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Public Disclosure Authorized

SFG3943 V5
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Ministère de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat,


Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction

Secrétariat Général à l’Urbanisme et Habitat


Public Disclosure Authorized

Direction d’Etudes et Planification

Secrétariat Permanent

Coopération R.D.C. - Banque Mondiale


Public Disclosure Authorized

Projet de Développement Urbain "PDU"

Projet de Réhabilitation et Modernisation de l’avenue TSASA DI-TUMBA dans la ville


de Matadi / Province de Bas-Congo

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

eme
Entreprise : SOCIETE GROUPE DE 7 BUREAU DU CHEMIN DE FER DE CHINE S.A.R.L (CREC-7)
Public Disclosure Authorized

MAI, 2014

0
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

SOMMAIRE

RESUME NON TECHNIQUE………………………………………………………………………………………………… …….………..…4


1. INTRODUCTION………………………………………………………………………..………………………………..……………..5
1.1 CONTEXTE DU PGES………………………………………………………………………….………………………………….……5
1.2 OBJECTIFS DU PGE ..........................................................................................................................5
2. DESCRIPTION DU PROJET ET DU MILIEU RECEPTEUR ………………………………………………….………….…6
2.1 BREVE DESCRIPTION DU PROJET………………………………………………………………..……………………..………6
2.2 PRESENTATION DE LA VILLE DE MATADI………………………………………………………..………….…..…………6
2.2.1 LANGUES PARLEES…………………………………………………………………………..……………………………….…6
2.2.2 GEOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………….……….....…….…6
3 CANDRE INSTITUTIONNEL DE LA MISE EN ŒUVRE.. …………………………………………….…….……………8
3.1 MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE …………………………………………………………….………8
3.2 MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, CONSERVATION DE LA NATURE ET TOURISME ………….………8
3.3 MINISTERE DE L’INTERIEURE ET D’AUTRE MINISTERES………………………………………………...……………8
3.4 LA MISSION DE CONTROLE (GAUFF INGENIEURE)…………………………..…….………………………………..…8
3.5 LE GOUVERNEMENT PROVINCIAL DE BAS-CONGO..…………………………………….……………………….……8

3.6 LA SOCIETE CIVILE ………………………………………………………………………………………………………………………8

3.7 L’ENTREPRISE CREC -7 ………………………………………………………………………………………………………………..9

3.7.1 ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE ………………………………………………………………………………………..9

4 CONTENU DU PGES ………………………………………………………………………….…..…………………..………….…10


5 CONSITANCES DES TRAVAUX DU PROJET ………………………………………………..………………………………10
6 PRINCIPALE MESURE DE PREVENTION ET D’ATTENUATION ………………………………….………..….……11
6.1 PROTECTION DE L’AIR ……………………….……………………………………………………………………………..……11
6.2 PROTECTION DES EAUX (de surface et souterraines) ET DES SOLS ……………………………….…………12
6.3 PROTECTION DES SOLS CONTRE LES EROSONS ………………………………………………………………...….…12
6.4 PROTECTION DES MILIEU NATURELS ET HUMAINS ……………………………………………………....…………13
6.5 GESTION DE L’HYGIENE, SANTE ET SECURITE DES TRAVAILLEURS ET POPULATIONS……….……….13
6.6 PREVENTION ET RECOURS AUX SOINS D’URGENCE ……………………………………………………………...…14
6.7 PREVENTION DES MST /SIDA ET DU PALUDISME …………………………………………………………….………15
6.8 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES …………………………………………………………………..…….……..…15
6.9 FERMETURE DES CHANTIERS …………………………………………………………………..……….……..………………15
7. GESTION ENVIRONNEMENTAL ……………………………………………………………………………………………..…15
7.1 PLAN DE GESTION …………………………………………………………………………………………………………..………16
7.2 PLAN DE GESTION DES DECHETS DU CHANTIER ……………………..………………………………………….……32
7.2.1 PRINCIPAUX TYPES DE DECHETS DES TRAVAUX …………………………………………………………………32
7.2.2 PRINCIPES DE GESTIONS DES DECHETS DU CHATIER ……….………………………………………………..32
7.2.3 MODES DE GESTION DES DECHETS DU CHANTIER………………………………………………………..……33
7.3 GESTION ENVIRONNEMENTAL DE LA PHASE D’EXPLOITATION …………………………..…………………34
7.4 PROGRAMME DE SURVEILLANCE ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL ……………………………………………35
7.5 IMPACTS POSITIFS …………………………………...……………………………………………………………….……………38
7.6 PLAN D’EXPROPRIATION …………………………………….………………………………………………….…..…..………38
7.7 CONSULTATION ET SENSIBILISATIONS DU PUBLIQUE ………………………………..…………………………….38
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

7.8 DEPOT, ENREGISTREMENT ET TRAITEMENT DES DOLEANCES PAR LE PUBLIC ………………….………39


7.9 REVUE ET MISE A JOUR DU PLAIN DE SUIVI ENVIRONNEMNTAL.. …………………………..…….…………39
7.10 GESTION DES CONFLITS ………………………………………………………………………………………..………………..39
8 COÛT TOTAL DE LA MISE EN ŒUVRE DU PGES ………………………………………………………………..…………40
CONCLUSION …………………………………………………………..………………………………………………………………….41

LISTE DES ABREVIATIONS

 BM : Banque Mondiale
 CREC – 7 : Société Groupe de 7eme Bureau du Chemin de Fer de Chine en RDC
 E.I.E.S : Etude d’Impact Environnemental et Social
 GEEC : Groupe d’Etude Environnementale du Congo
 IST : Infection Sexuellement Transmissible
 M.O.D : Maitre d’Ouvrage Délégué
 M.C : Mission de Contrôle
 MST : Maladie Sexuellement Transmissible
 OMES : Organisation Mondiale de la Santé
 O.N.G : Organisation Non Gouvernementale
 O.V.D : Office de Voirie et Drainage
 PBM : Procédures de la Banque Mondiale
 PCGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale du Projet
 PDU : Projet de Développement Urbain
 PGES : Plan de Gestion Environnemental et Sociale
 P.O : Politique Opérationnelles
 R.D.C : République Démocratique du Congo

LISTE DES TABLEAU

TABLEAU N° 1 Gestion Environnementale du Chantier …………………………………………………………….16

TABLEAU N°2 Gestion Environnementale du Chantier …………………………………………………………….18


TABLEAU N°3 Gestion Environnementale du Chantier …………………………………………………………….20
TABLEAU N°4 Gestion Environnementale du Chantier ……………………………………………………………..21
TABLEAU N°5 Gestion Environnementale du Chantier ……………………………………………………………….23
TABLEAU N°6 Gestion Environnementale du Chantier ……………………………………………………………….24
TABLEAU N°7 Gestion Environnementale du Chantier ……………………………………………………………….25
TABLEAU N°8 Gestion Environnementale du Chantier ……………………………………………………………….27
TABLEAU N°9 Gestion Environnemental e du Chantier ………………………………………………………………28
TABLEAU N°10 Gestion Environnementale du Chantier …………………………………………………………….35
TABLEAU N°11 Estimation des coûts de mise en œuvre du PGES du Projet ………………………………..40

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

RESUME NON TECHNIQUE

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) des Travaux de


Réhabilitation et de Modernisation de l'avenue TSASA - DI-TUMBA dans la ville de
Matadi / Province de Bas-Congo se veut un répertoire des sources d’impacts, des
impacts potentiels, des mesures d’atténuation préconisées, des indicateurs et des
objectifs de performance ainsi que des responsables de la mise en œuvre, du suivi
et de contrôle.

Ce Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) réalisé par


l’entreprise est conforme aux prescrits de la législation nationale et les politiques de
sauvegarde de la Banque Mondiale.
Les prescrits du PGES sont applicables durant les trois phases du projet
à savoir : installation du chantier, réalisation ou exécution des travaux et enfin
fermeture du chantier.

