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Prof Hamidi.

La cellule
1- Généralité :
Tous les êtres vivants sont constitués d’unités invisibles à l’œil nu : les cellules. La cellule est aussi la
plus petite portion de matière vivante qui puisse vivre isolée et qui puisse se reproduire. Elle
synthétise l’ensemble de ses constituants en utilisant les éléments du milieu extracellulaire.
Plans d’organisation des cellules : au plan strictement structural, l’ensemble des êtres vivants
actuels se répartit en deux grands groupes seulement :
 Les procaryotes : dont les cellules sont de très petite taille, avec quelques exceptions, ne
présentant pas ou peu de compartimentation au sein de leur cytoplasme.
 Les eucaryotes, dont les cellules, de taille comprise entre 10 et 100 μm, en général, sont
beaucoup plus volumineuses et présentent un cytoplasme hautement structuré, contenant une
grande diversité d’organites tels que : le noyau, les mitochondries, le réticulum
endoplasmique…
2- Techniques d’étude :
2.1- Introduction :
L’observation des cellules est délicate du fait de leurs très petites tailles, et nécessite un certain
nombre d’appareillages dont les microscopes. On distingue deux grands types de microscopes
suivant leur résolution : les microscopes optiques et les microscopes électroniques. Que ce soit
pour la microscopie optique ou électronique, les structures à étudier nécessite une préparation.
2.2 Préparation des coupes fines :
La préparation des coupes fines se fait en plusieurs étapes :
1. La fixation : consiste à plonger le tissu à étudier dans un fixateur, qui tue les cellules mais
permet leur immobilisation et leur conservation. Exemples de fixateurs : le formaldéhyde et
le glutaraldéhyde, le tétroxyde d’osmium
2. La déshydratation permet l’élimination de l’eau : L’eau est retirée au cours de passage dans
des bains d’alcools successifs.
3. L’inclusion : l’échantillon est inclus dans un matériau tendre et résistant comme de la résine,
ou de la paraffine, qui permet une solidification de l’échantillon.
4. La formation des coupes ultrafines est réalisée par des microtomes.
5. La coloration permet de renforcer le contraste des cellules et de leurs constituants. La
coloration des coupes se fait par différents types de colorants ou méthodes de mise en
évidence, les colorants utilisés peuvent être naturels ou synthétiques.
6. Le montage : les coupes sont étalées et collées sur lame de verre.

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2.3- Microscope optique (photonique) :


Définition :
Les microscopes optiques (à lumière transmise ou photoniques) permettent l’observation de cellules
vivantes ou mortes, grâce à des coupes très fines de préparations fixées. L’échantillon est éclairé en
lumière transmise, et est examiné à travers un système optique. Cette technique est la plus ancienne
utilisée.
Constituants :
Il est équipé de trois systèmes de lentilles transparentes
(verre) :
 Un objectif effectue le grossissement primaire et
donne une image réelle.
 Un oculaire effectue le grossissement secondaire.
Il permet à l’œil de former une image virtuelle
agrandie de l’image réelle formée par la lentille de
l’objectif.
 un condenseur concentre la lumière sur l’objet.
Principe :
La microscopie optique est fondée sur l’utilisation de la lumière et de lentilles optiques pour permettre
l’observation d’éliment. Dans la microscopie optique conventionnelle, une source lumineuse est
concentrée par une lentille spéciale appelée condenseur.
La lumière traversée le spécimen biologique par en dessous (celui-ci se trouve sur une lame de verre
qui est elle-même disposé sur la platine de microscope) puis une autre lentille s’appelée « objectif ».
Ensuite, elle est mise au point sur le plan focal et l’imagine est visualisé à travers une lentille oculaire.
Les deux propriétés importantes d’un microscope optique sont le grossissement et la résolution.
Le grossissement dépond des caractéristiques physiques de la lentille ‘objectif’ et de la lentille
« oculaire » et peut atteindre jusqu’à un facteur 1000.
D’autres types de microscope optique :
Microscope à fluorescence :
C’est un microscope optique qui porte deux filtres interposés entre l’échantillon coloré par des
molécules fluorescentes, appelé fluorochromes :
 Le premier filtre ne laisse passer que la lumière qui excite le fluorochrome.
 Le deuxième filtre ne laisse passer que la lumière émise par le fluorochrome.

