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« Diderot » redirige ici. Pour les autres significations, voir Diderot (homonymie).
Denis Diderot
Diderot par Louis-Michel van Loo en 1767
(musée du Louvre).
Biographie
5 octobre 1713
Royaume de France
Encyclopédiste
Philosophe
Écrivain
Romancier
Dramaturge
Activité Conteur
Essayiste
Dialoguiste
Critique d'art
Critique littéraire
Traducteur
Autres informations
Académie royale des sciences de Prusse
Membre de Académie des sciences de Russie
Académie des sciences de Saint-Pétersbourg
Mouvement Lumières
Œuvres principales
Romans :
Signature
Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est
un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la
fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique
littéraire et traducteur.
Diderot est reconnu pour son érudition, son esprit critique et un certain génie. Il
laisse son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est
essayé : il pose les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionne
le roman avec Jacques le Fataliste et son maître, invente la critique à travers
ses Salons et supervise la rédaction d'un des ouvrages les plus marquants de son
siècle, la célèbre Encyclopédie. En philosophie également, Diderot se démarque en
proposant plus de matière à un raisonnement autonome du lecteur plutôt qu'un
système complet, fermé et rigide1.
Mal connu de ses contemporains, tenu éloigné des polémiques de son temps, peu
enclin à la vie des salons et mal reçu par la Révolution, Diderot devra attendre la fin
du XIX siècle pour recevoir tout l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans
e
laquelle il avait placé une partie de ses espoirs. Certains de ses textes sont restés
inédits jusqu'au XXI siècle et l'édition moderne de ses œuvres complètes entamée
e
Catherine II.
Depuis plus de 10 ans, Diderot était invité par Catherine II dont les largesses
imposaient la reconnaissance. Peu enclin aux mondanités et d'un caractère casanier,
ses obligations éditoriales et familiales incitaient Diderot à reporter le déplacement.
Ce n'est qu'en 1773, après avoir terminé l'Encyclopédie et conclu le mariage de sa
fille qu'il entreprit enfin ce voyage30.
Diderot effectue ainsi l'unique voyage hors de France de sa vie du 11 juin 1773 au 21
octobre 1774. Ce voyage sera marqué d'un séjour à Saint-Pétersbourg, de ses
entretiens avec Catherine II31 et deux longs séjours à La Haye, dans les Provinces-
Unies de l'époque32.
Diderot avait pris avant son départ les dispositions nécessaires en prévision de son
décès éventuel avec son ami Jacques-André Naigeon. Il revint indemne, des projets
plein la tête, mais très affaibli ; les conditions du voyage et les rigueurs de l'hiver
russe ont pu écourter sa vie de quelques années...
Trajet de Denis Diderot.
À l'aller et au retour de son voyage, Diderot passe deux longs séjours à La Haye,
dans les Provinces-Unies33. Son Voyage en Hollande est une synthèse de ses
observations et, surtout, de ses lectures sur le pays.
Premier séjour à La Haye (juin à août 1773)
Il séjourne une première fois à La Haye du 15 juin 1773 au 20 août 1773, chez
l'ambassadeur de Russie Dimitri Alexeïevitch Galitzine et sa femme Amélie
Galitzine34 à l'ambassade de Russie, Kneuterdijk, n° 2235. Lors de ce séjour, Diderot a
rencontré personnellement entre autres, le philosophe François Hemsterhuis, et a
visité Haarlem, Amsterdam, Zaandam, Utrecht et Leyde36. Il a rencontré des
professeurs de lycée à l'Université de Leyde37.
Séjour à Pétersbourg (octobre 1773 à mars 1774)
Le 20 août, Diderot et le chambellan de l'impératrice, Aleksei Vasilievich Narychkine,
quittent La Haye pour Pétersbourg, passant par Leipzig et Dresde, et arrivent le 8
octobre, Diderot, malade, se décrivant « plus mort que vivant ». Il est hébergé dans
la maison de son ami le sculpteur Falconet, rue Millionaya, près du palais, mais le fils
de celui-ci, rentré un peu plus tôt de Londres, occupe la chambre réservée au
philosophe. Finalement, Diderot va passer cinq mois dans la maison de Narychkine.
La présentation à l'impératrice a lieu le 15 octobre, lors d'une fête costumée : Diderot
portait son costume noir et on lui prêta une perruque. Les entretiens avec Catherine
commencèrent les jours suivants et ils eurent lieu trois fois par semaine, entre trois et
six heures de l'après-midi, dans les appartements privés. Diderot prépara un total de
65 mémoires pour l’impératrice, dans lesquels il suggéra des thèmes de discussion.
Ces écrits sont conservés aux Archives centrales historiques de Moscou38.
