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FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS

CERTIFICAT DE CHIRURGIE GENERALE

SESSION DE JANVIER 2019

DCEM2

NOMBRE DE PAGES : 21

NOMBRE DE QUESTIONS : 74 QUESTIONS (60 QUESTIONS DE CHIRURGIE + 14


QUESTIONS D’ANATOMOPATHOLOGIE)

DUREE DE L’EPREUVE : 75 MINUTES

RECOMMANDATIONS :

1-LISEZ ATTENTIVEMENT L’ENONCE.

2-QCM : UNE OU PLUSIEURS PROPOSITIONS SONT VRAIES.

3-ECRIVEZ TOUJOURS DANS L’ESPACE CORRESPONDANT.

4-CHAQUE QUESTION EST NOTEE SUR 1 POINT (EXCEPTEE LA QUESTION 75


QUI EST NOTE SUR 2 POINTS).

5- LES ENCADRES EN FACE DE CHAQUE QUESTION SONT RESERVES A LA


NOTE ATTRIBUEE A LA QUESTION

TOTAL CHIRURGIE / 60 TOTAL ANAPATH /15 TOTAL/ 75

BON COURAGE !

1
Question 1

Quels sont les propositions justes concernant les signes de gravité d’une péritonite aigue

A- Une créatininémie à 180 µmol /l


B- Une contracture abdominale
C- Des douleurs épigastriques en coup de poignard
D- L’origine colique
E- La survenue chez un patient sous traitement immunosuppresseur au long cours
Réponse :…………………………………………………………….

Question 2

En cas de rupture de varices œsophagiennes : la prévention de la récidive hémorragique

A. Doit être débutée à distance de l’épisode hémorragique.


B. Peut être réalisée par une sclérose endoscopique.
C. Contre-indique la prescription de bêtabloquants.
D. Repose sur la chirurgie.
E. Peut aller jusqu’à la transplantation hépatique.

Réponse :…………………………………………………………………….

Question 3

Le stripping de l’œsophage en urgence après ingestion d’un produit caustique est :


A- indiqué quelque soient les données de la fibroscopie digestive.
B- Nécessite secondairement le remplacement oesophagien par un segment colique
habituellement
C- Contre indiqué en présence d’une lésion de l’arbre trachéo-bronchique
D- Est réalisé par une double voie abdominale et cervicale
E- Indiqué en cas de lésion stade III
Réponse :……………………………………………………

2
Question 4

En cas de suspicion de cholestase extra-hépatique le premier examen à réaliser est :

A. La cholangio-IRM.
B. Une écho-endoscopie bilio-pancréatique.
C. Une cholangiographie rétrograde endoscopique.
D. Une échographie abdominale.
E. Une tomodensitométrie.
Réponse :…………………………………………………………………..

Question 5

Une tumeur maligne du cæcum peut envahir :

A . L'uretère droit
B . La valvule de Bauhin
C.Les ganglions lymphatiques à l'origine de l'artère iléo-coeco-appendiculaire
D. Les ganglions lymphatiques à l'origine de l'artère mésentérique inférieure
E .L’estomac
Réponse :……………………………………………………………..

Question 6

L’ingestion de produit caustique chez l’adulte :

A. est souvent accidentelle due à une erreur d’étiquetage.


B. peut s’intégrer dans le cadre d’une poly intoxication.
C. peut révéler une psychopathie profonde sous jacente.
D. est plus fréquente chez les sujets âgés.
E. intéresse essentiellement la population masculine.

Réponse :………………………………………………

3
Question 7

Quelles sont les complications possibles d’une cholécystite aigue :

A. Une angiocholite aigue.


B. Une péritonite biliaire.
C. Une pancréatite aigue.
D. Une fistule bilio-digestive.
E. Un état de choc septique.

Réponse :…………………………………………………………

Question 8

Le diagnostic de pancréatite aigue

A. Est formel devant la présence d’une amylasémie supérieure à trois fois la normale
B. Est le plus souvent fait sur des arguments cliniques et biologiques
C. Peut être difficile dans les formes pseudo occlusives
D. Peut être difficile en cas de défense abdominale généralisée à la palpation
E. Peut nécessiter le recours aux examens morphologiques
Réponse :………………………………………………………….