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Les fluorochromes absorbent une lumière spécifique, et émettent une lumière différente.
Ex : la Fluorescéine et la Rhodamine.
Dans ce type de microscope les structures à étudier apparaissent très colorées sur un fond noir.
Permet de détecter les substances spontanément fluorescentes comme la vitamine A ou des
structures qui fixent des colorants.
Il permet de voir des macromolécules que l’on n’aurait pas vues au microscope optique simple.
Parmi ses intérêts est de mise en évidence de la fluidité des protéines membranaires. Détection,
localisation, quantification de protéines cellulaires comme les hormones, les protéines du
cytosquelette.
Microscope à contraste de phase :
Il est basé sur le fait que l’onde lumineuse qui traverse les structures est retardée et change de
phase par rapport à l’onde qui arrive directement à l’observateur.
Ce type de microscope permet l’observation de structures vivantes, non fixées et non colorées, en
absence de coloration ces structures sont peu ou pas visibles. Les structures observées apparaissent
en relief.
2.4- Microscope électronique :
Définition :
Va nous permettre à l'intérieur de la cellule d'étudier des objets extrêmement petits, jusqu'à l'échelle
d'une macromolécule. Un microscope électronique est un type de microscope qui utilise un faisceau
d'électrons pour illuminer un échantillon et en créer une image très agrandie.
Le principe de fonctionnement d'un microscope électronique ressemble un peu à celui d'un
microscope optique sauf qu’au lieu des photons ce microscope fonction avec des électrons le faisceau
est produit et accéléré par un canon à électrons (cathode et anode percée).
Il existe deux variantes de la microscopie électronique :
 la microscopie à transmission
 la microscopie à balayage

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a. Microscope électronique à transmission :


C'est la technique la plus performante. Dans son principe, elle ressemble à la
microscopie optique en lumière directe. Le faisceau d'électron est émis par un
canon à électron, focalisé sur la préparation à l'aide de lentilles
électromagnétiques et la traverse, ils sont plus ou moins absorbée (la préparation
est dite plus ou moins dense aux électrons), l'image se forme derrière la
préparation sur un écran fluorescent similaire à ceux qui équipent les téléviseurs
noirs et blanc. Hormis le fait que les absorbeurs d'électrons sont des métaux
lourds les mêmes techniques de révélation que pour la microscopie en lumière
directe peuvent être utilisées.
Tous les éléments constitutifs d'un microscope électronique ont été décrits : la
source d'électrons, les lentilles magnétiques, dont l'objectif qui gouverne les
performances optiques ultimes de l'appareil et le système d'observation et
d'enregistrement des images.
b. Microscope électronique à balayage :
Bien que de résolution plus faible que la précédente, cette technique donne des images absolument
spectaculaires, en pseudo 3D. Le flux d’électrons balaye la surface de l’objet au préalable recouvert
d’une couche métallique. Ce sont les électrons secondaires, renvoyés par la surface métallique, qui sont
utilisés pour fournir une image. Cet appareil permet de gagner en profondeur de champ, mais son
pouvoir séparateur est plus faible que celui du microscope à transmission. Il fournit des renseignements
sur l’aspect tridimensionnel des surfaces cellulaires, par exemple.
Le microscope électrique à balayage est composé de :
 D’un système de vide : A cause du pouvoir d'interaction avec la
matière, les électrons ne se propagent librement que dans le
vide. Le Socle permet en effet de réaliser un vide de 10^(-5) à
10^(-6) torr. Il est donc nécessaire, pour obtenir une image
significative, que la colonne soit pompée par celui-ci sous des
vides de l'ordre du milliardième de la pression atmosphérique.
 La Colonne et la chambre : On trouve de haut en bas : le canon,
l'ensemble des lentilles, le porte objet, et les divers détecteurs
(adaptés aux différents besoins d'observation).
Le canon à électrons produit un faisceau d'électrons par effet
thermoélectrique à partir d’un filament de tungstène porté à haute température. Le filament
de tungstène est souvent remplacé par une pointe taillée dans un monocristal de LaB6 qui
possède un meilleur rendement thermoélectronique.

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 Les lentilles : Les 2 premiers condenseurs (souvent couplés) sont destinés à la mise en forme
du Faisceau. Ils réduisent le diamètre de la source d’électrons (« cross over » du canon). La
lentille objectif (ou 3ème condenseur) focalise la sonde sur l’objet.
 Les détecteurs : Système scintillateur-photomultiplicateur, qui détecte les électrons et
permet de visualiser les images. Le MEB du CCMA est composé de trois détecteurs :
1. Le détecteur d'électrons secondaires (LEI), situé dans la chambre du microscope.
2. Le détecteur d'électrons rétrodiffusés (YAG), lui aussi situé dans la chambre du microscope.
3. Un détecteur pouvant sélectionner les 2 types d'électrons (SEI), situé dans la colonne du
microscope.
3- Cellules procaryotes :
3.1- Définition :
Les cellules procaryotes sont caractérisées par un matériel génétique libre dans le cytoplasme non
limité par une enveloppe nucléaire.
Ces cellules sont de petites tailles et sans organites intracellulaires. Leur matériel est constitué d'un
unique chromosome circulaire et de divers morceaux d'ADN également circulaires mais beaucoup plus
petit, les plasmides. Elles sont présentent chez les organismes unicellulaires.
3.2- Structure de la cellule procaryote :
A- Les structures constantes :
Paroi cellulaire :
Une structure continue, rigide ou semi-rigide. Donne un support physique et une forme à la cellule.
Souvent recouverte de polysaccharides.
Membrane plasmique :
Elle contrôle le mouvement des substances qui entrent ou sortent du cytoplasme. Elle porte aussi des
récepteurs pour les molécules requises pour les réactions métaboliques et peuvent porter des
protéines qui participes à la respiration cellulaire.
Cytoplasme :
Le cytoplasme des procaryotes (le contenu de la cellule) est diffus et granulaire, du fait des
ribosomes. Et le cytosol à une petite quantité.
Ribosomes :
Un complexe macromoléculaire responsable de la synthèse des protéines. Leur synthèse ne nécessite
pas la présence de nucléole.