Le présent PGES comporte 8 chapitres qui sont :

• Le premier chapitre (Introduction) décrit les généralités. qui sont abordés, le


contexte du projet et les objectifs du PGES.
• Le deuxième chapitre présente la description du projet et le milieu récepteur.
• Le troisième chapitre parle de l’organisation (cadre institutionnel) de la mise
en œuvre du PGES. C’est ici que nous précisons notamment la place du
Responsable Environnement dans la structure de la Direction de CREC -7 ; les
principales responsabilités des parties prenantes, notamment le maitre d’ouvrage, la
mission de contrôle et l’entreprise CREC -7.
• Le quatrième chapitre donne le contenu du PGES
• Le cinquième chapitre tarde sur la consistance des travaux du projet
• Le sixième donne les principales mesures de prévention et d’atténuation
• Le septième décrit le processus de la gestion environnementale et sociale
du chantier en rappelant les impacts identifiés, les activités envisagées pour chaque
impact, les mesures d’atténuation, la sécurité, la santé et l’hygiène sur le chantier.
En outre il décrit les activités de surveillance, les éléments de suivi, les
responsabilités d’application et de suivi parmi les acteurs définis, les indicateurs de
suivi pouvant permettre le contrôle de l’effectivité de la mise en œuvre des mesures
ainsi que la sensibilisation de la population et travailleurs. .
• Le huitième chapitre détaille le budget de la mise en œuvre du PGES.
.

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

1. INTRODUCTION

1.1. Contexte du projet

Le présent projet est une sous composante du PDU (Projet de


Développement Urbain) et concerne à la Réhabilitation et Modernisation de l'avenue
TSASA - DI-TUMBA ayant une longueur de 2 100 m dans la ville de Matadi /
Province de Bas-Congo. Le Coût global des travaux est d’une valeur de dollars
américains deux million huit cent cinquante quatre mille sept cent cinquante –
neuf virgule cinquante – sept sinces (2 854 759 ,57$), Il est financé par la Banque
mondiale (BM) et dont la durée de travaux est de Douze (12) mois.

Conformément au plan cadre de la Gestion Environnementale et Sociale


(PCGES) du projet et à la législation congolaises aux exigences de la loi n°11 /009
du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l’environnement ,de la loi foncière en matière d’évaluation d’impact environnemental
et social et ainsi que celles de la Banque Mondiale (BM) ; ce Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES) respecte le contenu tel qu’exiger par le contrat
des travaux .En outre le maître d’ouvrage a exigé à l’entreprise d’élaborer un PGES
conformément à l’article 21 du loi n°11/009 du 09 j uillet 2011 portant principes
fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, de la loi foncière et des
politiques opérationnelles de la Banque Mondiale retenues ; et de placer dans
l’organigramme de l’entreprise un chargé de l’environnement.

1.2. Objectifs du PGES

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) a pour objectif


global la description des mesures d’atténuations et de bonifications, des par des
actions et des moyens à mettre en œuvre durant les différentes étapes de ce projet
de manière à atténuer les impacts tant au niveau biophysique que sociale. De
manière particulière ce plan vise à assurer :
 La sécurité, la protection de la santé et la prévention des risques
environnementaux ;
 Le respect des normes et de la réglementation environnementale de la RDC
et internationales (Banque Mondiale) ;
 La réalisation d’activités par une utilisation rationnelle des ressources ;
 La prise en compte des mesures de surveillance et de contrôle des risques
environnementaux et la mise en place de moyens de prévention et de correction des
impacts pouvant présenter des dangers pour la santé, la sécurité et
l’environnement.
2. DESCRIPTION DU PROJET ET DU MILIEU RECEPTEUR
2.1 Brève description du projet

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Le projet concerne la réhabilitation et modernisation de l'avenue TSASA


- DI-TUMBA longue de 2 100 m, tire sa source sur les avenue CORNICHE et
TERRASSE, et passe à quelque mètre près du terrain de Foot Ball SOYO 4 ; enfin
elle débouche sur l’avenue ANGO-ANGO. Dans son passage elle traverse les
pipelines de la SEP Congo servant de transport des hydrocarbures vers la ville de
Kinshasa. Cette artère secondaire a une importance capitale pour la ville car elle
permettra à désengorger l’avenue Kinkanda et la Nationale N° 1. Sa réhabilitation
s’avère nécessaire.
2.2. Présentation de la ville de Matadi
La ville de Matadi est le chef lieu de la province du Bas Congo en
République Démocratique du Congo. Elle héberge les principales institutions de la
province. Elle est reliée de la ville Kinshasa par la ligne de chemin de fer Matadi-
Kinshasa et la route la Nationale N°1.

La ville est subdivisée en 3 communes ci-après :

Matadi, Nzanza et Mvuzi.

2.2.1 LANGUES PARLEES

 Langue officielle : Français

PRINCIPAUX GROUPES ETHNIQUES


La ville est particulièrement remarquable par l’homogénéité de sa composition
ethnique. C’est une ville entièrement Kongo dont les principales tribus se
présentent de la manière suivante : YOMBE, NYANGA, NDIMBU, NTANDU.
Quant aux dialectes nous citons : Kiyombe, Kinyanga, Kindibu, Kintandu .La
présence de plusieurs composantes tribales dans la ville entraine ipso-Facto
la diversité des dialectes. Néanmoins, l’utilisation d’une langue commune
Kikongo, Lingala, permet à tous les habitants de la ville de communiquer
entre eux de se comprendre sans peine.

2.2.2 GEOGRAPHIE

Sa superficie est de 11 000 ha, soit 110 km² et sa population est de 306 053 hab.
soit 2 782 hab. /km² (2012)
Les coordonnées géographiques sont : 10°59’51’’ Sud et 26°45’29’’ Est
Située à 352 km de Kinshasa et étirée à flanc de colline, la ville de Matadi
tire son nom de l’environnement accidenté qui l’accueille, de la proximité des
rapides. Elle est bâtie sur un site rocailleux, Matadi présente un relie très accidenté
caractérisé par la présence des plusieurs roches suite à l’aspérité de son relief, son
altitude varie d’un milieu à l’autre : tshimpi (346), Belvédère (commune de Nzanza,
299 m), Mont Kinzao (500 m), Soyo village (425 m), Ango - ango (107 m) d’altitude.
Matadi bénéficie d’une localisation particulière : la ville se trouve à
l’extrême limite de la zone de navigabilité accessible depuis le port de Banana, sur
l’embouchure du Fleuve, située à 148 km de l’ouest. Le confluent du Congo avec la
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

rivière M’Pozzo se trouvent également en amont de la ville. Le Canyon de la rivière


est la voie de passage du Chemin de fer vers Kinshasa.
a) Le climat
La ville de Matadi se situe dans la région d’hydrochorie où le
rayonnement solaire est de 100 à 180 calorie /cm* an, par conséquent ,cette région
est en haute température pendant toute l’année ;le soleil éclairé doit à la terre deux
fois d’un an , la rayonnement est forte et il n’y presque rien de différence entre la
journée et la nuit .il a deux saisons à savoir la saison des pluies et la saison sèche .
La première va d’Octobre à Mai et la seconde de Juin à Septembre .La température
annuelle moyenne est de 23°c à 28°c, la pluviomét rie annuelle moyenne est de
139 mm.
b) Le vent
La ville de Matadi se situe dans les zones équatoriales de basse tension,
qui est contrôlée par l’alizés d’océan Atlantique, le courant atmosphérique d’alizé
des deux hémisphères de Nord et Sud ressemblent dans cette région, s’élevant
avec convergence,. Cette région est contrôlée de toute l’année par la masse d’air
équatoriale humide et non stable .Le vent n’est pas fort dans le centre ville de
Matadi, mais il est plus remarquable tout autour de la ville sur la partie
montagneuse.

c)Les pluies
Il y a belle lurette dans la ville de Matadi, la présence de celle-ci était
quasiment rare .Mais au cour de ces dernières années, les pluies sont régulières
pendant la saison pluvieuse, il arrive de fois les pluies d’orages les après midi
.Quant à la saison sèche la présence des pluies sont rares.

d) Les sols
Les sols de la ville de Matadi appartiennent à la famille des sols
intertropicaux qui peuvent aboutir à des sols pauvres ferralitiques, c’est –à-dire de
valeur agricole médiocre. En effet, les sols de Matadi ont une faible teneur en humus
car les matières organiques sont rapidement décomposées et lessivées. Et sont
repartis comme suite :
 Les sols sablonneux du type arénoferral et
 Les sols argilo -sablonneux

e) Structure géologique
La région du projet se trouve sur une couche de sédiment torrentiel,
posée sur la roche de cristallisation de cristallophyllien et la roche de série cambrien.
Ces roches sont à fleur du sol à certains endroits.
3. Cadre Institutionnel de la mise en œuvre du PGES
L’élaboration et la mise en œuvre du PGES concernent les entités ci-dessous :

