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II.

1/ Introduction :

Dans ce chapitre nous établirons les conditions de base intérieures et extérieures à admettre
suivant l'application à envisager d'une part et la région considérée d'autre part, ces conditions
climatiques de base auront donc une influence directe sur le bilan thermique et massique donc
l'installation elle même.

II.2/ Conditions climatiques de base :

Dans un local donné, le bilan calorifique et hygrométrique doit être estimé d´une façon
précise, car de cette estimation dépend essentiellement la puissance et la taille du matériel
nécessaire à une installation de conditionnement d’air.

Pour cela ; il faut déterminer avec une précision suffisante les différents paramètres qui auront
une influence sur ce bilan. L´essentiel de ce chapitre est clarifié, et extérieurement imposé par la région
géographique considérée.

II.2.1/ Paramètres extérieurs de base :

D'après les données de la zone "B" ou se trouve Constantine, On peut choisir les conditions
climatiques pour l'été et pour l'hiver (cours IVCA) :

Données géographiques Période hivernale Période estivale


Zone
Températu-

Températu-
relative φB

relative φB
climati
Longitude

re de Base

re de Base

Enthalpie
Enthalpie
Humidité

Humidité
Latitude
Altitude

-que
diurne
Ecart

HB

HB
[m] [e] [N] [C°] [C°] [%] [kj/kg] [°C] [%] [Kj/Kg]
B 687 6°,37’ 36°,17' 15 1 80 9.1 37 28 38.35

II.2. 2 Paramètres intérieurs de calcul :

Toute installation de conditionnement d’air a pour but essentiel de maintenir dans certaines
limites la température et le degré hygrométrique intérieurs en fonction des conditions climatiques
extérieures et de la destination du local.

a/ L'humidité relative  :

Les expériences montrent que pour des températures comprises entre 16 et 25 °C,
l’humidité relative pourrait varier, sans inconvénient entre 30et 70%.
Pour notre projet = 50% pour les deux périodes.

b/ Température l’air intérieur :

Les températures intérieures se déterminent en fonction de la température extérieure de base et


de la destination du local.

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b.1/ Période estivale :

Pendant cette période on peut admettre pour une température sèche intérieure les
recommandations suivantes :

Si : teb = 32-35°C ti = 25-27°C


Si : teb = 35-38°C ti = 26-28°
Si : teb = 38°C ti = 27-29°C

Pour le cas de notre étude (ville de Constantine teb = 37°C); la température intérieure de
calcul est fixée à 27°C.

b.2/ Période hivernale :

Pour que les occupants d'une salle éprouvent une sensation confortable, la température intérieure
de l’air peut être égal à 20°C.
la température intérieure peut être variable selon l’état des occupants à l'intérieur des locaux
considérés .
Pour le cas de notre étude la température intérieure est fixée à 20°C.

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III.1/ Introduction :

Pour déterminer le bilan thermique il est indispensable de connaître les facteurs qui auront une
influence sur le calcul, c'est-à-dire il faut connaître les données sur les parois et leurs structures ; murs,
planchers, toitures, dalles, les fenêtres ainsi que les portes….etc.

III.2/ Choix des différentes parois :

Les différentes parois sont choisies en fonction d’un certain nombre de critères et qui sont :
-Limiter au maximum les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur.
-Eviter la sensation de la paroi froide.
-Eviter la manifestation ou présence du phénomène de condensation (superficielle ou dans la masse).

