 , +, ) le R - espace vectoriel de base canonique C = {e1 , e2 , e3 }
et l’application linéaire
h:R −→ R3
(x, y, z) 7−→ (x + 2y , y + 2z, z)
71
6˚) En déduire An .
Exercice III :
Soient R2 [x] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à
2,
F1 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(2) = p0 (0) = 0}
F2 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(1) = 0}
1˚˚ Montrer que F1 et F2 sont des sous - espaces vectoriels de R2 [x].
2˚) Donner une base de F1 et une base de F2 .
A t-on F1 ⊕ F2 = R2 [x] ?
72
PC1 - ANALYSE (JUILLET 2008)
I (3 points)
x2 x2 x4
1− < cos x < 1 − + pour x ∈ R∗ .
2! 2! 4!
73
CORRIGE EPREUVES DES DIX
74
JUILLET 1998
EXERCICE I
f est continue sur [−2, 1] ; f (−2) = 27 > 0 f (1) = −3 < 0 f (−2) f (1) < 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe α ∈] − 2, 1[ tel que
f (α) = 0.
EXERCICE II
1
1˚) Supposons lim sin = ` ; donc pour toute suite Xn
x→0 x
1
lim Xn = 0 On a lim f (Xn ) = ` avec f (X) = sin
n→+∞ n→+∞ x
1 1
or pour un = vn =
2πn 2πn + π2
or lim (un ) = 0 et lim vn = 0
n→+∞ n→+∞
1 1
mais sin = sin(2πn) = 0 lim sin =0
un n→+∞ un
1 1
sin = sin(2πn + π/2) = sin(π/2) = 1 lim sin √ = 1.
vn n→+∞ n
1 1
Par conséquent lim sin 6= lim sin √ .
n→+∞ un n→+∞ n
1
Ce qui est absurde. D’où sin n’admet pas de limite en 0.
x
x2 sin 1
si x 6= 0
2˚) g(x) = x
g(0) =0
1 2 2 1
i) −1 ≤ sin ≤ 1 − x ≤ x sin ≤ x2
n x
2 2 1
lim (−x ) ≤ lim x sin ≤ lim x2
x→0
<
x→0
<
x <
x→0
1
0 ≤ lim x2 sin ≤ 0 donc lim g(x) = 0 et lim g(x) = 0.
x→0
<
x x→0
<
x→0
>
75
D’où g(0) = lim g(x) = lim g(x) = 0. g est continue en 0.
> x→0
x→0 <
1
ii) On a −1 ≤ sin ≤1
x
1
si x > 0 : −x ≤ x sin ≤x
x
1
si x < 0 : x ≤ x sin ≤ −x
x
g(x) − g(0) 1
lim = lim x sin =0
x→0
<
x − 0 x→0
<
x
g(x) − g(0) 1
lim = lim x sin = 0.
x→0
<
x−0 >0
x→0
x
g(x) − g(0) g(x) − g(0)
Donc lim = lim = 0.
>
x→0
x−0 <
x→0
x−0
D’où g est dérivable en 0.
0 1 1
iii) g (x) = 2x sin − cos
x x
1
g 0 n’est pas continue en 0 car cos n’a pas de limite en 0.
x
xsin 1
six 6= 0
3˚) h(x) = x
h(0) = 0
1
lim h(x) = lim x sin =0
x
< <
x→0 x→0
1
i) lim h(x) = lim x sin = 0 Donc h est continue en 0.
>
x→0
>
x→0
x
h(0) = 0
h(x) − h(0) 1
ii) lim = lim sin n’existe pas de même
<
x→0
x − 0 <
x→0
x
h(x) − h(0) 1
lim = lim sin n’existe pas.
>
x→0
x−0 >
x→0
x
Donc h n’est pas dérivable en 0.
76
EXERCICE III
2
f (x) = 1 + x + x2 + 0(x2 ) g(x) = 1 + x + 0(x2
3
car
x x2
x(1 + + + 0(x2 ))
f (x) = 1! 2!
x3
x− + 0(x3 )
6!2
x
1+x+ + 0(x2 )
= 2
x2
1− + 0(x2 )
6
x2
et g(x) = ecos x×`n(1+sin(x)) cosx = 1 − + 0(x2 ) sin x = x + 0(x2 ).
2!
EXERCICE IV :
Comme f admet un développement à l’ordre 5 en 0 donc
f (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3 + a4 x4 + a5 x5 + x5 ε(x)
f 0 (x) = a1 + 2a2 x + 3 a2 x2 + 4a4 x3 + 5a5 x4 + x4 ε(x)
or f 0 (x) = 2x + f (x)
ao = a1 = 3
5
a2 =
2
ao = a1 = 3
2a = a1 + 2
2
a3 5
=
ce qui aboutit : 3a3 = a2 6
4a4 = a3
5
a4 =
5a
5 = a4
24
5
a
5 =
120
5 2 5 3 5 4 5 5
f (x) = 3 + 3x + x + x + x + x + x5 ε(x).
2 6 24 120
77
JUILLET 1998
EXERCICE I
1˚) Soit p(X) ∈ P4 , alors il existe ao , a1 , a2 , a3 , a4 ∈ R tels que p(X) =
ao + a1 X + a2 X 2 + a3 X 3 + a4 X 4 donc {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est un système
générateur de P4 .
Montrons que {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est libre.
Soit αo 1 + α1 X + α2 X 2 + α3 X 3 + α4 X 4 = 0 ∀ X ∈ R pour
X = 0 on a : αo = 0
X = 1 on a : αo + α1 + α2 + α3 + α4 = 0
X = −1 on a : αo − α1 + α2 − α3 + α4 = 0
X = 2 on a : αo + 2α1 + 4α2 + 8α3 + 16α4 = 0
X = −2
on a : αo − 2α1 + 4α2 + 8α3 + 16α4 = 0.
αo
= 0
α + α2 + α3 + α4 = 0
1
2α2 + 2α4 = 0 4α4 = 0
Donc −α1 + α2 − α3 + α4 = 0 ⇒
4α2 + 8α4 = 0 α4 = 0
2α + 4α + 8α + 16α = 0
1 2 3 4
−2α + 4α − 8α + 16α = 0
1 2 3 4
2α2 + 2α4 = 0
donc α2 = 0 on a donc ⇒ 6α3 = 0 ⇒ α1 = 0. Par
4α + 8α = 0
2 4
conséquent αo = α1 = α2 = α3 = α4 = 0. {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } libre
{Qo , Q1 , Q2 , Q3 , Q4 } est une base de P4 .
2˚) D’après 1˚) dim(P4 ) = 5.
78
B est une base P4 si et seulement si B1 est libre ou générateur.
Montrons que B1 est libre.
Soit βo po + β1 p1 + β2 p2 + β3 p3 + β4 p4 = 0
βo po (X) + β1 p1 (X) + β2 p2 (X) + β3 p3 (X) + β4 p4 (X) = 0 ∀X ∈ R.
βo .(3) + β1 (2 − X) + β2 (3 + X − 2X 2 ) + β3 (1 + 2X 3 ) + β4 (X − X 4 ) = 0
(3βo +2β1 +3β2 +β3 )+(−β1 +β2 +β4 ) X +(−2β2 )X 2 +(2β3 )X 3 +(−β4 ) X 4 = 0
or {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est un système libre donc
−β4 = 0
2β = 0 β = β3 = β2 = 0
3 4
−2β2 = 0 β1 = 0
−β1 + β2 + β4 = 0 βo = 0.
3β + 2β + 3β + β = 0
o 1 2 3
79
3 2 3 1 0
0 −1 1 0 1
p=
0 0 −2 0 0
0 0 0 2 0
0 −1
0 0 0
1/3 2/3 5/6 −1/6 2/3
0 −1 −1/2 0 −1
t
p−1 avec p−1 = (∆) .
= 0 0 −1/2 0 0
det(p)
0 0 0 1/2 0
0 0 0 0 −1
EXERCICE II
1˚) f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (8, −5, −5)
f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (5, 2, 5)
f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (5, 5, 2)
−8 5 5
A = −5 2 5
−5 5 2
avec A = matrice associée à f relativement à la base canonique R3 .
2˚) E1 = {X ∈ R3 / f (X) = 2X}.
x=z
Soit X = (x, y, z) ∈ E1 on a : f (x, y, z) = 2(x, y, z) ⇒
x=y
X = x(1, 1, 1) E1 = {v ∈ R3 / v = α(1, 1, 1) α ∈ R}
on a : f (v1 ) = f (1, 1, 1) = (2, 2, 2) = 2(1, 1, 1) = 2v1 donc v1 ∈ E1
or {v1 } est un système générateur de E1 , donc {v1 } est une base de E1 car
80
tout système générateur réduit à un élément libre.
3˚) E2 = {v ∈ R3 / f (v) = −3v}
soit X ∈ E2 on a :f (x, y, z) = −3(x, y, z) c-a-d −x + y + z = 0 c-a-d
x=y+z
X = y(1, 1, 0) + z(1, 0, 1) E2 = {w ∈ R3 /w = α(1, 1, 0) + β(1, 0, 1)},
(α, β) ∈ R2
• f (w2 ) = f (1, 0, 1) = (−3, 0, −3) = −3w2
• f (w3 ) = f (1, 1, 0) = (−3, 3, 0) = −w3
on a {w2 , w3 } est un système générateur de E2 .
α+β =0
Soit α(w2 ) + βw3 on a : α = 0 d’où {w2 , w3 } libre donc {w2 , w3 }
β =0
est une base de E2 .
4˚) montrons que B = {v1 , w2 , w3 } est une base de R3 .
Soit αv1 + βv2 + γv3 = 0 c-a-d α(1, 1, 1) + β(1, 0, 1) + γ(1, 1, 0) = 0
α + β + γ = 0
γ = α
α =0
α+γ =0 β −α β =0 donc B est libre. D’où
α+β =0 −α = 0 γ =0
3
B est une base de R . On avait :
• f (v1 ) = 2v1 + 2v1 + 0w2 + 0w3
• f (w2 ) = 3w2 = 0v1 − 3w2 + 0w3
• f (w3 ) = −3v1 + 0w2 − 0w3
81
2 0 0
0
A = 0 −3 0 .
0 0 −3
1 1 1
5˚) v1 = (1, 1, 1) w2 = (1, 0, 1) w3 = (1, 1, 0) P = 1 0 1
1 1 0
−1 1 1
P −1 = 1 −1 0
1 0 −1
−1 1 1 −8 5 5 1 1 1 2 0 0
P −1 AP = 1 −1 0 −5 2 5 1 0 1 = 0 −3 0 .
1 0 −1 −5 5 2 1 1 0 0 0 −3
82
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1998 - ANALYSE
EXERCICE 1
f est continue sur R si et seulement si f est continue en −π/2 et en π/2.
• est continue en −π/2 si et seulement si :
83
On a f est continu sur [0, 1] et décroissante sur [0, 1] et f est continue sur
[1, +∞[ et croissante sur [1, +∞[.
2) f continue sur [0, 1] et décroissante sur [0, 1] alors f réalise une bijection
de [0, 1] sur [0, 1].
- Comme f est continue sur [1, +∞[ et croissante sur [1, +∞[. Donc f
réalise une bijection de [1, +∞[ sur [1, +∞[.
- Détermination des applications inverses.
Soit y ∈ [0, +∞[, il existe x ∈ [0, +∞[ tel que y = f (x)
√ √
y = x + 1 − 2 x = ( x − 1)2
√ √
x − 1 = +y ou x − 1 = −y
√ √
x = (y + 1)2 ou x = 1 − y
x = (y + 1 ou x = (1 − y)2 .
Comme y ∈ [0, +∞[, 1 + y ∈ [1, +∞[
=⇒ (1 + y)2 ∈ [1, +∞[. D’où
−1
f/[1,+∞[ : [1, +∞[ −→ [1, +∞[
y 7−→ (1 + y)2
−1
f[0,1] : [0, 1] −→ [0, 1]
y 7−→ (1 − y)2
84
EXERCICE 3 :
Soient a, b deux points de ]0, π/2[
f (x) = tg(x). f est continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
Donc f vérifie le théorème des accroissements finis, il existe c ∈]a, b[ tel que
f (b) − f (a) 1
f 0 (c) = or f 0 (x) =
b−a cos2 (x)
a < c < b =⇒ cos(b) ≤ cos(c) ≤ cos(c)
1 1 1
cos2 (b) ≤ cos2 (c) ≤ cos2 (a) 2
≤ 2
≤ (*)
cos (a) cos (c) cos2 (b)
f (b) − f (a) 1
or f 0 (c) = =⇒ (b − a) = tg(b) − tg(a) (**)
b−a cos2 (c)
(b − a) b−a
D’après (*) et (**) on a : 2
≤ tg(b) − tg(a) ≤ .
cos (a) cos2 (b)
EXERCICE 4 :
x3
1) On a : sin(x) = x − + 0(x3 )
6
x2
cos(x) = 1 − + 0(x3 )
2 3
sin(x) x − x6 = 0(x3 ) x3
tg(x) = = 2 = x + + 0(x3 )
cos(x) 1 − x2 + 0(x2 ) 3
1 1
`n(1 + tg(x)) = tg(x) − tg 2 (x) + tg 3 (x) + 0(tg 3 (x))
2 3
1 2 2 3 3
= x − x + x + 0(x ).
2 3
`n(1 + tg(x)) − sin(x) − 12 x2 + 56 x3 + 0(x3 )
Donc = 1 3
tg(x) − sin(x) 2
x + 0(x3 )
`n(1 + tg(x)) − sin(x) − 12 + 56 x
lim = lim 1 = ∞.
x→0 tg(x) − sin(x) x→0 x
√ √ 2
2) f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1
1 1
Posons t = x=
x r t r
1 1 1 1 1 1
f (x) = f = 4
− 2 + +1− +1 1+ 2
t t t t t t
1 √ √
1
f( ) = 2 1 − t2 + t3 + t4 − (1 + t) 1 + t2
t t
85
u u2 u3
or (1 + u)2 = 1 + α + α(α − 1) + α(α − 1)(α − 2)
1! 2! 3!
u4
+α(α − 1)(α − 2)(α − 3) + 0(u4 )
4!
√ 1 1
1 + t2 = 1 + t2 − t4 + 0(t4 )
2 8
√ 1 1 3
1 − t2 + t3 + t4 = 1 − t2 + t3 + t4 + 0(t4 )
2 2 8
1 1 1 2 2
f = − 1 + t + 0(t )
t t 2
1 1 1
f (x) = −x − 1 + 2
+0 2
2 x x
y = −x − 1 est l’équation de l’asymptote oblique car
1
lim (f (x) − (−x − 1)) = lim = 0.
x→+∞ x→+∞ 2x2
EXERCICE V
c1 c2 c3
86
Donc ∆ vérifie les hypothèses du théorème de Rolle sur [a, b].
2) Comme ∆ vérifie le théorème de Rolle sur [a, b] donc il existe c ∈]a, b[ tel
que ∆0 (c) = 0 or ∆0 (x) = −(g(b) − g(a)) × (f 0 (x)) + (f (b) − f (a)) × g 0 (x)
∆0 (c) = 0 =⇒ −(g(b) − g(a)) × f 0 (c) + (f (b) − f (a))g 0 (c) = 0.
f (b) − f (a) f 0 (c)
Donc = 0
g(b) − g(a) g (c)
87
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1998 - ALGEBRE
EXERCICE 2
g : R3 −→ R3
Ker(g) = Lin{u1 , u2 } et g(u3 ) = u4
B = {u1 , u2 , u3 } est une base de R3
1) α1 u1 + α2 u2 = 0 =⇒ α1 (−1, 0, 1) + α2 (1, −1, 1) = (0, 0, 0)
−α1 + α2 = 0
α2 = 0
−α2 = 0 =⇒ =⇒ {u1 , u2 } libre.
α =0
1
−α1 + α2 = 0
Donc S1 = {u1 , u2 } est une base de Ker(g) or dim(R3 ) = dim(Kerg) +
dim(Im(g)) =⇒ dim(Im(g)) = dim(R3 ) − dim(Ker(g)) = 3 − 2 = 1
or {g(u3 )} engendre Im(g) =⇒ {u4 } engendre et comme u4 6= OR3 =⇒ {u4 }
base de Im(g).
2)
g(u1 ) = 0
g(u2 ) = 0 car u1 , u2 sont des éléments de Ker(g)
g(u3 ) = u4 .
M (g, C) = matrice associée à g dans la base canonique où C est la base
canonique de R3
où C = {e1 , e2 , e3 }
g(u1 ) = 0
−g(e1 ) + g(e3 ) = 0
or g(u2 ) = 0 =⇒ g(e1 ) − g(e2 ) + g(e3 ) = 0
g(u3 ) = u4 g(e1 ) + g(e2 ) + g(e3 ) = u4
88
1
g(e1 ) = g(e3 )
g(e3 ) = u4
4
1
=⇒ g(e2 ) = 2 g(e3 ) =⇒ g(e1 ) = u4
4
1
4 g(e3 ) = u4 g(e2 ) = u4
2
g(u4 ) = 2 g(e1 ) + g(e2 ) + 2 g(e3 )
1 1 1
= u4 + u4 + u4
2 2 2
3
= u4
2
3
Donc λ = .
2
1 1 1 1
3) On a g(e1 ) = u4 = , ,
4 2 4 2
1 1
g(e2 ) = u4 = 1, , 1
2 2
1 1 1 1
g(e3 ) = u4 = , ,
4 2 4 2
g(e1 ) g(e2 ) g(e3 )
1 1
1
2 2
1 1 1
M (g, c) =
4
1 2 4
1
1
2 2
89
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1999 - ANALYSE
EXERCICE I
1+x 3 4 + 4x − 6 − 3x2 −3x+ 4x − 2
a) Etudions − = = .
