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EPREUVES DES DIX DERNIERES ANNEES

- PC1

1
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1996-1997
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1

(On rend une seule copie de Mathématiques)

ANALYSE

1 - Soit f une fonction continue sur [a, b] ⊂ R telle que ∀x ∈ [a, b] on a


f (x) ∈ [a, b]. Montrer qu’il existe un point c ∈ [a, b] tel que f (c) = c.
(8 points).
x2 y 2
2 - Résoudre l’équation différentielle + 1 = x. (10 points).
y0
3 - Soit la fonction f définie par : f (x) = `n(1 + x). (12 points).
x2
a) Montrer que x − < `n(1 + x) < x pour x > 0
2
b) Calculer la limite quand n −→ +∞ de la somme

1 1 1
Sn = 1 − + + ... + (−1)n−1 .
2 3 n

4 - Soit f la fonction réelle définie sur R − {−1} par

2x2 − 3
f (x) = .
x+1

a) Donner le tableau de variation de f. (5 points)


b) Donner le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de f et en
déduire l’équation de la tangente (D). de la courbe C de f au point 0 et la

2
position de C par rapport à (D). (10 points).
c) Donner le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de la fonction
2 − 3X 2
F (x) = et en déduire le développement limité de f à l’ordre 1 au
1+X
voisinage de l’infini et l’équation de l’asymptote oblique ∆.

3
ALGEBRE

I - En s’appuyant sur les propriétés des déterminants calculer

(a1 + b1 )2 a21 + b21 a1 b 1


∆= (a2 + b2 )2 a22 + b22 a2 b 2 (6 points)

(a3 + b3 ) a23 + b23 a3 b 3

II - Soit l’endomorphisme de R3 défini par

f (x, y, z) = (x + y + 3z, x + z , x + y + 3z)

1) Trouver la matrice ∆ de f par rapport à la base canonique A de R3 .


(3 points).
2) Déterminer kerf et en donner une base. (6 points)
3) Déterminer le rang de f. (3 points)
4) Soit la base B = {ε1 , ε2 , ε3 } avec

ε1 = (1, 1, 0) ; ε2 = (1, 0, 1) ; ε3 = (3, 1, 1).

Trouver la matrice A0 de f par rapport à B. (6 points).

4
PC1 - SESSION D’OCTOBRE 1997

EXERCICE 1 : (11 points)


a) Donner le développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 de : `n(1+x2 ).
b) En déduire le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de :
1
(1 + x2 )(1+ x ) .
EXERCICE 2 (12 points)
a) Montrer que la fonction
π π
[ , 3 ] −→ [−1, 1]
2 2
x 7−→ sin x

admet une fonction réciproque que l’on appellera ϕ et dont on précisera les
propriétés.
b) Etablir que ϕ(x) + arcsin x = π ∀x ∈ [−1, 1].
EXERCICE 3 : (16 points)

Soit f (x) = `n(x + x2 + 1)
a) Calculer f 0 (x).

b) Calculer une primitive de la fonction g(x) = x2 + 1 et en déduire la
Z 1√
valeur de l’intégrale x2 + 1 dx.
0 √
(Indication : on peut mettre x2 + 1 sous la forme

√ 1 x
x2 + 1 = √ + x√ .
x2 + 1 x2 + 1

EXERCICE 4 :
Soient f une fonction réelle dérivable dans a, b] , b > a vérifiant les conditions
f (a) = f (b) = 0 , telle que f 00 existe dans ]a, b[ et

5
f (c)
g(x) = (x − a)(x − b) , c ∈]a, b[.
(c − a)(c − b)
Montrer, en appliquant le théorème de Rolle aux fonctions f − g et f 0 − g 0 ,
qu’il existe un nombre t ∈]a, b[ tel que :

f 00 (t)
f (c) = (c − a)(c − b) .
2

6
ALGEBRE

Exercice 1 : (10 points)


a) Montrer que tout système de vecteurs contenant le vecteur nul est lié.
b) i) Enoncer le théorème de la base incomplète.
ii) Soient u = (1, 2, 4, 1) et v = (1, 0, 0, 2).
Le système (u, v) peut - il être complété en une base de R4 ?
Si oui le compléter.
Si non dire pourquoi.
Exercice 2 (8 points)
Soit f un projecteur d’un espace vectoriel réel E.
Montrer que le noyau et l’imag de f sont deux sous - espaces vectoriels
supplémentaires de E.
(On rappelle qu’un endomorphisme de f est un projecteur de E si f 2 = f ,
où f 2 = f ◦ f ).
Exercice 3 : (12 points)
 
0 0 1
 
a) Soit A =  1 0 3  .
 
 
0 1 0
Calculer A , A3 et résoudre l’équation xI3 + yA + 2A2 = A3 .
2

b) En déduire que A est inversible et calculer A−1 .


c) Montrer que toute matrice A ∈ Mn,n (R) et vérifiant une relation du type
αo In + α1 A + α2 A2 + ... + αn An = 0 , où αi ∈ R et αo 6= 0, est inversible
et donner son inverse.

7
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 1998
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

EXERCICE I :
Montrer que le polynôme f (x) = 1 − 5x + x4 admet au moins une racine
dans l’intervalle ] − 2, 1[.
EXERCICE II :
1
1˚) Montrer que la fonction f (x) = sin n’admet pas de limite au point 0.
 x
 x2 sin 1  si x 6= 0
x
2˚) Soit g(x) =
 g(0) = 0
i) g est - elle continue au point 0 ?
ii) g est - elle dérivable au point 0 ?
iii) La fonction dérivée
 g 0 est -elle continue au point 0.
 xsin 1  si x 6= 0
x
3˚) Soit h(x) =
 h(0) = 0
i) h est -elle continue au point 0 ?
ii) h est - elle dérivable au point 0 ?
EXERCICE III :
Donner les développement limités à l’ordre 2 au point 0 des fonctions sui-
vantes
xex
f (x) = et g(x) = (1 + sinx)cosx .
sinx

8
EXERCICE IV :
Soit f une fonction telle que f (0) = 3 et vérifiant f (x) = 2x + f (x) (*)
On suppose que f possède un développement limité à l’ordre 5. Donner ce
développement limité.

9
ALGEBRE

EXERCICE I :
Soit P4 l’espace vectoriel sur R des polynômes en X à coefficients réels et
de degré inférieur ou égal à 4.
1˚) Montrer que B = {Qo , Q1 , Q2 , Q3 , Q4 } est une base de P4 , où
Qo (X) = 1 ; Q1 (X) = X, Q2 (X) = X 2 , Q3 (x) = X 3 et Q4 (X) = X 4 .
2˚) Soient po , p1 , p2 , p3 et p4 les éléments de P4 définis par
po (X) = 3, p1 (X) = 2 − X, p2 (X) = 3 + X − 2X 2 , p3 (X) = 1 + 2X 3 et
p4 (X) = X − X 4 .
Montrer que B1 = {po , p1 , p2 , p3 , p4 } est une base de P4 .
3˚) Déterminer la matrice de passage P de B à B1 et calculer P −1 .
EXERCICE II :
On considère l’applicatin linéaire

f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (−8x + 5y + 5z, −5X + 2y + 5z, −5x + 5y + 2z)

1˚) Trouver la matrice A de f relativement à la base canonique.

Bc = {e1 , e2 , e3 } de R3 où e1 = (1, 0, 0), e2 = (0, 1, 0, e3 = (0, 0, 1).

2˚) Déterminer le sous - espace E1 de R3 , des vecteurs v de R3 tels que


f (v) = 2v.
Montrer que v1 = (1, 1, 1) est un élément de E1 et que {v1 } est une base
de E1 .
3˚) Déterminer le sous- espace E2 de R3 des vecteurs w tels que f (w) = −3w.

10
Montrer que w2 = (1, 0, 1) et w3 = (1, 1, 0) sont des éléments de E2 et
{w2 , w3 } est une base de E2 .
4˚) Montrer que B = {v1 , w2 , w3 } est une base de R3 et donner la matrice
A0 de f relativement à B.
5˚) Donner la matrice de passage P de Bc à B.
Calculer P −1 et P −1 AP. Que peut - on constater ?

11
PC1 - ANALYSE - SESSION D’OCTOBRE

1998

EXERCICEI :



 −2sinx pour x ≤ −π/2
π π

Soit f (x) = Asinx + B pour − < x <
 2 2

 π
 cosx pour x ≥

2
Déterminer A et B pour que f (x) soit continue sur R.
EXERCICE II :
On considère la fonction définie par :


f (x) = x + 1 − 2 x , x ≥ 0.

1) Etudier sa variation et définir deux intervalles dans lesquels la fonction


est monotone.
2) Déterminer les fonctions inverses dans chacun de ces intervalles.
3) Tracer le graphe de cette fonction et de ses inverses dans un système d’axes
orthonormés.
EXERCICE III :
Utiliser la formule des accroissements finis pour démontrer l’inégalité :

b−a b−a
2
≤ tg(b) − tg(a) ≤
cos a cos2 b

avec 0 < a ≤ b < π/2.


EXERCICE IV :

12
1) Calculer la limite suivante en utilisant un développement limité conve-
nable.
`n(1 + tg(x)) − sin(x)
lim
x−→0 tg(x) − sin(x)
2) Donner le développement limité à l’ordre 2, au voisinage de +∞ de la
fonction :
√ √
f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1.

En déduire que la courbe (C) représentative de f admet une asymptote (D)


dont on donnera l’équation, quand x tend vers +∞.
EXERCICE V :
Soient f et g deux fonctions dérivables sur R et telles que g(x) 6= 0 sur R ,
f (x) f (a) f (b)
et 4(x) = g(x) g(a) g(b) avec a, b ∈ R et a < b.

1 1 1
1) Montrer que la fonction 4 satisfait aux conditions du théorème de Rolle.
2) En déduire qu’il existe un nombre c entre a et b tel que :

f (b) − f (a) f 0 (c)


= 0 .
g(b) − g(a) g (c)

13
ALGEBRE

EXERCICE I :
Soit α ∈ R et l’application linéaire de R3 dans R3 dont la matrice M ,
relativement à la base canonique de R3 est :
 
0 1 −sin α
 
M =  −1
 
0 cos α 
 
−sin α cos α 0

1) Déterminer le noyau de f et vérifier qu’il est de dimension 1.


2) Soit uo le vecteur de Kerf dont la dernière coordonnée (relativement
à la canonique de R3 ) est égale à 1.
Montrer que uo ∈ Imf et en déduire que Kerf ⊂ Imf.
3) Compter le système S = {uo } pour obtenir une base de Imf.
4) Calculer le produit (M + I)(M 2 − M + I) où I est la matrice identité
d’ordre 3 en déduire (M + I)−1 .
EXERCICE II :
Dans l’espace vectoriel R on considère la base B = {u1 , u2 , u3 } où u1 =
(−1, 0, 1) ; u2 = (1, −1, 1) ; u3 = (1, 1, 1) et g l’application linéaire de R
dans R vérifiant les deux conditions suivantes :
a) le noyau de g est engendré par le système S1 = {u1 , u2 }
b) g(u3 ) = u4 avec u4 = (2, 1, 2).
1) Donner une base de Img.
2) Montrer qu’il existe λ ∈ R tel que g(u4 ) = λu4 .
3) Déterminer la matrice de g relativement à la base canonique de R3 .

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 1999
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

EXERCICE I :
I 
π

 si x > 0
2


1  π
1) Montrer que Arctan x + Arctan = − si x < 0
x  2



2) a) Enoncer le théorème de Rolle.
b) Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle [a, b] de R et
dérivables sur ]a, b[ telles que g 0 (x) 6= 0, pour tout x ∈]a, b[. En appliquant
le théorème de Rolle sur la fonction ϕ(x) = f (x) + λg(x) définie sur [a, b] ,
montrer qu’il existe un nombre c ∈]a, b[ telle que
f (b) − f (a) f 0 (c)
= 0 ;
g(b) − g(a) g (c)
tan πx
en déduire la règle de l’Hôpital et trouver lim √ .
x−→1 1 − x

II
1) Etudier les variations de la fonction f définie par :
1
f (x) = x + √ .
1 + x2

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2) Montrer que f possède une fonction réciproque f −1 définie sur R et cal-
culer le nombre dérivé de f −1 au point 1.
3) Donner le développement limité de f à l’ordre 4 au voisinage de x = 0
et en déduire l’équation et la position de la tangente T en 0 à la courbe C
représentative de f.  1
 1+ √
 si x ≥ 0
4) On considère la fonction g(x) = 1 + x2
1
 1− √
 si x ≤ 0
1 + x2
1
En faisant le changement de variable X = , trouver un lien entre g et
x
f et déduire du développement limité de f à l’ordre 4 au voisinage de 0,
le développement limité généralisé de g à l’ordre 4 au voisinage de 0 et les
équations des asymptotes obliques à la courbe représentative de g ainsi que
leur position par rapport à cette courbe.
III
Z π
1) Calculer sin x e−x dx.
0
y y
2) Trouver la solution de l’équation différentielle y 0 = e x + .
x

16
ALGEBRE

On considère le R - e.v. R3 muni de la base canonique A = {e1 , e2 , e3 } et


f l’endomorphisme de R défini par :

f (e1 ) = e1 + 2e2 + 4e3


f (e2 ) = e1 + 3e2 + e3
f (e3 ) = −e1 + 4e2 − 4e3

1) Ecrire la matrice M de f dans la base A


2) Déterminer Ker(f ) et en déduire Im(f ).
3) Déterminer les valeurs propres λi de f. M e st - elle diagonalisable ? Pour
quelles valeurs de λ la matrice M − λI est - elle de rang 3 ?
4) Pour chaque valeur propre λi donner le vecteur propre vi associé dont la
première composante est 1.
5) Montrer que B = {v1 , v2 , v3 } est une base de R3 . Quelle est la matrice
de passage P de A à B ?
6) Ecrire la matrice D de f dans la base B. Ce résultat était - il prévisible ?
7) Calculer M n , n ∈ N.

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FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

EXERCICE I :
1+x 3
a) Montrer que < ∀x ∈ R.
2 + x2 4
b) On considère la suite réelle (un ), n ∈ N.
α) Montrer que ∀n ∈ N on a (−1)n (un − 1) ≥ 0. En déduire que un − un+1
a le signe de (−1)n . La suite (un )n∈N est - elle monotone ?
β) Montrer que si la suite (un ) est convergente, sa limite ne peut - être
qu’égale à 1.
3
γ) Montrer que pour tout n ∈ N on a : |un+1 − 1| < |un − 1|.
4
En déduire que la suite (un )n≥0 converge vers 1.
Z
dx
4) Trouver .
cosx + 2sinx + 3

x
(poser t = tg ).
2
EXERCICE II :
Soit f une fonction continue sur [a, b] ⊂ R telle que ∀x ∈ [a, b] on a
f (x) ∈ [a, b]. Montrer qu’il existe un point c ∈ [a, b] tel que f (c) = c.

18
EXERCICE II :
Donner le développement limité à l’ordre 3 de f (x) = `n(`n(x) au voisinage
de e. Poser x − e = t.

19
ALGEBRE

EXERCICE I :
Soient F le sous - espace vectoriel de R3 engendré par u = (1, 0, 0, ) et G
celui engendré par v = (1, 1, 0) et w = (0, 1, 1).
Montrer que R3 = F ⊕ G.

EXERCICE  II : 
0 1 0
 
Soit A =  −1 2 0  ; montrer que A3 − A2 + I = 0 , en déduire
 
 
1 0 −1
que A est inversible et donner A−1 .

EXERCICE  III : 
1 2 1
 
Soit B =  3 2 1  ; calculer B −1 et en déduire la solution du
 
 
4 3 −1



 x + 2y + z = 8

système 3x + 2y + z = 10



4x + 3y − z = 4

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2000
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

1) Questions de cours (3 points)


a) Enoncer le théorème des accroissements finis et en l’appliquant sur [0, x] ,
montrer que
x
< arctgx < x.
1 + x2
b) Etablir que ch(a + b) = cha chb + sha shb.
2) (3 points) Soit

f : [0, +∞[ −→ [0, +∞[



x 7−→ f (x) = 2+x

et soit (un )n≥0 la suite définie par la donnée de uo ∈ [0, 2] et la relation


un = f (un−1 ) pour n ≥ 1.
Montrer que la fonction f est croissante. En déduire la monotonie de la suite
(un )n en fonction du signe de u1 − uo .
Déterminer ensuite dans chaque cas la nature de (un )n et sa limite éventuelle.
3) (1, 5 points) En utilisant un développement limité approprié, déterminer
1 x2
lim cos .
x−→+∞ x
4) (2,5 points)

21
x+1
Soit f (x) = x2 − x2 Log| |. Etudier les branches infinies de la courbe ci
x
- dessus du plan rapporté à un repère orthonormé (0,~i, ~j). On déterminera
la position de l’asymptote par rapport à la courbe.
5) (3 points) a) Résoudre l’équation différentielle

xy
y0 = .
x2 + y2
Z 2
dt
b) Calculer et en déduire à l’aide d’une intégration par parties
Z 2 1 t(1 + t)
Log(1 + t)
dt.
1 t2

22
ALGEBRE

1) Trouver la valeur du déterminant suivant (sans machine et sans poser


d’opérations).

54322 53382
∆= (1,5 points)
69982 68982

2) Montrer que l’ensemble F des matrices de la forme (1,2 pionts)


 
a b
  où a, b ∈ R.
b a+b

Constitue un sous - espace vectoriel de M2 (R) dont on donnera une base


et la dimension (2 points).
 
1 3 0
 
3) Soit A =  3 −2 −1  .
 
 
0 −1 1
a) Calculer les valeurs propres de A. En déduire que A est diagonalisable.
b) Effectuer la diagonalisation et en déduire An . (3,5 points).

23
PC1 - ANALYSE - OCTOBRE 2000

EXERCICE I :
Donner les développements limités à l’ordre 2 au point 0 des fonctions sui-
vantes
xex
f (x) = et g(x) = (1 + sin x)cos x .
sin x
EXERCICE II :
Intégrer les équations différentielles suivantes
1˚) (1 + x2 )y 0 = 1 + y 2
2˚) y 0 + y − cos x = 0
3˚) y 0 sin x − y cosx − sin2 x = 0.
EXERCICE III
1+x 3
1) Montrer que 2
< ∀x ∈ R.
2+x 4
2) On considère la suite réelle (un ), n ∈ N∗ définie par :
3
uo = 2 et un+1 = ∀n ∈ N∗ .
2 + u2n
a) Montrer que pour tout n ∈ N, on a (−1)n (un − 1) ≥ 0.
(On pourra raisonner par (récurrence).
En déduire que un − un−1 a le signe de (−1)n , la suite (un )n∈N est -elle
monotone.
b) Montrer que si la suite (un ) est convergente, sa limite ne peut - être
qu’égale à 1.
c) Montrer que pour tout n ∈ N, on a :
3
|un+1 − 1| ≤ |un − 1|. En déduire que la suite (un )n≥0 converge vers 1.
4
24
ALGEBRE

1) En utilisant le théorème des 3 dimensions, montrer qu’une application


linéaire de R3 dans R2 ne peut pas être injective. Généraliser le résultat.
Dans le cas général, étudier le cas de la surjectivité.
2) Soit f : R3 −→ R2 définie par : f (x, y, z) = (x − y, y + z)
a) Montrer que f est linéaire et déterminer sa matrice par rapport aux bases
canoniques.
b) Déterminer Kerf en déduire dim Imf.
c) f est - elle surjective ? injective ? Déterminer Imf.
3) Soit A = (e1 , e2 , e3 ) B = (ε1 + ε2 ) bases canoniques de R3 et R2
respectivement.

v1 = e1 + e2 + e3 w 1 = ε1 + ε2
v2 = e2 + e3 w2 = ε1 + −ε2
v3 = e2 − e3

a) Montrer que A0 = {v1 , v2 , v3 } et B 0 = {w1 , w2 } sont des bases de R3


et R2 respectivement.
b) Déterminer les matrices de passage P et Q de la base canonique A à
A0 et B à B 0 .
c) Déterminer la matrice de f par rapport aux bases
i) A0 et B.
ii) A0 et B.
iii) A0 et B 0 .

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2001
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

1) Soit f la fonction réelle définie par

3 − x2 1
f (x) = si x ∈] − ∞, 1[ et f (x) = si x ∈ [1, +∞[.
2 x

Montrer que f satisfait aux hypothèses du Théorème des accroissements finis


sur [0, 2] et déterminer toutes les valeurs C telles que f (2) − f (0) = 2f 0 (C).
2) Soit l’équation différentielle du 1er ordre

y2
y0 = .
x2 + xy

Résoudre cette équation après avoir montré qu’elle est homogène


3) Soit la fonction f définie par :

x2
f (x) = e1/x
2x + 1

a) Préciser Df et déterminer f 0 (x) sur Df.


eu
b) Calculer le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de et
2+u
1
en déduire en posant x = que la courbe Cf (représentative de f ) possède
u
une asymptote dont on donnera l’équaiton et la position par rapport à Cf .

26
ALGEBRE

On considère l’endomorphisme de R3 défini par :

f (x, y, z) = (x + 3y, 3x − 2y − z, −y + z).

1) Déterminer la matrice A de cette application linéaire dans la base cano-


nique A1 . f est - elle bijective ?
2) Calculer les valeurs propres de A et en déduire que A est diagonalisable.
3) Donner une base A2 = {v1 , v2 , v3 } formée de vecteurs propres.
Si P est la matrice de passage de A1 à A2 , trouver la matrice D de f dans
la base A2 .
4) Calculer Dn et en déduire An .
5) Montrer que A3 − 13A + 12I = 0 et en déduire A−1 et les solutions du
système 


 x + 3y = 1

3x − 2y − z = 1



−y + z = 1

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCTOBRE 2001
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DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

I - Questions de cours
1) Soit f : [−a, a] −→ R continue, (a ∈ R).
Z a
Montrer que si f est impaire alors f (t) dt = 0.
−a
Quelle relation obtient - on si f est paire.
2) Montrer que l’équation x3 + x + 1 = 0 admet une solution unique
appartenant à ] − 1, 0[.
II - 1) Montrer que pour tout nombre réel strictement positif u on a :

u > Log u

2) Soit g la fonction numérique définie pour x 6= −1 par :

x2
g(x) = + 2x − (x + 1)Log|x + 1|.
2

Montrer qu’on peut prolonger g par continuité en −1 et qu’on détermine


ainsi une fonction f continue sur tout R , coïncidant avec g pour x 6= −1.
3) Déterminer le développement limite de f en 0 à l’ordre 3. Montrer que le
graphe de f traverse sa tangente en 0.

28
4) Sur chacun des intervalles I1 =]−∞, −1[ et I2 =]−1, +∞[ , on considère
l’équation différentielle :

x2
(x + 1) y 0 − y = +1 (E)
2

a) Vérifier que f est une solutoin particulière de (E).


b) Après avoir déterminé la solution générale y1 de l’équation différentielle
sans deuxième membre associée à (E) sur chacun des intervalles I1 et I2 ,
donner la solution générale y de E.

29
ALGEBRE

Soit E l’espace vectoriel sur R des fonctions de la forme

(ax + b) sin x + (cx + d) cosx.

1) Montrer que B = {sin x, cos x, x sin x, x cos x} est une base de E


2) Montrer que l’application

g : E −→ E
f 7−→ f 0

est un automorphisme, et donner sa matrice A, dans la base B.

30
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2002
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

I - Question de cours :
a) Montrer que pour tout x de [−1, 1] arc cos x + arc cos(−x) = π.
1
b) Montrer que (Argsh x)0 = √ .
2
x +1
II - Soit la fonction définie par :
1
x2 `n(1 − ) si x < 0
x
f (x) = x 2
si 0 ≤ x ≤ 1
4 √
arctan x si x > 1
π
1˚) a) Vérifier que le domaine de définition de f est bien R.
b) Etudier la continuité de f sur R.
2˚) Déterminer le domaine de dérivabilité de f et calculer f 0 (x) en tout point
de ce domaine.
III - Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (t) = et .
1˚) Soit x ∈]0, 1[. En appliquant le théorème des accroissements finis sur
[0, x] à la fonction f , montrer qu’il existe un point c ∈]0, x[ tel que
ex − 1 
c = `n . (1,5 point)
x
2˚) Pour tout t ∈]0, 1] on définit la fonction :
et − 1
g(t) = . 2 points).
t
31
Montrer que g(t) admet une fonction réciproque sur ]0, 1].
(Pour déterminer le signe de g 0 (t), on pourrait montrer d’abord que
et − ec
g 0 (t) = , avec c ∈]0, t[)).
t
3˚) a) Donner le développement limité à l’ordre 4, pour u voisin de 0 de
esin u . (1 pt)
1 1
b) Soit la courbe d’équation y = xesin x − (1,5 point).
x
Déterminer l’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ et la position
de la courbe par rapport à l’asymptote.

32
ALGEBRE

On considère R3 muni de sa base canonique A = {e1 , e2 , e3 } et l’endo-


morphisme f de R3 définie pr :

f (x, y, z) = (2x + 2y, 3x + y − z, 2x + 4y + z).

1) Donner la matrice A de f dans la base canonique A et en déduire que f


n’est pas bijective.
2) En déduire en utilisant un théorème du cours que f n’est ni injective, ni
surjective.
3) Donner une base de Kerf ; la dimension de Imf et retrouver les résultats
du 2).
4) Soient
ε1 = −e1 + e2 + 2e3
ε2 = e1 + e2 − e3
ε3 = 2e1 − e2
a) Montrer que B = {ε1 , ε2 , ε3 } est une base de R3 .
Donner la matrice de passage P de la base A à la base B et la matrice A0
de l’application linéaire f dans la base B.

33
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCTOBRE 2002
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

1) Soit f une fonction continue de [0, 1] dans [0, 1]. Prouver qu’il existe
xo et x1 dans [0, 1] tels que

f (xo ) = xo et f (x1) = 1 − x1 .

Le principal théorème utilisé devra être énoncé.


2) Donner le développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 de Log(1+x2 )
1
et en déduire le DL2 (0) de (1 + x2 )(1+ x .
3) a) Etudier les variations de la fonction g définie par : g(x) = x − `n(1 + x).
Z
x
b) i) Calculer dx.
x+1

ii) En faisant le changement de variable u = x , calculer
Z
x
dx.
x+1
x √
y = xe−x .
c) Intégrer l’équation différentielle : y 0 +
x+1
α 1
(Indication : On pourra toujours écrire sous la forme 1 − ).
α+1 α+1

34
ALGEBRE

Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique B


est :  
1 1 −1
 
A =  2 3 −4
 

 
4 1 −4
1) Trouver les valeurs propres et en déduire que A est diagonalisable.
2) Trouver une base B 0 (de vecteurs propres) dans laquelle la matrice D de
f soit diagonale et donner D.
3) Calculer An .

35
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUILLET 2003
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

EXERCICE I :
1˚) Enoncer le théorème de Rolle et dire si elle peut s’appliquer à f (x) =
1
2
. sur [−2, 2].
x −3
2˚) Enoncer le théorème relatif à la dérivée d’une fonction réciproque (au
cas où cette dérivée existe) puis l’appliquer pour retrouver la dérivée de la
fonction x 7−→ Arcsin(x) ; pour |x| < 1 .
EXERCICE II :
Dire si les assertions suivantes sont vries ou fausses en justifiant votre ré-
ponse.
1˚) lim (un × vn ) = lim un  lim vn .
n−→+∞ n−→+∞ n−→+∞
.
2˚) lim (un + vn ) = lim un + lim vn .
n−→+∞ n−→+∞ n−→+∞
EXERCICE III : √
1 + x2 1
On considère la fonction f définie pour x 6= 0 par f (x) = − .
x x
1˚) Calculer lim f (x).
x−→0 
 g(x) = f (x) si x 6= 0
2˚) Soit g la fonction définie par :
 g(0) = 0
Montrer que g est continue au point x = 0 et qu’elle admet en ce point une
dérivée que l’on calculera.

36
Z 1
3˚) Calculer l’intégrale I(a) = f (x)dx (0 < a < 1).
√ a
On pourra poser 1 + x2 = t. En déduire lim I(a).
a−→0
EXERCICE IV :
1˚) En utilisant un développement limité approprié, calculer la limite sui-
vante : √
sin(ex − 1) − x 1 + x
lim .
x−→0 x3
2˚) En utilisant les développements limités généralisés, déterminer une asymp-
tote et la position par rapport à l’asymptote au voisinage de ±∞ de la courbe
 
2 x+1
de f (x) = x `n .
x
Z 2
dt
3˚) Calculer et en déduire à l’aide d’une intégration par parties
Z 2 1 t(1 + t)
`n(1 + t)
dt.
1 t2
4) Intégrer l’équation différentielle

1 `n(x)
y0 + y= .
x(x + 1) x(x + 1)

37
ALGEBRE

EXERCICE I :
Soient (R3 , +, ) et (R2 , +, ) deux espaces vectoriels sur R de bases cano-
niques respectives C1 et C2 .
On considère l’application linéaire ϕ : définie par

ϕ : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y + 2z, x − y − 3z)

1˚) Ecrire la matrice M1 de ϕ relativement aux bases canoniques de R3 et


R2 .
2˚) Déterminer Kerϕ et en donner une base. En déduire que Imϕ = R2 .
ϕ est - elle bijective.
3˚) On considère les vecteurs V1 = (1, 1) et V2 = (1, 2) de R2 et les
vecteurs W1 = (1, 1, 1) ; W2 = (1, 1, 0); W3 = (1, 2, 0) de R3 . Montrer que
B1 = {W1 , W2 , W3 } est une base de R3 et B2 = {V1 , V2 } est une base de
R2 .
Ecrire la matrice M2 associée à ϕ relativement aux bases B1 et B2 , puis la
matrice M3 associée à ϕ relativement aux bases B1 et C2 .
4˚) En utilisant une base de Kerϕ, trouver une base D1 et à la base canonique
 
2 0 0
C2 de R2 soit   . En déduire une base de Imϕ.
0 0 3
EXERCICE II :
1˚) Enoncer clairement le théorème de la base incomplète.
2˚) Soit E un espace vectoriel sur K ; soit ψ ∈ LK (E) et ψ bijectif. Montrer

38
que ψ −1 est une application linéaire.
 1 
x −
3˚) Calculer detA avec A =  x . En déduire le Rg(A).
x x

39
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2003
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

EXERCICE I :
1) A l’aide d’un DL, trouver la limite de la fonction :

`n(1 + tgx) − sinx


f (x) = quand x tend vers zéro
tgx − sinx

2) Donner le DL généralisé à l’ordre 2, au voisinage de +∞ de la fonction :

√ √
f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1.

