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Chapitre II.

EXECUTION MATERIELLE DES DESSINS ET DOCUMENTS


ASSOCIES
II.1. Caractéristiques matérielles des documents
1.1. Normalisation.

L’importance des documents techniques de tous ordres nécessite leur normalisation, non
seulement au point de vue de langue qu’ils emploient mais aussi à celui des caractéristiques
matérielles de leur exécution : format, pliage, position et contenu du cartouche d’inscriptions,
formes des lettres, largeurs des traits, etc.
Cette normalisation devient de plus en plus détaillée et contraignante. Il est cependant indispensable
de la respecter scrupuleusement car elle assure une exploitation commode des documents et les
conditions optimales de leur reproduction, tant par les procédés traditionnels (tirages sur papiers
héliographique) que par les procédés modernes.

Parmi ces derniers, la micrographie prend une place importante en apportant une solution aux
problèmes du volume des archives et de leur sécurité.

1.2. Supports.

Les documents originaux sont établis sur supports opaques blancs ou translucides (parfois
transparents). Ce dernier type de support qui permet la reproduction sur papier héliographique de
contact est le plus employé.

1.3. Formats

Les formats dont il est question ici sont les formats définitifs auxquels les originaux et les tirages sont
coupés.
Un dessin technique est exécuté sur un support. Bien que l’outil informatique ait fait progresser le
dessin technique et son stockage, la plupart des plans sont encore imprimés sur du papier (ou du
calque). Les différentes dimensions possibles de ce papier sont définies par la norme.

Le format de base appelé format international A0 (A zéro) satisfait aux deux conditions suivantes :
son aire mesure 1m2 et les longueurs de ses côtés sont dans le rapport √2 de sorte qu’en le
subdivisant, par pliage dans le sens convenable en 2, 4, 8, … 2n parties égales on obtient
successivement des feuilles de 1/2, 1/4, 1/8, … 1/2 n m2 qui sont géométriquement semblables à la
feuille initiale.
Les formats normaux sont :
A0: 840 X 1189 A3: 297 X 420
A1: 594 X840 A4: 210 X 297
A2: 420 X 594 A5: 148 X 210
A6: 105 X 148 (Fiches, cartes postales)
Pour des dessins exigeant des feuilles longues on peut choisir l’un des formats allongés spéciaux :

A3 X3 : 420 x 3 fois 297 soit 420 x 891


A3 x 4 : 420 x 4 fois 297 soit 420 x 1188
A4 x 3 : 297 x 3 fois 210 soit 297 x 630
A4 x 4 : 297 x 4 fois 210 soit 297 x 840

1.4. Marges et cadres.

Une marge de largeur 10 ou 20mm (sauf cas particulier, adopter ces dimensions) est réservée sur le
pourtour de la feuille à l’intérieur de chacun des formats définis plus haut (fig. 4).
La bande de largeur 5mm faisant partie de la marge et limitant du côté extérieur ne doit, en principe,
recevoir aucune inscription.
La marge est limitée du côté intérieur par un cadre.
Lorsqu’un format A4 ou A3 est perforé dans sa marge de gauche en vue de sa reliure, cette marge
doit être élargie.
1.5. Emplacement du cartouche.

Disposer la feuille devant soi de manière que sa dimension multiple de 297 soit placée en hauteur.
Le cartouche doit alors être placé dans l’angle inférieur droit du cadre et être orienté pour être lu
dans cette position quelle que soit la position qu’occupe la feuille pendant le travail du dessinateur.

1.6. Repères de centrage et d’orientation.

Quatre repères de centrage sont tracés sur chaque feuille, dans la marge, en coïncidence avec les
axes de symétrie de cette feuille, en trait de largeur minimale 0.5, pour les besoins éventuels de
reproduction.

Les positions de la feuille pendant l’exécution du dessin et pour sa lecture sont limitées à deux et
indiquées par deux flèches d’orientation dessinées sur la feuille. L’une d’elles doit être dirigée vers le
dessinateur. Ces flèches sont placées (fig. 4 et 5) au milieu du côté inférieur et au milieu du côté
gauche de la feuille disposée comme il a été défini ci-dessus au point 3.5.