2 + x2 4 4(2 + x2 ) 4(2 + x2 )
Considérons −3x2 + 4x − 2 : Le discriminant ∆ de ce trinôme étant négatif
1+x 3
donc −3x + 4x − 2 < 0 par conséquent < .
2 + x2 4
b) α) Montrons par récurrence sur n que (−1)n (un − 1) ≥ 0 ;
• Pour n = 0 on a : (−1)o (uo − 1) = 1(2 − 1) = 1 > 0, donc c’est vrai.
• Supposons que la propriété soit vraie jusqu’à l’ordre n.
• Etudions le signe de (−1)n+1 (un+1 − 1)
on a :
2
n+1 n+1 3 n+1 3 − 2 − un
(−1) (un+1 − 1) = (−1) − 1 = (−1)
2 + u2n 2 + u2n
(1 + un )
= (−1)n (un − 1)
| {z } 2 + u2n
0≤
u2n + un + 3
on a : (−1)n (un − 1) ≥ > 0 car u2n + un + 3 est de discrimi-
2 + u2n
90
nant négatif.
Par conséquent un − un+1 est du signe (−1)n .
Non la suite (un )n≥0 n’est pas monotone car signe (un − un+1 ) = signe(−1)n .
β) Si (un )n≥0 est convergente donc la limite ` vérifie l’équation
3
`= ⇒ 2` + `3 = 3 ⇔ `3 + 2` − 3 = 0 (` − 1)(`2 + ` + 3) = 0 ` = 1.
2 + `2
3 (1 + un )
γ) Calculons un+1 − 1 = 2
− 1 = (1 − un )
2 + un 2 + u2n
1 + un (1 + un )
donc |un+1 − 1| = |1 − un | . 2
= |un − 1| .
2 + un 2 + u2n
(1 + un ) 3 3
or 2
< d’après a) donc |un+1 − 1| < |un − 1|.
2 + un 4 4
n n
3 3
On vérifiera par récurrence que |un − 1| < . Comme lim = 0.
4n n→∞ 4
3
Donc ∀ε > 0, ∃no > 0, tel que ∀n ≥ no < ε.
4
n
3
Donc ∃nε = no ; ∀εn ≥ nε on a : |un − 1| < < ε.
4
D’où (un ) est convergente vers 1.
Z
dx
δ) = Arctg(1 + tg(x/2)) + c.
cos(x) + 2sin(x) + 3
EXERCICE II
Posons ϕ(x) = f (x) − x.
• ϕ est continue sur [a, b]. Car f et x 7−→ x sont continues [a, b].
• ϕ(a) = f (a) − a ≥ 0 et ϕ(b) = f (b) − b ≤ 0 c-à-d ϕ(a) ϕ(b) ≤ 0. Donc il
existe au moins un c ∈ [a, b] tel que ϕ(c) = 0 c-à-d f (c) = c.
91
EXERCICE 3 En posant t = x − e on a :
f (x) = f (t + e) = `n(`n(e + t)
t t
or `n(e + t) = `n(e(1 + )) = 1 + `n(1 + )
e e
t t 1 t 2 1 t 3 3
`n(1 + ) = − ( ) + ( ) + 0(t )
e e 2 e 3 e
t 1 t 1 t
donc f (x) = `n(1 + − ( )2 + ( )3 + 0(t3 ))
e 2 e 3 e
t t 2 t 3 3
f (x) = − ( ) + ( ) + 0(t )
e e e
x−e x−e 2 x−e 3
=( )−( ) +( ) + 0((x − e)3 )
e e e
92
OCTOBRE 1999
EXERCICE I
Remarque : R3 = F ⊕ G ⇐⇒ {(1, 0, 0) ; (1, 1, 0) ; (0, 1, 1)} est une base de
R3 .
Comme {u} est une base de F et {v, w} est une base de G.
Montrons que {(1, 0, 0) ; (1, 1, 0) ; (0, 1, 1)} est une base de R3
1 0 0
det(u, v, w) = 1 1 0 = 1 6= 0. Par conséquent {u, v, w} base de R3 .
0 1 1
D’où le résultat.
ou bien : montrer que F ∩ G = {0} et F + G = R3 .
EXERCICE II
On voit aisément que A3 − A2 − A + I = 0
de la on a : A3 − A2 − A = −I
A(−A2 + A + I) = I = (−A2 + A + I).A.
Donc A est inversible.
A−1 = −A2 + A + I (à calculer).
EXERCICE III
1 2 1
Soit B = 3
2 1
4 3 −1
93
−5/10 5/10 0
t
∆
det(B) = 10 B −1 = = +7/10 −5/10 2/10
det(B)
1/10 −5/10 −4/10
B
étant la matrice des coefficients, donc
x + 2y + z = 8 x 8
3x + 2y + z = 10 devient B × y = 10 .
4x + 3y − z = 4 z 4
x 8 1
Donc y = B −1 × 10 = 7/5 .
z 4 21/5
94
CORRIGE PC1 - ANALYSE(JUILLET 2000)
EXERCICE I
1) Questions de cours
a) TAF : (a < b). Soit f une fonction continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[,
f (b)−f (a)
alors il existe c ∈]a, b[ tel que b−a
= f 0 (c).
La fonction Arctg(x) est définie continue et dérivable sur R. Elle vérifie donc
les hypothèses de TAF sur un intervalle [0, x] pour x ∈ R∗+ c.a.d. ∃c ∈]0, x[
Arctg(x) − Arctg(0) 1
tel que =
x−0 1 + c2
Arctg(x) 1
c.a.d. =
x 1 + c2
1 1
c ∈]0, x[ tel que =⇒ ∈ ,1 c.a.d.
1 + c2 1 + x2
Arctg(x)
<1
1 x
< x =⇒ < Arctg(x) < x, x > 0,
1+x 2 1 + x2
x≥0
b)
ea+b = ea eb = (ch(a) + sh(a))(ch(b) + sh(b))
= cha chb + sha shb + sha chb + cha sh(b)
e−a−b = e−a e−b = cha chb + sha shb − sha chb − cha shb.
En faisant la demi-somme on a : ch(a + b) = ch(a) ch(b) + sha shb.
EXERCICE II
√
f : [0, +∞[−→ [0, +∞[ ; f (x) = 2 + x, uo ∈ [0, 2] ; un = f (un−1 )n∈N .
Montrons que ρ est croissante :
√ √
0 ≤ x1 < x2 =⇒ 0 ≤ 2 + x1 < 2 + x2 =⇒ 2 + x1 < 2 + x2
=⇒ f (x1 ) < f (x2 ) =⇒ f %.
95
Monotonie de la suite :
Notons (un ) est à termes positifs.
Signe de uo − u1 :
√ u2 − uo − 2
uo − u1 = uo − uo + 2 = o √ , donc du signe u2o − uo − 2 c.a.d. de
uo + uo + 2
(uo + 1)(uo − 2)
−∞ −1 0 2 +∞
uo + 1 − + + +
uo − 2 − − − +
(uo + 1)(uo − 2) + − − +
96
√
En effet : uo < 2 si uk < 2 ⇒ f (uk ) < f (2) c.a.d. uk+1 < 2+2=2
⇒ un < 2 ∀n donc (un ) est majorée par 2
f est continue ⇒ la limite ` vérifie l’équation f (`) = ` c.a.d.
√
f continue ⇒ ` vérifie ` = f (`) ⇒ ` + 2
c.a.d. `2 − ` − 2 = 0 c.a.d. (` + 1)(` − 2) = 0
⇒ ` = `1 = −1 ou ` = `2 = 2 et comme la suite est à termes positifs la limite
ne peut être que positive ⇒ ` = 2.
EXERCICE III
x2 1
x2 `n(cos( ))
1
En utilisant un DL approprié, déterminons lim cos c.a.d. lim e x
x→+∞ x x→+∞
1 1 1 1 1
`n(cos( )) = `n(1 − 2 + o( 2 )) = − 2 + 0( 2 )
x 2x x 2x x
2 1 1
=⇒ x `n(cos( x )) = − + 0(1)
2
2 1 1
c.a.d. x `n(cos( )) a pour limite quand x −→ +∞
x 2
1 1
1 x2 x `n(cos( ))
2 − 1
→ lim (cos ) = lim e x =e 2 = √ .
n→+∞ x n→+∞ e
EXERCICE IV
x+1 1
f (x) = x2 `n = x2 `n 1 + .
x x
1
Posons u = pour x → ±∞ u → 0 et 1 + u ≥ 0
x
u2 u3
⇒ `n|1 + u| = `n(1 + u) = u − + + u3 ε(u) avec ε(u) → 0, u → 0
2 3
1 u2 u3 1 1 u
2
(u − + + u3 ε(u)) = − + = u ε(u)
u 2 3 u 2 3
1 1 1 1 1 1 1
⇒ f (x) = x − + + ε( ) avec ε( ) → 0, → 0 la droite y = x −
2 3x x x x x 2
est asymptote.
1 1
f (x) − (x − est du signe
2 3x
97
1
quand x → +∞ ⇒ ≥ 0 ⇒ la courbe est au-dessus de l’asymptote.
3x
1
quand x → −∞ ⇒ ≤ 0 ⇒ la courbe est en-dessous de l’asymptote.
3x
EXERCICE V
xy
a) y 0 = 2 2
(∗) y 0 = f (x, y) on a f (x, y) = f (tx, ty)
x +y
(tx)(ty) t2 xy xy
f (tx, ty) = 2 2
= 2 2 2 2
= 2 = f (x, y)
(tx) + (ty) t x +t y x + y2
dy dt
donc posons y = tx ⇒ =t+x
dx dx
dt x(tx)
(*) devient : t + x = 2 ⇒
dx x + x2 t2
dt t
t+x =
dx 1 + t2
dt t t − t − t3 −t3
⇒x = − t = =
dx 1 + t2 1+ t
2 1 + t2
2
−1 + t 1 1 1 1
⇒ 3
dt = dx ⇔ − 3 + dt = dx
t x t t x
1
⇒ 2 − `n|t| = `n|x| + dt
2t
1 y y
⇒ y 2 − `n| | = `n|x| + K car t =
2( x ) x x
2
x
⇒ 2 − `n|y| = K.
2y
Z 2 Z 2
dt 1 1
b) = − dt
1 t(1 + t) 1 t 1 + t
2 2
= `nt − `n(1 + t) = 2 `n(2) − `n(3)
1 1
2
−1
Z
`n(1 + t) 1 1
2
dt : posons u = `n(1 + t) v 0 = 2 ⇒ u0 = et v =
t t t(1 + t) t
Z1 2 2 Z 2
`n(1 + t) `n(1 + t) 1
2
dt = + dt
1 t t 1 1 t(1+ t)
`n(3) 3
= + `n(2) + `n .
2 4
98
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2000)
EXERCICE I
1 68982
EXERCICE II
a b
Soit M ∈ F ⊂ M2 (R) ; M = avec a, b, ∈ R
b a+b
1 0 1 1 1 0 1 0
M =a +b =⇒ F = Lin ; .
0 1 0 1 0 1 0 1
| {z } | {z }
I B
F s.e.v. on peut aussi montrer que F est non vide et stable par addition et
multiplication par un scalaire.
Montrons que les 2 matrices I et B qui engendrent F sont linéairement in-
dépendantes.
λ etµ 2 réels
Soient que λI
tels + µB
= 0 c.a.d.
1 0 0 1 0 0 λ µ 0 0
λ +µ = c.a.d. =
0 1 1 1 0 0 µ λ+µ 0 0
99
λ=0
⇒ µ=0 ⇒ λ = µ = 0 ⇒ I et B sont linéairement indépendantes.
λ+µ=0
et comme elle engendrent F , donc c’est une base de F, dim(F ) = 2.
EXERCICE
III
1 3 0
A = 3 −2 −1 ∈ M3 (R), soit f l’endomorphisme associé à A dans la
0 −1 1
base canonique de R3 .
1−λ 3 0
3 −2 − λ −1
a) P (λ) = det(A − λI) =
0 −1 1−λ
= −(1 − λ)(3 − λ)(4 + λ).
Les valeurs propres de A sont λ1 = 1 λ2 = 3 et λ3 = −4.
∆ possède 3 valeurs propres distinctes donc elle est diagonalisable.
b)
• Soit E1 = le sous-espace propre associé à λ1 = 1 ;
E1 = {v ∈ R3 /f (v) = v} = {v ∈ R3 /(A − λI) v = 0}
V1 ∈ E1
0 3 0 x 0
3y = 0
V1 = (x, y, z) ⇔ 3 −3 −1 y = 0 ⇔ 3x − 3y − z = 0
0 −1 0 z 0 −y = 0
y = 0, z = 3x E1 = {(x, 0, 3x) ; x ∈ R} = Lin{(1, 0, 3)} dim(E1 ) = 1
100
1
V1 = 0 vecteur propre associé à λ1 .
3
• De même le sous-espace propre E2 associé à λ2 = 3 est de dimension 1 et
de base V2 = (−3, −2, 1).
−2 3 0 x 0
−2x + 3y = 0
V2 (x, y, z) ∈ E2 ⇔ 3 −5 −1 y = 0 c.a.d. − 5y − z = 0
3x
0 −1 −2 z 0 − y − 2z = 0
• Le sous-espace propre E3 associé à λ3 = −4 est de dimension 1 et de base
V3 = (3, −5, −1).
V3 (3 ; −5 ; −1)
5 3 0 x 0 5x + 3y = 0
V3 (x, y, z) ∈ E3 ⇔ 3 +2 −1 y = 0 3x + 2y − z
= 0
0 −1 5 z 0 − y + 5z = 0.
1 0 0
La matrice de f dans la base B = (V1 , V2 , V3 ) de R3 est de D = 0 3 0
0 0 −4
(les valeurs propres constituent la diagonale principale).
D est la matrice diagonale semblable à A. Si P est la matrice de passage de
A à B on a :
D = P −1 AP ⇒ A = P DP −1 ⇒ An = P Dn P −1
1 −3 3 1/10 0 3/10 1n 0 0
P = 0 −2 −5 P −1 = −3/10 −1/7 1/14 et Dn = 0 3n 0
3 1 −1 3/35 −1/7 −1/35 0 0 (−4)n .
101
CORRIGE PC1 ANALYSE (JUILLET 2001)
EXERCICE I
Continuité :
On a f continue sur ] − ∞, +1[ et sur [1, +∞[
1
étudions la continuité au point xo = 1. On a f (1) = =1
1
(3 − x)2 3−1
lim f (x) = lim− = =1 ⇒ lim− f (x) = f (1) = lim+ f (x)
x→1− x→1 2 2 x→1 x→1
1 1 ⇒ f continue en1.
lim f (x) = lim+ = =1
x→1+ x→1 x 1
Donc f est continue sur R. Donc f est continue sur [0, 2].
Dérivabilité :
3 − x2
On a f est dérivable sur ] − ∞, 1[ car x 7−→ est dérivable sur R.
2
1
On a aussi f est dérivable sur [1, +∞[ car x 7−→ est dérivable sur R∗ .
x
Etudions la dérivabilité au point xo = 1
(3 − x2 ) − 1
f (x) − f (1) (1 − x)(1 + x)
lim− = lim− = lim− = −1
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 2(x − 1)
1
f (x) − f (1) −1 (1 − x)
lim+ = lim+ x = lim+ = −1
x→1 x−1 x→1 x − 1 x→1 x(x − 1)
⇒ fd0 (1) = f 0 g(1) = −1 ⇒ f est dérivable en 1 et on a f 0 (1) = −1.
Donc f est dérivable sur R. D’où f dérivable sur [0, 2[.
Donc f vérifie le théorème des accroissements finis sur ]0, 2].
f (2) − f (0)
D’où il existe c ∈]0, 2[ tel que = f 0 (c)
2−0
1 3
− 1
c’est-à-dire 2 2 = f 0 (c) ⇒ f 0 (c) = − .
2−0 2
Comme c ∈]0, 2[
1 −1
a) Soit f 0 (x) = ⇒ f 0 (x) = 2
x x
102
1 1 2
√ √
− = − ⇒ c = 2 ⇒ c = ± 2 ⇒ c = 2
c2 2
2
3−x
b) Soitf (x) = ⇒ f 0 (x) = −x
2
1 1 1
f 0 (c) = − ⇒ −c = − ⇒ c =
2 2 2
1 √
c∈ , 2
2
EXERCICE II
y2
y0 = .
x2 + xy
y2 t2 y
Posons f (x, y) = ; f (tx, ty) = = f (x, y).
x2 + xy t2 x2 + t2 xy
Donc l’équation différentielle est une équation homogène.
dy dt
Posons y = tx ⇒ =t+x l’équation devient
dx dx
dt t2 x2 t2
t+x = 2 =
dx x + tx2 1+t
dt t2
x = −t
dx 1+t
dt −t x −t
⇒ x = ⇒ =
dx 1+t dx (1 + t)dt
dx (1 + t)
⇒ =− dt (avec t 6= 0)
x t
dx 1
= − dt − dt ⇒ `n|x| = −`n|t| − t + k
x t
⇒ `n|x| + `n|t| = −t + k ⇒ `n|tx| = −t + k
⇒ |tx| = et ek en posant c = ±ek
y
tx = y = c e−t ⇒ = e−y/x
c
−y y
⇒ = `n
x c
y
⇒ x=
`n yc
103
si t = 0 on a : y = 0.
EXERCICE III
1
x2
f (x) = ex
2x + 1
1
Df = R − { , 0}
2
2 2
x 2x + 2x
Posons u(x) = u0 (x) =
2x + 1 (2x + 1)2
1
v(x) = e1/x v 0 (x) = − 2 e1/x
x
f 0 (x) = u0 (x)
. v(x) + u(x) . v 0 (x)
2x2 − 1
f 0 (x) = e1/x 2
⇒ f 0 x) = 0 ⇔ 2x2 − 1
(2x + 1)
⇔ x = ± √12 = ± √12
e u
Développement limité au voisinage 0 de 2+u à l’ordre 2.