La correspondance de Diderot révèle le grand sérieux des sujets abordés : la valeur
de la libre concurrence dans le commerce et le gouvernement, la nécessité de régler
la succession au trône russe, la commission législative que Catherine avait
assemblée en 1767, l’éducation publique, le luxe, le divorce et les académies, et bien
sûr la littérature39. Il espère aussi faire démarrer la traduction et l'adaptation de
l'Encyclopédie en russe. Vers le 5 novembre 1773, il reçoit une première pression
politique par le biais de l'ambassadeur de France à Pétersbourg, François-Michel
Durand de Distroff, pour essayer d'améliorer l'attitude de la souveraine vis-à-vis de la
France. À quoi passait-il ses autres journées ? Il visita les environs de la ville
impériale, assista à des représentations théâtrales et fut membre étranger de
l’Académie russe des sciences. Il quitte la ville le 5 mars 1774, après plusieurs
semaines de problèmes intestinaux, période pénible, humide et froide, durant
laquelle il a peu produit40.
Second séjour à La Haye (avril à octobre 1774)
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Sur le chemin du retour de Russie, il séjourne à nouveau chez Galitzine, du 5 avril
1774 au 15 octobre 1774 — soit 6 mois et 17 jours. C'est lors de ce séjour, qu'il
rencontre l'éditeur Marc-Michel Rey et envisage avec lui une édition complète de ses
œuvres qui ne verra pas le jour41.
Dernières années (1774-1784)
Dès son retour, il ralentit progressivement sa vie sociale, sa santé se dégrade et il
l’accepte mal. Il multiplie et allonge les séjours à Sèvres, dans la maison de son ami
le joaillier Étienne-Benjamin Belle42 où il vient régulièrement pendant les dix dernières
années de sa vie et au château du Grandval43 (Sucy-en-Brie), chez d'Holbach, parfois
en famille. En 1781, il collabore un peu à l'Encyclopédie méthodique de Charles-
Joseph Panckoucke et Jacques-André Naigeon.
Critique d'art
L'abondante activité de critique de Diderot a connu la publication principalement
dans la Correspondance littéraire, philosophique et critique, pour laquelle il a rédigé
de nombreux comptes rendus de lecture. Il a en outre rédigé plusieurs ouvrages ou
« postfaces » à portée critique touchant à ses conceptions du théâtre ou d'auteurs en
particulier.
Article détaillé : Salons (Diderot).
Correspondance
On conserve de Diderot deux importants corpus de correspondance, outre sa
correspondance générale. Le premier concerne les 187 lettres conservées
adressées à son amante, Sophie Volland50. Dans l'une d'elles, datée du 1er octobre
1768, Diderot aurait enrichi la langue française du mot calembour51. Le second
provient d'un échange avec Falconet sur l'immortalité de l'artiste, l'art et la postérité.
Traducteur
Diderot a entamé sa carrière littéraire par des traductions, qui lui permirent de
subvenir initialement aux besoins de sa famille.
Contributions
Travailleur infatigable, sans doute éternel insatisfait, relecteur attentif, toujours prêt à
rendre service, par amour, amitié ou obligeance, ou à encourager le débutant,
Diderot a consacré une grande énergie aux œuvres d'autrui. Une part de son œuvre
est ainsi éparpillée, voire difficilement discernable dans les publications de son
entourage littéraire : Madeleine de Puisieux, D'Holbach, Raynal, Galiani, Madame
d'Épinay, Tronchin, etc. Diderot ne manque toutefois pas de nier sa contribution, ou
d'en réduire l'importance, de bonne ou mauvaise foi.
Style
Dialogue
Loin de la recherche d'un système philosophique cohérent, Diderot rassemble les
idées et les oppose. Sa pensée, qui a été qualifiée d’« associative », est loin de
viser « la réduction du complexe au simple » : elle cherche plutôt à maintenir « le
complexe en tant que sens locaux et multiples, comme réseau »52. Son œuvre est
donc surtout, plus qu'une exposition de ses idées personnelles, une incitation à la
réflexion. Cette démarche, volontaire, se retrouve dans la forme dialoguée qu'il
donne à ses œuvres principales (Le Neveu de Rameau, Le Rêve de
D'Alembert, Supplément au Voyage de Bougainville) avec cette particularité
qu'aucun des personnages ne représente à lui seul la pensée de l'auteur. Cette
pluralité se retrouve d'ailleurs dans ses titres (pensées, principes). Quand il ne
conçoit pas de dialogue, il répond — fût-ce fictivement —, ajoute (Supplément au
voyage de Bougainville), renie (Réfutation d'Helvétius). Diderot retravaille aussi
fréquemment ses textes, et même, dans la seconde moitié de sa vie, rédige
quelques Additions (aux Pensées philosophiques, à la Lettre sur les
aveugles notamment) pour rendre compte de l'évolution de ses propres réflexions.
Article connexe : Art de la conversation.