III.2.1/ Calcul thermique des parois :

Les locaux à climatiser se trouvent en permanence dans un état d’échange de chaleur


à travers les parois exposées à l’extérieur (à cause de la différence de température et du rayonnement
solaire), cet échange représente une part importante des déperditions totales.
Une paroi est caractérisée par 3 paramètres :
-L’aptitude de la paroi à transmettre de la chaleur, définie par le coefficient global d’échange de
chaleur (noté K).
-L’aptitude de la paroi à stocker de la chaleur caractérisée par 2 paramètres définie par le retard
(noté) et le coefficient d’amortissent (noté m).

a/ Coefficient global d’échanges de chaleur K :

Pour le cas d’une paroi composée de n couches , le coefficient global d’échange de


chaleur est calculé à partir de la relation :

K= = ( w/ m2°C )

α1, α2 :Coefficients de transmission superficielle (des milieux (1) et (2)) (w/m2°C )


λi : Conductivité thermique de la iéme couche ( w/ m2°C )
ei : Epaisseur de la iéme couche (m)

La résistance thermique totale du mur en (m2 °C/w) est la somme des deux résistances
thermiques surfaciques et des résistances thermiques de l’ensemble des couches.

- Si l’une d’elles est une lame d’air on peut écrire la résistance thermique de l’air (Ra) .
- Les valeurs de calcul (αe , αi ) (Rietschel) tiennent compte de la disposition de la paroi
(horizontale ou verticale) , et de la nature de l’ écoulement de l’air en contact avec ces parois
(naturelle ou forcée).

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b/ Calcul du retard "ε" et du coefficient d'amortissement "m" :

b.1/ Calcul du retard "ε" :

La valeur du décalage (retard) "ε" peut être calculée à partir de la relation :

ε = 2.7 D – 0.4

D : indice d'inertie thermique de la paroi considérée sans dimension qui est égale à :

D= 0.51
D’où :
Ri : Résistance thermique de la 1ère couche de la paroi considérée (m2 °C/w ).
λi : Conductivité thermique de la 1ère couche de la paroi considérée ( w/ m2°C ).
Cpi : Chaleur massique de la 1ère couche de la paroi considérée (J/Kg°C).
 : Masse volumique de la 1ère couche de la paroi considérée (Kg/m3).

b.2/ calcul du coefficient d'amortissement "m" :

Le coefficient d'amortissement "m" est calculé par la relation suivant :

m= α i/ K σ
αi : Coefficient d'échange de chaleur superficielle intérieure ( w/ m2°C )
K : Coefficient global de transmission de chaleur de la paroi considérée ( w/ m2°C)
σ : Le rapport entre les amplitudes de la variation de température superficielle du côté extérieur et du
côté intérieur (il montre combien de fois l'amplitude de la température diminue dans sa traversée de la
paroi )

1) Pour une paroi comportant une lame d’air la valeur de (σ ) doit être multipliée par le coefficient de
correction B1
σ c= σB1 d’où

Ra : résistance thermique de la lame d’air (m2 °C/w )

2) Pour le cas d’un mur composé de couches multiples la valeur de (σ) doit être multipliée par un
coefficient de corrections B2

σc=σB2 d’ou

c/ Exemple de calcul :

Mur extérieur de 30 cm :

λ Cp ρ D= 0,50Ri
Désignation e (m) Ri
(w/m2°C) (J/kg°C) (kg/m3)
1 Enduit plâtre 0,01 0.7 1085.76 1100 0.014 0.108
2 Brique creuse 0,10 0.52 918.72 1200 0.192 1.235
3 Polystyrène 0,025 0.038 1200 20 0.65 0.166 7
4 Brique creuse 0,15 0.52 918.72 1200 0.28 1.802
5 Ciment 0,015 1.39 1085.75 2100 0.01 0.151
D= D = 3.321

ε = (2,7. 3,321)-0.4 ε = 8.947


On prend ε = 9heures

m= α i/ K σc , K=0,758 w/m2°C α i =8.13 w/m2°C


σc=B2.σ avec σ = 2D
σ= 18,11 B2 = 5,28 donc σc = 95,76

D’où m=8,13/(0,578x95,76)=0.112
Pour le cas d'un mur qui comporte un isolant :

ε = 9 heures
m =0.112

d/ Composition des parois et calcul de (K) , () ,(m) :