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Matériel nucléaire ou nucléoide :


C’est le chromosome, formé d’une seule molécule bi-caténaire d’ADN circulaire d’à peu près 1mm. Il
est libre dans le cytoplasme, non séparé par une enveloppe nucléaire pour former un véritable noyau,
d’où le nom Procaryote.
Plasmides :
Les plasmides sont des fragments d’ADN à double brins, circulaires. Ils sont extra-chromosomiques et
localisés dans le cytoplasme. Un plasmide peut être présent en plusieurs copies dans une seule
cellule.
B- Structures facultatives
Les structures facultatives sont des organites qui peuvent se trouver ou non dans la cellule. Il s’agit
de :
Capsule :
Elle est souvent polysaccharidique ou polypeptidique. Elle joue essentiellement un rôle de protection.
Mésosome :
Les mésosomes sont des invaginations membranaires qui pénètrent dans le cytoplasme. Ils
renferment les enzymes de la chaîne respiratoire assurant ainsi un rôle similaire à celui des
mitochondries.
Flagelle :
Les flagelles sont des expansions membranaires mobiles, au nombre de 1 à 8 situés dans des positions
différentes. Les flagelles sont constitués d’une protéine contractile dite : Flagelline. Ils assurent la
locomotion de la cellule.
Pili (poils) :
Ce sont des expansions membranaires comme les flagelles, mais plus courts encore. Ils assurent
l’adhésion des cellules aux substrats. Ils sont formés d’une protéine dite : Piline.

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Structures facultatives Structures constantes

Figure. 1 : Schéma représentatif de la structure d’une cellule procaryote

4- Cellules eucaryotes :
4.1- Définition :
Les cellules eucaryotes sont caractérisées par un matériel génétique entouré par une enveloppe
nucléaire qui l’isole du cytoplasme, formant ainsi un noyau vrai. Elle se rencontre chez les animaux et
les vertébrés supérieurs.
4.2- Structure :
C’est le type de cellule dont la taille est la plus grande (de 2 à 100 μm) et l’organisation la plus
complexe. La cellule eucaryote est limitée par une membrane biologique, la membrane plasmique, qui
la sépare de son environnement et qui assure les échanges avec le milieu extérieur. Cette membrane
est dite "mosaïque fluide" car c'est une structure mobile de différentes molécules. Cette membrane
Eucaryote possède du cholestérol (absent chez les Procaryote) ce qui stabilise la membrane.
L’intérieur de la cellule est compartimenté par des systèmes membranaires qui définissent différents
types d’organites. Le volume cellulaire est structuré par un réseau complexe de molécules protéiques
qui forme le cytosquelette.
Une cellule eucaryote est caractérisée par un cytoplasme composé de protoplasme et d’hyaloplasme :
 Le morphoplasme : il désigne les organites cellulaires.
 Le hyaloplasme : il correspond au milieu dans lequel baignent tous ces organites.

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4.3- Ultrastructure :
L’observation au microscope électronique a permis de mettre en évidence son ultrastructure, c’est-à-
dire la structure fine des éléments constituants de la cellule. Elle a ainsi permis d’identifier la
structure générale de la membrane plasmique et de visualiser les différents organites et
l’architecture interne du noyau.
Les cellules Eucaryotes sont délimitées par une membrane plasmique asymétrique (phospholipides et
protéines). On note la présence d'un "Noyau vrai" délimité par une enveloppe nucléaire (2 membranes)
et caractérisée par des pores nucléaires. Le noyau baigne dans le cytoplasme où se côtoient les
différents organites.

Figure 01 : Schéma représente les différents compartiments d’une cellule eucaryote.

4.4- Différents constituants :


4.4.1- Membrane plasmique :
Définition :
La membrane plasmique est une structure dynamique qui sépare le milieu intracellulaire (hyaloplasme
ou cytosol) du milieu extracellulaire. Elle contrôle les échanges entre la cellule et son environnement.
La membrane plasmique ainsi que les membranes des organites ont une structure similaire (unité
membrane). Elles sont toutes constituées de molécules lipidiques et protéiques.
Structure :
A- Au microscope photonique :
La membrane plasmique apparaît comme une zone dense qui sépare le milieu intracellulaire du milieu
extracellulaire.