Commentaire
Diderot développe souvent ses œuvres à partir du canevas de l'œuvre d'un tiers,
pour le commenter - ce n'est d'ailleurs qu'un cas particulier de dialogue. C'est le cas
du Paradoxe sur le comédien où Diderot développe ses idées sur le théâtre à partir
de Garrick ou Les acteurs anglais de Sticotti ; c'est le cas des Salons qui suivent le
catalogue de l'exposition. Dans le même esprit, Diderot s'appuie souvent sur l'œuvre
d'un tiers pour développer ses idées, pour contredire (Supplément au Voyage de
Bougainville), pour s'inscrire dans un contexte ou une polémique (Suite de l'Apologie
de M. l'abbé de Prades).
Digression
La digression est le principe même de Jacques le Fataliste que l'on pourrait centrer
sur des amours que Jacques ne raconte jamais et autour desquelles gravitent une
série de récits qui constituent l'œuvre.
La digression c'est aussi des détails sans rapport avec le contenu du texte et qui
servent à l'introduire, à alléger le propos. Ainsi, la première réplique du Paradoxe sur
le comédien est : « N'en parlons plus ».
Mise en abyme
La mise en abyme est utilisée par Diderot afin de mener de front l'exposition d'une
théorie et son application. Le Fils naturel en est un exemple flagrant ; s'y trouvent en
effet mêlés la pièce et son commentaire. La pièce de théâtre constitue en fait une
incise au sein de l'exposé d'une théorie du théâtre (Entretiens sur Le Fils naturel).
Diderot d'ailleurs se met en scène occupé à assister à une représentation théâtrale
privée à laquelle participe la personne avec laquelle il discute.
Idées
Chez Diderot, les idées s'effacent quelque peu devant la méthode (voir ci-dessus). Il
est moins question d'imposer ses vues personnelles que d'inciter à la réflexion
personnelle sur la base de différents arguments, donnés, par exemple, par les
intervenants des dialogues. Les idées personnelles de Diderot ont de plus évolué
avec l'âge.
Plutôt qu'un philosophe, Diderot est avant tout un penseur. Il ne poursuit en effet ni la
création d'un système philosophique complet, ni une quelconque cohérence : il remet
en question, éclaire un débat, soulève des paradoxes, laisse évoluer ses idées,
constate sa propre évolution, mais tranche peu.
Pour autant, des thèmes apparaissent récurrents dans sa pensée et des orientations
générales peuvent être dégagées de ses écrits.
Selon Andrew S. Curran, les questions centrales à la pensée de Diderot sont les
suivantes53 :
Plan d'une université (réd. 1775). Il s'agit d'un plan idéal des études commandé
par Catherine II. Transmis par l'intermédiaire de Grimm, elle semble ne jamais
l'avoir lu, au grand regret de Diderot.
Lettre sur l'éducation des enfants à la princesse Nassau-Saarbruck, 1758.
Lettre à la comtesse de Forbach sur l'éducation des enfants (réd. vers 1772)
Réfutation d'Helvétius (réd. 1773-1778, Corr. 1783-1786)
Il aurait également contribué56 à la rédaction de De l'éducation
publique, Dominique-François Rivard.
Politique et économie
Diderot s'est peu engagé directement dans les débats politiques57 de son temps et on
ne trouve pas non plus chez lui de traité politique ou d'ouvrage qui synthétise ses
idées. Les réflexions et ses idées politiques se découvrent donc à travers sa vie et
l'ensemble de son œuvre, jusque dans les écrits esthétiques58, en particulier à partir
des années 1770.
À côté des textes personnels, il faut isoler quelques écrits qui portent sur des
questions politiques concrètes ou des projets et qui sont des œuvres de commande -
comme la Première lettre d'un citoyen zélé (1748), écrite pour M.D.M. (parfois
identifié avec Sauveur-François Morand).
Avant 1770
Lors de son incarcération à Vincennes, Diderot s'était engagé à modérer ses écrits ;
et dès sa libération, il s'est effectivement appliqué, non à respecter son engagement,
mais à jouer de discrétion et contourner la censure. Cette lutte, qui sera incessante
jusqu'à la fin de la publication de l'Encyclopédie, est le premier positionnement de
Diderot à l'égard du pouvoir59 et du système politique.
Apologie de l'abbé Galiani
Dans la première partie du XIX siècle, les œuvres de Diderot sont toujours
e
Milan Kundera a écrit une pièce intitulée Jacques et son maître, hommage à
Denis Diderot en trois actes, Gallimard, Le Manteau D'Arlequin, 1981 (ISBN 2-070-
26357-6). Créée à Paris au Théâtre des Mathurins le 29 septembre 1981, dans
une mise en scène de Georges Werler68.
Entourage
Voir aussi : Connaissance de Denis Diderot et L'Académie de Berlin.
