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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

Université de Batna 2

Faculté de Technologie

Département d’Électrotechnique

TRAVAUX PRATIQUES-
ELECTRICITE (ST et LICENCE
ELT).
Enseignant : - AGGOUNE Mohammed-Salah

Année 2020
Université de Batna 2 Batna le 11/07/2019

Département Electrotechnique
Filière : Licence Electrotechnique

Examen de TP sujet A
Matériaux et Introduction à la H.T.
Durée 1h30mn

Exercice n° 1
Dans l’expérience relative à la cuve Rheographique le générateur est fixé à 12V DC et la tension
affichée par le voltmètre au point (15cm ; 2cm) est 8v. Sachant que la distance entre les
électrodes est de 25cm et que l’origine des axes O (0 ; 0) est choisi au milieu de l’électrode
chargée négativement :
1. Trouver la valeur du champ électrique en ce point.
2. Calculer la valeur moyenne du champ électrique entre les électrodes .

Exercice n°2

On charge la sphère d’un generateur de Van de Graff de rayon 50mn jusqu’a obtenir des
étincelles (décharge) à la surface
1. Calculer sa charge maximale ainsi que le nombre d’électrons arrachés
2. Déterminer son potentiel maximal.

Exercice n° 3 OU Exercice n° 4 au choix


En utilisant le generateur HT de BISKRA en tension continue et en plaçant une plaque de bois
d’épaisseur 2cm et de rigidité diélectrique de 40kV/mm entre les deux sphères, on augmente la
tension du générateur de 0Kv à Vmax.
Quelle est la valeur de Vmax pour que cet isolant perde ses propriétés diélectriques ?

Exercice n° 4
Un transformateur de H.T. est utilisé pour produire des tensions de 150kV. Sachant que la
tension primaire est 220V et que le nombre de spires N1 est de 110 spires trouver le rapport de
transformation ainsi que le nombre de spires au secondaire.
Université de Batna 2 Batna le 11/07/2019

Département Electrotechnique
Filière : Licence Electrotechnique

Examen de TP sujet B
Matériaux et Introduction à la H.T.
Durée 1h30mn

Exercice n° 1
Dans l’expérience relative à la cuve Rheographique le générateur est fixé à 10V DC et la tension
affichée par le voltmètre au point (5cm ; 2cm) est 5v. Sachant que la distance entre les électrodes
est de 20cm et que l’origine des axes O (0 ; 0) est choisi au milieu de l’électrode chargée
négativement :
1. Trouver la valeur du champ électrique en ce point.
2. Calculer la valeur moyenne du champ électrique entre les électrodes .

Exercice n°2

On charge la sphère d’un générateur de Van de Graff de rayon 150mn jusqu’a obtenir des
étincelles (décharge) à la surface.
1. Calculer sa charge maximale ainsi que le nombre d’électrons arrachés
2. Déterminer son potentiel maximal.

Exercice n° 3 OU Exercice n° 4 au choix


En utilisant le générateur H.T. de BISKRA en tension continue et en plaçant une plaque de bois
d’épaisseur 1.5cm et de rigidité diélectrique de 50kV/mm entre les deux sphères, on augmente la
tension du générateur de 0Kv à Vmax.

Quelle est la valeur de Vmax pour que cet isolant perde ses propriétés diélectriques ?

Exercice n° 4
Un transformateur de H.T. est utilisé pour produire des tensions de 200kV. Sachant que la
tension primaire est 220V et que le nombre de spires N1 est de 220 spires trouver le rapport de
transformation ainsi que le nombre de spires au secondaire.
Université de Batna2--Faculté de Technologie--Département
d’Electrotechnique.

License Electrotechnique.

TP. Mesure de CHAMP ELECTRIQUE (Cuve Rhéographique).

