OPTIQUE

La scénographie :

C’est « l’art de l’organisation de la scène et de l’espace théâtrale » ou aussi l’ensemble des éléments
qui permettent de créer une image ou la construction bi ou tri dimensionnelle ou encore la mise en
place d’une action théâtrale

La scénographie est principalement présente au théâtre mais d’une notion plus générale c’est aussi
l’art de représenter en perspective, on peut donc l’utiliser aussi pour parler des décors tri-
dimensionnelles lors d’une exposition par exemple. Si on parle de façon contemporaine, de nos jours
la scénographie est également la manière d’exposer dans un musée selon les architectes.

Pour résumé la scénographie est la représentation en perspective qui va bénéficier à l’expographie et

la muséographie

La composition spectrale des sources :

Toute source de lumière, qu’elle soit artificielle ou naturelle produit des ondes électromagnétiques,
certaines produiront de plus grande ou plus courte longueur d’ondes.

Chaque type de source à un pourcentage de rayonnements visible, infrarouge et ultraviolets. Par

exemple les lampes à incandescences émettront plus de rayonnements infrarouges (2800 K qui sont
on le rappelle les degrés Kelvin qui indiquent la température des couleurs) tandis que les lumières
naturelles émettront plus de rayonnements visibles (6500 K plus le degré est élevé plus la
température sera froide).

Les dégradations de courtes longueurs d’onde seront des dégradations photochimiques (radiations
UV) et les dégradations de grandes longueurs d’onde seront des dégradations électromagnétiques
(radiations IR)

Ces différents types de rayonnements provoqueront donc des détériorations sur les matériaux.

Les dégradations photochimiques :

Les dégradations photochimiques sont donc dues aux courtes longueurs d’ondes. Celles-ci ayant le
même ordre de grandeur que les énergies de liaison d’atomes d’un grand nombre de matériaux
organiques, elles provoqueront donc des transformations dans leur agencement

On aura donc des variations irréversibles de chromaticité mais aussi un affaiblissement de la

résistance mécanique en particulier quand il y a présence d’oxygène (qui est présent dans l’air) on
appelle ce type de dégradation la photo-oxydation. Comme exemple on a les fibres de cellulose qui
sont présentes dans le papier ou le bois qui vont se décomposer.
Les dégradations thermochimiques :

Toujours avec la photo-oxydation, plus la température est élevée plus cela favorisera la dégradation.
On devrait donc abaisser la température mais il faut faire attention car certains matériaux peuvent
s’enflammer si la température est inférieure à 50 C (par exemple le nitrate de cellulose une fois
arrivé à son dernier stade de dégradation). Dans le sens contraire si on augmente trop la
température cela provoque une diminution de l’humidité, ce qui est très mauvais pour les matériaux
hygroscopiques (le bois ou le papier) qui vont donc se rétracter. L’allumage et l’extinction
quotidienne peuvent amener lors d’un dégagement calorifique (émet de la chaleur) une variation de
l’humidité relative ce qui va donc entrainer le décollement de la couche picturale du support si les
deux n’ont pas la même capacité d’absorbation de l’humidité

Autres protections lumière du jour :

Le micro-stores vénitiens : donnent une vue plongeante, très fragiles et peuvent être installés dans
un double vitrage.

Le moucharabieh : cloison ajourée qu’on trouve souvent dans les pays arabes, c’est une fausse-
bonne solution car le contraste de luminosité entre les parties pleines et ajourées éblouissent.

En lumière artificielle :

Comme pour la lumière du jour il faut gérer les rayonnements IR, UV et visibles. On élimine les IR et
UV et on contrôle les rayonnements visibles.

Les luminaires doivent donner la possibilité d’ajouter des accessoires de contrôles et de protection.

Les filtres :

Dispositif qui permet la transmission d’une partie du rayon incident tandis que l’autre partie est
absorbée et réfléchie en proportion variable :

On a donc :

-les filtres de protection UV : on supprime donc uniquement les UV. Les filtres sont en verre et la
suppression se fait soit par absorbation ne soit pas réflexion. Les filtres en acétates ou en polyester
donnent aussi un bon résultat contre les tubes fluorescents.

-les filtres de protection IR : existent uniquement en verre par réflexion et absorption, les filtres par
absorption donnent une teinte verdâtre.

-les filtres neutres : diminuent le flux lumineux sans autres changements facteurs. N’existent pas en
verre

-les filtres de couleurs : servent à teinter la lumière avec une couleur désirée (exemple théâtre). Cela
fonctionne par suppression d’une partie du spectre de la lumière blanche. En verres ou en plastiques.
-les filtres de correction : servent à corriger les défauts de certaines sources, par exemple la
dominance verte des tubes fluorescents.

-les filtres de conversions : permettent de changer la température de couleur d’une source, la

refroidir ou la réchauffer.

-les filtres polarisants : filtre qui laisse passer la lumière uniquement si elle a une orientation bien
spécifique ce qui peut créer une gradation.

-les filtres diffusants : changer caractéristiques optiques du faisceau.

Hygroscopicité – teneur en humidité hygroscopique

Un matériau donné, poreux et à pores ouverts placés dans un air humide va absorber une certaine
quantité d'humidité qui dépend uniquement de l'humidité relative (φ) de l'air et qui lui est
proportionnelle.

L'humidité relative de l'air correspond au rapport de la pression partielle de la vapeur d'eau contenue
dans l'air sur la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) à la même température.

Rayon incident : Rayon de lumière n'ayant subi aucune réfraction, provenant de la source et se
dirigeant vers un objet.