L'analyse de l'entourage de Diderot souligne, autant que la diversité de son œuvre,
son côté éclectique. Les personnages repris ici n'entretenaient bien sûr pas tous les
mêmes rapports avec Diderot : si tous ont eu un impact sur sa vie ou son œuvre, ces
contacts ont pu n'être alimentés que sporadiquement ou ponctuellement.
Écrivains et philosophes
Jean-Jacques Rousseau Diderot et Rousseau sont amis entre 1742 et 1757 - date
de la publication du Fils naturel.
Paul Henri Thiry d'Holbach Diderot passe son premier séjour à Granval (Sucy-en-
Brie69), sur son invitation en 1759.
Melchior Grimm, rencontré en 1749.
Voltaire Lettres connues à Voltaire : 11 juin 1749 (Lettre sur les aveugles), 19 février
1758, 28 novembre 1760, 29 septembre 1762, 1766. Diderot lui a manifestement
adressé un exemplaire de la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui
voient. Voltaire lui répond et marque son intérêt pour l'ouvrage. Voltaire collabore à
l'Encyclopédie avec quelques articles. Respect mutuel mais l'éventuelle unique
rencontre, en 1778, n'est pas confirmée. Dans une lettre à Palissot du 4 juin
1760, Voltaire dit : « sans avoir jamais vu M. Diderot (...) j'ai toujours respecté ses
profondes connaissances. »
Michel-Jean Sedaine La rencontre date de 1765 : l'attention de Diderot est attirée
par le Philosophe sans le savoir, présenté au public le 2 décembre 1765, qu'il
apprécie tout particulièrement.
Ennemis
N'ayant pas vraiment eu d'ennemis personnels, les opposants74...
Article connexe : Cacouac.
Francs-maçons
Bien qu'il ne semble pas avoir été initié, Diderot est entouré de francs-
maçons75 : Louis de Jaucourt, André Le Breton, Montesquieu, Jean-Baptiste
Greuze, Claude-Adrien Helvétius, Friedrich Heinrich Jacobi, Voltaire76, Otto Hermann
von Vietinghoff, Carlo Goldoni...
On notera également l'intérêt particulier qui lui est porté par des francs-maçons qui
ne le connaitront pas de son vivant : Goethe, Guizot, Frédéric Bartholdi...
Autres
Diderot fut par ailleurs lié à Jacques-Henri
Meister, Galiani77, Damilaville, d'Holbach, Guillaume Le Monnier, l'abbé
Raynal, André Le Breton, madame Geoffrin qui lui offre fin 1768 la trop luxueuse
robe de chambre qui lui fera regretter l'ancienne, l'orfèvre Étienne-Benjamin Belle,
chez qui il fera quelques séjours (à Sèvres), David Garrick, Roland Girbal (son
copiste78), la princesse de Nassau-Sarrebruck, Julie de Lespinasse (amie
de D'Alembert, qui s'offusquera d'être un personnage du Rêve de
d'Alembert), Suzanne Curchod, Jacques-André Naigeon, Jean Jodin79, Léger Marie
Deschamps, moine bénédictin, auteur d’un Vrai système, rencontré en 1769 et que
Diderot critique sévèrement dans la Correspondance littéraire pour ne pas avoir
assez lu entre les lignes, comme lui expliquera l’auteur.
Diderot entretint une amitié de quarante ans avec Étienne-Benjamin Belle80, décédé,
sans union connue ni enfant, le 6 fructidor an III (23 août 1795). Il avait acquis - voire
avait fait construire ou surélevé, selon certaines sources - en 1766, une maison face
à l'ancien pont de Sèvres (bien marquée sur le plan cadastral [archive]),
aujourd'hui rue Troyon, n° 26, où Diderot séjourna à plusieurs reprises. Ses neveu
(Alexandre) et nièce (Marie-Anne Belle, veuve Labanche, manufacturier de Sedan)
héritèrent de ses biens et les revendirent rapidement. Étienne-Benjamin était le frère
d'un joaillier mort à Paris vers 1777.
Lieux de Diderot
Diderot était un sédentaire. Il n'aimait guère les voyages81.
Séjours en France
Un dîner de philosophes94, 1772 ou 1773. Il s'agit d'une scène fictive mais Diderot
est reconnaissable, de profil à droite du tableau.
Le souper des philosophes95, eau-forte sur papier bleu. Scène fictive. Bien que
manifestement inspiré par le tableau précédent (Un dîner de philosophe), Diderot
n'est pas aussi clairement reconnaissable, à gauche du tableau.
Jean Simon Berthélemy, non daté (XVIII siècle, sans doute après 1770), musée
e
Carnavalet (Paris)96.
Anonyme, XVIII siècle, musée Antoine Lécuyer (Saint-Quentin)97.
e
Dmitri Levitsky, 1773 ou 177498, huile sur toile, 58 x 48,5 cm, Musée d'Art et
d'Histoire de Genève99.