2
u u
On a eu = 1 + + + u2 ε(u) avec lim ε(u) = 0
1 2! u→0
2
1 + u + u |2 + u.
En faisant la division euclidienne suivant les puissances croissantes on a :
104
eu 1 1 1
= + u + u2 + u2 ε(u)
2+u 2 4 8
1 1
f (x) x 1
= ex = ex
x 2x + 1 1
2+
x
1
en posant u = (x −→ ±∞ u −→ 0)
x
f (x) eu 1 1 1
on a : = = + u + u2 + u2 ε(u)
x 2+u 2 4 8
f (x) 1 1 1 1
= + + ε( )
x 4x 8x2 x2 x
x 1 1 1 1
f (x) = + + + ε( )
2 4 8x x x
x 1
⇒ y = + est l’équation de l’asymptote oblique en ±∞
2 4
x 1 1
lim f (x) − ( + ) = lim = O+
x→+∞ 2 4 x→+∞ 8x
la courbe est au-dessus de l’asymptote en +∞ et
x 1 1
et lim (f (x) − ( + )) = lim = O−
x→−∞ 2 4 x→+∞ 8x
la courbe est en-dessous de l’asymptote en −∞
105
CORRIGE PC1 ALGEBRE - JUILLET 2001
0 −1 1−λ
det(A − λI) = 0 ⇐⇒ λ = 1 ; λ = 3 λ = −4.
On a 3 valeurs propres distinces donc A est diagonalisable.
3) Calcul de vecteurs propres.
Posons λ1 = 1 λ2 = 3 λ3 = −4.
V1 = (x, y, z) est un vecteur propre associé à
λ1 = 1 si f (V1 ) = λ1 V1 =⇒ f (V1 ) = V1
0 3 0 x 0
(A − λ1 I) V1 = 0 ⇐⇒ 3 −3 −1 y = 0
0 −1 0 z 0
3y = 0
y=0
3x − 3y − z = 0 =⇒ =⇒ V1 = (1, 0, 3)
z = 3x
−y = 0
est un vecteur propre assosié à λ.
• Soit V2 = (x, y, z) un vecteur associé à λ2
106
f (V2 ) = 3 V2 =⇒ (A − 3I) V2 = 0
−2 3 0 x 0
−5 −1 y = 0
3
0 −1 −2 z 0
−2x + 3y = 0
x= 3 y
=⇒ 3x − 5y − z = 0 =⇒ 2 V2 = (−3, −2, 1).
1
z=− y
2
−y − 2z = 0
5 3 0 x 0
−1 y = 0
3 2
0 −1 5 z 0
5x + 3y = 0
x = −3 y
=⇒ 3x + 2y − z = 0 =⇒ 5 V3 = (3, −5, −1).
1
z=− y
5
−y − 5z = 0
3) A2 = {V1 , V2 , V3 }
1 −3 3
det(V1 , V2 , V3 ) = 0 −2 −5 = 70 6= 0.
3 1 −1
Donc A2 est libre =⇒ A2 -base de R3 .
107
Soit P la matrice de passage de la base canonique A1 = {e1 , e2 , e3 } à la
base A2
1 −3 3 1/10 0 3/10
P = 0 −2 −5 P −1 = −3/14 −1/7 1/14
3 1 −1 3/35 −1/7 −1/35
1 0 0 1 0 0
−1 n
D=P .A.P = 0 3 0 D = 0 3n 0
0 0 −4 0 0 (−4)n
D = P −1 A P =⇒ A = P D P −1
An = (P.D P −1 )n = (P.D.P −1 )(P.D.P −1 ) . . . (P.D.P −1 ) = P.Dn .P −1
| {z }
n f ois
−1 3 0 1 3 3 10 −3 −3
A2 = 3 −2 −1 3 −2 −1 −3 14 1 =
0 −1 1 0 −1 1 −3 1 2
1 39 0
A3 = 39 −38 −13 et on a : A3 − 13 A = −12 I
0 −13 1
=⇒ A(A2 − 13 I) = −12.I
1 2 13 1 2 13
A − A + I = − A + I A=I
12 12 12 12
108
−10 3 3 13 0 0
1
=⇒ A−1 = −14 −1 + 0
3 13 0
12
3 −1 −2 0 0 13
.
3 3 3
1
= 3 −1 −1
12
3 −1 11
3 3 3 1
1
5) AX = B =⇒ X = A−1 .B= 3 −1 −1
1
12
3 1 11 1
9
1 9 1 13
=⇒ X = 1 =⇒ x = y= z=
12 12 12 12
13
13 13 13
S= ; ;
12 12 12
109
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2001)
EXERCICE I
1) f impaire ⇒ f (−x) = −f (x).
Z a Z 0 Z a Z 0 Z a
f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt = − f (−t)dt + f (t)dt = 0.
−a −a 0 Z +aZ 0
a a
Si f paire : f (x) = f (−x) ⇒ f (t)dt = 2 f (t)dt.
−a 0
2) P (x) = x3 + x + 1 est continue sur [−1, 0], P (−1) = −1 − 1 + 1 = −1.
P (0) = 1 P (−1) P (0) < 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, xo ∈]−1, 0[ tel que P (xo ) = 0
et de plus P 0 (x) = 3x2 + 1 > 0
P 0 x) > 0 ⇒ P strictement croissante sur R.
D’où P est continue ⇒ P est bijective sur R l’équation admet une unique
solution sur ] − 1, 0[.
EXERCICE II
1 1−x
1) Posons ϕ(x) = `n(x) − x sur ]0, +∞[ on a : ϕ0 (x) = −1=
x x
lim ϕ(x) = −∞, lim ϕ(x) = −∞
x→0+ x→+∞
110
x2
2) g est définie pour x 6= −1 g(x) = + 2x − (x + 1) `n(x + 1)
2
(X − 1)
Posons lim g(x) = lim + 2(X − 1) − (X) `n(X)(X = x + 1)
x→−1 x→0 2
1 3
= − 2 = − = cte.
2 2
Par conséquent g est prolongeable par continuité en -1. Soit f ce prolonge-
ment par continuité en -1.
g(x) si x 6= −1
On a : f (x) =
−3/2 si x = −1
x2
3) f (x) = + 2x − (x + 1) `n(x + 1)
2
1
f (x) = x + x3 + o(x3 )
6
f (x) − f (0)
f est dérivable en 0 lim = 1 = f 0 (0) et
x→0 x−0
1
f 0 (x) − f 0 (0) 1 + x2 − 1
lim = lim 2 = 0.
x→0 x−0 x→0 x−0
D’où f ”(0) = 0 ⇒ le graphe de f traverse sa tangente en 0.
4) a) Vérifions que f est une solution particulière de (E)
1
f 0 (x) = x + 2 − (x + 1) − `n|x + 1|
(x + 1)
= x + 1 − `n|x + 1|.
En remplaçant dans l’équation on a :
x2
(x + 1)((x + 1) − `n|x + 1|) − − 2x + (x + 1) `n|x + 1| =
2
2 x2
= (x + 1) − (x + 1) `n|x + n| − − 2x + (x + 1)`n|x + 1|
2
1
= x2 + 1.
2
Donc f vérifie (E). f est une solution particulière de (E).
b) Résolvons (x + 1) y 0 − y = 0
111
y0 1
=
y x+1
`n|y| = `n|x + 1| + c
⇒ y = k(x + 1) est la solution générale sans second membre de (E).
Sur ] − ∞, −1[ :
x2
y = k(x + 1) + + 2x − (x + 1) `n(−x − 1) solution générale sur ] − ∞, −1[
2
Sur ] − 1, +∞[ :
x2
y = k(x + 1) + + 2x − (x + 1) `n(x + 1) solution générale sur ] − 1, +∞[.
2
112
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2001)
EXERCICE I
1) - Montrons B est générateur de E.
Soit f ∈ E → f (x) = (ax + b) sin(x) + (cx + d) cos(x)
f (x) = a x sin(x) + b sin(x) + c x cos(x) + d cos(x)
donc B = {x sin(x) ; sin(x), x cos x, cos(x)} est un système générateur
de E.
- Montrons que B est libre.
α sin(x) + β cos(x) + γ x sin(x) + θ x cos(x) = 0 ∀x ∈ X.
• pour x = 0 ; β = 0
• pour x = π; −β − πθ = 0 ⇒ θ = 0
• pour x = π/2 on a : α + γπ/2 = 0
• pour x = −π/2 on a : −α + γπ/2 = 0
γπ = 0 ⇒ γ = 0
⇒α=0
on a α = β = γ = θ = 0. D’où B est libre.
B est une base de E.
2)
g : E −→ E
f 7−→ f 0
• g est linéaire, car g(f1 + f2 ) = (f1 + f2 )0 = f10 + f20 = g(f1 ) + (f2 )
Soit λ ∈ R ; f ∈ E, g(λf ) = (λf )0 = λf 0 = λg(f ).
• Donc g est un endomorphisme. Montrons g est injective
Ker(g) = {f ∈ E/g(f ) = 0}.
113
• g(f ) = 0 ⇔ f 0 = 0 ⇔ f 0 (x) = 0 ∀x ∈ R
or f (x) = (ax + b) sin(x) + (cx + d) cos(x)
f (x) = a sin(x) + (ax + b) cos(x) + c cos(x) + (cx + d) sin(x)
= (a − d) sin(x) + (b + c) cos(x) + a . x cos(x) − c . x sin(x) = 0
f 0 (x) = 0 ⇔ (a − cos(x) + a x cos(x) − c . x sin(x) = 0
d) sin(x) + (b + c)
a−d=0
a=0
b+c=0
c=0
B est libre ⇐⇒ ⇐⇒ =⇒ f = 0
a=0
d=0
c=0
b=0
114
CORRIGE DE L’EPREUVE D’ANALYSE (JUILLET
2002)
I - Question de cours
a) Montrer que pour tout x de [−1, 1]
arc cos x + arc cos(−x) = π.
Considérons la fonction f définie sur [−1, 1] par f (x) = arc cos x+arc cos(−x)
f est dérivable sur ] − 1, 1[ et on a :
1 −1 1 1
f 0 (x) = √ +p =√ −√ =0
1 − x2 1 − (−x)2 1 − x2 1 − x2
115
Arg sh est dérivable sur R et on a :
1 1
(Argsh x)0 = =
sh0 (Argsh x) ch(Argsh x)
1
x2 `n(1 − si x < 0
x
f (x) = x2 si 0 ≤ x ≤ 1
√
4 arctan x si x > 1
π
1) a) Vérifions que le domaine de définition de f est bien R.
1 1
Pour tout x < 0, on a 1 − > 0 donc `n 1 − existe.
x x
Ainsi f (x) existe sur ] − ∞, 0[.
Pour tout x ∈ [0, 1], x2 existe donc f (x) existe sur [0, 1].
√ √
Pour tout x > 1, x ∈ R donc arctan x existe.
Ainsi f (x) existe sur ]1, +∞[.
Conclusion : Le domaine de définition de f est bien R.
b) Etude de la continuité de f sur R
• f est continue sur ] − ∞, 0[ ∪ ]0, [ ∪ ]1, +∞[
• continuité de f en 0 :
f (0) = 0
1 1−x
∀x < 0, f (x) = x2 `n(1 − ) = x2 `n
x −x
116
∀x < 0, f (x) = x2 `n(1 − x) − x2 `n(−x)
lim− `n(1 − x) = 0 donc lim− x2 `n(1 − x) = 0.
x→0 x→0
Posons t = −x.
Si x −→ 0− alors t −→ 0+ .
lim x2 `n(−x) = lim+ t2 `nt = 0.
x→0− t→0
Ainsi, lim− f (x) = 0 et donc lim− f (x) = f (0) ∀x ∈]0, 1], f (x) = x2 .
x→0 x→0
2
Donc lim+ f (x) = lim+ x = 0 d’où lim+ f (x) = f (0).
x→0 x→0 x→0
On a alors lim f (x) = f (0)
x→0
f est donc continue en 0.
• Continuité en 1 :
f (1) = 1
∀x ∈ [0, 1[ , f (x) = x2 donc lim− f (x) = 1 d’où lim− f (x) = f (1)
x→1 x→1
√
∀x > 1, f (x) = π4 arctan x
√ √ π
lim+ x = 1 donc lim+ arctan x =
x→1 x→1 4
4 π
d’où lim+ f (x) = × = 1 i.e lim+ f (x) = f (1).
x→1 π 4 x→1
On a alors lim f (x) = f (1)
x→1
117
• Dérivabilité de f en 0 :
1
f (x) − f (0) x2 `n(1 − )
1
∀x < 0 , = x = x `n 1 −
x−0 x x
= x `n(1 − x) − x `n(−x).
f (x) − f (0)
Donc lim− =0
x→0 x−0
f est dérivable en 0 à gauche et on a fg0 (0) = 0
f (x) − f (0) x2
∀x ∈]0, 1], = = x.
x−0 x
f (x) − f (0)
Donc lim+ =0
x→0 x−0
f est dérivable en 0 à droite et on a fd0 (0) = 0
f est donc dérivable en 0 et on a f 0 (0) = 0.
• Dérivabilité en 1 :
f (x) − f (1) x2 − 1
∀x ∈ [0, 1[, = = x + 1.
x−1 x−1
f (x) − f (1)
Donc lim− = lim x + 1 = 2
x→1 x−1 x→1
f est dérivable en 1 à gauche et on a fg0 (1) = 2
4 √
f (x) − f (1) arctan x − 1
∀x > 1, = π .
x−1 x−1
√
Posons t = arctan x. On a :x = tan2 t.
π
Si x −→ 1 alors t −→ .
4
4
f (x) − f (1) t−1 4 t − π4 4 t − π4 1
Alors = π 2 = 2
= ×
x−1 tan t − 1 π tan t − 1 π tan t − 1 tan t + 1
π
t−
4
f (x) − f (1) −4 tant − 1 1
∀x > 1, = ×
x−1 π tant + 1 (tant + 1)2
π
4 t− 1
= 4 ×
π
π tan(t − ) (tant + 1)2
4
118
1 1
or lim 2
= .
π + (tant + 1) 4
t→
4
π π+
Posons u = t − . Si t −→ alors u −→ 0+ .
4 4
π
t− u
Alors lim 4 = lim+ = 1.
π
π tan(t − ) u→0 tanu
t→
4 4
f (x) − f (1) 4 1 1
Donc lim+ = ×1× =
x→1 x−1 π 4 π
1
f est dérivable en 1 à droite et on a fd0 (1) = .
π
Puisque fg0 (1) 6= fd0 (1), donc f n’est pas dérivable en 1.
Conclusion : Le domaine de dérivabilité de f est R − {1}.
1
• Sur ] − ∞, −1[, f (x) = x2 `n(1 − ).
x
1 0
1 (1 − )
Alors f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + x2 x
1
x 1− x
1 1
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + x2 2
x x (1 − x1 )
1 1
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) +
x 1 − x1
1 x
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + .
x x−1
• Sur ]0, 1[, f 0 (x) = 2x
• f 0 (0) = 0
4 √
• Sur ]1, +∞[, f (x) = arctan x
π√
1
0 4 ( x)0 4 2√x
on a : f (x) = √ = .
π 1 + ( x)2 π 1+x
Donc, ∀x ∈]1, +∞[ , f 0 (x) = π(1+x)
2 √
x
.
III - Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (t) = et .
1˚) Soit x ∈]0, 1[. En appliquant le théorème des accroissements finis sur [0, x]
119
à la fonction f , montrons qu’il existe un point c ∈]0, x[ tel que
ex − 1
c = `n
x
f est continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[. D’après le théorème des ac-
croissements finis, il existe un point c ∈]0, x[ tel que
f (x) − f (0)
= f 0 (c).
x
ex − 1
Donc = ec .
x
ex − 1
Ainsi il existe un point c ∈]0, x[ tel que c = `n .
x t
e −1
2˚) Pour tout t ∈]0, 1] on définit la fonction : g(t) = .
t
Montrons que g admet une fonction réciproque sur ]0, 1].
• g est continue sur ]0, 1]
et − 1
• lim+ g(t) = lim+ =1
t→0 t→0 t
• g est dérivable sur ]0, 1[ et on a :
et −1
0 t e t − et + 1 et t et ec
g (t) = = − = − .
t2 t t t t
et − ec
D’où g 0 (t) = avec c ∈]0, t[
t
c ∈]0, t[ donc c < t et on a : et > ec .
Par suite g 0 (t) > 0 ; sur ]0, 1[
g est donc strictement croissante sur ]0, 1]. Il en résulte que g admet une
fonction réciproque sur ]0, 1].
3˚) a) Développement limité à l’ordre 4, pour u voisin de 0 de esinu .
u3
On a : sin u = u − + u4 ε1 (u) avec lim ε(u) = 0.
6 u→0
Posons t = sin u
120
Si u → 0 alors t → 0
u3 u3
t2 = u(u − ) − × u + u4 ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
6 6 u→0
2 3 u4 u4 4
u =u − − + u ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
6 6 u→0
4
u
t2 = u3 − + u4 ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
3 u→0
3 2 3 4 4
t = u · u = u + u u ε3 (u) avec lim ε3 (u) = 0
u→0
4 3 4 4
t = u · u = u + u ε4 (u) avec lim ε4 (u) = 0
u→0
2
t t4 t4
On a alors : e sin u t
=e =1+t+ = + + t4 ε3 (t)d avec lim ε5 (t) = 0
2 6 24 t→0
3 2 4 3 4
u u u u u
Par suite : esin u = 1+u− + − + + +u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0.
6 2 6 6 24 u→0
2 4
u u
Finalement : esin u = 1 + u + − + u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0
2 8 u→0
sin x1 1
b) Soit la courbe d’équation y = x e − .
x
Déterminons l’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ et la position
de la courbe par rapport à l’asymptote.
1
Posons u = .
x
Si x −→ +∞ alors u −→ 0+ .