Mur extérieur de 30 cm
λ Π (g/mh. Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmhg) (J/kg°C)
Enduit de
      
plâtre
Brique
      
creuse
8
 Polystyrène      
Brique
      
creuse
Enduit de 
     
ciment

1/αi=0.122 R=1.311  =9 heures


αi m=0.112
Mur extérieur de 1/αe=0.043 27.5
(m2°C/w)
cm
αe
λ Π (g/mh Cp D=3.321
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmhg) (J/kg°C)
B2=5.28
Enduit du 0.01 0.7 0.013 1085.76 1100 0.014
01 K=0.758 w/m2°C
plâtre σc=95.76
(4) (5) 0.52
(1) (2) (3) 0.1
Brique 0.014 918.72 1200 0.192
02
creuse
03 Béton armé 0.15 1.5 0.015 876.96 2200 0.10
Enduit de 0.015 1.39 0.005 1085.76 2100 0.01
04
ciment

1/αi=0.122 R=0.479
αi =7 heures
1/αe=0.043 (m2c/w)
αe m=0.389
D=2.927
K=2.08 w/m2°C σ =10.04
(1) (2) (3) (4)
- Flux Ascendant: ↑

αe 1/αi=0.122 R=0.950
(7)
(6) 1/αe=0.043 (m2c/w)
(5)
(4) K=1.052 w/m2°C
(3)
Toiture (terrasse)
(2) λ Π (g/mh Cp Ri
N° Désignation e (m) - Flux ρ (kg/m3)
(1) (w/m 2
°C)Descendant:
mmhg) ↓ (J/kg°C) (m2°C/w)
Enduit du 1/αi=0.172
01 αi 0.010 0.70 0.013 1085.76 1100 0.014
plâtre
02 Hourdi 0.16 1/αe=0.043
0.98 2 0.02 417 1400 0.163
03 Béton armé R=0.999(m
0.04 1.50 c/w) 0.005 876.96 2200 0.026
04 Ciment 0.15 1.39 0.014 1085.75 2100 0.1
K=1.00 w/m2°C 0.25
05 Liège isolant 0.015 0.06 0.015 1002.24 1.2
Etanchiété
06 0.03 0.186 0.003 1879.2 1100 0.161
Carton bitumé
07 Gravillon 0.05 0.813 0.022 835.2 1500 0.061

=12 heures
m=0.158
D=4.45 B2=1.518 σc=66.981
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Mur intérieur de 12.5 cm
λ Π (g/mh Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmhg) (J/kg°C)
Enduit de
01 0.01 0.7 - - - 0.014
plâtre
Brique
02 0.20 0.52 - - - 0.192
creuse
Enduit de 0.01
03 0.015 1.39 - - -
ciment

1/αi=0.122 R=0.452

1/αi=0.122 (m2°C/w)
αi αi

K=2.214 w/m2°C
(1) (2) (3)

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Plancher sur sol
λ Π (g/mh Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmHg) (J/kg°C)
01 carrelage 0.02 1.05 - - - 0.019
Mortier de
02 0.02 1.39 - - - 0.014
ciment
03 Sable 0.02 0.58 - - - 0.034
04 Béton armé 0.10 1.5 - - - 0.066
05 gros béton 0.05 0.64 - - - 0.076
06 Pierre 0.20 3.5 - - - 0.057
07 sol 10 1.16 - - - 8.62

αi
(1)
(2)
1/αi=0.122 (m2c/w)
(3) R=8.99 (m2c/w)
(4)
(5)
K=0.111 w/m2°C
(6)

Dalle entre étages


λ Π (g/mh Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmHg) (J/kg°C)
01 carrelage 0.02 1.05 - - - 0.019
Mortier de
02 0.02 1.39 - - - 0.014
ciment
03 Sable 0.02 0.58 - - - 0.034
04 Béton armé 0.10 1.5 - - - 0.066
05 hourdi 0.1 0.98 - - - 0.102
Enduit de
06 0.02 0.7 - - - 0.028
plâtre