3.1. Ministère de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures,


Travaux Publics et Reconstruction (MINATUHITPR): Secrétariat Permanent du
Projet de Développement Urbain "PDU"

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Son rôle est d’assurer que chaque partie impliquée dans le projet joue
efficacement le rôle qui lui est dévolu. Il est le maitre d’ouvrage. Il gère les fonds du
projet et est responsable du bon déroulement de l’exécution et des résultats du
projet auprès du Gouvernement.
Il Suit la mise en œuvre du PGES par l’intermédiaire de la mission de
contrôle qui lui rend compte régulièrement et rapporte les problèmes soulevés
pendant la réalisation du projet et du PGES.
Il Assure la mise en œuvre des mesures complémentaires à exécuter
pour corriger des problèmes imprévus. Le Secrétariat Permanent du PDU donnera
sa non objection ou ses avis sur le cout de la mise en œuvre du PGES avant que
l’entreprise l’exécute.
3.2 Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et
Tourisme avec sa structure(GEEC)
Chargée de valider les études Environnementales et d’accompagner les
projets implantés en République Démocratique du Congo
3.3 Ministère de l’intérieure et d’autres Ministères
Représentés au Comité de Pilotage National

3.4. La Mission de contrôle (GAUFF INGENIEURE)

Elle est le maitre d’œuvre ; elle assure le contrôle de l’exécution du


PGES et des mesures complémentaires découlant des activités de suivi. Elle veille
sur le respect des exigences environnementales par l’ensemble des acteurs. La
mission de contrôle(MC) joue le rôle de polices environnementales du
Gouvernement de la RDC pour le projet. Elle tient informée le Secrétariat du PDU
sur l’exécution de la mise en œuvre du PGES. La Mission de contrôle veille à
l’enregistrement et traitement des doléances du public (riverains).

3.5. Le Gouvernement provincial de Bas - Congo

Il facilite les formalités administratives et participe à la mise en œuvre du plan


d’action de réinstallation du projet. Il participe aux différentes sensibilisations de la
population.

3.6. La Société Civile

Elle suit de près la mise en œuvre du PGES et transmet ses


commentaires à la mission de contrôle ou à l’entreprise.

Elle donne ses réactions et suggestions à tous les intervenants pour


corriger les cas de dérapage.

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3. 7. L’Entreprise CREC _7 (Société Groupe de7ème Bureau du chemin de fer


de chine S. A.R.L.

Elle est chargée de l’exécution physique des travaux sur terrain, y compris
l’exécution du PGES.

3.7.1 Organigramme de l’entreprise CREC – 7

L’organigramme ci-dessous présente les principaux responsables de chantier de


l’entreprise CREC - 7

DIRECTEUR DU projet CREC-7 :

MR XIE

Chargé de
l’Environnement : Ir
Didier KABUNGU
MBOKO

Responsable Personnel et
Directeur Technique : Directeur Surveillant du Chantier : Administratif :

Mr XIE Mr WANG JIANG

Le Responsable de l’Environnement dépend directement du directeur de chantier et


exerce des fonctions transversales au niveau de tous les services de l’entreprise. Il
est responsable devant le directeur de la bonne exécution du PGES. Il dispose des
moyens nécessaires lui permettant d’exercer ses activités de façon autonome.

3.7.2 ROLES DU RESPONSABLE ENVIRONNEMENT (RE) DE


l’entreprise au Contrat du projet dans son volet environnemental ; les rôles
du Responsable environnement se résument en ces termes :
 Mener des inspections régulières dans différents sites du chantier ;
 Préserver la santé et la qualité de vie autour du chantier ;
 Sécuriser les intervenants (ouvriers, conducteurs des travaux etc.)
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Veiller sur le respect des mesures environnementales et sécuritaires pendant


l’exécution du projet ;
 Suivre l’application des mesures d’atténuation et de compensation des
impacts environnementaux et sociaux retenues dans le PGES ;
 Assurer le suivi et la réparation des dommages causés aux tiers ;
 Sensibiliser, informer et former les hommes de terrain aux problèmes
environnementaux du chantier et dans la prévention du VIH/ SIDA et du
paludisme;
 Veiller au traitement des doléances soumises à l’entreprise par la
population ; Rédiger les rapports mensuels du volet environnement à déposer
au bureau de la mission de contrôle ;

 Assister aux différentes réunions de chantier ;


 Veiller au respect de la législation en matière d’emploi (salaire, jours fériés
etc.) ;
 Tenir le journal environnemental du chantier et informer la mission de
contrôle d’éventuel cas d’accident et de pollution de l’environnement ;
 Rédiger les rapports mensuels du volet environnement à déposer au bureau
de la mission de contrôle ;

4. Contenu du PGES
Le présent PGES a dans son contenu les points ci-après :
 La Consistance des travaux ;
 Les principales mesures d’atténuation des impacts négatifs et de
renforcement des impacts positifs ;
 Le plan de gestion et de suivi environnemental ;
 Le plan de gestion des déchets du chantier ;
 Le plan santé et sécurité ;
 Le plan de gestion des conflits ;
 Le plan de formation, sensibilisation et de communication ;
 Les estimations des coûts des mesures d’atténuation et de suivi du
PGES.
5. CONSISTANCE DES TRAVAUX DU PROJET
Les travaux de réhabilitation et modernisation de l’avenue TSASA - DI-TUMBA
comprennent essentiellement les opérations suivantes :

• Travaux préparatoires :
Installation et repli du chantier, démolition, recherche et déplacement des réseaux
divers, curage d’égout et caniveaux.
• Travaux de terrassement :
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Débroussaillement, abattage d’arbre avec dessouchage, déblai en terrain meuble,


fourniture et mise en dépôt de remblai, scarification, régalage et compactage de la
plateforme.
• Travaux du corps de chaussée :
Couche de base en tout venant de concassage 0/31,5 de 20 cm d’épaisseur.
Revêtement en béton armée
• Travaux de drainage et d’assainissement :
Construction des caniveaux rectangulaires en maçonnerie de moellon de diverses
dimensions et des ouvrages de traversée sous chaussée , des descentes d’eau en
cascade suivies de l’ enrochement pour protection des ouvrages, des bordures et
dalles de passage pour piétons et entrées parcellaires.
• Travaux de signalisation et d’éclairage :
Fourniture et pose des panneaux de signalisation et exécution d’une peinture
réfléchissante blanche pour marquage au sol.
Eclairage par des lampadaires

6. PRINCIPALES MESURES DE PREVENTION ET D’ATTENUATION

La politique de prévention des impacts environnementaux et sociaux des travaux du


chantier dont la plupart sont du type négatif portera sur les points suivants :

6.1. Protection de l’air


 Exiger le port des masques aux ouvriers qui doivent en être dotés
par l’entreprise afin de se protéger contre les risques d’inhalation
des particules fines et l’émanation gazeuse toxique ;
 Arroser systématiquement toutes les zones susceptibles de
produire la poussière (La ville de Matadi dont le sol est sableux
argileux jaune de nature rocheuse est exposée à des pollutions par
la poussière lors de passages des véhicules. L’entreprise
procédera alors à l’arrosage des zones de travaux de chaussée
lorsqu’il y a risque d’envol de poussière, en moyenne deux fois par
jour) ;
 Utiliser des bâches sur les camions transportant les divers
matériaux ;
 Arrêter les moteurs des engins et véhicules lorsque ces derniers
sont garés ;
 Vidanger régulièrement les véhicules et engins avec changement
systématique de tous les éléments filtrant du moteur.
6.2. Protection des eaux (de surface et souterraines) et des sols
Les principaux risques de pollution sont liés au mauvais traitement des
déchets des installations annexes ou au déversement accidentel des produits
polluants servant à l’entretien et au fonctionnement des véhicules et engins.