1.7. Pliage des tirages.

Le module de pliage est le format A4.


Ci-dessous les opérations à faire pour plier chacun des formats de A3 à A0 :
Soit s’il ne doit pas être relié ;
Soit en vue de sa reliure.
Il est simple de passer d’un pliage à l’autre.
Dans tous les cas, chaque opération de pliage doit laisser le cartouche apparent sur le dessus de la
feuille. La position de départ est de celle – ci est celle définie en 3.5.

Trois lettres symbolisent trois opérations simples de pliage. Elles signifient :

M : plier la feuille par son milieu ; ex : M en hauteur ;


C : plier la feuille en accordéon ; ex : C en largeur ;
D : le format A4 (ou groupe de formats A4) placé en arrière est plié en deux dans le sens de la
hauteur, le demi-format d’extrémité étant ramené en arrière pour recevoir une bande adhésive
perforée. Celle – ci est fixée sur le dernier module en A4 en bas et à gauche sauf sur A0 où elle est
collée sur le module gauche de l’avant –dernière bande en haut.

Pour A3 le pliage E sur la figure est recommandé.

1.8. Repères marginaux de coordonnées.

On connait la méthode employée sur les plans de grandes villes pour aider à retrouver une rue.
L’emploi de cette même méthode est conseillé sur un dessin. La feuille étant tenue dans la position
normale, des repères numériques (en hauteur) et littéraux (en largeur) correspondent à la division
de chaque module en quatre rectangles égaux.

1.9. Echelle métrique.

La présence d’une échelle métrique sur un original révèle et permet de mesurer la réduction
photographique qu’a subie un tirage.
Elle doit être placée dans la marge, sur le grand côté du cadre symétriquement par rapport au repère
de centrage. Sa longueur minimale est de 200 mm Ses graduations de 10 en 10 mm ne sont pas
chiffrées.
II.2. Ecriture.
2.1. Dimensions des caractères.

a) Dimension nominale.

La dimension nominale dite hauteur (h) d’une écriture est la hauteur des majuscules (capitales) et
des chiffres de cette écriture.
On dit par exemple : écriture de 10

b) Série des dimensions nominales.

2.5 3.5 5 7 10 14 20

Ces nombres sont les valeurs arrondies des termes d’une progression géométrique de raison 2,
contenant le terme 10, et limitée à 2.5 et à 20.

c) Hauteur des minuscules – tableau

La hauteur (c) des minuscules sans hampe ni queue dans une écriture dont la dimension nominale
est de rang n est donnée par la dimension nominale de rang n – 1.

Par exemple : si h = 10 c=7

Choix de h pour le cotes et annotations diverses sur un dessin.

Les valeurs minimales conseillées sont :


− 2,5 pour les dessins de formats A2 et au-dessus
− 3,5 pour les dessins de formats A1 et au-dessus.

d) Largeur et forme des caractères – tableau

La trame du tableau est de maille h/10

Les caractères sont classés par groupes de même largeur, dans l’ordre des largeurs croissantes.
2.2. Largeur du trait à utiliser

Pour tous les caractères (majuscules, minuscules, chiffres) d’une écriture de hauteur h, la largeur du
trait à employer est 0,1h.
2.3. Espacement des caractères

Règle générale : la distance minimale à respecter entre deux traits est égale à deux fois la largeur de
ces traits.
Intervalle entre deux lettres successives d’un mot : un bon résultat est obtenu en adoptant l’intervalle
minimal entre les éléments les plus proches de deux lettres successives.
Toutefois, pour les majuscules, il est bon d’augmenter légèrement cet intervalle lorsqu’il est limité
par deux droites parallèles (tableau).
Intervalle entre deux mots : environ 0,7h ; soit la hauteur des minuscules (0,6h min).

2.4. Interlignes.

L’interligne minimal b = 1,4h est suffisant dans le cas d’un texte. Les lettres de deux lignes successives
ne risquent pas de se toucher (sauf si elles sont accentuées).