1.INTRODUCTION :

Une cuve rhéographique est une cuve parallélépipédique dans laquelle on a disposé deux plaq
métalliques appelées ELECTRODES et sert à mesurer expérimentalement la valeur du cham
électrique entre les conducteurs.
Une solution ionique à base de SULFATE de CUIVRE (CuSO4) est introduite dans cette c
pour permettre le déplacement des ions. Les plaques métalliques sont reliées aux deux borne
d’une alimentation (générateur).
Pour entamer les mesures, on utilise un voltmètre dont la borne COM est reliée à la born
générateur et sa borne V est reliée à un pointeur métallique qui peut être placé à un endr
quelconque de la cuve et donne ainsi la valeur du POTENTIEL en ce point. Un quadrillag
au fond de la cuve permet de relever l'abscisse et l'ordonnée du point où le pointeur est plac

DEFINITIONS :

-On appelle EQUIPOTENTIELLE toute ligne ou surface ou volume dont les points sont au
même potentiel.
-On appelle LIGNE de CHAMPS toute ligne perpendiculaire en tout point à une ligne équip
et par conséquent tangente à la direction du champ électrique.

2.Rappels théoriques :

Le CHAMP ELECTRIQUE et le POTENTTIEL ELECTRIQUE crées par une charge


ponctuelle Q sont donnés par les expressions :

et
La relation vectorielle entre ces deux grandeurs est donnée par : E = - grad V et qui
−dV
se simplifie dans notre cas en : E= dx . Le sens du champ est orienté vers les valeurs
décroissantes du potentiel. En module, cette relation devient : E=V/d où d représente la dista
entre les deux électrodes.
σ
A la surface d’un conducteur en équilibre électrostatique, on a : E= ε ε où
0 r
σ représente la DENSITE SUPERFICIELLE de CHARGE (σ =Q/ S ¿ et Q la charge
totale portée par l’une des électrodes.
Q S
La capacité du condensateur plan est donnée par : C= V =ε 0 ε r d .

Materiau Air Verre Papier Nylon Teflon Eau


εr 1 4-8 2-6 14 2-4 80

3.But du TP :

Réalisez le montage indiqué ci-dessous en fixant la tension du générateur à 12 V DC. Po


le multimètre, choisir le calibre approprié. Mesurez la surface des électrodes S et la dis

1°) Tracer les lignes équipotentielles V=2V ; V=4V ; V=6V ; V=8V ; V=10V ; Pour chaque
repérez 6 points ayant la valeur du potentiel voulu.
x
y

2°) Tracer les lignes de champs électriques.


3°) Montrer que le champ électrique entre les deux conducteurs est uniforme et trouver sa val
4°) En utilisant cette valeur du champ électrique, déterminer la densité de charge des électrod
on suppose que la PERMITTIVITE RELATIVE de l’eau est de ε r=¿ 80.
5°) Trouver la CAPACITE de ce CONDENSATEUR.
TP. Sources de HT

1. Introduction :
L’énergie électrique en HT (V>1 Kv) est exploitée sous trois formes :
-H T alternative délivrée par les centrales et transportée par les lignes
aériennes.
- H T continue obtenue par REDRESSEURS
-H T de CHOC ou IMPULTIONS telles que présentes lors de la tombée
d’une foudre (décharges électriques).

Dans les LABORATOIRES de HT, la tension voulue est obtenue par


TRANSFORMATEUR qui permet de transférer de l’énergie (sous forme
alternative) d’une source à une charge, tout en modifiant la valeur de la
tension. La tension peut être soit augmentée ou abaissée selon l’utilisation
voulue. Le changement d’un niveau de tension à un autre se fait par l’effet
d’un champ magnétique.
Le transformateur est constitué de deux enroulements (ou plus) couplés
sur un noyau magnétique (carcasse du transformateur). Le côté de la
source est appelé le primaire. Le côté de la charge est appelé le
secondaire. Le flux ϕ est le flux mutuel. Lorsqu’on applique une tension
alternative à la source V1, ceci crée un flux alternatif dans le noyau
magnétique. Selon la loi de Faraday, ce flux crée des forces
électromotrices dans les bobines. La force ́électromotrice induite est
proportionnelle au nombre de tours dans la bobine et au taux de variation
du flux. Selon le rapport du nombre de tours(spires) entre le primaire N1
et le secondaire N2, le secondaire V2 alimente la charge avec une tension
différente de celle de la source.
On définit un transformateur idéal ou parfait ayant les caractéristiques
suivantes :
1.La résistance dans les fils (au primaire et secondaire) est nulle (ρ= 0) .
2.Le noyau magnétique est parfait (μr=∞). Dans ce cas simplifié, il n’y a
pas de fuite. Le flux est donc totalement contenu à l’intérieur du noyau.
Le couplage magnétique entre le primaire et le secondaire est parfait ; tout
le flux du primaire se transfère au secondaire. Le rendement d’un tel
transformateur est de 100%.