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B- Au Microscope Electronique à Transmission (MET) :


L'observation des coupes minces, a un fort grossissement, montre que la membrane est formée de
trois feuillets :
 Un feuillet de 2nm d'épaisseur, dense aux électrons dit feuillet dense externe.
 Un feuillet de 2nm d'épaisseur, dense aux électrons dit feuillet dense interne.
 Un feuillet de 3,5nm d’épaisseur, clair situé entre les deux feuillets précédents dit feuillet
clair.
Cette structure dite tripartite est commune à toutes les membranes biologiques d'où la notion de
«membrane unitaire ». Le feuillet dense externe est souvent plus épais que le feuillet dense interne,
cela est dû à la présence du glycocalyx (revêtement fibreux ou cell-coat) qui est responsable de
l’asymétrie de la membrane plasmique. L'épaisseur de ce revêtement varie selon le type cellulaire.
C- Au microscope électronique à balayage (MEB) :
L'observation de répliques obtenues par la technique du cryodécapage montre que la membrane
plasmique est formée de deux hémi-membranes (demi-membranes), l'une exoplasmique ou externe
et l'autre protoplasmique ou interne, dans lesquelles sont insérées des particules globulaires intra-
membranaires. Ces particules ont une répartition et une densité différente dans les deux hémi-
membranes, d’où l’asymétrie de la membrane plasmique.
Composition chimique :
La membrane plasmique est constituée de 40% de lipides, 52% de protéines et 8% de glucides.
1- Les lipides membranaires :
Les lipides membranaires sont les éléments de base de la membrane plasmique, 55% d’entre eux sont
des phospholipides, 25% sont des molécules de cholestérol et 20% des glycolipides.
a- Phospholipides
Les phospholipides présentent tous une tête hydrophile
(phosphate et groupement spécialisé) et une queue
hydrophobe (glycérol et acides gras).

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b- Le cholestérol :
Il est uniquement présent dans les membranes des cellules animales, en effet, il est absent des
cellules végétales et des bactéries. Il représente ¼ des lipides membranaires. Il est composé d’un
groupement polaire, et d’un groupe stéroïde. Les modifications de ses proportions agissent sur la
fluidité de la membrane.
Propriétés des lipides membranaires :
 L’asymétrie de la bicouche lipidique : la répartition des lipides entre les deux feuillets
internes et externes est asymétrique.
 La fluidité : la fluidité de la membrane dépend de l’insaturation des phospholipides, de la
quantité de cholestérol et de la température.
2- Les protéines :
Les protéines intrinsèques pénétrant dans la bicouche lipidiques et la traversent, exposant des
portions sur les faces cytoplasmique et extracellulaire de la membrane. Les protéines périphériques
ou extrinsèques sont entièrement situées en dehors de la bicouche lipidique mais unis par covalence à
un lipide qui fait partie de la bicouche.
Les protéines membranaires ont des rôles bien spécifiques au sein de la double couche
phospholipidique : récepteurs, transporteurs, adhérence cellulaire, catalyse enzymatique, messagers
intracellulaire. Les protéines membranaires sont douées de mouvements lents de diffusion latérale à
travers la bicouche.
3- Les glucides :
Ce sont représentés en faible quantité dans la membrane plasmique et se présentent sous deux
formes, les glycolipides et les glycoprotéines associées au feuillet dense externe pour former le cell-
coat. Les glucides participent à la charge négative de la membrane, par la présence de l’acide
sialique.

Figure 02 : Représentation de la membrane plasmique

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4.4.2 : Protoplasme :
A- Noyau :
Définition :
En biologie cellulaire, le noyau cellulaire est un organite membraneux qui se trouve normalement au
centre des cellules eucaryotes. Il contient la majeure partie du matériel génétique cellulaire, organisé
en plusieurs molécules d'ADN extrêmement longues et linéaires, avec une grande variété de protéines,
telles que les histones, qui constituent ce que nous appelons les chromosomes. L'ensemble des
gènes sur ces chromosomes s'appelle le génome nucléaire.

La fonction du noyau nucléaire est de maintenir l'intégrité de ces gènes et de contrôler les activités
cellulaires en régulant l'expression des gènes. C'est pourquoi on dit que le noyau est le centre de
contrôle de la cellule.
Structure :
a- Caractéristiques morphologiques du noyau :
Le noyau est arrondi et mesure de 5 à 10 μm de diamètre. Caractérisé par : forme, position, nombre.
Forme :
 Arrondi : cellules lymphoïdes, neurones, hépatocytes.
 Ovoïde : cellules musculaires, fibroblastes, entérocytes.
 Polylobé : polynucléaires.
Nombre :
 Absent : Hématies, kératinocyte.
 Généralement unique :
 Binucléés : Hépatocytes, cellules cardiaques, cellules épithélium urinaire.
 Plurinucléé : Ostéoclastes 30 à 50 noyaux.
Position :
 Centrale : Lymphocytes fibroblastes cellules des glandes endocrines.
 Refoulé à la base de la cellule : cellules muqueuses cellules des glandes exocrines.
 Périphérique : cellules musculaires et adipocytes.