1
on a alors y = esinu − u.
u
1 u2 u4
D’après a), on a : y = (1 + u + − ) − u + u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0.
u 2 8 u→0
1 u u3 4
D’où y = + 1 + − − u + u ε(u).
u 2 8
1 u u3
Finalement y = + 1 − − + u4 ε(u).
u 2 8
1 1 1
Ainsi, y = x + 1 − − 3 + 4 ε(x) avec lim x → +∞ ε(x) = 0.
2x 8x x
L’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ est y = x + 1.
1
Pour tout x > 0, on a − < 0.
2x
Donc la courbe est en-dessous de l’asymptote.
121
CORRIGE DE L’EPREUVE D’ALGEBRE ( JUILLET
2002)
On a :
2 2 0
A = 3 1 −1 .
2 4 1
- Déduisons-en que f n’est pas bijective : c2 /c2 − c1
2 0 0
det A = 3 −2 −1 = 0 car c2 = 2 c3 .
2 2 1
Puisque det A = 0, f n’est pas bijective.
2) f est un endomorphisme de R3 qui est un R-espace vectoriel de dimension
finie.
Alors f injective ⇐⇒ f surjective ⇐⇒ f bijective.
Puisque f n’est pas bijective, f n’est ni injective ni surjective.
3) Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 / f (x, y, z) = (0, 0, 0)}
122
2x + 2y = 0
y = −x
y = −x
(x, y, z) ∈ Ker f ⇔ 3x + y − z = 0 ⇔ 2x − z = 0 ⇔
z = 2x
2x + 4y + z = 0 −2x + z = 0
3
Alors : Ker f = {(x, y, z) ∈ R / y = −x et z = 2x}.
D’où ker f = Lin{(1, −1, 2)}.
Comme (1, −1, 2) 6= (0, 0, 0), {(1, −1, 2)} est une base de Ker f . Par suite
dim ker f = 1.
- En vertu du théorème des 3 dimensions, on a : dim ker + dim Im f =
dim R3 .
Alors : 1 + dim Im f = 3 d’où dim Im f = 2.
- Retrouvons les résultats du 2) :
dim Ker f 6= 0 donc Ker f 6= {(0, 0, 0)}.
Par conséquent, f n’est pas injective.
dim Im f = 2 6= dim R3 donc Im f 6= R3 .
Par conséquent, f n’est pas surjective.
Ainsi, f n’est ni injective ni surjective.
4) ε1 = −e1 + e2 + e3 ; ε2 = e1 + e2 − e3 et ε3 = 2 e1 − e2 .
a) Montrons que B = {ε1 , ε2 , ε3 } est une base de R3 .
Soient a1 , a2 , a3 ∈ R tels que a1 ε1 + a2 ε2 + a3 ε3 = 0R3
on a : a1 (−e1 + e2 + 2e3 ) + a2 e1 6e2 − e3 ) + a3 (2e1 − e2 ) = 0R3
=⇒ (−a1 + a2 + 2a3 ) e1 + (a1 + a2 − a3 ) + (2a1 − a2 ) e3 = 0R3 .
Comme A = {e1 , e2 , e3 } est une base de R3 , A est libre.
123
−a 1 + a 2 + 2a 3 = 0 a = 2a1
2
On a alors : a1 + a2 − a3 = 0 =⇒ a1 + 2a3 = 0
2a1 − a2 = 0 3a1 − a3 = 0
a = 2a1
2
=⇒ a3 = 3a1 =⇒ a1 = a2 = a3 = 0.
4a1 = 0
B est un système libre. Comme card B = dim R3 , B est une base de R3 .
Autre méthode
ε1 = (−1, 1, 2) ; ε2 = (1, 1, −1) et ε3 = (2, −1, 0).
−1 1 2 −1 1 2
2 1
Alors det 1 −1 = =−
1 0 2 1
1 4
2 −1 0 0 1 4
= −(8 − 1) = −7 6= 0
124
1 −1 1 −1 1 −1
−
−1 0 2 0 2 −1
1 1 2 −1 2 −1 1
P −1 = − −
det P
−1 0 2 0 2 −1
1 2 −1 2 −1 1
−
1 −1 1 −1 1 1
−1 −2 −3
−1
P −1 = −2 −4 1
7
−3 1 −2
−1 −2 −3
−1 1
P = −2 −4 1
7
−3 1 −2
1 2 3
−1
P −1 = −1 .
2 4
7
3 −1 2
Il en résulte que :
1 2 3 2 2 0 −1 1 2
0 1
A = 2 4 −1 3 1 −1 1 −1
1
7
3 −1 2 2 4 1 2 −1 0
14 16 1 −1 1 2
0 1
A = 14 4 −5 1 −1
1
7
7 13 3 2 −1 0
125
4 29 12
1
A0 = −20 23 24
7
12 17 1
126
CORRIGE PC1 - A - ANALYSE (OCTOBRE 2002)
127
Si x −→ 0 alors u −→ 0.
1 u2
On a donc (1 + x2 )(1+ x ) = eu = 1 + u + + ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
2 u→0
u2 = x2 + ε3 (x) avec lim ε3 (x) = 0.
x→0
(1+ x1 ) x2
Par suite (1 + x2 ) = 1 + x + x2 + + x2 ε(x) avec lim ε(x) = 0.
2 x→0
2 (1+ x1 ) 3 2 2
D’où (1 + x ) = 1 + x + x + x ε(x) avec lim ε(x) = 0.
2 x→0
3) a) Etude des variations de la fonction g définie par g(x) = x − `n(1 + x)
g(x) existe ssi 1 + x > 0 c-à-d x > −1.
Le domaine de définition de g est Dg =] − 1 ; +∞[ g est dérivable sur Dg et
1 x
on a g 0 (x) = 1 − =
1+x 1+x
lim + [x − `n(1 + x)] = +∞
x→−1
`n(1 + x)
lim g(x) = lim x(1 − ) = +∞.
x→+∞ x→+∞ x
Tableau de variation de g
x −1 0 +∞
g 0 (x) −0
+∞ +∞
g 0
128
√
Posons uZ= √x. On a x =Zu2 et donc dx = 2u du.
x u2
Par suite, dx = 2 2
du
x+1 Z u + 1
1
=2 1− 2 du
u +1
= 2(u − arctan u) + k
√
√ √
Z
x
Finalement dx = 2[ x − arctan( x)] + k) où k est une contante.
x+1
c) Intégration de l’équation différentielle
x √
y0 + y = x e−x (1)
x+1
x
y0 = y = 0 (2).
x+1
x
On a : y 0 = − y
x+1
0
y x
=⇒ =
y x+1
=⇒ `n|y| = −[x − `n(x + 1)] + k
=⇒ `n|y| = −x + `n(x + 1) + k.
La solution générale de (2) est :
yH = λ e−x (x + 1)
129
=⇒ yP0 = λ0 (x) e−x (x + 1) + λ(x)[−e−x (x + 1) + e−x ]
=⇒ yP0 = λ0 (x) e−x (x + 1) − xλ(x) e−x ].
√
On a alors : λ0 (x) e−x (x + 1) − xλ(x) e−x + xλ(x) e−x = x e−x
√
=⇒ λ0 (x) e−x (x + 1) = x e−x
√
0 x
=⇒ λ (x) = .
x+1
D’après la question 3) b) ii) on a :
√ √
λ(x) = 2 x − 2 arctan( x) + k.
√ √
D’où yP = 2 e−x (x + 1) [ x − arctan( x)].
La solution générale de (1) est :
√ p
yG = yH + yP = λ e−x (x + 1) + 2 e−x (x + 1) [ x − arctan (x)]
√ √
i.e yG = e−x (x + 1)[λ + 2 x − 2arctan( x)] + c où c est une constante
arbitraire.
130
CORRIGE PC1 - B - ALGEBRE (OCTOBRE 2002)
1−x 1 −1
PA (x) = det(A − xI) = 2 3 − x −4
4 1 −4 − x
1−x 1 −1 1 1 −1
PA (x)c1 /c1 +c2 +c3 = 1 − x 3 − x −4 = (1 − x) 1 3 − x −4
1−x 1 −4 − x 1 1 −4 − x
1 1 −1
PA (x) = (1 − x) 0 2 − x −3 = (1 − x)(2 − x)(−3 − x)
0 0 −3 − x
PA (x) = −(x − 1)(x − 2)(x + 3)
PA (x) = 0 ssi x = 1 ou x = 2 ou x = −3.
Les valeurs propres de A sont :
λ1 = 1 ; λ2 = 2 et λ3 = −3.
131
2) Trouvons une base B 0 (de vecteurs propres) dans laquelle la matrice D de
f soit diagonale et donnons D.
- Le sous-espace propre associé à la valeur propre λ1 est :
E1 = ker(f − λ1 IdR3 ).
⇐⇒ x = y = z
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 / x = y = z} = Lin{(1, 1, 1)}
u1 = (1, 1, 1) est un vecteur propre de A.
- Le sous-espace propre associé à la valeur propre λ2 est :
E2 = ker(f − λ2 IdR3 )
132
(x, y, z) ∈ E2 ⇐⇒ f (x, y, z) − λ2 (x, y, z) = (0, 0, 0)
−x + y − z = 0
⇐⇒ 2x + y − 4z = 0
4x + y − 6z = 0
z = −x + y
⇐⇒ 2x + y − 4(−x + y) = 0
4x + y − 6(−x + y) = 0
z = −x + y
z = −x + y
⇐⇒ 6x − 3y = 0 ⇐⇒
y = 2x
10x − 5y = 0
y = 2x
⇐⇒
z=x
E2 = {(x, y, z) ∈ R3 / y = 2x et z = x}
E2 = Lin{(1, 2, 1)}
u2 = (1, 2, 1) est un vecteur propre de A.
E3 = ker(f − λ3 IdR3 ).
133
(x, y, z) ∈ E3 ⇐⇒ ker f (x, y, z) − λ3 (x, y, z) = (0, 0, 0)
4x + y − −z = 0
z = 4x + y
⇐⇒ 2x + 6y − 4z = 0 ⇐⇒
x + 3y − 2z = 0
4x + y − z = 0
z = 4x + y z = 4x + y
⇐⇒ ⇐⇒
x + 3y − 2(4x + y) = 0 −7x + y = 0
z = 4x + y y = 5x
⇐⇒ ⇐⇒
y = 7x z = 11x
E3 = {(x, y, z) ∈ R3 / y = 5x et z = 11x}
E3 = Lin{(1, 5, 11)} u3 = (1, 5, 11) est un vecteur propre de A.
B 0 = {u1 , u2 , u3 } où u1 = (1, 1, 1) ; u2 = (1, 2, 1) et u3 = (1, 5, 11)
1 0 0
D= 0 2 0 .
0 0 −3
3) Calcul de An
1 1 1
0
La matrice de passage de la base B à la base B est P = 1 2 5 .
1 1 11
−1 −1
Alors D = P A P et donc A = P D P .
Montrons par récurrence sur n que An = P Dn P −1 .
- La propriété est vraie pour n = 1
- Supposons que An = P Dn P −1 (Hypothèse de récurrence).
134
- Montrons que An+1 = P Dn+1 P −1
On a : An+1 = A.An = P DP −1 P Dn D−1
An+1 = P DI3 Dn P −1 = P Dn+1 P −1 .
La propriété est vraie à l’ordre n + 1. Elle est donc générale c’est-à-dire que
∀n ∈ N, An = P Dn P −1 .
1 0 0 1 0 0
D = 0 2 0 donc Dn = 0 2n 0 .
n
0 0 −3 0 0 (−3)
−1
Calcul de P
1 1 1
P = 1 2 5
1 1 11
x a
Soient X = y et B = b tels que P X = B. Alors X = P −1 B
z c
x+y+z =a (1)
On a : x + 2y + 5z = b (2)
x + y + 11z = c (3)
x+ y+ z = a (1)
y+ 4z = b − a (20 ) = (2) − (1)
10z = c − a (30 ) = (3) − (1)
1 1
(30 ) =⇒ z = − a+ c
10 10
2 2
(20 ) =⇒ y − a + c = b − a
5 5
3 2
=⇒ y = − a + b − c
5 5
135
3 2 1 1
(10 ) =⇒ x − a+b− c− a+ c=a
5 5 10 10
17 3
=⇒ x = a−b+ c.
10 10
17 3
x= a−b+ c
10 10
3 2
y =− a+b− c
5 5
z =− 1 a+ 1 c
10
17
10
3
x −1 a 17 −10 3 a
10 10
3 2
1
y = − 1 − b = −6 10 −4 b .
5 5 10
1 1
z − 0 c −1 0 1 c
10 10
17 −10 3
−1 1
On a alors P = −6 10 −4 .
10
−1 0 1
Par suite :
1 1 1 1 0 0 17 −10 3
n 1
A = n −6 10 −4
1 2 5 0 2 0
10
n
1 1 11 0 0 (−3) −1 0 1
1 2n (−3)n 17 −10 3
1
An = n+1 n
5 × (−3) −6 10 −4
1 2
10
1 2n 11 × (−3)n −1 0 1
17 − 6 × 2n − (−3)n −10 + 10 × 2n 3 − 4 × 2n + (−3)n
1
An = 17 − 6 × 2n+1 − 5 × (−3)n −10 + 10 × 2n+1 3 − 4 × 2n+1 + 5 × (−3)n
10
17 − 6 × 2n − 11 × (−3)n −10 + 10 × 2n 3 − 4 × 2n + 11 × (−3)n
136
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2003)
EXERCICE I
C1 = {e1 , e2 , e3 } C2 = {ε1 , ε2 }.
1 1 2
1˚) M1 = .
1 −1 3
2˚) Ker ϕ = Lin{(1, −5, 2)} dim(Ker ϕ) = 1 dim(Im ϕ) = 2
et Im ϕ s.e.v. R2 ⇒ Im ϕ = R2
Ker ϕ 6= {0} ⇒ ϕ non injective ⇒ ϕ non bijective.
3˚) On voit facilement que det(w1 , w2 , w3 ) 6= 0 ⇒ B1 base R3 de même on a :
det(v1 , v2 ) 6= 0 ⇒ B2 base R2 .
on a ϕ(W1 ) = 11V1 − 7V2
11 4 7
ϕ(W2 ) = 4V1 − 2V2 M2 =
−7 −2 −4
ϕ(W3 ) = 7V1 − 4V2
137
0) = (a + b + 2c, +a − b − 3c)
(2,
a + b + 2c = 2 c
a=1+
2
5c
a − b − 3c = 0
b=1−
2
on a ϕ(W30 ) = (0, 3)
0 0 0 0 0
3) = (a + b + 2c , a − b − 3c )
(0,
a0 + b0 + 2c0 = 0 3
a0 =
2
0 0 0
a − b − 3c = 3 0 3 5c0
b =− −
2 2
3 c0 −3 5c0 0
0 c 5c 0 0
W1 = 1 + , 1 − , c W2 = (1, −5, 2), W3 = + , − , c .
2 2 2 2 2 2
Déterminons tels que W10 , W20 et W30 soient linéairement indépendants.
Par exemple c = 0 et c0 = −1 :
On a : W10 = (1, 1, 0) W20 = (1, −5, 2) W 0 3 = (1, 1, −1)
D1 = {W10 , W20 , W30 }. Une base de Im ϕ est {ϕ(W10 ) ; ϕ0 (W3 )} c.a.d. {(2, 0) ; 0, 3)}.
EXERCICE II :
1˚) Question de cours :
2˚) Voir cours.
3˚)
det(A) = 1 + X 2
- si K = R : Rg(A) = 2 car 1 + x2 6= 0.
- si K = C : 1 + x2 = 0 si et seulement si x = ±i
• si x = ±i Rg(A) = 1
• si x 6= ±i Rg(A) = 2.
138
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2003)
1 1
pour |y| < 1 (Arsin y)0 = 0
=
(sinx) cos(x)
1
(Arsin (y))0 = p
1 − sin2 (x)
1
p .
1 − y2
EXERCICE II
1˚) Cette assertion est fausse en général ; car pour
un = (−1)n et vn = (−1)n+1 , on a : un . vn = (−1)2n+1 = −1
lim un .vn = −1 existe alors lim un n’existe pas et lim vn n’existe pas
n→+∞ n→∞ n→∞
n
car lim (−1) n’existe pas.
n→∞
2˚) Cette assertion est fausse en général car pour un = (−1)n vn = (−1)n+1
139
on a : un +vn = (−1)n −(−1)n = 0 lim un +vn = 0 alors lim un et lim vn
n→∞ n→∞ n→∞
n’existent pas.
EXERCICE √ III
1 + x2 1
1˚) f (x) = − x 6= 0
x x√
1
au voisinage de 0 on a : 1 + x2 = (1 + x2 ) 2 = 1 + x1 x2 + 0(x2 ) donc
1 1 2 2 1 1
f (x) = 1 + x + 0(x ) − =
2 2 x 2 x + 0(x)
1
lim f (x) = lim x + 0(x) = 0
x→0 x→0 2 √
1 + x2 − 1 1 + x2 − 1 x
ou bien : écrire f (x) = = √ = √ .
x x( 1 + x 2 + 1) 1 + 1 + x 2
f (x) si x 6= 0
2˚) g(x) =
g(0) = 0
- lim g(x) = lim f (x) = 0 = g(0) ⇒ g est continue en 0
x→0 x→0 √
g(x) − g(0) f (x) 1 + x2 − 1
- On a : lim = lim = lim
x→0 x−0 x→0 x x→0 x2
x2 1
= lim √ = .
x→0 x2 ( 1 + x2 + 1) 2
1
Donc g est dérivable en 0 et g 0 (0) = .