Fig.1 Transformateur monophasé.

La relation entre les grandeurs primaires et secondaires est exprimée


par le rapport de transformation défini par :
𝑵𝟐 𝑽𝟐 𝑰𝟏
= =
𝑵𝟏 𝑽𝟏 𝑰𝟐
2.But du TP :
1.Produire une HT à partir d’une basse tension.
2. Vérifier la relation entre les tensions secondaire et primaire.
3.Determiner expérimentalement la valeur du rapport de transformation
et le comparer aux données en utilisant la méthode des MOINDRES
CARRES.

3.MANIPULATION :
Les essais effectués sont à vide selon le schéma proposé par
l’enseignant qui fixera les valeurs de N1 et N2. Les étudiants doivent
mesurer V1 et V2 suivant le tableau ci-dessous :

V1=x 5V 10V 12V 15V 20V

V2=y
4.Quelle sera la valeur de la tension au secondaire si la tension
primaire est de 220 V ?

REMARQUE : Dans les transformateurs réels, on doit tenir compte


des pertes suivantes :

 Pertes par effet Joule dans les conducteurs


 Pertes dans le noyau magnétique par courant de Foucault et par hystérésis
 perméabilité finie du circuit magnétique
 couplage magnétique imparfait des enroulements

Perméabilité magnétique relative de matériaux ferromagnétiques à 20 °C


Matériaux µr Température
ferromagnétiques (valeur maximale) de Curie en °C
Cobalt 250 1 1301
Fer 5 0002 7701
Mu-métal 100 0002 420
Nickel 600 3581
TP : CHAMP DISRUPTIF (GENERATEUR de van DE Graaff).

1.Introduction :

Lorsqu’un isolant est soumis à un champ électrique intense, il peut se


polariser et perdre ses propriétés diélectriques et devenir ainsi un
conducteur. Dans son volume vont apparaitre des étincelles comme dans le
cas où l’isolant est l’air ou être perforé comme pour le bois ,le nylon…La
valeur de ce champ maximal que peut supporter un isolant est appelé
rigidité diélectrique ou champ disruptif. La tension ou potentiel
correspondant est appelée tension de claquage.

Rigidité diélectrique de quelques diélectriques usuels


Rigidité diélectrique
Matériau
(kV/mm)
Air 3
Quartz 8
Titanate de strontium 8
Néoprène 12
Nylon 14
Pyrex 14
huile silicone 15
Papier 16
Bakelite 24
Polystyrène 24
Vide réel 25

Le but de ce TP est la production d’une HT en utilisant le générateur de


Van de Graaf dont la description et le mode de fonctionnement sont
résumés ci-dessous.
Fig.2 : Generateur de Van de Graaff.

2.Description d’un générateur de Van de Graaff (pour plus de détails, se


référer à l’article publié sur le site : Wikipedia) :

‘’ Sous sa forme la plus simple, appareil de démonstration pédagogique, le


générateur de Van de Graaff vertical comprend une courroie en latex ou en tissu
isolant qui fait fonction de convoyeur de charges électriques. Son mouvement
est assuré par deux poulies cylindriques. L'une d'entre elles, le plus souvent en
Plexiglas (polyméthacrylate de méthyle), en Téflon ou en Nylon, est dans la
sphère métallique creuse. La sphère se trouve au sommet d'une colonne isolante
qui contient la courroie. À la base du dispositif se trouve le moteur qui actionne
la poulie motrice qui peut être en métal ou tournée dans un matériau isolant
différent de celui de l'autre poulie.

Deux électrodes E1 et E2, sont placées respectivement juste en dessous de la


poulie inférieure et à l'intérieur de la sphère. E2 est connectée à la sphère creuse
et E1 permet d'obtenir un potentiel élevé par rapport à la terre. La différence de
potentiel est en l'occurrence positive. Les deux électrodes sont munies de
peignes (pointes «corona» ) qui sont au plus près de la courroie, sans la toucher,
et permettent le déplacement des charges.

