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Lumière

ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil


humain

Dans son sens le plus habituel, la lumière est le phénomène


à l'origine d'une sensation visuelle. La physique montre qu'il
s'agit d'ondes électromagnétiques. Le spectre visible est la
zone du spectre électromagnétique à laquelle est sensible
l'espèce humaine ; il inclut — comme pour les autres
espèces animales — la longueur d'onde où l'éclairement
énergétique solaire est maximal à la surface de la Terre, par
un effet d'adaptation à l'environnement. Il s'étend autour
d'une longueur d'onde de 550 nm, plus ou moins un tiers.

Rayons de lumière sortant des nuages.

L'optique est la discipline qui étudie la lumière. Comme les


:
lois de la propagation de la lumière sont largement
semblables à celles des autres rayonnements
électromagnétiques, d'autant plus que leurs longueurs
d'onde sont proches du spectre visible, l'optique s'étend
souvent à d'autres ondes électromagnétiques situées dans
les domaines infrarouge et ultraviolet ; c'est ainsi qu'on
parle de lumière noire, de lumière ultraviolette ou de
lumière infrarouge, ce qui pousse parfois à utiliser le terme
de lumière visible pour éviter toute ambiguïté. La lumière, y
compris ces rayonnements invisibles, transporte une
grande partie de l'énergie solaire jusqu'à la surface de la
terre et maintient l'équilibre de l'environnement naturel,
avec la régénération de l'oxygène par la chlorophylle des
plantes.

Pour l’être humain, la lumière indispensable à la vision tient


une part importante du bien-être et de la vie sociale.
L'éclairage est une spécialité artistique et industrielle qui
fait l'objet de normes légales. L'optique physiologique
étudie plus particulièrement la perception de la lumière par
les êtres humains. La photométrie relie les mesures
physiques des rayonnements électromagnétiques à la
vision humaine ; la colorimétrie les relie à la perception des
couleurs.
:
La lumière a une forte valeur symbolique; permettant de
percevoir les objets avant de les toucher, elle s'associe,
dans toutes les cultures humaines, à la connaissance.

Propagation et perception
La lumière se déplace en ligne droite dans le vide à une
vitesse strictement fixe. Dans les autres milieux, la
propagation, toujours plus lente, peut dépendre de la
longueur d'onde ; on parle alors de milieu dispersif. La
lumière est un peu plus lente dans l'air que dans le vide, et
notablement plus lente dans l'eau.

La présence de particules entraîne la diffusion des ondes


lumineuses. Quand ce phénomène est négligeable à
l'échelle où on l'étudie, on parle de milieu homogène. La
diffusion des ondes par l'air, cause de la couleur du ciel, est
négligeable à l'échelle d'un instrument d'optique.

La lumière peut changer de trajectoire lors du passage d'un


milieu à un autre. Le principe de Fermat ou les lois de
Descartes relient les changements de trajectoire de la
lumière lorsqu'elle passe d'un milieu à l'autre à sa vitesse
dans chacun des milieux. Quand le milieu est dispersif, la
trajectoire varie selon la longueur d'onde, et le faisceau
:
lumineux se trouve décomposé selon la longueur d'onde.
Ce phénomène se rencontre dans la nature avec l'arc-en-
ciel.

La lumière n'est perçue par un récepteur que si elle va


directement dans sa direction.

La perception de la lumière est qualitativement différente


selon son intensité et son incidence sur l'œil. Quand la
lumière est faible, ou qu'elle atteint une région périphérique
de la rétine, l'être humain n'en perçoit que l'intensité : c'est
une vision en « noir et blanc » et gris intermédiaires. Quand
l'éclairement se trouve dans le domaine de vision de jour,
une partie centrale de la rétine, la fovéa, analyse
grossièrement le spectre lumineux en trois bandes, ce qui
permet la vision des couleurs.

Limites du spectre visible

Article détaillé : Spectre visible.

La physique caractérise les ondes électromagnétiques par


leur longueur d'onde ou leur fréquence. La fréquence d'un
rayonnement ne change pas, mais sa longueur d'onde est
proportionnelle à la vitesse de la lumière dans le milieu où il
se propage. Quand on parle de longueur d'onde pour la
:
lumière sans autre précision, c'est dans le vide. Cette
longueur d'onde est peu différente de celle dans l'air.

Les limites du spectre visible sont imprécises, car la


sensibilité visuelle diminue progressivement en s'éloignant
d'un maximum autour de 550 nm dans le domaine de vision
diurne, 510 nm quand la lumière est faible. Cette sensibilité
varie selon les espèces, dont les relations avec leur
environnement déterminent l'importance pour la survie de
telle ou telle région du spectre[1], tout en correspondant
toujours approximativement à celle où l'énergie du
rayonnement solaire est la plus forte à la surface de la
Terre[2]. Elle décroît progressivement autour du maximum ;
les limites qu'on lui donne dépendent donc du seuil qu'on
lui fixe[3].

La lumière visible se situe à une fréquence de


540 ± 200 THz (longueur d'onde dans le vide
550 ± 120 nm). Il est parfois intéressant de considérer
l'énergie photonique, vers 2,2 ± 0,7 électron-volts.