Question 9

Dans la maladie de Crohn, la chirurgie est indiquée en cas de :

A. Dysplasie colique

B. Fistule entéro-vésicale

C. Atteite jéjunale associée à une diarrhée chronique

D. Fistule jéjuno-colique associée à une diarrhée chronique

E. Atteinte inflammatoire de la dernière anse iléale

Réponse :………………………………………………………….

4
Question 10

Quelles sont parmi ces lésions, celles qui représentent des lésions pré-cancéreuses ?

A- Moignon gastrique après gastrectomie partielle pour lésion bénigne.


B- Diverticule gastrique.
C- Duplication gastrique.
D- Maladie de Ménétrier.
E- Polype gastrique.

Réponse :……………………………………………………………

Question 11

Indiquer la ou (les) proposition (s) exacte (s) concernant les stomies d’alimentation :

A.siègent en aval de l’affection causale.

B.sont toujours temporaires.

C.sont des stomies directes.

D.sont uniquement réalisées au niveau du jéjunum.

E. peuvent être indiquées à titre palliatif.

Réponse :…………………………………………………………

Question 12

Au cours de l’ischémie aigue mésentérique :

A. L’hyperlactatémie a une grande valeur diagnostique.


B. L’artériographie mésentérique constitue l’examen clé du diagnostic positif.
C. L’acidose métabolique représente un signe essentiel dans le diagnostic positif.
D. Un syndrome occlusif peut être observé.
E. L’angio scanner peut objectiver une pneumatose pariétale du grêle.
Réponse :………………………………………………………..

5
Question 13

Au cours des hémorragies digestives basses secondaires à des lésions d’angiodysplasie


colique :

A. Les lésions prédominent au colon droit.

B. La colonoscopie ne permet pas de poser le diagnostic.

C. Une insuffisance rénale est souvent associée.

D. Le meilleur moyen diagnostique est l’artériographie.

E. Le traitement de référence reste la chirurgie.

Réponse :…………………………………………………………….

Question 14

Dans le volet médical du traitement de l’angiocholite aigue lithiasique :

A.Il faut prescrire de la vitamine K.

B.La prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons est contre-indiquée.

C.Les drogues vaso-actives peuvent être indiquées dans les formes graves.

D. L’antibiothérapie est indiquée seulement dans les formes graves.

E. Le remplissage vasculaire est indiqué uniquement lorsque le bilan rénal est perturbé.

Réponse :………………………………………………………………

Question 15

Dans les occlusions organiques basses, la radio d'abdomen sans préparation met en évidence
les signes suivants
A. Des niveaux hydro-aériques plus hauts que larges.
B. Des niveaux hydro-aériques périphérique.
C. Des niveaux hydro-aériques nombreux.
D. Des anses grêles parfois dilatées.
E. L’absence de distension aérique du rectum.
Réponse :………………………………………………………….

6
Question 16

Quelles sont les propositions qui sont justes en cas d’angiocholite aiguë grave :
A. L’état de conscience peut être altéré.
B. Elle s’associe le plus souvent à un état de choc septique.
C. Elle n’est jamais associée à une insuffisance rénale organique.
D. Une alcalose est souvent retrouvée.
E. Le TP est souvent inférieur à 50 %
Réponse :………………………………………………………

Question 17

Devant un syndrome douloureux et fébrile de l’hypochondre droit, quels sont les diagnostics
possibles mise à part la cholécystite aigue :
A. Une angiocholite aigue.
B. Une perforation d’un ulcère duodénal.
C. Une appendicite aigue.
D. Une pneumopathie de la base droite.
E. Une pyélonéphrite aigue.
Réponse :………………………………………………………

Question 18

Quels sont les propositions exactes concernant les sténoses ulcéreuses du bulbe :

A. Le diagnostic positif repose sur le TOGD.


B. Les vomissements post prandiaux tardifs représentent le signe révélateur le plus fréquent.
C. Une déshydratation extracellulaire avec hypovolémie peut compliquer l’évolution.
D. Le scanner abdominal est indiqué dans le bilan pré thérapeutique.
E. A l’examen abdominal, il existe une défense épigastrique.

Réponse :……………………………………………………………

7
Question 19

Le cancer de l'estomac est:

A. Un cancer de bon pronostic.


B. Un cancer lymphophile.
C. Un cancer nécessitant une gastrectomie totale dans tous les cas sauf la linite gastrique.
D. Un cancer impliquant une gastrectomie associée à un curage ganglionnaire D2.
E. Un cancer non chimiosensible.

