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et de l’éclairage
2 Les bases de la lumière et de l’éclairage
Sommaire
Radio AM
Radio FM
Télévision
Radar
Micro-ondes
Rayonnement
infrarouge
Rayonnement visible
Rayonnement
ultraviolet
Rayons X
Rayons Gamma
Rayons cosmiques
D’une part, la couleur d’une source lumineuse Les trois couleurs de base sont le rouge,
dépend de la composition spectrale de la lumière le vert et le bleu-violet, dites couleurs primaires.
émise par cette source. D’autre part, la couleur La synthèse additive de ces couleurs produit
apparente d’une surface réfléchissant la lumière, toutes les autres couleurs de lumière, y compris
est déterminée par deux caractéristiques : le blanc.
la composition spectrale de la lumière par
laquelle elle est éclairée et les caractéristiques Ainsi :
de réflectance spectrale de la surface. Une surface rouge + vert = jaune
est colorée car elle réfléchit des longueurs d’onde rouge + bleu-violet = magenta (rouge violacé)
de manière sélective. La réflexion spectrale de vert + bleu-violet = cyan (bleu ciel)
la peinture rouge, par exemple, montre qu’elle rouge + vert + bleu-violet = blanc
réfléchit un fort pourcentage des longueurs
d’onde correspondant au rouge et peu ou aucune Les couleurs jaune, magenta et cyan sont dites
des longueurs d’onde correspondant à l’extrémité couleurs secondaires ou complémentaires, car
bleue du spectre. Mais un objet peint en rouge elles sont constituées à partir de la combinaison
peut uniquement paraître rouge si la lumière de couleurs primaires.
tombant sur celui-ci contient un rayonnement
rouge suffisant, de sorte à pouvoir être réfléchi.
De plus, il paraîtra foncé lorsqu’il est éclairé
avec une source lumineuse ne présentant pas
de rayonnement rouge.
Distribution spectrale de la lumière naturelle Distribution spectrale d’un tube fluorescent TL840
Lumière du jour à midi : env. 6 000 K Lumière du jour au soleil couchant : env. 2 000 K
*SOX
Composition spectrale d’une lampe à vapeur de sodium à haute pression* Composition spectrale d’une lampe fluorescente*
Puissance spectrale (μW/5 nm/lumen)
*SDW-T 100 W
*TLD840
Revêtements fluorescent
Les lampes fluorescentes sont des lampes à décharge à vapeur de mercure basse pression, dont la paroi interne du
tube à décharge est revêtue de luminophores. Le rayonnement ultraviolet produit par la décharge dans le mercure
excite les luminophores, augmentant le niveau d’énergie des électrons de leurs atomes. Ces électrons retrouvent
ensuite leur niveau d’énergie normal en émettant un rayonnement dont les longueurs d’onde, supérieures à celles
des rayons ultraviolets d’origine, se situent dans le spectre visible.
Le facteur clé déterminant les caractéristiques lumineuses d’une lampe fluorescente est le type et le mélange des
luminophores utilisés, qui conditionnent la température de couleur, le rendu des couleurs et l’efficacité lumineuse
de la lampe. Certains luminophores présentent une bande d’émission couvrant presque tout le spectre visible
et, en conséquence, produisent une lumière blanche lorsqu’on les utilise seuls. Toutefois, on utilise la plupart
du temps une combinaison de luminophores dotés de caractéristiques de couleur différentes et complémentaires.
Ainsi est-il possible d’obtenir soit une combinaison de bonnes caractéristiques de couleur alliées à une très grande
efficacité lumineuse, soit d’excellentes caractéristiques de couleur, fut-ce aux dépens de l’efficacité lumineuse.
Composition spectrale d’une lampe à halogénure métallisé* Composition spectrale d’une lampe céramique à halogénure métallisé*
Puissance spectrale (μW/5 nm/lumen)
Flux lumineux
Quantité totale de lumière rayonnée par seconde par une source
de lumière. Unité : lumen (lm)
Exemples :
• Lampe incandescente de 75 W : 900 lm
• Lampe fluorescente de 39 W : 3 500 lm
• Lampes à vapeur de sodium haute pression de 250 W : 30 000 lm
• Lampe à halogénure métallisé de 2 000 W : 200 000 lm
Intensité lumineuse
Flux de lumière émise dans une direction donnée.
Unité : candela (cd)
Exemples :
• En été, à midi, sous un ciel dégagé (équateur) : 100 000 lux
• A l’extérieur, sous un ciel très couvert : 5 000 lux
• Dans un bureau bien éclairé, sous une lumière artificielle : 800 lux
• Par une nuit dégagée de pleine lune : 0,25 lux
Luminance
Lumière émise par unité de surface dans une direction spécifique.