2
3˚)
Z 1 Z √2
t.dt(t − 1)
I(a) = f (x) dx = √ (0 < a < 1)
a√ 1+a
√ 2 t2 − 1
Z 2 Z 2
t.dt t+1−1
= √ = √ dt
1+a2 t + 1
√ 1+a2 t√+ 1
Z 2 Z 2 Z √2
1 dt
= √ 1− dt = √ dt − √
1+a2 t+1 1+a2 1+a2 t + 1
√ √ √ √
= 2 − 1 + a2 − (`n(1 + 2) − `n(1 − 1 + a2 )
√ √ √ √
I(a) = 2 = 1 + a2 − `n(1 + 2) + `n(1 + 1 + a2 )
√ √ √ √
lim I(a) = lim ( 2 − 1 + a2 − `n(1 + 2) + `n(1 + 1 + a2 ))
a→0 a→0
√ √
2 − 1 − `n(1 + 2) + `n(2).
140
EXERCICE IV
1˚) On pourra d’abord effectuer le développement limité du numéroteur à
√
l’ordre 3 : sin(ex − 1) − x 1 + x
x2 x3 x 2 x3
ex − 1 =1+x+ + + 0(x3 ) − 1 = x + + + 0(x3 )
2 6 2 6
√ 1 1 1
x 1 + x = x(1 + x) 2 = x(1 + x − x2 + 0(x2 ))
2 8
1 2 1 3
=x+ x − x + 0(x3 )
2 8
x 2 x3
sin(ex − 1) = sin(x + + + 0(x3 ))
2 6
x2 x3 3 1 x2 x3
= (x + + + 0(x )) − (x + + + 0(x3 ))3 + 0(x3 )
2 6 6 2 6
x2
= x+ + 0(x3 )
2
√ x2 1 1
sin(ex − 1) − x 1 + x = x + − x − x2 + x3 + 0(x3 )
2 2 8
1 3 3
= x + 0(x ).
8√
x
sin(e − 1) − x 1 + x 1 1
Donc lim = lim + 0(1) = .
x→0 x3 x→0 8 8
2˚)
x+1 1
f (x) = x2 `n( ) = x2 `n(1 + )
x x
1 1 1 1
= x2 (( ) − 2 + 3 + 0( 3 ))
x 2x 3x x
1 1 1
= x− + + 0( ).
2 3x x
1
Donc y = x − est l’équation de l’asymptote au voisinage de ±∞ de Cf .
2
141
Positions relative de l’asymptote par rapport à Cf .
1
Voisinage +∞ : on a lim = 0+ donc Cf est au-dessus de l’asymptote
x→+∞ 3x
au voisinage +∞.
1
Voisinage −∞ : on a lim = 0+ donc Cf est au-dessus de l’asymptote
x→−∞ 3x
au voisinage −∞.
3˚)
Z 2 2
dt 4
= `n|t| − `n(t + 1) = `n
1 t(t + 1) 3
Z 2 2 Z1 2
`n(1 + t) `n(1 + t) dt
I= 2
dt = − +
1 t t 1 1 t(t + 1)
`n(3) 4
= − + `n(2) + `n( )
2 3
3 4
= `n( )
2 3
0 1 `n(x)
4˚) Soit y + y= (1)
x(x + 1) x(x + 1)
1
y0 + y = 0 (2)
x(x + 1)
Résolvons d’abord : (2)
1
y0 + y=0⇒
x(x + 1)
y0
Z Z
1 dy dx
=− ⇒ =− .
y x(x + 1) y x(x + 1)
(x + 1)
On a : yn = K : solution homogène générale.
x
Cherchons la solution de l’équation (1) par la méthode de la variation de la
constante.
(x + 1)
y = K(x) .
x
(x + 1) (x − x − 1) K 0 (x + 1) K
y0 = K 0 +K = − 2.
x x2 x x
142
En remplaçant dans (1) on a :
K 0 (x + 1) K 1 K(x + 1) `n(x)
− 2+ . =
x x x(x + 1) x x(x + 1)
K`n(x)
K0 = 2
(x + 1) Z
`n(x) dx) `n(x) x
K = − + =− + `n + K1
x+1 x(x + 1) x + 1 x+1
`n(x) x x+1
y = − + `n + K1
x+1 x+1 x
est la solution générale de l’équation avec second membre.
143
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2004)
EXERCICE I
1˚) Démontrons par récurrence sur n que ∀n ∈ N un ∈]1, 2[
2
3 3 3 5
- On a un = ∈]1, 2[ et u1 = −2 + 2 = ∈]1, 2[ la propriété
2 2 2 4
est vraie au rang 1.
- Supposons la propriété établie jusqu’au rang n.
- Démontrons qu’elle est vraie au rang (n + 1).
On a un+1 − 1 = u2n − 2un + 1 = (un − 1)2 ≥ 0
=⇒ 1 < un+1 et d’autre part un+1 − 2 = u2n − 2un = un (un − 2) < 0 car
un ∈]1, 2[=⇒ un+1 < 2.
2˚) ∀n ∈ N on a : un+1 − un = u2n − 3 un + 2 = (un − 2)(un − 1)
puisque un ∈]1, 2[ ∀n ∈ N
on a : un+1 − un < 0 =⇒ un+1 < un
∀n ∈ N d’où (un )n∈N strictement décroissante.
3˚) (un )∀n∈N étant une suite décroissante et minorée par 1, est convergente et
soit ` = lim un on a :
n→+∞
` = `2 − 2 ` + 2 ⇐⇒ `2 − 3` + 2 = 0
144
• Limites de f lorsque x −→ 0
f (x)
• Limites de lorsque x −→ 0−
x
f (x) x f (x)
= e1/x , on a lim− = lim− (x e1/x )
x 2x + 1 x→0 x x→0
1 eu eu
en posant u = , on obtient x e1/2 = or lim = 0, par suite
x u x→−∞ u
f (x)
lim = 0.
x→0 x
En posant f (0) = 0, on prolonge f par continuité à gauche en 0. Or la
définition de la dérivée à gauche en 0 donne :
on a :
x2 e1/x x e1/x f (x) e1/x 1
f (x) = = soit = . En posant u = .
1 1 x 1 x
x(2 + ) 2+ 2+
x x x
Quand x −→ ±∞ on a :
f (x) 1 1 1 1 1 1 1 1
= + . + + 2 ε lim ε =0
x 2 4 x 8 x2 x x x→±∞ x
et en multipliant par x :
x 1 1 1 1
f (x) = + + + ε .
2 4 8x x x
145
1
La droite d’équation y = x+ est asymptotique à la courbe représentative
4
de f en ±∞
x 1 1 1 1
f (x) − + = + ε
2 4 8x x x
1
• Lorsque x → +∞, cette différence est positive car > 0, la courbe
8x
est donc au-dessus de son asymptote oblique.
• Lorsque x → −∞, cette différence est négative , la courbe est donc
en-dessous de asymptote oblique.
(2x2 − 1) 1
3˚) f 0 (x) = ex .
(2x + 1)2
Tableau de variation de f
146
EXERCICE III
1˚) Soit (Eo ) l’équation y” + y = 0.
L’équation caractéristique associée est r2 + 1 = 0 =⇒ r1 = i, r2 = −i.
La solution générale de (Eo ) est y1 = A cos(x) + B sin(x).
2˚) Soit y = P (x) cos(x) une solution de (E).
y 0 = P 0 (x) cos(x) − P (x) sin(x)
y” = P ” cos(x) − 2 P 0 (x) sin(x) − P (x) cos(x)
ce qui donne :
P ”(x) cos(x)−2 P 0 (x) sin(x)−P (x) cos(x)+P (x) cos(x) = 2 cos(x)−4 x sin(x).
D’où
P ”(x) cos(x) − 2 P 0 (x) sin(x) = 2 cos(x) − 4 x sin(x).
Par identification, on a :
f (0) = A = 0 et f 0 (0) = B = 0.
D’où f (x) = x2 cos(x).
4˚) On a g(x) = (A + x2 ) cos(x) + B sin(x).
u = g(π) + g(−π) + 2 g(0) = 2π 2 .
147
CORRIGE PC1 - ALGEBRE ( JUILLET 2004)
EXERCICE I
1˚) Calcul de A2 : on a :
0 1 −1 0 1 −1 −2 3 −3
A2 = −3 4 −3 −3 4 −3 = −9 10 −9 .
−1 1 0 −1 1 0 −3 3 −2
1 −3/2 3/2 0 3/2 −3/2
1 2 3
2˚) − A + A − I3 = 9/2 −5 9/2 + −9/2 6 −9/2
2 2
3/2 −3/2 1 −3/2 3/2 0
−1 0 0 0 0 0
+ 0 −1 0 = 0 0 0 = OM3 (R) .
0 0 −1 0 0 0
1 3
3˚) On a A2 + A − I3 = 0 =⇒
2 2
1 3 1 3
A(− A + I3 ) A = I3 = (− A + I3 ) A.
2 2 2 2
−1 1 3
D’où A est inversible et A = − A + I3 .
2 2
3/2 −1/2 1/2
−1
Donc A = 3/2 −1/2 3/2 .
1/2 −1/2 3/2
EXERCICE II
1 25 −13
∆1 = 4 100 −52 .
11 −3 −142
148
On a L2 = 4 L1 =⇒ ∆1 = 0.
x 2 − x1 x22 − x21 1 x2 + x1
∆2 = 1 = (x2 − x1 )(x3 − x1 )
x 2 − x1 x23 − x21 1 x3 + x1
= (x2 − x1 )(x3 − x1 )(x3 − x2 )
x + y − z 2x 2x L1
∆3 = 2y y − z − x 2y L2
2z 2z z−x−y L3
2z 2z z − x − y L03 = L3
En factorisant au niveau de la 1ère ligne par (x + y + z) on a :
C1 C2 C3
1 1 1
∆3 = (x + y + z) 2y y − z − x 2y
2z 2z z−x−y
149
C1 C2 − C1 C3 − C1
1 0 0
∆3 = (x + y + z) 2y −y − z − x 0 .
2z 0 −z − x − y
−y − z − x 0
∆3 = (x + y + z)
0 −z − x − y .
∆3 = (x + y + z)3
EXERCICE III
1˚)
1 1 1 L1 1 1 1 L01 = L1 1 1 1 L”1 = L01
L2 ∼ 0 1 1 ∼ 0 1 1
0
L”2 = L02
0 1 1 L2 = L2
0
1 0 1 L3 0 1 0 L3 = L3 − L1 0 0 −1 L”3 = L02 − L01 .
Aucune ligne n’est nulle donc A0 est libre, d’où A0 est une base de R3 .
1 1 L 1 1 L0 = L1
1 ∼ 1
−1 1 L2 0 2 L02 = L1 + L2
150
e01 = (1, 0, 1) e02 = (0, 1, 1) e03 = (1, 1, 1)
1 0 1
P = 0 1 1 est la matrice de passage de la base canonique A à la
1 1 1
0
base A .
Posons ε1 = (1, 0) ε2 = (0, 1) B = {ε1 , ε1 }
.
0 0 0 0 0
ε1 = (1, 1) ε2 = (1, 1) B = {ε1 , ε1 }
1 −1
On a Q = est la matrice de passage de la base B à la base B 0 .
1 1
3) M1 : matrice associé à f par rapport aux bornes A et B
151
f (e01 ) = f (e1 ) + f (e3 ) = (1, 0) + (0, −1) = (1, −1) = −ε02
f (e02 ) = f (e2 ) + f (e3 ) = (1, 1) + (0, −1) = (1, 0) = ε1
1 1
= ε01 − ε02
2 2
0
f (e3 ) = f (e1 ) + f (e2 ) + f (e3 ) = (1, 0) + (1, 1) + (0, −1)
= (2, 0) = 2ε1 = ε01 − ε02 .
D’où M2 : matrice associée à f par rapport aux bases A0 et B 0
dim (Im f ) = 2
{f (e1 ), f (e2 ), f (e3 )} lié. =⇒ Im f = R2
2
Im f ⊂ R
D’où f est surjective
152
4˚) En calculant Q−1 M1 P on trouve M2 .
Donc M2 = Q−1 M1 P .
On pourrait prévoir ce résultat car
f
R3 −→ R2
P Id3R ↑ ↓ IdR2 Q−1
f
R3 −→ R2
f = IdR2 ◦ f ◦ IdR3
153
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2004)
EXERCICE I
2 uo 2 un
a) On a uo ≥ 0, u1 = 2
≥ 0. Supposons uo ≥ 0 alors un+1 = 2 >0
uo + 1 un + 1
d’où ∀n ∈ N un ≥ 0, (un ) n ∈ N est alors une suite à termes positifs.
2(1 − x2 )
b) f 0 (x) = 2 , f étant une fonction impaire on peut restreindre à R+ .
(x + 1)2
0 ≤ un = f (un−1 ) ≤ 1.
2 un un (1 − u2n )
c) ∀n ∈ N un+1 − un = − u n = ≥ 0 car un ≥ 0 et
u2n + 1 u2n + 1
0 ≤ un ≤ 1 donc (un ) %.
d) (un )n∈N est une suite croissante et majorée donc convergente soit
154
2 un
` = lim un , d’après la relation un+1 = on a :
n→+∞ u23 + 1
2`
`= ⇐⇒ `3 + ` = 2` ⇐⇒ `(`2 − 1) = 0.
`2 +1
(un )n∈N étant une suite à termes positifs on a ` ≥ 0 ` étant la base supérieure
` = 1 d’où lim un = +1.
n→+∞
EXERCICE II
x2 3
`n(1 + x) x− + x3 + x3 ε1 (x) 3 11
1 - f (x) = = 2
= x − x2 + x3 + x3 ε(x)
1+x 1+x 2 6
avec lim ε(x) = 0
x→0
sinx x2 x4
2 - g(x) = `n = `n(1 − + + x4 ε1 (x))
x 6 24
x2 x4
=− + + x4 ε(x) avec lim ε(x) = 0.
6 36 x→0
1
3 - On a h0 (x) = − 2
= −(1 − x2 + x4 ) + x4 ε1 (x)
1+x
x3 x 5
=⇒ h(x) = −x + − + ε(x) + K
3 5
π
lim h(x) = Arctg 1 = K =⇒ K =
x→0 4
π x3 x5
d’où h(x) = − x + + + ε(x) avec lim ε(x) = 0
4 3 5 x→0
EXERCICE III
a) y” − y 0 − 2y = 0 l’équation caractéristique est r2 − r − 2 = 0
1+3 1−3
D =1+8=9 r1 = =2 r2 = = −1.
2 2
La solution générale de (2) est :
y2 = A e2x + B e−x .
y10 = (z + z 0 ) ex , y 00 = (z + 2z 0 + z”) ex .
155
en remplaçant dans (1), on a :
Posons z = ax + b on a z 0 = a, z” = 0
=⇒ −2ax − 2b + a = −2x − 1
=⇒ a = 1 et b = 1 =⇒ z = x + 1
=⇒ y1 = (x + 1) ex .
c) La solution générale de (1) est
y(x) = y2 (x) + y1 (x) = A e2x + B e−x + (x + 1) ex
y 0 (x) = 2 A e2x − B e−x + (x +
2) ex
y(0) = A + B + 1 = 0 A + B = −1
⇐⇒
y 0 (0) = 2A − B + 2 = 0 2A − B = −2
d’où A = −1 B = 0.
La solution y(x) demandée est
y(x) = −e2x + (x = 1) ex .
156
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2004)
EXERCICE I
c1 c2 c3
α 1−α 1
A= β γ−β γ .
γ 2α − γ 2α
On remarque que c3 = c1 + c2 donc {c1 , c2 , c3 } est lié.
Donc det(A) = 0.
EXERCICE II
R2 [x] est un e.v. sur R de dimension 3 C = {1, x, x2 } base canonique.
1˚) Qo (x) = 1 + x + 0.x2 Q1 (x) = 0.1 + x + x2 Q2 (x) = 1 + 0.x + x2
1 0 1 1 0 0
On a : det(Qo , Q1 , Q2 ) = 1 1 0 = 1 1 −1 = 2 6= 0
0 1 1 0 1 1
Donc B = {Qo , Q1 , Q3 } est libre. D’où B est une base R2 [x].
2˚) On a :
Qo (x) = 1 + x + 0 x2
Q1 (x) = 0.1 + x + x2
Q2 (x) = 1 + 0.x + x2
soit P la matrice de passage de C à B.
Donc
1 0 1
P = 1 1 0 .
0 1 1
157
3˚) ψ(x) = x2 − x = 0.1 − x + x2 .
Donc ψ a pour composantes dans la base C : (0, −1, 1).
On a :
ψ(x) = x2 − x = x2 + 1 − 1 − x
= (x2 + 1) − (1 + x)
f (X + Y ) = f (X) + f (Y ) = 0 + 0 = 0 =⇒ X + Y ∈ Ker f.
158
2˚) ϕ : R4 −→ R2
(x, y, z, t) 7−→ (y + z + t, z − t)
i) Soient X1 = (x1 , y1 , z1 , t1 ) et X2 = (x2 , y2 , z2 , t2 ) ∈ R4
X1 + X2 = (x1 + x2 , y1 + y2 , z1 + z2 , t1 + t2 )
ϕ(X1 + X2 ) = ϕ(x1 + x2 , y1 + y2 , z1 + z2 , t1 + t2 )
= (y1 + y2 + z1 + z2 + t1 + t2 , z1 + z2 − t1 − t2 ).
159
iii) On a Ker ϕ = Lin{(1, 0, 0, 0) ; (0, −2, 1, 1)} =
6 (0).
Donc ϕ n’est pas injective. Comme dim R4 = dim Ker ϕ + dim Im ϕ.
Donc dim Im ϕ = 4 − 2 = 2.
Im ϕ est un s.e.v. de R2
Im ϕ est dimension 2.
Donc Im ϕ = R2 .
D’où ϕ est surjective.