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b- Constitution du noyau :
Membrane nucléaire :
C'est une bicouche lipidique qui délimite un espace dit périnucléaire. La membrane nucléaire est
encadrée par deux types de réseaux de filaments intermédiaires :
 un réseau extérieur irrégulier.
 un réseau interne appelée lamina nucléaire.
Par endroits, les deux feuillets semblent interrompus et remplacés par une structure plus fine et
linéaire : le pore nucléaire. Il forme une sorte de diaphragme avec en son centre un canal aqueux et
qui permet les échanges nombreux entre le cytoplasme et le noyau.
Pore nucléaire :
Les pores nucléaires sont des structures complexes, constituées par des zones d’interruption de
l’enveloppe nucléaire (membrane nucléaire), Formés par un assemblage protéines chargées
positivement (une cinquantaine environ) appelées nucléoporines.
Les pores ne sont pas des structures permanentes, mais des structures dynamiques, susceptibles de
disparaitre au cours de la mise en repos de la cellule et de réapparaitre lorsque les échanges nucléo
cytoplasmiques sont augmentés.
Les pores contrôlent les échanges nucléo cytoplasmiques, dans les 2 sens, aussi bien dans le sens
cytoplasme-noyau que dans le sens noyau-cytoplasme.
Nucléoplasme :
C’est une matrice gélatineuse contenant des ions, des protéines, des enzymes et des nucléotides.
Nucléole :
En biologie cellulaire, le nucléole est le plus gros sous-compartiment du noyau des cellules
eucaryotes. Cet espace particulier du noyau n'est pas délimité par une membrane il n'est donc jamais
considéré comme un organite. Ce nucléole est dynamique, il disparait avant la division cellulaire et
réapparait juste après. Le nucléole est centré autour d'une structure bien particulière de l'ADN,
l'organisateur nucléolaire.
Le nucléole, en général unique dans les cellules, est le centre de synthèse des ARN ribosomaux et
d'assemblage des sous-unités ribosomales.

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Chromatine :
La chromatine est la structure au sein de laquelle l'ADN se trouve empaqueté et compacté dans le
volume limité du noyau des cellules eucaryotes. La chromatine est constituée d'une association d'ADN,
d'ARN et de protéines de deux types : histones et non-histones. C'est le constituant principal des
chromosomes eucaryotes.
La chromatine se présente sous deux aspects :
 Hétérochromatine : foncée après coloration en microscopie optique, dense aux électrons en
microscopie électronique ; représente 80 à 90% de l’ensemble de la chromatine d’une cellule
adulte et correspond aux régions métaboliquement inactives (pas de transcription).
 Euchromatine : claire après coloration en microscopie optique et moins dense aux électrons
en microscopie électronique, représente 10 à 20% de la chromatine d’une cellule adulte et
correspond aux régions métaboliquement actives (transcription).

Figure 03 : Représentation tridimensionnelle de noyau


B- Cytoplasme :
Définition :
Le cytoplasme désigne le contenu d'une cellule vivante et la région comprise entre la membrane
plasmique et le noyau d'une cellule eucaryote.
Il est constitué d'environ 80 % d'eau et se définit comme une émulsion colloïdale à l'aspect granuleux
constituée de cytosol, solution aqueuse de sels minéraux et de divers composés organiques qui, avec
le cytosquelette, forme le hyaloplasme.
Chez les eucaryotes, le cytoplasme comprend plusieurs organites comme les réticulums
endoplasmiques, des vacuoles, des mitochondries formant le morphoplasme, mais ne comprend pas
le noyau. Le cytoplasme est un milieu riche en nutriments qui traversent la membrane plasmique et
migrent vers les organites.

