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DOCUMENT DE SPÉCIALITÉ
DK 2018
Définition
Une définition plus détaillée figure dans le Dossier « Année internationale de l'agriculture
Familiale 2014 ».
PHOTOPÉRIODISME
PSEUDO-LABOUR
Le pseudo-labour est une technique culturale superficielle exécutée à la herse, à l'araire ou
au scarificateur pour compléter ou remplacer le travail de labour classique à la charrue. Il
consiste à fendre le sol à une profondeur voisine de celle d'un labour, mais sans retournement,
ce qui évite de concentrer les débris végétaux en fond de travail. Plutôt, on retrouve après
coup ces débris en surface (effet anti-érosif) ainsi que d'éventuelles adventices non enfouies1.
SEMIS DIRECT
La notion de semis direct désigne une technique culturale simplifiée utilisée en agriculture
(où l'on parle aussi de « culture sans labour ») ou en sylviculture basée sur l'introduction
directe de la graine dans le sol, sans passer par le travail du sol dans le cas de l'agriculture, ni
par la mise en culture en pépinière dans le cas de la sylviculture. Avec les rotations et les
couverts améliorants il est le troisième pilier de l'agriculture de conservation ou agriculture
écologiquement intensive.
La fumure organique est un engrais organique qui se forme sous l'action de la chaleur et
de l'humidité. Elle peut être d'origine :
La fumure organique, indispensable pour éviter les carences préjudiciables aux végétaux, est
un procédé qui consiste à enrichir les sols en :
Bon à savoir : on peut acheter la fumure organique dans les jardineries ou auprès d'éleveurs,
mais aussi disposer de sa propre fumure si l'on possède des chevaux, des bovins, de la volaille
ou des ovins.
La fumure organique contient des éléments destinés à enrichir les sols, comme :
Bon à savoir : l'emploi d'engrais fertilisants permet d'enrichir les sols de façon naturelle et
écologique, sans nuire à l'environnement.
Choisir une fumure organique pour un sol de qualité.
jardipartage 16 février 2013 L'hiver, Le jardin Bio, Le potager Commentaires
Les fumures organiques contribuent, comme tout amendement de sol, à améliorer les
qualités physico-chimiques de la terre. Elles sont issues du compostage de litières animales (
bovins, ovins, chevaux, volailles…) dans lesquelles on retrouve, à parts variables suivant leur
provenance, des matières nutritives ( azote surtout) et des matières sèches ( paille, débris
végétaux…). Je vous propose un petit tour d’horizon des fumures les plus répandues et de
leur utilisation au jardin.
La fumure organique est un moyen d'enrichissement des sols et d'amélioration des rendements
agricoles. C’est généralement une pratique collective et dont l'utilisation s'effectue par
l'intermédiaire de plusieurs procédés. Ainsi, les champs collectifs peuvent être fumés soit par
des troupeaux de bovins qui y stationnent, soit par l'épandage des déjections d'animaux et des
détritus domestiques recueillis dans l'enceinte des habitations. Ce sont donc les champs les
plus proches de la résidence qui bénéficient en général de la fumure domestique tandis que les
champs les plus éloignés sont engraissés par le stationnement de troupeaux d'éleveurs. Cette
fumure organique est très importante, notamment pour des terres dégradées par des décennies
d’exploitation.
LES PLANTES (PLANTAE) sont des organismes à la base de la chaîne alimentaire. Elles
forment l'un des règnes des eucaryotes. Elles sont, classiquement, avec les algues (y compris
les cyanobactéries) et les champignons, l'objet d'étude de la botanique1 . Le nombre d'espèces
de plantes est difficile à déterminer, mais en 2010, il existerait entre
300 000 et 330 000 espèces décrites, dont la grande majorité, entre 260 000 et 290 000,
seraient spermatophytes2.
CULTIVAR
SEMENCE
En agriculture, une semence est une graine sélectionnée pour être semée.
COMPÉTITION INTERSPÉCIFIQUE
Une compétition interspécifique est une concurrence entre deux populations différentes pour
la même ressource. C'est l'inverse de la compétition intraspécifique, qui elle est une
concurrence au sein d'une même population.
La compétition pour la même ressource provient du fait que la ressource est limitée ou que les
compétiteurs interfèrent pour obtenir la ressource.
La compétition se traduit toujours par des effets négatifs sur les organismes (populations).
COMPÉTITION INTRASPÉCIFIQUE
Une compétition intraspécifique est une concurrence au sein d'une même population pour la
même ressource. C'est l'inverse de la compétition interspécifique, qui elle est une concurrence
entre deux populations différentes.
La compétition pour la même ressource provient du fait que la ressource est limitée ou que les
compétiteurs interfèrent pour obtenir la ressource.
La compétition se traduit toujours par des effets négatifs sur les organismes (populations).
BINAGE
BINAGE ET SARCLAGE
Lorsque l'on bine pour désherber, on parle de sarclage. Le véritable binage sert à ameublir et
aérer la couche superficielle du sol entre les plantes cultivées.
