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1/ Introduction :
Dans ce chapitre nous établirons les conditions de base intérieures et extérieures à admettre
suivant l'application à envisager d'une part et la région considérée d'autre part, ces conditions
climatiques de base auront donc une influence directe sur le bilan thermique et massique donc
l'installation elle même.
Dans un local donné, le bilan calorifique et hygrométrique doit être estimé d´une façon
précise, car de cette estimation dépend essentiellement la puissance et la taille du matériel
nécessaire à une installation de conditionnement d’air.
Pour cela ; il faut déterminer avec une précision suffisante les différents paramètres qui auront
une influence sur ce bilan. L´essentiel de ce chapitre est clarifié, et extérieurement imposé par la région
géographique considérée.
D'après les données de la zone "B" ou se trouve Constantine, On peut choisir les conditions
climatiques pour l'été et pour l'hiver (cours IVCA) :
Températu-
relative φB
relative φB
climati
Longitude
re de Base
re de Base
Enthalpie
Enthalpie
Humidité
Humidité
Latitude
Altitude
-que
diurne
Ecart
HB
HB
[m] [e] [N] [C°] [C°] [%] [kj/kg] [°C] [%] [Kj/Kg]
B 687 6°,37’ 36°,17' 15 1 80 9.1 37 28 38.35
Toute installation de conditionnement d’air a pour but essentiel de maintenir dans certaines
limites la température et le degré hygrométrique intérieurs en fonction des conditions climatiques
extérieures et de la destination du local.
a/ L'humidité relative :
Les expériences montrent que pour des températures comprises entre 16 et 25 °C,
l’humidité relative pourrait varier, sans inconvénient entre 30et 70%.
Pour notre projet = 50% pour les deux périodes.
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b.1/ Période estivale :
Pendant cette période on peut admettre pour une température sèche intérieure les
recommandations suivantes :
Pour le cas de notre étude (ville de Constantine teb = 37°C); la température intérieure de
calcul est fixée à 27°C.
Pour que les occupants d'une salle éprouvent une sensation confortable, la température intérieure
de l’air peut être égal à 20°C.
la température intérieure peut être variable selon l’état des occupants à l'intérieur des locaux
considérés .
Pour le cas de notre étude la température intérieure est fixée à 20°C.
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III.1/ Introduction :
Pour déterminer le bilan thermique il est indispensable de connaître les facteurs qui auront une
influence sur le calcul, c'est-à-dire il faut connaître les données sur les parois et leurs structures ; murs,
planchers, toitures, dalles, les fenêtres ainsi que les portes….etc.
Les différentes parois sont choisies en fonction d’un certain nombre de critères et qui sont :
-Limiter au maximum les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur.
-Eviter la sensation de la paroi froide.
-Eviter la manifestation ou présence du phénomène de condensation (superficielle ou dans la masse).
K= = ( w/ m2°C )
La résistance thermique totale du mur en (m2 °C/w) est la somme des deux résistances
thermiques surfaciques et des résistances thermiques de l’ensemble des couches.
- Si l’une d’elles est une lame d’air on peut écrire la résistance thermique de l’air (Ra) .
- Les valeurs de calcul (αe , αi ) (Rietschel) tiennent compte de la disposition de la paroi
(horizontale ou verticale) , et de la nature de l’ écoulement de l’air en contact avec ces parois
(naturelle ou forcée).
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b/ Calcul du retard "ε" et du coefficient d'amortissement "m" :
ε = 2.7 D – 0.4
D : indice d'inertie thermique de la paroi considérée sans dimension qui est égale à :
D= 0.51
D’où :
Ri : Résistance thermique de la 1ère couche de la paroi considérée (m2 °C/w ).
λi : Conductivité thermique de la 1ère couche de la paroi considérée ( w/ m2°C ).
Cpi : Chaleur massique de la 1ère couche de la paroi considérée (J/Kg°C).