Pour mieux protéger les eaux et le sol, l’entreprise prendra les


dispositions suivantes :

 Interdiction de vidanger des véhicules et engins le long de la route ou sur


le sol nu ;
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Prévoir un bac de rétention et de dispositifs anti-fuites sur chantier pour


éviter la pollution via le déversement accidentel des produits toxiques ;
 Bétonner les airs de vidange, de lavage des véhicules et engins et de
stockage de produits toxiques. A défaut, faire des vidanges dans des
récipients étanches ;
 Eviter le déversement accidentel en vérifiant le bon état des engins et
équipements du chantier (moteurs, réservoirs, système hydraulique…) ;
 Eviter des travaux de terrassement sous la pluie ;

 Disposer des produits absorbants permettant de pallier les cas de


déversements accidentels de produits toxiques ;
 Assurer, par frais propres, le nettoyage des endroits pollués du fait des
activités du chantier et gérer les déchets selon les normes à la matière ;
 Procéder au décapage des sols pollués, leur mise en dépôt afin d’un
traitement approprié (la mise en dépôt des sols doit être fait sous
l’autorisation de la mission de contrôle.)
 Remise en état des sites perturbés après utilisation.
6.3. Protection des sols contre les érosions
a) protection contre l’érosion

 Réaliser l’installation des réseaux de drainage de dimension appropriée ainsi


que la mise en place de fossé de crête (tranchée drainante) en haut des pentes
des zones de travaux et dépôt.
 Eviter la création des ornières et des obstacles qui peuvent concentrer les eaux
de ruissellement.
 En situation d’orage, le responsable du chantier doit renforcer les précautions
antiérosives et devra réparer immédiatement les dégâts subis par les protections
et les structures antiérosive.
 Revegetaliser les talus dans la zone à forte pente par la plantation des essences
d’arbres antiérosifs appropriés (bambous, vétiver, pelouse etc.)
 Eviter de dénuder le sol trop longtemps à l’avance et ne dénuder que les
surfaces qui sont en rapport avec la progression normale et continue des
travaux. il faut éviter d’excaver ou de dénuder le sol pendant longtemps afin de
réduire le cas de ravinements.
 La mission de contrôle exigera à ce que les travaux soient réalisés en dehors des
périodes des grandes précipitations et des crues. Elle veillera à ce que
l’entreprise réduise l’emploi des matériaux de carrières au strict nécessaire.

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

b) protection des pipelines de SEP Congo.

Les pipelines sont à la distance d’un mètre de l’emprise.

 Veiller à Ce que les activités de construction ne portent atteintes aux pipelines


de Sep situées le long de la route;
 Le cas de dérapage peut entrainer le risque de pollution de sol, le risque
d’incendie et mort d’hommes ;
 Mettre les panneaux de signalisations indiquant danger d’inflammation ;
 Interdiction de taxis bus et transporteurs de stationnée au dessous de
pipelines ;
 Interdiction de construire les hangars et maison près des pipelines ;
 Veiller à ce que l’entreprise Sep – Congo informe les riverains les heures de
transport des carburants ;
 Sensibiliser les riverains du danger de pipelines

6.4. Protection des milieux naturels et humains

Les mesures à respecter sont les suivantes :

 Création des passages spécifiques pour l’accès du public aux boutiques,


parcelles d’habitation et voies secondaires. L’entreprise mettra des passerelles
en bois ou métalliques ;
 Remise en état des sites perturbés après utilisation ;
 Mener des campagnes d’information, de prévention et sensibilisation ayant pour
objectif la vulgarisation et l’information des différents enjeux ou impacts relatifs
aux travaux du projet ;
 signaler immédiatement toute découverte des vestiges culturels ou
archéologiques ;
 Réduire les travaux pendant les heures de repos de résidents ;

6.5. Gestion de l’hygiène, santé et sécurité des travailleurs et populations


Afin d’assurer la protection de son personnel et de la population en matière sanitaire,
l’entreprise CREC -7 s’engage à :

 Nettoyer régulièrement et quotidiennement les locaux servant des bureaux,


entrepôts, et latrines par un personnel y affecté.
 Les latrines en nombre suffisant seront construites afin de protéger les
travailleurs contre les agents pathogènes véhiculés par les excrétas. Les eaux
usées sanitaires seront collectées et gérées. Au niveau de la carrière une latrine
provisoire à fosse devra être construite ;
 Assurer l’approvisionnement des agents en eau potable sur chantier et réduire
l’utilisation de ressource en eau et lutter contre le gaspillage de l’eau ;
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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Le démarrage des travaux et toute fermeture d’un axe routier ou ouvrage d’art
feront l’objet d’une large diffusion 8 jours avant le début des travaux par le canal
des entités administratives concernées et le jeu de porte à porte ;
 L’aménagement des voies d’accès ou déviation en cas de coupure. Ces voies
seront entretenues par les engins et personnel de l’entreprise tout en plaçant
obligatoirement des panneaux de signalisation portant mention : « travaux
déviation » avec indication du sens de trafic, route barrée.
 Délimiter la zone du chantier et interdire l’accès à toute personne étrangère ainsi
qu’à des véhicules étrangers excepté les véhicules de la mission de contrôle et
ceux de l’administration ;
 La mise en place de signalisation adéquate ;
 La mise en place des dispositifs anti-incendie dans les ateliers, laboratoires,
bureaux et engins (installation des extincteurs) sera assurée par la sentinelle de
nuit et jour ;
 Un règlement d’ordre intérieur sera élaboré sur l’horaire du travail et la discipline
interne du chantier ;
 Interdiction au personnel de prendre l’alcool ou la drogue (chanvre) sur chantier
ou dans les différentes carrières
 Le port obligatoire de la tenue du travail et de l’équipement de protection
approprié en fonction du type de travail à réaliser : (salopettes pour tous les
agents et bottes pour les agents effectuant le curage ou manipulant les bétons) ;
 Une réglementation de la vitesse maximale des véhicules sera fixée en fonction
du type d’engins et il sera mis au point des sanctions pour punir les récalcitrants.
6.6 Prévention et recours aux soins d’urgence en cas d’accident de
Travail

En cas d’accident, la victime sera soignée rapidement par le personnel médical de


l’entreprise sur le chantier, sauf en cas de gravité, la victime sera transférée auprès
d’un centre hospitalier le plus proche des installations. Une trousse sanitaire
d’urgence est installée au chantier : matériel pour pansement, compressif,
désinfectant, anti paludisme, etc.

6.7. Prévention des MST/SIDA et du Paludisme


L’objectif de cette prévention est de :
Prévenir la transmission des maladies sexuellement transmissible (MST),
du sida et du paludisme auprès de l’équipe des ouvriers et de la population
environnante.
Action et Mesure à prendre :
 Mener des campagnes de sensibilisation et d’animation auprès des
agents et populations riveraines (documents, dépliants, affiches, radio
locale, etc.).
13
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Mener des actions concertées avec les agents de programme national de


lutte contre le SIDA, des services, associations et ONG locales actives
dans le domaine de la prévention des MST et la promotion de la santé ;
 Mettre à la disposition des travailleurs des préservatifs et des
moustiquaires imprégnées et leur informer de leur bonne utilisation.

6.8. Gestion des Ressources Humaines

L’entreprise va favoriser le recrutement du personnel et de la main


d’œuvre locale tout en se conformant à la réglementation congolaise en
matière de travail notamment en ce qui concerne la rémunération et l’horaire du
travail. Bien que la majorité du personnel local soient des journaliers, certains
d’ entre eux vont signer des contrats de travail avec l’entreprise ; il s’agit
surtout des conducteurs des véhicules et engins du chantier.
Un règlement interne sera élaboré pour garder la discipline et l’harmonie
entre les travailleurs d’une part mais aussi la hiérarchie et la base d’autre part.
6.9. Fermeture du chantier

L’entreprise va assurer la fermeture du chantier conformément à la règle en la


matière plus particulièrement ceci :

 Aucun déchet solide de toutes catégories confondues ne sera


abandonné sur site ou dans les environs des périmètres des travaux
 Les zones de stockage des matériaux, les aires de baraquement ainsi
que toute autre surface utilisée par le chantier seront remises à leurs
états initiaux
 Procéder au régalage des terres agricoles après extraction des
matériaux et procéder à la revégétalisation si c’est nécessaire.

7. GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

7.1 Plan de Gestion

Ce plan est résumé dans les différents tableaux ci- dessous :

14
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº1 : GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

IMPACTS RESPONSABLE INDICATEURS DE


CONTROLE, SUIVI
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION DE L’EXECUTION SUIVI ET DE
ET INTERVENTION
POTENTIELS ET DU PERFORMANCE
CONTROLE

 Regrouper tous les équipements  Effectuer un Entreprise (RE) Dossier de


du chantier (cabines, engins, aires contrôle CREC-7 recrutement du RE
de stockage des matériaux et des technique et transmis à la Mission
déchets, des carburants, etc.)
Gene causée par la une vérification de contrôle, RE
strictement au niveau du site et de
présence du ne pas empiéter sur les espaces de l’état des recruté, formé et
CHANTIER non réservés. véhicules et opérationnel (moyens
(occupation des  Proposer un plan d’accès et de engins du et véhicules mis à
espaces). circulation ; chantier. disposition)
 Collecter et gérer les déchets Mission de contrôle
solides (ménagers et autres)  Faire des tours (RE)
 Respecter les conditions d’inspection des
d’hygiène et de sécurité, et sites et des Equipements présents
assurer un approvisionnement en endroits sur site et
eau potable ; approvisionnés
pertinents hors
 Restaurer et réhabiliter les (citerne d’eau,
espaces utilisés pour les besoins site avec une
fréquence latrines, absence des
du chantier ;
déchets….)
 Elaborer un plan pour l’abandon hebdomadaire
(remise en état de sites et en minimum.
l’enlèvement de tous les déchets
15
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

et les équipements installés)  Etablir des


procédures
d’enregistrement de
réclamation Entreprise, Mission
publique et des de contrôle,
interventions autorités Cahiers de doléances
effectuées ainsi que provinciales, déposés dans les
l’efficacité des endroits publics
actions correctives. Représentants de
la société civile Nombre de plaintes :
Néant

16
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº2 : GESTION ENVIRONNEMENTAL DU CHANTIER

RESPONSABLE
IMPACTS DE L’EXECUTION INDICATEURS DE
EXECUTION, ET DU
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
CONTROLE, SUIVI CONTROLE
POTENTIELS PERFORMANCE

 Entreprise sous  Niveau de dépôt de


la supervision la poussière sur le
Pollution de  Arroser systématiquement la de la Mission de  Mission de chantier (niveau
l’air chaussée ou les abords avec contrôle d’humidité de la
l’eau (camion citerne) chaque contrôle
(RE) chaussée) par
fois qu’il y a risque d’envol de observation visuelle
 Effectuer un
poussière (en moyenne 2 fois  Equipements
par jour) contrôle
présents sur site
 Arroser les gravillons ou les technique et
et
matériaux et pulvériser d’eau une vérification
avant leur transport approvisionnés
de l’état des
 Arrêter les engins et véhicules (citerne d’eau,
véhicules et
lorsque ces derniers sont garés  Entreprise, bâches, etc.).
engins du
 S’assurer que les engins sont Mission de
chantier (avant  Présence de
bien entretenus, prévenir contrôle,
essentiellement les émissions de et pendant la poussière sur le
autorités
fumées noires construction). chantier : Nulle
provinciales
 Imposer une limitation de vitesse
 Faire des tours ,
sur le chantier et mener des
campagnes de sensibilisation d’inspection des
 Représenta  Rapport
auprès des conducteurs d’engins sites et des
et véhicules. nts de la hebdomadaires
endroits
 Sanctionner les récalcitrants société
17
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

pertinents hors civile élaborés et


site avec une transmis à la
fréquence M.C
journalière au
minimum.

 - Etablir des  Cahiers de


procédures pour doléances
l’enregistrement déposés dans
de toute les sites publics
réclamation
publique et des
interventions  Nombre de
effectuées ainsi plaintes :
que l’efficacité
Néant
des actions
correctives.

18
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº3 Gestion environnementale du chantier

RESPONSABL
IMPACTS INDICATEURS DE
CONTROLE, SUIVI E DU
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
ET INTERVENTION CONTROLE ET
POTENTIELS PERFORMANCE
DU SUIVI

Pollution des eaux  Interdire la vidange des  Faire des tours  Rapports
et de sols véhicules et engins le long de la d’inspection des hebdomadai
(pollution par les route ou sur le sol nu (faire des sites et des res élaborés
vidanges dans des récipients endroits pertinents
lubrifiants, les et transmis
étanches) hors site.
hydrocarbures et  Bétonner les aires de vidange,  Faire les analyses à la Mission
les fluides de lavage des véhicules et des échantillons de contrôle
hydrauliques …) engins et de stockage des d’eau provenant du
produits toxiques. chantier dans un
 Si le sol est accidentellement labo spécialisé
 Pas de
contaminé, l’enlever et l’envoyer avec une fréquence
vers un centre spécialisé pour hebdomadaire au Mission déversemen
de
traitement minimum. t accidentel
contrôle,
 Tous les équipements de constaté
Entreprise,
ravitaillement des hydrocarbures
doivent être munis d’un plateau - Etablir des Présence des bacs
SEP Congo
d’égouttage. procédures pour de rétention sur
 Disposer des bacs de rétention l’enregistrement des chantier
sur chantier afin de prévenir des
19
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

fuites d’hydrocarbures réclamations publiques


 Travailler en collaboration avec et des interventions
les agents de SEP Congo pour effectuées ainsi que
le tronçon où il ya la présence
l’efficacité des Les autorités Cahiers de
des pipelines des hydrocarbures
mesures correctives. provinciales doléances
concernées, déposés dans les
lieux publics
Représentants
de la société connus par la
civile population.

Nombre de
plaintes : Néant

Tableau nº4 : GESTION ENVIRONNEMENTAL DU CHANTIER

RESPONSABL
IMPACTS INDICATEURS DE
CONTROLE, SUIVI E DU
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
ET INTERVENTION CONTROLE ET
POTENTIELS PERFORMANCE
DU SUIVI

Entreprise (sous la
supervision de la
 Planifier les activités très Mission de contrôle) Tous les engins
bruyantes en respectant les sont en bon état
heures de repos de résidents Mission de équipés de
(22h à 7h00’) contrôle (RE) silencieux
 Avertir la population des
activités particulièrement Nombre de
20
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Nuisances bruyantes véhicules et engins


sonores et  Limiter la circulation des hors norme : Nul.
vibrations véhicules du chantier et les Effectuer un contrôle
opérations de ravitaillement technique et une
aux périodes diurnes vérification de l’état
 Couper le moteur lorsque des véhicules et Rapport
l’engin est à l’arrêt hebdomadaires
engins du chantier.
 S’assurer que les engins sont élaborés et transmis
bien entretenus et prévenir les Faire le suivi des à la MC
hauts niveaux du bruit des
bruits et vibrations au
véhicules et vibrations des
engins du chantier niveau de récepteurs
appropriés sur et en Cahiers de
dehors du site au doléances déposés
moins une fois par dans les lieux
semaine connus par le
- Etablir des public.
procédures pour Nombre de
l’enregistrement de plaintes : Néant
toute réclamation Entreprise,
publique et des Mission de
interventions contrôle
effectuées. autorités
Provinciales,

Représentants
de la société
civile

21
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº5 : GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

RESPONSAB
INDICATEURS DE
IMPACTS NEGATIFS CONTROLE, SUIVI ET LE DU
MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
POTENTIELS INTERVENTION CONTROLE
PERFORMANCE
ET DU SUIVI

Valider auprès des


autorités concernées le
Tenir compte de l’accessibilité
programme de déviation mission de Plan de déviation
des usagers aux services publics contrôle de la circulation
 Entrave à la et commerciaux : routière
déposé auprès du
circulation et Réserver des chemins d’accès
l’accessibilité au Inspection régulière des Maire de la ville et
provisoires pour piétons du
niveau de la zone du signalisations routières Autorités validé.
voisinage.
chantier mises en place (hors et provinciales,
Interdire tout stationnement sur chantier)
momentané ou prolongé des Représentants Les lieux publics et
véhicules et des engins du  Planifier le trafic de la société privés sont
chantier sur les accès, devant routier pour éviter civile
les périodes de accessibles.
les portails de parcelles.
 Limiter l’accès au chantier au pointe Tous les accès
personnel du chantier et des
 Actualiser et sont sûrs.
contrôleurs et inspecteurs
autorisés ajuster la
 Perturbation de la  Sécuriser au maximum les accès Entreprise,
signalisation au fur
circulation automobile piétonniers et les parcours de Mission de
et à mesure de
délestage (signalisation, contrôle
l’avancement des
barrières, etc.) autorités
 Planifier le trafic routier près du travaux et la
22
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

chantier pour éviter des déviation du trafic provinciales et


accidents représentants
 Limité le périmètre de protection  Etablir une de la société
par de rubans de protection procédure civile.
coloré afin d’éviter d’éventuels d’information
accidents lors des travaux. publique

 - Etablir des
procédures
officielles pour Cahiers de
l’enregistrement doléances déposés
des plaintes et dans les lieux
réclamations. publics connus.