En brisant une éventuelle croûte de battance qui se forme sous l'effet de l'arrosage et de
la pluie, la pénétration de l'eau dans le sol est facilitée. L'évaporation de l'eau du sol est
également limitée. En effet, le binage permet de créer des conditions qui empêchent les
remontées d'eau par capillarité vers la surface et de casser les fissures qui apparaissent dans le
sol lorsque celui-ci est très sec.
Le travail du sol par le binage entraine son aération et son réchauffement, ce qui accélère
temporairement le processus de minéralisation de la matière organique, permettant une
libération d'azote disponible pour les plantes. Ce phénomène se traduit souvent par une
meilleure santé des plantes qui deviennent plus vertes et poussent mieux. L'effet constaté
ressemble à celui d'un apport d'engrais "coup de fouet".
Enfin, grâce au binage, les racines des plantes respirent mieux, ce qui permet de réduire
l'apparition de moisissures3.
Biner régulièrement son jardin rend la tâche moins fatigante, d'un binage à l'autre la terre reste
meuble et ainsi plus facile à travailler.
SCARIFIAGE
Travail du sol avec des outils à dents
Action de briser la croûte du sol avec un outil pourvu de dents.
en agriculture, action qui consiste à briser la croûte durcie d'un sol cultivé
POQUET
1. (Agriculture) (Jardinage) Trou dans lequel on met plusieurs graines lors du semis.
semis en poquet.
9. ENTRETIEN DE LA PLANTATION
9.1 Protection
Une fois qu'une plantation est installée, il ne faut pas considérer que le travail est terminé. Il
faudra par exemple protéger la plantation contre les intempéries, le feu, les insectes et les
champignons ainsi que les bêtes. Il peut aussi falloir pratiquer une variété de traitements
culturaux selon l'objet de la plantation.
9.1 Protection
Phénomènes météorologiques: l'apparition de phénomènes météorologiques nuisibles est
généralement imprévisible. On ne peut pas faire grand chose pour protéger les plantations
forestières contre les dommages provoqués par les intempéries, si ce n'est de faire pousser des
essences d'arbres et arbustes connus pour être résistantes aux effets nuisibles des phénomènes
météorologiques locaux, ou d'implanter les peuplements d'arbres ou d'arbustes dans des zones
abritées. Certaines espèces sont plus résistantes au vent que d'autres, ou leurs frondaisons et
leurs branches ont moins tendance à casser lorsque le vent est fort. D'autres espèces sont plus
tolérantes au brouillard salin et peuvent par conséquent être utilisées en ceinture le long de
pentes exposées à l'air marin de façon à protéger d'autres espèces moins tolérantes qui
constitueront la plantation principale. Les espèces à écorce fine sont plus vulnérables et par
conséquent plus sensibles aux attaques d'insectes ou de champignons que d'autres.
Feu: la détérioration par le feu constitue une grave menace pour les plantations. Le risque
d'incendie est généralement élevé dans les régions au climat sec; mais, même dans des zones
relativement humides ou à pluviométrie élevée, il peut se produire des périodes chaudes et
sèches où le risque d'incendie est élevé. Ce risque doit être pris en considération dès le début
du développement de la plantation.
Les incendies peuvent être provoqués par des causes naturelles, telles que la foudre, mais ils
sont souvent dus aux activités de l'homme. Les incendies de plantations peuvent être dus à
l'extension de feux allumés sur les terres agricoles situées autour, aux activités des chasseurs
ou aux brûlis effectués par les pasteurs pour améliorer les pâturages. On a vu des cas de feux
délibérément allumés pour créer des emplois (dans la lutte contre l'incendie et dans la
replantation ultérieure) ou pour manifester un désaccord sur les politiques forestières. Il n'est
pas possible d'empêcher que des conditions favorables aux incendies soient réunies pour des
raisons climatiques, mais on peut faire beaucoup pour réduire au minimum le risque en
éduquant le public et en faisant participer la population locale à la foresterie.
Un principe essentiel de la protection des plantations forestières contre le feu est que, lorsqu'il
n'y a pas suffisamment de matériaux combustibles pour permettre à un feu de se développer
sur le sol, il n'y a pas ou peu de risques d'incendie Les feux de plantations dangereux et
néfastes ne peuvent se développer que lorsque le feu peut prendre au niveau du sol.
Insectes et champignons: la plupart des insectes et champignons ont leurs espèces hôtes
privilégiées. Dans leur environnement naturel, les arbres et arbustes atteignent normalement
un état d'équilibre avec les parasites indigènes. Cependant, lorsqu'on plante des espèces
exotiques, on peut aussi introduire des parasites exotiques. Très souvent, ceux-ci s'adaptent
facilement aux conditions de leur nouvel habitat. En général, le risque de détérioration par les
parasites est plus élevé lorsque les plantes sont physiologiquement affaiblies parce qu'elles
sont plantées sur des sites qui ne conviennent pas, parce que le site est mal préparé, parce que
la plantation est mal faite, parce que les conditions climatiques sont adverses ou parce que l'on
a négligé le désherbage et les autres opérations d'entretien. Mais il arrive parfois que même
des arbres et arbustes sains soient attaqués. Pour de nombreux insectes et champignons, on ne
dispose pas de mesures de lutte; lorsque c'est le cas, la meilleure précaution consiste à planter
des espèces ou variétés d'arbres et arbustes connues pour leur résistance aux parasites.