Limites du rayonnement lumineux

La physique étudie l'environnement en essayant de


s'affranchir des incertitudes de la perception humaine, mais
:
son développement historique en a dépendu étroitement.
Avant que les physiciens considèrent la lumière comme une
partie du rayonnement électromagnétique, l'optique a établi
des méthodes à partir de la lumière visible. La photographie
a montré que les lois de l'optique s'appliquaient à des
rayons invisibles. Si l'on définit la lumière par
« rayonnement qui s'étudie par des systèmes optiques »,
on peut étendre énormément son champ. Un
radiotélescope les applique dans ses antennes. Ce sont les
points communs de ces rayonnements qui les font assimiler
à la lumière :

les ondes sont incohérentes, c'est-à-dire qu'on ne peut


prévoir la phase — ni même en général, la fréquence — en
un point et à un instant donné, mais seulement mesurer
une énergie moyenne ;
les rayonnements sont peu pénétrants, ce qui permet
d'appliquer les lois de la réflexion.

Photométrie

Article détaillé : Photométrie (optique).

Du point de vue physique, il est tout à fait indifférent qu'un


rayonnement soit visible ou non. L'évaluation de l'effet d'un
rayonnement électromagnétique sur l'éclairement est
:
l'objet de la photométrie. Ces études, entreprises depuis le
XVIIe siècle, ont abouti à l'établissement de courbes ou de
tables d'efficacité lumineuse spectrale. On peut ainsi,
connaissant la puissance d'un rayonnement pour chaque
longueur d'onde, calculer son effet lumineux. Plus
pratiquement, avec un capteur muni d'un filtre (optique)
approprié, on peut mesurer un flux lumineux ou un
éclairement lumineux[4].

Couleur

Article détaillé : Couleur.

Lorsque le niveau lumineux est suffisant (vision


photopique), l'être humain distingue des couleurs,
correspondant à la répartition spectrale des lumières qui lui
parviennent. La vision est une perception complexe, une
activité cognitive dans laquelle plusieurs aires cérébrales
collaborent, comparant les sensations à celles enregistrées
dans la mémoire, avec plusieurs effets en retour. En
particulier, la vision des couleurs s'adapte à l'éclairage
ambiant, de façon à attribuer aux objets une couleur, même
si, du fait d'une variation de la lumière, la rétine reçoit des
rayonnements différents[5].
:
L'être humain est trichromate, son œil comporte trois types
de récepteurs, dont la sensibilité spectrale est différente ;
les différences entre leurs réponses est à la base de la
perception des couleurs. Par conséquent, deux lumières de
composition spectrale très différente peuvent être perçues
comme étant de la même couleur, si leur influence sur les
trois types de récepteurs est égale. On dit alors que les
lumières sont métamères. C'est cette particularité que l'on
exploite dans la photographie et l'impression en couleurs,
ainsi que dans les écrans de télévision et d'ordinateur. Avec
trois couleurs bien choisies, dites couleurs primaires, on
peut créer, soit par synthèse additive, soit par synthèse
soustractive, la perception de très nombreuses couleurs.
L'étude de la perception des couleurs, selon les
caractéristiques physiques du rayonnement lumineux, est
l'objet de la colorimétrie[6].

Description physique de la lumière

Ondes et corpuscules

Article détaillé : Dualité onde-corpuscule.

Divers phénomènes physiques mettent en évidence parfois


l'aspect corpusculaire, parfois l'aspect ondulatoire de la
:
lumière. Selon les cas, la lumière présente des propriétés
soit propres à une onde, sans localisation — diffraction,
polarisation, etc., soit propres à un objet localisé, un
corpuscule — effet photoélectrique, spectre d'émission des
matériaux, chimie des colorants, etc..

L'approche corpusculaire est inévitable lorsque les énergies


en jeu sont si faibles qu'on ne peut rien en prélever pour la
mesure sans perturber le système. L'approche ondulatoire
sert en optique et dans les cas qui concernent des
puissances incomparablement plus grandes que celle des
photons. Ses modèles supposent que les phénomènes sont
mesurables sur une échelle continue.

Vitesse

Article détaillé : Vitesse de la lumière.

La vitesse de la lumière dans le vide, notée c (comme


célérité), est une constante de la physique. Cette propriété a
été induite de l'expérience d'interférométrie de Michelson et
Morley et a été clairement énoncée par Albert Einstein en
1905.

La vitesse de la lumière dans le vide est la vitesse maximale


possible pour tout déplacement d'énergie.
:
Addition des vitesses et célérité

La loi d'addition des vitesses v' = V+v est à peu près vraie
pour des vitesses faibles par rapport à la vitesse de la
lumière. Du point de vue de la physique classique, un
voyageur marchant dans un train a, par rapport au sol, une
vitesse égale à celle du train plus (vectoriellement) sa
propre vitesse de marche dans le train. Et l'on écrit d =
(V+v) t = Vt+vt, soit la distance parcourue par le train plus la
distance parcourue dans le train est la distance parcourue
par le voyageur par rapport au sol dans le temps t qui est
classiquement le même dans le train et au sol, ce qui
implique la loi classique d'addition des vitesses. Cette
approximation devient de moins en moins précise à mesure
que la vitesse v considérée augmente.