Réponse :………………………………………………………

Question 20

Citez deux causes d’une péritonite aigue primitive.

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Question 21

Citez deux complications précoces et deux complications tardives d’une greffe rénale.
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Question 22

Citez les particularités d’un cancer du tier supérieur de l’œsophage qui le distinguent
des autres localisations oesophagiennes.

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Question 23

Quelles sont les circonstances de découverte d’un cancer gastrique ?

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8
Question 24

Décrire le traitement chirurgical d’une fistule anale extra sphinctérienne.

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Question 25

Citez 4 signes à l’interrogatoire en faveur d’une péritonite d’origine génitale.

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Question 26

Quelles sont les facteurs qui favorisent la survenue d’une éventration.

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Question 27

Décrire le tableau clinique d’une appendicite aigues dans sa forme mesocoeliaque.

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Question 28

Citez un exemple d’effet de potentialisation chez un polytraumatisé (traumatisme


thoracique et cranien).

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9
Question 29

Au cours d’une angiocholite aigue la désobstruction des voies biliaires peut être assurée
par deux méthodes, lesquelles ?

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Question 30

Citez quatre signes biologiques de gravité d’une œsophagite caustiques ?

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Question 31

Quels sont les signes cliniques qui évoquent une péritonite aigue par perforation
d’un ulcère duodènal ?

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Question 32

Expliquer l’étiopathogénie de l’occlusion intestinale aigue au cours d’une sigmoidite


diverticulaire.

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10
Question 33

Citez quatre signes cliniques qu’on peut rencontrer au cours d’une pancréatite aigue
autre que la douleur épigastrique.

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Question 34

Quels sont les signes cliniques qui évoquent une rupture intrapéritonéale d’un kyste
hydatique dans sa forme aigue ?

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Question 35

Décrire les éléments qu’apporte la fibroscopie digestive haute dans le cancer de


l’œsophage.

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CAS CLINIQUE 1 (QUESTIONS 36-37-38-39)

Patient âgé de 45 ans est admis pour des douleurs de l’hypochondre droit associées à un ictère
apparu il y a 48 h. A l’examen on trouve un patient apyrétique ayant un ictère conjonctival et
une sensibilité de l’hypochondre droit. L’échographie abdominale objective une formation
kystique à paroi propre multi cloisonnée en nid d’abeille de 7 cm de diamètre du segment IV
du foie. La VBP est à 10 mm de diamètre sans obstacle individualisable et la vésicule est
alithiasique. La biologie met en évidence une hyperbilirubinémie à 200 umol à prédominance
conjuguée. Le taux de prothrombine est de 50%. L’Hb est à 12g/dl et les Globules blancs sont
à 10000E/mm3.

11
Question 36 :
Quel est le type échographique de ce kyste hydatique du foie selon la classification
de Gharbi ?
…………………………………………………………………………………………

Question 37 : Quelle serait l’étiologie la plus probable de l’ictère que présente ce


patient ?
………………………………………………………………………………………….

Question 38: Que proposez-vous de faire pour corriger le TP ?


……………………………………………………………………………………………

Question 39: Quelles sont les trois étapes essentielles du traitement chirurgical du kyste
hydatique chez ce patient ?
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CAS CLINIQUE 2 (40-41-42)

Une femme de 45 ans, opérée il y a 15 ans pour une péritonite appendiculaire. Elle consulte
pour douleurs abdominales vagues ayant débuté de façon progressive il y a 3 jours. Ces
douleurs sont associées, 24 heures plus tard, à des vomissements et à un arrêt des matières et
des gaz. A l’examen, la patiente est apyrétique. L’abdomen est distendu, tympanique et
sensible dans son ensemble. Les orifices herniaires sont libres. Le toucher rectal est normal.
L’ASP debout montre des NHA de type grêle.

Question 40 : Devant ce tableau, quel est le diagnostic à évoquer en premier lieu ?


………………………………………………………………………………………….

12
Question 41 : Devant ce tableau, que doit comporter la première étape du traitement ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………….

Question 42 : L’évolution sous ce traitement n’a pas été favorable. Quelle serait
alors votre attitude thérapeutique ?
………………………………………………………………………………………….