Les principales précautions à prendre pour se prémunir contre des dommages qui pourraient
être causés ultérieurement par les insectes et les champignons consiste à planter des espèces
convenant aux conditions climatiques et pédologiques du site et à faire une étude des parasites
indigènes de façon à s'assurer qu'aucun ne figure parmi les formes connues auxquelles
l'espèce sélectionnée est sensible, mais ceci est rarement facile, du fait surtout du manque de
connaissances sur les besoins du site et la sensibilité des espèces exotiques aux insectes et aux
champignons. Pour obtenir cette information nécessaire, il conviendrait de procéder à des
expériences contrôlées avant de se lancer dans des programmes de plantation à grande
échelle.
Le soin mis à l'exécution des opérations d'implantation et d'entretien pendant les premières
années d'une plantation (qui permettront d'obtenir de jeunes arbres et arbustes sains et
vigoureux) peut aider à rendre une plantation plus résistante aux insectes et aux champignons.
Cependant, lorsque des signes d'attaque de parasites apparaissent, il faut les étudier sans délai
et en identifier la cause. Diverses mesures de lutte existent: elles peuvent être d'ordre
sylvivole, chimique, biologique ou mécanique.
Un inconvénient de ces plantations mixtes est que la gestion ultérieure de la forêt peut être
compliquée; cependant, on peut éviter cette complication, au moins en partie, en plantant en
blocs alternés ou en larges ceintures différentes essences d'arbres ou d'arbustes formant des
barrières à l'invasion d'un parasite ou d'une maladie à partir du point initial d'infection.
La lutte biologique contre les insectes a été utilisée avec succès dans certains cas; la plupart
du temps, il faut pour cela introduire un parasite. La lutte biologique réussit généralement le
mieux lorsque le problème a atteint des proportions épidémiques.
La lutte mécanique, soit par élimination et destruction physiques des parasites soit par
élimination de leurs hôtes, peut être efficace.
Bêtes sauvages: les animaux sauvages endommagent les plantations forestières surtout en
broutant les arbres ou en en enlevant l'écorce. En général, trois ordres d'animaux sauvages
sont cause de dommages: les rongeurs (rats, souris, taupes et écureuils); les lagomorphes
(lièvres et lapins); les artiodactyles (daims, antilopes, sangliers et buffles). Les principales
méthodes de lutte contre les dommages causés par les animaux sauvages sont les clôtures, les
haies ou les fossés, les pièges et les appâts empoisonnés.
Animaux domestiques: dans certains pays, les moutons, chèvres et bovins peuvent en broutant
menacer les jeunes plantations. On utilise parfois des haies et des clôtures pour les empêcher
de pénétrer. Lorsque des clôtures coûteraient trop cher, on peut employer des gardes.
Dans de nombreuses zones arides, il est traditionnel de faire paître les chèvres. De vastes
enclos de plantations forestières peuvent imposer des changements radicaux dans les
habitudes et l'économie des collectivités rurales. Dans ce cas, il ne serait pas sage de se lancer
dans des programmes de plantation si l'on ne peut d'abord trouver pour la population d'autres
moyens d'existence; en général, cela implique l'intégration de programmes de développement
communautaire (par exemple, amélioration de l'agriculture ou de l'élevage, des
communications, des écoles ou des soins de santé) et des possibilités nouvelles d'emploi grâce
au développement d'industries rurales (telles que les programmes d'afforestation et les
industries forestières rurales).
Des opérations culturales sont nécessaires pour créer des conditions favorables à la survie puis
à la croissance et au rendement des arbres ou arbustes de la plantation. Dans la plupart des
plantations forestières, les opérations culturales consistent à empêcher les arbres et arbustes
d'être étouffés par une végétation concurrente. Ce traitement est très souvent appelé
désherbage. D'autres traitements culturaux sont l'éclaircissage, qui vise à réaliser un certain
espacement entre les arbres ou arbustes, et l'arrosage périodique des plants.
Désherbage: le désherbage est une opération culturale qui élimine la végétation indésirable
qui, si l'on ne faisait rien, compromettrait la croissance des essences plantées. Cette végétation
indésirable entre en concurrence avec les arbres et arbustes pour la lumière, l'eau et les
nutriments; le désherbage augmente la quantité de tous ces éléments ou des plus essentiels
d'entre eux dont peuvent disposer les arbres et arbustes. Un objectif premier du désherbage est
de favoriser la croissance et le développement de la plantation tout en maintenant les coûts de
l'opération dans des limites acceptables.