Un photon va à la même vitesse c que ce soit par rapport au


sol ou par rapport au train ! La loi d'addition des vitesses
n'est qu'une approximation de la loi dite de transformation
sur les vitesses de Lorentz (appelée parfois d'addition des
vitesses, ou plus correctement loi de composition des
vitesses). Ce résultat est l'une des caractéristiques de la
relativité restreinte ; la loi de composition des vitesses issue
des transformations mathématiques de Lorentz donne à la
limite des faibles vitesses (par rapport à la vitesse c) les
:
mêmes résultats que les transformations de Galilée.

Dans les matériaux

La vitesse de la lumière n'est pas toujours la même dans


tous les milieux et dans toutes les conditions. Les écarts de
vitesse observés entre deux milieux sont liés à l'indice de
réfraction, qui caractérise les réponses des milieux à la
traversée d'une onde électromagnétique.

L'écart entre la vitesse de la lumière dans le vide et la


vitesse de la lumière dans l'air est très faible (moins de 1 %),
ce qui a permis de parler en général de vitesse de la lumière
au lieu de vitesse de la lumière dans le vide. Cependant,
dans la matière condensée, une onde lumineuse peut être
considérablement ralentie (par exemple, de 25 % dans
l'eau[a]. Les physiciens sont même parvenus à ralentir la
propagation lumineuse par transparence induite
électromagnétiquement jusqu'à une vitesse de quelques
mètres par seconde dans des cas extrêmes[7].

Dans le Système International (SI)

Actuellement, la plupart des unités du Système international


sont définies à partir de la célérité de la lumière. Une vitesse
étant le quotient d'une longueur par une durée, on peut
:
définir une distance comme étant le produit d'une durée par
une vitesse (en l'occurrence c), ou une durée comme la
division d'une distance par c.

La seconde est définie dans le Système International par un


phénomène lumineux : c'est la durée de
9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la
transition entre les deux niveaux hyper-fins de l'état
fondamental de l'atome de césium 133.

Le mètre, unité du Système International de longueur. De


nos jours, il est défini comme la distance parcourue par la
lumière, dans le vide, en 1⁄299 792 458 seconde. Il s'agit là
d'une définition conventionnelle, car toute évolution dans la
définition de la seconde aurait une incidence directe sur la
longueur du mètre. Avec la définition actuelle de la seconde,
le mètre est donc égal à :

fois la longueur d'onde de la radiation


 

choisie.

On peut également dire que la vitesse de la lumière dans le


vide est précisément 299 792 458 m/s : il n'y a pas
d'incertitude sur cette valeur[8].
:
Année-lumière

Article détaillé : Année-lumière.

En astronomie, on emploie, surtout en vulgarisation, une


unité qui donne une idée de l'énormité des distances qui
séparent les astres. Une année-lumière est la distance que
parcourt la lumière en un an. Elle vaut un peu moins de
9,5 pétamètres — 9,5 millions de millions de kilomètres.
L'étoile la plus proche du système solaire s'en trouve à
4,22 années-lumière. Les communications scientifiques
préfèrent souvent le parsec ou l'unité astronomique. La
mesure des distances en astronomie limite l'usage de
chaque unité à une plage de distances appropriée.

Histoire de l'étude de la lumière


Article détaillé : Histoire de l'optique.

Les premières études expérimentales sur la lumière


remontent à l'Antiquité. La propagation en ligne droite, la loi
de la réflexion sont connues à l’époque de Aristote[9].

Cependant la philosophie hésite quant à la nature de la


lumière. L'expérience humaine ordinaire ne permet pas de
décider si un objet est visible lorsque personne ne le voit.
:
On peut, comme les philosophes de la Grèce antique,
interroger la notion de lumière. La théorie de l'extramission
considère la vision comme un sens proche du toucher, dans
lequel des rayons rectilignes, impalpables, sortent de l'œil
pour aller palper les objets. Cette théorie ne fait pas
obstacle au développement de la perspective ni à celle des
miroirs. Les cultures considèrent les astres, qu'on ne peut
toucher, comme des êtres surnaturels. Le doute sur la
nature de la vision, et par conséquent de la lumière, va se
maintenir jusqu'à la Renaissance, et bien plus tard en ce qui
concerne les couleurs, dont le rapport à l'expérience
physique est plus distant. Ces notions seront à la base des
résistances aux théories scientifiques de la lumière.

Autour de l'An mille, le savant perse Ibn Al Haytham (965 -


1039), de son nom latinisé Alhazen, rédige à Bagdad son
Traité d'optique. Il est le premier à penser que la lumière se
déplace à vitesse finie et en particulier que cette vitesse est
plus élevée dans les milieux de faible densité[9]. La
traduction latine d'une partie de son œuvre alimente la
science occidentale, quelques siècles plus tard.