Pour les lignes indépendantes d’un tableau adopter 2h.

2.5. Ecriture penchée.

L’écriture droite dont il a été question ci – dessus est seule recommandée. L’écriture penchée à 75°
est admise (tableau ci-contre).

II.3. Traits
3.1. Caractéristiques d’un trait

Les caractéristiques d’un trait sont :


− Sa nature ;
− Sa largeur.

Nature du trait :
Le trait peut être :
− Continu ;
− Interrompu : éléments d’environs 3 à 4 mm de longueur (min : 2 – max : 6), intervalle de 1 à
2 mm ;
− Mixte : alternativement éléments longs de 10 à 15 mm (max 30) et très courts (environ 1 mm)
improprement appelés « points » ; intervalle de 2 à 3 mm
− Mixte à deux points : alternativement un élément long et deux éléments courts. Mêmes
longueurs et intervalles que ci-dessus.
− Etc.

Largeurs des traits :


A ce point de vue un trait peut être :
− Fort, ou
− Fin.

Ces deux qualificatifs indiquent une largeur relative des traits. l fin/L fin ( ½
La gamme normalisée des largeurs parmi lesquelles doivent être choisies l et L est la suivante :

0,18 0,25 0,35 0,5 0,7 1 1,4 2

3.2. Cas d’emploi

b) Cas particuliers :

Des dessins de nature particulière (schémas de câblage ou de tuyauterie, dessins de tôles cambrées)
peuvent nécessiter des types de traits particuliers. Une légende doit alors rappeler sur le dessin la
signification de ceux –ci.
Prééminence d’un trait sur un autre :

La coïncidence entre deux traits de caractéristiques différentes doit être évitée mais fréquemment
elle ne peut pas l’être parce qu’elle est imposée par une représentation exacte. La clarté du dessin
oblige à suivre l’ordre de priorité suivant :
− Trait continu fort
− Trait interrompu fin (arêtes cachées)
− Mixte fin et fort (traces de plans de coupe)
− Mixte fin (axes)
− Mixte à deux points (lignes de centre de gravité)
− Continu fin (représentation diverses et cotes en particulier)

NB : il existe des exceptions : ex filetage.

2.4. Hachures

Les hachures recouvrent les sections qu’elles mettent en évidence.

Exécution des hachures


Elles sont constituées par des lignes tracées en trait fin.
Elles forment avec les axes de la section ou les éléments de son contour un angle bien accusé.
Par rapport à l’horizontale ou aux directions principales de dessin, leur inclinaison est si possible 45°.
A défaut, toute autre inclinaison (30° et 60° en particulier) peut convenir.
Les hachures doivent être aussi espacées que cela est compatible avec la clarté du dessin
(espacements extrêmes, voisins de 1 mm et 5 mm).
Lorsque la surface à hachurer est de grandes dimensions, les hachures peuvent être réduites à un
liséré.
Sur une même section ou coupe, lorsque plusieurs surfaces hachurées appartiennent à une même
pièce, les hachures qui couvrent ces surfaces ont même inclinaison et même espacement.
Lorsque des surfaces hachurées appartiennent à des pièces différentes, sont en contact, les hachures
doivent aider à les distinguer. On les choisit de directions différentes et parfois d’espacements
différents. L’emploi des hachures à 30° et 60° est surtout précieux dans ce cas.

Cas d’emploi
a) Dessins de détails :
l’emploi des hachures inclinées simples est seul normalisé.
b) Dessins d’ensemble :
Métaux : l’emploi des hachures inclinées simples est permis pour tous les métaux et alliages.
Bois, matières plastiques, isolants, garnitures : hachures conventionnelles
c) Cas particuliers
Si la largeur à hachurer est faible, on supprime les hachures et on noircit complètement la surface
quels que soient le genre et l’échelle du dessin ainsi que la nature de la matière. Laisser 0,8 mm entre
deux sections juxtaposées (micrographie).