Jean-Baptiste Pigalle, buste, bronze, 41 cm (h.) x 34 cm (l.) x 25 cm (p.),
1777, musée du Louvre100. Au revers, cette inscription « En 1777. Diderot par Pigalle,
son compère, tous deux âgés de 63 ans. »
Gabriel-Jacques de Saint-Aubin, portrait d'après Louis Michel van Loo, connu d'après
une gravure anonyme non datée conservée au musée national de la Coopération
franco-américaine (Blérancourt)101.
Jean Honoré Fragonard, portrait désormais rejeté102, huile sur toile, vers 1769, musée
du Louvre103.
Au-delà de 1784, il faut signaler quatre représentations majeures de Diderot.
Gravure de Pierre François Bertonnier d'après le portrait d'Anna Dorothea Therbusch, vers 1800
Notes et références
1. ↑ On peut noter, en ce sens, les premiers mots de ses Pensées sur l'interprétation de la
nature (2e éd., 1754) :
« Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas
incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de
t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles
emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature ; il
me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. »
2. ↑ Une plaque en pierre (posée à tort en 1880 par la Société Républicaine d’Instruction) signale la
naissance de Diderot sur la façade du no 6 (au niveau du premier étage) de la place Diderot qui
s'appelait alors place Chambeau — renommée place Diderot à l'occasion du centenaire de sa mort et
de l'installation de la statue de Frédéric Bartholdi. Il s'agit plus exactement de la maison d'enfance de
Diderot (achetée en 1714 par son père, il y vit jusqu’à son départ pour Paris en 1728) qui est en fait né
au no 9 de la même place, au coin de la rue du Grand-Cloître (in Raymond Trousson, Denis Diderot,
Paris, Tallandier, 2005, p. 19).
3. ↑ Petite église aujourd'hui disparue.
4. ↑ Extrait du registre des baptêmes de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Langres (1713), disponible
aux archives départementales de la Haute-Marne :
« Le 6 octobre 1713 a été baptisé Denis, né d'hier, fils du légitime mariage de Didier Diderot,
maître coutelier, et d'Angélique Vigneron, ses père et mère. Le parrain Denis Diderot, coutelier,
la marraine Claire Vigneron, et qui ont signé avec le père de l'enfant. »
Sur la date exacte de sa naissance, voir George R. Havens, « The Dates of Diderot's Birth and Death »
in Modern Language Notes, vol. 55, no 1 (janvier 1940), p. 31-33.
L'église où il fut baptisé se trouvait sur l'actuel square Henriot.
5. ↑ Jean-Pierre Martin, Instrumentation chirurgicale en France. Des origines au XIXe siècle, Éditions
L'Harmattan, 2013 (lire en ligne [archive]), p. 116.
6. ↑ Jacques Floch, Denis Diderot, le bonheur en plus, Éditions de l'Atelier, 1991 (lire en ligne [archive]), p. 12.
7. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 275
8. ↑ Compte-rendu du congrès international sur le Siècle des Lumières, Institut et musée
Voltaire, 1983, p. 56.
9. ↑ Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen : Vol. 9 : Les Lumières, de l'Occident à l'Orient
(1720 - 1778), De Boeck Supérieur, 1997 (lire en ligne [archive]), p. 705.
10. ↑ Pour un aperçu plus large des lieux parisiens associés à Diderot, voir ce rescencement [archive].
11. ↑ La majorité n'était alors fixée qu'à 30 ans.
12. ↑ Son testament du 25 septembre 1786 [archive].
13. ↑ Alors située sur l'île de la Cité, cette église du XIIIe siècle est aujourd'hui détruite. L'église Saint-
Séverin a hérité de son portail, toujours visible, donc. Saint-Pierre-aux-Bœufs partageait avec quelques
rares paroisses le privilège des mariages quasi-clandestins, qui n'avaient pas reçu le consentement des
parents.
14. ↑ Extrait du registre paroissial de l'église Saint-Pierre-aux-Bœufs à Paris : Denis Diderot, bourgeois de
Paris, fils majeur de Didier Diderot, maître coutelier, et d'Angélique Vigneron et Anne-Toinette
Champion, demeurant rue Poupée, paroisse Saint-Séverin furent unis le 6 novembre 1743 en présence
de Marie Maleville, demeurant rue Saint-Séverin, de Jacques Bosson, vicaire de Saint-Pierre-aux-
Bœufs, de Jean-Baptiste Guillot, ancien chanoine de Dôle, et d'un voisin de l'épouse. (Registre détruit
par l'incendie de 1871 mais acte partiellement transcrit par l'archiviste Auguste Jal dans
son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Henri Plon, 1867, page 495).
15. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 143
16. ↑ Philippe Folliot propose ici [archive] une traduction du texte de Shaftesbury suivi du texte de Diderot.