L’optique bascule brutalement avec la découverte fortuite


des lentilles par des artisans italiens vers la fin du XIIIe siècle.
L’Allemand Johannes Kepler résume l’ensemble des
:
connaissances de l’optique dans son ouvrage Dioptrice,
après avoir vérifié les travaux de Galilée. L'étude de la
lumière se confond alors avec celle des instruments
permettant de voir les objets lointains ou minuscules. Au
XVIIe siècle, Snell, Fermat et Descartes abordent la lumière
par l'optique géométrique. Fermat est parmi les premiers à
affirmer que la vitesse de la lumière est finie. En 1676,
Rømer la calcule pour la première fois à partir des décalages
de l'orbite de Io par rapport aux prévisions. Huygens montre
en 1677 que les lois de Snell-Descartes sont conservées si
l'on suppose une propagation de la lumière sous la forme
d'ondes[10].

Newton publie en 1704 son Opticks qui interprète les


phénomènes lumineux de manière corpusculaire : les
faisceaux lumineux qui se propagent dans l’éther sont une
succession de grains de lumière dont la taille est reliée à la
couleur. Le prestige de l'auteur paralyse pendant près d’un
siècle les suppositions selon lesquelles la lumière pouvait
être une onde[9]. Ses travaux sur la décomposition de la
lumière blanche transforment radicalement la conception
de la couleur : la lumière blanche qui était supposée
primordiale s'avère la composition de rayonnements
colorés. Ce changement rencontre pendant plus d'un siècle
des résistances fondées sur les failles réelles du
:
raisonnement de Newton, aussi bien que sur des
expériences de perception et la défense des arguments
traditionnels[11].

Au XIXe siècle, Hippolyte Fizeau puis Léon Foucault


mesurent la vitesse de la lumière avec un faisceau qu'une
roue dentée divise en impulsions réfléchies par des miroirs.
Thomas Young étudie expérimentalement la diffraction et
les interférences de la lumière, qui soutiennent la théorie
ondulatoire. Augustin Fresnel énonce que cette conception
est seule capable d’expliquer de façon convaincante tous
les phénomènes de polarisation.

En 1873, James Clerk Maxwell interprète la lumière comme


étant un phénomène électromagnétique[10]. Les recherches
de la physique sont dès lors entièrement détachées de la
lumière visible. Les équations de Maxwell permettent de
développer une théorie générale de l'électromagnétisme.
Elles s'apliquent aussi bien la propagation de la lumière
qu'au fonctionnement d'un électroaimant — on démontre
que les lois de l'optique géométrique en sont un cas
particulier. Cette description classique est la plus utilisée.

En 1905, Albert Einstein publie sa théorie de la relativité


restreinte où il étudie les conséquences mathématiques du
:
principe physique selon lequel la vitesse de la lumière a la
même valeur dans tous les référentiels galiléens. Après les
travaux de Ludwig Boltzmann et Max Planck, Einstein
reprend l'idée que la lumière peut avoir une nature
corpusculaire. L'étude de l'interaction rayonnement-matière
donne naissance à la mécanique quantique, et au concept
de dualité onde-corpuscule pour ces rayonnements[12].

La révolution industrielle crée, au cours du XIXe siècle, de


nouveaux procédés d'éclairage, dont la comparaison
suscite des études sur la perception de la lumière. La
photométrie se dégage de la comparaison entre éclairage
au gaz et éclairage électrique. Le développement de la
photographie oblige à préciser ce qu'est la lumière visible
par rapport au rayonnement en général : des rayonnements
invisibles comme les ultraviolets marquent la surface
sensible, tandis que des rayonnements visibles,
correspondant au rouge, ne s'y impriment pas et donnent
du noir, jusqu'au perfectionnement de la pellicule
panchromatique. On distingue l'intensité énergétique de
l'intensité lumineuse du rayonnement.

Énergie lumineuse et vie


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Biologie

Même si certaines formes de vies au fond des océans


peuvent s'en passer, la lumière du Soleil est la première
source d'énergie des écosystèmes terrestres, par la
photosynthèse. Elle contrôle les cycles écogéobiologiques
et le stockage du carbone tels qu'ils existent depuis
3,7 milliards d'années. Elle joue aussi un rôle important en
entretenant la couche d'ozone et en limitant la pullulation
des microbes sensibles aux ultraviolets et/ou à l'infrarouge.
Cette sensibilité est utilisée par certaines techniques de
stérilisation[b].

Inversement, elle contribue à certaines formes de pollution


dites « photochimiques » (ozone troposphérique, oxydes
d'azote) et inversement à dégrader (photodégradation)
certains polluants de l'air, du sol superficiel ou de l'eau
(certains pesticides présents dans l'air) par exemple. La
lumière corrige les horloges biologiques animales, par la
production de mélatonine qui est une hormone uniquement
:
produite la nuit, chez la plupart des animaux et chez
d'autres espèces. Chez la plupart des espèces la lumière
naturelle est vitale au bon accomplissement des cycles
biologiques. Chez l'humain, l'exposition aux ultraviolets de
la lumière solaire sont nécessaires à la synthèse de la
vitamine D [réf. souhaitée].

Les plantes possèdent des protéines sensibles à la lumière


sous différentes longueurs d'onde.