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CAS CLINIQUE 3 (QUESTIONS43-44-45)

Un patient consulte pour des rectorragies. La colonoscopie révèle la présence d’une tumeur
rectale située à 8 cm de la marge anale. La biopsie de la tumeur conclut à un adénocarcinome
bien différencié. Dans le cadre du bilan d’extension l’écho endoscopie endo-rectale a conclu à
un stade T3 N+.
Question 43 : Quel schéma thérapeutique proposez-vous à ce malade ?
…………….………………………………………………………..………………………
…………………………………………………………………………………………….

Question 44 : Si vous envisagez de l’opérer, quel sera le geste chirurgical à réaliser ?


……………………………………………….……………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

Le patient consulte 1 an après pour douleurs de l’hypochondre droit. L’échographie


abdominale conclut à une métastase hépatique de 2 cm du segment II du foie.
Question 45 : Quelle est votre attitude thérapeutique ?
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………

13
CAS CLINIQUE 4 (QUESTIONS 46-47-48)

Un homme de 72 ans, alcoolo-tabagique, qui présente depuis un mois un ictère d’accentuation


progressive avec des urines foncées. Il signale un prurit depuis quelques jours avec une
anorexie et un amaigrissement de 5kg le dernier mois, pas de fièvre, pas de douleurs
abdominales. A l’examen clinique : ictère cutanéo-muqueux généralisé avec des lésions de
grattage, une légère sensibilité de l’hypochondre droit avec une vésicule palpable.

Question 46 : Quels sont les examens biologiques et morphologiques à demander de


première intention pour confirmer la nature rétentionnelle de l’ictère ?

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…………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………
Question 47 : Quels sont les éléments en faveur de l’origine néoplasique de cet
ictère ?

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……………………………………………………………………………………………

Une tomodensitométrie a été réalisée et a objectivé une dilatation des voies biliaires et du
canal du Wirsung en rapport avec une tumeur de la tête du pancréas de 4 cm qui envahit
l’artère mésentérique supérieure. La biopsie de cette tumeur a conclu à un adénocarcinome

Question 48 : Quelle est votre attitude thérapeutique ? Justifiez votre réponse.

……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….

CAS CLINIQUE 5 (QUESTIONS 49-50-51)

Une patiente âgée de 25 ans, mariée depuis 4 ans, consulte pour des douleurs de la fosse
iliaque droite ayant débuté il y a deux jours. Ces douleurs sont associées à des vomissements
et des brûlures mictionnelles. Pas de leucorrhées. A noter que la date des dernières règles
remonte à 15 jours. A l’examen, la patiente est subfébrile à 37°8. La fosse iliaque droite est
sensible. Le signe de Rovsing est négatif. Les toucher pelviens sont normaux. Les globules
blancs sont à 7800 éléments /mm 3, CRP à 15 mg /l.

14
Question 49 : Devant ce tableau, outre une appendicite aigue. Quels sont les diagnostics
pouvant être aussi évoqués ?
A. Une grossesse extra-utérine.
B. Une ovulation douloureuse.
C. Une infection urinaire.
D. Une salpingite.
E. Un kyste de l’ovaire droit rompu.
Réponse : …………………………………………………….
Un examen cytobactériologique des urines est pratiqué il est normal. Une échographie
abdomino-pelvienne est réalisée et n’a révélé aucune anomalie. La patiente est gardée sous
surveillance pendant 48 heures. Devant la persistance des douleurs de la fosse iliaque droite.
Le diagnostic d’appendicite est finalement retenu et la patiente a été opérée.
Question 50 : Quelle est la position dans laquelle sera trouvé en per-opératoire
l’appendice ?
A. Méso cœliaque
B. Latéro-cæcale interne
C. Pelvienne
D. Sous-hépatique
E. Rétro cæcale.
Réponse : ……………………………………………………….
La patiente a eu une appendicectomie. Elle est sortie de l’hôpital le lendemain. Elle
reconsulte3 jours plus tard pour des douleurs pelviennes associées à une fièvre chiffrée à 39°5
et une rétention vésicale. A l’examen, la plaie est propre. Sensibilité hypogastrique. Au
toucher rectal ; le cul de sac de Douglas est douloureux et bombant.
Question 51 : Quel est votre diagnostic ?
A. Une cystite.
B. Une pelvi-péritonite
C. Une pyélonéphrite aigue.
D. Un abcès du cul de sac de Douglas.
E. Un pyosalpinx.

