ASSOCIATION CITOYENNE DES RÉPUBLICAINS CAMEROUNAIS

CITIZEN ASSOCIATION OF CAMEROONIAN REPUBLICANS

AUTHORIZED BY PREFECTURAL DECREE N°

DISCOURS DE POLITIQUE GÉNÉRALE

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Yaoundé, le 15 décembre 2023
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Mes chers amis républicains,
C’est un plaisir pour moi de terminer cette année en votre compagnie. Bien évidemment,
l’objet de ce discours comme vous le savez vise à donner la position de notre association
sur les questions imminemment politique, sécuritaire, économique, sociales et sportives
qui ont marques notre attention tout au long de cette année qui s’achève. Depuis
l’instauration de la démocratie dans notre pays comme système de gouvernance, force
est de constater que nos institutions démocratiques fonctionnent normalement. Que ce
soit la présidence de la république, le parlement et tout récemment le conseil
constitutionnel, nous constatons avec satisfaction que ces institutions sont au service
des concitoyens des multiples activités déjà organises.
C’est dans sens que nous devons apprécier la tenue des vœux accordées aux
diplomatiques, moment auquel le président prend la parole pour analyser la situation
sécuritaire et sociale du monde afin de donner quelques pistes de solution en vue de la
résolution pacifique et concertées des conflits. J’aurai l’occasion de revenir à ce sujet lors
de mon discours sur la géostratégie internationale. Cette année a aussi fait l’objet de la
convocation du corps électoral en vue de l’organisation des élections sénatoriales. Nous
devons déjà apprécier et féliciter tous les partis politiques qui ont pris part à cette
élection. Cela démontre de la vitalité du jeu politique et de la motivation des jeunes à s
s’intéresser à la chose politique.
Quel que soit le résultat obtenu, je pense fermement que le plus important est d’avoir
une expérience en la matière et de préparer les prochaines échéances électorales avec
beaucoup plus de détermination. Nous devons souhaiter à cette législature du parlement
beaucoup de succès dans leurs missions à savoir légiférer et contrôler l’action du
gouvernement. Les prochaines échéances électorales de 2024 vont compléter le mandat
des parlementaires actuels en vue de la préparation efficiente des élections
présidentielles. C’est aussi le moment de jeter un regard sur le fonctionnement de nos

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parties politiques tant de l’opposition que du parti au pouvoir. Nous devons dans cet
élan apprécier l’organisation des réunions et manifestations politique sous
l’encadrement des forces de sécurités, de l’organisation des élections en vue du
renouvellement et de l’installation des nouveaux organes dirigeants. Cette initiative
citoyenne démontre une réelle culture politique qui participe du vécu quotidien des
populations
Mes chers amis républicains,
Pour évoquer la question de l’alternance au sommet de l’État, de nombreuses réactions
ont été entendu, d’aucun se sont livrer à des analyses et même des suggestions, d’autres
ont mentionnées l’option du fils du chef de L’État ou alors deviner un probable coup
d’État militaire comme c’est le cas en ce moment dans beaucoup de pays frère et amis. Je
pense fondamentalement que les raisons des coups d’État militaire ne sont pas les
mêmes. Elles caractérisent le mouvement politique et sécuritaire dont fait face chaque
pays concernés dans la marche de sa démocratie. Se livrer à cet effet a des élans de
comparaison ou des souhaiter une quelconque déconvenue politique dans notre pays
c’est ignorer notre histoire et nos réalités socioculturelles.
Pour ma part je pense que notre pays se trouve en ce moment confrontes entre une
alternance politique au sein du parti au pouvoir qui tient compte de ses composantes
sociologiques et une période de gestion intérimaire du pouvoir par la chambre haute du
parlement en vue de l’organisation des élections pour la désignation du nouveaux
président de la république, bien évidemment en cas de vacance du pouvoir ou de la
constatation d’un déficit des aptitudes du président de la république a exercer la
fonction présidentielle. Seul un manquement à ces dispositions constitutionnel ou
politique peut découler a des contestations pouvant susciter la révolte et les
affrontements malheureux entre les citoyens, ce qui peut légitimer l’armée à prendre
des mesures conservatoires et vu non seulement de protéger l’intégrité territoriale, mais
aussi d’assurer la sécurité des personne et de veiller au respect des dispositions
constitutionnels pour une alternance pacifique au sommet de l’État.
Il est très difficile pour un parti de l’opposition de gagner les élections présidentielles en
ce moment, car la plupart des pays francophone n’ont pas encore acquis une réelle
culture de l’alternance au sommet de l’État. L’initiative louable et sage est pour
l’opposition de convaincre les militants de parti au pouvoir de voter pour eux. Ce qui
sollicite une alliance politique de l’opposition avec le parti au pouvoir. Lorsqu’un parti a
mis plus de 25 ans au pouvoir, il devient très difficile de le battre par les élections sans
une alliance politique. En ce qui concerne le fils du chef de l’État, je pense qu’avoir des
ambitions à briguer la magistrature suprême et légale et normale, mais le contexte
sécuritaire actuel ne lui permet pas d’exercer la fonction présidentielle dans la durée. Il
est question ici de définir par la modification de notre constitution en vue de donner un