En déduire que la courbe (C) de f admet une asymptote D dont on donnera


l’équation, quand x tend vers +∞. Précisez la position de (C) par rapport
à (D).
EXERCICE II :
1) En appliquant le théorème des accroissements finis à des fonctions conve-
nables, établir les inégalités suivantes :

x2
a)∀x > 0 `n(1 + x) > x −
x
x
b)0 < 1 x < arcsinx < √
1 + x2

40
2) Calculer les primitives suivantes :
Z
dx
a)
Z e + e−x
x
tgx dx
b) .
1 + cos x

3) Intégrer les équations différentielles suivantes :


a) x2 y 0 + 5xy = x − 1
b) y 00 − 4y = 4 e−2x .

41
ALGEBRE

EXERCICE I :
Pour quelles valeurs de α ∈ R , la matrice
 
1 1 1
 
A= 1 2 4  est - elle inversible ?.
 
 
1 3 α

Calculer dans ce cas l’inverse de A.


EXERCICE II :
On considère R3 muni de la base canonique a = {e1 , e2 , e3 } et de la base
B = {ε1 , ε2 , ε3 } avec ε1 = (1, 1, 0) ε2 = (1, 0, −1) ε3 = (1, 1, 2).
Soit f un endomorphisme du R - espaces vecteurs R3 ayant pour matrice
dans a , la matrice
 
1 −3 3
 
A =  3 −5 3
 

 
6 −6 4
1˚) Soit g = f + 2Id où Id est l’application identité dans R3 .
Déterminer la matrice de g par rapport à la base canonique a.
2˚) Calculer Kerg et Rg(g).
EXERCICE III :
Soient f1 et f2 les fonctions définies sur ] − 2, 2[ par :

1 1
∀x ∈] − 2, 2[ f1 (x) = et f2 (x) = .
x−2 x−2

42
1˚) Montrer que les fonctions f1 et f2 sont linéairement indépendantes.
Montrer que la fonction

f :] − 2, 2[ −→ R
2
x 7−→
x2 − 4
appartient au sous - espace vectoriel engendré par f1 et f2 .

43
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2004
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

I - On considère la suite numérique (un )n∈N définie par :

3
uo = .
2

Et par la relation de récurrence

un+1 = u2n − 2un + 2.

1) Montrer que ∀n ∈ N , un ∈]1, 2[.


2) Montrer que (un )n∈N est décroissante
3) En déduire que (un ) est convergente et déterminer sa limite.

II - On considère la fonction f définie par :

x2
f (x) =  e1/x .
2x + 1

1 - Préciser l’ensemble Df de définition de f.


1
Etudier les limites de f quand x tends vers − . Etudier les limites de f
2
quand x tend vers 0 par valeurs positives et négatives ainsi que celle de
1
f (x)/x quand x tend vers zéro avec x < 0 (on pourra poser x = ).
u
44
eu
2 - Calculer le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de et
2+u
1
en déduire en posant x = que la courbe possède une asymptote dont on
u
donnera l’équation ainsi que la position de la courbe (C) de f par rapport à
celle - ci.
3 - Indiquer par un tableau le sens des variations de f et construire approxi-
mativement (C).

III - On considère l’équation différentielle suivante : y 00 + y = 2cosx −


4x sinx (E) où y est une fonction inconnue définie sur R.
1 - Soit (Eo ) l’équation homogène correspondant à (E). Déterminer toutes
les solutions de (Eo ).
2 - Déterminer une solution de (E) de la forme y = P (x)cosx, où P est un
polynôme.
3 - Montrer qu’il existe une unique solution f de (E) vérifiant les conditions
suivantes :
f (0) = 0 f 0 (0) = 0.

On déterminera cette solution.


4 - Soit g une solution de (E). D2terminer le réel

u = g(π) + g(−π) + 2g(0).

45
ALGEBRE
EXERCICE  I: 
0 1 −1
 
Soit A =  −3 4 −3  .
 
 
−1 1 0
1˚) Calculer A2 = A × A.
1 3
2˚˚ Vérifier la relation − A2 + A − I3 = 0.
2 2
3˚) En déduire que A est inversible et calculer son inverse A−1 .
EXERCICE II :
Calculer les déterminants suivants :

1 125 −13 1 x1 x21 x−y−z 2x 2x


∆1 = 4 100 −52 ∆2 = 1 x2 x22 ∆3 = 2y y−z−x 2y .

11 −3 −142 1 x − 3 x23 2z 2z z−x−y

EXERCICE III :
Soit l’application linéaire f : R3 −→ R2 définie par :
f (x, y, z) = (x + y, y − z). Notons A et B respectivement la base canonique
de R3 et de R2 . Soient A0 = {(1, 0, 1) ; (0, 1, 1); (1, 1, 1)} un système de
R3 et B 0 = {(1, 1) ; (−1, 1)} un système de R2 .
1) Montrer que A0 est une base de R3 et B 0 une base de R2 .
2) Trouver la matrice de passage P de A à A0 , puis celle Q de B à B 0 .
3) Déterminer la matrice M1 de f par rapport aux bases A et B, puis la
matrice M2 de f par rapport aux bases A0 et B 0 . Donner le rang de M1 et
M2 . Et en déduire Imf et la nature de f.
4) Calculer la matrice Q−1 M1 P. Aurait - on pu prévoir le résultat ?

46
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2003 - 2004
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE
2un
I - Soit (un )n∈N la suite réelle définie par uo ≥ 0 et un+1 = pour
u2n + 1
tout n ∈ N.
a) Montrer que (un ) est une suite à termes positifs.
b) Donner le tabeau de variation de la fonction réelle f , définie par
2x
f (x) = 2 pour x ∈ R et en déduire que 0 ≤ un ≤ 1 pour tout n ∈ N.
x +1
c) Montrer que (un ) est une suite croissante.
d) En déduire que (un ) converge et déterminer sa limite.

II - Déterminer au voisinage de xo le développement limité à l’ordre n des


fonctions suivantes :
`n(1 + x)
1 − f (x) = pour xo = 0 et n = 3
1+x
sinx
2 − g(x) = `n pour xo = 0 et n = 4 .
x
1−x
3 − h(x) = Arctg pour xo = 0 et n = 5
1+x

III - On considère les équations différentielles

y 00 − y 0 − 2y = (−2x − 1)ex (1)


y 00 − y 0 − 2y = 0 (2)

47
a) Résoudre l’équation (2).
b) Trouver une solution particulière de (1) et résoudre (1).
c) Trouver la solution y(x) telle que y(0) = 0 et y 0 (0) = 0.

48
ALGEBRE

EXERCICE I :
 
α 1−α 1
 
Soit A =  β γ − β γ .
 
 
γ 2α − γ 2α
Montrer sans développer le déterminant, que det(A) = 0.
EXERCICE II :
Soit R2 [x] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à 2 à
coefficients réels.
Soit C = {1, x, x2 } sa base canonique. Considérons les éléments suivants :

Qo (x) = 1 + x Q1 (x) = x + x2 Q2 (x) = 1 + x2 et B = {Qo , Q1 , Q2 }.

1˚) Montrer que B est une base de R2 [x].


2˚) Déterminer la matrice de passage de C à B.
3˚) Soit ψ(x) = x2 − x.
Déterminer les composantes de ψ respectivement dans les bases C et B.
EXERCICE III :
1˚) Soient E, F deux espaces vectoriels de dimensions finies et f : E −→ F
une application linéaire.
i) Montrer que Kerf est un sous - espace vectoriel de E.
ii) Donner la relation liant les dimensions de E, Kerf et Imf.
2˚) Soit ϕ : R4 −→ R2

(x, y, z, t) −→ (y + z + t, z − t)

49
i) Montrer que ϕ est une application linéaire
ii) Déterminer Kerϕ.
iii) ϕ est -elle injective ? ϕ est - elle surjective.

50
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2005
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

I - Soit (un )n∈N la suite récurrente définie par la donnée uo ∈ [0, 1] et


la relation :
1√
un∈N = 1 + 3un ;
2
1) Montrer que un ∈ [0, 12] , ∀n ∈ N.
2) Montrer que un∈N est croissante.
3) En déduire que un∈N est convergente. Quelle est sa limite ?

II -
1 - Donner le développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 pour les
fonctions :
x 7−→ sin2 x et x 7−→ `n(cosx).

2 - En déduire un développement limité au voisinage de 0 à un ordre que l’on


précisera pour les fonctions :

x2 x2
x 7−→ et x 7−→ .
sin2 x `n(cosx)

51
2 1
3 - Quelle est la limite lorsque x tend vers 0 de 2
+ ?
sin x `n(cosx)
III - On considère les équations différentielles

y 00 − y 0 − 2y = (−2x − 1)ex (1)


y 00 − y 0 − 2y = 0 (2)

a) Résoudre l’équation (2)


b) Trouver une solution particulière de (1) et résoudre (1).
c) Trouver la solution y(x) telle que y(o) = 0 et y 0 (0) = 0.

52
ALGEBRE

I - Soient F et G les sous - espaces vectoriels de R4 engendrés respective-


ment par {v1 , v2 } et {w1 , w2 } avec

v1 = (1, −1, 0, 1) ; v2 = (0, 2, 1, 0)


w1 = (0, 6, −1, 4) ; w2 = (3, 3, 1, 5).

1) Caractériser à l’aide des équations, les éléments de F et G.


2) Donner une base et la dimension de F ∩ G et de F + G.
3) A-t-on R4 = F ⊕ G ?

II - Soit E un espace vectoriel sur R de dimension 2, muni d’une base


{e1 , e2 }.
On considère un endomorphisme f : E −→ E vérifiant :

f (f (u)) = −u, pour tout u ∈ E.

Montrer que si u est un vecteur non nul de E , alors {u, f (u)} est une base
de E, et écrire la matrice de f dans cette base.

III - On considère l’endomorphisme

f : R2 −→ R2
(x, y) 7−→ (x + 2y, −3x + 5y)

1) Déterminer la matrice associée à f dans la base canonique E = {e1 , e2 }


de R2 .

53
2) Soit A = {(1, −1), (−2, 1)}. Montrer que A est une base de R2 .
Déterminer la matrice A de f relativement aux bases E et A et la matrice
B de f relativement aux bases A et E.
3) Soient u = (3, 2) et v = (1, 4)A .
Utiliser les matrices de passage pour déterminer les composantes de u dans
A et celles de v dans E.

54
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR OCT 2005
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

un
I - Soit la suite (un ) définie par u1 ∈]0, 1[ et bun+1 = 1 + , n ≥ 1.
1+n
1) Montrer que (un ) est convergente et calculer sa limite (on pourra d’abord
montrer par récurrence sur n, que ∀n ∈ N∗ un ∈]0, 2[).
2) Déterminer deux nombres réels x et y tels que :

x y 1 1
un = 1 + + 2 ε , avec lim ε = 0.
n n n n−→∞ n

II - Donner le développement limité d’ordre 3 au voisinage de 0 de `n(1 −


sin 3x
x + 2x2 ) puis celui de [1 − +`n(1 − x + 2x2 )]1/2 au voisinage de 0
x
et à l’ordre 3.

III - Intéger l’équation différentielle :

yy 00 − (y 0 )2 (x2 − 3x + 2) + yy 0 (2x − 3) − 2y 2 = 0.


Existe-t-il des solutions sur‘ R tout entier ?


y0
(On posera u = là où y 6= 0 et on intégrera une équation différentielle
y
vérifiée par u).

55
ALGEBRE

I - Soit R3 [X] l’espace vectoriel réel des polynômes de degré au plus 3 à


coefficients réels. Soient

p1 (x) = x3 − 2x2 + x − 2 ; p2 (x = x3 − 3x − 2 ; p3 (x) = 2x3 − 3x2 − 4

et F le sous - espace vectoriel de R3 [X] engendré par {p1 , p2 , p3 }.


1) Soit l’application
ϕ : R3 [X] −→ R
p 7−→ p0 (1)
a) Montrer que ϕ est linéaire.
b) Montrer que ϕ est surjective et en déduire que dimKerϕ = 3.
c) Montrer que F ⊂ kerϕ.
2) Soit l’application linéaire

ψ : R3 [X] −→ R
p 7−→ p(2)

a) Montrer que F ⊂ kerψ.


b) Montrer que les éléments de (kerϕ ∩ kerψ) sont de la forme
ax3 + bx2 − (3a + 2b)x − 2a où a et b sont des réels quelconques.
3) Montrer que F = (kerϕ ∩ kerψ).

II - On considère l’application linéaire

f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + y, x − y + z)

56
1) Soient E = {e1 , e2 , e3 } et ε = {ε1 , ε2 } lees bases canoniques de R3 et R2
respectivement.
Déterminer la matrice A de f relativement aux bases E et ε.
2) Montrer que A = {(1, 2), (−1, 0)} est une base de R2 , puis déterminer
la matrice B de f relativement aux bases E et A ainsi que les matrices de
passage P de E à A et Q de A à E.
3) Déterminer de deux manières les coordonnées de f (1, 0, 1) dans la
base A.

57
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR JUIL 2006
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

I - a) Montrer, en utilisant des accroissements finis, que pour tout


x > 0, `n(1 + x).
b) Soit uo un réel > 0. Montrer que la formule : ∀n ∈ N un+1 = `n(1 + un )
définit une suite de réels strictement positifs, et que cette suite es décrois-
sante.
c) En déduire que la suite (un ) est convergente, et donner la valeur de sa
limite.
1 1
d) Calculer la limite suivante : lim − .
`n(1 + x) x
1 1
En déduire la limite de − quand n tend vers +∞.
un+1 un

π π
II - Soit g la fonction, à valeurs dans R , définies sur ] − , [ par :
2 2
 tgx π π
 si x ∈ ] − , [\{0}.
f (x) = x 2 2
1 si x = 0

1) a) Donner le développement limité d’ordre 3 de la fonction x 7−→ tgx au


voisinage de 0.

58
b) En déduire que la fonction g est continue en 0 et admet un développement
limité d’ordre 2 au voisinage de 0.
c) Montrer que g est dérivable en 0. Que vaut g 0 (0)?
π π
2) Montrer que pour tout x ∈] − , [\{0} g est dérivable et que
2 2
x − sin x cos x
g 0 (x) = .
x2 cos2 x
π π
Montrer que la restriction de g à ]0, [ est une bijection de ]0, [ sur
2 2
]1, +∞[.

III - On considère maintenant l’équation différentielle : y 00 − 4y + 8y = x.


1) Trouver sa solution générale.
2) Montrer que toutes les solutions ont une asymptote commune quand x
tend vers −∞. Expliciter la solution vérifiant y(0) = 4 et y 0 (0) = 1.

59
ALGEBRE

I - Soient F = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y − 2z = 0 et 2x − z = 0.
et G = {(x, y, z) ∈ R3 /x − y + z = 0} deux sous - espaces vectoriels de R3 .
1) Déterminer une base et la dimension de F et de G.
2) A - t - on R3 = F ⊕ G?
3) Montrer que {(2, −1, −3), (0, 3, 3)} est une base de G, puis déterminer
les coordonnées de u = (−1, 2, 3) dans cette base.

II - Soient l’application linéaire

f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x + 2y − z, −x + z)

et C = {(1, 2) , (0, 1)} une base de R2 .


On note A = {a1 , a2 , a3 } et B = {b1 , b2 } la base canonique de R3 et R2
respectivement.
1) Déterminer Imf et Kerf.
2) Soient u)(1, 2, 0) et vC = (1, 1). En utilisant les matrices de passage,
déterminer les coordonnées des vecteurs v et f (u)C .
4) Déterminer la matrice M de f relativement aux bases A et C.
5) On pose D = {(1, 0, 0), (0, 1, 0), (a, b, c)} une base de R3 .
Déterminer
  que la matrice de f relativement aux bases A et D
a, b, c telle
1 2 −5
soit  .
−1 −1 2

60
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR Oct 2006
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - ANALYSE

1
I - On considère une suite réelle définie par un+1 = un + pour n ≥ 0,
un
avec uo = 1.
1) Montrer que la suite (un ) est divergente.
2) Etablir les inégalités : 2 ≤ u2n ≤ u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 , puis :
2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
un
3) En déduire la limite, lorsque n −→ +∞ de √ .
2n

II - a) En appliquant la formule de Taylor à la fonction f définie sur [0, x]


par f (t) = `n(1 + t) à des ordres appropriés, montrer que :

x2 x2 x3
x− < `n(1 + x) < x − + pour tout x > 0.
2 2 3

[Indication : On pourra utiliser le reste de Taylor - Lagrange].


b) Trouver les développements limités suivants :
`nx
i) à l’ordre 3 au voisinage de 1 de la fonction g définie par : g(x) = ,
x3
ii) à l’ordre 4 au voisinage de +∞ de la fonction h définie par :


3

3
h(x) = x3 + x 2 − x 3 − x2 .

61
III - On considère l’équation différentielle
y 0 − y ` n = xx (1) soit y 0 − y `nx = 0 (2) l’équation homogène associée.
a) Donner les solutions de (2).
b) En appliquant la méthode de ”variation de la constante”, résoudre (1).
c) Trouver la solution y(x) telle que lim y(x) = 0.
x−→0

62
ALGEBRE

I - Soit f : R2 −→ R3 l’application linéaire définie par

f (x, y) = (x + y, 2x, x − 2y).

1) Déterminer Kerf et Imf ainsi que le rang de f.


2) f est - elle injective ? surjective ? bijective ?
3) Déterminer la matrice de f relativement aux bases canoniques de R2 et
R3 respectivement.

II - Soit f : R4 −→ R4 l’application linéaire dont la matrice dans la base


canonique est  
 1 0 1−1 
 
 1 1 0 0 
A=
 

 −1 0 −1 1 
 
 
−1 1 −2 −1
1) Donner une équation de Imf (i.e exprimer que (x, y, z, t) appartient à
Imf sous forme d’une équation linéaire reliant x, y, z et t.)

u1 = (0, 1, 0, 1) , u2 = f (u1 ), u3 = (1, 1, 0, 0) et u4 = f (u3 ).

a) Montrer que {u1 , u2 , u3 , u4 } est une base R4 .


b) Déterminer la matrice de f dans la base {u1 , u2 , u3 , u4 }.

63
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 2006-2007
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - EPREUVE D’ANALYSE SESSION JUILLET - 2007

I-
1 - On pose D =] − 1, +1[\{0} et on considère la fonction g définie sur D
`n(1 + u)
par g(u) = .
sin u
a) Déterminer le développment limité de g à l’ordre 2 au voisinage de u = 0.
b) Montrer que la fonction g est prolongeable par continuité en 0. On notera
g̃ la fonction prolongée.
c) La fonction prolongée g̃ est - elle dérivable en 0 ?
d) Donner une représentation graphique sommaire de g̃ au voisinage de 0 en
plaçant la tangente en 0.
2 - Déterminer le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de u = 0 de

1 + u2 .
3 - On considère la fonction f définie sur ]1, +∞[ par

x2 + 1 x+1
f (x) = 1 `n( )
sin( x ) x

et on désignera par C la courbe représentative de f dans un repère ortho-


normé.
En utilisant un développement limité, montrer que C admet au voisinage de
+∞ une droite asymptote D dont on donnera l’équation.
Etudier la position de C par rapport à D au voisinage de +∞.

64
II - On considère l’équation différentielle

y 00 + 2y 0 − 3y = e2x + x (1)
y 00 + 2y 0 − 3y = 0 (2)

a) Résoudre l’équation (2).


b) Trouver une solution particulière de (1).
c) Trouver la solution y(x) 1) telle que

2 1
y(0) = et y 0 (0) = .
9 3

65
ALGEBRE

Exercice I :
Soit ψ : R3 −→ R3 l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique
C = {e1 , e2 , e3 } de R3 est
 
−1 0 −2
 
A= 0 1 .
 
0
 
0 −1 1

1˚) Montrer que A vérifie l’équation x3 + 1 = 0.


2˚) En déduire A est inversible et calculer l’inverse A−1 deA.
3˚) Que peut - on dire de ψ?
Exercice II :
1˚) Enoncer clairement le théorème de caractérisation des applications li-
néaires injectives.
2˚) Soient E un K - espace vectoriel de dimension finie et f un endomor-
phisme de E.
Démontrer l’équivalence suivante :
i) Ker(f ) ∩ Im(f ) = {0} ⇐⇒ Ker(f ) + Im(f ) = E. ii) Kerf = Kerf 2 ⇐⇒
Imf ∩ Kerf = {0}.
(On pourra traiter au choix (i) ou (ii)).
Exercice III :
On considère l’application f : R3 −→ R3 : (x, y, z) 7−→ (4x, 2x + 3y, y + 2z).
Soit C = {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3 .

66
1˚) Montrer que f est linéaire.
2˚) Déterminer Kerf, une base Kerf et dim(Kerf ).
3˚) Déterminer Imf (f ), une base Imf et dim(Imf ).
4˚) Montrer que E2 = {X ∈ R3 /f (X) = 2X} et E3 = {X ∈ R3 /f (X) =
3X} sont des sous - espaces vectoriels de R3 sur R.
E2 et E3 sont - ils supplémentaires ?
5˚) Vérifier que B = {u, v, w} avec u = (1, 2, 1), v = (0, 1, 1) et w = (0, 0, 1)
est une base de R3 .
En déduire la matrice de passage P de C à B et la matrice M (f, C) associée
à f dans la base canonique C de R3 et la matrice M (f, B) associée à f dans
la base B.

67
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 2006-2007
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE

PC1 - EPREUVE D’ANALYSE SESSION D’OCTOBRE - 2007

I - Soit (un )n≥0 la suite donnée par



5
 uo
 =
2
4
 un+1 = 1 +
 pour n ≥ 0
1 + un
a) Montrer que un est bien définie pour tout n ≥ 1.
b) Pour p ∈ N , on pose vp = u2p , wp = u2p+1 . Montrer qu’il existe une
fonction f telle que vp+1 = f (vp ) et up+1 = f (wp ). Etudier les variations de
f
c) Montrer que les suites (vp ) et (wp ) sont monotones.
d) Montrer que les suites (vp ) et (wp ) sont convergentes et donner leurs li-
mites.
e) En déduire que (un ) converge.
II -
2
1) On considère la fonction g définie sur R par g(u) = eu−u .
a) Calculer g 0 (u) , g 00 (u).
b) En utilisant la formule de TAYLOR - YOUNG, déterminer le développe-
ment limité de g à l’ordre 2 au voisinage de 0.
 
x2 +1 x−1
2) Soit f (x) = x2 +2 exp
x2
a) Quel est le domaine de définition de f ?

68
b) Montrer que l’on peut prolonger f par continuité en 0.
c) Déterminer l’asymptote oblique d ela fonction f lorsque x −→ ±∞ et
indiquer dans chaque cas la position relative du graphe de f par rapport à
l’asymptote oblique.

III - Résoudre les équations :


a) y 0 + y − cos x = 0
1
b) y 00 − y 0 − 6y = e−2x .
2

69
ALGEBRE
Exercice I : Soit (R2 , +, ) l’espace vectoriel de dimension 2 et de base ca-
nonique B = {e1 , e2 }.
Soit ψ l’endomorphisme de R2 défini par

ψ(x, y) = (2x + 4y = x − 2y).

1) Déterminer ψ ◦ ψ.
2) Déterminer Kerψ et sa dimension.
3) Montrer que Imψ = Kerψ en utilisant 1).
Exercice II : On considère dans l’espace vectoriel E = R3 [x], des po-
lynômes de degré inférieur ou égal à 3 à coefficients dans R et on note λ
l’application :
d
E −→ E : P (x) 7−→ (P (x)).
dx
1˚) Démontrer que λ est un endomorphisme de E.
2˚) Déterminer la matrice A = M (λ) dans la base canonique C = {1, x, x2 , x3 }.
3˚) Démontrer que A4 est une matrice nulle.
Exercice III :
1˚) Soient E 0 et E 00 deux sous - espaces vectoriels d’un K - espace vectoriel
E.
Démontrer que E 0 + E 00 est un sous - espace vectoriel de E.
2˚) On considère dans l’espace vectoriel (R4 , +, ) des vecteurs u = (1, 2, 3, 4)
et v = (2, 3, 4, 1).
a) Peut - on compléter S = {u, v} en une base de R4 . Justifier.
b) Compléter de deux manières différentes S en une base de R4 .

70
PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2008)

Exercice I :
1˚) Soient F , G deux K - sous - espaces vectoriels du K - espace vectoriel
E.
Donner une condition nécessaire et suffisante pour que F ∪ G soit un sous
- espace vectoriel de E.
2˚) Enoncer clairement le théorème de la base incomplète.
3˚) Soient E, F 2K - espaces vectoriels et f : E −→ F une application
linéaire.
Montrer que Im(f ) est un sous - espace vectoriel de F.
Exercice II :
Soient (R3 , +, ) le R - espace vectoriel de base canonique C = {e1 , e2 , e3 }
et l’application linéaire

h:R −→ R3
(x, y, z) 7−→ (x + 2y , y + 2z, z)

1˚) Déterminer Ker(h)


2˚) Déterminer Im(h) et une base de Im(h)
3˚) h est - elle bijective ?
4˚) Déterminer la matrice A = M (h, C) la matrice associée à h dans la
base canonique C.
5˚) Calculer la matrice J telle que A = I + J où I est la matrice identé
d’ordre 3.

71
6˚) En déduire An .
Exercice III :
Soient R2 [x] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à
2,
F1 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(2) = p0 (0) = 0}
F2 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(1) = 0}
1˚˚ Montrer que F1 et F2 sont des sous - espaces vectoriels de R2 [x].
2˚) Donner une base de F1 et une base de F2 .
A t-on F1 ⊕ F2 = R2 [x] ?

72
PC1 - ANALYSE (JUILLET 2008)

I (3 points)

A l’aide de la formule de Taylor - Lagrange, établir les inégalités suivantes :

x2 x2 x4
1− < cos x < 1 − + pour x ∈ R∗ .
2! 2! 4!

Etudier des variations de la fonction


 x 
1 e −1
f (x) = `n
x x

1) Montrer que f est définie sur les intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[ et


qu’elle y est continue et dérivable.
1
2) Calculer, la dérivée de f et la mettre sous la forme f 0 (x) = g(x).
x2
Montrer que
x x 2
sh2 −
g 0 (x) = 2 2 .
2
x
x sh
2
3) Montrer que ∀u ∈ R ; sh2 u ≥ u2 .
En déduire le signe de g 0 , et les variations de g.
ex − 1
4) Calculer lim . En déduire lim g(x)
x−→0 x x−→0
5) Montrer que f est croissante sur chacun des intervalles ] − ∞, 0[ et
]0, +∞[.

73
CORRIGE EPREUVES DES DIX

DERNIERES ANNEES - PC1

74
JUILLET 1998

CORRIGE PC1 - ANALYSE

EXERCICE I
f est continue sur [−2, 1] ; f (−2) = 27 > 0 f (1) = −3 < 0 f (−2) f (1) < 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires il existe α ∈] − 2, 1[ tel que
f (α) = 0.
EXERCICE II
 
1
1˚) Supposons lim sin = ` ; donc pour toute suite Xn
x→0 x  
1
lim Xn = 0 On a lim f (Xn ) = ` avec f (X) = sin
n→+∞ n→+∞ x
1 1
or pour un = vn =
2πn 2πn + π2
or lim (un ) = 0 et lim vn = 0
n→+∞   n→+∞  
1 1
mais sin = sin(2πn) = 0 lim sin =0
  un n→+∞ un   
1 1
sin = sin(2πn + π/2) = sin(π/2) = 1 lim sin √ = 1.
vn   n→+∞  n
1 1
Par conséquent lim sin 6= lim sin √ .
n→+∞ un  n→+∞ n
1
Ce qui est absurde. D’où sin n’admet pas de limite en 0.
   x
 x2 sin 1
 si x 6= 0
2˚) g(x) = x

 g(0) =0
   
1 2 2 1
i) −1 ≤ sin ≤ 1 − x ≤ x sin ≤ x2
n   x
2 2 1
lim (−x ) ≤ lim x sin ≤ lim x2
x→0
<
x→0
< 
x <
x→0
1
0 ≤ lim x2 sin ≤ 0 donc lim g(x) = 0 et lim g(x) = 0.
x→0
<
x x→0
<
x→0
>

75
D’où g(0) = lim g(x) = lim g(x) = 0. g est continue en 0.
> x→0
x→0   <
1
ii) On a −1 ≤ sin ≤1
x 
1
si x > 0 : −x ≤ x sin ≤x
  x
1
si x < 0 : x ≤ x sin ≤ −x
x  
g(x) − g(0) 1
lim = lim x sin =0
x→0
<
x − 0 x→0
<
x
 
g(x) − g(0) 1
lim = lim x sin = 0.
x→0
<
x−0 >0
x→0
x
g(x) − g(0) g(x) − g(0)
Donc lim = lim = 0.
>
x→0
x−0 <
x→0
x−0
D’où g est dérivable en 0.
   
0 1 1
iii) g (x) = 2x sin − cos
x x 
1
g 0 n’est pas continue en 0 car cos n’a pas de limite en 0.
x
  
 xsin 1
 six 6= 0
3˚) h(x) = x

 h(0) = 0
  
1
lim h(x) = lim x sin =0 

x
< <


x→0 x→0


  
1
i) lim h(x) = lim x sin = 0  Donc h est continue en 0.
>
x→0
>
x→0
x 



h(0) = 0


 
h(x) − h(0) 1
ii) lim = lim sin n’existe pas de même
<
x→0
x − 0 <
x→0  
x
h(x) − h(0) 1
lim = lim sin n’existe pas.
>
x→0
x−0 >
x→0
x
Donc h n’est pas dérivable en 0.