Les phytochromes peuvent passer de la forme inactive, Pr, à


la conformation active, Pfr, sous la lumière rouge. Le
processus est thermodynamiquement réversible sous l'effet
des infrarouges proches (710 à 850 nm). Les phytochromes
actifs peuvent induire la germination des graines ou inhiber
la croissance de la tige ; ils contrecarrent ainsi les protéines
PIFs impliquées dans l'expression des gènes en empêchant
leur action. Les phytochromes jouent aussi un rôle dans
l'évitement de l'ombre et la rectification de l'horloge
circadienne en cas de changement de la durée du
jour [réf. souhaitée].

Les cryptochromes peuvent agir de concert avec les


phytochromes, mais sont sensibles à la lumière bleue. Ils
sont capables d'inhiber la croissance de la tige, de réguler
:
l'horloge circadienne et d'induire la floraison et la
croissance des cotylédons. Chez les animaux elles jouent
un rôle dans le cycle circadien.

Les ultraviolets B activent les protéines UVR8  (en) qui


provoquent la production de flavonoïdes qui filtrent les
rayonnements. Associé à la réparation d'ADN, l'UVR8 peut
induire une acclimatation ainsi qu'une élongation de la tige.
Une exposition trop intense aux UV-B peut conduire à la
mort de la plante [réf. souhaitée].

La durée du jour est essentielle pour contrôler l'apparition


des bourgeons, feuilles, fleurs, ou l'ouverture et la fermeture
de fleurs. La présence de lumière artificielle dans
l'environnement nocturne peut altérer le comportement ou
les fonctions de certaines espèces ou des
écosystèmes [réf. nécessaire] ; ce phénomène est
généralement décrit sous le nom de « pollution lumineuse »
[réf. souhaitée].

Vision

De nombreuses espèces animales possèdent un sens


visuel, permettant de réagir à des objets distants. Un bon
nombre de ces espèces réagissent différemment aux objets
:
selon le spectre de la lumière qu'ils émettent ou
réfléchissent, exhibant ainsi les caractères d'une forme de
vision des couleurs. Les organismes sont généralement
sensibles aux parties du spectre électromagnétique issu du
rayonnement solaire sont les plus puissantes dans leur
environnement. La vision humaine définit celle qu'on
appelle spectre visible, dont les fréquences supérieures
produisent une perception de couleur violette et les
fréquences inférieures correspondent au rouge. La limite du
spectre visible est arbitraire ; la sensibilité de l'œil diminue
progressivement, et la limite en fréquence dépend du
niveau que l'on considère comme négligeable (1 %, 0,1 % de
la meilleure sensibilité, par exemple)[14]. On donne en
général les valeurs de longueur d'onde de 400 à
700 nanomètres (nm), des valeurs simples à retenir, allant
jusqu'à une sensibilité de moins de 1 % du maximum. Les
tables photométriques vont de 360 à 830 nm ; les
longueurs d'onde inférieures à 450 nm se perçoivent
comme des couleurs bleu-violet profond très peu
différentes de teinte, mais de plus en plus sombres, tandis
que toutes les longueurs d'onde supérieures à 630 nm
donnent, de même, la même impression visuelle rouge, si on
en augmente suffisamment l'intensité. La largeur de bande
de la lumière visible par les animaux peut varier quelque peu
:
par rapport aux capacités visuelles des êtres humains.

Dans la vision photopique, diurne, la transformation de la


lumière en influx nerveux par les cônes permet la perception
colorée. L'adaptation visuelle change les caractères de la
perception pour la faire correspondre à l'éclairement de la
scène vue, et aux rapports perçus entre les surfaces du
champ visuel. La correspondance entre lumière définie
physiquement et la perception est assez lâche en général.
On attribue aux objets une couleur constante même si le
rayonnement qui en parvient à l'œil varie. Les êtres vivants,
en dehors d'un contexte technologique, n'ont aucun
avantage à mesurer la lumière. La vision leur sert à identifier
les objets à distance. Les animaux porteurs des caractères
les plus à même de favoriser cette fonction ont gagné un
avantage dans la sélection naturelle et les ont propagés[15].

Cycle circadien

La lumière naturelle est pulsée par le rythme circadien, qui


influe sur l'ensemble des fonctions vitales. Chez l'humain
on peut produire ou soigner une dépression par l'absence
ou la présence de lumière. Une étude sur des pensionnaires
de maison de retraite été démontré en 2008 que la prise de
mélatonine et l'exposition à la lumière naturelle améliorent
:
les symptômes de troubles des cycles du sommeil ; la prise
de mélatonine facilite l'endormissement (huit minutes plus
tôt en moyenne) et allonge le sommeil de vingt-sept
minutes en moyenne[16]. L'exposition à la lumière naturelle
diminuerait aussi chez ces personnes âgées les symptômes
de dépression (-19 %), les limitations fonctionnelles au
quotidien (- 53 %) et la détérioration cognitive (- 5 %).
L'association lumière + mélatonine a aussi diminué les
comportements agressifs (- 9 %), les phases d'agitation et
de réveils nocturnes.

Le Dr Albert Lachman (spécialiste des troubles du sommeil)


estime qu'en améliorant le sommeil du malade, ses
fonctions cognitives et l'humeur sont améliorées. Il conseille
« de bien éclairer les pièces en journée, de laisser les
rideaux ouverts et, à l'inverse, de diminuer les sources de
lumière en soirée pour que l'organisme reçoive le signal que
la nuit est là […] Malheureusement, dans certaines maisons
de repos, pour des questions d'organisation, on fait plutôt
l'inverse » ajoute-t-il[17].