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Chez les eucaryotes, le cytoplasme est constitué d'un milieu plus ou moins homogène, le cytosol, dans
lequel baignent les organites. Le cytoplasme se compose d'un réseau de membranes, connues sous le
nom de réticulum endoplasmique (lisse et rugueux) qui servent de surface de travail pour toutes les
activités biochimiques. Il contient une petite partie du génome d'un organisme. Même si la plus grande
partie de ce génome est contenue dans le noyau cellulaire, certains organites du cytoplasme, les
mitochondries, possèdent leur propre ADN. Ce génome cytoplasmique se transmet la plupart du temps
par voie maternelle (c'est-à-dire par le gamète femelle).
B.1- Hyaloplasme:
a - Cytosol:
Le milieu intracellulaire se compose d'un liquide appelé cytosol, laquelle matrice contient des
organites. Beaucoup de processus biochimiques, dont la glycolyse, se déroulent dans le cytoplasme.
Dans une cellule eucaryote, le cytosol peut occuper de 50 à 80 % du volume de la cellule. Le reste du
volume est occupé par des molécules formant une suspension colloïdale. En règle générale, ces
molécules sont en fait des macromolécules.
Étant un liquide aqueux, le cytosol ne présente pas de forme ou de structure stable, même si,
temporairement, il peut prendre deux types d'aspect :
• une consistance de gel (état gel)
• une consistance de fluide (état sol).
Les changements de formes du cytosol permettent à la cellule de s'adapter aux nécessités
métaboliques et joue également un rôle important lors du mouvement cellulaire.
b - Le cytosquelette :
Le cytosquelette est une structure filamenteuse de soutien de la cellule qui traverse tout le
cytoplasme formant un véritable squelette intracellulaire.
Il assure les fonctions suivantes :
 Le maintien de la forme des cellules formant une véritable charpente.
 La mobilité de la cellule : il est responsable des déformations et des déplacements cellulaires
 Les déplacements d’organites à l’intérieur du cytoplasme.
 Le transport des molécules.
Le cytosquelette est constitué de filaments protéiques, formés par association de sous-unités
protéiques.

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Ces filaments sont classés en trois catégories :


 Les microfilaments d’actine.
 Les filaments intermédiaires spécifiques à certaines cellules.
 Les microtubules.
b.1- Les Microtubules :
Les microtubules sont des structures tubulaires du cytosquelette
constitués par de molécules globulaires, les tubulines alpha et beta, ces
monomères s’associent pour former un dimère nécessitant l’hydrolyse
d’une molécule de GPT grâce aux tubulines beta. Les dimères s’associent
pour constituer des protofilaments polarisés ; 13 protofilaments s’associent
pour former un tubule de 25 nm de diamètre.
Ils sont considérés comme des rails le long desquelles vont se déplacer des
éléments grâce à des moteurs moléculaires à ATP ; transports des vésicules
; des macromolécules.
Ils ont un rôle important dans la signalisation réponse cellulaire. Ils rentrent
dans la composition des centrioles et des centrosomes pour la formation
du fuseau achromatique.
b.2- Les filaments intermédiaires :
Les filaments intermédiaires sont des molécules fibrillaires, désignant l’élément
le plus stable du cytosquelette. Leur le diamètre est de 8 à 10nm, entre celui des
microtubules et celui des microfilaments.
Il existe plusieurs variétés de filaments intermédiaires, chacune étant constituée
d'un type protéique différent. Parmi les protéines qui composent les filaments
intermédiaires se trouve la kératine, une protéine fibreuse présente dans les
cheveux, les ongles et la peau.
Les filaments intermédiaires sont des structures stables et résistantes, ils
interviennent dans la forme du cytosquelette et de la cellule. Ils rentrent dans la
formation des jonctions qui sont nombreuses dans les cellules épithéliales.
Au niveau du noyau cellulaire les lamines nucléaires forment un feutrage
observable sur la face interne de l’enveloppe nucléaire : la lamina : Ces lamines
sont fortement remaniées au moment de la mitose ; permettant la disparition
puis la reconstitution de l’enveloppe nucléaire.

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b.3- Les microfilaments :


Les microfilaments d’actine, de 6 à 7 nm de diamètre sont des polymères
de sous-unités d’actine globulaire actine G ; En présence d’ATP et de
calcium : ces monomères d’actine G s’associent entre eux grâce à l’énergie
libérée par l’hydrolyse d’ATP pour former l’actine F actine fibrillaire de
structure hélicoïdale serrée à l’origine des microfilaments.
Les microfilaments comme les microtubules ont une structure polarisée,
l’extrémité positive des microfilaments s’allongent plus rapidement que
l’extrémité négative. Les microfilaments s’associent avec la membrane
plasmique par des protéines de liaison.
Dans les tissus musculaires, les microfilaments d’actine sont associés
avec les filaments de myosine constituant le sarcomère. Le sarcomère est
l’unité de base des myofibrilles de la cellule musculaire striée, responsable
de la contraction musculaire.
Possèdent un rôle mécanique : au niveau des microvillosités, ils forment
les faisceaux non contractiles qui maintiennent la structure. Ex : des
bordures en brosse des entérocytes. Sont responsables de la mobilité et les déformations cellulaires.

Figure 04 : Représentation tridimensionnelle du cytosquelette.