Réponse…………………………………………………

15
CAS CLINIQUE 6 (QUESTIONS 52-53-54-55)

Une femme âgée de 30 ans, suivie pour une rectocolite hémorragique depuis 2 ans. Elle
présente depuis 3 jours une diarrhée glairosanglante (plus de six selles par jour). A l’examen
fébrile à 38,5, Tachycarde à 100 batt/min. l’examen abdominal trouve une sensibilité diffuse.
A la biologie GS A positif, L’hémoglobine à 09g/dl, le taux de créatinémie est à 180
µmol/l

Question 52 : Quel diagnostic évoquez-vous ?

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Question 53: Quels sont les arguments qui vous permettent de retenir ce
diagnostic ?

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Question 54 : Quel est l’examen à demander pour confirmer le diagnostic ?

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La patiente a été mise sous traitement médical sans amélioration. On décide de l’opérer

Question 55: Quel est le geste chirurgical à réaliser ?

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CAS CLINIQUE 7 (QUESTIONS 56-57)

Patient âgé de 35 ans, tabagique à 15 paquets / année, sans antécédents pathologiques, a été
admis pour douleurs épigastriques brutales en coup de poignard évoluant depuis 3 heures
avant son admission. A l’examen : apyrétique, contracture abdominale, toucher rectal
douloureux. Biologie : globules blancs à 11 000 elts/mm3, CRP à 70 mg/L, lipasémie à 55
UI/L. la radiographie du thorax debout de face centrée sur les deux coupoles
diaphragmatiques n’a pas objectivé de pneumopéritoine.

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Question 56 : Quel est le diagnostic le plus probable et quel est son étiologie ?
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Question 57 : Quelle attitude thérapeutique proposez-vous ? Expliquez votre choix.


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CAS CLINIQUE 8 (QUESTIONS 58-59-60)

Un patient âgé de 20 ans, est admis à la suite d’un accident de la voie publique, piéton heurté
par une voiture avec impact thoraco-abdominal gauche. A l’examen malade conscient, score
de Glasgow à 15, polypneique à 20 cycles par minute, conjonctives pales. La tension artérielle
est à 90/50 mm Hg, le pouls est à 100 batt/mn. L’abdomen est légèrement distendu, sensible
dans son ensemble. Le bilan biologique trouve un GS O+, l’hémoglobine est à 8 g/dl.
Question 58 : Quelle est votre attitude en urgence ?

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……………………………………………………………………………………………

Le bilan lésionnel a objectivé un pneumothorax gauche avec un fracas de la rate, pas de


saignement actif. A l’examen le malade est resté stable sur le plan hémodynamique.

Question 59 : Quelle est votre attitude thérapeutique?


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……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………

Une numération de la formule sanguine de contrôle a été faite, a objectivé un taux


d’hémoglobine à 7 g/ dl. On décide de le transfuser par 2 culots globulaires afin de corriger
l’hypovolémie.

Question 60 : Expliquez les conséquences physiopathologiques en l’absence de


transfusion.
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………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

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Question 61 : Parmi les propositions suivantes concernant les aspects
anatomopathologiques de la pancréatite chronique, indiquez celle(s) qui est (sont)
exacte(s):

A- Le pancréas est de consistance ferme et de forme régulière


B- Les calculs sont souvent présents
C- La présence d’une collection liquidienne organisée est possible
D- La fibrose est abondante
E- Les canaux sont réguliers, jamais kystisés
Réponse :……………………………………………………………

Question 62 : Parmi les propositions suivantes concernant les tumeurs du pancréas,


indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s):

A- L’adénocarcinome canalaire est la tumeur exocrine la plus fréquente


B- Les tumeurs neuro-endocrines sont les plus fréquentes
C- La tumeur solide et pseudo-papillaire est le plus souvent bien limitée et encapsulée
D- Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses sont des tumeurs de haut grade
E- Le stroma de type ovarien accompagne le cystadénome séreux

Réponse :……………………………………………………………

Question 63 : Parmi les propositions suivantes concernant les lymphomes


gastriques indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s):

A- Le lymphome du MALT est le type histologique prédominant


B- Le lymphome du MALT est souvent associé à une gastrite à HP
C- Le lymphome de bas grade de malignité peut progresser vers un lymphome B de haut
grade
D- Ils sont dominés par les lymphomes B
E- Leur traitement est chirurgical