Nombre de
plaintes : Néant

23
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº6 GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER


RESPONSAB
IMPACTS INDICATEURS DE
CONTROLE, SUIVI LE DU
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
ET INTERVENTION CONTROLE
POTENTIELS PERFORMANCE
ET DU SUIVI
 Equiper les travailleurs de protections
Atteinte à la santé individuelles adéquates (équipements et  Faire un suivi Mission de  Présence des
et sécurité des matériels). journalier au contrôle (RE), équipements de
 Exiger le port obligatoire de la tenue de protection au
travailleurs chantier
travail chantier
 Sanctionner en cas de non respect des Entreprise
procédures de sécurité  Aucun accident
 Assurer la formation des équipes de grave pendant
travail au niveau des risques liés aux les travaux
travaux à réaliser et les informer des  Les accidents
normes à respecter sont pris en
 Assurer sur place des soins d’urgence charge
en cas d’accident rapidement et
 Assurer l’approvisionnement en eau efficacement
potable sur le chantier  Présence
 Maintenir les latrines propres. abondante de
 Elaborer et diffuser des procédures de l’eau de boisson
sécurité  Latrines propres
 Distribuer les équipements de sécurité sur chantier
 Prodiguer des séances de formation et
de sensibilisation à tous les
intervenants sur le chantier

24
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº7 : GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

RESPONSABL
IMPACTS INDICATEURS DE
CONTROLE, SUIVI ET E DU
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION SUIVI ET DE
INTERVENTION CONTROLE ET
POTENTIELS PERFORMANCE
DU SUIVI

Accidents de la  Mettre en place un plan de déviation  Inspection Mission de Tous les conducteurs
circulation et du trafic : déterminer des parcours régulière des contrôle, sont formés et
augmentation de délestage et des déviations de la signalisations sensibilisés
circulation automobile tenant compte Entreprise
du risque routières mises en
de la sécurité routière au fur et à
mesure de l’avancement des travaux place (hors et sur Autorités
 Installer une signalisation temporaire chantier) provinciales, Nombre d’accident de
pour les routes avec les feux circulation : nuls ou très
correspondants Représentants réduits
 Utiliser une glissière de sécurité pour de la société
 Inspection
séparer les piétons et les véhicules
dans les zones à haut risque régulière de l’état civile
 Prodiguer des séances de formation des glissières et
et de sensibilisation aux conducteurs des barrières de
des camions de transport et engins. sécurité et des
clôtures du
chantier

Cahiers de doléances
25
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

déposés dans les lieux


connus par la
- Etablir des procédures Mission de population.
de l’enregistrement de contrôle
toute réclamation Nombre de plaintes :
publique et des autorités
interventions effectuées provinciales, Néant
ainsi que l’efficacité des Représentants
actions correctives. de la société
civile

Tableau nº8 : GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

IMPACTS RESPONSABLE
CONTROLE, SUIVI INDICATEURS DE SUIVI
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION DU CONTROLE
ET INTERVENTION ET DE PERFORMANCE
POTENTIELS ET DU SUIVI

 Pollution par  Interdiction d’effectuer les besoins  Faire des tours  Mission de  Absence de déjection
les eaux usées hors des latrines surtout de d’inspection contrôle sur le chantier et les
pouvant déféquer à l’air libre des sites et (RE) zones environnantes
engendrer des  S’assurer de l’existence des des endroits
Toilettes propres
maladies installations sanitaires et qu’elles pertinents hors
 Propagation de sont suffisamment dimensionnées site. et salubres.
vermines pour contenir les eaux usées.  Vérifier l’état
26
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Nuisance  L’entreprise doit installer et gérer des latrines  Entreprise,


olfactive convenablement des latrines avec une Mission de  préservatifs et
 Mener des Campagnes de fréquence contrôle moustiquaires
 Risque de sensibilisation et d’animation hebdomadaire
distribués aux
propagation  Distribuer abondamment les au minimum
préservatifs et moustiquaires  Vérifier ouvriers.
des MST et
imprégnées au personnel sur l’obtention des
du SIDA et chantier préservatifs et
du moustiquaires
paludisme aux
intervenants
sur chantier.

Tableau nº9 : GESTION ENVIRONNEMENTALE DU CHANTIER

IMPACTS RESPONSABLE DU INDICATEURS DE


CONTROLE, SUIVI
NEGATIFS MESURES D’ATTENUATION CONTROLE ET DU SUIVI ET DE
ET INTERVENTION
POTENTIELS SUIVI PERFORMANCE

 Réaliser les relevés topographiques


détaillés avant le début des travaux
 Limiter l’espace d’intervention au  Faire des  Mission de Plan de vigilance et
minimum requis par les règles d’usage tours contrôle (RE) plan d’intervention
et les exigences de sécurité et réduire d’inspection élaborés
au strict nécessaire l’arrachage des
27
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Augmentati arbres et du couvert végétal. des sites et  Entreprise Aucun cas de


on des  Restreindre la circulation des camions des endroits déclenchement
risques de transport, des engins des travaux pertinents d’érosion.
et de véhicules aux zones réservées.
d’érosion et hors site sous
 Elaborer et mettre en œuvre un plan
d’inondation de restauration des abords de la route la supervision
et restaurer et stabiliser les pentes en du RE  Autorités
vue de minimiser les risques de (fréquence provinciales,
ruissellement incontrôlé hebdo).
 Contrôler la concentration des eaux  Représentants
sur le chantier quand celle-ci devient de la société
inévitable et briser l’énergie des eaux civile
concentrées
 Stabiliser et protéger rapidement les
zones perturbées et anticiper toute
interruption des travaux
 Tous les accès et les servitudes
occasionnées pour les besoins des
travaux seront réhabilités et restaurés
à l’état initial.

Etablir des Cahiers de doléances


procédures pour Entreprise, Mission déposés dans les
l’enregistrement de de contrôle endroits publics
toute réclamation connus.
autorités
publique et des
provinciales, Nombre de
interventions
plaintes :Néant
effectuées. Représentants de la
société civile

28
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Rejet des ordures  Sensibiliser les autorités de la ville et  Entreprise,  Absence des
par la population la population sur la gestion des Mission de déchets dans
dans les ouvrages déchets contrôle les caniveaux
 Interdire le rejet des ordures
ménagères dans des rivières et  Autorités
caniveaux provinciales,
 Créer des décharges publiques pour
la ville  Représentants
de la société
civile

29
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

7.2. Plan de gestion des déchets du chantier

7.2.1. Principaux types de déchets des travaux

Les principaux types de déchets se classent de la manière suivante :

 Les déchets inertes : il s’agit des gravats, débris de béton, de maçonnerie, produits
de scarification, etc.
Ils représentent plus de 95% de la quantité totale de déchets des travaux routiers ;
la terre excavée lors des travaux n’est pas considérée comme un déchet.

 Les déchets banals inertes et non inertes : il s’agit des cartons, bois, plastiques,
emballages métalliques etc.)
Ils représentent 3 à 4% de la quantité totale.

 Les déchets ménagers et assimilés : il s’agit surtout des déchets biodégradables et


semi biodégradables capable de subir la décomposition naturelle par l’action
microbienne.
Il s’agit surtout des feuilles d’arbres, les restes de légumes, poissons, viandes etc.

Ils représentent 1 à 2% des déchets des travaux.