2.5. Cartouches d’inscriptions

En vue de l’identification et de l’exploitation des dessins (et au besoin des documents annexes) un
certain nombre d’identifications et renseignements doivent figurer sur ceux-ci (numéro, échelle, nom
de firme, etc.).

a) Position du cartouche.
La position du cartouche et son sens de lecture ont déjà été définis. On rappelle que le cartouche
apparait sur le dessus de la feuille pliée au module A4.

b) Dimensions du cartouche
maximale recommandée
largeur 190 190
hauteur 277 Minimale nécessaire

c) Contenu du cartouche
ZONE D’IDENTIFICATION
Six des rubriques placées dans le cartouche ont une importance particulière parce qu’elles participent
à l’identification du dessin. Elles figurent dans la zone d’identification dont la normalisation est
précise. Cette zone d’identification est :
Placée en bas et à droite du cartouche. Sa largeur maximale est de 180 mm
Entourée d’un trait de grande largeur destiné à la mettre en évidence.
Elle contient :
− En bas le numéro donné au dessin par la firme pour laquelle l’appareil sera construit (donneur
d’ordre). En avant du numéro, séparé de lui ou incorporé à lui est noté le format sous forme
complète ou simplement par indice.
− Au-dessus du numéro l’identité de la firme : nom ou sigle avec éventuellement tous
renseignements d’adresses.
− Dans la bande supérieure : titre du dessin. Nom de l’ensemble, type, nom de la pièce
(certaines de ces rubriques peuvent ne pas exister).
− Dans la même bande que le titre, à sa gauche, séparés de lui et superposés : la ou les échelles
du dessin et le symbole de la disposition des vues. La date de sortie peut avantageusement
figurer en haut et à droite de la case réservée au titre.
− Une grille destinée à recevoir les indices de modification est établie sur une ou deux colonnes.
Elle commence en bas et à droite de la zone d’identification. Elle peut occuper toute sa
hauteur et même être prolongée au-delà. Il est recommandé d’employer des indices
numériques écrits avec deux chiffres et de repérer la première case par 00 (dessin originel
sans modifications).
ZONE D’EXPLOITATION
La liste des rubriques possibles est très longue. On trouve :
− Toujours un tableau détaillé (figurant parfois à côté du cartouche proprement dit) des
différentes modifications repérées précédemment avec les indices, date et objet de chacune
d’elles :
− Très souvent, les noms de toutes les personnes : dessinateurs, vérificateurs, chefs de bureau
d’études qui ont participé à l’établissement du document.
− Très souvent aussi, lorsqu’il s’agit du dessin de définition d’une seule pièce, les indications
fournies par la ligne de nomenclature correspondante.
− Parfois une échelle graphique.

2.6. Nomenclatures

a) contenu d’une nomenclature de définition.


Le dessin d’un ensemble complet ou partiel (sous-ensemble) est toujours accompagné de la liste
complète des éléments qui le constituent avec un certain nombre de renseignement pour chacun
d’eaux.
Ces renseignements disposés en colonnes verticales sont au minimum :
− Un repère numérique qu’on retrouve sur dessin
− Une désignation : nom de la pièce
− Une référence : numéro du dessin de définition, ou numéro de norme, ou référence du
fabricant ;
Puis :
− Le nombre de pièces identiques dans un ensemble ;
− La matière constitutive de la pièce.
Et enfin :
− La masse unitaire
− Le numéro de modèle, s’il y a lieu.
− Ainsi que tous autres renseignements qui sont jugés utiles.
La nomenclature est établie sur le dessin lui-même ou mieux, surtout si elle est longue, sur une ou
plusieurs feuilles séparées.
b) Repères et noms des pièces
Sur le dessin les repères de pièces sont autant que possible :
− Ecrits à l’extérieur des vues et rattachés à la pièce par un joint placé sur celle-ci ou une autre
flèche aboutissant sur son contour ;
− Alignés sur un petit nombre de droites de manière à faciliter les recherches ;
− Placés dans un cercle
Af une correcte recommandé d’exécuter
à en forme de chaque .

1) Exécuter A4 V en et cartouche
que cadre.

Sur format A4 tracer contour, et cartouche


d’une façon cartouche.

en

pour 5mm pour et pour

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