160
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2005)
EXERCICE I
1˚) Détermination de F et G
1 0 x 3 0 x
-1 2 y 3 6 y
0 1 z 1 -1 z
1 0 t 5 4 t
1 0 x 1 -1 z
0 2 y (1) = y + x 3 0 x
0 1 z 3 6 y
0 0 t(1) = t − x 5 4 t
1 0 x 1 -1 z
0 1 z 0 3 x(1) = x − 3z
0 2 y (1) 0 9 y (1) = y − 3z
0 0 t(1) 0 9 t(1) = t − 5z
1 0 x 1 -1 z
0 1 z 0 3 x(1)
0 0 y (2) = y (1) − 2z 0 0 y (2) = y (1) − 3x(1)
0 0 t(1) 0 0 t(2) = t(1) − 3x(1)
161
Pour F
t(1) = 0 ⇐⇒ t − x = 0
y (2) = 0 ⇐⇒ y (1) − 2z = 0
⇐⇒ y + x − 2z = 0
D’où F = {(x, y, z, t) ∈ R4 / − x + t = 0 et x + y − 2y = 0}
Pour G
t(2) = 0 ⇐⇒ t(1) − 3x(1) = 0
⇐⇒ t − 5z − 3x + 9z = 0
⇐⇒ t + 4z − 3x = 0
162
2)
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 6 -1 4 W1
3 3 1 5 W2
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 6 -1 4 W1
(1)
0 6 1 2 W2 = W2 − 3V1
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
(1)
0 0 -4 4 W1 = W1 − 3V2
(1) (1) (2)
0 0 -2 2 W2 = W2 − 2V2
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 0 -2 2 W2
(2) (1) (2)
0 0 0 0 W1 = W1 − 2V2
(2) (1) (1)
W1 ⇐⇒ W1 − 2W2 =0
(1)
⇐⇒ W1 − 3V2 − 2W2 + 6V2 = 0
⇐⇒ W1 + 3V2 − 2W2 + 6V1 = 0
⇐⇒ 6V1 + 3V2 = −W1 + 2W2
On a : 6V1 + 3V2 ∈ F et −W1 + 2W1 ∈ F
Donc 6V1 + 3V2 et −W1 + 2W2 sont des éléments de F ∩ G.
{V1 , V2 , W1 , W2 } est lié.
163
Une base de F + G est {(1, −1, 0, 1) ; (0, 2, 1, 0) ; (0, 0, −2, 2)}
dim(F + G) = 3
dim(F ∩ G) = dim(F ) + dim G − dim(F + G)
= 2 + 2 − 3 = 1.
EXERCICE II
Soit u un vecteur non nul de E.
Pour que {u, f (u)} soit une base de E, il suffit que {u, f (u)} soit libre car
card({u, f (u)}) = dim(E).
Soientα, β ∈ R tels que α.u + βf (u)= 0
α.u + β.f (u) =0 α.u + β.f (u) = 0 α2 .u + α.βf (u) =0
alors =⇒ =⇒
α.f (a) + β f 2 (u) = 0 α.f (u) − β.u = 0 −βα f (u) + β 2 .u = 0
=⇒ (α2 + β 2 )u = 0
=⇒ α2 + β 2 = 0 (car u 6= 0)
=⇒ α = β = 0
Donc {u, f (u)} est une base de E.
f (u) f (f (u))
M (f ){u, f (u)} = 0 −1 u
1 0 f (u)
164
f (u) = 0.u + 1 − f (u)
car .
f (f (u)) = −u + 0 f (u)
1 -1 L1
-2 1 L2
2)
1 -1 L1
(1)
0 -1 L2 = L2 + 2L1
A est libre
2
Card(A) = dimR =⇒ A est une base de R2
5 −12 −1 0
A = M (f, ε, A) = ; B = M (f, A, ε) =
2 −7 −8 11
3) uA = p(A, ε).u v = p(ε, A) vA
où p(ε, A) : matrice de passage de la base A à la base ε
p(A, ε) : matrice de passage de la base ε à la base A
−1 −2 1 −2
p(A, ε) = p(ε, A) = .
−1 −1 −1 1
D’où
−1 −2 3 −7
uA = =
−1 −1 2 −5
1 −2 1 −7
v= = .
−1 1 4 3
165
CORRIGE PC1 - - ANALYSE (JUILLET 2005)
EXERCICE I
1˚) Montrons par récurrence sur n que ∀n ∈ N, un ∈ [0, 1].
- On a uo ∈ [0, 1] supposons un ∈ [0, 1].
Et démontrons que un+1 ∈ [0, 1].
On a : un ∈ [0, 1] ⇐⇒ 0 ≤ un ≤ 1 ⇐⇒ 0 ≤ 3 un ≤ 3
=⇒ 1 ≤ 1 + 3 un ≤ 4 =⇒ 0 ≤ 1 + 3 un ≤ 4
1 √
=⇒ 0 < 1 + 3 un ≤ 1 ⇐⇒ 0 ≤ un+1 ≤ 1.
2
D’où un+1 ∈ [0, 1].
2˚)
1√
∀n ∈ N ona un+1 − un = 1 + 3 un − un
2
1
(1 + 3 un ) − u2n
4
= √
1
1 + 3 un + un
2
1 + 3 un − 4 u2n
= √
2 1 + 3 un + 4un
−4 `2 + 3` + 1 = 0 ⇒ ` = −1/4 ou ` = 1
166
puisque (un )n∈N est à termes positifs ; sa limite est positive donc lim un = 1.
n>∞
EXERCICE II
1) développements limités à l’ordre 4 de on a :
x3
sin(x) = x− + x4 ε(x)
62
x x4
cos(x) = 1− + + x4 ε(x)
2 4 24
x
sin2 (x) = x2 − + x4 ε(x)
3 2
x x4
`n(cos x) = `n(1 − + + x4 ε(x))
2 24
x 2 x4
= − − + x4 ε(x)
2 12
x2 x4
= x− − + x4 ε(x)
2 12
x2 1 x2
2) = = 1 + + x2 ε(x)
sin2 x x2 3
1− + +x2 ε(x)
3
x2 1 −2
= 1 x 2 = x 2
`n(cosx) − 2 − 3 + x ε(x) 2 1 + 6 + x2 ε(x)
2
x
= −2 + + x2 ε(x) (lim ε(x) = 0)
3 x→0
3)
1 2x2 x2
2 1
+ = 2 +
sin2 x `n(cosx) x sin2 x `n(cosx)
1 x2 x2
= 2 [2 + 2 −2+ + x2 ε(x)]
x 3 3
1 2 2
= 2 [x + x ε(x)] = 1 + ε(x).
x
2 1
D’où lim + = lim [1 + ε(x)] = 1.
x→0 sin2 x `n(cosx) x→0
167
EXERCICE III
a) Résoudre (2) : y”−y 0 −2y = 0 l’équation caractéristique est : r2 −r−2 = 0
les racines sont : r1 = 2 et r2 = −1.
La solution générale de (2) est yh = Ae2x + Be−x .
b) Le second membre de (1) n’étant pas une solution de (2) cherchons une
solution particulière yp = (ax + b) ex on a :
y 0 p = (a + a x + b) ex et y”p = (a + a + ax + b) ex
= (ax + 2a + b) ex
en portant dans (1) on a :
(−2ax + a − 2b) ex = (−2x − 1) ex
⇒ (−2ax
+ a − 2b)
= −2x − 1
−2a = −2 a=1
⇒
a − 2b = −1 b = 1
D ’où yp = (x + 1) ex
La solution générale de (1) est alors y = yh + yp
y = A e2x + B e−x + (x + 1) ex
y0 (x) = 2 A e2x −B e−x + (x + 2) ex
y 0 (0) = 0 A+B+1=0
⇔
y(0) = 0 2A − B + 2 = 0
⇒ A = −1 et B = 0.
y = −e2x + (x + 1) ex .
168
CORRIGE PC1 ANALYSE (JUILLET 2006)
EXERCICE I
a) Etudions les variations de la fonction f définie sur ]0, +∞[ pour
1 −x
f (x) = `n(1 + x) − x ; f 0 (x) = −1= < 0 d’où
1+x 1+x
x 0 +∞
∀ x ∈]0, +∞[ f (x) ≤ 0
f0 −
⇐⇒ `n(1 + x) − x < 0 .
0
⇐⇒ ∀ x > 0 `n(1 + x) < 0
f −∞
b) • On a u1 = `n(1 + uo ) > 0 (car uo > 0).
• Supposons un > 0.
• On a 1 + un > 1 =⇒ un+1 = `n(1 + un ) > 0.
• Donc (un )n∈N est une suite à termes positifs d’après a)
`n(1 + un ) < un ∀n∈N
=⇒ un+1 < un . D’où (un )n∈N est décroissante.
c) On a ∀n ∈ N un > 0, donc (un )n∈N est une suite décroissanteet minorée ;
donc (un )n∈N convergente et sa limite ` vérifie ` = `n(1 + `) =⇒ ` = 0.
1 1 x − `n(1 + x)
d) lim − = lim
x→0 `n(1 + x) x x→0 x `n(1 + x)
x2 1
x − (x − + x2 ε(x)) x2 ( + x ε(x))
lim 2 = lim 2
x→0 x 2 x→0 2 (1 −
x
x(x − 2
+ x ε(x)) x + x ε(x))
2 2
1
=
2
1 1 1 1
lim − = lim −
n→∞ un+1 un n→∞ `n(1 + un un
1 1 1
= lim − =
x→∞ `n(1 + x) x 2
169
EXERCICE II
1)
x3
sin(x) + x3 ε(x)
x−
a) tg(x) = = 6
cos(x) x2
1− + x3 ε(x)
2
x3
tg(x) = x+ = x3 ε(x)
3
x3
tg(x) x − + x3 ε(x)
lim g(x) = lim = lim 3
b) x→∞ x→0 x 2 x→0 x
x 2
= lim (1 − + x ε(x)) = 1
x→0 x
1 = g(0) . D’où g est continue en 0.
Le developpement limité de g au voisinage de 0 à l’ordre 2 est
tg(x)
g(x) =
x
x2
1+ + x2 ε(x)
3
x2
g(x) − g(0) (1 + + x2 ε(x)) − 1
c) lim = lim 2
x→0
x − 0 x→0 x
x 0
lim + x ε(x) = 0 =⇒ g (0) = 0.
x→0 3
2]) Sur ] − π/2, π/2[−{0}
g est dérivable comme quotient de deux fonctions dérivables dont la fonction
du dénominateur est non nulle
170
=⇒ x − sin(x) . cos(x) > 0 =⇒ g 0 (x) > 0
g est continue sur ]0, π/2[
g est strictement croissante sur ]0, π/2[
g réalise une bijection de ]0, π/2[ sur g(]0, π/2[=]1, +∞[).
EXERCICE III
1) Trouvons d’abord la solution générale de l’équation homogène
y” − 4y 0 + 8y = 0.
y” − 4y 0 + 8y = x.
171
CORRIGE PC1 ALGEBRE (JUILLET 2006)
EXERCICE I
1˚)
F = Lin{(1, 3, 2) BF = {0 (1, 3, 2)}
(1, 3, 2) 6= OR3 =⇒ BF base F . Donc dim(F ) = 1.
G = Lin{(1, 0, −1) ; (0, 1, 1)} = Lin{(1, 1, 0) ; (0, 1, 1)}
Lin{(1, 1, 0) ; (−1, 0, 1)}.
BG = {(1, 0, −1) (0, 1, 1)} est une base de G =⇒ dim(G) = 2.
2˚)
F = Lin{(1, 3, 2)} =⇒ F ⊂ G
(1, 3, 2) ∈ G =⇒ F ∩ G = F 6= {OR3 }
=⇒ R3 6= F ⊕ G (ou bien vérifier que BF ∪ BG n’est pas une base R3 ).
3˚) {(2, −1, −3) ; (0, 3, 3)} est une famille libre d’éléments de G de cardinal
= dim(G). Donc c’est une base de G.
Cherchons x et y ∈ R tels que :
172
x + 2y − z = 0
Soit X = (x, y, z) ∈ Ker f =⇒ f (x, y, z) = 0 =⇒
−x − y + z = 0.
x∈R
y=0 =⇒ X = (x, 0, x) = x(1, 0, 1) Ker(f ) = Lin{(1, 0, 1)}.
z=x
173
f (d3 ) = f (a, b, c) = (a + 2b − c, −a − b + c) = (−5, 2)
a + 2b − c = −5 b = −3
=⇒
−a − b + c = 2 c = −1 + a (a ∈ R)
174
CORRIGE PC1 - ANALYSE
OCTOBRE 2006 - - DUREE : 02 HEURES
1
un+1 = un + pour n ≥ 0, avec uo = 1.
un
1) Montrer que (un ) est divergente.
Considérons la fonction f définie sur [1, +∞[ par
1
f (x) = x + .
x
f est continue.
De plus
1 x2 − 1
f 0 (x) = 1 − = ≥0
x2 x2
donc f est croissante.
Supposons que f converge vers `.
1
Alors ` est solution de l’équation f (`) = `(?). On a donc ` = ` + .
`
1
D’où = 0.
`
L’équation (?) n’a pas de solution.
Donc (un ) est divergente.
2) Etablissons les inégalités : 2 ≤ u2n − un−1 ≤ 2 + un − un−1 puis
2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
D’une part, pour tout n ≥ 1,
2
1 1
2
un = un−1 + 2 = u2n−1 + 2 + 2
un−1 un−1
1
u2n − u2n−1 = 2 + u2n−1
175
Donc u2n − u2n−1 ≥ 2 (1).
D’autre part : ∀n ∈ N, un > 0.
En effet : uo = 1 > 0
Supposons que un > 0.
1
Alors > 0 et donc un+1 > 0. Ainsi ∀n ∈ N, un > 0.
un
1
On a : 2 + un − un−1 = 2 + un−1 + − un−1
un−1
1
=2+
un−1
1
et un − un−1 = un−1 + 2 + 2 − u2n−1
2 2 2
un−1
1
=2+ 2
un−1
2
Comparons un−1 et un−1 .
Montrons que ∀n ∈ N un ≥ 1 (P(n))
• uo = 1 donc P(0) est vraie
• Supposons P(n) vraie.
• Montrons que P(n + 1) est vraie.
1 1 1
On a : un+1 = un + ≥ 1+ or un > 0 et donc 1 + ≥ 1. Ainsi
un un un
un+1 ≥ 1.
Par suite, ∀n ∈ N un ≥ 1.
1 1
Il en résulte que ∀n ∈ N∗ u2n−1 ≥ un−1 , et donc ≤ .
u2n−1 un−1
1 1
Alors 2 + ≤2+ d’où u2n − u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 . (2)
u2n−1 un−1
D’après (1) et (2) 2 ≤ u2n − u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 .
Montrons que 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
176
D’après ce qui précède, on a :
2 ≤ u21 − u2o ≤ 2 + u1 − uo
2 ≤ u2 − u2 ≤ 2 + u2 − u1
2 1
.
..
2 ≤ u2 − u2 ≤ 2 + un − un−1
n n−1
2n ≤ u2n − u2o ≤ 2n + un − uo
2n ≤ u2n − 1 ≤ 2n + un − 1.
D’où 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
3) On a 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un
2n + 1 2n 1
2
≤1≤ 2 +
un un un
2n 1 2n 1
2
≤ 1 − 2 et 2 ≥ 1 −
un un un un
1 2n 1
=⇒ 1 − ≤ 2 ≤1− 2
un un un
2n 1
quand n −→ +∞ on a : 2 −→ 1 car −→ 0, quand n → +∞.
√ un un
2n un
Par conséquent lim = 1. D’où lim √ = 1.
n→+∞ un n→0 2n
II
177
1
f (0) = 0; f 0 (t) = donc f 0 (0) = 1
1+t
1 000 2
f ”(t) = − donc f ”(0) = −1 ; f (t) =
(1 + t)2 (1 + t)3
−6
donc f 000 (0) = 2 ; f (4) (t) =
(1 + t)4
Formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 2 :
x2 x3 000
∃ c1 ∈]0, x[ tel que f (x) = f (0) + x f 0 (0) + f ”(0) + f (c1 )
2 6
x2 x3 2
=⇒ `n(1 + x) − (x − + ×
2 6 (1 + c1 )3
2
x x3
=⇒ `n(1 + x) − (x − ) = .
2 3(1 + c1 )3
x2
Alors `n(1 + x) − (x − ) > 0.
2
x2
D’où x − < `n(1 + x) (1)
2
Formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 3 :
x2 x3 x4
∃ c2 ∈]0, x[ tel que f (x) = f (0) + xf 0 (0) + f ”(0) + f 000 (0) + f (4) (c2 )
2 6 24
x2 x3 x4
−6
=⇒ f (x) = 0 + x − ×1+ ×
2 6 24 (1 + c2 )4
2 3
x x x4
=⇒ `n(1 + x) = x − + − .
2 3 4(1 + c2 )4
x 2 x3 x4
=⇒ `n(1 + x) − x − + =−
2 3 4(1 + c2 )4
2 3
x x
Alors `n(1 + x) − (x − + ) < 0.
2 3
x2 x3
D’où `n(1 + x) < x − + (2)
2 3
2
x x2 x3
D’après (1) et (2) : x − < `n(1 + x) < x − + pour tout tout x > 0.
2 2 3
b) i) D.L. à l’ordre 3 au voisinage de 1 de la fonction g définie par
`n (x)
g(x) = .
x3
Posons t = x − 1. Si x −→ 1 alors t −→ 0.
178
2 3
`n(1 + t) t − t2 + t3 + t3 ε1 (t)
g(x) = = avec lim ε(t) = 0
(1 + t)3 1 + 3t + 3t2 + t3 t→0
t2 t3
g(x) = (t − + )[−3t + 3t2 + t3 ) − (−3t + 3t2 + t3 )2 − (3t + 3t2 + t3 )] + t3 ε(t)
2 3
avec lim ε(t)
t→0
√
3
√
2
h(x) = x3 + x 2 − x 3 − x2 .
q q
1 1
Pour tout x > 0, h(x) = x 3
1+ x
− 3
1− x
.