Réponse :……………………………………………………………

18
Question 64 : Concernant l’adénocarcinome colique, indiquez celle(s) qui est (sont)
exacte(s):

A. Il se développe le plus souvent sur un adénome classique


B. Il se localise le plus souvent au niveau du colon droit
C. Il est plus sténosant à gauche qu’à droite
D. Il est dominé par le type mucineux
E. Il est de bon pronostic lorsqu’il est associé à une instabilité des microsatellites

Réponse :……………………………………………………………

CAS CLINIQUE (QUESTIONS 65-66-67-68-69)

Un homme âgé de 56 ans a été opéré pour une tumeur maligne du colon sigmoïde. L’examen
anatomopathologique de la pièce de sigmoïdectomie trouve une tumeur circonférentielle
sténosante et infiltrante, mesurant 3x3x1,5 cm. Elle se situe à 3 cm de la limite distale. La
muqueuse à distance est le siège de 3 polypes pédiculés de 5 mm chacun. A l’examen
histologique, la tumeur est faite de glandes dans un stroma fibreux. Les cellules tumorales
bordant ces glandes sont atypiques. Des engainements péri-nerveux et des emboles veineux
sont présents. Deux ganglions sont métastatiques. Les deux limites longitudinales sont saines.
Cette tumeur est classée pT3N1.

Question 65: Déterminez le type histologique de cette tumeur.

…………………………………………………………………………………………

Question 66 : Argumentez votre réponse.

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Question 67 : Décrivez les prélèvements effectués lors de l’étude macroscopique de la


pièce qui ont permis de classer cette tumeur pT3 N1.

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19
Question 68 : Relevez à partir de l’observation, trois facteurs histo pronostiques de cette
tumeur.

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Question 69 : Quel est le type histologique le plus probable des trois polypes repérés à
la macroscopie ?

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CAS CLINIQUE (QUESTIONS 70-71-72)

La biopsie d’une tumeur gastrique chez une femme de 40 ans aux antécédents d’ulcère
gastrique récidivant montre à l’examen histologique une prolifération cellulaire agencée en
nappes. Les cellules tumorales sont de grande taille, peu cohésives, aux noyaux atypiques.

Question 70 : Quels sont les deux diagnostics que vous évoquez ?

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Question 71 : Quelle est la technique qui permet de confirmer le diagnostic ?

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Question 72- Argumentez votre réponse

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20
Question 73 : Concernant les tumeurs neuroendocrines de l’estomac, quel(s) est (sont)
les proposition(s) exacte(s) :

A- La maladie de Biermer constitue un facteur prédisposant


B- La tumeur de Krückenberg peut être révélatrice
C- L’infection à HP est un précurseur de ces tumeurs
D- L’expression du CD117 confirme le diagnostic
E- Le stroma est richement vascularisé

Réponse :……………………………………………………………

Questions 74 : Définissez la clearance du cancer du bas rectum et en expliquez l’intérêt.


(2 points).

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FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS

CERTIFICAT DE CHIRURGIEDCEM2

SESSION DE JANVIER 2019

CORRECTION DE L’EXAMEN

QCM :

QCM 1 :ADE QCM 11 : AE

QCM 2 :BE QCM 12 : ACDE

QCM 3 :BCDE QCM 13 : ACDE

QCM 4 :D QCM 14 :AC

QCM 5 :ABC QCM 15 : ABD

QCM 6 : ABC QCM 16 : ABE

QCM 7 :BDE QCM 17 : BCDE

QCM 8 : BCDE QCM 18 : BC

QCM 9 : ABD QCM 19 : BD

QCM 10:ADE

QROC :

Question 20 :péritonite tuberculeuses(granulomateuse), infection de liquide d’ascite,


peritonites périodiques, péritonites pneumococciques des jeunes filles.