Unité : cd/m2 (surface apparente)
Exemples :
• Surface du soleil : 1 650 000 000 cd/m 2
• Filament d’une lampe incandescente claire : 7 000 000 cd/m 2
• Lampe fluorescente : 5 000-15 000 cd/m 2
• Surface d’une route sous un éclairage artificiel : 0,5-2 cd/m 2
Mesure de luminance
Pendant plusieurs centaines d’années, divers instruments nommés photomètres
visuels ont permis de mesurer l’éclairement, en général par comparaison visuelle
de la luminance créée par deux sources de lumière sur un écran. À l’heure actuelle,
ils ont tous été largement remplacés par ce qu’on appelle des photomètres
physiques, qui mettent en oeuvre des techniques électriques pour mesurer le courant
ou la tension électrique générés lorsque la lumière tombe sur une cellule sensible à la
Photo : OPAL
lumière (photoémissive, photovoltaïque ou photoconductive).
1. La vision
L’oeil humain est un organe sphérique, que l’action La structure de la rétine : bâtonnets, cônes
des muscles permet d’orienter dans l’orbite du crâne. et cellules ganglionnaire photosensibles
Globalement, il fonctionne comme un appareil photo Les terminaisons nerveuses sensibles à la lumière
classique dont l’objectif projette l’image inversée qui constituent la rétine sont de deux types :
d’une scène sur une surface interne photosensible bâtonnets et cônes. Les bâtonnets, largement plus
située à l’arrière. Cette surface, appelée rétine, est nombreux que les cônes, se répartissent de manière
constituée de plus de cent millions de terminaisons plutôt égale à l’arrière de l’oeil sauf dans la fovea,
nerveuses photosensibles transmettant les signaux partie située sur l’axe de l’oeil. Les bâtonnets sont
au cerveau qui les interprète comme de l’information reliés au cerveau par groupes d’une centaine environ
visuelle. et sont extrêmement sensibles aux stimuli lumineux
Pour focaliser une image sur la rétine, le cristallin et au mouvement. Ce sont donc les bâtonnets qui
peut se contracter par action musculaire et devenir donnent à l’oeil sa grande sensibilité, mais ils ne
ainsi plus convexe pour gagner en puissance. C’est le peuvent distinguer la couleur.
phénomène d’accommodation. En avant du cristallin
se trouve l’iris qui, tel le diaphragme d’un appareil Les cônes sont également répartis sur la membrane
photo, peut s’ouvrir ou se fermer pour réguler la arrière de l’œil, mais en beaucoup plus grande
quantité de lumière entrant dans l’oeil par l’orifice densité dans la fovea. Contrairement aux bâtonnets,
situé au centre de l’iris et appelé la pupille. les cônes sont reliés individuellement au cerveau
chambre
antérieure
cristallin
30 Les bases de la lumière et de l’éclairage nerf optique
et sont dès lors moins sensibles à l’intensité de la Outre les cônes et les bâtonnets, la rétine contient
lumière. On dénombre trois types de cônes, qui sont également des cellules ganglionnaires photosensibles.
respectivement sensibles au rayonnement rouge, Elles influencent notre horloge biologique,
vert et bleu et qui nous permettent de percevoir qui à son tour régule les rythmes quotidiens
la couleur. Si l’un des groupes de cônes nous manque, et saisonniers d’une ample gamme de processus
ou si certains de nos cônes ne fonctionnent pas physiologiques, notamment le système hormonal
correctement, nous pouvons souffrir de daltonisme du corps. La lumière des premières heures du jour
partiel. Si deux groupes de cônes nous manquent, en particulier synchronise l’horloge biologique
nous souffrons de daltonisme total et ne pouvons interne sur l’heure ambiante ou le cycle jour-nuit
voir qu’en nuances de gris. se déroulant sur les 24 heures de rotation de la
terre. Sans lumière, l’horloge interne fonctionnerait
sans référence sur une période d’environ 24 heures
et 15 minutes et se décalerait donc toujours plus,
jour après jour, de l’heure ambiante. Il en résulterait
des symptômes similaires à ceux du décalage horaire
à l’issue d’un voyage traversant plusieurs fuseaux
horaires.