L'un des principaux facteurs qui déterminent l'intensité et la durée des traitements de
désherbage est le rapport entre la plantation et les mauvaises herbes. Sur certains sites, la
plantation finit par pousser à travers les mauvaises herbes, dominer le site et s'installer; dans
ce cas, la fonction de désherbage vise à accroître l'uniformité de la plantation et à accélérer
l'installation et la croissance. Dans d'autres cas, le type ou la densité des mauvaises herbes est
tel qu'au début de la plantation forestière elles risquent d'éliminer ou de tuer une partie ou la
totalité des arbres ou arbustes plantés; le but principal du désherbage est alors de réduire la
mortalité et de maintenir en vie une quantité suffisante d'arbres ou d'arbustes.
Dans les plantations forestières "de première rotation", l'objectif de l'éclaircissage est souvent
d'ajuster l'espacement initial entre les plants, de façon à atteindre en une courte rotation, sans
éclaircissage secondaire, la taille et le type d'arbres ou d'arbustes voulu. Lorsqu'on veut
obtenir un arbre ou un arbuste de plus haute taille et de meilleure qualité, il faut souvent lors
du premier éclaircissage réaliser un espacement plus étroit que le définitif; en général, il faut
ensuite procéder à un deuxième éclaircissage. Lors de ces opérations, il faut choisir les sujets
à éclaircir de façon à concentrer sur les meilleures tiges la croissance de la plantation
définitive.
Quel que soit le but de l'opération d'éclaircissage, elle doit suivre de façon stricte les normes
de calendrier et d'espacement prescrites par le calendrier d'éclaircissage de la zone.
Arrosage: les plantations forestières en région aride ont souvent besoin d'un arrosage
périodique pendant la première saison de pousse, si l'on veut obtenir un taux de survie
satisfaisant. L'arrosage doit commencer après la cessation des pluies, lorsque la teneur en
humidité du sol est descendue et proche du coefficient de dépérissement; l'arrosage doit alors
être répété à intervalles réguliers jusqu'au commencement de la prochaine saison des pluies.
Avant chaque arrosage, la zone qui entoure l'arbre doit être désherbée et une cuvette peu
profonde pratiquée autour du tronc de façon à recueillir autant d'eau que possible.
L'arrosage peut être une opération coûteuse, surtout sur des terrains trop en pente ou trop
accidentés pour le passage de véhicules citernes. On peut avoir besoin de recourir à des
animaux de bât pour transporter des bidons d'eau jusqu'aux sites de plantation. L'arrosage peut
être coûteux pour les grandes plantations forestières, surtout lorsque la source d'eau est loin de
la plantation, mais il peut se justifier dans le cas de petites plantations ou pour l'installation de
rangées d'arbres le long des routes.
Pour les plantations forestières destinées à la production de bois, les arbres et arbustes sont
récoltés lorsqu'ils atteignent la "taille optimum" pour le produit du bois souhaité. D'un point
de vue biologique, il ne faut pas abattre les arbres et arbustes tant qu'ils n'ont pas atteint au
moins la taille minimum nécessaire pour l'utilisation de la production. Au-delà de la taille
minimum cependant, il reste à déterminer quand récolter.
Très souvent, les taux annuels de croissance moyens d'une plantation forestière peuvent servir
de guide pour savoir quand récolter le bois. En général, la croissance annuelle moyenne des
arbres et arbustes augmente lentement pendant les premières années d'installation de la
plantation, atteint un maximum, puis diminue plus progressivement, comme le montre la
Figure 4.11. Il ne faut généralement pas laisser les arbres et arbustes dépasser le point de
croissance annuelle moyenne maximum, qui est l'âge de productivité maximum; les forestiers
appellent cela l'âge "de rotation" de la plantation forestière.
Figure 4.11 Rapport entre l'âge des arbres et leur croissance indiquant l'âge de rotation.
Pour déterminer le taux annuel moyen de croissance d'une plantation forestière à un certain
moment, il faut estimer le volume et l'âge des arbres et arbustes; on calcule alors la croissance
annuelle moyenne (à ce moment précis) en divisant le volume sur pied par l'âge
correspondant. Là encore, cette détermination exige des mesures soigneuses des volumes et la
connaissance des âges.
Les méthodes d'abattage, de coupe des troncs et des branches aux longueurs souhaitées et
d'enlèvement du bois du site de la plantation doivent être choisis de façon à réduire au
minimum la dégradation du site. Il peut suffire, pour l'abattage et la coupe, de haches, de
scies, de coins et de traîneaux. On utilise souvent des scies à moteur qui, si elles facilitent la
récolte, peuvent la rendre peu économique, compte tenu de leur coût élevé de fonctionnement.
Une fois que les arbres et arbustes sont abattus et découpés, il faut les transporter ou les
traîner jusqu'au point de chargement pour le transport jusqu'aux lieux de transformation ou
directement à un marché. Lorsque les grumes sont trop lourdes à transporter, on peut
employer un simple traîneau pour les tirer à l'aide soit d'un animal domestique soit d'un
tracteur. Lorsqu'on laisse dans la plantation forestière des arbres et des arbustes, il faut
procéder à l'opération de récolte de façon à leur éviter tout dommage.