1
Posons t = .
x
Si x −→ +∞, alors t −→ 0
1 1/3 1/3
h(x) = (1 + t) − (1 − t)
t
179
1 1
1/3 1 ( − 1) 2 13 ( 13 − 1)( 13 − 2) 3
3 3
(1 + t) =1 + t+ t + t
3 2! 3!
1 1
− 1)( 13 − 2)( 13 − 3) 4
(3
+3 t + t4 ε1 (t)
4!
1
1 (− 2 ) 1
(− 2 )(− 35 ) 3 13 (− 32 )(− 53 )(− 83 ) 4 4
(1 + t)1/3 = 1 + t + 3 3 t2 + 3 3 t + t + t ε1 (t)
3 2 6 24
1 1 5 3 10 4
(1 + t)1/3 = 1 + t − t2 + t − t + t4 ε1 (t)
3 9 81 243
1 1 5 3 10 4
(1 − t)1/3 = 1 − t − t2 − t + t + t4 ε2 (t)
3 9 81 243
1 1 1 5 3 10 4 1 1 5 3
h(x) = (1 + t − t2 + t − t ) − (1 − t − t2 − t −
t 3 9 81 243 3 9 81
10 4
t ) + t3 ε(t)
243
1 2 10 3
h(x) = t+ t + t3 ε(t)
t 3 81
2 10 2
h(x) = + t + t3 ε3 (t)
3 81
Finalement :
2 10 1 1
h(x) = + + 3 ε( ) lim = 0
3 81x x x x→+∞
III
180
y0
= `n x
Zy 0 Z
y
dx = `n x dx
y Z
`n|y| = `n x dx.
Posons u = `n x et v 0 = 1.
1
Alors u0 = et v = x.
x
Z Z
Par suite `n xdx = x `nx − 1 . dx
= x `n x − x + k où k ∈ R
`n|y| = x `n x − x + k
|y| = ex`n x
. e−x . ek
y = c ex `n x . e−x avec c = ± ek
y = c ex `n x . e−x avec c = ± ek
x
e`n x
y=c , c∈R
exx
x
y = c . x , c ∈ R.
e
Les solutions de (2) sont données par :
x
x
yH = c , c∈R
e
b) Résolution de (1)
x
x
yp = c(x)
e
x 0
x x
yp0 0
= c (x) + c(x) ex `n e
e x 0
x x x
yp0 = c0 (x) + c(x) x `n ex `n e
e x e
1
x x x `n xe
yp0 = c0 (x) + c(x) `n + x x e e
e
x e e
x x x `n xe
yp0 = c0 (x) + c(x) `n + 1 e
e e
181
x x
x x
yp0 0
= c (x) + c(x) (`n x − `ne + 1)
e x x e
x x
yp0 = c0 (x) + c(x) `n x.
e e
On a alors :
x x x
x x x
0
c (x) + c(x) `nx − c(x) `n x = xx
e
x e e
x
0
c (x) = xx
e
c0 (x) xx
x
= xx
e
c0 (x)
=1
ex
c0 (x) = ex
c(x) = ex .
x
x x
On a donc yp = e c’est-à-dire yp = xx .
e x
x
La solution générale de (1) est donnée par : yG = c + xx c’est-à-dire
e
c
yG = + 1 xx où c ∈ R.
ex
D’où yG = (c e−x + 1) xx .
c) Trouvons la solution y(x) de (1) telle que lim y(x) = 0
x→0
−x
lim (c e + 1) = c + 1
x→0
lim (c e−x + 1) = c + 1
x→0
xx = e x `n x
et lim x `n x = 0.
x→0+
Donc lim+ xx = 1.
x→0
Par suite lim y(x) = c + 1.
x→0
Ainsi, lim y(x) = 0 ⇐⇒ c + 1 = 0 ⇐⇒ c = −1.
x→0
Finalement, y(x) = (1 − e−x ) xx .
182
CORRIGE PC1 - ALGEBRE
OCTOBRE 2006 - DUREE : 01 HEURE
I - 4 points
f : R2 −→ R3
(x, y) 7−→ (x + y, 2x, x − 2y).
1) Déterminons Ker f et Im f ainsi que rg(f ).
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / f (x, y) = OR3 }
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / x + y = 0, 2x = 0 et x − 2y = 0}
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / y = −x, x = 0 et x = 2y}
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / x = y = 0} = {(0, 0)}
Im f = {(x + y, 2x, x − 2y) / x, y ∈ R}
Im f = {(x, 2x, x) + (y, 0, −2y) / x, y ∈ R}
Im f = {x(1, 2, 1) + y(1, 0, −2) / x, y ∈ R}
Im f = Lin{(1, 2, 1), (1, 0, −2)}
1 2 1 L1
1 0 −2 L2
1 2 1 L1
0 −2 −3 L02 = L2 − L1
rg(L1 , L2 ) = 2. Donc dim Im f = 2. D’où rg(f ) = 2.
Autre méthode
dim ker f + dim Im f = dimR2
dim{(0, 0)} + dim Im f = 2 car dim({(0, 0)}) = 0
183
0 + dim Im = 2
dim Im f = 2
rg(f ) = 2.
2) • Ker f = {(0, 0)} donc f est injective.
• dim Im f = 2 < dim R3 donc Im f 6= R3 , f n’est pas surjective.
• Puisque f n’est pas surjective, elle n’est pas bijective.
3) Soient e1 = (1, 0), e2 = (0, 1), ε1 = (1, 0, 0), ε2 = (0, 1, 0) et ε3 = (0, 0, 1).
Les bases canoniques de R2 et R3 sont B = {e1 , e2 } et B 0 = {ε1 , ε2 , ε3 }
respectivement.
f (e1 ) f (e2 )
1 1 ε
1
2 0 ε2
1 −2 ε3
La matrice de f relativement aux bases canniques de R2 et R3 respectivement
est :
1 1
A= 2 0
1 −2
II - 4 points
184
nique est :
1 0 1 −1
1 1 0 0
A= .
−1 0 −1 1
−1 1 −2 −1
1) On a Im f est engendré par les quatre vecteurs colonnes de la matrice
associée à f dans la base canonique.
Posons v1 , v2 , v3 , v4 les 4 vecteurs colonnes, on a v1 = (1, 1, −1, −1)
v2 = (0, 1, 0, 1)
v2 = (1, 0, −1, −2) v3 = (−1, 0, 1, −1).
2) a) u1 = (0,
1, 0, 1)
1 0 1 −1 0
1 1 0 0 1
u2 = f (u1 ) = = (−1, 1, 1, 0)
−1 0 −1 1 0
−1 1 −2 −1 1
u3 = (1, 1, 0, 0)
1 0 1 −1 1
1 1 0 0 1
u4 = f (u3 ) = = (1, 2, −1, 0)
−1 0 −1 1 0
−1 1 −2 −1 0
185
Il suffit de vérifier que B = {u1 , u2 , u3 , u4 } est libre.
1 1 0 0 L1 1 1 0 0 L01 = L1
0 1 0 1 L2 0 1 0 1 L02 = L2
∼
−1 1 1
0
L3 0 2 1
0
L03 = L1 + L3
1 2 −1 0 L4 0 1 −1 0 L4 = L4 − L1
0
1 1 0 0 L”1 = L1 1 1 0 0
0 1 0 0
1 L”2 = L2 0 1 0 1
∼ ∼ .
0 0 1
−2
L”3 = L03 − 2L02
0 0 1 −2
0 0
0 0 −1 −1 L”4 = L4 − L2 0 0 0 −3 L4 = L004 + L003
Nous avons une forme échelonnée et aucune ligne n’est nulle, donc B est
libre. D’où B est une base de R4 .
Soit X = (x, y, z, t) ∈ Im f .
1ère méthode : Méthode de Gauss.
Elle consiste à placer les vecteurs, v1 , v2 , v3 , v4 et X en colonnes. En suite
on essaie d’avoir une forme échelonnée.
1 0 1 −1 x 1 0 1 −1 x
1 1 0 0 y 0 1 −1 1 y−x
∼
−1 0 −1 1 z 0 0 0 0 z+x
−1 1 −2 −1 t 0 1 −1 2 t+x
1 0 1 −1 x 1 0 1 −1 x
0 1 −1 1 y−x 0 1 −1 1 y−x
∼ ∼
0 1
−1 −2 t + x 0
0 0 −3 t − y + 2x
0 0 0 0 z+x 0 0 0 0 z+x
186
On obtient ainsi z + x = 0 =⇒ z = −x
Im f = {(x, y, z, t) ∈ R4 / z + x = 0}.
187
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2007)
EXERCICE I
u2 u3
`n(1 + u) u− + + u3 ε(u)
a) g(u) = = 2 3
sin(u) u3
u− + u3 ε(a)
6
u u2
1− + + u2 ε(u)
= 2 3
u2
1− + u2 ε(u)
6
u u2
=⇒ g(u) = 1 − + + u2 ε(u) avec lim ε(u) = 0
2 2 u→0
u u2
b) lim g(u) = lim 1 − + + u2 ε(u) = 1,
u→0 u→0 2 2
g est prolongeable
par continuité en 0, son prolongement g̃ est défini par
g(u) si u 6= 0
g̃(u) =
1 si u = 0
u u2
g̃(u) − g̃(0) 1 − + + u2 ε(u) − 1
lim = lim 2 2
c) u→0 u−0 u→0 u
1 u 1
= lim (− + + u ε(u)) = −
u→0 2 2 2
0 1
g̃ est dérivable en 0 et g̃ (0) = − .
2
d)
√ 1 2
2) 1 + u2 = (1 + u2 )1/2 = 1 + u + u2 ε(u).
2
188
1
3) Posons x =
u r
1
+1
1 u2
F (u) = f ( ) = `n(1 + u)
u sin(u)
1√ `n(1 + u)
= 1 + u2
u sin(u)
u u2
1 1 2 2 2 2
= 1 + u + u ε(u) 1 − + + u u ε(u)
u 2 2 2
1 u
= 1 − + u2 + u2 ε(u)
u 2
1 1
= − + u + u ε(u) lim ε(u) = 0
u 2 u→0
1 1 1 1
f (x) = x − + + ε( )
2 x x x
1
l’équation de l’asymptote oblique D est la droite d’équation y = x − .
2
1 1 1 1 1
Comme f (x) − (x − ) = + ε( ) au voisinage de +∞ > 0.
2 x x x x
Donc la courbe se situe au-dessus de l’asymptote oblique au voisinage de
+∞.
EXERCICE II
a) y” + 2y 0 − 3y = 0
l’équation caractéristique r2 + 2r − 3 = 0 a deux racines réelles distinctes 1
et -3.
La solution générale de (2) est yn = A ex + B e−3x .
b) Trouvons une solution particulière de y” + 2y 0 − 3y = e2x sous la forme
y1 = ae2x on a y10 = 2ae2x y” = 4ae2x en reportant dans l’équation on a
1 1
a = donc y1 = e2x .
5 5
189
Cherchons une solution particulière de l’équation y” + 2y 0 − 3y = x de la
forme y2 = ax + b on a y20 = a, y”2 = 0.
En reportant sur l’équation y” + 2y 0 − 3y = x on a :
1 2 1 2
a= et b = − y2 = − x−
3 9 3 9
1 2x 1 2
y = A ex + B e−3x + e − x− .
5 3 9
190
CORRIGE PC1 - ALGEBRE ( JUILLET 2007)
EXERCICE I
−1 0 −2 1 2 0
1˚) A = 0 1 A2 = 0 −1 1
0
0 −1 1 0 −1 0
1 2 0 −1 0 −2 −1 0 0
3 2
A = A .A = 0 −1 1 0 1 = 0 −1 0
0
0 −1 0 0 −1 1 0 0 −1
1 0 0
= − 0 1 0 = −I3 .
0 0 1
Donc A3 = −I =⇒ A3 + I = 0. D’où A vérifie l’équation x3 + 1 = 0.
2˚) D’après 1˚) A3 = −I =⇒ −A3 = I
=⇒ A(−A2 ) = (−A2 )(A) = I
Donc A inversible et A−1 = −A2
1 2 0 −1 −2 0
A−1 = −A2 = 0 −1 1 = 0 −1 .
1
0 −1 0 0 1 0
3˚) Comme A est inversible, donc ψ est bijectif (ψ est un automorphisme).
EXERCICE II
1˚) Théorème de caractérisation des applications linéaires injectives :
Soit f ∈ LK (E, F ). On a les équivalences suivantes :
i) f est injective
ii) Ker(f ) = {0}
191
iii) L’image d’un système libre de E est un système libre de F .
2˚) i) Kerf ∩ Imf = {0} ⇐⇒ Kerf + Imf = E ?
Comme f ∈ LK (E, F ) : f : E −→ F
dimK (E) = dimK (Kerf ) + dimK (Imf )
i) =⇒) On a Kerf s.e.v. E et Imf s.e.v de E
Kerf + Imf s.e.v. E =⇒ Kerf + Imf ⊆ E
on a : dim(Kerf ∩ Imf ) = 0 (car Imf ∩ Ker f = {0}).
On a : dim(Kerf + Imf ) = dim(Kerf ) + dim(Imf ) − dim(Kerf ∩ Imf )
= dim(Kerf ) + dim(Imf )
= dim(E) (d’après la règle des dimensions)
Kerf + Imf ⊆ E
=⇒ Kerf + Imf = E.
dim(Kerf + Imf ) = dim(E)
⇐=) Comme Kerf + Imf = E, on a : dim(Kerf + Imf ) = dim(E)
dim(Kerf +Imf ) = dim(Kerf ) + dim(Imf ) −dim(Kerf ∩Imf ) = dim(E)
| {z }
dim(E)−dim(Kerf ∩Imf )=dim(E)
⇒ dim(Kerf ∩ Imf ) = 0
⇒ Kerf ∩ Imf = {0}
ou
ii)
Kerf = Kerf 2 ⇐⇒ Imf ∩ Kerf = {0} ?
⇒) Kerf = Kerf 2 ⇒ Kerf
∩ Imf = {0} ?
f (X) = 0
Soit X ∈ Kerf ∩ Imf ⇒
∃ z ∈ E tel que X = f (z)
192
0 = f (X) = f 2 (z) ⇒ f 2 (z) = 0
⇒ z ∈ Kerf 2 = Kerf
⇒ z ∈ Kerf, donc f (z) = 0 ⇒ X = 0 ⇒ Kerf ∩ Imf = {0}
⇐=) Imf ∩ Kerf = {0}
Kerf ⊆ Kerf 2 ?
Soit X ∈ Kerf ⇒ f (X) = 0 ⇒ f (f (X)) = 0
⇒ f 2 (X) = 0
⇒ X ∈ Kerf 2 . Donc Kerf ⊆ Kerf 2
Kerf 2 ⊂ Kerf ?
Soit X ∈ Kerf 2 ⇒ f 2 (X) = 0 donc f (f (X)) = 0
f (X) ∈ Kerf f (X) ∈ Kerf ∩ Imf = {0}
⇒
f (X) ∈ Imf ⇒ f (X) = 0 ⇒ X ∈ Kerf.
Donc Kerf 2 ⊆ Kerf .
D’où Kerf = Kerf 2 .
EXERCICE III
1˚) On vérifie aisément que f est linéaire.
2˚) Kerf = {X ∈ R3 / f (X)}. Soit X = (x, y, z) ∈ R3 tel que f (X) = 0
4x = 0
x = 0
⇒ 2x + 3y = 0 ⇒ y = 0 ⇒ Kerf = {0} dim(Kerf ) = 0.
y + 2z = 0 z = 0
3˚) Imf = {Y ∈ R /∃X ∈ R3 /Y = f (X)}.
3
193
donc Imf = Lin{u1 , u2 , u3 } avec u1 = (4, 2, 0) u2 = (0, 3, 1) u3 = (0, 0, 2)
B = {u1 , u2 , u3 }
4 2 0
0 3 1 ⇒B libre. Donc B base de Imf . dim(Imf ) = 3.
0 0 2
où Imf = R3 .
4˚) E2 = {X ∈ R3 /f (X) = 2X}
i) f (0) = 0 = 2.0. E2 6= ∅ car f linéaire
ii) α, β ∈ R, X1 , X2 ∈ E2 f (X2 ) = 2X2
f (X1 ) = 2X1
194
{V1 , V2 } n’est pas une base de R3 . Donc E2 et E3 ne sont pas supplémen-
taires.
1 2 1
5˚) B = {(u, v, w)} 0 1 1 . Donc B libre. D’où B base de R3 .
0 0 1
1 0 0
P = 2 1 0 est la matrice de passage de la base C à B
1 1 1
195
f (u) f (v) f (w)
f (u) 4u + 0v + 0w
4 0 0 u
f (v) 0.u + 3.v + 0w M (f, B) = M (f, B, B) =
0 3 0 v
f (w) 0 + 0v + 2w
0 0 2 w
4 0 0
M (f, B) = 0 3 0 .
0 0 2
196
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2006 - 2007)
b) - On calcule
4 1 5 + 3un
un+2 = 1 + =1+ = .
1 + un+1 4 3 + un
1+1+
1 + un
5 + 3x
Donc vp+1 = u2p+2 = f (vp ), wp+1 = u2p+1+2 = f (wp ), où f (x) = .
3+x
4
La dérivée f 0 (x) = existe sur ] − ∞, −3[ ∪ ] − 3, +∞[ et f 0 (x) > 0 ;
(3 + x)2
donc f est strictement croissante sur ] − ∞, −3[ et sur ] − 3, +∞[.
197
La suite (wp ) est croissante, pour montrer qu’elle converge, il faut montrer
qu’elle est majorée.
Si H”p est l’assertion que wp < vp , alors H”o est vraie puisque wo = u1 =
15 5 0
< vo = H”p entraîne wp+1 = f (wp ) < f (vp ) = vp+1 , soit Hp+1 .