Cette tension élevée ionise l'air près de la pointe de E1 ce qui permet de pousser
les charges positives vers la courroie et de permettre leur déplacement sur la
face interne de l'enveloppe sphérique. Cette charge positive sur la sphère induit
une charge négative sur l'électrode E2. La forte différence de potentiel ionise
l'air à l'intérieur de la sphère et les charges négatives sont repoussées sur la
courroie, ce qui a pour effet de la décharger. Selon le principe de la cage de
Faraday, les charges positives de E2 migrent vers la sphère indépendamment de
la tension existante à sa surface. Comme la courroie continue à tourner, un
courant constant arrive par ce moyen en direction de la boule qui continue de
recevoir des charges positives. Ce chargement se poursuit jusqu'à un certain
point qui dépend des caractéristiques de la sphère. Plus l'enveloppe sphérique est
grande, plus son potentiel est élevé. Avec une surface parfaite pour la boule
métallique, la tension maximale est de l'ordre de 30 kV pour chaque centimètre
de rayon1. Cette valeur théorique n'est pas atteinte en pratique à cause des
imperfections du système (surface irrégulière, pertes, etc.)’’

Fig.3 :Schéma descriptif d’un générateur de Van de Graaff.

1 Sphère creuse avec des charges positives


2 Électrode (E2) connectée à la sphère, un peigne est au plus près de la courroie
3 Poulie supérieure (en Nylon)
4 Partie de la courroie chargée positivement
5 Partie de la courroie chargée négativement
6 Poulie inférieure (en Téflon), son axe est relié à un moteur
7 Électrode inférieure (E1) destinée à collecter les charges négatives
8 Sphère chargée négativement utilisée pour décharger la boule principale
9 Étincelle ou arc électrique produits par la différence de potentiel.

3.Mode de fonctionnement :
A fur et à mesure que la sphère se charge, le champ à son voisinage et en
particulier à sa surface augmente jusqu’à atteindre la valeur disruptive de
l’isolant qui entoure la sphère (l’air dans ce cas particulier). A cet instant,
l’air devient conducteur et des étincelles apparaissent entre les deux
sphères. Cette décharge est le fruit du déplacement des électrons de la petite
sphère vers la grande sphère et qui constitue un courant de décharge
électrique.

4.Rappels théoriques :

Toute charge ponctuelle Q crée à son voisinage un champ et un potentiels


donnés par la loi de Coulomb :

Dans le cas d’une sphère chargée en équilibre, toute la charge se répartie


sur la surface externe de sorte que son volume devient une équipotentielle et
que le champ électrique à l’intérieur est nul par l’application du Théorème
de GAUSS. La valeur du champ maximal est obtenue pour r=R et la charge
extrême qui peut être accumulée sur sa surface en est déduite lorsque le
champ atteint sa valeur disruptive Ed.
2
Qmax =4 πε 0 R Ed

Qmax
La valeur de la tension de claquage est donc :V max =
4 πε 0 R

Le générateur de Van de Graaff disponible au niveau du laboratoire


possède un rayon de 10 cm et produit dans l’air, une tension de claquage
d’environ 300 KV.

Le nombre d’électrons arrachés à la sphère est de l’ordre de 1013.

5.Experimentation :

Après une démonstration par l’enseignant du TP, les étudiants sont


encouragés à se rapprocher du générateur et à tester la présence du champ
disruptif de l’air par :
- Une première fois en rapprochant la petite sphère de la grande
jusqu’à apparition des étincelles.
- Une deuxième fois en rapprochant leur main de la grande sphère et
voir et sentir les déchargés à travers leur corps.

Remarque : Les étudiants ayant des problèmes cardiaques sont exclus de ce


test.

TP : Mesure de Puissances.

1. Introduction :

La puissance est une des grandeurs les plus importantes en électricité et en


physique d’une manière générale. Elle décrit les besoins énergétiques d’un
système et est définie comme étant l’énergie consommée ou produite W par
unité de temps.