Flux Ascendant: ↑
αe
1/αi=0.122 (m2°C/w)
(1 1/αi=0.122 (m2°C/w) R=0.507m2°C/w)
(2
(3
(4
K=1.970 w/m2°C
(5
(5
-Flux descendant:
αi
1/αi=0.172 (m2°C/w)
1/αi=0.172 (m2°C/w) R=0.588m2°C/w) 11

K=1.645w/m2°C
Tableau récapitulatif des valeurs de " K "
Paroi Epaisseur (cm ) K ( w/m2°C)
Mur extérieur  
Mur extérieur  
Mur intérieur  
Plancher sur sol  
Dalle entre étage   

Toiture- terrasse   




Les valeurs de (λ) des matériaux de construction entrant au calcul de (K) sont tirées de
(RIETSCHEL)

Valeur de (K) pour les (portes – fenêtres)

K( w/m2°C)
Portes : -portes extérieures en acier 
- portes intérieures 
Fenêtres : - Fenêtres (Métalliques) double vitrage 
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III.2 .2/ Etude de la stabilité thermique :

En hiver, on doit réaliser à l’intérieur des habitations un certain confort thermique, ce confort
est principalement lié aux propriétés thermiques de la construction (essentiellement la résistance
thermique).

La résistance minimale : (Rmin)

La résistance de transmission minimale est donnée par  la relation :


Rmin = ((ti- te) n) / (I ∆max) (m2 °C /w)

ti: température de l’air intérieur (°C).


te : température extérieure (°C).
i: coefficient superficiel de la chaleur (m2°C /w).
n : coefficient donné en fonction de la positon de l’élément de construction.
n: 1.0 pour mur extérieur.
n: 0.9 pour terrasse et plancher sur sol.
n: 0.75 pour plancher sur vide sanitaire ventilé.
n: 0.6 pour plancher sur vide sanitaire ventilé.
∆max : différence de température maximale entre l’air intérieur et la surface des parois (°C).
∆max = 5 C° pour les murs extérieurs.
∆max = 3 C° pour les terrasses.
On doit vérifier Rparoi > Rmin. Avec Rparoi = (m2°C /w)

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● Application au projet :

ti = 20 °C n=1 ∆max = 5°C I = 8.13 (m2°C /w).


On a tpi = ti - (ti - te) = 18.22 °C.
On a (ti - tpi) = (20-18.22) = 1.77 °C ≤ 5°C  ∆max ≤ 5°C verifié.
Rmin = (ti - te) = = 0.46 (m2°C /w).

Rparoi = = 1.319(w/ m2°C).


D’ou Rparoi> Rmin 

- le tableau suivant montre la vérification de la condition (Rparoi> Rmin) pour chaque type de paroi
extérieure de la construction :

Paroi Ti Tpi Ti - K ∆max n


Rproi Rmin Rproi>
(°C) (°C) Tpi (w/m2°C) (°C) (m2°C /w) (m2°C/w) Rmin
Mur extérieur
De 30 cm 15        vérifiée

Mur extérieur
de 27.5 cm 0        vérifiée

Mur extérieur
de 30 cm         vérifiée

Toiture
        vérifiée
Plancher
        vérifiée
sur sol

Conclusion :

Pour chaque type de paroi on a vérifié la résistance minimale. Toutes les parois sont bien
protégées , puisque à chaque fois la résistance thermique effective est supérieure à la
résistance thermique minimale imposée.

III.2.3/ Etude de la condensation

La condensation est la transformation sous forme d’eau liquide de la vapeur d’eau contenue dans
l’air ambiant et son apparition à la surface ou à l’intérieur d’une paroi de construction.