 Les déchets dangereux : ils proviennent de différentes sources et ne représentent


que 0,5 à 1% de la quantité totale de déchets.
Les déchets dangereux les plus rencontres dans les projets routiers sont : les
huiles usagées, les graisses, batteries, filtres à huile, huile hydraulique, chiffons
sales, huiles de graissage, huile de coffrage, additifs du mortier et du béton,
peinture, diluants, etc.

Selon les règles d’usage, les déchets dangereux doivent être séparés du reste des
déchets. Ils seront collectés séparément et évacués par des transporteurs agrées.

7.2.2. Principes de gestion des déchets du chantier

Les principes fondamentaux suivants seront pris en considération conformément à la


règle d’usage en la matière dans tout chantier routier ; il s’agit de :

 Produire le moins de déchets possible


 Mettre en place un schéma d’organisation pour la collecte sélective et
l’élimination des déchets adaptés à la taille du chantier.

30
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

 Trier les déchets par catégorie en vue de leur valorisation ou de leur


élimination et ne pas mélanger des déchets.
 Respecter la règlementation relative à la gestion des déchets industriels
spéciaux (pots de peinture, plomb, huiles et graisses usagées, etc.)
 Le déblai (terre non contaminée) peut être livré aux tiers sous ordre de la
mission de contrôle ou carrément déposé dans un endroit choisi par celle-
ci.
Par ailleurs, les actions ci-dessous seront formellement interdites dans le
chantier, il s’agit de :

 Brûler les déchets à l’air libre sur les chantiers ;


 Abandonner ou enfouir des déchets quels qu’ils soient, même inertes, dans
des zones non contrôlées administrativement comme par exemple des
décharges "sauvages ou in situ des chantiers ;
 Mettre en décharges contrôlées des matériaux inertes des déchets non
inertes ;
 Confiner in situ les déchets dangereux et spéciaux sur le chantier ;
 Réemployer ou recycler des gravats et de déblais pollués.

7.2.3. Modes de gestion des déchets du chantier

a. les déchets dangereux


 Les huiles usagées : les huiles de vidange seront récupérées dans un
contenant approprié et entreposées ensuite dans des fûts. Ces huiles seront
ensuite renvoyées aux fournisseurs pour leur destination finale. Une partie
pourrait être utilisée comme hydraulique blanche dans les vérins des camions
bennes.

Ces fûts seront ensuite entreposés sur des surfaces imperméables endiguées.

 Les filtres, pièces usagées contaminées, matériaux absorbants, chiffons


et autres contaminées par les huiles usagées, etc.

Ces déchets sont problématiques, car il y a ceux qui sont dangereux et nuisibles à la
santé. Pour un meilleur retraitement de ces déchets, on procédera à l’enfouissement
des contenants fermés, suivi d’une prise en note et d’une identification du site où il est
réalisé. Le fond de la fosse creusée à cet effet, sera tapissé d’une couche d‘au moins
15 cm de sol de faible perméabilité, du type argile ou latérite.

31
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Ces fosses seront localisées à une distance au moins de 100 m de toute habitation,
150 m de tout cours d’eau et 500 m de toute installation de captage d’eau destinée à
la consommation humaine.

 Batteries usagées

Les batteries usagées feront l’objet d’un entreposage dans des fûts étanchés puis
dans la mesure du possible être acheminées vers les récupérateurs intéressés par le
plomb.

A défaut de ces derniers, elles seront gérées de la même façon que les déchets
précédemment cités.

b. Déchets inertes (gravats, ciment, brique, etc.)


La plupart des produits seront affectées à l’amélioration de la route d’emprunt des
matériaux provenant de la carrière. La population locale peut aussi utiliser
gratuitement ces déchets pour assainir leurs milieux d’habitation.

c. Déchets banals non inertes (exemple cartons, papiers, bois etc.) et banals
inertes (boîtes vides métalliques, sachets plastiques etc.)
Il sera envisagé l’incinération ou l’enfouissement dans le cas indiqué en le recouvrant
d’une couche d’au moins 30 cm de sol. La profondeur du puits doit être suffisante pour
permettre un recouvrement des déchets par de la terre ou sol afin de lui redonner un
profil naturel. Ensuite on procédera à la revégetalisation du site.

Quand aux déchets banals inertes (boîtes métalliques, plastiques etc.) ; ils seront
récupérés et renvoyés vers les recycleurs agrées ou informels après approbation de la
mission de contrôle.

d. Les déchets ménagers : ils seront déposés dans des décharges publiques
soit ils peuvent être utilisés pour enrichir le sol des sites destinés à la
revégétalisation.
Les coûts de la gestion des déchets sont compatibles dans les coûts des travaux
techniques et sont à la charge de l’entreprise.

7.3 Gestion environnementale de la phase d’exploitation

Compte tenu de la nature du projet, la gestion environnementale se limite au


programme du suivi environnemental.

Les activités de suivi environnemental seront menées par l’OVD et la marie de Matadi
et elles concerneront plus la sensibilisation de la population sur la protection des
ouvrages réalisés, d’éviter de jeter les ordures ménagères dans les caniveaux et les
ruisseaux utilisés comme exutoires.

32
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

7.4 Programme de surveillance et suivi environnemental

Le programme de suivi permet d’évaluer la conformité des rejets et des émissions aux
normes environnementales internationales (OMS).

Le programme de suivi comprendra les deux volets suivants :

 La surveillance qui portera notamment sur l’ensemble des mesures d’atténuation et


de réduction prévus dans le cadre de ce plan.
 Le suivi environnemental qui portera sur la qualité de l’air ambiant, la qualité des
eaux souterraines et des eaux du milieu récepteur, ainsi que le climat sonore et les
vibrations.
Le suivi environnemental sera assuré par GEEC et le point focal environnement (Ir
de l’O.V.D).
L’entreprise mettra en place des mesures d’anticipation permettant de réduire à
la source la formation des polluants atmosphériques et des nuisances (sonores,
vibrations, etc.) à partir des véhicules lourds, des engins et des autres activités
du chantier.

Activités de suivi

Ces activités consisteront surtout à mesurer et à évaluer les impacts du projet


sur certaines composantes environnementales et si besoin à mettre en œuvre
des mesures correctives.

Le programme de suivi est résumé dans le tableau ci-dessous :

33
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Tableau nº10 : Programme de suivi environnemental

Elément Paramètres Fréquence Emplacement Responsabilité Responsabilité Coûts


d’exécution du contrôle (US $)

Qualité de Particules en Durant tout le chantier  Au bord de la Entreprise GEEC


l’air suspension une fois par semaine route, dans les
lieux les plus Point Focal
pollués (carrières, (Ir de l’O.V.D)
centrale à béton
etc.) =

Bruit Suivi du bruit Une fois par semaine  Près du site de Entreprise GEEC
durant la journée durant tout le chantier travaux, près de la
et la nuit centrale à béton et Point Focal
des carrières (Ir de l’O.V.D) =
 Sur les routes des
transports des
matériaux et des
produits de
carrière

34
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Vibrations Le suivi des Continuellement ou  Habitations Entreprise GEEC


vibrations sera épisodiquement selon riveraines
effectué pour le type des travaux et Point Focal =
différentes à proximité des  Zones
résidentielles et (Ir de l’O.V.D)
phases du constructions ou
chantier ouvrages routiers sensibles (écoles,
hôpitaux, etc.)

Qualité de Hydrocarbures, pendant les travaux Cour d’eau, nappe Entreprise GEEC
l’eau de Huiles et graisses (échantillons à souterraine,
surface et minérales, et analyser dans un labo Point Focal
souterraine matières en spécialisé sous  Aux points de rejet
(Ir de l’OVD) =
suspension DCO, contrôle de la MC) Au niveau de carrières et
DBO, PH de la centrale à béton

Coût total de suivi environnemental en phase du chantier 00

35
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Les coûts du programme de suivi environnemental pour la phase du chantier


sont estimés à 00 USD.

7.5. Impacts positifs

Les impacts positifs attendus sont :


 La réduction potentielle de risque des accidents ;
 Amélioration de la prise en charge de question de la santé au niveau de zone
concerné par le projet ;
 Création de l’emploi ;
 Développement socio économique de la commune de la ville ;
 Amélioration du paysage suite à la beauté d’ouvrage.