17. ↑ Chez le sieur Guillote, exempt du prévost de l’Isle de France, premier étage à droite. Voir : Georges
Roth, Diderot : correspondance, Paris, éd. de Minuit, 1955–70, I, p. 53) ; Almanach Royal, 1757 [archive].
18. ↑ Actuel n° 3 de la rue, au 2e étage.
19. ↑ Notice préliminaire de La Promenade du sceptique [archive], sur Wikisource.
20. ↑ Franck Salaün (dir.), Diderot Rousseau : un entretien à distance [colloque], Paris, Desjonquères, 2006,
190 p. (ISBN 2-84321-082-8) cité par Nathalie Kremer, « Les frères ennemis » [archive], fabula.org [en ligne].
21. ↑ Malgré les soutiens extérieurs, comme celui de Voltaire et les interventions d'Émilie du Châtelet qui
parvient à faire assouplir ses conditions de détention.
22. ↑ Philippe Salvadori, La Vie culturelle en France aux XVIe, XVIIe , XVIIIe siècles, Éditions
Ophrys, 1999, p. 172.
23. ↑ Voir sur paris1900.lartnouveau.com. [archive]
24. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 151-157.
25. ↑ Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, Th. Lejeune, 1827, p. 171.
26. ↑ Jean-Pierre Marcos, « La Société générale du genre humain, Reprise et critique rousseauiste de la
réponse de Diderot au "raisonneur violent" dans l'article Droit naturel de L'Encyclopédie », Les Papiers
du Collège international de philosophie, Papiers no 28, février 1996, lire en ligne [archive].
27. ↑ Raymond Trousson, Jean-Jacques Rousseau, Tallandier, p. 452.
28. ↑ Correspondance littéraire, 15 février 1769, Paris, Furne, 1829, vol. VI, p. 157 [archive].
29. ↑ Minute de l'étude de Jules Le Pot d'Autheuil [archive], France Archives.
30. ↑ Sur ce voyage consulter :
Maurice Tourneux, Diderot et Catherine II, Paris, C. Lévy, 1899
Roland Mortier, Diderot en Allemagne : 1750-1850, Paris, Presses universitaires de France, 1954
31. ↑ Entretiens regroupés dans les Mélanges philosophiques pour Catherine II aux éditions Hermann.
32. ↑ Paul Vernière, Diderot : ses manuscrits et ses copistes, Klincksieck, 1967, p. 7.
33. ↑ Koninklijke Bibliotheek KB. Nationale bibliotheek van Nederland [archive].
34. ↑ rapport du journal de 26 juin 1773 à Middelburgsche Courant [archive].
35. ↑ Elly Verzaal: Diderot op de Kneuterdijk. 25 octobre 2013. Koninklijke Bibliotheek KB. Nationale
bibliotheek van Nederland [archive] ; Geschiedenis van Kneuterdijk 20-24, en ligne [archive] ; A. W. de
Vink, De huizen aan den Kneuterdijk No. 22, in : Die Haghe Jaarboek 1921/1922, p. 120-192.
36. ↑ Philip Nicholas Furbank, Diderot. A critical biography. Secker & Warburg, Londres 1992, (ISBN 0-436-
16853-7), p. 372.
37. ↑ Arthur McCandless Wilson, Diderot. Oxford University Press, New York 1972, (ISBN 0-19-501506-1),
p. 619.
38. ↑ Maurice Tourneux, Diderot et Catherine II, 1970, p. 91-457.
39. ↑ Denis Diderot, Correspondance, XV, p. 266-267.
40. ↑ Inna Gorbatov, « Le voyage de Diderot en Russie » [archive], in : Études littéraires, volume 38, numéro
2–3, hiver, 2007, p. 215–229 — sur erudit.org].
41. ↑ Ne pas confondre avec l'édition de 1772, du même éditeur, mais qui ne fut pas envisagée avec
Diderot.
42. ↑ Louis Marcel: Un petit problème d'histoire religieuse et d'histoire littéraire. La mort de Diderot d'après
des documents inédits (suite) In : Revue d'histoire de l'Église de France, tome 11, n° 51, 1925, p. 202-
226 [archive] ; Maurice Tourneux, Diderot et Catherine II, Slatkine, 1970, p. 517.
43. ↑ Le château de Grand-Val. [archive].
44. ↑ L'immeuble, bâti en 1780, est toujours visible en 2014.
45. ↑ Dieckmann Herbert, The autopsy report on Diderot, Isis, 1950 (vol. 41), n° 3/4, p. 289-290.
46. ↑ Rue du Capitaine-Ménard ?
47. ↑ Le registre fut détruit par l'incendie de 1871 mais l'acte fut heureusement recopié par
l'archiviste Auguste Jal dans son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Henri Plon,
1867, page 496).
48. ↑ Sergueï V. Korolev a tenté de reconstituer la bibliothèque de Diderot telle que transmise ; voir Sergueï
V. Korolev, La bibliothèque de Diderot : vers une reconstitution, Ferney-Voltaire, Centre International
d’Étude du xviiie siècle, 2014, 131 p..
49. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 1-2.
50. ↑ Voir à ce sujet Hubert Juin, Diderot : lettres d'amour, in Magazine littéraire n° 204 (février 1984).
51. ↑ Le mot est effectivement utilisé dans la lettre mais il reste difficile de prétendre qu'il s'agit bien d'une
invention de Diderot. Consulter l'article calembour pour les détails sur l'histoire de ce mot.
52. ↑ Christie McDonald, « Résonances associatives. La pensée analogique selon Denis Diderot », Études
françaises, vol. 22, no 1, printemps 1986, p. 11 (lire en ligne [archive])
53. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 14
54. ↑ Pierre Hermand, Les idées morales de Diderot, Georg Olms Verlag, 1972 (ISBN 3-487-04346-7).
55. ↑ Avédik Mesrobian, Les conceptions pédagogiques de Diderot, Ayer Publishing, 1972 (ISBN 0-8337-4270-
1 et 9780833742704) ; Roland Mortier, The philosophes and public education. In : Yale French
Studies, no 40, Literature and Society: Eighteenth Century (1968), p. 62-76.
56. ↑ R. R. Palmer, A mystery explored: the De l'éducation publique attributed to Denis Diderot. In : The
Journal of Modern History, vol. 57, no 1 (Mar., 1985), p. 1-23.
57. ↑ Le cadre de ce chapitre est l'organisation du pouvoir et les rapports entre le pouvoir et la population.
58. ↑ Voir les allusions hostiles au premier partage de la Pologne dans Les Pensées détachées sur la
peinture. L'édition Hermann (dite DPV) de ses œuvres complètes propose un volume qui porte le titre
général de « Politique » (n° XXIV) ; il contient le Voyage de Hollande, les Observations sur
Hemsterhuis, et la Réfutation d’Helvétius. D'autres œuvres, plus clairement politiques, auraient pu être
retenues, tels l′Essai sur les règnes de Claude et de Néron. La synthèse proposée ici est inspirée de
Yves Benot, Diderot, tome VI, Œuvres politiques, éditions sociales, 1960.
59. ↑ Eden Glaise ([...] Diderot dit qu'« aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux
autres. » Alors, d'où vient la légitimité d'un donneur d'ordre ?), Demain, la société, Paris, Le lys bleu
éd., octobre 2018, 97 p. (ISBN 978-2-37877-744-9), chap. 1.4.4 (« Le pouvoir : répartir valeur et
salaires »), p. 82
60. ↑ http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RHLF_051_0079 [archive].
61. ↑ Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis, La Russie européenne : du passé composé au futur antérieur,
Éditions L'Harmattan, 2008, p. 36.
62. ↑ Rapporté par Michel Delon dans sa notice présentant Ceci n'est pas un conte, Œuvres complètes de
Diderot, vol. 1 : Contes et romans, Paris, Gallimard, bibliothèque de la Pléiade, 2004.
63. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 395-7.
64. ↑ Source : http://epheman.perso.neuf.fr/mai31.html#censurediderot La censure et Diderot [archive], en
ligne.
65. ↑ Andrew S. Curran, Diderot and the Art of Thinking Freely, Other Press, 2019, p. 6
66. ↑ Jean-Francois Lixon, « Les temps forts du tricentenaire de Denis Diderot à Langres [archive] »,
sur France TV, 7 octobre 2013.
67. ↑ Eric-Emmanuel Schmitt, « Le Libertin [archive] ».
68. ↑ Jacques et son maître de Milan Kundera [archive] sur le site Les Archives du Spectacle.net
69. ↑ Ce château fut presque entièrement détruit en 1949. Il n'en reste que la ferme, qui date du XVIIe siècle
et qui abrite aujourd'hui le centre culturel communal.
70. ↑ Voir J. Massiet du Biest, La fille de Diderot, Tour, 1949 ; Corinna Gepner, Angélique Diderot ou
l'amour d'un père. In : Lunes (revue éditée à Evreux), 2002, n° 18, p. 41-47.
71. ↑ La correspondance littéraire, vol. 16. Paris, Garnier Frères, 1882. P. 234.
72. ↑ Il s'agit vraisemblablement de Joseph-Claude Drevon, avocat, exerçant à Langres, député suppléant
pour le tiers-état du bailliage de Langres, cousin éloigné de Diderot.
73. ↑ La copie, soignée date de 1925; elle compte plus de 200 pages in-4. Voir : le lot 24 de ce catalogue de
vente de 2007 [archive].
74. ↑ de Diderot sont essentiellement ceux de l'Encyclopédie et du parti philosophique en général : Charles
Palissot de Montenoy, Élie Fréron, Abraham ChaumeixAnne-Marie Chouillet (dir.), Les ennemis de
Diderot (colloque), Klincksieck, 2000 (ISBN 978-2-252-02880-3).