Il est important de choisir les méthodes de récolte en fonction des compétences du personnel
qui va les appliquer. Là encore, une planification sera nécessaire pour s'assurer que la main-
d'oeuvre et l'équipement nécessaire seront disponibles au moment voulu.
Lorsqu'on sélectionne les essences appropriées pour les plantations forestières en zone aride,
il faut connaître les différents facteurs du site (climat, sol, topographie, facteurs biotiques,
végétation et niveaux de la nappe phréatique) ainsi que les facteurs socio-économiques. Une
fois que l'on a sélectionné le site et les essences de plantation, il faut, le cas échéant, ériger des
clôtures qui marquent les limites et protègent les arbres et arbustes. Pour que la culture
réussisse, le site doit souvent être préparé; cette opération peut comprendre l'élimination de la
végétation concurrente, l'amélioration du captage de l'eau, la réduction du ruissellement,
l'amélioration des conditions du sol, l'élimination des risques d'incendie et la préparation du
sol.
La plantation coïncide en général avec la saison des pluies. Après cette opération, l'utilisation
de film plastique opaque peut empêcher l'évaporation et la croissance de mauvaises herbes
autour du plant. L'espacement des plantations doit être suffisamment large pour empêcher
l'interconcurrence pour l'humidité du sol ou, le cas échéant, pour faire passer les machines
utilisées pour l'irrigation.
L'entretien des plantations forestières comporte la protection des plants contre les conditions
climatiques néfastes, les incendies, les insectes et les champignons ainsi que les animaux. Il
peut comprendre des mesures sylvicoles (telles que l'élimination soigneuse en temps voulu
des arbres et arbustes endommagés), chimiques (avec des insecticides ou des fongicides),
biologiques (avec des parasites) ou mécaniques (élimination ou destruction des parasites ou
ravageurs, construction de clôtures, etc.). Les intrusions de l'homme pouvant menacer la
réussite d'un programme de plantation, le planning doit aussi comprendre des méthodes pour
éliminer ce risque.
1. les labours,
2. les pseudo-labours,
3. les façons superficielles :
avant labour : le déchaumage,
après labour, pour la préparation des terres : hersage, roulage,
pour l'entretien des cultures : binage, buttage.
Du point de vue du mode exécutoire, on peut aussi distinguer :
Opérations culturales
Ci-dessous, voici un résumé des étapes de la culture du sapin de Noël qui permettra à chacun
de se rendre compte des contraintes qu´exige ce type de production.
La culture du sapin de Noël peut se diviser en trois phases :
La production de plants
La plantation
La récolte et la vente des sapins de Noël
Il faut savoir que la plupart des producteurs de sapins de Noël, non professionnels
(représentant environ 50 % de la production de sapins de Noël ardennais), se limitent aux
phases 2 et 3 de la production. Ils s´approvisionnent en plants auprès de pépinières et
producteurs de sapins de Noël spécialisés. Les entreprises ayant pignon sur rue et dont
l´activité principale est la production de sapins de Noël cultivent généralement leurs propres
plants.
La production de plants selon la méthode classique
En principe, tout part de la graine. Le pépiniériste achète ses semences chez un " marchand-
grainier " qui s´approvisionne auprès d´une sécherie spécialisée. La récolte des cônes d´épicéa
a lieu dans le courant du mois d´octobre. Les cônes sont stockés dans un endroit sec et aéré.
Après passage dans un séchoir, les cônes s´ouvrent et libèrent leurs graines. Ces graines
seront triées et sélectionnées afin d´obtenir les meilleurs plants de sapins.
Les graines de sapins de Noël sont plantées vers avril-mai dans un sol qui aura été
profondément labouré.
En principe, la levée aura lieu 3 à 4 semaines plus tard.
Après deux ans, les sujets ont atteint une hauteur d´environ 15 cm. Ils sont repiqués en ligne à
une distance d´écartement allant de 8 à 10 cm.
L´opération de repiquage exige au préalable un bon labour de la terre.
Cette deuxième opération permet de provoquer la formation d´un chevelu racinaire important,
ce qui accroîtra les chances de reprise lors de la plantation ultérieure.
Le repiquage se pratique durant le printemps, juste au moment du réveil de la végétation ou,
mieux, durant l´automne.
Le plant, ainsi une première fois repiqué, reste 2 ans sur place. Durant ces années, des travaux
d´entretien sont nécessaires. Au début surtout, il faut veiller à éliminer au maximum les
adventices à l´aide d´herbicides sélectifs appliqués au printemps.
Après 4 ans, les plants sont définitivement repiqués.
Etat de la recherche
Actuellement, outre la production de plants selon les techniques traditionnelles, d´autres
techniques sont expérimentées dont certaines donnent de très bons résultats quant à
l´obtention d´arbres de Noël " parfaits ".
