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foie
Canal hépatique Canaux hépatiques droit
commun et gauche
rate
Canal cystique Veine porte
Canal
cholédoque
Canal santorini
Petite
caroncule
Grande Canal de
caroncule wirsung
Ampoule de pancréas
water
2ème duodénum
TD sémiologie 2020
Plan du cours
I. Introduction
II. Rappel anatomique
III. Physiologie
IV. Physiopathologie
1. Cholestase extra hépatique
2. Cholestase intra hépatique
3. Corrélation clinico-biologique
V. Diagnostic positif
VI. Diagnostic étiologique
VII. Diagnostic différentiel
VIII. Conclusion
Plan du cours
I. Introduction
II. Rappel anatomique
III. Physiologie
IV. Physiopathologie
1. Cholestase extra hépatique
2. Cholestase intra hépatique
3. Corrélation clinico-biologique
V. Diagnostic positif
VI. Diagnostic étiologique
VII. Diagnostic différentiel
VIII. Conclusion
IV. Physiopathologie (1)
1. Cholestase extra hépatique :
Une obstruction des voies biliaires
une dilatation des voies biliaires extra hépatiques, puis des voies biliaires intrahépatiques
les substances normalement secrétées dans la bile vont refluer dans le sang
1. Cholestase extra hépatique:
IV. Physiopathologie (2)
2. Cholestase intrahépatique (expliqué par deux
mécanismes ) :
– altération des canaux biliaires obstruction des VBIH
(cholangite sclérosante , cirrhose biliaire )
a) L’échographie abdominale :
examen rapide, non invasif réalisé de 1er intention avec une sensibilité de
50 à 75 % et spécificité est de 80 à 90 %
permet de mettre en évidence une dilatation des voies biliaires
extrahépatiques (classique image en « canon de fusil »)
Empierrement cholédocien
b) Le scanner :
• une sensibilité relativement faible dans la détection de calculs
de la VBP ( plus faible si les calculs sont riches en cholestérol)
• les voies biliaires dilatées apparaissent sous la forme d’images
hypodenses de densité liquidienne s’élargissant sur les coupes
proches du hile hépatique
• La voie biliaire principale normale est habituellement visible
sous la forme d’une image hypo dense arrondie, d’un diamètre
inférieur à 9 mm
• La lithiase biliaire calcique se traduit à l’examen TDM par une
image hyperdense (la densité est liée à la teneur du calcul en
calcium). Les calculs cholestéroliques sont, en revanche,
hypodenses par rapport à la bile normale
Lithiase du Cholédoque Dilatation des VBIH
c) la cholangio-IRM :
VBP libre et la vésicule contenant de multiples petits La flèche blanche montre 2 calculs au niveau de la
calculs donnant un aspect de ciel étoilé VBP avec le «cône d’ombre postérieur »
e) La Cholangio-pancreatographie rétrograde endoscopique ( CPRE)
C D
A. Papille normale
B. cathétérisme de la papille par le sphinctérotome
C. Section complète du sphincter d’oddi
D. Extraction de calcul
E. Écoulement de bile
2. Traitement chirurgical :
• voie d’abord :
– Laparotomie
– Cœlioscopie
• Cholécystectomie systématique
• L’extraction des calculs se fait après ouverture de la VBP
(Choledocotomie ) . La voie biliaire est ensuite le plus souvent
intubée par un petit drain drain de kehr laissé en place pendant
environ 1 mois.
Ictère d’origine bénigne
2) Syndrome de mirizzi :
a) Définition :
– Le syndrome de Mirizzi est une complication rare de la lithiase vésiculaire se
définit comme une compression extrinsèque de la voie biliaire principale par un
calcul enclavé dans l’infundibilum de la vésicule biliaire ou dans le canal cystique.
– peut être associé à une fistule cholécysto-biliaire secondaire à une érosion de la
voie biliaire principale par le calcul enclavé.
b) Clinique :
– La douleur est le symptôme le plus commun chez 54 à 100% des patients suivi de
l’ictère chez 24-100% des patients
– La triade biliaire de Charcot ( douleur + fiévre + ictére ) est présente chez 44 à
71% des patients
c) Biologie :
– un taux sérique de bilirubine allant de la normale à plus de 30 mg/dl avec une
moyenne de 7-10 mg/dl.