P= dW/dt

Pour une valeur constante, l’énergie consommée ( ou travail) est donnée


par :

W=P*t
Cette énergie est exprimée dans le Système International en Joules et en
pratique par le wattheure ou le kilowattheure (kWh).

Puissance électrique :

La puissance électrique que l'on note souvent P et qui a pour unité le watt
(symbole W) est le produit de la tension électrique aux bornes de laquelle
est branchée l'appareil (en volts) et de l'intensité du courant électrique qui
le traverse (en ampères). La puissance instantanée est donnée par :

P(t)=u(t)*i(t).

La moyenne de cette puissance est appelée puissance active et c’est elle que
facturent les compagnies délivrant l’électricité aux usagers.

En courant continu (DC), les grandeurs mesurées sont constantes de sorte


que la puissance s’exprime par :

P=U*I (W).

Si les circuits alimentés sont purement résistifs, les appareils de mesure


indiqueront les intensités maximales des courants et des tensions.

En régime alternatif (AC), on distingue trois types de puissances :

- La puissance active (ou puissance moyenne) représente l’énergie par


unité de temps consommée par un appareil électrique et transformée
en travail (faire tourner un moteur) ou en chaleur (résistance
électrique). A titre indicatif, on cite les exemples suivants :

Calculatrice de poche 0,4 mW


Phare de bicyclette 2,4 W
Congélateur 150 W
Fer à repasser 1kW
Téléviseur en couleurs 80 W
Cuisinière électrique 6kW
Locomotive électrique 3MW
Pile solaire 25mW
Dynamo de bicyclette 3W
Générateur de centrale électrique 300 MW
- La puissance réactive apparaît dans tout système ayant des
composants réactifs (c'est-à-dire capacitifs ou inductifs). Elle peut
être soit « produite » (circuit capacitif) soit « consommée » (circuit
inductif) par les différents éléments des circuits. Alors que la
puissance active est utilisée pour générer un travail (par exemple
celui d'un moteur) ou de la chaleur, la puissance réactive correspond,
lorsqu'elle est « consommée », par exemple à l'établissement du
champ magnétique dans les machines électriques (transformateurs,
machine asynchrone, etc.). Parmi les consommateurs d'énergie
réactive, on peut citer également : les lampes fluorescentes et à
décharge à ballast magnétiques, le chauffage par induction (fours à
induction et à arc), les machines à souder et les convertisseurs
statiques. Si la puissance réactive prélevée par les consommateurs est
trop élevée par rapport à la puissance active, l'augmentation du
courant dans le réseau électrique entraine des pertes thermiques, des
surcharges des transformateurs de distribution, l'échauffement des
câbles d'alimentation et des chutes de tension, il est donc primordial
d'y remédier. Surdimensionner ces installations, avec les
conséquences économiques que cela représente n'étant pas réaliste, il
est préférable de compenser cette puissance réactive en améliorant le
facteur de puissance, par l'installation de systèmes « produisant » de
l'énergie réactive. Ces systèmes peuvent être des condensateurs, des
ensembles d'inductances et de condensateurs (ensembles qui peuvent
être automatisés), des machines tournantes (compensateurs
synchrones) ou des compensateurs statiques.

- La puissance apparente est définie comme étant la valeur maximale


qui peut être prise par la puissance active. La puissance apparente
sert au dimensionnement des systèmes et est la puissance nominale
d'une machine par exemple.

En courant alternatif et due à la présence d’éléments inductifs et ou


capacitifs, le courant traversant un dipôle et la tension à ses bornes sont
déphasés de sorte que :

i(t)=I0 cos(ωt)= Ieff√ 2 cos(ωt).


u(t)=U0 cos(ωt +φ)= Ueff √ 2 cos(ωt +φ).

Où Ueff et Ieff sont les valeurs efficaces de la tension et du courant, et φ est


le déphasage de la tension par rapport au courant. Ces deux grandeurs sont
celles qui sont mesurées par les appareils de mesure. La valeur efficace Ieff
d'une intensité i ( t ) d'un courant variable au cours du temps de période T
est égale à l’intensité du courant continu dissipant la même énergie W que
i ( t ) à travers une résistance R sur une période T.