Il est primordial de mettre ces méthodes de multiplication au point, notamment pour les
essences nobles. Jusqu´il y a peu, le semis était le seul moyen pour la reproduction de ces
espèces. De plus, l´approvisionnement en graines, notamment en graines de nordmann
(espèce au succès de plus en plus important) pose problème. Actuellement, les graines de
nordmann sont importées du Caucase et notamment de Géorgie.
Afin de résoudre le problème de la reproduction optimale de ces espèces, plusieurs solutions
ont été envisagées. Des clônes d´épicéas très sélectionnés sont notamment multipliés par
bouturage.
La plantation
Avant de procéder à la plantation, il est nécessaire de préparer le sol par un labour profond.
La période de plantation se situe soit au printemps, soit en automne.
Afin de réussir la plantation, il faut utiliser un plant parfait (une seule flèche, assez touffu et
de forme conique).
Pour effectuer le travail proprement dit, le pépiniériste utilise une planteuse qui fonctionne
selon le même principe que la repiqueuse.
Les sapins sont plantés à environ 1 mètre les uns des autres, ce qui représente une production
d´environ 10.000 sapins à l´hectare. Cet espacement entre les arbres permet de récolter des
arbres de bonne configuration.
La récolte
L´arbre qui sera coupé ou déraciné aura passé au minimum 5 années dans le champ depuis sa
plantation, s´il s´agit d´un épicéa commun. Autrement dit, pour obtenir un arbre d´une
grandeur suffisante (environ 1,30 mètre) il faut compter 9 années de culture depuis le semis
des graines en pépinière. La croissance du nordmann est encore plus lente, car celui-ci ne
produit qu´une seule pousse par année, alors que l´épicéa débourre deux fois l´an. Il faut
compter environ 12 ans pour obtenir un arbre commercialisable
La culture du sapin de Noël est une production qui prend donc beaucoup de temps.
Avant d´être déplantés ou coupés, les arbres sélectionnés pour la vente sont marqués par le
producteur au moyen d´étiquettes de couleurs qui indiquent la taille des arbres. Les arbres
marqués sont ceux qui pourront être commercialisés.
On commence par préparer les arbres qui seront vendus en pot (containers) ou avec motte.
Ceux-ci sont arrachés dès le mois de novembre à l´aide d´une bêche. Aucune machine ne peut
jusqu´à présent faciliter ce travail parce qu´une partie des arbres seulement sont exploités
ainsi.
Les coupes de sapins commencent fin novembre. En effet, le marché anglais importe ses
arbres à ce moment. Les sapins destinés au marché belge et au continent européen sont coupés
en décembre à l´aide d´une débroussailleuse à scie circulaire.
Dès qu´ils sont coupés, les arbres sont acheminés vers une aire de stockage où ils sont triés en
fonction de leur qualité (1er, 2ème ou 3ème choix), en fonction de leur taille et en fonction de
l´espèce.
Les sapins peuvent être vendus avec motte (racines), en containers (culture en pots), ou
coupés. Ils peuvent être livrés sous filet, ce qui facilite le transport et le stockage.
La profession estime qu´à l´heure actuelle 10% des arbres sont vendus en containers, 15%
sont vendus avec motte et 75% des ventes restent des sapins coupés.
LEVÉE
Stade où apparaissent les premières parties aériennes chez une plante en germination.
FRUCTIFICATION
DRAINAGE
En agriculture, sylviculture et parfois dans le domaine de l'urbanisme, le drainage est
l'opération qui consiste à favoriser artificiellement l'évacuation de l'eau gravitaire présente
dans la macro-porosité du sol à la suite de précipitation. ...
COLLUVION
Une colluvion ou un dépôt de pente est un dépôt meuble sur un versant, mis en place par
gravité. Le terme s'emploie presque toujours au pluriel. Les colluvions reflètent
la lithologie du haut du versant. Elles nappent, sur le bas du versant, la roche en place. Les
éléments ont subi un faible transport, à la différence des alluvions. En bord de mer, elles sont
les premières attaquées par l'érosion marine. Leur ablation aboutit alors à la dénudation de la
roche saine. Les colluvions sont étalées sur les versants du haut vers le bas.
ALLUVION
Une alluvion (du latin alluvio (ad- et luere), « inondation ») est un dépôt de débris
(sédiments), tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon ou des graviers,
transportés par de l'eau courante. Les alluvions peuvent se déposer dans le lit du cours
d'eau ou s'accumuler au point de rupture de pente.
La quantité d'alluvions transportée par un cours d'eau dépend principalement de sa vitesse, du
type de sol et de son importance. Par exemple, le très important fleuve fleuve Jaune transporte
796 milliards de tonnes d'alluvions chaque année.
On distingue plusieurs types d'alluvions :
les alluvions fluviatiles, qui sont déposées par un fleuve ou une rivière ;
les alluvions fluvioglaciaires qui sont déposées par l'eau de fonte d'un glacier ;
les alluvions fluviomarines qui s'accumulent dans les estuaires.