Il est apparu que des récepteurs situés dans les cellules


ganglionnaires de la rétine, surtout sensibles à la lumière
bleue présente dans la lumière du jour, participent à la
régulation de mélatonine et du rythme circadien. Une
:
précaution d'hygiène lumineuse doit faire éviter de
perturber ce cycle par un éclairage artificiel « lumière du
jour » la nuit[18].

Sources lumineuses

Mesure

En matière de mesure de la lumière, il importe de bien définir


de quoi on parle :

l'unité de flux lumineux, ou puissance lumineuse est le


lumen = candela.stéradian. Une ampoule électrique
courante (15 watts basse consommation ou 75 watts à
incandescence classique) produit environ 1500 lumens ;
l'unité internationale d'intensité lumineuse est la candela.

faisceaux de lumière cohérente issus de lasers.

La lumière est constituée d'ondes électromagnétiques,


caractérisées par la longueur d'onde dans le vide,
correspondant à un niveau d'énergie, et l'intensité. La
:
répartition des longueurs d'onde régit la perception de
couleur de la lumière. Une onde électromagnétique
constituée d'ondes de la même longueur d'onde — pour
autant qu'on puisse le vérifier, est dite monochromatique. Si
en plus toutes les ondes ont la même polarisation, alors la
lumière est cohérente : c'est ce qui se passe dans un laser.

La mesure de la lumière est compliquée par le fait qu'on


s'intéresse, en pratique, à la lumière visible, alors que la
sensibilité humaine dépend de la longueur d'onde. Le
rapport entre ces deux grandeurs, déterminé
empiriquement, se trouve dans le tableau des valeurs
d'efficacité lumineuse spectrale.

Sources naturelles de lumière

Le Soleil est le principal luminaire naturel. Les étoiles plus


lointaines rayonnent suffisamment pour être visibles, mais
pas assez pour éclairer. La lumière solaire est suffisamment
puissante pour que la petite partie de son rayonnement
diffusée par l'atmosphère terrestre et réfléchie par les
objets de la surface suffise pour voir les parties qu'elle
n'atteint pas directement.

La Lune réfléchit suffisamment de lumière solaire pour


:
permettre la vision scotopique (nocturne), sans perception
des couleurs, des objets que son rayonnement frappe
directement.

Les autres petits corps célestes, planètes et leurs satellites,


astéroïdes, comètes, etc.), produisent de même moins de
rayonnement qu'ils n'en reçoivent, et leur rayonnement,
comme celui des étoiles, est insuffisant pour éclairer à la
surface de la Terre. Certaines planètes géantes (comme
Jupiter ou Saturne) produisent un peu plus de rayonnement
qu'elles n'en reçoivent, mais pas suffisamment pour être
facilement visibles à l'œil nu depuis la Terre. Les étoiles
filantes, quant à elles, sont échauffées par la friction avec
l'air et finissent par y brûler. Ce phénomène est source
d'une lumière également insuffisante pour éclairer.

Les objets chauds émettent un rayonnement


électromagnétique dont l'énergie dépend de leur
température ; un corps noir produirait une lumière de
spectre lumineux à peu près semblable à celui du Soleil à
une température d'environ 5 500 kelvins. Les combustions
en milieu ouvert échauffent suffisamment de poussières
pour que celles-ci produisent de la lumière.

Certains organismes vivants : poissons, mollusques,


:
lucioles et vers luisants, produisent de la lumière par
bioluminescence.

Sources de lumière artificielles

Article détaillé : Éclairage.

Réverbère à Londres.

Les humains se sont d'abord éclairés par la lumière du feu.


Le bitume et la poix renforcent l'éclat des torches. Les
archéologues ont découvert des lampes à huile
rudimentaires parmi des objets remontant au Néolithique.
Les chandelles et bougies, de principe identique, présentent
l'avantage pratique d'un combustible solide, qui ne se
liquéfie que par la chaleur de la combustion.

Pour éclairer il faut des matières dont la combustion


imparfaite produit des poussières, chauffées par la réaction
de parties plus volatiles avec l'oxygène de l'air. La
combustion du pétrole ou du gaz, bien réglée, est trop
:
parfaite pour éclairer. On disposait les luminaires à pétrole
ou à gaz de sorte qu'un excès de combustible produise les
poussières nécessaires, jusqu'à ce que l'invention du
manchon à incandescence à la fin du XIXe siècle permette
l'amélioration du rendement des lampes.

La lampe à incandescence électrique inventée à la fin du


XIXe siècle a révolutionné l'éclairage. Les lumières
électriques sont depuis lors les sources les plus courantes
de lumière artificielle.

Des systèmes basés sur la luminescence ont ensuite


rivalisé et souvent remplacé la lampe à incandescence : le
tube fluorescent, la lampe électroluminescente. Les plus
récents sont de plus en plus économes en énergie.

Législation
De nombreux équipements destinés à la signalisation, à la
communication, à la publicité émettent de la lumière dans et
hors des habitations. Ils peuvent, comme les appareils
d'éclairages, être à l'origine de pollution lumineuse.