Question 21 : précoces :le non fonctionnement primaire, infection du site opératoire ( abcès,
fistule, hématome, lymphocèle infecté), complications vasculaires (thrombose, sténose),

Tardives : rejet chronique, récidive de la maladie initiale

Question 22 :-complications respiratoires : bronchopneumopathie

- Atteinte récurentielle
- envahissement trachéal

Question 23 :douleurs épigastrique, vomissement, amaigrissement, anémie hypochrome


microcytaire, complications (hémorragie, perforation)

Question 24 :mise a plat progressive du trajet fistuleux par serrage d’un élastique inséré dans
le trajet fistuleux
Question 25 :des femmes porteuses de DIU, pertes vaginales fétides, douleurs surtout
pelviennes, notion de rapports sexuels non protégés

Question 26 : L’infection de paroi dans les suites d’une intervention, une incision délabrante,
la survenue d’une hyperpression abdominale dans les suites post op, le mauvais état général,
une malfaçon technique lors de la fermeture pariétale

Question 27 :occlusion fébrile ( douleurs ,vomissement, AMG, fièvre)

Question 28 :-l’altération de l’état de conscience induit une insuffisance respiratoire

-L’hypoxie aggrave l’hypertension intra cranienne et les lésions neurologiques

Question 29 :chirurgicale : cholédocotomie, endoscopique : sphinctérotomie

Question 30 :Hyperleucocytose > 20000, une acidose, une chute de l’hématocrite, et de la


PaO2, des troubles de l’hemaostase (TP)

Question 31 :douleurs épigastrique d’installation brutale, en coup de poignard, contracture à


l’examen physique

Question 32 :- fonctionnelle (iléus reflexe)

- Mécanique : - compression extrinsèque, sténose inflammatoire du colon

Question 33 :vomissement, nausées, arrêt des matières et des gaz, une dyspnée avec une
tachypnée.

Question 34:signes de péritonites (douleurs abdominale, défense ou contracture abdominale)

-manifestations anaphylactiques( état de choc, érythème généralisé, œdème de la glotte)

Question 35 :voir la lésion, localiser la lésion par rapport au arcades dentaires, préciser son
caractère infiltrant, bourgeonnant ou ulcero bourgeonnant

CAS CLINIQUES
CAS CLINIQUE 1

Question 36 : type III

Question 37 : l’ouverture du kyste dans les voies biliaires

Question 38 :l’injection de la vitamine K

Question 39 : destruction du parasite, désobstruction de la voie biliaire et traiter la fistule


kysto biliaire
CAS CLINIQUE 2

Question 40: OIA ( sur bride)

Question 41 : réanimation (correction des troubles hydro électrolytiques), aspiration gastrique

Question 42 : traitement chirurgical (section des brides)

CAS CLINIQUE 3

Question 43 : radiochimiothérapie pré opératoire puis chirurgie ( 6-8 semaine plus tard)

Question 44 : résection antérieure du rectum,passant à 2 cm du pole inf de la tumeur et


emportant la totalité du méso rectum avec anastomose colorectale et stomie de protection

Question 45 : métastasectomie + chimiothérapie pré ou post opératoire

CAS CLINIQUE 4

Question 46 : Bil T/C,PAL,GGT, Echo abdominale

Question 47 : ictère nu (sans fièvre ni douleur), évoluant d’un seul tenant, prurit, vésicule
palpable

Question 48 : prothèse biliaire et chimiothérapie palliative, tumeur non résécable qui envahit
l’artère mésentérique sup

CAS CLINIQUE 5

Question 49 :BCE

Question 50 :C

Question 51 : D

CAS CLINIQUE 6

Question 52 :RCH compliquée de colite aigue grave

Question 53 :six selles, fièvre> 37.8, tachycardie > 90, Hb < 10.5

Question 54 : rectosigmoidoscopie

Question 55 : colectomie sub totale avec double stomie

CAS CLINIQUE 7

Question 56: péritonite aigue par perforation d’ulcère gastrique ou duodénal


Question 57 :1 )Suture de l’ulcère + toilette péritonéale (coelio) + traitement médical de la
maladie ulcéreuse

2) bivagotomie + pyloroplastie + toilette péritonéale (laparotomie) : traitement de la peritonite


et de la maladie ulcéreuse

CAS CLINIQUE 8

Question 58 : Réanimation : mise en place de deux voies d’abords, remplissage vasculaire,


réserve de sang O +, demander une tomodensitométrie thoraco- abdominale (radiographie de
thorax, échographie abdominale)

Question 59 : Drainage thoracique, traitement non opératoire pour la contusion splénique

Question 60 : L’hypovolémie va aggraver l’hypoxie, l’acidose et les troubles de l’hémostase

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