√ I max
T
1
I eff =
T ∫ i(t )2 . dt = √ 2
0

La puissance active ou moyenne est définie par :


T
1
Pa= ∫ u ( t )∗i ( t ) . dt
T 0
Par intégration, on obtient :

P = Pa= Ueff Ieff cos(φ).

Où cos( φ) est appelé facteur de puissance. Lorsque le facteur de puissance


vaut 1, la puissance active est maximale et correspond alors à la puissance
apparente exprimée en VA (volt-ampère) qui est donnée par l’expression :

S= Ueff Ieff

La puissance réactive exprimée en VAR (volt-ampère réactive) est


symbolisée par Q et s’exprime par :

Q=Ueff Ieff sin(φ).

Construction de Fresnel :

La construction ou diagramme de Fresnel est une représentation vectorielle


de grandeurs complexes. Sur l’axe des x, on représente la partie réelle et en
ordonnée, la partie imaginaire. Pour un dipôle résistif-inductif, l’impédance
est donnée par :

Z= R +jωL

En termes de puissances électriques, la relation fondamentale est donnée


par :

S = P +jQ
2.Mesure de puissances :

Pour mesurer la puissance dissipée dans un dipôle résistif, on peut utiliser


plusieurs méthodes :

1.La méthode voltampermetrique qui consiste à utiliser uniquement un


voltmètre et un ampèremètre disposés selon deux montages : le montage en
aval ou courte dérivation et le montage amont ou longue dérivation comme
indiqué ci-dessous.

2. Le wattmètre qui regroupe les fonctions d’un voltmètre et d’un


ampèremètre. Cet appareil possède donc au minimum 4 terminaux
comme schématisé ci-dessous. Deux bornes sont utilisées comme
ampèremètre et deux bornes comme bornes d’un voltmètre.
Fig. Modele de wattmètres et mode de branchement.

2.1 Mesures en courant continu :

En courant continu et dans les circuits purement résistifs, les


puissances active et apparente sont équivalentes alors que la
puissance réactive et nulle à cause de l’absence d’éléments passifs
(inductances et capacités) :

P=S=U I

-MANIPULATION :

Le but de ce TP est la comparaison des méthodes AMONT et AVAL


en étudiant les résultats obtenus par expérimentation en variant la
valeur de la résistance R comme indiqué ci-dessous :

a).Montage AMONT :
Il consiste à mesurer la différence du potentiel U aux bornes de la
résistance et de l’ampèremètre placé en série et à mesurer l’intensité I du
courant délivré par le générateur.
U = (R+Ra). I

Si R>>Ra, la tension mesurée indiquera uniquement la tension aux


bornes de R. Dans ce cas, la méthode AMONT est préférable.
U = R.I

I
A
Ra

E V Rv R

Montage amont

b) Montage aval :

Il consiste à mesurer U uniquement aux bornes de la résistance alors


que l’ampèremètre mesure la somme des courants dans la résistance (I)

et le voltmètre (i) de sorte que Itot= I + i

Uv=R I=Rvi

Pour négliger le courant à travers le voltmètre, if que :


Rv>>R

Cette méthode est donc conseillée pour les petites résistances.

Dans les cas intermédiaires, les deux méthodes donnent des résultats
similaires.

I
A
i

E V R

Montage aval
TP : Mesure de puissances- Utilisation d’un Wattmètre.

Le wattmètre est un appareil qui mesure la puissance électrique consommée par un récepteur ou
fournie par un générateur électrique. La puissance s'exprime en watts et ses multiples comme le
kilowatt.La puissance est l’énergie fournie ou consommée par unité de temps.

P= P=¿dE/dt

Example : Si une personne fournit une force F pour déplacer un objet sur une distance x, le travail ou
énergie consommée est :

E=W=F.x

Si ce déplacement dure un temps t, la puissance fournie est donc :

P = E/t = F.x/t

Dans le système international, l’énergie est exprimée en Joules (J) et le temps en Secondes (s) mais
en électricité, on utilise le kilowatt-heure qui est facturé par les compagnies électriques qui
fournissent l’énergie au consommateur.

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