La lumière compte parmi les facteurs environnementaux


dans la loi sur la protection des émissions. Les émissions
lumineuses issues de systèmes d'éclairage artificiels
:
peuvent perturber significativement le cycle du sommeil
indispensable à l'humain et à la nature en empêchant la
réalisation de certains processus naturels. Les règlements
sur la lumière, particuliers à chaque pays, définissent
l'éclairage normal de l'éclairage intérieur et le seuil
d'éblouissement. Les lumières aux couleurs intenses et
clignotantes peuvent s'avérer particulièrement
perturbantes. L'État veille à la bonne application de la loi en
la matière, incluse en France dans le Code de
l'environnement. La lumière intéresse la sécurité en matière
de transport : niveau et répartition de l'éclairage urbain,
réglage des phares de voiture pour éviter l'éblouissement.
Les effets néfastes de la lumière artificielle sur la faune
sauvage (par exemple, sur les insectes nocturnes, la
perturbation des oiseaux migrateurs), la pollution lumineuse
nuisible à l'observation de l'espace motivent les limitations
réglementaires.

Esthétique
Article détaillé : Lumière artistique.

L'importance de la lumière dans la peinture[19], la spécialité


technique et artistique de l'éclairage, qui produisent une
lumière artistique, témoignent des valeurs esthétiques liées
:
à la lumière, naturelle ou artificielle, dont Paul Souriau a
tenté d'établir des caractères[20]. « La beauté de la lumière
ne se peut pas mesurer exactement au photomètre[21] ».

Symbolisme
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La lumière a une forte valeur symbolique; permettant de


percevoir les objets avant de les toucher, elle s'associe,
dans toutes les cultures humaines, à la connaissance, tandis
que l'opposition entre lumière et ténèbres se relie à celles
entre vie et mort et entre bien et mal. Dans de nombreuses
religions, Dieu est associé à la lumière.

Le langage entretient, par des métaphores devenues des


clichés, cette association. Ainsi, diverses religions expriment
l'accession soudaine à un savoir mystique par le mot
« illumination » ; tandis qu'en Europe, l'époque où se
structure la méthode scientifique et où la connaissance du
monde platonicienne se transforme en élaboration
mathématique à partir de la mesure se désigne comme
:
siècle des Lumières tandis que par la suite, la philosophie
des Lumières diffuse ce nouveau genre de savoir, qui se
présente comme supérieur à l'obscurantisme des religions
instituées.

La propriété de la lumière de se transmettre à distance sans


support matériel alimente une métaphore ancienne, qui
l'associe aux idées. Vitellion, savant polonais du XIIIe siècle
traducteur de l’Optique d'Alhazen, rapproche la lumière
physique, manifestation de Dieu et la lumière divine, c'est-
à-dire le sentiment de Dieu [réf. souhaitée]. Pour Georges Duby,
l'architecture des cathédrales de l'époque s'organise selon
ce parallèle, dit théologie de la Lumière[22].

Annexes

Bibliographie

Richard Langton Gregory, L'œil et le cerveau : la


psychologie de la vision [« Eye and Brain: The
Psychology of Seeing »], De Boeck Université, 2000
(1re éd. 1966)
(en) Miles V. Klein et Thomas E. Furtac, Optics, New-York,
John Wiley & Sons, coll. « Wiley Serie in Pure and Applied
Optics », 1986, 660 p. (ISBN 0-471-87297-0), « The
:
Nature of Light », p. 1-50
Bernard Valeur, Lumière et luminescence : Ces
phénomènes lumineux qui nous entourent, Belin,
coll. « Pour la science », 2005, 207 p.
(ISBN 978-2-7011-3603-5)
Libero Zuppiroli, Marie-Noëlle Bussac et Christiane
Grimm (photographies), Traité de la lumière, Lausanne,
Presses polytechniques et universitaires romandes, 2009

Articles connexes

Éclairage
Lumière artistique
Photosynthèse
Photométrie 
 
Pollution lumineuse

Liens externes

Ressources relatives à la santé :


(en)  Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/u
 ·
 WikiSkripta (https://www.wikiskripta.eu/index.php?curid=41178
(cs + sk)

Ressource relative aux beaux-arts :


:
 Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/978188444605
(en)

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies


généralistes :
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/science/lig
 ·
Encyclopædia Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie
Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/121
 ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh85076871
 ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4035596-2)
 ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00
 ·
Bibliothèque nationale d’Espagne (http://catalogo.bne.es/uhtbin/au
 ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&lo
 ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/ph116358)
«Lumière, ondule ton corpuscule» (https://www.francecu
lture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-s
cientifique-emission-du-jeudi-24-octobre-
2019)  [archive] La Méthode scientifique, France Culture,
:
24 octobre 2019
Phénomènes lumineux (http://www.colorimetrie.be/phen
omenes_lumineux.htm)  [archive], sur le site
colorimetrie.be
Un dossier complet sur la vitesse de la lumière (http://cult
uresciencesphysique.ens-lyon.fr/XML/db/csphysique/me
tadata/LOM_CSP_Vlumiere.xml)  [archive] sur le site
Culturesciences-Physique (http://culturesciencesphysiq
ue.ens-lyon.fr)  [archive] de l'ENS Lyon (un historique, les
indices optiques, la relativité, l'effet Cherenkov...)
Dossier sur la lumière et projet d'éclairage (http://www.er
gonomie.chups.jussieu.fr/op5_5_at.pdf)  [archive], sur le
site ergonomie.chups.jussieu.fr [PDF]