76
EXERCICE III
2
f (x) = 1 + x + x2 + 0(x2 ) g(x) = 1 + x + 0(x2
3
car
x x2
x(1 + + + 0(x2 ))
f (x) = 1! 2!
x3
x− + 0(x3 )
6!2
x
1+x+ + 0(x2 )
= 2
x2
1− + 0(x2 )
6
x2
et g(x) = ecos x×`n(1+sin(x)) cosx = 1 − + 0(x2 ) sin x = x + 0(x2 ).
2!
EXERCICE IV :
Comme f admet un développement à l’ordre 5 en 0 donc
f (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3 + a4 x4 + a5 x5 + x5 ε(x)
f 0 (x) = a1 + 2a2 x + 3 a2 x2 + 4a4 x3 + 5a5 x4 + x4 ε(x)
or f 0 (x) = 2x + f (x) 


 ao = a1 = 3


 5
 
 a2 =
2





 ao = a1 = 3 




 

2a = a1 + 2
 
 2

 

 a3 5
=
 
ce qui aboutit : 3a3 = a2 6

 

 
4a4 = a3
 
5

 

a4 =

 

 
 5a

5 = a4


 24





5



 a
5 =
120
5 2 5 3 5 4 5 5
f (x) = 3 + 3x + x + x + x + x + x5 ε(x).
2 6 24 120

77
JUILLET 1998

CORRIGE PC1 - ALGEBRE

EXERCICE I
1˚) Soit p(X) ∈ P4 , alors il existe ao , a1 , a2 , a3 , a4 ∈ R tels que p(X) =
ao + a1 X + a2 X 2 + a3 X 3 + a4 X 4 donc {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est un système
générateur de P4 .
Montrons que {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est libre.
Soit αo 1 + α1 X + α2 X 2 + α3 X 3 + α4 X 4 = 0 ∀ X ∈ R pour
X = 0 on a : αo = 0
X = 1 on a : αo + α1 + α2 + α3 + α4 = 0
X = −1 on a : αo − α1 + α2 − α3 + α4 = 0
X = 2 on a : αo + 2α1 + 4α2 + 8α3 + 16α4 = 0
X = −2
 on a : αo − 2α1 + 4α2 + 8α3 + 16α4 = 0.
 αo

 = 0



α + α2 + α3 + α4 = 0

 1


2α2 + 2α4 = 0 4α4 = 0

Donc −α1 + α2 − α3 + α4 = 0 ⇒


 4α2 + 8α4 = 0 α4 = 0
2α + 4α + 8α + 16α = 0

1 2 3 4





 −2α + 4α − 8α + 16α = 0

1 2 3 4

 2α2 + 2α4 = 0
donc α2 = 0 on a donc ⇒ 6α3 = 0 ⇒ α1 = 0. Par
 4α + 8α = 0
2 4
conséquent αo = α1 = α2 = α3 = α4 = 0. {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } libre
{Qo , Q1 , Q2 , Q3 , Q4 } est une base de P4 .
2˚) D’après 1˚) dim(P4 ) = 5.

78
B est une base P4 si et seulement si B1 est libre ou générateur.
Montrons que B1 est libre.
Soit βo po + β1 p1 + β2 p2 + β3 p3 + β4 p4 = 0
βo po (X) + β1 p1 (X) + β2 p2 (X) + β3 p3 (X) + β4 p4 (X) = 0 ∀X ∈ R.
βo .(3) + β1 (2 − X) + β2 (3 + X − 2X 2 ) + β3 (1 + 2X 3 ) + β4 (X − X 4 ) = 0
(3βo +2β1 +3β2 +β3 )+(−β1 +β2 +β4 ) X +(−2β2 )X 2 +(2β3 )X 3 +(−β4 ) X 4 = 0
or {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } est un système libre donc




 −β4 = 0

 
2β = 0 β = β3 = β2 = 0

 3  4

 

 
−2β2 = 0 β1 = 0

 

 
−β1 + β2 + β4 = 0 βo = 0.

 




 3β + 2β + 3β + β = 0

o 1 2 3

Par conséquent {po , p1 , p2 , p3 , p4 } libre, d’où B1 est une base de P4 .


3˚) Soit
po (X) = 3.1 = 3 + 0X + 0X 2 + 0X 3 + 0X 4
p1 (X) = 2 − X = 2 − X + 0.X 2 + 0X 3 + 0X 4
p2 (X) = 3 + X − 2X 2 = 3 + X − 2X 2 + 0X 3 + 0X 4
p3 (X) = 1 + 2X 3 = 1 + 0X + 0.X 2 + 2X 3 + 0X 4
p4 (X) = X − X 4 = 0 + X + 0X 2 + 0X 3 − 0X 4

79
 
 3 2 3 1 0 
 

 0 −1 1 0 1 

 
p=
 0 0 −2 0 0 

 
0 0 0 2 0
 
 
 
0 −1
0 0 0
 
 1/3 2/3 5/6 −1/6 2/3 
 
 0 −1 −1/2 0 −1 
t
 
p−1  avec p−1 = (∆) .
 
= 0 0 −1/2 0 0



 det(p)
 0 0 0 1/2 0 
 
 
0 0 0 0 −1
EXERCICE II
1˚) f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (8, −5, −5)
f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (5, 2, 5)
f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (5, 5, 2)
 
−8 5 5
 
A =  −5 2 5 
 
 
−5 5 2
avec A = matrice associée à f relativement à la base canonique R3 .
2˚) E1 = {X ∈ R3 / f (X) = 2X}. 
 x=z
Soit X = (x, y, z) ∈ E1 on a : f (x, y, z) = 2(x, y, z) ⇒
 x=y
X = x(1, 1, 1) E1 = {v ∈ R3 / v = α(1, 1, 1) α ∈ R}
on a : f (v1 ) = f (1, 1, 1) = (2, 2, 2) = 2(1, 1, 1) = 2v1 donc v1 ∈ E1
or {v1 } est un système générateur de E1 , donc {v1 } est une base de E1 car

80
tout système générateur réduit à un élément libre.
3˚) E2 = {v ∈ R3 / f (v) = −3v}
soit X ∈ E2 on a :f (x, y, z) = −3(x, y, z) c-a-d −x + y + z = 0 c-a-d
x=y+z
X = y(1, 1, 0) + z(1, 0, 1) E2 = {w ∈ R3 /w = α(1, 1, 0) + β(1, 0, 1)},
(α, β) ∈ R2
• f (w2 ) = f (1, 0, 1) = (−3, 0, −3) = −3w2
• f (w3 ) = f (1, 1, 0) = (−3, 3, 0) = −w3
on a {w2 , w3 } est un système générateur de E2 .



 α+β =0

Soit α(w2 ) + βw3 on a : α = 0 d’où {w2 , w3 } libre donc {w2 , w3 }



β =0

est une base de E2 .
4˚) montrons que B = {v1 , w2 , w3 } est une base de R3 .
Soit αv1 + βv2 + γv3 = 0 c-a-d α(1, 1, 1) + β(1, 0, 1) + γ(1, 1, 0) = 0
  


 α + β + γ = 0 

 γ = α 

 α =0
  
α+γ =0 β −α β =0 donc B est libre. D’où

 
 

  
α+β =0 −α = 0 γ =0
  
3
B est une base de R . On avait :
• f (v1 ) = 2v1 + 2v1 + 0w2 + 0w3
• f (w2 ) = 3w2 = 0v1 − 3w2 + 0w3
• f (w3 ) = −3v1 + 0w2 − 0w3

81
 
2 0 0
 
0
A =  0 −3 0 .
 
 
0 0 −3
 
1 1 1
 
5˚) v1 = (1, 1, 1) w2 = (1, 0, 1) w3 = (1, 1, 0) P =  1 0 1 
 
 
1 1 0
 
−1 1 1
 
P −1 =  1 −1 0 
 
 
1 0 −1
     
−1 1 1 −8 5 5 1 1 1 2 0 0
     
P −1 AP =  1 −1 0   −5 2 5   1 0 1  =  0 −3 0 .
       
     
1 0 −1 −5 5 2 1 1 0 0 0 −3

Nous avons l’égalité suivante P −1 AP = A0

82
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1998 - ANALYSE

EXERCICE 1
f est continue sur R si et seulement si f est continue en −π/2 et en π/2.
• est continue en −π/2 si et seulement si :

lim f (x) = lim f (x) = f (−π/2)


x→−π/2− x→−π/2+

c-à-d : A sin(−π/2) + B = −2 sin(−π/2)


−A + B = 2
• f est continue en π/2 si et seulement si :

lim f (x) = lim f (x) = f (π/2)


x→+π/2− x→π/2

c-à-d : A sin(π/2) + B = cos(π/2)


A+B = 0.
 A+B =0 2B = 2 =⇒ B = 1
Donc =⇒ .
 −A + B = 2 A = −1



 −2 sin(x) si x ≤ −π/2

D’où f (x) = −sin(x) + 1 si − π2 < x < π2



cos(x) si x ≥ π2

EXERCICE 2

f (x) = x + 1 − 2 x pour x ≥ 0.
1) f est continue sur [0, +∞[

2 1 x−1
f (x) = 1 − √ = 1 − √ = √
2 x x x
0

f (x) = 0 ⇐⇒ x − 1 = 0 =⇒ x = 1

83
On a f est continu sur [0, 1] et décroissante sur [0, 1] et f est continue sur
[1, +∞[ et croissante sur [1, +∞[.
2) f continue sur [0, 1] et décroissante sur [0, 1] alors f réalise une bijection
de [0, 1] sur [0, 1].
- Comme f est continue sur [1, +∞[ et croissante sur [1, +∞[. Donc f
réalise une bijection de [1, +∞[ sur [1, +∞[.
- Détermination des applications inverses.
Soit y ∈ [0, +∞[, il existe x ∈ [0, +∞[ tel que y = f (x)
√ √
y = x + 1 − 2 x = ( x − 1)2
√ √
x − 1 = +y ou x − 1 = −y
√ √
x = (y + 1)2 ou x = 1 − y
x = (y + 1 ou x = (1 − y)2 .
Comme y ∈ [0, +∞[, 1 + y ∈ [1, +∞[
=⇒ (1 + y)2 ∈ [1, +∞[. D’où

−1
f/[1,+∞[ : [1, +∞[ −→ [1, +∞[
y 7−→ (1 + y)2

et par conséquent si y ∈ [0, 1] on a 1 − y ∈ [0, 1]. Donc (1 − y)2 ∈ [0, 1].

−1
f[0,1] : [0, 1] −→ [0, 1]
y 7−→ (1 − y)2

84
EXERCICE 3 :
Soient a, b deux points de ]0, π/2[
f (x) = tg(x). f est continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
Donc f vérifie le théorème des accroissements finis, il existe c ∈]a, b[ tel que
f (b) − f (a) 1
f 0 (c) = or f 0 (x) =
b−a cos2 (x)
a < c < b =⇒ cos(b) ≤ cos(c) ≤ cos(c)
1 1 1
cos2 (b) ≤ cos2 (c) ≤ cos2 (a) 2
≤ 2
≤ (*)
cos (a) cos (c) cos2 (b)
f (b) − f (a) 1
or f 0 (c) = =⇒ (b − a) = tg(b) − tg(a) (**)
b−a cos2 (c)
(b − a) b−a
D’après (*) et (**) on a : 2
≤ tg(b) − tg(a) ≤ .
cos (a) cos2 (b)
EXERCICE 4 :
x3
1) On a : sin(x) = x − + 0(x3 )
6
x2
cos(x) = 1 − + 0(x3 )
2 3
sin(x) x − x6 = 0(x3 ) x3
tg(x) = = 2 = x + + 0(x3 )
cos(x) 1 − x2 + 0(x2 ) 3
1 1
`n(1 + tg(x)) = tg(x) − tg 2 (x) + tg 3 (x) + 0(tg 3 (x))
2 3
1 2 2 3 3
= x − x + x + 0(x ).
2 3
`n(1 + tg(x)) − sin(x) − 12 x2 + 56 x3 + 0(x3 )
Donc = 1 3
tg(x) − sin(x) 2
x + 0(x3 )
`n(1 + tg(x)) − sin(x) − 12 + 56 x
lim = lim 1 = ∞.
x→0 tg(x) − sin(x) x→0 x
√ √ 2
2) f (x) = x4 − x2 + x − 1 − (x + 1) x2 + 1
1 1
Posons t = x=
 x r t  r
1 1 1 1 1 1
f (x) = f = 4
− 2 + +1− +1 1+ 2
t t t t t t
1 √ √

1
f( ) = 2 1 − t2 + t3 + t4 − (1 + t) 1 + t2
t t

85
u u2 u3
or (1 + u)2 = 1 + α + α(α − 1) + α(α − 1)(α − 2)
1! 2! 3!
u4
+α(α − 1)(α − 2)(α − 3) + 0(u4 )
4!
√ 1 1
1 + t2 = 1 + t2 − t4 + 0(t4 )
2 8
√ 1 1 3
1 − t2 + t3 + t4 = 1 − t2 + t3 + t4 + 0(t4 )
  2 2 8
1 1 1 2 2
f = − 1 + t + 0(t )
t t 2  
1 1 1
f (x) = −x − 1 + 2
+0 2
2 x x
y = −x − 1 est l’équation de l’asymptote oblique car
 
1
lim (f (x) − (−x − 1)) = lim = 0.
x→+∞ x→+∞ 2x2
EXERCICE V

c1 c2 c3

f (x) f (a) f (b)


∆(x) = g(x) g(a) g(b)
1 1 1

f (x) f (a) − f (x) f (b) − f (a)


g(x) g(a) − g(x) g(b) − g(a)
∆(x) =
1 0 0
c1 c2 − c1 c3 − c2
∆(x) = 1 × (f (a) − f (x)) . (g(b) − g(a)) − (f (b) − f (a)) × (g(a) − g(x))
∆ est continue comme somme de fonctions continues sur R.
∆ est dérivable comme somme de fonctions dérivables sur R.
Par conséquent ∆ est continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
- On a : ∆(a) = 0 et ∆(b) = 0.
Donc ∆(a) = ∆(b).

86
Donc ∆ vérifie les hypothèses du théorème de Rolle sur [a, b].
2) Comme ∆ vérifie le théorème de Rolle sur [a, b] donc il existe c ∈]a, b[ tel
que ∆0 (c) = 0 or ∆0 (x) = −(g(b) − g(a)) × (f 0 (x)) + (f (b) − f (a)) × g 0 (x)
∆0 (c) = 0 =⇒ −(g(b) − g(a)) × f 0 (c) + (f (b) − f (a))g 0 (c) = 0.
f (b) − f (a) f 0 (c)
Donc = 0
g(b) − g(a) g (c)

87
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1998 - ALGEBRE

EXERCICE 2
g : R3 −→ R3
Ker(g) = Lin{u1 , u2 } et g(u3 ) = u4
B = {u1 , u2 , u3 } est une base de R3
1) α1 u1 + α2 u2 = 0 =⇒ α1 (−1, 0, 1) + α2 (1, −1, 1) = (0, 0, 0)


 −α1 + α2 = 0 

  α2 = 0
−α2 = 0 =⇒ =⇒ {u1 , u2 } libre.
  α =0

 1
−α1 + α2 = 0

Donc S1 = {u1 , u2 } est une base de Ker(g) or dim(R3 ) = dim(Kerg) +
dim(Im(g)) =⇒ dim(Im(g)) = dim(R3 ) − dim(Ker(g)) = 3 − 2 = 1
or {g(u3 )} engendre Im(g) =⇒ {u4 } engendre et comme u4 6= OR3 =⇒ {u4 }
base de Im(g).
2)
g(u1 ) = 0
g(u2 ) = 0 car u1 , u2 sont des éléments de Ker(g)
g(u3 ) = u4 .
M (g, C) = matrice associée à g dans la base canonique où C est la base
canonique de R3
où C = {e1 , e2 , e3 }
 


 g(u1 ) = 0 

 −g(e1 ) + g(e3 ) = 0
 
or g(u2 ) = 0 =⇒ g(e1 ) − g(e2 ) + g(e3 ) = 0

 

 
g(u3 ) = u4 g(e1 ) + g(e2 ) + g(e3 ) = u4
 

88
1
 
 g(e1 ) = g(e3 )

 g(e3 ) = u4

 
 4
1
 
=⇒ g(e2 ) = 2 g(e3 ) =⇒ g(e1 ) = u4
  4

 
 1
4 g(e3 ) = u4  g(e2 ) = u4
 
2
g(u4 ) = 2 g(e1 ) + g(e2 ) + 2 g(e3 )
1 1 1
= u4 + u4 + u4
2 2 2
3
= u4
2
3
Donc λ = .
2  
1 1 1 1
3) On a g(e1 ) = u4 = , ,
4 2 4  2
1 1
g(e2 ) = u4 = 1, , 1
2  2 
1 1 1 1
g(e3 ) = u4 = , ,
4 2 4 2
g(e1 ) g(e2 ) g(e3 )
1 1
 
1
 2 2 
 1 1 1 
M (g, c) = 
 4

 1 2 4 
1 
1
2 2

89
CORRIGE PC1 - OCTOBRE 1999 - ANALYSE

EXERCICE I
1+x 3 4 + 4x − 6 − 3x2 −3x+ 4x − 2
a) Etudions − = = .
2 + x2 4 4(2 + x2 ) 4(2 + x2 )
Considérons −3x2 + 4x − 2 : Le discriminant ∆ de ce trinôme étant négatif
1+x 3
donc −3x + 4x − 2 < 0 par conséquent < .
2 + x2 4
b) α) Montrons par récurrence sur n que (−1)n (un − 1) ≥ 0 ;
• Pour n = 0 on a : (−1)o (uo − 1) = 1(2 − 1) = 1 > 0, donc c’est vrai.
• Supposons que la propriété soit vraie jusqu’à l’ordre n.
• Etudions le signe de (−1)n+1 (un+1 − 1)
on a :
2
   
n+1 n+1 3 n+1 3 − 2 − un
(−1) (un+1 − 1) = (−1) − 1 = (−1)
2 + u2n 2 + u2n

1 − u2n (−1)n+1 (1 − un )(1 + un )


 
n+1
= (−1) =
2 + u2n 2 + u2n

(1 + un )
= (−1)n (un − 1)
| {z } 2 + u2n
0≤

comme un > 0 donc (−1)n+1 (un+1 − 1) ≥ 0. Car (−1)n (un − 1) ≥ 0 et


1 + un
>0
2 + u2n
3 2un + u3n − 3 (un − 1)(u2n + un + 3)
• Etudions un −un+1 = un − = =
2 + u2n 2 + u2n 2 + u2n

(−1)n (un − 1)(u2n + un + 3)(−1)n


un − un+1 = (un − 1)(u2n + un + 3) =
2 + u2n

u2n + un + 3
on a : (−1)n (un − 1) ≥ > 0 car u2n + un + 3 est de discrimi-
2 + u2n

90
nant négatif.
Par conséquent un − un+1 est du signe (−1)n .
Non la suite (un )n≥0 n’est pas monotone car signe (un − un+1 ) = signe(−1)n .
β) Si (un )n≥0 est convergente donc la limite ` vérifie l’équation

3
`= ⇒ 2` + `3 = 3 ⇔ `3 + 2` − 3 = 0 (` − 1)(`2 + ` + 3) = 0 ` = 1.
2 + `2
3 (1 + un )
γ) Calculons un+1 − 1 = 2
− 1 = (1 − un )
2 + un 2 + u2n
1 + un (1 + un )
donc |un+1 − 1| = |1 − un | . 2
= |un − 1| .
2 + un 2 + u2n
(1 + un ) 3 3
or 2
< d’après a) donc |un+1 − 1| < |un − 1|.
2 + un 4 4
  n  n
3 3
On vérifiera par récurrence que |un − 1| < . Comme lim = 0.
 4n n→∞ 4
3
Donc ∀ε > 0, ∃no > 0, tel que ∀n ≥ no < ε.
4 
n
3
Donc ∃nε = no ; ∀εn ≥ nε on a : |un − 1| < < ε.
4
D’où (un ) est convergente vers 1.
Z
dx
δ) = Arctg(1 + tg(x/2)) + c.
cos(x) + 2sin(x) + 3
EXERCICE II
Posons ϕ(x) = f (x) − x.
• ϕ est continue sur [a, b]. Car f et x 7−→ x sont continues [a, b].
• ϕ(a) = f (a) − a ≥ 0 et ϕ(b) = f (b) − b ≤ 0 c-à-d ϕ(a) ϕ(b) ≤ 0. Donc il
existe au moins un c ∈ [a, b] tel que ϕ(c) = 0 c-à-d f (c) = c.

91
EXERCICE 3 En posant t = x − e on a :
f (x) = f (t + e) = `n(`n(e + t)
t t
or `n(e + t) = `n(e(1 + )) = 1 + `n(1 + )
e e
t t 1 t 2 1 t 3 3
`n(1 + ) = − ( ) + ( ) + 0(t )
e e 2 e 3 e
t 1 t 1 t
donc f (x) = `n(1 + − ( )2 + ( )3 + 0(t3 ))
e 2 e 3 e
t t 2 t 3 3
f (x) = − ( ) + ( ) + 0(t )
e e e
x−e x−e 2 x−e 3
=( )−( ) +( ) + 0((x − e)3 )
e e e

92
OCTOBRE 1999

CORRIGE PC1 - ALGEBRE

EXERCICE I
Remarque : R3 = F ⊕ G ⇐⇒ {(1, 0, 0) ; (1, 1, 0) ; (0, 1, 1)} est une base de
R3 .
Comme {u} est une base de F et {v, w} est une base de G.
Montrons que {(1, 0, 0) ; (1, 1, 0) ; (0, 1, 1)} est une base de R3
1 0 0
det(u, v, w) = 1 1 0 = 1 6= 0. Par conséquent {u, v, w} base de R3 .

0 1 1
D’où le résultat.
ou bien : montrer que F ∩ G = {0} et F + G = R3 .

EXERCICE II
On voit aisément que A3 − A2 − A + I = 0
de la on a : A3 − A2 − A = −I
A(−A2 + A + I) = I = (−A2 + A + I).A.
Donc A est inversible.
A−1 = −A2 + A + I (à calculer).

EXERCICE  III 
1 2 1
 
Soit B =  3
 
2 1 
 
4 3 −1

93
 
−5/10 5/10 0
t
∆  
det(B) = 10 B −1 = =  +7/10 −5/10 2/10
 
det(B) 


1/10 −5/10 −4/10
B
 étant la matrice des coefficients, donc
   


 x + 2y + z = 8 x 8
    
3x + 2y + z = 10 devient B ×  y  =  10 .
   

    

4x + 3y − z = 4 z 4

     
x 8 1
     
Donc  y  = B −1 ×  10  =  7/5 .
     
     
z 4 21/5

94
CORRIGE PC1 - ANALYSE(JUILLET 2000)

EXERCICE I
1) Questions de cours
a) TAF : (a < b). Soit f une fonction continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[,
f (b)−f (a)
alors il existe c ∈]a, b[ tel que b−a
= f 0 (c).
La fonction Arctg(x) est définie continue et dérivable sur R. Elle vérifie donc
les hypothèses de TAF sur un intervalle [0, x] pour x ∈ R∗+ c.a.d. ∃c ∈]0, x[
Arctg(x) − Arctg(0) 1
tel que =
x−0 1 + c2
Arctg(x) 1
c.a.d. =
x 1 + c2  
1 1
c ∈]0, x[ tel que =⇒ ∈ ,1 c.a.d.
1 + c2 1 + x2
Arctg(x)
<1

1 x
< x =⇒ < Arctg(x) < x, x > 0,
1+x 2 1 + x2
x≥0
b)
ea+b = ea eb = (ch(a) + sh(a))(ch(b) + sh(b))
= cha chb + sha shb + sha chb + cha sh(b)
e−a−b = e−a e−b = cha chb + sha shb − sha chb − cha shb.
En faisant la demi-somme on a : ch(a + b) = ch(a) ch(b) + sha shb.
EXERCICE II

f : [0, +∞[−→ [0, +∞[ ; f (x) = 2 + x, uo ∈ [0, 2] ; un = f (un−1 )n∈N .
Montrons que ρ est croissante :
√ √
0 ≤ x1 < x2 =⇒ 0 ≤ 2 + x1 < 2 + x2 =⇒ 2 + x1 < 2 + x2
=⇒ f (x1 ) < f (x2 ) =⇒ f %.

95
Monotonie de la suite :
Notons (un ) est à termes positifs.
Signe de uo − u1 :
√ u2 − uo − 2
uo − u1 = uo − uo + 2 = o √ , donc du signe u2o − uo − 2 c.a.d. de
uo + uo + 2
(uo + 1)(uo − 2)

−∞ −1 0 2 +∞
uo + 1 − + + +
uo − 2 − − − +
(uo + 1)(uo − 2) + − − +

uo − u1 < 0 pour uo ∈ [0, 2] ;


uo − u1 = 0 pour uo = 2 et uo − u1 > 0 pour uo > 2.
Cas : uo < u1 : uo < u1 : supposons uk−1 < uk ⇒ f (uk−1 < f (uk ) c.a.d.
uk < uk+1 (car f ↑)
⇒ (un ) ↑.
Cas : uo = u1 , supposons uk−1 = uk → f (uk−1 ) = f (uk ) uk = uk+1
⇒ (un ) ↑ stationnaire.
Cas : un > u1 impossible car uo − u1 > 0 correspond à uo > 2 ce qui est
contraire à notre hypothèse uo ∈ [0, 2].
Convergence de la suite
Cas : u1 − uo = 0 ⇒ (un ) suite dont tous les termes sont identiques à
uo = 2 ⇒ (un ) converge et sa limite est 2.
Cas : u1 − uo > 0 ⇒ (u) ↑ et majorée par 2 donc converge.

96

En effet : uo < 2 si uk < 2 ⇒ f (uk ) < f (2) c.a.d. uk+1 < 2+2=2
⇒ un < 2 ∀n donc (un ) est majorée par 2
f est continue ⇒ la limite ` vérifie l’équation f (`) = ` c.a.d.

f continue ⇒ ` vérifie ` = f (`) ⇒ ` + 2
c.a.d. `2 − ` − 2 = 0 c.a.d. (` + 1)(` − 2) = 0
⇒ ` = `1 = −1 ou ` = `2 = 2 et comme la suite est à termes positifs la limite
ne peut être que positive ⇒ ` = 2.
EXERCICE III
 x2 1
x2 `n(cos( ))

1
En utilisant un DL approprié, déterminons lim cos c.a.d. lim e x
x→+∞ x x→+∞
1 1 1 1 1
`n(cos( )) = `n(1 − 2 + o( 2 )) = − 2 + 0( 2 )
x 2x x 2x x
2 1 1
=⇒ x `n(cos( x )) = − + 0(1)
2
2 1 1
c.a.d. x `n(cos( )) a pour limite quand x −→ +∞
x 2
1 1
1 x2 x `n(cos( ))
2 − 1
→ lim (cos ) = lim e x =e 2 = √ .
n→+∞ x n→+∞ e

EXERCICE IV
x+1 1
f (x) = x2 `n = x2 `n 1 + .
x x
1
Posons u = pour x → ±∞ u → 0 et 1 + u ≥ 0
x
u2 u3
⇒ `n|1 + u| = `n(1 + u) = u − + + u3 ε(u) avec ε(u) → 0, u → 0
2 3
1 u2 u3 1 1 u
2
(u − + + u3 ε(u)) = − + = u ε(u)
u 2 3 u 2 3
1 1 1 1 1 1 1
⇒ f (x) = x − + + ε( ) avec ε( ) → 0, → 0 la droite y = x −
2 3x x x x x 2
est asymptote.
1 1
f (x) − (x − est du signe
2 3x

97
1
quand x → +∞ ⇒ ≥ 0 ⇒ la courbe est au-dessus de l’asymptote.
3x
1
quand x → −∞ ⇒ ≤ 0 ⇒ la courbe est en-dessous de l’asymptote.
3x

EXERCICE V
xy
a) y 0 = 2 2
(∗) y 0 = f (x, y) on a f (x, y) = f (tx, ty)
x +y
(tx)(ty) t2 xy xy
f (tx, ty) = 2 2
= 2 2 2 2
= 2 = f (x, y)
(tx) + (ty) t x +t y x + y2
dy dt
donc posons y = tx ⇒ =t+x
dx dx
dt x(tx)
(*) devient : t + x = 2 ⇒
dx x + x2 t2
dt t
t+x =
dx 1 + t2
dt t t − t − t3 −t3
⇒x = − t = =
dx 1 + t2 1+ t
2 1 + t2
2

−1 + t 1 1 1 1
⇒ 3
dt = dx ⇔ − 3 + dt = dx
t x t t x
1
⇒ 2 − `n|t| = `n|x| + dt
2t
1 y y
⇒ y 2 − `n| | = `n|x| + K car t =
2( x ) x x
2
x
⇒ 2 − `n|y| = K.
2y
Z 2 Z 2 
dt 1 1
b) = − dt
1 t(1 + t) 1 t 1 + t
 2  2 
= `nt − `n(1 + t) = 2 `n(2) − `n(3)
1 1
2
−1
Z
`n(1 + t) 1 1
2
dt : posons u = `n(1 + t) v 0 = 2 ⇒ u0 = et v =
t t t(1 + t) t
Z1 2  2 Z 2
`n(1 + t) `n(1 + t) 1
2
dt = + dt
1 t t 1 1 t(1+ t)
`n(3) 3
= + `n(2) + `n .
2 4

98
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2000)

EXERCICE I

54382 53382 1000 53382


∆= =

69982 68982 1000 68982


c01 = c1 − c2
1 53382
= 103 = 103 (68982 − 53382) = 105 .156.

1 68982
EXERCICE II  
a b
Soit M ∈ F ⊂ M2 (R) ; M =   avec a, b, ∈ R
b a+b
      
1 0 1 1 1 0 1 0
 
M =a   +b   =⇒ F = Lin   ;   .
0 1 0 1 0 1 0 1
| {z } | {z }
I B
F s.e.v. on peut aussi montrer que F est non vide et stable par addition et
multiplication par un scalaire.
Montrons que les 2 matrices I et B qui engendrent F sont linéairement in-
dépendantes.

 λ etµ 2 réels
Soient que λI
 tels   + µB 
= 0 c.a.d.   
1 0 0 1 0 0 λ µ 0 0
λ +µ =  c.a.d.  = 
0 1 1 1 0 0 µ λ+µ 0 0

99



 λ=0

⇒ µ=0 ⇒ λ = µ = 0 ⇒ I et B sont linéairement indépendantes.



λ+µ=0

et comme elle engendrent F , donc c’est une base de F, dim(F ) = 2.
EXERCICE
 III 
1 3 0
 
A =  3 −2 −1  ∈ M3 (R), soit f l’endomorphisme associé à A dans la
 
 
0 −1 1
base canonique de R3 .
1−λ 3 0
3 −2 − λ −1
a) P (λ) = det(A − λI) =
0 −1 1−λ
= −(1 − λ)(3 − λ)(4 + λ).
Les valeurs propres de A sont λ1 = 1 λ2 = 3 et λ3 = −4.
∆ possède 3 valeurs propres distinctes donc elle est diagonalisable.
b)
• Soit E1 = le sous-espace propre associé à λ1 = 1 ;
E1 = {v ∈ R3 /f (v) = v} = {v ∈ R3 /(A − λI) v = 0}
V1 ∈ E1      
0 3 0 x 0 

 3y = 0
     
V1 = (x, y, z) ⇔  3 −3 −1   y  =  0  ⇔ 3x − 3y − z = 0
    
     


0 −1 0 z 0 −y = 0

y = 0, z = 3x E1 = {(x, 0, 3x) ; x ∈ R} = Lin{(1, 0, 3)} dim(E1 ) = 1

100
 
1
 
V1 =  0  vecteur propre associé à λ1 .
 
 
3
• De même le sous-espace propre E2 associé à λ2 = 3 est de dimension 1 et
de base V2 = (−3, −2, 1).
     