: Masse volumique de la 1ère couche de la paroi considérée (Kg/m3).
m= α i/ K σ
αi : Coefficient d'échange de chaleur superficielle intérieure ( w/ m2°C )
K : Coefficient global de transmission de chaleur de la paroi considérée ( w/ m2°C)
σ : Le rapport entre les amplitudes de la variation de température superficielle du côté extérieur et du
côté intérieur (il montre combien de fois l'amplitude de la température diminue dans sa traversée de la
paroi )
1) Pour une paroi comportant une lame d’air la valeur de (σ ) doit être multipliée par le coefficient de
correction B1
σ c= σB1 d’où
2) Pour le cas d’un mur composé de couches multiples la valeur de (σ) doit être multipliée par un
coefficient de corrections B2
σc=σB2 d’ou
c/ Exemple de calcul :
λ Cp ρ D= 0,50Ri
Désignation e (m) Ri
(w/m2°C) (J/kg°C) (kg/m3)
1 Enduit plâtre 0,01 0.7 1085.76 1100 0.014 0.108
2 Brique creuse 0,10 0.52 918.72 1200 0.192 1.235
3 Polystyrène 0,025 0.038 1200 20 0.65 0.166 7
4 Brique creuse 0,15 0.52 918.72 1200 0.28 1.802
5 Ciment 0,015 1.39 1085.75 2100 0.01 0.151
D= D = 3.321
D’où m=8,13/(0,578x95,76)=0.112
Pour le cas d'un mur qui comporte un isolant :
ε = 9 heures
m =0.112
Mur extérieur de 30 cm
λ Π (g/mh. Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmhg) (J/kg°C)
Enduit de
plâtre
Brique
creuse
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Polystyrène
Brique
creuse
Enduit de
ciment
1/αi=0.122 R=0.479
αi =7 heures
1/αe=0.043 (m2c/w)
αe m=0.389
D=2.927
K=2.08 w/m2°C σ =10.04
(1) (2) (3) (4)
- Flux Ascendant: ↑
αe 1/αi=0.122 R=0.950
(7)
(6) 1/αe=0.043 (m2c/w)
(5)
(4) K=1.052 w/m2°C
(3)
Toiture (terrasse)
(2) λ Π (g/mh Cp Ri
N° Désignation e (m) - Flux ρ (kg/m3)
(1) (w/m 2
°C)Descendant:
mmhg) ↓ (J/kg°C) (m2°C/w)
Enduit du 1/αi=0.172
01 αi 0.010 0.70 0.013 1085.76 1100 0.014
plâtre
02 Hourdi 0.16 1/αe=0.043
0.98 2 0.02 417 1400 0.163
03 Béton armé R=0.999(m
0.04 1.50 c/w) 0.005 876.96 2200 0.026
04 Ciment 0.15 1.39 0.014 1085.75 2100 0.1
K=1.00 w/m2°C 0.25
05 Liège isolant 0.015 0.06 0.015 1002.24 1.2
Etanchiété
06 0.03 0.186 0.003 1879.2 1100 0.161
Carton bitumé
07 Gravillon 0.05 0.813 0.022 835.2 1500 0.061
=12 heures
m=0.158
D=4.45 B2=1.518 σc=66.981
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Mur intérieur de 12.5 cm
λ Π (g/mh Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmhg) (J/kg°C)
Enduit de
01 0.01 0.7 - - - 0.014
plâtre
Brique
02 0.20 0.52 - - - 0.192
creuse
Enduit de 0.01
03 0.015 1.39 - - -
ciment
1/αi=0.122 R=0.452
1/αi=0.122 (m2°C/w)
αi αi
K=2.214 w/m2°C
(1) (2) (3)
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Plancher sur sol
λ Π (g/mh Cp
N° Désignation e (m) ρ (kg/m3) Ri (m2°C/w)
(w/m2°C) mmHg) (J/kg°C)
01 carrelage 0.02 1.05 - - - 0.019
Mortier de
02 0.02 1.39 - - - 0.014
ciment
03 Sable 0.02 0.58 - - - 0.034
04 Béton armé 0.10 1.5 - - - 0.066
05 gros béton 0.05 0.64 - - - 0.076
06 Pierre 0.20 3.5 - - - 0.057
07 sol 10 1.16 - - - 8.62
αi
(1)
(2)
1/αi=0.122 (m2c/w)
(3) R=8.99 (m2c/w)
(4)
(5)
K=0.111 w/m2°C
(6)
Flux Ascendant: ↑
αe
1/αi=0.122 (m2°C/w)
(1 1/αi=0.122 (m2°C/w) R=0.507m2°C/w)
(2
(3
(4
K=1.970 w/m2°C
(5
(5
-Flux descendant:
αi