Lorsque le dépôt alluvial a la forme d'un éventail, on parle de cône de déjection.
ÉLUVION
1. (Géologie) Produit de la décomposition des roches resté sur place, par opposition
à alluvion.
2. Ensemble des fragments d'une roche qui sont restés sur place après sa désagrégation
par les agents atmosphériques. (L'éluvion s'oppose à l'alluvion, qui a été transportée.)
MONTMORILLONITE
La montmorillonite est un minéral composé de silicate d'aluminium et de magnésium
hydraté, de formule (Na, Ca)0,3(Al, Mg)2Si4O10(OH)2·nH2O, et appartenant au groupe de la
smectite, de la famille des phyllosilicates. Elle est aussi appelée Terre de Sommières.
KAOLINITE
La kaolinite est une espèce minérale composée de silicate d'aluminium hydraté, de formule
Al2Si2O5(OH)4 du groupe des silicates, sous-groupe des phyllosilicates.
DOLOMITE
Pour les articles homonymes, voir Dolomite (homonymie).
La capacité d'échange cationique (CEC ou T pour capacité totale) d'un sol est la quantité
de cations que celui-ci peut retenir sur son complexe adsorbant à un pH donné.
La CEC est utilisée comme mesure de la fertilité d'un sol en indiquant la capacité de rétention
des éléments nutritifs d'un sol donné.
La CEC correspond donc au nombre de sites négatifs proposés à l'adsorption par l'argile et
l'humus du sol. Chaque sol a une CEC bien précise qui correspond à la quantité de cations
qu'il peut fixer, à un pH donné. Ces cations peuvent être des acides faibles ou des acides forts
(H3O+ notamment). Il est préférable que ce soit des acides faibles qui occupent les sites de
fixation : Ca2+, Mg2+, K+, NH4+ car ceux-ci sont les plus intéressants d'un point de vue nutritif
pour la plante... Plus le sol est riche en argile et matière organique, plus sa CEC est
importante.
La CEC est fortement liée au rapport C/N et au pH du sol.
pH
La capacité d'échange cationique exprime également la capacité d'un sol à résister aux
changements de pH (capacité tampon) et est fortement reliée à sa composition (sol minéral à
CEC généralement faible ou sol organique à CEC souvent élevée).
Kaolinite : 3 à 15 mé/100 g.
Chlorite : 10 à 40 mé/100 g
Smectite : 80 à 150 mé/100 g
Vermiculite : 100 à 150 mé/100 g
LE CALENDRIER CULTURAL
Le Calendrier cultural est un outil qui met à disposition à temps une information sur les
semences, pour la promotion de la production agricole locale. Les informations contenues on
trait aux périodes de semis, de plantation et de récolte des cultures dans des zones agro-
écologiques spécifiques, ainsi qu’aux doses de semis, au matériel de propagation, et aux
principales pratiques agricoles. Cet outil a été conçu pour appuyer les agriculteurs ainsi que
les vulgarisateurs agricoles dans le monde, dans le choix des cultures et des périodes de semis,
en respectant les caractéristiques agro-écologiques. Il fournit aussi une information essentielle
lors de la planification en cas d'urgence, notamment pour les opérations de reconstruction de
systèmes agricoles après des catastrophes. Le Calendrier cultural contient des informations
sur plus de 130 cultures cultivées dans 283 zones agro-écologiques de 44 pays.
SYSTÈME DE CULTURE
Définition
BULBE
Un bulbe est une pousse souterraine verticale disposant de feuilles modifiées utilisées
comme organe de stockage de nourriture par une plante à dormance.
Un bulbe disposant de feuille à la base n'en développe généralement pas d'autres. Il contient
des réserves de nourriture pour permettre à la plante de survivre dans les situations adverses.
La base feuillue peut dépasser et entourer le centre du bulbe comme dans le cas du lys (bulbe
écailleux) ou cerner complètement le centre du bulbe comme dans certains cas.
Une tige modifiée sort de la partie supérieure du bulbe et la croissance de la plante se fait par
ce biais. Les racines sortent de la partie inférieure du bulbe.
Les cormes (crocus, glaïeul, etc.) ont l'aspect d'un bulbe mais sont constitués d'une tige
renflée entourée de tuniques. D'autres types d'organes de stockage (tels que les rhizomes, et
les truffes) sont parfois appelés (par erreur) des bulbes. Le nom correct pour ce type de plante
est géophyte. Certaines orchidées épiphytes forment un organe de stockage aérien
nommé pseudobulbe, qui ressemble un peu à un bulbe.
Les plantes formant de vrais bulbes sont toutes des monocotylédones :
GRAINE
Dans le cycle de vie des « plantes à graines », la graine1 est la structure qui contient et
protège l'embryon végétal. Elle est souvent contenue dans un fruit qui permet
sa dissémination.
La graine permet ainsi à la plante d'échapper aux conditions d'un milieu devenu hostile soit en
s'éloignant, soit en attendant le retour de circonstances favorables.