−2 3 0 x 0 

 −2x + 3y = 0
     
V2 (x, y, z) ∈ E2 ⇔  3 −5 −1   y  =  0  c.a.d. − 5y − z = 0
    
3x
     


0 −1 −2 z 0 − y − 2z = 0

• Le sous-espace propre E3 associé à λ3 = −4 est de dimension 1 et de base
V3 = (3, −5, −1).
V3 (3 ; −5 ; −1)
    
5 3 0 x 0   5x + 3y = 0
     
V3 (x, y, z) ∈ E3 ⇔  3 +2 −1   y  =  0  3x + 2y − z
    
= 0
     

0 −1 5 z 0 − y + 5z = 0.

 
1 0 0
 
La matrice de f dans la base B = (V1 , V2 , V3 ) de R3 est de D =  0 3 0
 

 
0 0 −4
(les valeurs propres constituent la diagonale principale).
D est la matrice diagonale semblable à A. Si P est la matrice de passage de
A à B on a :

D = P −1 AP ⇒ A = P DP −1 ⇒ An = P Dn P −1
     
1 −3 3 1/10 0 3/10 1n 0 0
     
P =  0 −2 −5  P −1 =  −3/10 −1/7 1/14  et Dn =  0 3n 0
     

     
3 1 −1 3/35 −1/7 −1/35 0 0 (−4)n .

101
CORRIGE PC1 ANALYSE (JUILLET 2001)

EXERCICE I
Continuité :
On a f continue sur ] − ∞, +1[ et sur [1, +∞[
1
étudions la continuité au point xo = 1. On a f (1) = =1
1
(3 − x)2 3−1

lim f (x) = lim− = =1  ⇒ lim− f (x) = f (1) = lim+ f (x)

x→1− x→1 2 2 x→1 x→1
1 1  ⇒ f continue en1.
lim f (x) = lim+ = =1

x→1+ x→1 x 1
Donc f est continue sur R. Donc f est continue sur [0, 2].
Dérivabilité :
3 − x2
On a f est dérivable sur ] − ∞, 1[ car x 7−→ est dérivable sur R.
2
1
On a aussi f est dérivable sur [1, +∞[ car x 7−→ est dérivable sur R∗ .
x
Etudions la dérivabilité au point xo = 1
(3 − x2 ) − 1
 
f (x) − f (1) (1 − x)(1 + x)
lim− = lim− = lim− = −1
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 2(x − 1)
1
f (x) − f (1) −1 (1 − x)
lim+ = lim+ x = lim+ = −1
x→1 x−1 x→1 x − 1 x→1 x(x − 1)
⇒ fd0 (1) = f 0 g(1) = −1 ⇒ f est dérivable en 1 et on a f 0 (1) = −1.
Donc f est dérivable sur R. D’où f dérivable sur [0, 2[.
Donc f vérifie le théorème des accroissements finis sur ]0, 2].
f (2) − f (0)
D’où il existe c ∈]0, 2[ tel que = f 0 (c)
2−0
1 3
− 1
c’est-à-dire 2 2 = f 0 (c) ⇒ f 0 (c) = − .
2−0 2
Comme c ∈]0, 2[
1 −1
a) Soit f 0 (x) = ⇒ f 0 (x) = 2
x x

102
1 1 2
√ √
− = − ⇒ c = 2 ⇒ c = ± 2 ⇒ c = 2
c2 2
2
3−x
b) Soitf (x) = ⇒ f 0 (x) = −x
2
1 1 1
f 0 (c) = − ⇒ −c = − ⇒ c =
2 2 2
1 √

c∈ , 2
2

EXERCICE II

y2
y0 = .
x2 + xy
y2 t2 y
Posons f (x, y) = ; f (tx, ty) = = f (x, y).
x2 + xy t2 x2 + t2 xy
Donc l’équation différentielle est une équation homogène.
dy dt
Posons y = tx ⇒ =t+x l’équation devient
dx dx
dt t2 x2 t2
t+x = 2 =
dx x + tx2 1+t
dt t2
x = −t
dx 1+t
dt −t x −t
⇒ x = ⇒ =
dx 1+t dx (1 + t)dt
dx (1 + t)
⇒ =− dt (avec t 6= 0)
x t
dx 1
= − dt − dt ⇒ `n|x| = −`n|t| − t + k
x t
⇒ `n|x| + `n|t| = −t + k ⇒ `n|tx| = −t + k
⇒ |tx| = et ek en posant c = ±ek
y
tx = y = c e−t ⇒ = e−y/x
c
−y y
⇒ = `n
x c
y
⇒ x=
`n yc


103
si t = 0 on a : y = 0.
EXERCICE III

1
x2
f (x) = ex
2x + 1
1
Df = R − { , 0}
2
2 2
x 2x + 2x
Posons u(x) = u0 (x) =
2x + 1 (2x + 1)2
1
v(x) = e1/x v 0 (x) = − 2 e1/x
x
f 0 (x) = u0 (x) 
. v(x) + u(x) . v 0 (x)
2x2 − 1

f 0 (x) = e1/x 2
⇒ f 0 x) = 0 ⇔ 2x2 − 1
(2x + 1)
⇔ x = ± √12 = ± √12

e u
Développement limité au voisinage 0 de 2+u à l’ordre 2.
2
u u
On a eu = 1 + + + u2 ε(u) avec lim ε(u) = 0
1 2! u→0
2
1 + u + u |2 + u.
En faisant la division euclidienne suivant les puissances croissantes on a :

104
eu 1 1 1
= + u + u2 + u2 ε(u)
2+u 2 4 8
1 1
f (x) x 1
= ex = ex
x 2x + 1 1
2+
x
1
en posant u = (x −→ ±∞ u −→ 0)
x
f (x) eu 1 1 1
on a : = = + u + u2 + u2 ε(u)
x 2+u 2 4 8
f (x) 1 1 1 1
= + + ε( )
x 4x 8x2 x2 x
x 1 1 1 1
f (x) = + + + ε( )
2 4 8x x x
x 1
⇒ y = + est l’équation de l’asymptote oblique en ±∞
2 4 
x 1 1
lim f (x) − ( + ) = lim = O+
x→+∞ 2 4 x→+∞ 8x
la courbe est au-dessus de l’asymptote en +∞ et
x 1 1
et lim (f (x) − ( + )) = lim = O−
x→−∞ 2 4 x→+∞ 8x
la courbe est en-dessous de l’asymptote en −∞

105
CORRIGE PC1 ALGEBRE - JUILLET 2001

f (x, y, z) = (x + 3y, 3x − 2y − z, −y + z).


  
f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (1, 3, 0) 

 1 3 0
  
1) f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (3, −2, −1) ⇒ A =  3 −2 −1 
 

  

f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (0, −1, 1) 0 −1 1

avec A la matrice associée à f dans la base canonique {e1 , e2 , e3 }.
det(A) = −12 6= 0 =⇒ A inversible ⇐⇒ f bijective.
1−λ 3 0
2) det(A − λI) = 3 −2 − λ −1 = (1 − λ)(λ − 3)(λ + 4)

0 −1 1−λ
det(A − λI) = 0 ⇐⇒ λ = 1 ; λ = 3 λ = −4.
On a 3 valeurs propres distinces donc A est diagonalisable.
3) Calcul de vecteurs propres.
Posons λ1 = 1 λ2 = 3 λ3 = −4.
V1 = (x, y, z) est un vecteur propre associé à
λ1 = 1 si f (V1 ) = λ1 V1 =⇒ f (V1 ) = V1
    
0 3 0 x 0
    
(A − λ1 I) V1 = 0 ⇐⇒  3 −3 −1   y  =  0
    

    
0 −1 0 z 0


 3y = 0 

  y=0
3x − 3y − z = 0 =⇒ =⇒ V1 = (1, 0, 3)

  z = 3x

−y = 0

est un vecteur propre assosié à λ.
• Soit V2 = (x, y, z) un vecteur associé à λ2

106
f (V2 ) = 3 V2 =⇒ (A − 3I) V2 = 0
    
−2 3 0 x 0
    
−5 −1   y  =  0 
    
 3
    
0 −1 −2 z 0

−2x + 3y = 0

 x= 3 y



 
=⇒ 3x − 5y − z = 0 =⇒ 2 V2 = (−3, −2, 1).
1

  z=− y

2

−y − 2z = 0

• Soit V3 = (x, y, z) un vecteur propre associé à λ3 =⇒ f (V3 ) = −4 V3 ou


(A + 4I) V3 = 0

    
5 3 0 x 0
    
−1  y  =  0 
    
 3 2
    
0 −1 5 z 0

5x + 3y = 0

 x = −3 y



 
=⇒ 3x + 2y − z = 0 =⇒ 5 V3 = (3, −5, −1).
1

  z=− y

5

−y − 5z = 0

3) A2 = {V1 , V2 , V3 }
1 −3 3
det(V1 , V2 , V3 ) = 0 −2 −5 = 70 6= 0.

3 1 −1
Donc A2 est libre =⇒ A2 -base de R3 .

107
Soit P la matrice de passage de la base canonique A1 = {e1 , e2 , e3 } à la
base A2

   
1 −3 3 1/10 0 3/10
   
P =  0 −2 −5  P −1 =  −3/14 −1/7 1/14
   

   
3 1 −1 3/35 −1/7 −1/35
   
1 0 0 1 0 0
   
−1 n
D=P .A.P =  0 3 0 D =  0 3n 0
   
 
   
0 0 −4 0 0 (−4)n
D = P −1 A P =⇒ A = P D P −1
An = (P.D P −1 )n = (P.D.P −1 )(P.D.P −1 ) . . . (P.D.P −1 ) = P.Dn .P −1
| {z }
n f ois
     
−1 3 0 1 3 3 10 −3 −3
     
A2 =  3 −2 −1   3 −2 −1   −3 14 1  =
     
     
0 −1 1 0 −1 1 −3 1 2
 
1 39 0
 
A3 =  39 −38 −13  et on a : A3 − 13 A = −12 I
 
 
0 −13 1
=⇒ A(A2 − 13 I) = −12.I
   
1 2 13 1 2 13
A − A + I = − A + I A=I
12 12 12 12

108
   
−10 3 3 13 0 0
1    
=⇒ A−1 = −14 −1  +  0
   
 3 13 0 
12   
3 −1 −2 0 0 13
  .
3 3 3
1  
=  3 −1 −1 

12  
3 −1 11
  
3 3 3 1
1   
5) AX = B =⇒ X = A−1 .B=  3 −1 −1
  
 1 
12   
3 1 11 1
 
9
1   9 1 13
=⇒ X =  1  =⇒ x = y= z=
 
12   12 12 12
13
 
13 13 13
S= ; ;
12 12 12

109
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2001)

EXERCICE I
1) f impaire ⇒ f (−x) = −f (x).
Z a Z 0 Z a Z 0 Z a
f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt = − f (−t)dt + f (t)dt = 0.
−a −a 0 Z +aZ 0
a a
Si f paire : f (x) = f (−x) ⇒ f (t)dt = 2 f (t)dt.
−a 0
2) P (x) = x3 + x + 1 est continue sur [−1, 0], P (−1) = −1 − 1 + 1 = −1.
P (0) = 1 P (−1) P (0) < 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, xo ∈]−1, 0[ tel que P (xo ) = 0
et de plus P 0 (x) = 3x2 + 1 > 0
P 0 x) > 0 ⇒ P strictement croissante sur R.
D’où P est continue ⇒ P est bijective sur R l’équation admet une unique
solution sur ] − 1, 0[.
EXERCICE II
1 1−x
1) Posons ϕ(x) = `n(x) − x sur ]0, +∞[ on a : ϕ0 (x) = −1=
x x
lim ϕ(x) = −∞, lim ϕ(x) = −∞
x→0+ x→+∞

Donc ϕ(x) < 0 ∀x > 0. D’où `n(x) < x.

110
x2
2) g est définie pour x 6= −1 g(x) = + 2x − (x + 1) `n(x + 1)
2
(X − 1)
Posons lim g(x) = lim + 2(X − 1) − (X) `n(X)(X = x + 1)
x→−1 x→0 2
1 3
= − 2 = − = cte.
2 2
Par conséquent g est prolongeable par continuité en -1. Soit f ce prolonge-
ment par continuité  en -1.
 g(x) si x 6= −1
On a : f (x) =
 −3/2 si x = −1
x2
3) f (x) = + 2x − (x + 1) `n(x + 1)
2
1
f (x) = x + x3 + o(x3 )
6
f (x) − f (0)
f est dérivable en 0 lim = 1 = f 0 (0) et
x→0 x−0
1
f 0 (x) − f 0 (0) 1 + x2 − 1
lim = lim 2 = 0.
x→0 x−0 x→0 x−0
D’où f ”(0) = 0 ⇒ le graphe de f traverse sa tangente en 0.
4) a) Vérifions que f est une solution particulière de (E)

1
f 0 (x) = x + 2 − (x + 1) − `n|x + 1|
(x + 1)
= x + 1 − `n|x + 1|.
En remplaçant dans l’équation on a :
x2
(x + 1)((x + 1) − `n|x + 1|) − − 2x + (x + 1) `n|x + 1| =
2
2 x2
= (x + 1) − (x + 1) `n|x + n| − − 2x + (x + 1)`n|x + 1|
2
1
= x2 + 1.
2
Donc f vérifie (E). f est une solution particulière de (E).
b) Résolvons (x + 1) y 0 − y = 0

111
y0 1
=
y x+1
`n|y| = `n|x + 1| + c
⇒ y = k(x + 1) est la solution générale sans second membre de (E).
Sur ] − ∞, −1[ :
x2
y = k(x + 1) + + 2x − (x + 1) `n(−x − 1) solution générale sur ] − ∞, −1[
2
Sur ] − 1, +∞[ :
x2
y = k(x + 1) + + 2x − (x + 1) `n(x + 1) solution générale sur ] − 1, +∞[.
2

112
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2001)

EXERCICE I
1) - Montrons B est générateur de E.
Soit f ∈ E → f (x) = (ax + b) sin(x) + (cx + d) cos(x)
f (x) = a x sin(x) + b sin(x) + c x cos(x) + d cos(x)
donc B = {x sin(x) ; sin(x), x cos x, cos(x)} est un système générateur
de E.
- Montrons que B est libre.
α sin(x) + β cos(x) + γ x sin(x) + θ x cos(x) = 0 ∀x ∈ X.
• pour x = 0 ; β = 0
• pour x = π; −β − πθ = 0 ⇒ θ = 0
• pour x = π/2 on a : α + γπ/2 = 0
• pour x = −π/2 on a : −α + γπ/2 = 0
γπ = 0 ⇒ γ = 0
⇒α=0
on a α = β = γ = θ = 0. D’où B est libre.
B est une base de E.
2)
g : E −→ E
f 7−→ f 0
• g est linéaire, car g(f1 + f2 ) = (f1 + f2 )0 = f10 + f20 = g(f1 ) + (f2 )
Soit λ ∈ R ; f ∈ E, g(λf ) = (λf )0 = λf 0 = λg(f ).
• Donc g est un endomorphisme. Montrons g est injective
Ker(g) = {f ∈ E/g(f ) = 0}.

113
• g(f ) = 0 ⇔ f 0 = 0 ⇔ f 0 (x) = 0 ∀x ∈ R
or f (x) = (ax + b) sin(x) + (cx + d) cos(x)
f (x) = a sin(x) + (ax + b) cos(x) + c cos(x) + (cx + d) sin(x)
= (a − d) sin(x) + (b + c) cos(x) + a . x cos(x) − c . x sin(x) = 0
f 0 (x) = 0 ⇔ (a − cos(x) + a x cos(x) − c . x sin(x) = 0
d) sin(x) + (b + c) 



 a−d=0 


 a=0

 

 b+c=0
  c=0

B est libre ⇐⇒ ⇐⇒ =⇒ f = 0



 a=0 


 d=0

 

 c=0
  b=0

=⇒ Ker g = {0} =⇒ g est injective


=⇒ g est bijective. Donc g est un automorphisme.
Soit A la matrice associée de g dans B.
g(sin(x)) = sin0 (x) = cos(x) = 0 . sin(x) + 1 . cos(x) + 0 x sin(x) +
0 . x cos(x)
g(cos(x)) = cos0 (x) = −sin(x) = −1 . sin(x) + 0 . cos(x) + 0 . x sin(x) +
0 . x cos(x)
g(x sin(x)) = (x sin(x))0 = sin(x) + x cos(x) = 1 . sin(x) + 0 cos(x) +
0 . x sin(x) + 1 . x cos(x)
g(x cos(x)) = (x cos(x))0 = cos(x) − x sin(x) = 0 . sin x + cos(x) −
1 . x sin(x) + 0 . x cos(x)
 
 0 −1 1 0 
 
 1 0 0 1 
A=
 

 0 0
 0 −1 

 
0 0 1 0

114
CORRIGE DE L’EPREUVE D’ANALYSE (JUILLET
2002)

I - Question de cours
a) Montrer que pour tout x de [−1, 1]
arc cos x + arc cos(−x) = π.
Considérons la fonction f définie sur [−1, 1] par f (x) = arc cos x+arc cos(−x)
f est dérivable sur ] − 1, 1[ et on a :

1 −1 1 1
f 0 (x) = √ +p =√ −√ =0
1 − x2 1 − (−x)2 1 − x2 1 − x2

f est constante sur ] − 1, 1[.


Ainsi f (x) = k, sur ] − 1, 1[ où k est une constante réelle.
π
On a : f (0) = 2 arc cos 0 = 2 × = π d’où k = π.
2
Alors pour tout x de ] − 1, 1[, f (x) = π.
De plus f (−1) = arc cos(1)+arc cos(1) = −π +0 = π et f (1) = arc cos(1)+
arc cos(−1) = 0 + π = π.
Par suite, pour tout x de [−1, 1], f (x) = π
c’est-à-dire arc cos x + arc cos(−x) = π.
1
b) Montrons que (Argshx)0 = √ .
x2 + 1
La fonction sh est continue et dérivable sur R et on a : (sh x)0 = ch x > 0.
Elle est donc strictement croissante sur R. De plus lim sh x = −∞ et
x→−∞
lim sh x = +∞. La fonction sh admet donc une fonction réciproque définie
x→+∞

sur R et notée Arg sh.

115
Arg sh est dérivable sur R et on a :

1 1
(Argsh x)0 = =
sh0 (Argsh x) ch(Argsh x)

or ch2 (Argshx) − sh2 (Argshx) = 1


i.e ch2 (Argshx) = 1 + sh2 (Argshx) = 1 + x2 .

Comme ch0 (Argshx) > 0, on a ch(Argshx) = 1 + x2 .
1
D’où (Argshx)0 = √ .
2
x +1
II -


1

 x2 `n(1 − si x < 0
x



f (x) = x2 si 0 ≤ x ≤ 1


 4 arctan x si x > 1



π
1) a) Vérifions que le domaine de définition de f est bien R.
1 1
Pour tout x < 0, on a 1 − > 0 donc `n 1 − existe.
x x
Ainsi f (x) existe sur ] − ∞, 0[.
Pour tout x ∈ [0, 1], x2 existe donc f (x) existe sur [0, 1].
√ √
Pour tout x > 1, x ∈ R donc arctan x existe.
Ainsi f (x) existe sur ]1, +∞[.
Conclusion : Le domaine de définition de f est bien R.
b) Etude de la continuité de f sur R
• f est continue sur ] − ∞, 0[ ∪ ]0, [ ∪ ]1, +∞[
• continuité de f en 0 :
f (0) = 0
1 1−x
∀x < 0, f (x) = x2 `n(1 − ) = x2 `n
x −x

116
∀x < 0, f (x) = x2 `n(1 − x) − x2 `n(−x)
lim− `n(1 − x) = 0 donc lim− x2 `n(1 − x) = 0.
x→0 x→0
Posons t = −x.
Si x −→ 0− alors t −→ 0+ .
lim x2 `n(−x) = lim+ t2 `nt = 0.
x→0− t→0
Ainsi, lim− f (x) = 0 et donc lim− f (x) = f (0) ∀x ∈]0, 1], f (x) = x2 .
x→0 x→0
2
Donc lim+ f (x) = lim+ x = 0 d’où lim+ f (x) = f (0).
x→0 x→0 x→0
On a alors lim f (x) = f (0)
x→0
f est donc continue en 0.
• Continuité en 1 :
f (1) = 1
∀x ∈ [0, 1[ , f (x) = x2 donc lim− f (x) = 1 d’où lim− f (x) = f (1)
x→1 x→1

∀x > 1, f (x) = π4 arctan x
√ √ π
lim+ x = 1 donc lim+ arctan x =
x→1 x→1 4
4 π
d’où lim+ f (x) = × = 1 i.e lim+ f (x) = f (1).
x→1 π 4 x→1
On a alors lim f (x) = f (1)
x→1

f est donc continue en 1.


Conclusion
f est continue sur R.
2) Déterminons le domaine de dérivabilité de f .
• f est dérivable sur ] − ∞, 0[ ∪ ]0, 1[ ∪ ]1, +∞[.

117
• Dérivabilité de f en 0 :
1
f (x) − f (0) x2 `n(1 − ) 
1

∀x < 0 , = x = x `n 1 −
x−0 x x
= x `n(1 − x) − x `n(−x).

f (x) − f (0)
Donc lim− =0
x→0 x−0
f est dérivable en 0 à gauche et on a fg0 (0) = 0
f (x) − f (0) x2
∀x ∈]0, 1], = = x.
x−0 x
f (x) − f (0)
Donc lim+ =0
x→0 x−0
f est dérivable en 0 à droite et on a fd0 (0) = 0
f est donc dérivable en 0 et on a f 0 (0) = 0.
• Dérivabilité en 1 :
f (x) − f (1) x2 − 1
∀x ∈ [0, 1[, = = x + 1.
x−1 x−1
f (x) − f (1)
Donc lim− = lim x + 1 = 2
x→1 x−1 x→1
f est dérivable en 1 à gauche et on a fg0 (1) = 2
4 √
f (x) − f (1) arctan x − 1
∀x > 1, = π .
x−1 x−1

Posons t = arctan x. On a :x = tan2 t.
π
Si x −→ 1 alors t −→ .
4
4
f (x) − f (1) t−1 4 t − π4 4 t − π4 1
Alors = π 2 = 2
= ×
x−1 tan t − 1 π tan t − 1 π tan t − 1 tan t + 1
π
t−
4
f (x) − f (1) −4 tant − 1 1
∀x > 1, = ×
x−1 π tant + 1 (tant + 1)2
π
4 t− 1
= 4 ×
π
π tan(t − ) (tant + 1)2
4
118
1 1
or lim 2
= .
π + (tant + 1) 4
t→
4
π π+
Posons u = t − . Si t −→ alors u −→ 0+ .
4 4
π
t− u
Alors lim 4 = lim+ = 1.
π
π tan(t − ) u→0 tanu
t→
4 4
f (x) − f (1) 4 1 1
Donc lim+ = ×1× =
x→1 x−1 π 4 π
1
f est dérivable en 1 à droite et on a fd0 (1) = .
π
Puisque fg0 (1) 6= fd0 (1), donc f n’est pas dérivable en 1.
Conclusion : Le domaine de dérivabilité de f est R − {1}.
1
• Sur ] − ∞, −1[, f (x) = x2 `n(1 − ).
x
1 0
1 (1 − )
Alors f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + x2 x
1
x 1− x
1 1
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + x2 2
x x (1 − x1 )
1 1
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) +
x 1 − x1
1 x
f 0 (x) = 2x `n(1 − ) + .
x x−1
• Sur ]0, 1[, f 0 (x) = 2x
• f 0 (0) = 0
4 √
• Sur ]1, +∞[, f (x) = arctan x
π√
1
0 4 ( x)0 4 2√x
on a : f (x) = √ = .
π 1 + ( x)2 π 1+x
Donc, ∀x ∈]1, +∞[ , f 0 (x) = π(1+x)
2 √
x
.
III - Soit f la fonction définie sur [0, 1] par f (t) = et .
1˚) Soit x ∈]0, 1[. En appliquant le théorème des accroissements finis sur [0, x]

119
à la fonction f , montrons qu’il existe un point c ∈]0, x[ tel que

ex − 1
c = `n
x

f est continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[. D’après le théorème des ac-
croissements finis, il existe un point c ∈]0, x[ tel que

f (x) − f (0)
= f 0 (c).
x
ex − 1
Donc = ec .
x
ex − 1 
Ainsi il existe un point c ∈]0, x[ tel que c = `n .
x t
e −1
2˚) Pour tout t ∈]0, 1] on définit la fonction : g(t) = .
t
Montrons que g admet une fonction réciproque sur ]0, 1].
• g est continue sur ]0, 1]
et − 1
• lim+ g(t) = lim+ =1
t→0 t→0 t
• g est dérivable sur ]0, 1[ et on a :
et −1
0 t e t − et + 1 et t et ec
g (t) = = − = − .
t2 t t t t
et − ec
D’où g 0 (t) = avec c ∈]0, t[
t
c ∈]0, t[ donc c < t et on a : et > ec .
Par suite g 0 (t) > 0 ; sur ]0, 1[
g est donc strictement croissante sur ]0, 1]. Il en résulte que g admet une
fonction réciproque sur ]0, 1].
3˚) a) Développement limité à l’ordre 4, pour u voisin de 0 de esinu .
u3
On a : sin u = u − + u4 ε1 (u) avec lim ε(u) = 0.
6 u→0
Posons t = sin u

120
Si u → 0 alors t → 0
u3 u3
t2 = u(u − ) − × u + u4 ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
6 6 u→0
2 3 u4 u4 4
u =u − − + u ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
6 6 u→0
4
u
t2 = u3 − + u4 ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
3 u→0
3 2 3 4 4
t = u · u = u + u u ε3 (u) avec lim ε3 (u) = 0
u→0
4 3 4 4
t = u · u = u + u ε4 (u) avec lim ε4 (u) = 0
u→0
2
t t4 t4
On a alors : e sin u t
=e =1+t+ = + + t4 ε3 (t)d avec lim ε5 (t) = 0
2 6 24 t→0
3 2 4 3 4
u u u u u
Par suite : esin u = 1+u− + − + + +u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0.
6 2 6 6 24 u→0
2 4
u u
Finalement : esin u = 1 + u + − + u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0
2 8 u→0
sin x1 1
b) Soit la courbe d’équation y = x e − .
x
Déterminons l’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ et la position
de la courbe par rapport à l’asymptote.
1
Posons u = .
x
Si x −→ +∞ alors u −→ 0+ .
1
on a alors y = esinu − u.
u
1 u2 u4
D’après a), on a : y = (1 + u + − ) − u + u4 ε(u) avec lim ε(u) = 0.
u 2 8 u→0
1 u u3 4
D’où y = + 1 + − − u + u ε(u).
u 2 8
1 u u3
Finalement y = + 1 − − + u4 ε(u).
u 2 8
1 1 1
Ainsi, y = x + 1 − − 3 + 4 ε(x) avec lim x → +∞ ε(x) = 0.
2x 8x x
L’équation de l’asymptote quand x tend vers +∞ est y = x + 1.
1
Pour tout x > 0, on a − < 0.
2x
Donc la courbe est en-dessous de l’asymptote.

121
CORRIGE DE L’EPREUVE D’ALGEBRE ( JUILLET
2002)

On considère R3 muni de sa base canonique A = {e1 , e2 , e3 } et l’endomor-


phisme f de R3 ddéfinie par f (x, y, z) = (2x + 2y, 3x + y − z, 2x + 4y + z).
1) - Matrice A de f dans la base A :

f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (2, 3, 2)

f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (2, 1, 4)

f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (0, −1, 1)

On a :  
2 2 0
 
A =  3 1 −1  .
 
 
2 4 1
- Déduisons-en que f n’est pas bijective : c2 /c2 − c1

2 0 0
det A = 3 −2 −1 = 0 car c2 = 2 c3 .

2 2 1
Puisque det A = 0, f n’est pas bijective.
2) f est un endomorphisme de R3 qui est un R-espace vectoriel de dimension
finie.
Alors f injective ⇐⇒ f surjective ⇐⇒ f bijective.
Puisque f n’est pas bijective, f n’est ni injective ni surjective.
3) Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 / f (x, y, z) = (0, 0, 0)}

122
 

 2x + 2y = 0 
 y = −x 

 
  y = −x
(x, y, z) ∈ Ker f ⇔ 3x + y − z = 0 ⇔ 2x − z = 0 ⇔

 
  z = 2x
 
2x + 4y + z = 0 −2x + z = 0
 
3
Alors : Ker f = {(x, y, z) ∈ R / y = −x et z = 2x}.
D’où ker f = Lin{(1, −1, 2)}.
Comme (1, −1, 2) 6= (0, 0, 0), {(1, −1, 2)} est une base de Ker f . Par suite
dim ker f = 1.
- En vertu du théorème des 3 dimensions, on a : dim ker + dim Im f =
dim R3 .
Alors : 1 + dim Im f = 3 d’où dim Im f = 2.
- Retrouvons les résultats du 2) :
dim Ker f 6= 0 donc Ker f 6= {(0, 0, 0)}.
Par conséquent, f n’est pas injective.
dim Im f = 2 6= dim R3 donc Im f 6= R3 .
Par conséquent, f n’est pas surjective.
Ainsi, f n’est ni injective ni surjective.
4) ε1 = −e1 + e2 + e3 ; ε2 = e1 + e2 − e3 et ε3 = 2 e1 − e2 .
a) Montrons que B = {ε1 , ε2 , ε3 } est une base de R3 .
Soient a1 , a2 , a3 ∈ R tels que a1 ε1 + a2 ε2 + a3 ε3 = 0R3
on a : a1 (−e1 + e2 + 2e3 ) + a2 e1 6e2 − e3 ) + a3 (2e1 − e2 ) = 0R3
=⇒ (−a1 + a2 + 2a3 ) e1 + (a1 + a2 − a3 ) + (2a1 − a2 ) e3 = 0R3 .
Comme A = {e1 , e2 , e3 } est une base de R3 , A est libre.

123
 
−a 1 + a 2 + 2a 3 = 0 a = 2a1
 2

 


 
On a alors : a1 + a2 − a3 = 0 =⇒ a1 + 2a3 = 0

 

 
2a1 − a2 = 0 3a1 − a3 = 0
 

a = 2a1
 2



=⇒ a3 = 3a1 =⇒ a1 = a2 = a3 = 0.



4a1 = 0

B est un système libre. Comme card B = dim R3 , B est une base de R3 .
Autre méthode
ε1 = (−1, 1, 2) ; ε2 = (1, 1, −1) et ε3 = (2, −1, 0).
 
