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Tour de Pise
campanile de la cathédrale de Pise, Italie

Tour de Pise
Torre di Pisa

Présentation

Type Campanile
Style Architecture romane
Architecte Bonanno Pisano
Matériau marbre et pierre
Construction 1173-1372
Rénovation 1933-1935
Hauteur 58 m
Diamètre 14,95 m (extérieur)
9,52 m (intérieur)
Inclinaison 4°
Propriétaire Opera della Primaziale
Pisana (d)
Patrimonialité Bien culturel italien (d)
Partie d'un site du
patrimoine mondial
UNESCO (d)
Visiteurs par an 215 099 (2021)
Sites web (it) www.opapisa.it
(en) www.opapisa.it/en

Localisation

Pays Italie
Région Toscane
Commune Pise
Adresse Piazza del Duomo (d)

Coordonnées 43° 43′ 23″ N,


10° 23′ 48″ E

Wikimedia | © OpenStreetMap

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Wikidata

La tour de Pise (en italien : torre di Pisa)


est le campanile de la cathédrale Notre-
Dame de lʼAssomption de Pise, en
Toscane (Italie). Elle est située à
proximité du chevet de la cathédrale et
fait partie des monuments de la piazza
dei Miracoli (la « place des Miracles »),
inscrit au patrimoine mondial de
l'UNESCO. Sa construction débuta en
1173. Mondialement connue, elle est un
des symboles de lʼItalie et lʼemblème de
la ville de Pise.

Outre le fait quʼelle soit considérée


comme un chef-dʼœuvre de lʼart roman
toscan en marbre, sa célébrité vient
notamment de son inclinaison
caractéristique. Cette inclinaison est
apparue très rapidement pendant sa
construction, du fait quʼelle a été édifiée
sur une plaine alluviale. Ce défaut serait
dû soit à un défaut de fondation, soit à
un affaissement de terrain dû à une
roche : la marne.

Fermé au public pour des raisons de


sécurité le 7 janvier 1990, le monument
a été visité par 31 millions de personnes
au cours des soixante années
précédentes. Devant le risque
dʼécroulement, dʼimportants travaux ont
été engagés à partir de 1993, et
finalement les visites ont pu reprendre
depuis le 15 décembre 2001.

Architecture

Vue panoramique des cloches


au sommet de la Tour de Pise.

0O07

Le son des cloches.

Construite dans le style roman, la tour


est haute de 55,86 mètres côté sud et
de 56,71 m côté nord du fait de son
inclinaison, et a un diamètre externe de
15,5 mètres à la base. Sa masse estimée
est de 14 500 tonnes[1].

Cette tour creuse, de diamètre interne


de 7,4 mètres (4,2 m au sommet), est
composée de deux cylindres de pierre
concentriques entre lesquels court un
escalier en colimaçon de 293 marches.
On a affiné les murs de la partie
affaissée de la tour afin dʼen freiner la
chute. Entre chacun des 8 étages, des
colonnes de marbre de Carrare servent
de support, et de nombreuses
sculptures sont visibles. La porte est
décorée de sculptures dʼanimaux et
autres grotesques de style roman.

Histoire

Vue depuis le haut de la tour :


la cathédrale de Pise au
premier plan, le baptistère, et le
camposanto. Ces monuments
(avec la tour) forment un
ensemble architectural
exceptionnel, la place des
Miracles, classé au patrimoine
mondial de l'UNESCO.

Construction

La construction de lʼédifice commence


le 9 août 1173, une dizaine dʼannées
après le début des travaux de la
cathédrale, et sʼétale sur deux siècles.
Dès la fin de lʼajout du troisième étage
vers 1178, la tour avait commencé à
pencher, et la construction est
interrompue pendant 90 ans[2].

À partir de 1272 les quatre étages


supérieurs sont donc construits en
diagonale pour compenser lʼinclinaison.
La construction sʼinterrompt alors à
nouveau de 1301 à 1350 et ce nʼest
quʼen 1372 que le dernier étage des
cloches, de diamètre moins important,
est achevé.