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L’humidité qui apparaît parfois à la surface ou à l’intérieur même des parois des constructions est
souvent l’origine de désordre grave.
Il peut s’agir de condensation superficielle qui se manifeste sur les surfaces des parois sous
forme liquide en film continu ou bien en gouttelettes ce qui provoque :
- Le décollement de papiers peints, la détérioration des peintures.
Il peut s’agir également de condensation dans la masse des matériaux qui leurs fait perdre leurs
caractéristiques d’isolation thermique.

a/ Condensation superficielle :

La densité du flux thermique étant constante, l’échange entre une ambiance intérieure et la
surface d’une paroi du mur est donnée par la relation suivante :

(w/m2°C)

(°C)

tPi : température de la face interne de la paroi.


ti : température de l’ambiance intérieure.
te : température de l’ambiance extérieure.
Une condensation superficielle se manifestera sur la face intérieure des parois extérieures si la
température superficielle est inférieure à la température de rosée de l’ambiance intérieure ( tr )
(tpi < tr )
tr : la température à laquelle l’air humide que l’on refroidit arrive à saturation (φ = 100%).
Détermination du point de Rosé :
D’après le diagramme (H-X) pour les conditions intérieures :

ti = 20 °C , φi = 50 % , tr =9 °C ; ti = 15 °C , φi = 50 % , tr = 4.43 °C.

Application au projet :

Pour ne pas avoir un risque de condensation superficielle


tpi > tr
Détermination de la température de la paroi :

Mur extérieur (1) de (30 cm) :

ti = 20 °Cet te = 1 °C , tr =9 °C
k = 0.758 w/m2 °C
αi = 8.13 w/m2 °C
tpi = 18.22 °C

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(tpi > tr): pas de condensation superficielle
- La condition (tpi > tr) est vérifiée pour toutes les parois extérieures de la construction comme
l’indique les résultats dressés dans le tableau ci-dessous :

Paroi e (cm) k (w/m2c) ti (°C) φi (%) tr (°C) tpi (°C) Vérification (tip> tr)
Mur extérieur       Vérifiée
Mur extérieur       Vérifiée
Mur extérieur       Vérifiée
Mur extérieur       Vérifiée
Toiture       Vérifiée
Toiture       Vérifiée

Conclusion :

Dans chacun des cas étudiés, il n'y a pas de risque de condensation superficielle puisque à
chaque fois la température intérieure de la paroi extérieure est supérieure à la température de rosée de
l'air intérieur.

b/ Condensation dans la masse :

La diffusion de vapeur d'eau à travers les parois de construction est un phénomène très
important. Suivant le taux d'humidité de l'air, de grandes quantités d'eau peuvent migrer à l'intérieur
des parois et peuvent même mener à une condensation à l'intérieur de la paroi, ce qui augmente
considérablement le coefficient de conductivité thermique et il peut y avoir formation de moisissures
et autres inconvénients graves.
En hiver, la tension intérieure de vapeur d'eau est supérieure à la tension extérieure, ce qui donne
naissance à une migration de vapeur vers l'extérieur.

On commence par déterminer :


1- les températures des interfaces du mur :
tsn = te + k Rn(ti - te ) (°C)

2-les pressions de saturation des différentes couches.

3- les pressions partielles des différentes couches.

Application au projet

Mur extérieur de (30 cm): ti =20°C

- calcul des températures des interfaces :


tsn = ti- k Rn(ti - te ) ou bien: tsn = te+ k Rn(ti - te )
Avec :

k =0.758 w/m2°C , = 23.25 w/m2°C , ti = 20 °C te =1 °C


tsn =ti + kRn(ti- te)
K(ti- te) = 0.758(20-1) = 14.40 w/°C

16
tse = tse = 1.62 °C

ts1= ts1 = 1.90 °C

ts2= ts2 = 3.49° C

ts3= ts3 = 13.84 °C

1 e1 e2
ts3= te  (    Ra  e3 ) K (ti  te) ts4 = 17.30 °C
e  1 2 3
tsi= tsi = 18.46 °C

1- Détermination des pressions de saturation :

t(°C)        


Ps(mmHg)        

2- Détermination des pressions partielles :

  (mmHg)