−1 1 2 −1 1 2
  2 1
Alors det  1 −1  = =−
 
1 0 2 1
  1 4
2 −1 0 0 1 4
= −(8 − 1) = −7 6= 0

B est libre. Comme card B = dim R3 , B est une base de R3 .


b) Donnons la matrice de passage P de la base A à la base B :
 
−1 1 2
 
P = 1 −1 .
 
1
 
2 −1 0

- Donnons la matrice A0 de l’application linéaire f dans la base B.


on a : A0 = P −1 A P .
Calculons P −1 :

124
 
1 −1 1 −1 1 −1

 − 

 −1 0 2 0 2 −1 
 
 
1  1 2 −1 2 −1 1 
P −1 =  − −
 
det P 

 −1 0 2 0 2 −1 

 
 1 2 −1 2 −1 1
 

 − 
1 −1 1 −1 1 1
 
−1 −2 −3
−1  
P −1 =  −2 −4 1 
 
7  
−3 1 −2
 
−1 −2 −3
−1 1  
P =  −2 −4 1 
 
7  
−3 1 −2
 
1 2 3
−1  
P −1 = −1  .
 
 2 4
7  
3 −1 2
Il en résulte que :
   
1 2 3 2 2 0 −1 1 2
0 1    
A =  2 4 −1   3 1 −1   1 −1 
     
1
7   
3 −1 2 2 4 1 2 −1 0
  
14 16 1 −1 1 2
0 1   
A =  14 4 −5   1 −1 
  
1
7  
7 13 3 2 −1 0

125
 
4 29 12
1 
A0 =  −20 23 24
 
7


12 17 1

126
CORRIGE PC1 - A - ANALYSE (OCTOBRE 2002)

1) Soit f une fonction continue de [0, 1] dans [0, 1].


Prouvons qu’il existe xo et x1 dans [0, 1] tels que f (xo ) = xo et f (x1 ) = 1−x1 .
− la fonction g : [0, 1] −→ [0, 1] est continue
x 7−→ f (x) − x
g(0) = f (0) ∈ [0, 1] donc g(0) ≥ 0
g(1) = f (1) − 1 ≤ 0 car f (1) ∈ [0, 1]
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe xo dans [0, 1] tel que
g(xo ) = 0 c-à-d f (xo ) = xo .
− la fonction h : [0, 1] −→ [0, 1] est continue sur [0, 1]
x 7−→ f (x) − (1 − x)
h(0) = f (0) − 1 ≤ 0 car f (1) ∈ [0, 1]
h(1) = f (1) ≥ 0 car f (1) ∈ [0, 1].
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe x1 dans [0, 1] tel que
h(x1 ) = 0 c-à-d f (x1 ) = 1 − x1 .
2) Développement limité à l’ordre 4 au voisinage de 0 de Log(1 + x2 ).
Posons u = x2 . Si x −→ 0 alors u −→ 0.
u2
On a donc Log(1 + x2 ) = Log(1 + u) = u − + u2 ε1 (u) avec lim ε1 (u) = 0.
2 u→0
4
x
Par suite Log(1 + x2 ) = x2 − + x4 ε(x) avec lim ε(x) = 0.
2 x→0
2 (1+ x1 )
Déduisons-en le DL2 (0) de (1 + x )
Log(1 + x2 )
 
2 (1+ x1 ) 1 2 2
Log(1 + x ) = 1+ Log(1 + x ) = Log(1 + x ) +
x x
2 3
x + x ε 1 (x)
= x2 + avec lim ε1 (x) = 0
x x→0
2 2
= x + x + x ε1 (x) avec lim ε1 (x) = 0.
x→0
2 2
Posons u = x + x + x ε1 (x).

127
Si x −→ 0 alors u −→ 0.
1 u2
On a donc (1 + x2 )(1+ x ) = eu = 1 + u + + ε2 (u) avec lim ε2 (u) = 0
2 u→0
u2 = x2 + ε3 (x) avec lim ε3 (x) = 0.
x→0
(1+ x1 ) x2
Par suite (1 + x2 ) = 1 + x + x2 + + x2 ε(x) avec lim ε(x) = 0.
2 x→0
2 (1+ x1 ) 3 2 2
D’où (1 + x ) = 1 + x + x + x ε(x) avec lim ε(x) = 0.
2 x→0
3) a) Etude des variations de la fonction g définie par g(x) = x − `n(1 + x)
g(x) existe ssi 1 + x > 0 c-à-d x > −1.
Le domaine de définition de g est Dg =] − 1 ; +∞[ g est dérivable sur Dg et
1 x
on a g 0 (x) = 1 − =
1+x 1+x
lim + [x − `n(1 + x)] = +∞
x→−1
`n(1 + x)
lim g(x) = lim x(1 − ) = +∞.
x→+∞ x→+∞ x

Tableau de variation de g
x −1 0 +∞

g 0 (x) −0
+∞ +∞
g 0

g est décroissante sur ] − 1, 0] et croissante sur [0, +∞[.


Z
x
b) i) Calcul de dx
Z Z x+1
x
dx = g 0 (x) dx = g(x) + c où c est une constante.
x + 1Z
x
On a donc dx = x − `n(1 + x) + c où c est une constante.
x+Z1 √
x √
ii) Calcul de dx en faisant le changement de variable u = x.
x+1

128

Posons uZ= √x. On a x =Zu2 et donc dx = 2u du.
x u2
Par suite, dx = 2 2
du
x+1 Z u + 1 
1
=2 1− 2 du
u +1

= 2(u − arctan u) + k

√ √
Z
x
Finalement dx = 2[ x − arctan( x)] + k) où k est une contante.
x+1
c) Intégration de l’équation différentielle

x √
y0 + y = x e−x (1)
x+1

(1) est une équation linéaire du 1er ordre.


L’équation homogène associée à (1) est

x
y0 = y = 0 (2).
x+1
x
On a : y 0 = − y
x+1
0
y x
=⇒ =
y x+1
=⇒ `n|y| = −[x − `n(x + 1)] + k
=⇒ `n|y| = −x + `n(x + 1) + k.
La solution générale de (2) est :

yH = λ e−x (x + 1)

où λ est une constante arbitraire.


Recherche d’une solution particulière de (1) par la méthode de variation de
la constante λ.
yP = λ(x) e−x (x + 1)

129
=⇒ yP0 = λ0 (x) e−x (x + 1) + λ(x)[−e−x (x + 1) + e−x ]
=⇒ yP0 = λ0 (x) e−x (x + 1) − xλ(x) e−x ].

On a alors : λ0 (x) e−x (x + 1) − xλ(x) e−x + xλ(x) e−x = x e−x

=⇒ λ0 (x) e−x (x + 1) = x e−x

0 x
=⇒ λ (x) = .
x+1
D’après la question 3) b) ii) on a :

√ √
λ(x) = 2 x − 2 arctan( x) + k.

√ √
D’où yP = 2 e−x (x + 1) [ x − arctan( x)].
La solution générale de (1) est :

√ p
yG = yH + yP = λ e−x (x + 1) + 2 e−x (x + 1) [ x − arctan (x)]

√ √
i.e yG = e−x (x + 1)[λ + 2 x − 2arctan( x)] + c où c est une constante
arbitraire.

130
CORRIGE PC1 - B - ALGEBRE (OCTOBRE 2002)

Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique B est :


 
1 1 −1
 
A =  2 3 −4  .
 
 
4 1 −4

1) Trouvons les valeurs propres de A.


Le polynôme caractéristique de A est :

1−x 1 −1
PA (x) = det(A − xI) = 2 3 − x −4
4 1 −4 − x

1−x 1 −1 1 1 −1
PA (x)c1 /c1 +c2 +c3 = 1 − x 3 − x −4 = (1 − x) 1 3 − x −4

1−x 1 −4 − x 1 1 −4 − x

1 1 −1
PA (x) = (1 − x) 0 2 − x −3 = (1 − x)(2 − x)(−3 − x)

0 0 −3 − x
PA (x) = −(x − 1)(x − 2)(x + 3)
PA (x) = 0 ssi x = 1 ou x = 2 ou x = −3.
Les valeurs propres de A sont :

λ1 = 1 ; λ2 = 2 et λ3 = −3.

Déduisons-en que A est diagonalisable :


Comme les 3 valeurs propres de A sont distinctes, A est diagonalisable.

131
2) Trouvons une base B 0 (de vecteurs propres) dans laquelle la matrice D de
f soit diagonale et donnons D.
- Le sous-espace propre associé à la valeur propre λ1 est :

E1 = ker(f − λ1 IdR3 ).

(x, y, z) ∈ E1 ⇐⇒ f (x, y, z) − λ1 (x, y, z) = (0, 0, 0)


 


 −z = 0 

 z =y
 
⇐⇒ 2x + 2y −4z = 0 ⇐⇒ 2x − 2y = 0

 

 
4x + y −5z = 0 4x − 4y = 0
 

⇐⇒ x = y = z
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 / x = y = z} = Lin{(1, 1, 1)}
u1 = (1, 1, 1) est un vecteur propre de A.
- Le sous-espace propre associé à la valeur propre λ2 est :

E2 = ker(f − λ2 IdR3 )

132
(x, y, z) ∈ E2 ⇐⇒ f (x, y, z) − λ2 (x, y, z) = (0, 0, 0)



 −x + y − z = 0

⇐⇒ 2x + y − 4z = 0



4x + y − 6z = 0




 z = −x + y

⇐⇒ 2x + y − 4(−x + y) = 0



4x + y − 6(−x + y) = 0



 z = −x + y 

  z = −x + y
⇐⇒ 6x − 3y = 0 ⇐⇒

  y = 2x

10x − 5y = 0


 y = 2x
⇐⇒
 z=x
E2 = {(x, y, z) ∈ R3 / y = 2x et z = x}
E2 = Lin{(1, 2, 1)}
u2 = (1, 2, 1) est un vecteur propre de A.

- Le sous-espace propre associé à la valeur propre λ3 est :

E3 = ker(f − λ3 IdR3 ).

133
(x, y, z) ∈ E3 ⇐⇒ ker f (x, y, z) − λ3 (x, y, z) = (0, 0, 0)


 4x + y − −z = 0 

  z = 4x + y
⇐⇒ 2x + 6y − 4z = 0 ⇐⇒

  x + 3y − 2z = 0

4x + y − z = 0

 
 z = 4x + y  z = 4x + y
⇐⇒ ⇐⇒
 x + 3y − 2(4x + y) = 0  −7x + y = 0

 
 z = 4x + y  y = 5x
⇐⇒ ⇐⇒
 y = 7x  z = 11x

E3 = {(x, y, z) ∈ R3 / y = 5x et z = 11x}
E3 = Lin{(1, 5, 11)} u3 = (1, 5, 11) est un vecteur propre de A.
B 0 = {u1 , u2 , u3 } où u1 = (1, 1, 1) ; u2 = (1, 2, 1) et u3 = (1, 5, 11)
 
1 0 0
 
D= 0 2 0 .
 
 
0 0 −3

3) Calcul de An
 
1 1 1
 
0
La matrice de passage de la base B à la base B est P =  1 2 5 .
 
 
1 1 11
−1 −1
Alors D = P A P et donc A = P D P .
Montrons par récurrence sur n que An = P Dn P −1 .
- La propriété est vraie pour n = 1
- Supposons que An = P Dn P −1 (Hypothèse de récurrence).

134
- Montrons que An+1 = P Dn+1 P −1
On a : An+1 = A.An = P DP −1 P Dn D−1
An+1 = P DI3 Dn P −1 = P Dn+1 P −1 .
La propriété est vraie à l’ordre n + 1. Elle est donc générale c’est-à-dire que
∀n ∈ N, An = P Dn P −1 .
   
1 0 0 1 0 0
   
D =  0 2 0  donc Dn =  0 2n 0 .
   
   
n
0 0 −3 0 0 (−3)
−1
Calcul  de P 
1 1 1
 
P = 1 2 5 
 
 
1 1 11
   
x a
   
Soient X =  y  et B =  b  tels que P X = B. Alors X = P −1 B
   
   
z c



 x+y+z =a (1)

On a : x + 2y + 5z = b (2)



x + y + 11z = c (3)




 x+ y+ z = a (1)

y+ 4z = b − a (20 ) = (2) − (1)


10z = c − a (30 ) = (3) − (1)


1 1
(30 ) =⇒ z = − a+ c
10 10
2 2
(20 ) =⇒ y − a + c = b − a
5 5
3 2
=⇒ y = − a + b − c
5 5

135
3 2 1 1
(10 ) =⇒ x − a+b− c− a+ c=a
5 5 10 10
17 3
=⇒ x = a−b+ c.
10 10
17 3


 x= a−b+ c

 10 10
3 2

y =− a+b− c
 5 5
 z =− 1 a+ 1 c



  10 
17
10
3
    
x −1 a 17 −10 3 a
   10 10 
   3  2  
   1 
   
 y = − 1 −  b  =  −6 10 −4   b .
 
   5 5    10   
1 1
z − 0 c −1 0 1 c
10  10 
17 −10 3
−1 1  
On a alors P =  −6 10 −4  .
 
10  
−1 0 1
Par suite :    
1 1 1 1 0 0 17 −10 3
n 1    
A = n   −6 10 −4 
   
 1 2 5  0 2 0
10    
n
1 1 11 0 0 (−3) −1 0 1
  
1 2n (−3)n 17 −10 3
1   
An = n+1 n
5 × (−3)   −6 10 −4 
  
 1 2
10   
1 2n 11 × (−3)n −1 0 1
 
17 − 6 × 2n − (−3)n −10 + 10 × 2n 3 − 4 × 2n + (−3)n
1 
 
An =  17 − 6 × 2n+1 − 5 × (−3)n −10 + 10 × 2n+1 3 − 4 × 2n+1 + 5 × (−3)n

10 


17 − 6 × 2n − 11 × (−3)n −10 + 10 × 2n 3 − 4 × 2n + 11 × (−3)n

136
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2003)

EXERCICE I
C1 = {e1 , e2 , e3 } C2 = {ε1 , ε2 }.
 
1 1 2
1˚) M1 =  .
1 −1 3
2˚) Ker ϕ = Lin{(1, −5, 2)} dim(Ker ϕ) = 1 dim(Im ϕ) = 2
et Im ϕ s.e.v. R2 ⇒ Im ϕ = R2
Ker ϕ 6= {0} ⇒ ϕ non injective ⇒ ϕ non bijective.
3˚) On voit facilement que det(w1 , w2 , w3 ) 6= 0 ⇒ B1 base R3 de même on a :
det(v1 , v2 ) 6= 0 ⇒ B2 base R2 .
on a ϕ(W1 ) = 11V1 − 7V2  
11 4 7
ϕ(W2 ) = 4V1 − 2V2 M2 =  
−7 −2 −4
ϕ(W3 ) = 7V1 − 4V2

comme ϕ(W1 ) = (4, −3) = 4ε1 − 3ε2  


4 2 3
ϕ(W2 ) = (2, 0) = 2ε1 + 0ε2 M3 =  .
−3 0 −1
ϕ(W3 ) = (3, −1) = 3ε1 − ε2
4˚) Ker ϕ = Lin{(1, −5, 2)}
Posons W20 = (1, −5, 2), W10 = (a, b, c) W30 = (a0 , b0 , c0 )
W20 ∈ Ker ϕ ⇒ ϕ(W20 ) = 0 = (0, 0)
on a : ϕ(W10 ) = (2, 0) = a ϕ(e1 ) + b ϕ(e2 ) + c ϕ(e3 )
ϕ(W30 ) = (0, 3) = a0 ϕ(e01 ) + b0 ϕ(e2 ) + c0 ϕ(e3 )
ϕ(W10 ) = a(1, 1) + b(1, −1) + c(2, −3)

137
 0) = (a + b + 2c, +a − b − 3c)
(2,
 a + b + 2c = 2 c
a=1+

2
5c
 a − b − 3c = 0
 b=1−
2
on a ϕ(W30 ) = (0, 3)
0 0 0 0 0
 3) = (a + b + 2c , a − b − 3c )
(0,
 a0 + b0 + 2c0 = 0 3
 a0 =
2
0 0 0
 a − b − 3c = 3 0 3 5c0
 b =− −
2 2
3 c0 −3 5c0 0
   
0 c 5c 0 0
W1 = 1 + , 1 − , c W2 = (1, −5, 2), W3 = + , − , c .
2 2 2 2 2 2
Déterminons tels que W10 , W20 et W30 soient linéairement indépendants.
Par exemple c = 0 et c0 = −1 :
On a : W10 = (1, 1, 0) W20 = (1, −5, 2) W 0 3 = (1, 1, −1)
D1 = {W10 , W20 , W30 }. Une base de Im ϕ est {ϕ(W10 ) ; ϕ0 (W3 )} c.a.d. {(2, 0) ; 0, 3)}.
EXERCICE II :
1˚) Question de cours :
2˚) Voir cours.
3˚)
det(A) = 1 + X 2
- si K = R : Rg(A) = 2 car 1 + x2 6= 0.
- si K = C : 1 + x2 = 0 si et seulement si x = ±i
• si x = ±i Rg(A) = 1
• si x 6= ±i Rg(A) = 2.

138
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2003)

1˚) Voir Cours.


1
Pour f (x) = sur [−2, 2]. Comme f n’est pas définie sur [−2, 2] dans
x2
−3
le théorème de Rolle n’est pas applicable.
2˚) Si yo = f (xo ) et f dérivable en xo et f 0 (xo ) 6= 0 si et seulement si f −1
1
dérivable en yo = f (xo ) ; on a : (f −1 )0 (yo ) = 0 par exemple :
f (xo )
 
π π
f: − , −→ ] − 1, 1[
2 2
x 7−→ f (x) = sin(x) = y

admet une fonction réciprique car continue et strictement croissante


 
−1 π π
f : ] − 1, 1[ −→ − ,
2 2
y 7−→ Arcsin(y) est dérivable

1 1
pour |y| < 1 (Arsin y)0 = 0
=
(sinx) cos(x)

1
(Arsin (y))0 = p
1 − sin2 (x)
1
p .
1 − y2
EXERCICE II
1˚) Cette assertion est fausse en général ; car pour
un = (−1)n et vn = (−1)n+1 , on a : un . vn = (−1)2n+1 = −1
lim un .vn = −1 existe alors lim un n’existe pas et lim vn n’existe pas
n→+∞ n→∞ n→∞
n
car lim (−1) n’existe pas.
n→∞
2˚) Cette assertion est fausse en général car pour un = (−1)n vn = (−1)n+1

139
on a : un +vn = (−1)n −(−1)n = 0 lim un +vn = 0 alors lim un et lim vn
n→∞ n→∞ n→∞
n’existent pas.
EXERCICE √ III
1 + x2 1
1˚) f (x) = − x 6= 0
x x√
1
au voisinage de 0 on a : 1 + x2 = (1 + x2 ) 2 = 1 + x1 x2 + 0(x2 ) donc
 
1 1 2 2 1 1
f (x) = 1 + x + 0(x ) − =
2 2 x 2 x + 0(x)
1
lim f (x) = lim x + 0(x) = 0
x→0 x→0 2 √
1 + x2 − 1 1 + x2 − 1 x
ou bien : écrire f (x) = = √ = √ .
x x( 1 + x 2 + 1) 1 + 1 + x 2

 f (x) si x 6= 0
2˚) g(x) =
 g(0) = 0
- lim g(x) = lim f (x) = 0 = g(0) ⇒ g est continue en 0
x→0 x→0 √
g(x) − g(0) f (x) 1 + x2 − 1
- On a : lim = lim = lim
x→0 x−0 x→0 x x→0 x2
x2 1
= lim √ = .
x→0 x2 ( 1 + x2 + 1) 2
1
Donc g est dérivable en 0 et g 0 (0) = .
2
3˚)
Z 1 Z √2
t.dt(t − 1)
I(a) = f (x) dx = √ (0 < a < 1)
a√ 1+a
√ 2 t2 − 1
Z 2 Z 2  
t.dt t+1−1
= √ = √ dt
1+a2 t + 1
√ 1+a2 t√+ 1
Z 2   Z 2 Z √2
1 dt
= √ 1− dt = √ dt − √
1+a2 t+1 1+a2 1+a2 t + 1
√ √ √ √
= 2 − 1 + a2 − (`n(1 + 2) − `n(1 − 1 + a2 )
√ √ √ √
I(a) = 2 = 1 + a2 − `n(1 + 2) + `n(1 + 1 + a2 )
√ √ √ √
lim I(a) = lim ( 2 − 1 + a2 − `n(1 + 2) + `n(1 + 1 + a2 ))
a→0 a→0
√ √
2 − 1 − `n(1 + 2) + `n(2).

140
EXERCICE IV
1˚) On pourra d’abord effectuer le développement limité du numéroteur à

l’ordre 3 : sin(ex − 1) − x 1 + x
x2 x3 x 2 x3
ex − 1 =1+x+ + + 0(x3 ) − 1 = x + + + 0(x3 )
2 6 2 6

√ 1 1 1
x 1 + x = x(1 + x) 2 = x(1 + x − x2 + 0(x2 ))
2 8

1 2 1 3
=x+ x − x + 0(x3 )
2 8
x 2 x3
sin(ex − 1) = sin(x + + + 0(x3 ))
2 6

x2 x3 3 1 x2 x3
= (x + + + 0(x )) − (x + + + 0(x3 ))3 + 0(x3 )
2 6 6 2 6

x2
= x+ + 0(x3 )
2
√ x2 1 1
sin(ex − 1) − x 1 + x = x + − x − x2 + x3 + 0(x3 )
2 2 8
1 3 3
= x + 0(x ).
8√
x
sin(e − 1) − x 1 + x 1 1
Donc lim = lim + 0(1) = .
x→0 x3 x→0 8 8
2˚)
x+1 1
f (x) = x2 `n( ) = x2 `n(1 + )
x x

1 1 1 1
= x2 (( ) − 2 + 3 + 0( 3 ))
x 2x 3x x

1 1 1
= x− + + 0( ).
2 3x x
1
Donc y = x − est l’équation de l’asymptote au voisinage de ±∞ de Cf .
2

141
Positions relative de l’asymptote par rapport à Cf .
1
Voisinage +∞ : on a lim = 0+ donc Cf est au-dessus de l’asymptote
x→+∞ 3x
au voisinage +∞.
1
Voisinage −∞ : on a lim = 0+ donc Cf est au-dessus de l’asymptote
x→−∞ 3x
au voisinage −∞.

3˚)
Z 2  2  
dt 4
= `n|t| − `n(t + 1) = `n
1 t(t + 1) 3
Z 2  2 Z1 2
`n(1 + t) `n(1 + t) dt
I= 2
dt = − +
1 t t 1 1 t(t + 1)
`n(3) 4
= − + `n(2) + `n( )
2 3
3 4
= `n( )
2 3
0 1 `n(x)
4˚) Soit y + y= (1)
x(x + 1) x(x + 1)

1
y0 + y = 0 (2)
x(x + 1)
Résolvons d’abord : (2)
1
y0 + y=0⇒
x(x + 1)
y0
Z Z
1 dy dx
=− ⇒ =− .
y x(x + 1) y x(x + 1)
(x + 1)
On a : yn = K : solution homogène générale.
x
Cherchons la solution de l’équation (1) par la méthode de la variation de la
constante.
(x + 1)
y = K(x) .
x
(x + 1) (x − x − 1) K 0 (x + 1) K
y0 = K 0 +K = − 2.
x x2 x x

142
En remplaçant dans (1) on a :
K 0 (x + 1) K 1 K(x + 1) `n(x)
− 2+ . =
x x x(x + 1) x x(x + 1)
K`n(x)
K0 = 2
(x + 1)  Z
`n(x) dx) `n(x) x
K = − + =− + `n + K1
 x+1 x(x + 1)  x + 1 x+1
`n(x) x x+1
y = − + `n + K1
x+1 x+1 x
est la solution générale de l’équation avec second membre.

143
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2004)

EXERCICE I
1˚) Démontrons par récurrence sur n que ∀n ∈ N un ∈]1, 2[
 2  
3 3 3 5
- On a un = ∈]1, 2[ et u1 = −2 + 2 = ∈]1, 2[ la propriété
2 2 2 4
est vraie au rang 1.
- Supposons la propriété établie jusqu’au rang n.
- Démontrons qu’elle est vraie au rang (n + 1).
On a un+1 − 1 = u2n − 2un + 1 = (un − 1)2 ≥ 0
=⇒ 1 < un+1 et d’autre part un+1 − 2 = u2n − 2un = un (un − 2) < 0 car
un ∈]1, 2[=⇒ un+1 < 2.
2˚) ∀n ∈ N on a : un+1 − un = u2n − 3 un + 2 = (un − 2)(un − 1)
puisque un ∈]1, 2[ ∀n ∈ N
on a : un+1 − un < 0 =⇒ un+1 < un
∀n ∈ N d’où (un )n∈N strictement décroissante.
3˚) (un )∀n∈N étant une suite décroissante et minorée par 1, est convergente et
soit ` = lim un on a :
n→+∞

` = `2 − 2 ` + 2 ⇐⇒ `2 − 3` + 2 = 0

d’où ` = 1 car la limite est la borne inférieure.


EXERCICE II
1˚) Df = {x ∈ R / x 6= 0 et 2x + 1 6= 0}
= R − {−1/2 ; 0}
• Limites de f lorsque x −→ −1/2

lim f (x) = −∞ lim f (x) = +∞


x→( −1
2
)− x→( −1
2
)+

144
• Limites de f lorsque x −→ 0

lim f (x) = +∞ et lim f (x) = 0


x→0+ x→0−

f (x)
• Limites de lorsque x −→ 0−
x
f (x) x f (x)
= e1/x , on a lim− = lim− (x e1/x )
x 2x + 1 x→0 x x→0

1 eu eu
en posant u = , on obtient x e1/2 = or lim = 0, par suite
x u x→−∞ u
f (x)
lim = 0.
x→0 x
En posant f (0) = 0, on prolonge f par continuité à gauche en 0. Or la
définition de la dérivée à gauche en 0 donne :

f (x) − f (0) f (x)


fg0 (0) = lim− lim = 0.
x→0 x−0 x→0 x

On en déduit qu’au voisinage de 0, la courbe est tangente à l’axe (0x)


pour x < 0, et admet pour asymptote l’axe (0y) pour x > 0.
2
eu 1 + u + u2 + u2 ε1 (u) 1 1 1
= = + u + u2 + u2 ε(u)
2+u 2+u 2 4 8

on a :
x2 e1/x x e1/x f (x) e1/x 1
f (x) = = soit = . En posant u = .
1 1 x 1 x
x(2 + ) 2+ 2+
x x x
Quand x −→ ±∞ on a :
       
f (x) 1 1 1 1 1 1 1 1
= + . + + 2 ε lim ε =0
x 2 4 x 8 x2 x x x→±∞ x

et en multipliant par x :
 
x 1 1 1 1
f (x) = + + + ε .
2 4 8x x x

145
1
La droite d’équation y = x+ est asymptotique à la courbe représentative
4
de f en ±∞
   
x 1 1 1 1
f (x) − + = + ε
2 4 8x x x
1
• Lorsque x → +∞, cette différence est positive car > 0, la courbe
8x
est donc au-dessus de son asymptote oblique.
• Lorsque x → −∞, cette différence est négative , la courbe est donc
en-dessous de asymptote oblique.
(2x2 − 1) 1
3˚) f 0 (x) = ex .
(2x + 1)2
Tableau de variation de f

146
EXERCICE III
1˚) Soit (Eo ) l’équation y” + y = 0.
L’équation caractéristique associée est r2 + 1 = 0 =⇒ r1 = i, r2 = −i.
La solution générale de (Eo ) est y1 = A cos(x) + B sin(x).
2˚) Soit y = P (x) cos(x) une solution de (E).
y 0 = P 0 (x) cos(x) − P (x) sin(x)
y” = P ” cos(x) − 2 P 0 (x) sin(x) − P (x) cos(x)
ce qui donne :

P ”(x) cos(x)−2 P 0 (x) sin(x)−P (x) cos(x)+P (x) cos(x) = 2 cos(x)−4 x sin(x).

D’où
P ”(x) cos(x) − 2 P 0 (x) sin(x) = 2 cos(x) − 4 x sin(x).

Par identification, on a :

P ”(x) = 2 P 0 (x) = 2x =⇒ P (x) = x2 .

La solution est alors y2 = x2 cos(x).


3˚) La solution générale de (E) est :

y = y1 + y2 = A cos(x) + B sin(x) + x2 cos(x)


= (A + x2 ) cos(x) + B sin(x)
f 0 (x) = 2 x cos(x) − (A + x2 ) sin(x) + B cos(x)

f (0) = A = 0 et f 0 (0) = B = 0.
D’où f (x) = x2 cos(x).
4˚) On a g(x) = (A + x2 ) cos(x) + B sin(x).
u = g(π) + g(−π) + 2 g(0) = 2π 2 .

147
CORRIGE PC1 - ALGEBRE ( JUILLET 2004)

EXERCICE I
1˚) Calcul de A2 : on a :
    
0 1 −1 0 1 −1 −2 3 −3
    
A2 =  −3 4 −3   −3 4 −3  =  −9 10 −9 .
     
    
−1 1 0 −1 1 0 −3 3 −2
   
1 −3/2 3/2 0 3/2 −3/2
1 2 3    
2˚) − A + A − I3 =  9/2 −5 9/2  +  −9/2 6 −9/2 
   
2 2    
3/2 −3/2 1 −3/2 3/2 0
   
−1 0 0 0 0 0
   
+ 0 −1 0 = 0 0 0  = OM3 (R) .
   
 
   
0 0 −1 0 0 0
1 3
3˚) On a A2 + A − I3 = 0 =⇒
2 2
1 3 1 3
A(− A + I3 ) A = I3 = (− A + I3 ) A.
2 2 2 2
−1 1 3
D’où A est inversible et A = − A + I3 .
 2 2
3/2 −1/2 1/2
 
−1
Donc A =  3/2 −1/2 3/2  .
 
 
1/2 −1/2 3/2
EXERCICE II
1 25 −13
∆1 = 4 100 −52 .

11 −3 −142

148
On a L2 = 4 L1 =⇒ ∆1 = 0.

1 x1 x21 L1 1 x1 x21 L01 = L1


∆2 = 1 x2 x22 L2 = 0 x2 − x1 x22 − x21 L02 = L2 − L1 .
1 x2 x23 L3 0 x3 − x1 x23 − x21 L03 = L3 − L1

En développant suivant la 1ère colonne on a :

x 2 − x1 x22 − x21 1 x2 + x1
∆2 = 1 = (x2 − x1 )(x3 − x1 )
x 2 − x1 x23 − x21 1 x3 + x1
= (x2 − x1 )(x3 − x1 )(x3 − x2 )

x + y − z 2x 2x L1
∆3 = 2y y − z − x 2y L2
2z 2z z−x−y L3

x=y+z x+y+z x+y+z L01 = L1 + L2 + L3


= 2y y − z − x 2y L02 = L2 .