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B.2- Morphoplasme :
a- Réticulum endoplasmique :
Définition :
C'est un ensemble de membranes délimitant des cavités sous forme de citernes ou de tubules. II peut
être dépourvu de ribosomes, c'est le cas du réticulum endoplasmique lisse (REL) ou porteur de
ribosomes, c'est le réticulum endoplasmique granulaire (REG) qui est en relation avec l'enveloppe
nucléaire.
Le réticulum endoplasmique lisse sert à biosynthèse des phospholipides membranaires et synthèse
des hormones stéroïdes. Par contre le réticulum endoplasmique granulaire a là un rôle dans
translocation des protéines solubles et glycosylation des protéines.
Structure :
Le RE est constitué d'un réseau membraneux étendu, composé d'une membrane (de composition
différente de la membrane plasmique) et d'une lumière. Des parties de la membrane du réticulum sont
en continuité avec la membrane externe du noyau.
Ultra structure :
Sur coupes minces, observées en microscopie électronique, les membranes du réticulum
endoplasmique apparaissent tristratifiées, présentant une face luminale et une face hyaloplasmique.
Le REG :
 Est composé de cavités aplaties.
 Délimitées de membranes garnies de ribosomes.
 En continuité avec l’enveloppe nucléaire.
Le REL :
 Est composé de tubules, canalicules et de cavités circulaires.
 Garnies de membranes lisses.

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Composition chimique :
Les membranes :
Les membranes du réticulum endoplasmique n’ont pas la même composition que la membrane
plasmique, et sont constituées de :
 70 % de protéines.
 30 % de lipides.
 Et une quantité négligeable de sucres.
Les cavités : Le contenu des cavités est spécifique à chaque type cellulaire.

b- Appareil de Golgi :
Définition :
L’appareil de golgi est un organite majeur retrouvé dans presque toutes les cellules. Il constitué par
un réseau complexe de membranes lisses, regroupant des dictyosomes, constitués par un
empilement de saccules aplatis. Représente le lieu de passage obligatoire de toutes les protéines
synthétisées dans l’appareil de golgi.
C’est une structure essentiellement dynamique, localisée autour du noyau et près du centrosome. La
position du Golgi est corrélée à celle des microtubules, puisque leur dépolymérisation par des agents
chimiques entraîne une dispersion du Golgi.
Il intervient dans le transfert des protéines depuis le réticulum endoplasmique jusqu’aux grains de
sécrétion destinés à l’exocytose, et dans la maturation des protéines : glycosylation, phosphorylation,
sulfatation. Dans le tri, l’emballage et le ciblage des produits élaborés afin qu’ils atteignent leur
destination finale (lysosomes, membrane plasmique, noyau …ect).
Structure :
En microscopie optique :
 L’appareil de golgi est n’est pas visible sur les coupes habituelles, mais peut être coloré
sélectivement par imprégnation argentique.
 Il forme un réseau irrégulier. La forme et la taille varient en fonction du type et de l’activité
cellulaire.
 Il est très développé dans les cellules actives telles que les cellules glandulaires et les cellules
nerveuses, et peu développé dans les cellules au repos ou en hypoactivité (Cellules
musculaires).

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En microscopie électronique :
 Il comprend un ensemble de dictyosomes. Chaque dictyosome est formé par des saccules :
des vésicules et des tubules. Le saccule est l’unité structurale élémentaire du dictyosome.
 Il est incurvé à bords dilatés (d’un diamètre de 0.5 à 1 μm ) entouré d’une membrane
tristratifiée.
 Le nombre de saccule d’un dictyosome est en moyenne entre 3 et 10, mais peut augmenter
dans les cellules très actives.

c- Mitochondrie :
Définition :
La mitochondrie est un organite clos présent dans toutes les cellules des organismes eucaryotes. Il
joue un rôle primordial dans la vie et la mort cellulaire. Est Abondante dans toutes les cellules ayant
des besoins énergétiques permanents. Il Possède son propre génome. A un nombre régulé en fonction
de l’activité métabolique. Le chondriome est l’ensemble des mitochondries d’une même cellule.
Structure :
Leur forme : est globuleuse ou filamenteuse.
La taille : est de 1 à 2 μm de longueur pour 0,5 à 1 μm de diamètre dans la plus part des cellules. Elle
varie en fonction de l’activité de la cellule.
Elle comporte une double membrane : une membrane externe (MME) et une membrane interne (MMI)
séparées par un espace intermembranaire. La membrane interne délimite un compartiment soluble
appelé matrice, dans laquelle a lieu le cycle des acides tricarboxyliques (cycle de Krebs). La membrane
interne forme des replis également appelés "crêtes".