Contraste de luminance dans les tunnels : la sortie peut paraître L’éblouissement créé notamment par les phares des voitures peut
« plus blanche » qu’elle n’est réellement en raison de la zone causer de l’inconfort, des maux de tête voire une sensation de voile.
sombre qui entoure le champ de vision. Cela peut causer des
difficultés d’adaptation potentiellement dangereuses pour les
conducteurs. C’est pourquoi les sorties (et entrées) des tunnels
disposent souvent de solutions d’éclairage spéciales pour
empêcher des changements de contraste trop brusques.
16
15
14
tendance générale
13
12
Nombre de personnes blessées
11
10
9
Blessures
8
entorses, ecchymoses, chocs
7
6 fractures
5 écrasements, contusions
4 coupures et autres blessures
3 brûlures
2
1
0
150-249 250-249 350-449 450-549 550-649 650-749 750-849 850-949 950-1049 Lux
Éclairement
Bureaux
Type d’intérieur, de tâche ou d’activité Éclairement Réductions de
l’éblouissement
500 lux
> 500 lux > 300 lux > 200 lux
300 lux uniformité > 0,7 uniformité > 0,5
200 lux
Éclairage général
L’éclairage général assure un niveau d’éclairement uniforme sur une
grande surface. Dans certaines pièces, comme les salles de rangement,
d’entreposage et de service ou les garages, tout l’éclairage nécessaire
peut être assuré par un luminaire ou un groupe de luminaires. Dans
ces espaces intérieurs, le style et l’apparence de la pièce en soi sont
secondaires par rapport aux objets à éclairer et le coût est un facteur
décisif. Il est impératif d’obtenir une bonne distribution générale de la
lumière, un éclairage principalement horizontal et sans ombre.
Éclairage de travail
Comme son nom l’indique, ce type d’éclairage est destiné aux plans de
travail spécifiques comme les bureaux ou les comptoirs. Il permet d’être
moins tributaire de l’éclairage général par le haut et assure une meilleure
qualité d’éclairage pour l’exécution de tâches spécifiques, la lumière
étant dirigée directement vers le plan de travail. La plupart des lampes
de travail sont directionnelles et locales.
Éclairage architectural
L’éclairage architectural sert à accentuer les détails et éléments
spécifiques de l’espace même, tels que les murs, les plafonds, les sols, etc.,
au lieu des objets eux-mêmes. Les luminaires de l’éclairage architectural
produisent généralement une illumination limitée et sont souvent choisis
pour leur aspect également, des luminaires complémentaires assurant
l’éclairage général et ponctuel de la pièce.
Éclairage d’ambiance
L’éclairage d’ambiance est utilisé pour instaurer une humeur
ou une ambiance au sein d’un espace de vie ou de travail. Il consiste
généralement en une combinaison entre l’éclairage général, architectural
et d’accentuation pour créer une atmosphère très spécifique dans
la pièce.
Caisson
Réflecteur de mélange
Diffuseur
Raccordement secteur
Réflecteur principal
Plaque de protection
Chez Philips, nous avons décidé de relever Non contents de respecter la législation en la matière,
les défis inhérents à la durabilité. Désormais, nous explorons constamment de nouvelles manières
la prospérité économique, l’égalité sociale et la qualité d’optimiser l’efficacité énergétique de nos produits,
environnementale constituent les trois piliers sur d’améliorer leur fiabilité et de réduire l’usage de
lesquels reposent notre stratégie et nos processus substances dangereuses, ainsi que la production
commerciaux. de déchets.
Produits verts
Les produits « Phare vert » de Philips permettent de réduire les coûts, la consommation
d’énergie et les émissions de CO2. Pour être reconnus « Phare vert », ces produits
doivent afficher une efficacité énergétique au moins 10 % supérieure par rapport à
leurs concurrents ou prédécesseurs. Philips distingue six domaines d’action « verts », les
deux premiers ayant l’impact majeur dans l’évaluation du cycle de vie total des produits
d’éclairage
Efficacité énergétique
> Réduction d’au moins 10 % de la consommation d’énergie
(par exemple : efficacité, LOR ou consommation électrique totale)
Substances dangereuses
> Réduction d’au moins 10 % du poids de l’une des substances figurant sur la liste
des substances interdites (sur tout le cycle de vie + phase d’utilisation du produit)
> Réduction d’au moins 10 % de la dose de rayonnement
Recyclage et élimination
> Augmentation d’au moins 10 % du contenu de matériau recyclable ;
Produit contenant > 30 % de matériau recyclé
Emballage
> Réduction d’au moins 10 % du volume et du poids d’emballage
Poids
> Réduction d’au moins 10 % du poids du produit (y compris les accessoires),
exprimé en kg