2z 2z z − x − y L03 = L3
En factorisant au niveau de la 1ère ligne par (x + y + z) on a :
C1 C2 C3
1 1 1
∆3 = (x + y + z) 2y y − z − x 2y
2z 2z z−x−y

149
C1 C2 − C1 C3 − C1
1 0 0
∆3 = (x + y + z) 2y −y − z − x 0 .

2z 0 −z − x − y

Et en développant suivant la 1ère ligne on a :

−y − z − x 0
∆3 = (x + y + z)
0 −z − x − y .

∆3 = (x + y + z)3

EXERCICE III

f : R3 −→ R2 , (x, y, z) 7−→ (x, y), y − z).

1˚)
     
1 1 1 L1 1 1 1 L01 = L1 1 1 1 L”1 = L01
     
 L2 ∼  0 1 1 ∼  0 1 1
 0
 L”2 = L02
    
 0 1 1  L2 = L2
     
0
1 0 1 L3 0 1 0 L3 = L3 − L1 0 0 −1 L”3 = L02 − L01 .

Aucune ligne n’est nulle donc A0 est libre, d’où A0 est une base de R3 .
   
1 1 L 1 1 L0 = L1
  1 ∼   1
−1 1 L2 0 2 L02 = L1 + L2

Aucune ligne n’est nulle.


Donc B 0 est libre, d’où B 0 est une base de R2 .
2˚) Posons e1 = (1, 0, 0) e2 = (0, 1, 0) e3 = (0, 0, 1)

150
e01 = (1, 0, 1) e02 = (0, 1, 1) e03 = (1, 1, 1)
 
1 0 1
 
P =  0 1 1  est la matrice de passage de la base canonique A à la
 
 
1 1 1
0
base A .
Posons ε1 = (1, 0) ε2 = (0, 1) B = {ε1 , ε1 }
.
0 0 0 0 0
ε1 = (1, 1) ε2 = (1, 1) B = {ε1 , ε1 }
 
1 −1
On a Q =   est la matrice de passage de la base B à la base B 0 .
1 1
3) M1 : matrice associé à f par rapport aux bornes A et B

f (e1 ) f (e2 ) f (e3 )


f (e1 ) = (1, 0)  
M1 = f (e2 ) = (1, 1) M1 = 



  ε1
f (e3 ) = (0, −1)  
ε2

 
 e01 = e1 + e3 (1)
1 1 0


M1 =   on a : e02 = e2 + e3 (2)
0 1 −1 

 0

e3 = e1 + e2 + e3 (3)
(3) - (1) =⇒ e2 = e03 − e01
(3) - (2) =⇒ e1 = e03 − e02
e3 = −e03 + e01 + e02 . 
 ε2 = 1 ε01 + 1 0

 ε0 = ε1 + ε2 
ε
De même on a :
1
=⇒ 2 2 2
1 1 0
 ε0 = −ε + ε
2 1 2  ε1 = ε01 −
 ε
2 2 2
Par conséquent on a :

151
f (e01 ) = f (e1 ) + f (e3 ) = (1, 0) + (0, −1) = (1, −1) = −ε02
f (e02 ) = f (e2 ) + f (e3 ) = (1, 1) + (0, −1) = (1, 0) = ε1
1 1
= ε01 − ε02
2 2
0
f (e3 ) = f (e1 ) + f (e2 ) + f (e3 ) = (1, 0) + (1, 1) + (0, −1)
= (2, 0) = 2ε1 = ε01 − ε02 .
D’où M2 : matrice associée à f par rapport aux bases A0 et B 0

f (e01 ) f (e02 ) f (e03 )


 
M2 = 0 1/2 1 ε0
  1
−1 −1/2 −1 ε02
 
1 1 0 1 1
Rg(M1 ) = Rang   = 2 car = 1 6= 0.
0 1 −1 0 1
D’où Rg(M1 ) = Rg(f ) = Rg(M2 )
D’où dim(Im f ) = Rg(f ) = 2
Im f est engendré par {f (e1 ), f (e2 ), f (e 3 )} et comme Rg(f ) = 2 donc

dim (Im f ) = 2 
{f (e1 ), f (e2 ), f (e3 )} lié. =⇒ Im f = R2
2
Im f ⊂ R 
D’où f est surjective

dim R2 = dim(Ker f ) + dim(Im f )

=⇒ dim(Ker f ) = 3 − 2 = 1 =⇒ Ker f 6= {0}.

Donc f n’est pas injective.


f est surjective et non injective. Par conséquent f n’est pas bijective.

152
4˚) En calculant Q−1 M1 P on trouve M2 .
Donc M2 = Q−1 M1 P .
On pourrait prévoir ce résultat car

f
R3 −→ R2
P Id3R ↑ ↓ IdR2 Q−1
f
R3 −→ R2
f = IdR2 ◦ f ◦ IdR3

d’où M2 = Q−1 .M1 P .

153
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2004)

EXERCICE I
2 uo 2 un
a) On a uo ≥ 0, u1 = 2
≥ 0. Supposons uo ≥ 0 alors un+1 = 2 >0
uo + 1 un + 1
d’où ∀n ∈ N un ≥ 0, (un ) n ∈ N est alors une suite à termes positifs.
2(1 − x2 )
b) f 0 (x) = 2 , f étant une fonction impaire on peut restreindre à R+ .
(x + 1)2

d’après le tableau ∀x ∈ R+ 0 ≤ f (x) ≤ 1


(un )n∈N suite à termes positifs ∀n ∈ N∗

0 ≤ un = f (un−1 ) ≤ 1.

2 un un (1 − u2n )
c) ∀n ∈ N un+1 − un = − u n = ≥ 0 car un ≥ 0 et
u2n + 1 u2n + 1
0 ≤ un ≤ 1 donc (un ) %.
d) (un )n∈N est une suite croissante et majorée donc convergente soit

154
2 un
` = lim un , d’après la relation un+1 = on a :
n→+∞ u23 + 1

2`
`= ⇐⇒ `3 + ` = 2` ⇐⇒ `(`2 − 1) = 0.
`2 +1

(un )n∈N étant une suite à termes positifs on a ` ≥ 0 ` étant la base supérieure
` = 1 d’où lim un = +1.
n→+∞
EXERCICE II
x2 3
`n(1 + x) x− + x3 + x3 ε1 (x) 3 11
1 - f (x) = = 2
= x − x2 + x3 + x3 ε(x)
1+x 1+x 2 6
avec lim ε(x) = 0
x→0
sinx x2 x4
2 - g(x) = `n = `n(1 − + + x4 ε1 (x))
x 6 24
x2 x4
=− + + x4 ε(x) avec lim ε(x) = 0.
6 36 x→0
1
3 - On a h0 (x) = − 2
= −(1 − x2 + x4 ) + x4 ε1 (x)
1+x
x3 x 5
=⇒ h(x) = −x + − + ε(x) + K
3 5
π
lim h(x) = Arctg 1 = K =⇒ K =
x→0 4
π x3 x5
d’où h(x) = − x + + + ε(x) avec lim ε(x) = 0
4 3 5 x→0

EXERCICE III
a) y” − y 0 − 2y = 0 l’équation caractéristique est r2 − r − 2 = 0
1+3 1−3
D =1+8=9 r1 = =2 r2 = = −1.
2 2
La solution générale de (2) est :

y2 = A e2x + B e−x .

b) Cherchons une solution particulière de (1) de la forme y1 = z ex on a :

y10 = (z + z 0 ) ex , y 00 = (z + 2z 0 + z”) ex .

155
en remplaçant dans (1), on a :

(z” + z 0 − 2z) ex = (−2x − 1) ex =⇒ z” + z 0 − 2z = −2x − 1.

Posons z = ax + b on a z 0 = a, z” = 0
=⇒ −2ax − 2b + a = −2x − 1
=⇒ a = 1 et b = 1 =⇒ z = x + 1
=⇒ y1 = (x + 1) ex .
c) La solution générale de (1) est
y(x) = y2 (x) + y1 (x) = A e2x + B e−x + (x + 1) ex
y 0 (x) = 2 A e2x − B e−x + (x +
2) ex
y(0) = A + B + 1 = 0  A + B = −1
⇐⇒
y 0 (0) = 2A − B + 2 = 0  2A − B = −2
d’où A = −1 B = 0.
La solution y(x) demandée est

y(x) = −e2x + (x = 1) ex .

156
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2004)

EXERCICE I

c1 c2 c3
 
α 1−α 1
 
A= β γ−β γ .
 
 
γ 2α − γ 2α
On remarque que c3 = c1 + c2 donc {c1 , c2 , c3 } est lié.
Donc det(A) = 0.
EXERCICE II
R2 [x] est un e.v. sur R de dimension 3 C = {1, x, x2 } base canonique.
1˚) Qo (x) = 1 + x + 0.x2 Q1 (x) = 0.1 + x + x2 Q2 (x) = 1 + 0.x + x2
1 0 1 1 0 0
On a : det(Qo , Q1 , Q2 ) = 1 1 0 = 1 1 −1 = 2 6= 0

0 1 1 0 1 1
Donc B = {Qo , Q1 , Q3 } est libre. D’où B est une base R2 [x].
2˚) On a :
Qo (x) = 1 + x + 0 x2
Q1 (x) = 0.1 + x + x2
Q2 (x) = 1 + 0.x + x2
soit P la matrice de passage de C à B.
Donc  
1 0 1
 
P =  1 1 0 .
 
 
0 1 1

157
3˚) ψ(x) = x2 − x = 0.1 − x + x2 .
Donc ψ a pour composantes dans la base C : (0, −1, 1).
On a :
ψ(x) = x2 − x = x2 + 1 − 1 − x
= (x2 + 1) − (1 + x)

ψ(x) = −(1 + x) + 0.(x + x2 ) + 1.(1 + x2 )


= −1.Qo (x) + 0.Q1 (x) + 1.Q2 (x).
Donc ψ a pour composantes dans la base B : (−1, 0, 1).
Remarque :
On peut aussi retrouver les composantes de ψ dans la base B en utilisant la
 
0
 
matrice de passage P de C à B c-a-d P −1 .  −1  .
 
 
1
EXERCICE III
1˚) f : E −→ F .
i) Ker f = {X ∈ E / f (X) = 0} est s.e.v. de E ? Car
- on a : f (0) = 0 =⇒ 0 ∈ Ker f =⇒ Ker f 6= ∅
- soient X, Y ∈ Ker f : comme f est linéaire on a :

f (X + Y ) = f (X) + f (Y ) = 0 + 0 = 0 =⇒ X + Y ∈ Ker f.

Donc Ker(f ) stable pour l’addition.


- Soit X ∈ Ker f, λ ∈ K. Comme f est linéaire

f (λ . X) = λ.f (X) = λ . 0 = 0 =⇒ λ . X ∈ Ker f.

Donc Ker f est un s.e.v. de E.


ii) dim(E) = dim(Ker f ) + dim(Im f ).

158
2˚) ϕ : R4 −→ R2
(x, y, z, t) 7−→ (y + z + t, z − t)
i) Soient X1 = (x1 , y1 , z1 , t1 ) et X2 = (x2 , y2 , z2 , t2 ) ∈ R4
X1 + X2 = (x1 + x2 , y1 + y2 , z1 + z2 , t1 + t2 )
ϕ(X1 + X2 ) = ϕ(x1 + x2 , y1 + y2 , z1 + z2 , t1 + t2 )
= (y1 + y2 + z1 + z2 + t1 + t2 , z1 + z2 − t1 − t2 ).

ϕ(X1 + X2 ) = (y1 + z1 + t1 , z1 − t1 ) + (y2 + z2 + t2 , z2 − t2 )


3˚)
= ϕ(X1 ) + ϕ(X2 ).
• Soit X = (x, y, z, t) ∈ R4 et λ ∈ R
λ . X = λ(x, y, z, t) = (λx, λy, λz, λt)
ϕ(λ . X) = ϕ(λx, λy, λz, λt)
= (λy + λz + λt, λz − λt) = λ(y + z + t, z − t)
= λ . ϕ(X).
Donc ϕ est une application linéaire.
ii) Ker ϕ = {X ∈ R4 / ϕ(X) = 0}
Soit X = (x, y, z, t) ∈ Ker ϕ on a : ϕ(X) =0
 z−t = 0
ϕ(x, y, z, t) = 0 =⇒ (y + z + t, z − t) = 0
 y+z+t = 0
 
 z=t  z=t
X = (x, −2t, t, t)
 y + 2t = 0  y = −2t

X = x(1, 0, 0, 0) + t(0, −2, 1, 1)


Ker ϕ = Lin{(1, 0, 0, 0) ; (0, −2, 1, 1)}
il est clair que {(1, 0, 0, 0) ; (0, −2, 1, 1)} est libre.
Donc {(1, 0, 0, 0) ; (0, −2, 1, 1)} base de Ker ϕ donc dim Ker ϕ = 2.

159
iii) On a Ker ϕ = Lin{(1, 0, 0, 0) ; (0, −2, 1, 1)} =
6 (0).
Donc ϕ n’est pas injective. Comme dim R4 = dim Ker ϕ + dim Im ϕ.
Donc dim Im ϕ = 4 − 2 = 2.
Im ϕ est un s.e.v. de R2
Im ϕ est dimension 2.
Donc Im ϕ = R2 .
D’où ϕ est surjective.

160
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (JUILLET 2005)

EXERCICE I
1˚) Détermination de F et G

1 0 x 3 0 x
-1 2 y 3 6 y
0 1 z 1 -1 z
1 0 t 5 4 t
1 0 x 1 -1 z
0 2 y (1) = y + x 3 0 x
0 1 z 3 6 y
0 0 t(1) = t − x 5 4 t
1 0 x 1 -1 z
0 1 z 0 3 x(1) = x − 3z
0 2 y (1) 0 9 y (1) = y − 3z
0 0 t(1) 0 9 t(1) = t − 5z
1 0 x 1 -1 z
0 1 z 0 3 x(1)
0 0 y (2) = y (1) − 2z 0 0 y (2) = y (1) − 3x(1)
0 0 t(1) 0 0 t(2) = t(1) − 3x(1)

161
Pour F
t(1) = 0 ⇐⇒ t − x = 0
y (2) = 0 ⇐⇒ y (1) − 2z = 0
⇐⇒ y + x − 2z = 0
D’où F = {(x, y, z, t) ∈ R4 / − x + t = 0 et x + y − 2y = 0}
Pour G
t(2) = 0 ⇐⇒ t(1) − 3x(1) = 0
⇐⇒ t − 5z − 3x + 9z = 0
⇐⇒ t + 4z − 3x = 0

y (2) = 0 ⇐⇒ y (1) − 3x(1) = 0


⇐⇒ y − 3z − 3x + 9z = 0
⇐⇒ 3x + y + 6z = 0
D’où G = {(x, y, z, t) ∈ R4 / − 3x + 4z + t = 0 et − 3x + y + 6z = 0}.

162
2)
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 6 -1 4 W1
3 3 1 5 W2
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 6 -1 4 W1
(1)
0 6 1 2 W2 = W2 − 3V1
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
(1)
0 0 -4 4 W1 = W1 − 3V2
(1) (1) (2)
0 0 -2 2 W2 = W2 − 2V2
1 -1 0 1 V1
0 2 1 0 V2
0 0 -2 2 W2
(2) (1) (2)
0 0 0 0 W1 = W1 − 2V2
(2) (1) (1)
W1 ⇐⇒ W1 − 2W2 =0
(1)
⇐⇒ W1 − 3V2 − 2W2 + 6V2 = 0
⇐⇒ W1 + 3V2 − 2W2 + 6V1 = 0
⇐⇒ 6V1 + 3V2 = −W1 + 2W2
On a : 6V1 + 3V2 ∈ F et −W1 + 2W1 ∈ F
Donc 6V1 + 3V2 et −W1 + 2W2 sont des éléments de F ∩ G.
{V1 , V2 , W1 , W2 } est lié.

163
Une base de F + G est {(1, −1, 0, 1) ; (0, 2, 1, 0) ; (0, 0, −2, 2)}
dim(F + G) = 3
dim(F ∩ G) = dim(F ) + dim G − dim(F + G)
= 2 + 2 − 3 = 1.

Par conséquent F ∩ G = Lin{6V1 + 3V2 }


= Lin{−W1 + 2W2 }.
or −W1 + 2W2 = (6, 0, 3, 6) 6= (0, 0, 0, 0).
Donc F ∩ G = Lin{2, 0, 1, 2)} Lin{2, 0, 1, 2)} base de F ∩ G.
3) On n’a pas R4 = F ⊕ G car F ∩ G 6= {OR4 }

EXERCICE II
Soit u un vecteur non nul de E.
Pour que {u, f (u)} soit une base de E, il suffit que {u, f (u)} soit libre car
card({u, f (u)}) = dim(E).
Soientα, β ∈ R tels que α.u + βf (u)= 0 
 α.u + β.f (u) =0  α.u + β.f (u) = 0  α2 .u + α.βf (u) =0
alors =⇒ =⇒
 α.f (a) + β f 2 (u) = 0  α.f (u) − β.u = 0  −βα f (u) + β 2 .u = 0
=⇒ (α2 + β 2 )u = 0
=⇒ α2 + β 2 = 0 (car u 6= 0)
=⇒ α = β = 0
Donc {u, f (u)} est une base de E.
f (u) f (f (u))
 
M (f ){u, f (u)} = 0 −1 u
 
1 0 f (u)

164

 f (u) = 0.u + 1 − f (u)
car .
 f (f (u)) = −u + 0 f (u)

EXERCICE III : f (x, y) = (x + 2y, −3x + 5y)


 
1 2
1) M (f, ε) =  
−3 5

1 -1 L1
-2 1 L2
2)
1 -1 L1
(1)
0 -1 L2 = L2 + 2L1

A est libre

2
Card(A) = dimR =⇒ A est une base de R2
   
5 −12 −1 0
A = M (f, ε, A) =   ; B = M (f, A, ε) =  
2 −7 −8 11
3) uA = p(A, ε).u v = p(ε, A) vA
où p(ε, A) : matrice de passage de la base A à la base ε
p(A, ε) : matrice de passage de la base ε à la base A
   
−1 −2 1 −2
p(A, ε) =   p(ε, A) =  .
−1 −1 −1 1
D’où     
−1 −2 3 −7
uA =    =  
−1 −1 2 −5
    
1 −2 1 −7
v=   =  .
−1 1 4 3

165
CORRIGE PC1 - - ANALYSE (JUILLET 2005)

EXERCICE I
1˚) Montrons par récurrence sur n que ∀n ∈ N, un ∈ [0, 1].
- On a uo ∈ [0, 1] supposons un ∈ [0, 1].
Et démontrons que un+1 ∈ [0, 1].
On a : un ∈ [0, 1] ⇐⇒ 0 ≤ un ≤ 1 ⇐⇒ 0 ≤ 3 un ≤ 3
=⇒ 1 ≤ 1 + 3 un ≤ 4 =⇒ 0 ≤ 1 + 3 un ≤ 4
1 √
=⇒ 0 < 1 + 3 un ≤ 1 ⇐⇒ 0 ≤ un+1 ≤ 1.
2
D’où un+1 ∈ [0, 1].
2˚)
1√
∀n ∈ N ona un+1 − un = 1 + 3 un − un
2

1
(1 + 3 un ) − u2n
4
= √
1
1 + 3 un + un
2

1 + 3 un − 4 u2n
= √
2 1 + 3 un + 4un

est du signe du numérateur 1 + 3 un − 4 u2n = (1 − un ) (1 + 4 un ) puisque


un ∈ [0, 1] alors 1 + 3 un − 4 u2n ≥ 0.
D’où un+1 − un ≥ 0. Ce qui prouve que (un )n∈N est croissante.
3˚) (un )n∈N étant une suite croissante et majorée est convergente et on a :
1 √
lim un+1 = lim 1 + 3 un en posant ` = lim un on a :
n→∞ 2 n→∞ n→∞

−4 `2 + 3` + 1 = 0 ⇒ ` = −1/4 ou ` = 1

166
puisque (un )n∈N est à termes positifs ; sa limite est positive donc lim un = 1.
n>∞
EXERCICE II
1) développements limités à l’ordre 4 de on a :
x3
sin(x) = x− + x4 ε(x)
62
x x4
cos(x) = 1− + + x4 ε(x)
2 4 24
x
sin2 (x) = x2 − + x4 ε(x)
3 2
x x4
`n(cos x) = `n(1 − + + x4 ε(x))
2 24
x 2 x4
= − − + x4 ε(x)
2 12
x2 x4
= x− − + x4 ε(x)
2 12
x2 1 x2
2) = = 1 + + x2 ε(x)
sin2 x x2 3
1− + +x2 ε(x)
3
x2 1 −2
= 1 x 2 = x 2
`n(cosx) − 2 − 3 + x ε(x) 2 1 + 6 + x2 ε(x)
2
x
= −2 + + x2 ε(x) (lim ε(x) = 0)
3 x→0
3)
1 2x2 x2
 
2 1
+ = 2 +
sin2 x `n(cosx) x sin2 x `n(cosx)
1 x2 x2
= 2 [2 + 2 −2+ + x2 ε(x)]
x 3 3
1 2 2
= 2 [x + x ε(x)] = 1 + ε(x).
x
2 1
D’où lim + = lim [1 + ε(x)] = 1.
x→0 sin2 x `n(cosx) x→0

167
EXERCICE III
a) Résoudre (2) : y”−y 0 −2y = 0 l’équation caractéristique est : r2 −r−2 = 0
les racines sont : r1 = 2 et r2 = −1.
La solution générale de (2) est yh = Ae2x + Be−x .
b) Le second membre de (1) n’étant pas une solution de (2) cherchons une
solution particulière yp = (ax + b) ex on a :
y 0 p = (a + a x + b) ex et y”p = (a + a + ax + b) ex
= (ax + 2a + b) ex
en portant dans (1) on a :
(−2ax + a − 2b) ex = (−2x − 1) ex
⇒ (−2ax
 + a − 2b) 
= −2x − 1
 −2a = −2  a=1

 a − 2b = −1  b = 1
D ’où yp = (x + 1) ex
La solution générale de (1) est alors y = yh + yp
y = A e2x + B e−x + (x + 1) ex
y0 (x) = 2 A e2x −B e−x + (x + 2) ex
 y 0 (0) = 0  A+B+1=0

 y(0) = 0  2A − B + 2 = 0
⇒ A = −1 et B = 0.
y = −e2x + (x + 1) ex .

168
CORRIGE PC1 ANALYSE (JUILLET 2006)

EXERCICE I
a) Etudions les variations de la fonction f définie sur ]0, +∞[ pour
1 −x
f (x) = `n(1 + x) − x ; f 0 (x) = −1= < 0 d’où
1+x 1+x
x 0 +∞
∀ x ∈]0, +∞[ f (x) ≤ 0
f0 −
⇐⇒ `n(1 + x) − x < 0 .
0
⇐⇒ ∀ x > 0 `n(1 + x) < 0
f −∞
b) • On a u1 = `n(1 + uo ) > 0 (car uo > 0).
• Supposons un > 0.
• On a 1 + un > 1 =⇒ un+1 = `n(1 + un ) > 0.
• Donc (un )n∈N est une suite à termes positifs d’après a)
`n(1 + un ) < un ∀n∈N
=⇒ un+1 < un . D’où (un )n∈N est décroissante.
c) On a ∀n ∈ N un > 0, donc (un )n∈N est une suite décroissanteet minorée ;
donc (un )n∈N convergente et sa limite ` vérifie ` = `n(1 + `) =⇒ ` = 0.
1 1 x − `n(1 + x)
d) lim − = lim
x→0 `n(1 + x) x x→0 x `n(1 + x)
x2 1
x − (x − + x2 ε(x)) x2 ( + x ε(x))
lim 2 = lim 2
x→0 x 2 x→0 2 (1 −
x
x(x − 2
+ x ε(x)) x + x ε(x))
2 2
1
=
2
1 1 1 1
lim − = lim −
n→∞ un+1 un n→∞ `n(1 + un un
1 1 1
= lim − =
x→∞ `n(1 + x) x 2

169
EXERCICE II
1)
x3
sin(x) + x3 ε(x)
x−
a) tg(x) = = 6
cos(x) x2
1− + x3 ε(x)
2

x3
tg(x) = x+ = x3 ε(x)
3
x3
tg(x) x − + x3 ε(x)
lim g(x) = lim = lim 3
b) x→∞ x→0 x 2 x→0 x
x 2
= lim (1 − + x ε(x)) = 1
x→0 x
1 = g(0) . D’où g est continue en 0.
Le developpement limité de g au voisinage de 0 à l’ordre 2 est

tg(x)
g(x) =
x
x2
1+ + x2 ε(x)
3
x2
g(x) − g(0) (1 + + x2 ε(x)) − 1
c) lim = lim 2
x→0
 x − 0 x→0 x
x 0
lim + x ε(x) = 0 =⇒ g (0) = 0.
x→0 3
2]) Sur ] − π/2, π/2[−{0}
g est dérivable comme quotient de deux fonctions dérivables dont la fonction
du dénominateur est non nulle

(1 + tg 2 (x))x − tg(x) x − sin x cos x


g 0 (x) = 2
=
x x2 − cos2 (x)

∀x ∈]0, π/2[ on a 0 < sin(x) < x


et 0 < cos(x) < 1 =⇒ sin(x) cos(x) < x

170
=⇒ x − sin(x) . cos(x) > 0 =⇒ g 0 (x) > 0
g est continue sur ]0, π/2[
g est strictement croissante sur ]0, π/2[
g réalise une bijection de ]0, π/2[ sur g(]0, π/2[=]1, +∞[).
EXERCICE III
1) Trouvons d’abord la solution générale de l’équation homogène

y” − 4y 0 + 8y = 0.

L’équation caractéristique associée est r2 − 4r + 8 a pour racines r1 = 2 + 2i


et r2 = 2 − 2i. Ces racines étant complexes, la solution générale de l’équation
est
y = (A cos(2x) + B sin(2x)) e2x .

Cherchons une solution particulière de l’équation

y” − 4y 0 + 8y = x.

Le second membre étant un polynôme du 1er degré.


Cherchons une solution particulière sous la forme v(x) = ax + b.
En substituant dans l’équation, on trouve a = 1 et b = 4.
La solution générale de l’équation est donc

y = (A cos(2x) + B sin(2x)) e2x + x + 4.

2) lim [y − (x + 4)] = lim [A (cos(2x) + B sin(2x)] e2x ]


x→+∞ x→−∞
donc la droite d’équation y = x + 4 est une asymptote commune à toutes à
toutes les solutions quand x −→ −∞ y(0) = 4 et y 0 (0) = 1 =⇒ y = x + 4.

171
CORRIGE PC1 ALGEBRE (JUILLET 2006)

EXERCICE I
1˚)
F = Lin{(1, 3, 2) BF = {0 (1, 3, 2)}
(1, 3, 2) 6= OR3 =⇒ BF base F . Donc dim(F ) = 1.
G = Lin{(1, 0, −1) ; (0, 1, 1)} = Lin{(1, 1, 0) ; (0, 1, 1)}
Lin{(1, 1, 0) ; (−1, 0, 1)}.
BG = {(1, 0, −1) (0, 1, 1)} est une base de G =⇒ dim(G) = 2.
2˚) 
F = Lin{(1, 3, 2)}  =⇒ F ⊂ G
(1, 3, 2) ∈ G  =⇒ F ∩ G = F 6= {OR3 }
=⇒ R3 6= F ⊕ G (ou bien vérifier que BF ∪ BG n’est pas une base R3 ).
3˚) {(2, −1, −3) ; (0, 3, 3)} est une famille libre d’éléments de G de cardinal
= dim(G). Donc c’est une base de G.
Cherchons x et y ∈ R tels que :

(−1, 2, 3) = x(2, −1, −3) + y(0, 3, 3)




 2x = −1 

  x = −1/2
−x + 3y = 2 =⇒

  y = 1/2

−x + y = 1

(−1/2, 1/2) sont les composantes de (−1, 2, 3) dans cette base.


EXERCICE II
1˚) f : R3 −→ R2 : (x, y, z) 7−→ (x + 2y − z, −x − y + z)
Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 / f (x, y, z) = (0, 0, 0)}.

172

 x + 2y − z = 0
Soit X = (x, y, z) ∈ Ker f =⇒ f (x, y, z) = 0 =⇒
 −x − y + z = 0.



 x∈R

y=0 =⇒ X = (x, 0, x) = x(1, 0, 1) Ker(f ) = Lin{(1, 0, 1)}.



z=x

On a donc (1, 0, 1) 6= (0, 0, 0) =⇒ {(1, 0, 1)} est base de Ker f


=⇒ dim(Ker(f )) = 1 or dim(R3 ) = dim(Im f ) + dim(Ker f )
=⇒ dim(Im(f )) = dim(R3 ) − dim(Ker f ) = 3 − 1 = 2
Im f est un sous-espace de R2 dim(Im f ) = dim(R2 ) = 2 =⇒ Im f = R2 .
2˚) Ker f 6= {OR3 } =⇒ f n’est pas injective
On a Im f = R2 =⇒ f est 
surjective.
 
1 0 1
3˚) V = p(B, C) . VC =   
2 1 3
V = (1, 3)
     .
0 0 5 5
f (u)C = p(C, B) f (u) =   = 
−2 1 −3 −13
f (u)C = (5, −13)
 
1 2 −1
4˚) M =  
−3 −5 3

f (d1 ) f (d2 ) f (d3 )


 
5˚) u(f, D, B) = 1 2 −5 b
  1
−1 −1 2 b2
f (d1 ) = f (1, 0, 0) = (1, −1)
f (d2 ) = f (0, 1, 0) = (2, −1)

173
f (d3 ) = f (a, b, c) = (a + 2b − c, −a − b + c) = (−5, 2)

 
 a + 2b − c = −5  b = −3
=⇒
 −a − b + c = 2  c = −1 + a (a ∈ R)

d3 = (a, −3, −1 + a) (a ∈ R) par exemple pour a = 0 on a d3 = (0, −3, −1).