1/αi=0.172 (m2°C/w)
1/αi=0.172 (m2°C/w) R=0.588m2°C/w) 11
K=1.645w/m2°C
Tableau récapitulatif des valeurs de " K "
Paroi Epaisseur (cm ) K ( w/m2°C)
Mur extérieur
Mur extérieur
Mur intérieur
Plancher sur sol
Dalle entre étage
Les valeurs de (λ) des matériaux de construction entrant au calcul de (K) sont tirées de
(RIETSCHEL)
K( w/m2°C)
Portes : -portes extérieures en acier
- portes intérieures
Fenêtres : - Fenêtres (Métalliques) double vitrage
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III.2 .2/ Etude de la stabilité thermique :
En hiver, on doit réaliser à l’intérieur des habitations un certain confort thermique, ce confort
est principalement lié aux propriétés thermiques de la construction (essentiellement la résistance
thermique).
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● Application au projet :
- le tableau suivant montre la vérification de la condition (Rparoi> Rmin) pour chaque type de paroi
extérieure de la construction :
Mur extérieur
de 27.5 cm 0 vérifiée
Mur extérieur
de 30 cm vérifiée
Toiture
vérifiée
Plancher
vérifiée
sur sol
Conclusion :
Pour chaque type de paroi on a vérifié la résistance minimale. Toutes les parois sont bien
protégées , puisque à chaque fois la résistance thermique effective est supérieure à la
résistance thermique minimale imposée.
La condensation est la transformation sous forme d’eau liquide de la vapeur d’eau contenue dans
l’air ambiant et son apparition à la surface ou à l’intérieur d’une paroi de construction.
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L’humidité qui apparaît parfois à la surface ou à l’intérieur même des parois des constructions est
souvent l’origine de désordre grave.
Il peut s’agir de condensation superficielle qui se manifeste sur les surfaces des parois sous
forme liquide en film continu ou bien en gouttelettes ce qui provoque :
- Le décollement de papiers peints, la détérioration des peintures.
Il peut s’agir également de condensation dans la masse des matériaux qui leurs fait perdre leurs
caractéristiques d’isolation thermique.
a/ Condensation superficielle :
La densité du flux thermique étant constante, l’échange entre une ambiance intérieure et la
surface d’une paroi du mur est donnée par la relation suivante :
(w/m2°C)
(°C)
ti = 20 °C , φi = 50 % , tr =9 °C ; ti = 15 °C , φi = 50 % , tr = 4.43 °C.
Application au projet :
ti = 20 °Cet te = 1 °C , tr =9 °C
k = 0.758 w/m2 °C
αi = 8.13 w/m2 °C
tpi = 18.22 °C
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(tpi > tr): pas de condensation superficielle
- La condition (tpi > tr) est vérifiée pour toutes les parois extérieures de la construction comme
l’indique les résultats dressés dans le tableau ci-dessous :
Paroi e (cm) k (w/m2c) ti (°C) φi (%) tr (°C) tpi (°C) Vérification (tip> tr)
Mur extérieur Vérifiée
Mur extérieur Vérifiée
Mur extérieur Vérifiée
Mur extérieur Vérifiée
Toiture Vérifiée
Toiture Vérifiée
Conclusion :
Dans chacun des cas étudiés, il n'y a pas de risque de condensation superficielle puisque à
chaque fois la température intérieure de la paroi extérieure est supérieure à la température de rosée de
l'air intérieur.