7 2
Donc wp < vp pour tout p et (wp ) est majorée par vo car on sait déjà que
(vp ) est décroissante.
√ √
e) - On sait maintenant que u2p −→ 5 et u2p+1 −→ 5 quand p −→ ∞.
√
Donc un −→ 5 quand n −→ ∞.
EXERCICE II
2
1) a) - g 0 (u) = (1 − 2u) eu−u
2 2
g”(x) = −2eu−u + (1 − 2u)2 eu−u
2
g”(x) = (4u2 − 4u − 21 ) eu−u
u2
b) - g(u) = g(0) + u g 0 (0) + 2!
g”(u) + u2 ε(u)
u2
g(u) = 1 + u − 2
+ u2 ε(u).
2) - a) - Le domaine de définition de f est R∗ .
b) - lim f (x) = 0 ; f est prolongeable par continuité en 0.
x→0
c) - Faisons les DL de f (x) au voisinage de l’infini.
1
Posons x = .
u
1 1 + u2 u−u2
On a f (x) = f ( ) = F (u) = e
u 1 + 2u2
3
F (u) = 1 + u − u2 + u2 ε(u) = 1
2
1 3 1 1
f (x) = 1 + − 2 + 2 ε( ).
x 2x x x
198
EXERCICE III
a) - y 0 + y = cos x (1)
y 0 + y = 0 (2) (Equation homogène associée à (1))
y 0 = −y
y0
= −1
y
`n|y| = −x + c
|y| = e−x .ec
y = ± ec e−x donc yH = h e−x où k = ± ec .
Solution particulière de l’équation complète (1). (méthode de la variation de
la constante)
yp = k(x) e−x
yp0 = k 0 (x) e−x − k(x) e−x
k 0 (x) e−x − k(x) e−x + k(x) e−x = cos x
k 0 (x) e−x = cos x
k 0 (x) = ex cos x
Z
k(x) = ex cosx dx.
Posons u1 = ex et v10 = cosx. Alors u01 = ex et v1 = sinx.
Z
x
On a : k(x) = e sinx − ex sinx dx.
Posons u2 = ex et v20 = sinx. Alors u02 = ex et v2 = −cosx.
Z Z
x x
On a : e sinx dx = −e cosx + ex cosx dx.
Ainsi :
k(x) = ex sinx + ex cosx − k(x) + c
2k(x) = ex (cosx + sinx) + c
199
1 c
k(x) = ex (cosx + sinx) + c0 avec c0 =
2 2
1 x −x 1
yp = e (cosx + sinx) e i.e yp = (cosx + sinx)
2 2
La solution générale du (1) est :
1
y = k e−x + (cosx + sinx)
2
1 −2x
b) y” − y 0 − 6y = e (1)
2
y” − y 0 − 6y = 0 (2)
Equation caractéristique de (2) :
1−5
r2 − r− = 0 r1 = = −2
2
1+5
∆ = 1 + 24 = 25 r2 = =3
2
yH = A e−2x + B e3x où A, B ∈ R
yp = (ax + b) e−2x
yp0 = a e−2x − (2ax + 2b) e−2x = (2ax + a − 2b) e−2x
y”p = −2ax e−2x + (4ax − 2a + 4b) e−2x
y”p = (4ax − 4a + 4b) e−2x
1 −2x
(4ax − 4a + 4b) e−2x − (−2ax + a − 2b) e−2x + (6ax + 6b) e−2x = e
2
1 −2x
(4ax − 4a + 4b + 2ax − a + 2b − 6ax − 6b) e−2x = e
2
1
−5ae−2x = e−2x
2
1
a=−
10
1 −2x 1
yp = − xe ⇒ y = Ae−2x + Be3x − x e−2x .
10 10
yp = axe−2x
yp0 = ae−2x − 2axe−2x = (−2ax + a) e−2x
200
y”p = −2a e−2x + (4ax − 2a) e−2x = (4ax − 4a) e−2x
1
(4ax − 4a) e−2x − (−2ax + a) e−2x − 6ax e−2x = e−2x
2
1
−5a =
2
1
a=−
10
1
yp = − x e−2x
10
1
x e−2x
y = A e−2x + B e3x −
10
——————————————————————————————–
201
CORRIGE PC1 - ALGEBRE - (OCTOBRE 2006 -
2007)
EXERCICE I
202
EXERCICE II
1) - Soient P1 (x), P2 (x) ∈ E.
P1 (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3 ; P2 (x) = bo + b1 x + b2 x2 + b3 x3
P1 (x) + P2 (x) = (ao + bo ) + (a1 + b1 )x + (a2 + b2 )x2 + (a3 + b3 )x3
d
λ[P1 (x)P2 (x)] = (P1 (x) + P2 (x)) = a1 + b1 + 2(a2 + b2 )x + 3(a3 + b3 )x2
dx
λ(P1 (x) + P2 (x) = (a1 + 2a2 x + 3a3 x2 ) + (b1 + 2b2 x + 3b3 x2 )
d d
λ(P1 (x) + P2 (x)) = (P1 (x)) + (P2 (x)) = λ(P1 (x)) + λ(P2 (x))
dx dx
- Soit α ∈ R et P (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3
α.P (x) = (α ao ) + (α a1 )x + (α a2 ) x2 + (α a3 ) x3
λ[α P (x)] = α a1 + 2(αa2 )x + 3(αa3 x2 )
= α(a1 + 2a2 x + 3 a3 x2 )
= α . λ[P (x)]
203
2 3
λ(1) λ(x) λ(x ) λ(x )
1
0 1 0 0
x
A = M (λ) =
0 0 2 0
2
x
0 0 0 3
x3
0 0 0 0
ère 4 4
2) 1 méthode : Encalculant
A =M (λ)
0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 2 0
0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 0 0
A2 = =
0 0 0 3 0 0 0 3 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
A4 = A2 + A2 = 0.
2ème méthode :
d d3
λ[P (x)] = [P (x)] = P 0 (x) λ3 (P (x)) = (P (x)) = P 000 (x)
dx dx3
d2 00 d4
λ2 (P (x)) = (P (x)) = P (x) λ4
[P (x)] = [P (x)] = P (4) (x).
dx2 dx4
EXERCICE III
1) - i) Soient E 0 et E” deux s.e.v. de E.
On a : OE = OE + OE ∈ E 0 + E 00 ⇒ OE ∈ E 0 + E 00 ⇒ E 0 + E” 6= ∅.
ii) Soient X, Y ∈ E 0 + E 00
204
⇒ X = X 0 + X” avec X 0 ∈ E 0 et X” ∈ E”
Y = Y 0 + Y ” avec Y 0 ∈ E 0 et Y ” ∈ E”.
Donc X + Y = (X 0 + X”) + (Y 0 + Y ”) = (X 0 + Y 0 ) + (X” + Y ”).
Posons X1 = X 0 + Y 0 ∈ E 0 car E 0 est un s.e.v de E
X2 = X 00 + Y 00 ∈ E 00 car E 00 est un s.e.v de E
X + Y = X1 + X2 ∈ E 0 + E”.
iii) Soit α ∈ K, X = X 0 + X” avec X 0 ∈ E 0 et X” ∈ E”
α.X = α.(X 0 + X”) = α.X 0 + α.X” ∈ E 0 + E 00 car α .X 0 ∈ E et α .X 00 ∈ E 00 .
Donc α.X ∈ E 0 + E”.
D’où E 0 + E 00 est un s.e.v. de E.
2) - a) Comme S = {u, v} est libre, donc d’après le théorème de la base
incomplète, on peut compléter S en une base de R4
S 0 = {u, v, u0 , v 0 } avec u0 = (0, 0, 1, 0), v 0 = (0, 0, 0, 1)
S” = {u, v, u”, v”} avec u” = (0, 1, 0, 0), v” = (0, 0, 0, 1)
S 0 et S” sont des bases de R4 car S 0 et S” sont libres.
Remarque : Il y a plusieurs manières de compléter S en une base de R4 .
205
PC1 - ALGEBRE - (JUILLET 2008)
On a :
Y1 + Y2 = f (X1 ) + f (X2 ) = f (X1 + X2 )
car f linéaire.
Posons X3 = X1 + X2 ∈ E. Donc
206
iii) Soit α ∈ K et Y ∈ Im(f )
un endomorphisme
1˚) Ker(f ) = {X ∈ R3 /h(X) = OR3 }
Soit X = (x, y, z) ∈ Ker(f ) =⇒ h(x, y, z) = (0, 0, 0)
x + 2y = 0
z=0
=⇒ (x + 2y, y + 2z, z) = (0, 0, 0) =⇒ y + 2z = 0 =⇒ y=0
z=0 x=0
207
On a : Y = x u1 + y u2 + z u3
Im(h) = Lin{u1 , u2 , u3 }.
208
1 2 0 1 0 0
5˚) A = I + J =⇒ J = A − I = 0 1 2 − 0 1 0 .
0 0 1 0 0 1
0 2 0
J = 0 0 2
0 0 0
n
X
n n
6˚) A = (I + J) = Cnk J k I n−k (formue du binôme).
k=0
0 2 0 0 2 0 0 0 4
On remarque que J 2 = 0 0 2 = 0 0 0 et
0 0 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0
J3 = 0 0 0 .
0 0 0
209
Donc
n
X
n
A = Cnk J k I n−k or J k I = J k et I n−k = I
k=0
n
X
n
A = Cnk J k = Cno J o + Cn1 J 1 + Cn2 J 2
k=0
n(n − 1)
Cno = Cn1 = n Cn2 = et J o = I
2
1 0 0 0 2 0 0 0 4
n(n − 1) n(n − 1)
An = I + nJ + J2 = 0 1 0 + n 0 0 2 +
0 0 0
2 2
0 0 1 0 0 0 0 0 0
1 2n 2(n)(n − 1)
n
A = 0 1 2n
0 0 1
a1 = 0
=⇒ =⇒ p(x) = −4a2 + a2 x2 = a2 (−4 + x2 ).
a = −4a
o 2
210
ii) • le polynôme nul : OR2 [x] ∈ F2 =⇒ F2 6= ∅.
•• Soit p(x) = ao + a1 x + a2 x2 ∈ F2 =⇒ p(1) = 0. Donc
ao + a1 + a2 = 0 =⇒ a2 = −ao − a1
Donc
p(x) = ao + a1 x + (−ao − a1 )x2
= ao (1 − x2 ) + a1 (x − x2 )
Posons
q2 (x) = 1 − x2 ∈ R2 [x] et q3 (x) = x − x2 ∈ R2 [x]
211
3˚) Posons S3 = S1 ∪ S2 = {q1 (x) ; q2 (x) ; q3 (x)}
212
CORRIGE PC1 ANALYSE - (JUILLET 2008)
Exercice I
- En appliquant la formule de Taylor - Lagrange à f (x) = cosx à l’ordre
x2
1 on a cosx = 1 − cos θx ou 0 < θ < 1
2
x2
−1 ≤ cosθx ≤ 1 , > 0, donc
2
x2 x2 x2 x2
− < cos θx < .Ainsi 1 − < cosx (1)
2 2 2 2
x2 x4
- A l’ordre 3, cosx = 1 − + cos θ1 x 0 < θ1 < 1
2 4!
x4 x4 x4
−1 ≤ cos θ1 x ≤ 1 et > 0 =⇒ cos θ1 x <
4! 4! 4!
x2 x4 x2 x4
=⇒ 1 − + cos θ1 x < 1 − + (2)
2! 4! 2! 4!
(1) et (2) entraînent que
x2 x2 x4
1− < cos x < 1 − + ∀x ∈ R∗
2 2! 4!
Exercice II :
ex − 1
1˚) f est définie si et seulement si > 0 et x 6= 0, ce qui entraîne que
x
Df =] − ∞, 0[∪]0, +∞[
213
2˚)
1 xex − ex + 1 ex − 1
0
f (x) = − `n
x2 ex − 1 x
xex − ex + 1
x
1 e −1
= g(x), avec g(x) = − `n
x2 ex − 1 x
x 2 2 x
(e − 1) − x e
g 0 (x) =
x(ex − 1)2
x
x − 2 2
e2 − e 2
x x
− x 2
2 x
e e2 − e 2 − x −
2 2
g 0 (x) = = x x
x x 2
ex x e 2 − e− 2 −
e2 − e 2
x
2
x x 2
sh2 −
donc g 0 (x) = 2 2
2
x
x sh
2
3˚) La formule de Mac - Laurin appliquée à sh2 u à l’ordre 1, donne sh2 u =
u2 ch2θu, avec 0 < θ < 1
ch 2θu ≥ 1 =⇒ sh2 u ≥ u2
2 2
x x x
sh2
− et sh2 sont positifs, donc le signe de g 0 est le même
2 2 2
que celui de x.
g est décroissante sur ] − ∞, 0[ et croissante sur ]0, +∞[
ex − 1
4˚) lim = 1 , lim g(x) = 0
x−→0 x x−→0
214
5˚) g est positif sur chacun des intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[. Donc
f est positif sur ces intervalles, on en déduit que f est croissante sur ces
intervalles.
215
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2008)
II
216
x2
0 1
dérivable en 0, on a lim f (x) = lim 2x Arctg − = 0 = f 0 (0).Donc
x→0 x→0 x 1 + x2
f est dérivable sur R et sa dérivée est continue.
1
3 - a) Posons U = quand x −→ +∞, U −→ 0
x
3
1 1 1 U 3
f (x) = x2 Arctg = 2 Arctg U = 2 U − + U ε(U )
x U U 3
1 U 1 1 1 1
= − + U ε(U ) = x − + ε( ) avec lim ε( ) = 0.
U 3 3x x x x→∞ x
b) On en déduit que la droite d’équation y = x est une asymptote oblique à
1 1 1
la courbe représentative de f . On a : f (x) − y = − + ε( ).
3x x x
• Si x > 0 la courbe se situe en-dessous de l’asymptote.
• Si x < 0 ; la courbe est au-dessus de l’asymptote.
1 x
4 - On a f 0 (x) = x g(x) avec g(x) = 2 Arctg − .
x 1 + x2
2
3+x
Alors g 0 (x) = − < 0.
(1 + x2 )2
1 4x + 2x3
5 - On a f ”(x) = 2 Arctg −
x (1 + x2 )2
2x2 − 6
si x 6= 0n mais f ”d (0) = +π et f ”g (0) = −π f 000 (x) = d’où le
(1 + x2 )√
3
217
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2008)
EXERCICE I
1˚) Questions de cours
Soit E un K e.v. de dimension finie. Pour toute partie libre {u1 , u2 , ..., up }
de E, il existe des vecteurs v1 , v2 , ..., vq } de E tels que {u1 , u2 , ..., up , v1 , v2 , ..., vq }
soit une base de E.
F ∩ G = {OE }
2˚) E = E ⊕ G ⇐⇒
F +G=E
ou bien
ou bien
218
iii) Soient X ∈ F ∩ G et λ ∈ R
X ∈ F ∩ G =⇒ X ∈ F et X ∈ G
=⇒ λ.X ∈ F et λ.X ∈ G (car F et G sont s.e.v. E)
=⇒ λ.X ∈ F et λ.X ∈ G (car F et G sont s.e.v. E)
=⇒ λ.X ∈ F ∩ G.
EXERCICE II
1) f : R3 −→ R3
f (x, y, z) = (y − z, −2x − y + z, −2x − y + z)
C = {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3
f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (0, −2, −2) = 0.e1 − 2e2 − 2e3
f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (1, −1, −1) = 1e1 − e2 − e3
f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (−1, 1, +1) = −1e1 + 1e2 + 1e3
M (f, c) la matrice associée dans la base canonique
0 1 −1
M (f, c) = −2 −1 1 .
−2 −1 1
219
y−z =0 y=z y=z
⇒ ⇒ ⇒
−2x − y + z = 0 −2x = 0 x=0
Donc X = (0, y, y) = y(0, 1, 1) u = (0, 1, 1)
Ker(f ) = Lin{u}
u 6= (0, 0, 0) =⇒ {u} base de Ker(f )
dim(Ker(f )) = 1
dim(Im f )) = dim(R3 ) − dim(Ker f )
=3−1=2 .
dim(Im f ) = 2 =⇒ Rg(f ) = 2
3) Comme R(f ) = 2 6= 3 =⇒ Im(f ) 6= R3 donc f n’est surjectif =⇒ f n’est
pas bijectif ou Kerf (f ) 6= {OR3 } =⇒ f non injectif =⇒ f n’est pas bijectif.
EXERCICE III
1 1 1 1 0 0 0 1 1
1) J = A − I3 = 0 1 1 − 0 1 1 = 0 0 1
0 0 1 0 0 1 0 0 0
0 1 1 0 1 1 0 0 1
J2 = 0 0 1 0 0 1 = 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1 1 0 0 0
J 3 = J 2 .J = 0 0 0 0 0 1 = 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
3
D’où J = 0.
X3
(A − I3 ) =3
(−1)k C3k A3−k I3k
k=0
(A − I3 )3 = A3 − 3A2 I3 + 3AI32 − I33
220
(A − I3 )3 = A3 − 3A2 + 3A − I3 .
On a donc J 3 = A3 − 3A2 + 3A − I3
or J 3 = 0 et donc A3 − 3A2 + 3A − I3 = 0.
Par suite A3 − 3A2 + 3A = I3
=⇒ A(A2 − 3A + 3I3 ) = (A2 − 3A + 3I3 )A = I3 .
Donc A est inversible.
Calcul de A−1
221
A − I3 = J
=⇒ A = J + I3
Xn
=⇒ An = Cnk J k I3n−k
k=0
or ∀k ≥ 3, J k = 0.
2
X
On a donc A = n
Cnk J k I3n−k
k=0
2 .
X
n
A = Cnk k
J car I3n−k = I3
k=0
n
D’où A = Cno J + Cn1 J + Cn2 J 2
o
222