174
CORRIGE PC1 - ANALYSE
OCTOBRE 2006 - - DUREE : 02 HEURES

1
un+1 = un + pour n ≥ 0, avec uo = 1.
un
1) Montrer que (un ) est divergente.
Considérons la fonction f définie sur [1, +∞[ par

1
f (x) = x + .
x

f est continue.
De plus
1 x2 − 1
f 0 (x) = 1 − = ≥0
x2 x2
donc f est croissante.
Supposons que f converge vers `.
1
Alors ` est solution de l’équation f (`) = `(?). On a donc ` = ` + .
`
1
D’où = 0.
`
L’équation (?) n’a pas de solution.
Donc (un ) est divergente.
2) Etablissons les inégalités : 2 ≤ u2n − un−1 ≤ 2 + un − un−1 puis
2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
D’une part, pour tout n ≥ 1,
 2
1 1
2
un = un−1 + 2 = u2n−1 + 2 + 2
un−1 un−1
1
u2n − u2n−1 = 2 + u2n−1

175
Donc u2n − u2n−1 ≥ 2 (1).
D’autre part : ∀n ∈ N, un > 0.
En effet : uo = 1 > 0
Supposons que un > 0.
1
Alors > 0 et donc un+1 > 0. Ainsi ∀n ∈ N, un > 0.
un
1
On a : 2 + un − un−1 = 2 + un−1 + − un−1
un−1
1
=2+
un−1
1
et un − un−1 = un−1 + 2 + 2 − u2n−1
2 2 2
un−1
1
=2+ 2
un−1
2
Comparons un−1 et un−1 .
Montrons que ∀n ∈ N un ≥ 1 (P(n))
• uo = 1 donc P(0) est vraie
• Supposons P(n) vraie.
• Montrons que P(n + 1) est vraie.
1 1 1
On a : un+1 = un + ≥ 1+ or un > 0 et donc 1 + ≥ 1. Ainsi
un un un
un+1 ≥ 1.
Par suite, ∀n ∈ N un ≥ 1.
1 1
Il en résulte que ∀n ∈ N∗ u2n−1 ≥ un−1 , et donc ≤ .
u2n−1 un−1
1 1
Alors 2 + ≤2+ d’où u2n − u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 . (2)
u2n−1 un−1
D’après (1) et (2) 2 ≤ u2n − u2n−1 ≤ 2 + un − un−1 .
Montrons que 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .

176
D’après ce qui précède, on a :




 2 ≤ u21 − u2o ≤ 2 + u1 − uo


 2 ≤ u2 − u2 ≤ 2 + u2 − u1

2 1
 .
..





 2 ≤ u2 − u2 ≤ 2 + un − un−1

n n−1

En additionnant membre à membre ces n doubles inégalités, on obtient :

2n ≤ u2n − u2o ≤ 2n + un − uo

2n ≤ u2n − 1 ≤ 2n + un − 1.

D’où 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un .
3) On a 2n + 1 ≤ u2n ≤ 2n + un
2n + 1 2n 1
2
≤1≤ 2 +
un un un
2n 1 2n 1
2
≤ 1 − 2 et 2 ≥ 1 −
un un un un
1 2n 1
=⇒ 1 − ≤ 2 ≤1− 2
un un un
2n 1
quand n −→ +∞ on a : 2 −→ 1 car −→ 0, quand n → +∞.
√ un un
2n un
Par conséquent lim = 1. D’où lim √ = 1.
n→+∞ un n→0 2n

II

a) En appliquant la formule de Taylor à la fonction f définie sur [0, x] par


f (t) = `n(1 + t) à des ordres appropriés, montrons que
x2 x2 x 3
x− < `n(1 + x) < x − + pour tout x > 0.
2 2 3

177
1
f (0) = 0; f 0 (t) = donc f 0 (0) = 1
1+t
1 000 2
f ”(t) = − donc f ”(0) = −1 ; f (t) =
(1 + t)2 (1 + t)3
−6
donc f 000 (0) = 2 ; f (4) (t) =
(1 + t)4
Formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 2 :
x2 x3 000
∃ c1 ∈]0, x[ tel que f (x) = f (0) + x f 0 (0) + f ”(0) + f (c1 )
2 6
x2 x3 2
=⇒ `n(1 + x) − (x − + ×
2 6 (1 + c1 )3
2
x x3
=⇒ `n(1 + x) − (x − ) = .
2 3(1 + c1 )3
x2
Alors `n(1 + x) − (x − ) > 0.
2
x2
D’où x − < `n(1 + x) (1)
2
Formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 3 :
x2 x3 x4
∃ c2 ∈]0, x[ tel que f (x) = f (0) + xf 0 (0) + f ”(0) + f 000 (0) + f (4) (c2 )
2 6 24
x2 x3 x4
 
−6
=⇒ f (x) = 0 + x − ×1+ ×
2 6 24 (1 + c2 )4
2 3
x x x4
=⇒ `n(1 + x) = x − + − .
2 3  4(1 + c2 )4
x 2 x3 x4

=⇒ `n(1 + x) − x − + =−
2 3 4(1 + c2 )4
2 3
x x
Alors `n(1 + x) − (x − + ) < 0.
2 3
x2 x3
D’où `n(1 + x) < x − + (2)
2 3
2
x x2 x3
D’après (1) et (2) : x − < `n(1 + x) < x − + pour tout tout x > 0.
2 2 3
b) i) D.L. à l’ordre 3 au voisinage de 1 de la fonction g définie par

`n (x)
g(x) = .
x3

Posons t = x − 1. Si x −→ 1 alors t −→ 0.

178
2 3
`n(1 + t) t − t2 + t3 + t3 ε1 (t)
g(x) = = avec lim ε(t) = 0
(1 + t)3 1 + 3t + 3t2 + t3 t→0
t2 t3
g(x) = (t − + )[−3t + 3t2 + t3 ) − (−3t + 3t2 + t3 )2 − (3t + 3t2 + t3 )] + t3 ε(t)
2 3
avec lim ε(t)
t→0

(3t + 3t2 + t3 )2 = 3t(3t + 3t2 ) + 3t2 (3t) + t2 ε1 (t)


= 9t2 + 9t3 + 9t3 + t2 ε1 (t)
= 9t2 + 18t3 + t2 ε1 (t)
(3t + 3t2 + t3 )3 = (9t2 + 18t3 )(3t) + t3 ε2 (t)
= 27t3 + t3 ε2 (t)
t2 t3
g(x) = (t − + )(3t + 3t2 + t3 − 9t2 − 18t3 − 27t3 ) + t3 ε(t)
2 3
g(x) = (t + 3t + 3t3 )(3t − 6t2 − 44t3 ) + t3 ε(t)
2

g(x) = t(3t − 6t2 ) + 3t2 (3t) + t3 ε(t)


g(x) = 3t2 − 6t3 + 9t3 + t3 ε(t)
g(x) = 3t2 + 3t3 + t3 ε(t)
g(x) = 3(x − 1)2 + 3(x − 1)3 + (x − 1)ε(t) avec lim ε(x) = 0
x→1
D.L. à l’ordre 4 au voisinage de +∞ de la fonction h définie par :


3

2
h(x) = x3 + x 2 − x 3 − x2 .
q q 
1 1
Pour tout x > 0, h(x) = x 3
1+ x
− 3
1− x
.
1
Posons t = .
x
Si x −→ +∞, alors t −→ 0
 
1 1/3 1/3
h(x) = (1 + t) − (1 − t)
t

179
1 1
1/3 1 ( − 1) 2 13 ( 13 − 1)( 13 − 2) 3
3 3
(1 + t) =1 + t+ t + t
3 2! 3!

1 1
− 1)( 13 − 2)( 13 − 3) 4
(3
+3 t + t4 ε1 (t)
4!
1
1 (− 2 ) 1
(− 2 )(− 35 ) 3 13 (− 32 )(− 53 )(− 83 ) 4 4
(1 + t)1/3 = 1 + t + 3 3 t2 + 3 3 t + t + t ε1 (t)
3 2 6 24

1 1 5 3 10 4
(1 + t)1/3 = 1 + t − t2 + t − t + t4 ε1 (t)
3 9 81 243

1 1 5 3 10 4
(1 − t)1/3 = 1 − t − t2 − t + t + t4 ε2 (t)
3 9 81 243

1 1 1 5 3 10 4 1 1 5 3
h(x) = (1 + t − t2 + t − t ) − (1 − t − t2 − t −
t 3 9 81 243 3 9 81
10 4 
t ) + t3 ε(t)
243
 
1 2 10 3
h(x) = t+ t + t3 ε(t)
t 3 81

2 10 2
h(x) = + t + t3 ε3 (t)
3 81
Finalement :
2 10 1 1
h(x) = + + 3 ε( ) lim = 0
3 81x x x x→+∞
III

On considère l’équation différentielle y 0 − y `nx = xx (1)


Soit y 0 − y`nx = 0 (2) l’équation homogène associée.
a) Résolution de (2) :
y 0 − y `n x = 0
y 0 = y`n x

180
y0
= `n x
Zy 0 Z
y
dx = `n x dx
y Z
`n|y| = `n x dx.
Posons u = `n x et v 0 = 1.
1
Alors u0 = et v = x.
x
Z Z
Par suite `n xdx = x `nx − 1 . dx

= x `n x − x + k où k ∈ R

`n|y| = x `n x − x + k
|y| = ex`n x
. e−x . ek
y = c ex `n x . e−x avec c = ± ek
y = c ex `n x . e−x avec c = ± ek
x
e`n x
y=c , c∈R
exx
x
y = c . x , c ∈ R.
e
Les solutions de (2) sont données par :
 x
x
yH = c , c∈R
e
b) Résolution de (1)
 x
x
yp = c(x)
e
 x  0
x x
yp0 0
= c (x) + c(x) ex `n e
 e x  0
x x x
yp0 = c0 (x) + c(x) x `n ex `n e
 e x  e
1 
x x x `n xe
yp0 = c0 (x) + c(x) `n + x x e e
e
 x  e e 
x x x `n xe
yp0 = c0 (x) + c(x) `n + 1 e
e e

181
 x  x
x x
yp0 0
= c (x) + c(x) (`n x − `ne + 1)
 e x  x e
x x
yp0 = c0 (x) + c(x) `n x.
e e
On a alors :
 x  x  x
x x x
0
c (x) + c(x) `nx − c(x) `n x = xx
e
 x e e
x
0
c (x) = xx
e
c0 (x) xx
x
= xx
e
c0 (x)
=1
ex
c0 (x) = ex
c(x) = ex .
 x
x x
On a donc yp = e c’est-à-dire yp = xx .
e  x
x
La solution générale de (1) est donnée par : yG = c + xx c’est-à-dire
  e
c
yG = + 1 xx où c ∈ R.
ex
D’où yG = (c e−x + 1) xx .
c) Trouvons la solution y(x) de (1) telle que lim y(x) = 0
x→0
−x
lim (c e + 1) = c + 1
x→0

lim (c e−x + 1) = c + 1
x→0

xx = e x `n x
et lim x `n x = 0.
x→0+

Donc lim+ xx = 1.
x→0
Par suite lim y(x) = c + 1.
x→0
Ainsi, lim y(x) = 0 ⇐⇒ c + 1 = 0 ⇐⇒ c = −1.
x→0
Finalement, y(x) = (1 − e−x ) xx .

182
CORRIGE PC1 - ALGEBRE
OCTOBRE 2006 - DUREE : 01 HEURE

I - 4 points

f : R2 −→ R3
(x, y) 7−→ (x + y, 2x, x − 2y).
1) Déterminons Ker f et Im f ainsi que rg(f ).
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / f (x, y) = OR3 }
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / x + y = 0, 2x = 0 et x − 2y = 0}
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / y = −x, x = 0 et x = 2y}
Ker f = {(x, y) ∈ R2 / x = y = 0} = {(0, 0)}
Im f = {(x + y, 2x, x − 2y) / x, y ∈ R}
Im f = {(x, 2x, x) + (y, 0, −2y) / x, y ∈ R}
Im f = {x(1, 2, 1) + y(1, 0, −2) / x, y ∈ R}
Im f = Lin{(1, 2, 1), (1, 0, −2)}

1 2 1 L1
1 0 −2 L2
1 2 1 L1
0 −2 −3 L02 = L2 − L1
rg(L1 , L2 ) = 2. Donc dim Im f = 2. D’où rg(f ) = 2.
Autre méthode
dim ker f + dim Im f = dimR2
dim{(0, 0)} + dim Im f = 2 car dim({(0, 0)}) = 0

183
0 + dim Im = 2
dim Im f = 2
rg(f ) = 2.
2) • Ker f = {(0, 0)} donc f est injective.
• dim Im f = 2 < dim R3 donc Im f 6= R3 , f n’est pas surjective.
• Puisque f n’est pas surjective, elle n’est pas bijective.
3) Soient e1 = (1, 0), e2 = (0, 1), ε1 = (1, 0, 0), ε2 = (0, 1, 0) et ε3 = (0, 0, 1).
Les bases canoniques de R2 et R3 sont B = {e1 , e2 } et B 0 = {ε1 , ε2 , ε3 }
respectivement.

f (e1 ) f (e2 )
 
1 1 ε
  1
 
 2 0  ε2
 
1 −2 ε3
La matrice de f relativement aux bases canniques de R2 et R3 respectivement
est :  
1 1
 
A= 2 0
 

 
1 −2

II - 4 points

Soit f : R4 −→ R4 l’application linéaire dont la matrice dans la base cano-

184
nique est :  
 1 0 1 −1 
 
 1 1 0 0 
A= .
 
 −1 0 −1 1 
 
 
−1 1 −2 −1
1) On a Im f est engendré par les quatre vecteurs colonnes de la matrice
associée à f dans la base canonique.
Posons v1 , v2 , v3 , v4 les 4 vecteurs colonnes, on a v1 = (1, 1, −1, −1)
v2 = (0, 1, 0, 1)
v2 = (1, 0, −1, −2) v3 = (−1, 0, 1, −1).
2) a) u1 = (0, 
1, 0, 1)  
 1 0 1 −1   0 
  
 1 1 0 0   1 
u2 = f (u1 ) =   = (−1, 1, 1, 0)
  

 −1 0 −1 1   0 
  
  
−1 1 −2 −1 1
u3 = (1, 1, 0, 0)  
 1 0 1 −1   1 
  
 1 1 0 0   1 
u4 = f (u3 ) =   = (1, 2, −1, 0)
  

 −1 0 −1 1   0 
  
  
−1 1 −2 −1 0

185
Il suffit de vérifier que B = {u1 , u2 , u3 , u4 } est libre.
   
 1 1 0 0  L1  1 1 0 0  L01 = L1
   
 0 1 0 1  L2  0 1 0 1  L02 = L2
∼ 
   
  
 −1 1 1
 0 
 L3  0 2 1
 0 
 L03 = L1 + L3
   
1 2 −1 0 L4 0 1 −1 0 L4 = L4 − L1
   
0
 1 1 0 0  L”1 = L1  1 1 0 0 
   
 0 1 0 0
1  L”2 = L2  0 1 0 1 
∼  ∼  .
   
 
 0 0 1
 −2 
 L”3 = L03 − 2L02 
 0 0 1 −2 
   
0 0
0 0 −1 −1 L”4 = L4 − L2 0 0 0 −3 L4 = L004 + L003
Nous avons une forme échelonnée et aucune ligne n’est nulle, donc B est
libre. D’où B est une base de R4 .
Soit X = (x, y, z, t) ∈ Im f .
1ère méthode : Méthode de Gauss.
Elle consiste à placer les vecteurs, v1 , v2 , v3 , v4 et X en colonnes. En suite
on essaie d’avoir une forme échelonnée.
   
 1 0 1 −1 x   1 0 1 −1 x 
   
 1 1 0 0 y   0 1 −1 1 y−x 
 ∼ 
   
 
 −1 0 −1 1 z   0 0 0 0 z+x 
   
   
−1 1 −2 −1 t 0 1 −1 2 t+x
   
 1 0 1 −1 x   1 0 1 −1 x 
   
 0 1 −1 1 y−x   0 1 −1 1 y−x 
∼   ∼ 
   

 0 1
 −1 −2 t + x    0
 0 0 −3 t − y + 2x 

   
0 0 0 0 z+x 0 0 0 0 z+x

186
On obtient ainsi z + x = 0 =⇒ z = −x

Im f = {(x, y, z, t) ∈ R4 / z + x = 0}.

b) La matrice de f dans la base B


f (u1 ) = u2 f (u1 ) = 0.u1 + 1.u2 + 0.u3 + 0.u4
f (u2 ) = OR4 =⇒ f (u2 ) = 0.u1 + 0.u2 + 0.u3 + 0.u4
f (u3 ) = u4 f (u3 ) = 0.u1 + 0.u2 + 0.u3 + 1.u4
f (u4 ) = 3.u1 f (u4 ) = 3.u1 + 0.u2 + 0.u3 + 0.u4
si A0 est la matrice associée à f dans la base B on a donc
 
 0 0 0 3 
 
 1 0 0 0 
0
A =
 

 0 0 0 0 
 
 
0 0 1 0

187
CORRIGE PC1 - ANALYSE (JUILLET 2007)

EXERCICE I
u2 u3
`n(1 + u) u− + + u3 ε(u)
a) g(u) = = 2 3
sin(u) u3
u− + u3 ε(a)
6
u u2
1− + + u2 ε(u)
= 2 3
u2
1− + u2 ε(u)
6
u u2
=⇒ g(u) = 1 − + + u2 ε(u) avec lim ε(u) = 0
2 2 u→0
u u2

b) lim g(u) = lim 1 − + + u2 ε(u) = 1,
u→0 u→0 2 2
g est prolongeable
 par continuité en 0, son prolongement g̃ est défini par
 g(u) si u 6= 0
g̃(u) =
 1 si u = 0
u u2
g̃(u) − g̃(0) 1 − + + u2 ε(u) − 1
lim = lim 2 2
c) u→0 u−0 u→0 u
1 u 1
= lim (− + + u ε(u)) = −
u→0 2 2 2
0 1
g̃ est dérivable en 0 et g̃ (0) = − .
2
d)

√ 1 2
2) 1 + u2 = (1 + u2 )1/2 = 1 + u + u2 ε(u).
2
188
1
3) Posons x =
u r
1
+1
1 u2
F (u) = f ( ) = `n(1 + u)
u sin(u)
1√ `n(1 + u)
= 1 + u2
u  sin(u)
u u2
 
1 1 2 2 2 2
= 1 + u + u ε(u) 1 − + + u u ε(u)
u 2  2 2
1 u
= 1 − + u2 + u2 ε(u)
u 2
1 1
= − + u + u ε(u) lim ε(u) = 0
u 2 u→0
1 1 1 1
f (x) = x − + + ε( )
2 x x x
1
l’équation de l’asymptote oblique D est la droite d’équation y = x − .
2
1 1 1 1 1
Comme f (x) − (x − ) = + ε( ) au voisinage de +∞ > 0.
2 x x x x
Donc la courbe se situe au-dessus de l’asymptote oblique au voisinage de
+∞.
EXERCICE II
a) y” + 2y 0 − 3y = 0
l’équation caractéristique r2 + 2r − 3 = 0 a deux racines réelles distinctes 1
et -3.
La solution générale de (2) est yn = A ex + B e−3x .
b) Trouvons une solution particulière de y” + 2y 0 − 3y = e2x sous la forme
y1 = ae2x on a y10 = 2ae2x y” = 4ae2x en reportant dans l’équation on a
1 1
a = donc y1 = e2x .
5 5

189
Cherchons une solution particulière de l’équation y” + 2y 0 − 3y = x de la
forme y2 = ax + b on a y20 = a, y”2 = 0.
En reportant sur l’équation y” + 2y 0 − 3y = x on a :

1 2 1 2
a= et b = − y2 = − x−
3 9 3 9

Donc une solution particulière de l’équation (1) est yp = y1 + y2


1 1 2
yp = e2x − x −
5 3 9
la solution générale de l’équation (1) est y = yh + yp

1 2x 1 2
y = A ex + B e−3x + e − x− .
5 3 9

190
CORRIGE PC1 - ALGEBRE ( JUILLET 2007)

EXERCICE  I   
−1 0 −2 1 2 0
   
1˚) A =  0 1  A2 =  0 −1 1 
   
0
   
0 −1 1 0 −1 0
    
1 2 0 −1 0 −2 −1 0 0
    
3 2
A = A .A =  0 −1 1   0 1 = 0 −1 0 
    
0
    
0 −1 0 0 −1 1 0 0 −1
 
1 0 0
 
= −  0 1 0  = −I3 .
 
 
0 0 1
Donc A3 = −I =⇒ A3 + I = 0. D’où A vérifie l’équation x3 + 1 = 0.
2˚) D’après 1˚) A3 = −I =⇒ −A3 = I
=⇒ A(−A2 ) = (−A2 )(A) = I
Donc A inversible et A−1 = −A2

   
1 2 0 −1 −2 0
   
A−1 = −A2 =  0 −1 1 = 0 −1  .
   
1
   
0 −1 0 0 1 0
3˚) Comme A est inversible, donc ψ est bijectif (ψ est un automorphisme).
EXERCICE II
1˚) Théorème de caractérisation des applications linéaires injectives :
Soit f ∈ LK (E, F ). On a les équivalences suivantes :
i) f est injective
ii) Ker(f ) = {0}

191
iii) L’image d’un système libre de E est un système libre de F .
2˚) i) Kerf ∩ Imf = {0} ⇐⇒ Kerf + Imf = E ?
Comme f ∈ LK (E, F ) : f : E −→ F
dimK (E) = dimK (Kerf ) + dimK (Imf )
i) =⇒) On a Kerf s.e.v. E et Imf s.e.v de E
Kerf + Imf s.e.v. E =⇒ Kerf + Imf ⊆ E
on a : dim(Kerf ∩ Imf ) = 0 (car Imf ∩ Ker f = {0}).
On a : dim(Kerf + Imf ) = dim(Kerf ) + dim(Imf ) − dim(Kerf ∩ Imf )
= dim(Kerf ) + dim(Imf )
= dim(E) (d’après la règle des dimensions)

 Kerf + Imf ⊆ E
=⇒ Kerf + Imf = E.
 dim(Kerf + Imf ) = dim(E)
⇐=) Comme Kerf + Imf = E, on a : dim(Kerf + Imf ) = dim(E)
dim(Kerf +Imf ) = dim(Kerf ) + dim(Imf ) −dim(Kerf ∩Imf ) = dim(E)
| {z }
dim(E)−dim(Kerf ∩Imf )=dim(E)
⇒ dim(Kerf ∩ Imf ) = 0
⇒ Kerf ∩ Imf = {0}
ou
ii)
Kerf = Kerf 2 ⇐⇒ Imf ∩ Kerf = {0} ?
⇒) Kerf = Kerf 2 ⇒ Kerf
 ∩ Imf = {0} ?
 f (X) = 0
Soit X ∈ Kerf ∩ Imf ⇒
 ∃ z ∈ E tel que X = f (z)

192
0 = f (X) = f 2 (z) ⇒ f 2 (z) = 0
⇒ z ∈ Kerf 2 = Kerf
⇒ z ∈ Kerf, donc f (z) = 0 ⇒ X = 0 ⇒ Kerf ∩ Imf = {0}
⇐=) Imf ∩ Kerf = {0}
Kerf ⊆ Kerf 2 ?
Soit X ∈ Kerf ⇒ f (X) = 0 ⇒ f (f (X)) = 0
⇒ f 2 (X) = 0
⇒ X ∈ Kerf 2 . Donc Kerf ⊆ Kerf 2
Kerf 2 ⊂ Kerf ?
Soit X ∈ Kerf 2 ⇒ f 2 (X) = 0 donc f (f (X)) = 0

f (X) ∈ Kerf  f (X) ∈ Kerf ∩ Imf = {0}

f (X) ∈ Imf  ⇒ f (X) = 0 ⇒ X ∈ Kerf.
Donc Kerf 2 ⊆ Kerf .
D’où Kerf = Kerf 2 .
EXERCICE III
1˚) On vérifie aisément que f est linéaire.
2˚) Kerf = {X ∈ R3 / f (X)}. Soit X = (x, y, z) ∈ R3 tel que f (X) = 0
 


 4x = 0 

 x = 0
 
⇒ 2x + 3y = 0 ⇒ y = 0 ⇒ Kerf = {0} dim(Kerf ) = 0.

 

 
y + 2z = 0 z = 0
 
3˚) Imf = {Y ∈ R /∃X ∈ R3 /Y = f (X)}.
3

Soit Y ∈ Imf ⇒ ∃X = (x, y, z) ∈ R3


tel que Y = f (x, y, z) = (4x, 2x + 3y, y + 2z)
Y = (4x, 2x, 0) + (0, 3y, y) + (0, 0, 2z)
= x(4, 2, 0) + y(0, 3, 1) + z(0, 0, 2)

193
donc Imf = Lin{u1 , u2 , u3 } avec u1 = (4, 2, 0) u2 = (0, 3, 1) u3 = (0, 0, 2)
B = {u1 , u2 , u3 }
 
4 2 0
 
 0 3 1 ⇒B libre. Donc B base de Imf . dim(Imf ) = 3.
 
 
0 0 2
où Imf = R3 .
4˚) E2 = {X ∈ R3 /f (X) = 2X}
i) f (0) = 0 = 2.0. E2 6= ∅ car f linéaire
ii) α, β ∈ R, X1 , X2 ∈ E2 f (X2 ) = 2X2
f (X1 ) = 2X1

f (α.X1 + β.X2 ) = α.f (X1 ) = β.f (X2 )


= α(2X1 ) + β(2.X2 ) = 2(αX1 + βX2 ) ⇒ E2 s.e.v R3 sur R.
De manière analogue on montre que E3 est un s.e.v. de R3 sur R.
Recherche d’une base de E2 et E3 .
Soit X = (x, y, z) ∈ E2 ⇒ f (X) = 2X ⇒ f (x, y, z) = 2(x, y, z)

(4x, 2x + 3y, y + 2z) = (2x, 2y, 2z)


 


 4x = 2x 

 x =0
 
2x + 3y = 2y ⇒ y = 0 X = (0, 0, z) = z(0, 0, 1)

 

 
y + 2z = 2z z =z
 
E2 = Lin{V1 } avec V1 = (0, 0, 1) V1 6= 0 ⇒ {V1 } libre ⇒ {V1 } base E2 .
 


 4x = 3x 

 x =0
 
Soit X = (x, y, z) ∈ E3 ⇒ f (X) = 3X ⇒ 2x + 3y = 3y ⇒ y =y

 

 
y + 2z = 3z y =z
 
X = (0, y, y) = y(0, 1, 1),
E3 = Lin{V2 } avec V2 = (0, 1, 1) V2 6= 0 ⇒ {V2 } libre ⇒ {V2 } base E3 .

194
{V1 , V2 } n’est pas une base de R3 . Donc E2 et E3 ne sont pas supplémen-
taires.  
1 2 1
 
5˚) B = {(u, v, w)}  0 1 1 . Donc B libre. D’où B base de R3 .
 
 
0 0 1
 
1 0 0
 
P =  2 1 0  est la matrice de passage de la base C à B
 
 
1 1 1

f (e1 ) f (e2 ) f (e3 )


 
4 0 0 e
M (f, C, C) = M (f, C) =   1
 
 2 3 0  e2
 
0 1 2 e3

u = e1 + 2e2 + e3 e =w
 3



v = e2 + e3 ⇒ e2 = v − e3 = v − w



w = e3 e1 = u − 2e2 − e3 = u − 2(v − w) − w


e = u − 2v + w
 1



e2 = v − w



e3 = w

f (u) = f (1, 2, 1) = (4, 8, 4) = 4e1 + 8e2 + 4e3 = 4u = 4u + 0.v + 0w
f (v) = f (0, 1, 1) = (0, 3, 3) = 3(0, 1, 1) = 3v = 0.u + 3.v + 0w
f (w) = f (0, 0, ) = (0, 0, 2) = 2(0, 0, 1) = 2w = 0.u + 0.v + 2w

195
 f (u) f (v) f (w)


 f (u) 4u + 0v + 0w  
 4 0 0 u
f (v) 0.u + 3.v + 0w M (f, B) = M (f, B, B) = 





  0 3 0  v
f (w) 0 + 0v + 2w
  
0 0 2 w
 
4 0 0
 
M (f, B) =  0 3 0  .
 
 
0 0 2

196
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2006 - 2007)

a) - Soit Hn l’assertion que (un ) est bien défini et positif.


Alors Ho est vraie et Hn entraine Hn+1 puisque le dénominateur 1 + un dans
la définition de un+1 ne s’annule pas.

b) - On calcule

4 1 5 + 3un
un+2 = 1 + =1+ = .
1 + un+1 4 3 + un
1+1+
1 + un
5 + 3x
Donc vp+1 = u2p+2 = f (vp ), wp+1 = u2p+1+2 = f (wp ), où f (x) = .
3+x
4
La dérivée f 0 (x) = existe sur ] − ∞, −3[ ∪ ] − 3, +∞[ et f 0 (x) > 0 ;
(3 + x)2
donc f est strictement croissante sur ] − ∞, −3[ et sur ] − 3, +∞[.

c) - On sait déjà que un > 0 pour tout n , donc les un appartiennent à


l’intervalle ] − 3, +∞[ où f est strictement croissante.
Soit maintenant Hp0 l’assertion vp+1 < vp ; or Hp0 entraîne f (up+1 < f (up ) ce
 
0 5 25
qui n’est autre que Hp+1 ; en calculant v2 = f = . On sait que Ho0 est
2 11
vraie. Donc (vp ) est une suite décroissante. Par un raisonnement analogue,
on démontre que (wp ) est croissante.

d) - La suite (vp ) est décroissante et positive, donc convergente. La limite



v ≥ 0 vérifie f (v) = v, d’où v = 5.

Le même raisonnment montre que la limite de la suite (wp ) est 5 si cette
limite existe.

197
La suite (wp ) est croissante, pour montrer qu’elle converge, il faut montrer
qu’elle est majorée.
Si H”p est l’assertion que wp < vp , alors H”o est vraie puisque wo = u1 =
15 5 0
< vo = H”p entraîne wp+1 = f (wp ) < f (vp ) = vp+1 , soit Hp+1 .
7 2
Donc wp < vp pour tout p et (wp ) est majorée par vo car on sait déjà que
(vp ) est décroissante.
√ √
e) - On sait maintenant que u2p −→ 5 et u2p+1 −→ 5 quand p −→ ∞.

Donc un −→ 5 quand n −→ ∞.