– Le taux sérique des phosphatases alcalines varie de la normale à environ trois à dix
fois la normale
d) Imagerie :
1. L'échographie :
• Est une bonne méthode de dépistage, avec une sensibilité de
23 à 46% , une VB contractée contenant des calculs, un
nodule échogène ou des calculs dans le Canal Hépatique
Commun , une dilatation légère à modérée des voies biliaires
proximales et une voie biliaire principale de taille normale en
aval des calculs ou nodules
2. La tomodensitométrie :
3. Cholangio-IRM :
Scanner abdominal
e) Le traitement est chirurgical :
– En cas d'absence d'érosion des voies biliaires la
cholécystectomie partielle seule est adéquate
– Si il y’a érosion des voies biliaires fermeture de la
fistule par suture (cholédochoplastie) ou mise en
place d’un drain de kehr dans la voie bilaire
principale
Ictère d’origine bénigne
A. Définition :
– Le kyste hydatique du foie est une affection parasitaire
due au développement de la forme larvaire du tænia du
chien Echinococcose granulosus
B. Physiopathologie :
– Deux mécanismes :
1. Fistule kysto-bilaire : L’érosion de canalicules biliaires du péri
kyste est quasi constante. Au début elle est latente, colmatée
par la membrane hydatique sous tension et ne se déclare
parfois qu’à la suite de l’évacuation chirurgicale du kyste.
Dans les kystes multivésiculaires, la pression qui règne au sein
de la cavité kystique est plus faible ce qui favorise le passage
de la bile dans le kyste
2. La compression :
– Le kyste hydatique du foie peut croître atteignant
parfois un volume de plusieurs litre, Les kystes
comprimant le hile du foie peuvent être à l’origine
d’un ictère par rétention et parfois des poussées
d’angiocholite
a. L’échographie abdominale:
1. Traitement du kyste
– Le traitement est chirurgical souvent conservateur, sous
forme d’une résection du dôme saillant
2. Traitement de la fistule
– La suture simple associée ou non à un drainage est une
méthode simple mais avec un risque élevé de fuites
biliaires prolongées à l'origine d'un long séjour hospitalier.
– Le drainage de la voie biliaire principale par drain de Kehr ,
Elle permet de drainer le territoire hépatique d’amont. Le
drain de Kehr est gardé 4 à 6 semaines et n’est retiré
qu’après contrôle cholangiographique.
– la fistulisation dirigée transpariéto-hépatique décrite par
Perdromo qui fait appel à l’utilisation d’un drain de Kehr
dont une des branches est intra-biliaire et l’autre intra-
kystique
kyste hydatique fistulisé dans la VBP
Résection du
dôme saillant
+drainage de la
VBP par drain de
Kehr+
Cholécystectomie
4) sténose bénigne des voies biliaires
I. Post traumatique :
a)Mécanisme : Survient après traumatisme de la voie biliaire principale
(per opératoire après une cholécystectomie ou suite a un accident
de la voie publique) .Lésion des voies biliaires évolue vers une
sténose inflammatoire des voies biliaires entrainant un obstacle a
l’écoulement de la bile
b) Diagnostic positif :
• clinique fonction du contexte
• Cholangio IRM : examen du choix
c) Traitement :
• Endoscopique : mise en place d’une prothése
• Chirurgicale dérivation bilio digestive
Dérivation bilio-digestive sur anse montée en Y
II. Cholangite sclérosante primitive :
a) Définition :
– La cholangite sclérosante primitive (CSP) se caractérise par une inflammation,
une fibrose et une destruction progressive des voies biliaires à l’intérieur ou à
l’extérieur du foie, aboutissant progressivement à une cirrhose biliaire.
– Les rétrécissements (sténoses) localisés entravent l’écoulement de la bile
(phénomène de cholestase).
– Une cholestase prolongée peut être à l’origine d’une fibrose du foie lui-même.
b) Traitement :
– Médical : L’acide ursodésoxycholique (AUDC)
– Endoscopique :dilater les sténoses des voies biliaires extra hépatique
– La transplantation hépatique : en cas d’ictére prolongée, ascite, infections
biliaires répétées, cirrhose constituée avec hypertension de la veine porte, cancer
des voies biliaires ..
Plan du cours
I. Introduction
II. Rappel anatomique
III. Physiologie
IV. Physiopathologie
V. Diagnostic positif
VI. Diagnostic étiologique
VII.Diagnostic différentiel
VIII.Conclusion
VII . Diagnostic différentiel:
1. Ictères retentionnels médicaux:
– parasitose ( fasciola hépatica )
– Radiothérapie
– Tuberculose
– hépatite
2. Ictères néoplasiques (voir le cours)
VIII . Conclusion
• Ictère cholestatique : origine multifactorielle
• Fréquent dans notre pratique quotidienne.
• C’est une urgence diagnostique et thérapeutique.
• Echographie abdominale est l’examen clé
• La chirurgie reste actuellement la principale arme
thérapeutique .
• L’amélioration du pronostic / diagnostic et prise en charge,
précoces.