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statut particulier et une immunité aux anciens chefs de l’État et aussi qu’aux membres
de leurs familles. Le fils du chef de l’État peut jouer un rôle important dans la diplomatie
et dans l’administration de la présidence de la république et du parlement en vue de le
préparer à exercer la fonction présidentielle dans le futur comme cela a été le cas avec
son papa. Comme je l’avais déjà évoqué lors de mon message sur l’État de la nation,
notre démocratie a besoin de tous les acteurs nécessaires à son rayonnement national et
international. Les autorités administratives ont regard de la loi de 1990 sur les libertés
publiques de veiller au respect de cette loi par les leaders des partis politiques. Il est
donc important d’ouvrir le jeu politique en permettant aux différents partis d’organiser
librement leurs réunions sans nécessairement toujours songer à les interdire
systématiquement. C’est dans ce sens que nous devons saluer l’organisation de la
convention du MRC pour l’élection des organes dirigeantes du parti, de l’élection du
chairman du SDF et de la tournée nationale du secrétaire général du RDPC pour
redynamiser les organes de bases et préparer les militants à affronter les futurs
échéances électorales.
C’est aussi de préciser malgré tout que la carte électorale de notre pays peut être
modifiée en fonction des dispositions du code électoral. Toutefois les mandats des élus
locaux ne doivent pas être mis en déroute, mais protéger et encadrer par les lois et
règlements en vigueurs.
Mes chers amis républicains,
Notre pays a fait l’objet de nombreuses infractions sécuritaires. Que ce soit la situation
dans les hôpitaux publiques, la recrudescence des accidents de circulation, les
agressions des bandits de grands chemins, les assassinats des civils sans défense dans
les régions en crise, les manifestations parfois violentes des conducteurs de moto taxi ou
encore l’assassinat cruel et macabre du journaliste matines Zogo. Je pense
pertinemment à ce sujet que notre sécurité collective dépend d’abord et avant tout de
notre état de santé mental, comment comprendre des personnes pour quelques raison
que ce soit sont animée par des désirs cruels de nature à ôter la vie a d’autres
compatriotes. Le fait d’assassiner des civils sans défense, d’incendier des édifices
publics, de kidnapper des femmes et des enfants ou encore d’agresser des nobles
citoyens qui vaquent paisiblement à leurs occupations sont inacceptable et intolérable.
Malgré les efforts consentis par les forces de défenses et de sécurités ne réussit
nécessairement pas à réduire considérablement la cruauté et la violence dans notre
société. En tout état de cause le plus important est d’éviter les affrontements violents
entre les concitoyens. A cet effet je lance un appel à tous les leaders sociaux et religieux
d’œuvrer dans leurs discours à la préservation sociale et à la concorde national. De

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garder en esprit que les rôles des forces de défenses et de sécurité ainsi que les agents
de la police municipal sont de garantir la sécurité des personnes et dès les biens.
Mes chers amis républicains,
Permettez-moi de revenir particulièrement sur ce que l’on appel trivialement la crise
anglophone. Depuis le début de cette crise en 2017 de nombreuses mesures ont été
prise par le gouvernement sur instruction du président de la république pour endiguer
cette crise, au regard de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, force est de
constater que comparablement a la situation d’avant le grand dialogue national, la
situation s’est véritablement améliorée. Néanmoins nous pouvons noter quelques foyers
de résistance manipules par les ennemis depuis des pays étrangers.
L’armistice patriotique est sage est celui qua proposée le chef de l’État, chef suprême des
forces armées, à savoir de déposer les armes et de réintégrer les centres de DDR. Il ne
s’agit pas seulement de se limiter à demander de déposer les armes, mais aussi de
reconstruire les parties déjà pacifiées et de poursuivre le dialogue avec les
commanditaires à l’étranger sur l’égide d’un médiateur onusien pour un retour définitif
de la paix dans ces régions. En ce qui concerne la région de l’extrême nord, il s’agit tout
simplement de renforcer les mesures de sécurités avec la mise en place de la force
multinationale mixte en attente pour contrer les attaques sporadiques de BOKO
HARAM et de renforcer la coopération diplomatique avec le Tchad qui a une forte
expérience dans la lutte contre les problèmes de terrorisme. Je pense qu’en ce moment
c’est le seul moyen de prévenir les attaques de BOKO HARAM sur les positions armées
et sur les civils innocents.
Comme il a été question de la sécurité des personnes il est donc envident d’évoquer la
sécurité sociale. Je note avec beaucoup de regret que le niveau d’inflation dans nos
marches a atteint des proportions inquiétantes. Face à cette situation calamiteuse sur la
stabilité de nos dépenses au quotidien, il est important non seulement de s’adapter à la
menace, mais aussi de prendre des mesures fortes afin de lutter contre la pauvreté
généralisée et de soutenir les ménages modestes. Ceci doit se faire par l’augmentation
des taxes sur la consommation des biens et services des plus nantis pour subventionner
les produits de grande consommation à court ou à long terme. De limiter
systématiquement les exportations des produits afin de consommer localement.
Le volet sportif a tout autant défrayé la chronique avec l’instance faîtière de notre
football. D’aucun se sont même risquées à envisager un éventuel comité de
normalisation au regard des cabales judiciaires du président de la FECAFOOT. Au
demeurant et malgré tout force est de constater que la gouvernance de notre football
s’est considérablement améliorée et notre équipe nationale est en ce moment en
reconstruction. Le rôle du ministère de tutelle est à fortiori celui de veiller au bon
fonctionnement des fédérations sportives nationales dans le strict respect des lois et

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règlement qui encadrent l’activité physique et sportive à l’écart de de toute forme de
récupération et d’ingérences de toute nature que ce soit. Nous devons déjà féliciter la
FECAFOOT et l’encadrement technique de notre sélection nationale pour leur
qualification à la coupe d’Afrique des nations et demandons à nos ancêtres de leurs
donner toutes la force et le courage nécessaire pour produire du jeu, délivrer le
spectacle et rentrer au pays avec ce prestigieux trophée.

Vive la république !

Vive le Cameroun !

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