« Lumière ! », une exposition en ligne sur l'histoire de la


lumière (http://iris.univ-lille1.fr/expo/lumiere)  [archive],
sur la bibliothèque numérique en histoire des sciences
IRIS - Université Lille-I

Notes et références
a. Pour plus de précisions, voir l'article indice de
réfraction
b. Deux cents pulsations lumineuses de cent
nanosecondes chacune ont montré des effets très
:
significatifs[13].

1. (en) Evan Thompson, Colour Vision : A Study in


Cognitive Science and Philosophy of Science,
Routledge, 1995 (présentation en ligne (https://www.
taylorfrancis.com/books/9781134900800)  [archive]
).
2. Robert Sève, Science de la couleur : Aspects
physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, 2009,
p. 43.
3. Richard Langton Gregory, L'œil et le cerveau : la
psychologie de la vision [« Eye and Brain: The
Psychology of Seeing »], De Boeck Université, 2000
4. Jean Terrien et François Desvignes, La photométrie,
Paris, PUF, coll. « Que-Sais-Je » (no 1167), 1972,
1re éd., 128 p. ; Yves Le Grand, Optiqupour expliquer
le phénomène ondulatoire : ile physiologique : Tome
2, Lumière et couleurs, Paris, Masson, 1972, 2e éd..
5. Gregory 2000, notamment chapitre « couleur ».
6. Sève 2009.
7. « Ralentissement de photons dans un condensat de
Bose-Einstein » (http://www.dossierpourlascience.fr/
ewb_pages/f/fiche-article-la-lumiere-ralentie-par-de
s-atomes-froids-21117.php)  [archive], sur
:
dossierpourlascience.fr.
8. La mesure de la vitesse de la lumière (http://www.ac-
nice.fr/clea/lunap/html/VitLum/VitLumEnBref.html)  [
archive], Document pédagogique Cléa Académie de
Nice.
9. Klein et Furtac 1986.
10. Michel Blay, « La lumière », Université de tous les
savoirs, vol. 4, Éditions Odile Jacob, Paris, 2001,
p. 603-620.
11. Claude Romano, De la couleur : cours, Paris, Éditions
de la Transparence, coll. « Philosophie », 2010
12. Claude Cohen-Tannoudji, « Préface », dans Bernard
Valeur, Lumière et luminescence, Paris, Belin, 2005.
13. Pulsed-Light Inactivation of Food-Related
Microorganisms, N. J. Rowan, J. S. J. Macgregor, 2
J. G. Anderson, 1 R. A. Fouracre, 2 L. Mcilvaney, 2 et
O. Farish 2, Department of Bioscience &
Biotechnology, Department of Electronic & Electrical
Engineering, Université de Strathclyde, Glasgow,
Scotland, 1998 (Test d'impact de la lumière UV sur
Listeria monocytogenes, Escherichia coli, Salmonella
enteritidis, Pseudomonas aeruginosa, Bacillus cereus
et Staphylococcus aureus. (lien vers le résumé de
l'étude
:
l'étude
(http://aem.asm.org/cgi/reprint/65/3/1312)  [archive]
).
14. Yves Le Grand, Optique physiologique : Tome 2,
Lumière et couleurs, Paris, Masson, 1972, 2e éd. ;
Efficacité lumineuse spectrale indique les valeurs
normalisées.
15. Sève 2009, p. 16, 24 ; Gregory 2000, Chapitre 7
« Voir les couleurs ».
16. (en) Riemersma-van der Lek et al., « Effect of bright
light and melatonin on cognitive and non cognitive
function of elderly residents of group care facilities. A
randomized controlled trial », JAMA, no 299, 2008,
p. 2642-2655.
17. Julie Luong, « Lumière et mélatonine contre la
maladie d'Alzheimer » (https://fr.medipedia.be/alzhei
mer/news_amelioration-lumiere-
melatonine_257)  [archive], 2008 (consulté le
7 novembre 2008).
18. Claude Gronfier, « Horloge circadienne et fonctions
non visuelles : rôle de la lumière chez l’humain »,
Biologie aujourd'hui, 2015 (lire en ligne (https://www.
biologie-journal.org/articles/jbio/abs/2014/04/jbio15
0008/jbio150008.html)  [archive]).
19. Pierre Pinchon, La lumière dans les arts européens
:
19. Pierre Pinchon, La lumière dans les arts européens
1800-1900, Paris, Hazan, 2011.
20. Paul Souriau, Esthétique de la lumière, Paris, 1913
(lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1
265812t)  [archive]).
21. Souriau 1913, p. XI-XII.
22. Georges Duby, Le temps des cathédrales, 1978.
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de
l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Licht (https://
de.wikipedia.org/wiki/Licht?oldid=53138200)  » (voir la
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n=history) )

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