Pvn = φiPsi φi = 50% Pv i= 17.53x0.5 = 8.765 (mmHg)

Pvi = φePse φe = 80% Pve = 4.93x0.8 = 3.944 (mmHg)

  = 0.1(g/m2h)

Pv1 = 4.244 mmHg


Pv2 = 5.315mmHg
Pv3 = 7.587 mmHg.
Pv4 =8.301 mmHg
Pv5 =8.379mmHg

Pv(mmHg) 8.765 8.379     3.944


Ps(mmHg)       

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ti K Ps Pv
φ(%) (w/m2°C) ts (°C) (mmHg) (mm Hg)
Vérification Pv < Ps
tse=1 Ps=4.93 Pve=3.944 Pve < Pse
ts11.62 Ps1=5.15 Pv1=4.244 Pv1 < Ps1
ti=20 °C ts21.90 Ps2=10.80 Pv2=5.315 Pv2 < Ps2
te=1 °C
0.758 ts3=3,49 Ps3=8.88 Pv3=7.587 Pv3 < Ps3pas de risque de
Φi=50% ts4= 13.84 Ps4=11.86 Pv4=8.301 Pv4 < Ps4condensation
Φe=80% ts5= 17.30 Ps5=14.81 Pv5=8.379 Pv5 < Ps5dans la masse
tsi=18.46 Psi=15.93 Pvi=8.765 Pvi < Psi

ti
K (w/m2c) ts (°C) Ps (mmHg) Pv (mmHg) Vérification Pv < Ps
φ(%)
tse=2.66 Psse=5.55 Pve=3.944 Pve < Psse
ti=20 °C ts1=3.05 Ps1=5.71 Pv1=4.63 Pv1 < Ps1
te=1 °C ts2=6.93 Ps2=7.47 Pv2=6.93 Pv2 < Ps2
2.08 Pas de risque de
Φi=50% ts3=14.68 Ps3=12.53 Pv3=8.57 Pv3 < Ps3
condensation
Φe=80% tsi=15.22 Pssi=12.97 Pvi=8.765 Pvi < Pssi
dans la masse

Mur extérieur de 27.5 cm

Toiture

ti
K (w/m2c) ts ( °C) Ps (mm Hg) Pv (mm Hg) Vérification Pv < Ps
φ(%)
tse=1.45 Psse=5.09 Pve=3.944 Pve < Psse
ts1=2.100 Ps1=5.33 Pv1=4.19 Pv1 < Ps1
ti=20°C
ts2=3.76 Ps2=6.00 Pv2=5.28 Pv2 < Ps2
te=1°C
0.1052 ts3=12.91 Ps3=11.16 Pv3=6.83 Pv3 <Ps3
Φi=50%
ts4=13.14 Ps4=11.33 Pv4=7.49 Pv4 <Ps4 Pas de risque de
Φe=80%
ts5=13.41 Ps5=11.54 Pv5=7.78 Pv5 <Ps5 condensation
ts6=18.37 Ps6=15.85 Pv6 = 8.65 Pv6 <Ps6 dans la masse
tsi=18.51 Pssi=15.99 Pvi=8.765 Pvi <Pssi

Conclusion :

D'après le calcul il n'y a pas de risque de condensation (ni dans la masse ni superficielle) pour
toutes les parois extérieures.
18
e k Rpar Rmin Rpar>Rmin
tp>tr
(cm) (w/m °C) (m °C/w) (m °C/w)
2 2 2
Pv>Ps
Paroi
Mur extérieur     Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Mur extérieur
    Vérifiée Vérifiée Vérifiée
(2)
Toiture     Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Mur intérieur     - - -
Dalle entre
    - - -
étage
Plancher
    - - -
sur sol
Paroi ″″ ″m″ Paroi ″″ ″m″
Mur ext Toiture
 heures   heures 
(cm)
Mur ext
 heures 
(cm)

Tableau récapitulatif des différentes parois

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