EXERCICE II
2
1) a) - g 0 (u) = (1 − 2u) eu−u
2 2
g”(x) = −2eu−u + (1 − 2u)2 eu−u
2
g”(x) = (4u2 − 4u − 21 ) eu−u
u2
b) - g(u) = g(0) + u g 0 (0) + 2!
g”(u) + u2 ε(u)
u2
g(u) = 1 + u − 2
+ u2 ε(u).
2) - a) - Le domaine de définition de f est R∗ .
b) - lim f (x) = 0 ; f est prolongeable par continuité en 0.
x→0
c) - Faisons les DL de f (x) au voisinage de l’infini.
1
Posons x = .
u
1 1 + u2 u−u2
On a f (x) = f ( ) = F (u) = e
u 1 + 2u2
3
F (u) = 1 + u − u2 + u2 ε(u) = 1
2
1 3 1 1
f (x) = 1 + − 2 + 2 ε( ).
x 2x x x

198
EXERCICE III
a) - y 0 + y = cos x (1)
y 0 + y = 0 (2) (Equation homogène associée à (1))
y 0 = −y
y0
= −1
y
`n|y| = −x + c
|y| = e−x .ec
y = ± ec e−x donc yH = h e−x où k = ± ec .
Solution particulière de l’équation complète (1). (méthode de la variation de
la constante)
yp = k(x) e−x
yp0 = k 0 (x) e−x − k(x) e−x
k 0 (x) e−x − k(x) e−x + k(x) e−x = cos x
k 0 (x) e−x = cos x
k 0 (x) = ex cos x
Z
k(x) = ex cosx dx.
Posons u1 = ex et v10 = cosx. Alors u01 = ex et v1 = sinx.
Z
x
On a : k(x) = e sinx − ex sinx dx.
Posons u2 = ex et v20 = sinx. Alors u02 = ex et v2 = −cosx.
Z Z
x x
On a : e sinx dx = −e cosx + ex cosx dx.
Ainsi :
k(x) = ex sinx + ex cosx − k(x) + c
2k(x) = ex (cosx + sinx) + c

199
1 c
k(x) = ex (cosx + sinx) + c0 avec c0 =
2 2
1 x −x 1
yp = e (cosx + sinx) e i.e yp = (cosx + sinx)
2 2
La solution générale du (1) est :
1
y = k e−x + (cosx + sinx)
2
1 −2x
b) y” − y 0 − 6y = e (1)
2
y” − y 0 − 6y = 0 (2)
Equation caractéristique de (2) :
1−5
r2 − r− = 0 r1 = = −2
2
1+5
∆ = 1 + 24 = 25 r2 = =3
2
yH = A e−2x + B e3x où A, B ∈ R
yp = (ax + b) e−2x
yp0 = a e−2x − (2ax + 2b) e−2x = (2ax + a − 2b) e−2x
y”p = −2ax e−2x + (4ax − 2a + 4b) e−2x
y”p = (4ax − 4a + 4b) e−2x
1 −2x
(4ax − 4a + 4b) e−2x − (−2ax + a − 2b) e−2x + (6ax + 6b) e−2x = e
2
1 −2x
(4ax − 4a + 4b + 2ax − a + 2b − 6ax − 6b) e−2x = e
2
1
−5ae−2x = e−2x
2
1
a=−
10 
1 −2x 1
yp = − xe ⇒ y = Ae−2x + Be3x − x e−2x .
10 10

yp = axe−2x
yp0 = ae−2x − 2axe−2x = (−2ax + a) e−2x

200
y”p = −2a e−2x + (4ax − 2a) e−2x = (4ax − 4a) e−2x
1
(4ax − 4a) e−2x − (−2ax + a) e−2x − 6ax e−2x = e−2x
2
1
−5a =
2
1
a=−
10

1
yp = − x e−2x
10
1
x e−2x
y = A e−2x + B e3x −
10
——————————————————————————————–

201
CORRIGE PC1 - ALGEBRE - (OCTOBRE 2006 -
2007)

EXERCICE I

1) (ψ ◦ ψ)(x, y) = ψ(ψ(x, y)) = ψ(2x + 4y, −x − 2y)


(ψ ◦ ψ)(x, y) = (2(2x + 4y) + 4(−x − 2y), −(2x + 4y) − 2(−x − 2y))
(ψ ◦ ψ)(x, y) = (4x + 8y − 4x − 8y, −2x − 4y + 2x + 4y) = (0, 0)
ψ ◦ ψ = ψ2 = 0 .
2) Kerψ = {(x, y) ∈ R2 / ψ(x, y) = (0, 0)}

 X = (x, y) ∈ Ker ψ ⇒ ψ(x, y) = (0, 0)


Soit
 2x + 4y = 0
⇒ −x − 2y = 0 ⇒ x = −2y
 −x − 2y = 0
X = (−2y, y) = y(−2, 1)
Kerψ = Lin{(−2, 1)} .
dim Kerψ = 1.
3) On a dim R2 = dim Kerψ + dim Imψ
dim(Imψ) = dimR2 − dim(Kerψ) = 2 − 1 = 1.
D’après 1) ψ 2 = 0 ⇔ ∀(x, y) ∈ R2 ψ(ψ(x, y))) = (0, 0).
Soit Y ∈ Imψ ⇔ ∃(x, y) ∈ R2 tel que Y = ψ(x, y)
or ψ(Y ) = ψ[(ψ(x, y)] = ψ 2 (x, y) = (0, 0) ⇒ ψ(Y ) = OR2
⇒ ψ(Y ) = 0. Donc Y ∈ Kerψ
Imψ ⊆ Kerψ.
On a : Imψ ⊆ Kerψ et dim(Imψ) = dim(Kerψ)
⇒ Imψ = Kerψ.

202
EXERCICE II
1) - Soient P1 (x), P2 (x) ∈ E.
P1 (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3 ; P2 (x) = bo + b1 x + b2 x2 + b3 x3
P1 (x) + P2 (x) = (ao + bo ) + (a1 + b1 )x + (a2 + b2 )x2 + (a3 + b3 )x3
d
λ[P1 (x)P2 (x)] = (P1 (x) + P2 (x)) = a1 + b1 + 2(a2 + b2 )x + 3(a3 + b3 )x2
dx
λ(P1 (x) + P2 (x) = (a1 + 2a2 x + 3a3 x2 ) + (b1 + 2b2 x + 3b3 x2 )
d d
λ(P1 (x) + P2 (x)) = (P1 (x)) + (P2 (x)) = λ(P1 (x)) + λ(P2 (x))
dx dx
- Soit α ∈ R et P (x) = ao + a1 x + a2 x2 + a3 x3
α.P (x) = (α ao ) + (α a1 )x + (α a2 ) x2 + (α a3 ) x3
λ[α P (x)] = α a1 + 2(αa2 )x + 3(αa3 x2 )
= α(a1 + 2a2 x + 3 a3 x2 )
= α . λ[P (x)]

λ est donc un endomorphisme de E.


2) - A = M (λ).
d
λ(1) = (1) = 0 = 0.1 + 0.x + 0.x2 + 0.x3
dx
d
λ(x) = (x) = 1 = 1.1 + 0.x + 0.x2 + 0.x3
dx
d 2
λ(x2 ) = (x ) = 2x = 0.1 + 2.x + 0.x2 + 0.x3
dx
d 3
λ(x3 ) = (x ) = 3x2 = 0.1 + 3.x + 0.x2 + 0.x3
dx

203
 
2 3
λ(1) λ(x) λ(x ) λ(x ) 
 1


 0 1 0 0 
 x
 

A = M (λ) = 
 0 0 2 0 
 2
  x
0 0 0 3
 
 
  x3
0 0 0 0
ère 4 4
2) 1 méthode : Encalculant
 A =M (λ) 
 0 1 0 0  0 1 0 0   0 0 2 0 
    
 0 0 2 0  0 0 2 0   0 0 0 0 
A2 =  =
     
 
 0 0 0 3  0 0 0 3   0 0 0 0 
    
    
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

A4 = A2 + A2 = 0.
2ème méthode :
d d3
λ[P (x)] = [P (x)] = P 0 (x) λ3 (P (x)) = (P (x)) = P 000 (x)
dx dx3

d2 00 d4
λ2 (P (x)) = (P (x)) = P (x) λ4
[P (x)] = [P (x)] = P (4) (x).
dx2 dx4

Comme P (x) est un polynôme de degré ≤ 3, on a :


P (4) (x) = 0 = λ4 [P (x)] ∀ P (x) ∈ R3 [x] ⇒ λ = 0
⇒ A4 = M 4 (λ) = M (λ4 ) = M (0) = 0.

EXERCICE III
1) - i) Soient E 0 et E” deux s.e.v. de E.
On a : OE = OE + OE ∈ E 0 + E 00 ⇒ OE ∈ E 0 + E 00 ⇒ E 0 + E” 6= ∅.
ii) Soient X, Y ∈ E 0 + E 00

204
⇒ X = X 0 + X” avec X 0 ∈ E 0 et X” ∈ E”
Y = Y 0 + Y ” avec Y 0 ∈ E 0 et Y ” ∈ E”.
Donc X + Y = (X 0 + X”) + (Y 0 + Y ”) = (X 0 + Y 0 ) + (X” + Y ”).
Posons X1 = X 0 + Y 0 ∈ E 0 car E 0 est un s.e.v de E
X2 = X 00 + Y 00 ∈ E 00 car E 00 est un s.e.v de E
X + Y = X1 + X2 ∈ E 0 + E”.
iii) Soit α ∈ K, X = X 0 + X” avec X 0 ∈ E 0 et X” ∈ E”
α.X = α.(X 0 + X”) = α.X 0 + α.X” ∈ E 0 + E 00 car α .X 0 ∈ E et α .X 00 ∈ E 00 .
Donc α.X ∈ E 0 + E”.
D’où E 0 + E 00 est un s.e.v. de E.
2) - a) Comme S = {u, v} est libre, donc d’après le théorème de la base
incomplète, on peut compléter S en une base de R4
S 0 = {u, v, u0 , v 0 } avec u0 = (0, 0, 1, 0), v 0 = (0, 0, 0, 1)
S” = {u, v, u”, v”} avec u” = (0, 1, 0, 0), v” = (0, 0, 0, 1)
S 0 et S” sont des bases de R4 car S 0 et S” sont libres.
Remarque : Il y a plusieurs manières de compléter S en une base de R4 .

205
PC1 - ALGEBRE - (JUILLET 2008)

Exercice I : (Questions cours)


1˚) F ∪ G est un s.e.v. de E ⇐⇒ F ⊂ G ou G ⊂ F.
2˚) Théorème de la base incomplète :
Soit E un K-e.v de dimension finie. Pour toute partie libre {X1 , X2 , ..., X2 , .., Xp }
de E, il existe des vecteurs Y1 , ..., Yq de E tels que

{X1 , X2 , ..., Xp , Y1 , Y2 , ..., Yq }

soit une base de E.


3˚) f : E −→ F une application linéaire.

Im(f ) = {Y ∈ F/∃X ∈ E/Y = f (X)} ⊂ F.

i) On a f (OE ) = OF car f est linéaire.


Donc OF ∈ Im(f ).D’où Im(f ) 6= φ.
ii) Soient Y1 , Y2 deux éléments de Im(f ).

=⇒ ∃X1 ∈ E et X2 ∈ E tels que Y1 = f (X1 ) et Y2 = f (X2 ).

On a :
Y1 + Y2 = f (X1 ) + f (X2 ) = f (X1 + X2 )

car f linéaire.
Posons X3 = X1 + X2 ∈ E. Donc

Y1 + Y2 = f (X3 ) ∈ Im(f ) =⇒ Y1 + Y2 ∈ Im(f ).

206
iii) Soit α ∈ K et Y ∈ Im(f )

Y ∈ Im(f ) =⇒ ∃X ∈ E tel que Y = f (X)

α  Y = αf (X) = f (α  X) car f linéaire

Posons X 0 = α  X ∈ E. Donc α  Y = f (X 0 ) ∈ Im(f )


D’où α  Y ∈ Im(f ).
Par conséquent Im(f ) est un s.e.v. de F sur K.
Exercice II :

h : R3 −→ R3 (x, y, z) 7−→ (x + 2y, y + 2z, z)

un endomorphisme
1˚) Ker(f ) = {X ∈ R3 /h(X) = OR3 }
Soit X = (x, y, z) ∈ Ker(f ) =⇒ h(x, y, z) = (0, 0, 0)
 


 x + 2y = 0 

 z=0
 
=⇒ (x + 2y, y + 2z, z) = (0, 0, 0) =⇒ y + 2z = 0 =⇒ y=0

 

 
z=0 x=0
 

Donc X = OR3 =⇒ Ker(h) = {OR3 }.


2˚) Soit Im(h) = {Y ∈ R3 /∃X ∈ R3 /Y = h(X)}
Soit Y ∈ Im(h) =⇒ ∃X = (x, y, z) ∈ tel que h(x, y, z) = Y

Y = h(x, y, z) = (x + 2y, y + 2z, z) = (x, 0, 0) + (2y, y, 0) + (0, 2z, z)


= x(1, 0, 0) + y(2, 1, 0) + z(0, 2, 1)

Posons u1 = (1, 0, 0) ; u2 = (2, 1, 0) et u3 = (0, 2, 1).

207
On a : Y = x  u1 + y  u2 + z  u3

Im(h) = Lin{u1 , u2 , u3 }.

B = {u1 , u2 , u3 } est un système générateur de Im(h).


 


 α + 2β = 0 

 γ=0
 
αu1 +βu2 +γu3 = (0, 0, 0) =⇒ β + 2γ = 0 =⇒ β = 0 =⇒ B est libre

 

 
γ=0 α=0
 

D’où B est une base de Im(h).


ou bien
on vérifie que Im(h) = R3 (car Im(h) est 1 s.e.v de R3 de même
dimension que R3 )
3˚) On a Ker(h) = {OR3 } donc h est injective et comme h est un
endomorphisme de R3 , donc h est bijective.
4˚) C = {e1 , e2 , e3 } est la base canonique de R3 .

e1 = (1, 0, 0) e2 = (0, 1, 0) et e3 = (0, 0, 1).

h(e1 ) = h(1, 0, 0) = (1, 0, 0, 0) = 1e1 + 0e2 + 0e3


h(e2 ) = h(0, 1, 0) = (2, 1, 0) = 2e1 + 1e2 + 0e3
h(e3 ) = h(0, 0, 1) = (0, 2, 1) = 0e1 + 2e2 + 1e3
 
1 2 0
 
A = M (h, C) =  0 1 2 
 
 
0 0 1
est la matrice associée à h dans la base canonique de R3 .

208
   
1 2 0 1 0 0
   
5˚) A = I + J =⇒ J = A − I =  0 1 2 − 0 1 0 .
   
   
0 0 1 0 0 1
 
0 2 0
 
J = 0 0 2 
 
 
0 0 0

n
X
n n
6˚) A = (I + J) = Cnk J k I n−k (formue du binôme).
k=0
    
0 2 0 0 2 0 0 0 4
    
On remarque que J 2 =  0 0 2 = 0 0 0  et
    
 0 0 2
    
0 0 0 0 0 0 0 0 0
 
0 0 0
 
J3 =  0 0 0  .
 
 
0 0 0

209
Donc
n
X
n
A = Cnk J k I n−k or J k  I = J k et I n−k = I
k=0
n
X
n
A = Cnk J k = Cno J o + Cn1 J 1 + Cn2 J 2
k=0
n(n − 1)
Cno = Cn1 = n Cn2 = et J o = I
  2   
1 0 0 0 2 0 0 0 4
n(n − 1)     n(n − 1)  
An = I + nJ + J2 =  0 1 0  + n  0 0 2  +
     
 0 0 0
2 2

     
0 0 1 0 0 0 0 0 0
 
1 2n 2(n)(n − 1)
 
n
A =  0 1 2n
 

 
0 0 1

Exercice III : (R2 [x], +, )

F1 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(2) = p0 (0) = 0}


F2 = {p(x) ∈ R2 [x]/p(1) = 0}

1˚) On a : F1 ⊂ R2 [x] et F2 ⊂ R2 [x]


i) • le polynôme nul : OR2 [x] ∈ F1 =⇒ F1 6= ∅
 
 p(2) = 0  a0 + 2a1 + 4a2 = 0
2
•• Soit p(x) = ao +a1 x+a2 x ∈ F1 =⇒ =⇒
 p(0) = 0  a =0
1


 a1 = 0
=⇒ =⇒ p(x) = −4a2 + a2 x2 = a2  (−4 + x2 ).
 a = −4a
o 2

Posons q1 (x) = −4 + x2 ∈ R2 [x] ; p(x) = a2  q1 (x)


=⇒ F1 = Lin{q1 (x)}. D’où F1 est un s.e.v de R2 [x] sur R.

210
ii) • le polynôme nul : OR2 [x] ∈ F2 =⇒ F2 6= ∅.
•• Soit p(x) = ao + a1 x + a2 x2 ∈ F2 =⇒ p(1) = 0. Donc
ao + a1 + a2 = 0 =⇒ a2 = −ao − a1
Donc
p(x) = ao + a1  x + (−ao − a1 )x2
= ao  (1 − x2 ) + a1  (x − x2 )
Posons
q2 (x) = 1 − x2 ∈ R2 [x] et q3 (x) = x − x2 ∈ R2 [x]

On a p(x) = ao q2 (x) + a1 q3 (x).


Par conséquent F2 = Lin{q2 (x); q3 (x)} est un s.e.v. de R2 [x] sur R.
2˚) i) On a F1 = Lin{q1 (x)}. S1 {q1 (x)} est un système générateur de F1 ..
Comme
q1 (x) 6= qR2 [x] =⇒ S1 est libre
Donc S1 est une base de F1
ii) On a
F2 = Lin{q2 (x) ; q3 (x)}

S2 = {q2 (x) ; q3 (x)} est un générateur de F2 .

αq2 (x)+βq3 (x) = 0 =⇒ α(1−x2 )+β(x−x2 ) = 0 =⇒ α1+βx+(−α−β)x2 = 0.





 α=0

Comme {1, x, x2 } libre donc β = 0.Ainsi S2 est libre. S2 est libre.



−α − β = 0

Donc S2 est une base de F2 .

211
3˚) Posons S3 = S1 ∪ S2 = {q1 (x) ; q2 (x) ; q3 (x)}

dim(R2 [x]) = card(S3 ) = 3

a  q1 (x) + b  q2 (x) + c  q3 (x) = 0

a(−4 + x2 ) + b(1 − x2 ) + c(x − x2 ) = 0, (−4a + b)  1 + c  x + (a − b − c)  x2 = 0

or {1, x, x2 } est libre.


  
 −4a + b = 0
 
 c = 
 c=0

 
 

Donc c=0 =⇒ a − b = 0 =⇒ a = 0 =⇒ S3 est

 
 

  
a−b−c=0 −4a + b = 0 b=0
  
libre.
S3 est une base de R2 [x]. D’où R2 [x] = F1 ⊕ E2 .

212
CORRIGE PC1 ANALYSE - (JUILLET 2008)
Exercice I
- En appliquant la formule de Taylor - Lagrange à f (x) = cosx à l’ordre
x2
1 on a cosx = 1 − cos θx ou 0 < θ < 1
2
x2
−1 ≤ cosθx ≤ 1 , > 0, donc
2
x2 x2 x2 x2
− < cos θx < .Ainsi 1 − < cosx (1)
2 2 2 2
x2 x4
- A l’ordre 3, cosx = 1 − + cos θ1 x 0 < θ1 < 1
2 4!
x4 x4 x4
−1 ≤ cos θ1 x ≤ 1 et > 0 =⇒ cos θ1 x <
4! 4! 4!
x2 x4 x2 x4
=⇒ 1 − + cos θ1 x < 1 − + (2)
2! 4! 2! 4!
(1) et (2) entraînent que

x2 x2 x4
1− < cos x < 1 − + ∀x ∈ R∗
2 2! 4!

Exercice II :
ex − 1
1˚) f est définie si et seulement si > 0 et x 6= 0, ce qui entraîne que
x

Df =] − ∞, 0[∪]0, +∞[

213
2˚)

1 xex − ex + 1  ex − 1 
 
0
f (x) = − `n
x2 ex − 1 x
xex − ex + 1
 x 
1 e −1
= g(x), avec g(x) = − `n
x2 ex − 1 x
x 2 2 x
(e − 1) − x e
g 0 (x) =
x(ex − 1)2
x
 x − 2  2
e2 − e 2
 
x x
− x 2
2 x
e e2 − e 2 − x −
2 2
g 0 (x) =   = x x
x x 2
ex x e 2 − e− 2  − 
e2 − e 2
x
2
x x 2
sh2 −
donc g 0 (x) = 2 2
2
x
x sh
2
3˚) La formule de Mac - Laurin appliquée à sh2 u à l’ordre 1, donne sh2 u =
u2 ch2θu, avec 0 < θ < 1

ch 2θu ≥ 1 =⇒ sh2 u ≥ u2
 2  2
x x x
sh2
− et sh2 sont positifs, donc le signe de g 0 est le même
2 2 2
que celui de x.
g est décroissante sur ] − ∞, 0[ et croissante sur ]0, +∞[
ex − 1
4˚) lim = 1 , lim g(x) = 0
x−→0 x x−→0

214
5˚) g est positif sur chacun des intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[. Donc
f est positif sur ces intervalles, on en déduit que f est croissante sur ces
intervalles.

215
CORRIGE PC1 - ANALYSE (OCTOBRE 2008)

1) Posons ψ(x) = ϕ(x) − x ψ est définie continue et dérivable sur R,


1
ψ 0 (x) = − 2
− 1, ψ 0 (x) < 0 ∀x ∈ R.
3(1 + x )
ψ est strictement décroissante sur R, ψ(x) −→ −∞ quand x −→ +∞,
ψ(x) −→ +∞ quand x −→ −∞
ψ réalise une bijection de R sur R, ψ(x) = 0 a donc une unique solution et
ϕ(x) = x aussi, soit α cette solution.
2) La fonction ϕ étant dérivable sur R on peut appliquer le théorème des
accroissements finis à ϕ sur [un , α] ∃c ∈]un , α[ (ou ]α, un [) tel que
1 1 −1
ϕ(un ) − ϕ(α) = un+1 − α = (un − α) ϕ0 (c) ϕ0 (x) = − 2 = 2
3 x 3 + x9
1+
9
0 1 1 1
donc |ϕ (x)(x)| ≤ =⇒ |un+1 − α| ≤ |un − α| ≤ 2 |un−1 − α| < . . . <
3 3 3
1
|uo − α| la suite (un ) converge donc vers α.
3n+1

II

1 - ∀ x ∈ R f (−x) = −f (x) f est impaire.


f est continue sur R∗ comme composée et produit de fonctions continues sur
π π 2
R∗ de plus − x2 ≤ f (x) ≤ x =⇒ lim f (x) = 0 = f (0), d’où f est
2 2 x→0
continue en 0, f est ainsi continue sur R.
2 - f est dérivable sur R∗ comme composée et produit de fonctions dérivables
1 x2
sur R∗ et on a pour x 6= 0 f 0 (x) = 2x Arctg − . On a :
x 1 + x2
f (x) − f (0) 1 π f (x) − f (0)
= xArctg ≤ x, =⇒ lim = 0 donc f est
x x 2 x→0 x

216
x2
 
0 1
dérivable en 0, on a lim f (x) = lim 2x Arctg − = 0 = f 0 (0).Donc
x→0 x→0 x 1 + x2
f est dérivable sur R et sa dérivée est continue.
1
3 - a) Posons U = quand x −→ +∞, U −→ 0
x
3
 
1 1 1 U 3
f (x) = x2 Arctg = 2 Arctg U = 2 U − + U ε(U )
x U U 3
1 U 1 1 1 1
= − + U ε(U ) = x − + ε( ) avec lim ε( ) = 0.
U 3 3x x x x→∞ x
b) On en déduit que la droite d’équation y = x est une asymptote oblique à
1 1 1
la courbe représentative de f . On a : f (x) − y = − + ε( ).
3x x x
• Si x > 0 la courbe se situe en-dessous de l’asymptote.
• Si x < 0 ; la courbe est au-dessus de l’asymptote.
1 x
4 - On a f 0 (x) = x g(x) avec g(x) = 2 Arctg − .
x 1 + x2
2
3+x
Alors g 0 (x) = − < 0.
(1 + x2 )2

1 4x + 2x3
5 - On a f ”(x) = 2 Arctg −
x (1 + x2 )2
2x2 − 6
si x 6= 0n mais f ”d (0) = +π et f ”g (0) = −π f 000 (x) = d’où le
(1 + x2 )√
3

tableau de variation , il existe donc un point d’inflexion entre 0 et 3.

217
CORRIGE PC1 - ALGEBRE (OCTOBRE 2008)

EXERCICE I
1˚) Questions de cours
Soit E un K e.v. de dimension finie. Pour toute partie libre {u1 , u2 , ..., up }
de E, il existe des vecteurs v1 , v2 , ..., vq } de E tels que {u1 , u2 , ..., up , v1 , v2 , ..., vq }
soit une base de E. 
 F ∩ G = {OE }
2˚) E = E ⊕ G ⇐⇒
 F +G=E

ou bien

Tout élément X ∈ E s’écrit de manière unique sous la forme


X = X1 + X2 où X1 ∈ F et X2 ∈ G

ou bien

E = F ⊕ G ⇐⇒ BF ∪ FG est une base de E oùBF est une base F


BG est une base de G.
3˚) Oui F ∩ G est un s.e.v. de E.
En effet :
i) OE ∈ F et OE ∈ G =⇒ OE ∈ F ∩ G. Donc F ∩ G 6= ∅.
ii) Soient X, Y deux éléments F ∩ G 
 X∈F  Y ∈F
X ∈ F ∩ G =⇒ et Y ∈ F ∩ G =⇒ =⇒ X + Y ∈ F
 X∈G  Y ∈G
et X + Y ∈ G (car F et G sont s.e.v. E)
=⇒ X + Y ∈ F ∩ G.

218
iii) Soient X ∈ F ∩ G et λ ∈ R
X ∈ F ∩ G =⇒ X ∈ F et X ∈ G
=⇒ λ.X ∈ F et λ.X ∈ G (car F et G sont s.e.v. E)
=⇒ λ.X ∈ F et λ.X ∈ G (car F et G sont s.e.v. E)
=⇒ λ.X ∈ F ∩ G.
EXERCICE II
1) f : R3 −→ R3
f (x, y, z) = (y − z, −2x − y + z, −2x − y + z)
C = {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3
f (e1 ) = f (1, 0, 0) = (0, −2, −2) = 0.e1 − 2e2 − 2e3
f (e2 ) = f (0, 1, 0) = (1, −1, −1) = 1e1 − e2 − e3
f (e3 ) = f (0, 0, 1) = (−1, 1, +1) = −1e1 + 1e2 + 1e3
M (f, c) la matrice associée dans la base canonique
 
0 1 −1
 
M (f, c) =  −2 −1 1 .
 
 
−2 −1 1

2) Im(f ) = {(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ R3 /∃(x, y, z) ∈ R3 /(x0 , y 0 , z 0 ) = f (x, y, z)}.


Soit X = (x0 , y 0 , z 0 ) ∈ Im(f ) ⇒ ∃(x, y, z) ∈ R3
tel que (x0 , y 0 , z 0 ) = f (x, y, z) = (y − z, −2x − y + 3, −2x − y + z) ⇒ y 0 = z 0
⇒ X = (x0 , y 0 , y 0 ) = x0 (1, 0, 0) + y 0 (0, 1, 1, )
Im(f ) = Lin{u0 , v 0 } où u0 = (1, 0, 0) v 0 = (0, 1, 1).
Ker(f ) = {(x, y, z) ∈ R3 /f (x, y, z) = 0}
Soit X = (x, y, z) ⇒ f (x, y, z) = (0, 0, 0)

219
  
 y−z =0  y=z  y=z
⇒ ⇒ ⇒
 −2x − y + z = 0  −2x = 0  x=0
Donc X = (0, y, y) = y(0, 1, 1) u = (0, 1, 1)
Ker(f ) = Lin{u}
u 6= (0, 0, 0) =⇒ {u} base de Ker(f )
dim(Ker(f )) = 1
dim(Im f )) = dim(R3 ) − dim(Ker f )
=3−1=2 .

dim(Im f ) = 2 =⇒ Rg(f ) = 2
3) Comme R(f ) = 2 6= 3 =⇒ Im(f ) 6= R3 donc f n’est surjectif =⇒ f n’est
pas bijectif ou Kerf (f ) 6= {OR3 } =⇒ f non injectif =⇒ f n’est pas bijectif.
EXERCICE III     
1 1 1 1 0 0 0 1 1
     
1) J = A − I3 =  0 1 1 − 0 1 1 = 0 0 1 
     
     
0 0 1 0 0 1 0 0 0
    
0 1 1 0 1 1 0 0 1
    
J2 =  0 0 1   0 0 1 = 0 0 0 
    
    
0 0 0 0 0 0 0 0 0
    
0 0 1 0 1 1 0 0 0
    
J 3 = J 2 .J =  0 0 0  0 0 1  =  0 0 0 
    
    
0 0 0 0 0 0 0 0 0
3
D’où J = 0.
X3
(A − I3 ) =3
(−1)k C3k A3−k I3k
k=0
(A − I3 )3 = A3 − 3A2 I3 + 3AI32 − I33

220
(A − I3 )3 = A3 − 3A2 + 3A − I3 .
On a donc J 3 = A3 − 3A2 + 3A − I3
or J 3 = 0 et donc A3 − 3A2 + 3A − I3 = 0.
Par suite A3 − 3A2 + 3A = I3
=⇒ A(A2 − 3A + 3I3 ) = (A2 − 3A + 3I3 )A = I3 .
Donc A est inversible.

Calcul de A−1

A−1 =A2 − 3A +3I


3   
1 1 1 1 1 1 1 2 3
    
2
A =  0 1 1  0 1 1  =  0 1 2 
    
    
0 0 1 0 0 1 0 0 1
     
1 2 3 1 1 1 1 0 0
     
A−1 =  0 1 2  − 3  0 1 1  + 3  0 1 0
     

     
0 0 1 0 0 1 0 0 1
     
1 2 3 3 3 3 3 0 0
     
A−1 =  0 1 2  −  0 3 3  +  0 3 0 
     
     
0 0 1 0 0 3 0 0 3
 
1−3+3 2−3+0 3−3+0
 
−1
A = 0−0+0 1−3+3 2 − 3 + 0 .
 
 
0−0+0 0−0+0 1−3+3
 
1 −1 0
 
D’où A−1 =  0 1 −1  .
 
 
0 0 1
n
2) Calcul de A pour n entier en utilisant la formule du binôme :

221
A − I3 = J
=⇒ A = J + I3
Xn
=⇒ An = Cnk J k I3n−k
k=0
or ∀k ≥ 3, J k = 0.
2
X
On a donc A = n
Cnk J k I3n−k
k=0
2 .
X
n
A = Cnk k
J car I3n−k = I3
k=0
n
D’où A = Cno J + Cn1 J + Cn2 J 2
o

An = Cno I3 + Cn1 J + Cn2 J 2


     
1 0 0 0 1 1 0 0 1
    n(n − 1)  
An =  0 1 0  + n  0 0 1  +
     
 0 0 0
2

     
0 0 1 0 0 1 0 0 0
 
n(n − 1)
 1 n n+
2 
 
An = 
 0 1 n 

 
0 0 n+1
n2 + n)
 
 1 n
2 
n
 
A = 0
 1 n .

 
0 0 n+1

222

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