7.6. Plan d’expropriation


Les travaux concernant ce projet de réhabilitation et modernisation de l’avenue
TSASA - DI-TUMBA avaient entrainé des expropriations et des démolitions
d’habitation. L’opération d’indemnisation de PAPS a eu lieu par la mairie de la ville de
Matadi comme mesure corrective de la relocalisation Involontaire.

L’emprunt des matériaux n’occasionnera pas la perte des terres agricoles, leur remise
en état est obligatoire et est à la charge de l’entreprise.

7.7. Consultations et sensibilisation du PUBLIC

L’objet des consultations est de tenir informé les publics concernés sur les décisions
d’aménagement, sur la mise en place du chantier, sur les conséquences de l’installation
du projet, sur les impacts dont ils peuvent tirer avantage ou subir les inconvénients, sur
les éventuelles mesures d’atténuation et de compensation dont ils peuvent bénéficier.

La population riveraine de la route, des O.N.G.Ds, les autorités administratives locales


(chefs de quartiers), les autorités provinciales ayant en charge la gestion de
l’environnement seront consultées pendant la réalisation du projet par des réunions ou
des contacts personnels.

La sensibilisation du public va concerner essentiellement la protection des


ouvrages d’assainissement en interdisant le rejet des immondices dans ces ouvrages.
La sensibilisation concernera aussi la signalisation mise en place pour éviter les
accidents de circulation et mort d’homme, sur l’enregistrement et traitement des
doléances de la population, sur la pérennisation des nouveaux ouvrages construits.

Le coût de la sensibilisation du public sur la pérennisation des ouvrages


et la signalisation s’élèvent à 9 800 US $.

36
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

7.8 Dépôt, Enregistrement et traitement des doléances par le public


Les cahiers de doléances viennent s’ajouter aux autres moyens de signaler les impacts
positifs ou négatifs subis par la population.

Pour un bon déroulement des opérations d’enregistrement et de traitement des


doléances, il faut tenir compte des aspects ci-après :

 Les cahiers de doléances doivent être déposés dans des endroits faciles et
accessibles par le public.

 Le public doit être informé de l’existence et de l’objectif de ces cahiers de


doléances, des lieux de dépôts, des délais de traitements et résolutions.

 Tout texte doit être daté et avoir l’adresse complète de l’auteur.

 Un texte anonyme n’est pas considéré et sera immédiatement annuler ;

Toutes les pages des Cahiers de doléances doivent être numérotées. Le motif de
l’arrachage d’une ou plusieurs pages doit être établi.

 Les exécutants de tout niveau à savoir les chefs de quartiers, les Responsables
communaux concernés, le RE à l’obligation de veiller à ce que les doléances
soient régulièrement relevées et reçoivent une réponse.

 La mission de contrôle et les entités impliquées dans l’évaluation


environnementale devront relever les doléances, s’informer du respect de la
procédure et vérifier si possible les réponses aux différentes plaintes du public.

 Compte tenu de l’absence de maîtrise de l’écrit par une partie de la population, le


Responsable de l’Environnement (RE) doit recueillir les plaintes orales et les
consigner dans le cahier des doléances. Il doit aussi veiller à ce que les
réponses écrites des doléances fassent l’objet de communications orales
largement diffusées.

7.9 Revue et mise à jour du plan de suivi environnemental

Ce plan de gestion environnementale sera périodiquement passé en revue et


éventuellement mis à jour en rapport avec tout changement des situations naissantes.

7 .10 Gestion des conflits

37
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Le chef du personnel de l’entreprise est chargé de la résolution de conflits ; il


dirigera les négociations et proposera des procédures pour trouver des solutions à
d’éventuels conflits. Il fera rapport au Maître d’œuvre (Mission de contrôle) de la
résolution des différents conflits. Tout conflit collectif sera signalé immédiatement au
Maître d’œuvre (Mission de contrôle)

Si l’entreprise est reconnue comme fautive, elle appliquera une procédure correctrice
ou compensatrice qu’elle aura mise au point et qui devra être rapide et équitable.

En ce qui concerne les conflits collectifs qui opposent l’employeur à ses employés,
l’entrepreneur peut désigner une personne indépendante pouvant éventuellement jouer
le rôle de médiateur et assurer la sécurité de l’ensemble des parties prenantes.

8. Coût total de la mise en œuvre du PGES


L’Estimation des coûts des mesures d’atténuation et de la mise en œuvre du
PGES pour ce projet de Réhabilitation et modernisation de l’avenue TSASA - DI-
TUMBA s’élèvent à environ 26.800 US D ($).

Ils sont répartis tel indiqué au tableau nº11 ci-dessous :

Tableau nº11 : Estimation des coûts de mise en œuvre du PGES du projet

MESURES OU PHASE MONTANT (US$) RESPONSABLE


ACTIVITES DE LA MISE EN
OEUVRE
Prévention et Phase des travaux 10.000 Mission de contrôle
sensibilisation des et Entreprise.
ouvriers et la
population riveraine
contre le VIH/SIDA
et le paludisme,
achat préservatifs et
moustiquaires
Sensibilisation de la Phase des travaux 9.800 Mission de contrôle,
population sur la Entreprise.
pérennisation des
ouvrages construits
Reboisement des Phase de Travaux 7.000 Entreprise et
arbres détruits et et Finition Mission de Contrôle
protection des
pipelines de Sep-
Congo.
Programme de suivi Phase de Travaux 0 ,000 (Prix dans le GEEC
et surveillance marché)
environnemental
Total == == == 26.800 = = =

38
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Le Responsable Environnemental s’engage au respect des mesures d’atténuation et de réhabilitation


environnementale du PGES.

Les coûts de la mise en œuvre du PGES est estimé à 26.800 US $.

CONCLUSION

Les recommandations et décisions prises dans le cadre de ce PGES sont exécutoires


et opposable à tous les intervenants dans le projet après son approbation par la mission
de contrôle et le maitre d’ouvrage.

Sa mise en œuvre va épargner la population et les travailleurs aux risques éventuels


des incidences du projet. Sa réussite dépendra de l’implication et approbation de tous
les acteurs du projet et plus particulièrement l’entreprise CREC - 7 qui exécute les
travaux sur terrain ainsi que la mission de contrôle pour le suivi et contrôle.

39
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

PERSONNES CONSULTEES POUR L’ELABORATION DU PGES

N° NOM ET POST NOM ADRESSE FONCTION SIGNATURE


01 Mr FREDDY NDJIBU Habitant- Capitaine (P.N.C) 0997527210
C/Matadi
02 Mr MASAMBA Habitant Sans fonction = = =
03 Ir PAPY Regideso Chef d’exploitation 0855107004
04 Ir ROMAIN MWANANZILA Regideso Chef Technique 0991314225
05 Mr MAMPASI Regideso Technicien 0855024356
06 Me ANGE C/Matadi Avocat de cour de 0816998266
justice/Matadi
07 Mr LANDU JEAN Ville/Matadi Taximen = = =
08 Dr MFULANI C/Matadi Dentiste 0998272949
09 Mr NZUZI MICHEL C/Matadi Fonctionnaire 0990629922
10 Ir FOREMANE SNEL Chef de 0855100631
Maintenance
11 Mr BADILE SNEL Technicien 0855134125
12 Mr VANGU-VANGU Habitant- Fonctionnaire
C/Matadi
13 Mr KAMBA C/Matadi Capitaine (P.N.C) 0998512393
14 Mr WETE DISALA Habitant/C Docteur 0998516770
Matadi
15 Mme MAMIE YAMBA Habitant Agent Regideso 0855106794
16 Mr KASAY JHON Habitant Fonctionnaire 0811566896
17 Mr KAPAY EDO Habitant Agent Onatra 0998521924
18 Mme TINA- Habitant Sans fonction = = =
19 Mme NALUTETE Habitant Retraité = = =
20 Mr JEAN LANDU Habitant Agent Sep-Congo 0855253447
21 Mme MARTINE Habitant Commerçante = = =

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

PHOTO N° 1 TRAVERSE DE PIPELINE DANS L’EMPRISE

Photo N° 2 L’équipe de l’entreprise Crec-7 Photo N° 3Prospection des pipelines


et Gauff Ingenieure en concertation à la lutte contre
les eaux des pluies en provenance de la grande
artère de Sep - Congo

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PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE « PGES »

Photo N°4 Mesurage de l’emprise à la clôture amputée

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