La diffusion de vapeur d'eau à travers les parois de construction est un phénomène très
important. Suivant le taux d'humidité de l'air, de grandes quantités d'eau peuvent migrer à l'intérieur
des parois et peuvent même mener à une condensation à l'intérieur de la paroi, ce qui augmente
considérablement le coefficient de conductivité thermique et il peut y avoir formation de moisissures
et autres inconvénients graves.
En hiver, la tension intérieure de vapeur d'eau est supérieure à la tension extérieure, ce qui donne
naissance à une migration de vapeur vers l'extérieur.
Application au projet
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tse = tse = 1.62 °C
1 e1 e2
ts3= te ( Ra e3 ) K (ti te) ts4 = 17.30 °C
e 1 2 3
tsi= tsi = 18.46 °C
(mmHg)
= 0.1(g/m2h)
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ti K Ps Pv
φ(%) (w/m2°C) ts (°C) (mmHg) (mm Hg)
Vérification Pv < Ps
tse=1 Ps=4.93 Pve=3.944 Pve < Pse
ts11.62 Ps1=5.15 Pv1=4.244 Pv1 < Ps1
ti=20 °C ts21.90 Ps2=10.80 Pv2=5.315 Pv2 < Ps2
te=1 °C
0.758 ts3=3,49 Ps3=8.88 Pv3=7.587 Pv3 < Ps3pas de risque de
Φi=50% ts4= 13.84 Ps4=11.86 Pv4=8.301 Pv4 < Ps4condensation
Φe=80% ts5= 17.30 Ps5=14.81 Pv5=8.379 Pv5 < Ps5dans la masse
tsi=18.46 Psi=15.93 Pvi=8.765 Pvi < Psi
ti
K (w/m2c) ts (°C) Ps (mmHg) Pv (mmHg) Vérification Pv < Ps
φ(%)
tse=2.66 Psse=5.55 Pve=3.944 Pve < Psse
ti=20 °C ts1=3.05 Ps1=5.71 Pv1=4.63 Pv1 < Ps1
te=1 °C ts2=6.93 Ps2=7.47 Pv2=6.93 Pv2 < Ps2
2.08 Pas de risque de
Φi=50% ts3=14.68 Ps3=12.53 Pv3=8.57 Pv3 < Ps3
condensation
Φe=80% tsi=15.22 Pssi=12.97 Pvi=8.765 Pvi < Pssi
dans la masse
Toiture
ti
K (w/m2c) ts ( °C) Ps (mm Hg) Pv (mm Hg) Vérification Pv < Ps
φ(%)
tse=1.45 Psse=5.09 Pve=3.944 Pve < Psse
ts1=2.100 Ps1=5.33 Pv1=4.19 Pv1 < Ps1
ti=20°C
ts2=3.76 Ps2=6.00 Pv2=5.28 Pv2 < Ps2
te=1°C
0.1052 ts3=12.91 Ps3=11.16 Pv3=6.83 Pv3 <Ps3
Φi=50%
ts4=13.14 Ps4=11.33 Pv4=7.49 Pv4 <Ps4 Pas de risque de
Φe=80%
ts5=13.41 Ps5=11.54 Pv5=7.78 Pv5 <Ps5 condensation
ts6=18.37 Ps6=15.85 Pv6 = 8.65 Pv6 <Ps6 dans la masse
tsi=18.51 Pssi=15.99 Pvi=8.765 Pvi <Pssi
Conclusion :
D'après le calcul il n'y a pas de risque de condensation (ni dans la masse ni superficielle) pour
toutes les parois extérieures.
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e k Rpar Rmin Rpar>Rmin
tp>tr
(cm) (w/m °C) (m °C/w) (m °C/w)
2 2 2
Pv>Ps
Paroi
Mur extérieur Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Mur extérieur
Vérifiée Vérifiée Vérifiée
(2)
Toiture Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Mur intérieur - - -
Dalle entre
- - -
étage
Plancher
- - -
sur sol
Paroi ″″ ″m″ Paroi ″″ ″m″
Mur ext Toiture
heures heures
(cm)
Mur ext
heures
(cm)
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