Affaissement

La tour s'est mise à pencher quelques


années seulement après le début de sa
construction. Implantée sur un sol
particulièrement meuble, la plaine
alluviale fluvio-marine de l'embouchure
de l'Arno, la tour subit un affaissement
en raison de tassements différentiels et
penche d'autant plus qu'il n'y a pas de
fondations. En la regardant de l'est ou
de l'ouest, « on voit qu'elle penche
moins en haut qu'en bas, car son
aplomb a visiblement été
progressivement corrigé au cours de
son édification : ses constructeurs
successifs ont sans doute rapidement
compris[3] que le sous-sol du site n'était
pas stable[4]. »

La tour a paradoxalement pu résister à


quatre forts tremblements de terre car
le sol argileux qui est à l'origine de son
instabilité est aussi responsable de sa
capacité à ne pas s'effondrer en cas de
séisme (phénomène d'interaction
dynamique entre le sol et la structure).
« La hauteur et la rigidité de la tour
combinées à l'instabilité du terrain
modifient sensiblement les
caractéristiques vibratoires de la
structure. La tour ne résonne pas avec
les mouvements du sol[5] ».

En 1838, un bassin est décaissé à la


base de la tour pour mettre au jour la
base des colonnes qui sʼétaient
enfoncées sous terre.

Des mesures de lʼécartement du


sommet avec la verticale montrent
lʼinclinaison progressive :

1350 : 1,4 m soit 1,47°

1817 : 3,8 m soit 3,99°

1993 : 5,4 m soit 5,66°[6], ce qui fait que


le dernier étage (no 8, celui des cloches)
dépassait lʼaplomb des fondations de
4,5 mètres.

2006 : 4,5 m soit 4,72°[7]

2008 : 3,99 m soit 4,19°

Le 7 janvier 1990, la tour est fermée au


public pour des raisons de sécurité. Le
monument avait alors été visité par
plusieurs millions de personnes au
cours des soixante années précédentes.
De grands travaux de consolidation
(1990-2001) sont alors menés[8].

Travaux

Schéma de la tour.

Après expertises, les travaux


commencent par excavation des
fondations, coulage de centaines de
tonnes de béton pour la stabiliser,
cerclage des anneaux, drainage du sol
pour abaisser le niveau de la nappe
phréatique au-dessus de laquelle elle
est érigée. En septembre 1995 un
système cryogénique installé pour
refroidir le sol fait pencher la tour
encore plus. En 1998 une armature
interne en acier est posée, et l'année
suivante 60 m3 dʼargile sont extraits
sous la tour pendant que les fondations
sont renforcées par des piliers de 15 m
de profondeur.

Les travaux, achevés en 2001, ont


permis de surprenantes découvertes.
La tour a été construite sur les restes
dʼune opulente villa patricienne du
ttte siècle, elle-même érigée sur une
nécropole romaine surplombant un
cimetière étrusque. Deux corps
momifiés et des fragments de mosaïque
romaine ont été trouvés.

Dʼun montant de 28 millions dʼeuros, les


travaux ont permis de redresser la tour
de 40 cm et de la stabiliser pour au
moins une centaine dʼannées ;
cependant, certains affirment quʼelle
restera debout encore au moins
300 ans. Aujourdʼhui elle est considérée
comme stabilisée ; depuis lʼété 2004
elle nʼa connu que des oscillations
physiologiques de faible amplitude,
selon le collectif scientifique
responsable de la consolidation de
lʼédifice[9].

Les visites ont pu reprendre depuis le


15 décembre 2001, mais certains
scientifiques craignent que cela écourte
la vie de cette construction, qui reste
assez fragile. De prochains travaux vont
permettre dʼalléger la tour en la
débarrassant des aménagements
obstruant les étages ; il redeviendra
alors possible de voir le ciel de
lʼintérieur comme dans un gigantesque
télescope, comme cela était possible
avant 1935.

En août 2013, après quelques années


de stabilité, la tour a commencé à se
redresser sans quʼun travail
supplémentaire ait été effectué[10]. En
novembre 2018, selon l'Université de
Pise, la tour s'est redressée de 4
centimètres[11].

Légendes

Attentat manqué

Notes et références

Voir aussi

Dernière modification il y a 19 jo…

PAGES ASSOCIÉES

Pise
commune italienne

Cathédrale Notre-Dame-de-
l'Assomption de Pise
église à Pise, Italie

Église Saint-Nicolas de Pise


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