75. ↑ Sur les rapports de Diderot avec les francs-maçons, consulter France Marchal, La culture de Diderot,
Paris, Honoré Champion, 1999, p. 104-118.
76. ↑ Voltaire ne fut admis à la Loge des Neuf Sœurs que peu de temps avant sa mort. Au cours de sa vie, il
n'a jamais intégré la confrérie bien que ses idées en furent proches.
77. ↑ Voir Rosena Davison, Diderot et Galiani : étude d'une amitié philosophique, Oxford, Voltaire
Foundation at the Taylor Institution, 1985.
78. ↑ Voir : De Booy, Diderot et son copiste Roland Girbal. In : French Studies, 1962, vol. XVI, p. 324-333.
79. ↑ Un ami horloger genevois décédé en 1761, auteur de Les échappemens à repos comparés aux
échappemens à recul, Lausanne, chez Marc Chapuis, 1762.
80. ↑ Le peu que l'on sait est extrait de Maurice Tourneux, Diderot et Catherine II, p. 517.
81. ↑ Voir : [1] [archive].
82. ↑ À propos de ces commentaires, consulter Marc Buffat, "Ecco il vero pulcinella" in Recherches sur
Diderot et sur l'Encyclopédie, 1995, no 18-19, p. 55-70.
83. ↑ image en ligne [archive] sur le site de l'université d'Exeter.
84. ↑ Portrait par Claude Bornet [archive].
85. ↑ Ancienne collection Zarine.
86. ↑ Le dernier buste de la série.
87. ↑ Melchior Grimm.
88. ↑ Son maître à elle, pas à Grimm.
89. ↑ dessin sur papier brun de Louis Michel van Loo [archive].
90. ↑ La gravure de Bertonnier est reprise dans M.-C. Sahut, N. Volle, Diderot et l'art de Boucher à David,
catalogue exposition Hôtel de la Monnaie, 5 octobre 1984-6 janvier 1985, Paris, Éditions de la Réunion
des musées nationaux (ISBN 2-7118-0283-3).
91. ↑ image en ligne [archive].
92. ↑ image en ligne [archive].
93. ↑ buste en marbre par Marie-Anne Collot [archive].
94. ↑ Un dîner de philosophes [archive].
95. ↑ image en ligne [archive].
96. ↑ image en ligne [archive].
97. ↑ Le musée [archive] ; image en ligne [archive].
98. ↑ Durant le séjour de l'écrivain à Saint-Pétersbourg, en tous cas.
99. ↑ image en ligne [archive].
100.↑ image en ligne [archive].
101.↑ portrait d'après Louis Michel van Loo [archive].
102.↑ Le fait qu'il s'agisse de Diderot était souvent contesté, entre autres parce que le philosophe avait les
yeux bruns et non bleus comme sur ce portrait. D'autant que des dessins préparatoires recouvrés en
2006 excluent que Diderot soit la personne représentée, faisant partie du cycle des Figures de
Fantaisie ou d'un portrait anonyme. Voir : Marie-Anne Dupuy-Vachey, Fragonard : les plaisirs d'un
siècle, catalogue de l'exposition, Paris, Musée Jacquemart-André, 2007, Culturespaces, 2007
et « Le Diderot de Fragonard n'est pas Diderot [archive] », sur Le Figaro, 21 novembre 2012. À l'occasion
de son envoi au Louvre Lens, le musée du Louvre prend acte de l'erreur et ne le présente plus comme
un portrait de Diderot.
103.↑ portrait supposé par Jean Honoré Fragonard [archive].
104.↑ Éric Vanzieleghem, Diderot par Lecointe, Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 2013, n° 48,
p. 281-282.
Bibliographie
Un article bibliographique spécifique serait utile (mars 2023). Compte tenu du nombre
d'ouvrages ou d'études relatives au sujet de l'article, il serait utile de créer un article
bibliographique spécifique. On ne garderait alors dans l'article que les ouvrages
biographiques ou de référence principaux, ainsi que ceux utilisés pour écrire l'article.
On ne reprend ici que les ouvrages généraux qui évoquent la vie de Diderot ou son
œuvre dans une vision transversale ou thématique. Les ouvrages qui évoquent un
texte en particulier trouvent leur place dans l'article qui lui est consacré. De
nombreux ouvrages du début du XX siècle ont été réédités dans les années 1960.
e
Un second volume qui couvre les années 1976 à 1986 est paru chez le
même éditeur en 1988.
Revues et sociétés savantes consacrées à Diderot
Société Diderot [archive], [2] [archive] Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie,
1986-... ISSN (e-version) 1955-2416.
Diana Guiragossian Carr, Diderot studies [archive], Genève, Droz, 1962-... ISSN
0070-4806.
Biographies et généralités