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Composition chimique :
 La membrane externe : est une bicouche lipidique de 5 à 7nm d’épaisseur, a une
composition proche de celle de la membrane plasmique. Contient plus de protéines 50 à 60
% de protéines et 50 à 40 % de lipides. Elle est très riche en porines (pores volumineux
d’un diamètre de 2 à 3 nm). La membrane externe assure le transport passif d’ions et de
petites molécules.
 L’espace inter-membranaire : c’est un espace d’une épaisseur de 4 à 7 nm dense. Il contient
des protons H+ jouant rôle dans la phosphorylation, des molécules de cytochrome c jouant
rôle dans l’apoptose. Il Possède aussi des composants impliqués dans l’apoptose : caspases.
 La membrane interne : Est une bicouche lipidique de 5 à 6 nm qui possède une organisation
très différente de celle de la membrane externe où elle est composée de 80 % des
protéines et 20 % des lipides. Comporte une classe de lipides particuliers : les
cardiolipines. Elle présente des replis complexes appelés crêtes mitochondriales projetés
dans la matrice.7
 Matrice mitochondriale : elle occupe la chambre interne. Elle contient des molécules d’ADN
circulaire (ADNmt) et des ARN messager et ARN de transfert, des granulations denses et
irrégulières, formées par l’accumulation de cations, calcium et magnésium, de nombreux
systèmes enzymatiques.

d- Ribosome :
Définition :
Les ribosomes sont de petites particules compactes présentes dans toutes les cellules, en très grand
nombre. Ce sont des complexes ribonucléoprotéïques procaryote qu'eucaryote ; ils catalysent
l’assemblage des acides aminés dans un ordre prédéterminé et donc l’allongement des polypeptides
ou synthèse des protéines.

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Caractères :
Le nombre : varie en fonction du type cellulaire, augmente dans les cellules élaboratrices de protéines.
Forme : en coupe longitudinale légèrement elliptique. L’ultracentrifugation différentielle permet d’isoler
ces deux sous unités : la grande sous unité ribosomale et la petite sous unité ribosomale.

Dimensions : Chez les procaryotes, la longueur du ribosome est de 29nm sur 21nm de largeur. Alors
que chez les eucaryotes, la longueur est de 32nm sur 22nm de largeur.
Localisation : dans la cellule les ribosomes peuvent être soit libres ou liés :
1. libres dans le cytoplasme sous deux formes :
 s/forme inactive.
 ou groupés en polyribosomes actif.
2. Liés : par leur grosse sous unité à la membrane du réticulum endoplasmique granulaire ou à
la membrane externe de l’enveloppe nucléaire.

Composition chimique :
Le ribosome est constitué de 70% d’eau, 50% d’ARNr et 50%de protéines.
a- Les acides nucléiques ribosomaux ou ARNr :
 La grande sous unité ribosomale des cellules eucaryotes contient trois types d’ARNr : un ARNr
28S, un ARNr 5,8S et un ARNr 5S.
 Tandis que la petite sous unité renferme un seul ARNr, un ARNr 18S.
b- Les protéines ribosomales :
 La petite sous-unité contient 21 protéines S (Short), qui reconnaissent l’ARNm.
 La grande sous-unité contient 33 protéines L (Long).
 Les protéines ribosomales L et S assurent de nombreuses fonctions qui permettent aux
ribosomes de traduire les informations transportées par l’ARNm.

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e- Morphoplasme facultatif :
A- Les lysosomes :
Ce sont des organites limites par une membrane, qui contiennent des
enzymes nécessaires à la digestion cellulaire.

B- Les peroxysomes :
Ce sont des organites sphériques ou ovalaires, qui ont pour rôle de détoxifier
la cellule en dégradant certaines molécules (les acides gras, l'alcool...) grâce
à la β-oxydation. Cette réaction produit du peroxyde d'hydrogène (H2O2).
C- Le centrosome :
Localise près du noyau forme de deux centrioles qui sont perpendiculaires
l’un par rapport à L’autre. A partir de ce centrosome, partent tous les
microtubules. Lors de la division cellulaire, le centrosome se de double.
Chaque centrosome va migrer vers un pôle de la cellule.
5- Spécialisation cellulaire :
Au sein des organismes multicellulaires, les cellules se spécialisent en différents types
cellulaires adaptés chacun à des fonctions physiologiques particulières : c’est la spécialisation
cellulaire.
Chez les humains, comme résultat de cette spécialisation cellulaire, on trouve par exemple des
cellules de la peau, des myocytes (cellules musculaires), des neurones (cellules nerveuses), des
cellules sanguines, des fibroblastes (cellules des tissus conjonctifs), ou encore des cellules souches.
Toutes ces cellules forment des tissus et des organes.
Les cellules de types différents d’un même organisme ont une fonction physiologique et une apparence
propres, mais partagent malgré la spécialisation cellulaire le même génome.
Des cellules ayant le même génotype peuvent présenter des phénotypes différents en raison d’une
expression génétique différenciée : les gènes qu’elles contiennent ne sont pas exprimés de la même
façon les uns par rapport aux autres, certains le sont davantage dans un type cellulaire que dans un
autre.
Tous les types cellulaires d’un organisme donné dérivent d’une cellule unique dite totipotente, c’est-à
dire capable de se différencier en n’importe quel type cellulaire lors du développement de l’organisme.
La différenciation cellulaire est influencée par divers facteurs environnementaux (par exemple les
interactions cellule-cellule) et des différences intrinsèques (par exemple la distribution non uniforme
des molécules lors de la division).

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