Elle provient d'une transformation de l'ovule fécondé. De ce fait, elle est composée à la fois de
parties provenant du sporophyte maternel (les enveloppes de la graine), du gamétophyte (les
tissus de réserve de la graine) et du sporophyte de la génération suivante : l'embryon.
Elle a un rôle de protection du nouvel individu grâce à son enveloppe souvent durcie, et de
nutrition grâce à des réserves de substances nourricières. Les graines ont en effet la propriété
d'accumuler, sous une forme facile à conserver, des réserves destinées au développement futur
de l'embryon. Elles constituent ainsi une source d'alimentation recherchée par les animaux
(régime alimentaire granivore) et par l'homme (céréales, légumes secs, etc.).
En agriculture, une graine sélectionnée pour être semée est une semence.
Conclusion :
Aujourd'hui, les produits de synthèse (c'est à dire issus de l'industrie chimique) dominent très
largement le marché. Cependant, en réponse à la forte demande émanant des consommateurs,
les fabricants et les vendeurs mettent de plus en plus en avant des produits qualifiés de "bio".
Et si certains sont connus depuis "la nuit des temps" (guano marin...), d'autres sont apparus
beaucoup plus récemment. La mention engrais est réservée aux produits comportant au
minimum 3% de N, P, K. De fait, ces produits assez "concentrés" n'améliorent pas la structure
du sol : ils sont faits pour nourrir les végétaux.
binaires NP :
o phosphate d'ammonium
o nitrophosphate
o Superphosphate ammonié
binaires NK :
o nitrate de potassium
binaires PK :
o Scories potassiques
o Supers potassiques
o Phospal potassique
o Bicalcique potassique
Superphosphates
Superphosphate simple (P2O5 de 16 à 24 %)
Superphosphate triple (P2O5 > à 38 %)
Engrais binaires
binaires NP
Phosphate d'ammonium
Nitrophosphate
Superphosphate ammonié
binaires NK
Nitrate de potassium
binaires PK
Scories potassiques
Supers potassiques
Phospal potassique
Bicalcique potassique
Engrais ternaires NPK, obtenus par mélange physique (engrais composés) ou par
combinaison chimique (engrais complexes)
Engrais complexes granulés (nombreuses formules)
Mélange en vrac ou bulk blending, formules à la demande
Ternaires liquides (solutions complexes)
FACTEUR DE CROISSANCE
1. Un facteur de croissance est une substance organique nécessaire à la croissance d'un
micro-organisme, par exemple : les vitamines des protéines et peptides les acides gras, etc.
NUTRITION VÉGÉTALE
La nutrition végétale est l'ensemble des processus qui permettent aux végétaux d'absorber
dans le milieu et d'assimiler les éléments nutritifs nécessaires à leur différentes
fonctions physiologiques : croissance, développement, reproduction...
Le principal élément nutritif intervenant dans la nutrition végétale est le carbone, tiré
du dioxyde de carbone de l'air par les plantes autotrophes grâce au processus de la
photosynthèse. Les plantes non chlorophylliennes, dite allotrophes ou hétérotrophes
dépendent des organismes autotrophes pour leur nutrition carbonée.
La nutrition fait appel à des processus d'absorption de gaz et de solutions minérales soit
directement dans l'eau ou dans des divers boisson pour les végétaux inférieurs et les plantes
aquatiques, soit dans le cas des végétaux vasculaires dans la solution nutritive du sol par
les racines ou dans l'air par les feuilles.
Les racines, la tige et les feuilles sont les organes de nutrition des végétaux vascularisés : ils
constituent l'appareil végétatif. Par les poils absorbants de ses racines, la plante absorbe la
solution du sol, c'est-à-dire l'eau et les sels minéraux, qui constituent la sève brute (il arrive
que les racines s'associent à des champignons pour mieux absorber la solution du sol, on parle
alors de mycorhize).
Par les feuilles, là où la photosynthèse s'effectue, la plante reçoit des acides aminés et
des sucres qui constituent la sève élaborée. Sous les feuilles, les stomates permettent
l'évaporation d'une partie de l'eau absorbée (dioxygène : O2) et l'absorption du dioxyde de
carbone (CO2). Dans la tige, les deux types de sève circulent : la sève brute par le xylème et la
sève élaborée par le phloème.
Concentration
Symbole Forme disponible adéquate dans
Élément Fonctions
Chimique pour les plantes un tissu sec en
mg/kg
Le carbone est le
Carbone C 450000 constituant majeur des
plantes. On le retrouve dans
le squelette de nombreuses
biomolécules comme
l'amidon ou la cellulose. Il
est fixé grâce à la
photosynthèse, à partir du
dioxyde de carbone
provenant de l'air, pour
former des hydrates de
carbone servant comme
stockage d'énergie à la
plante
Le potassium intervient
dans l'osmose et l'équilibre
ionique, ainsi que dans
Potassium K 10000 l'ouverture et la fermeture
des stomates; active
également de nombreuses
enzymes
Le calcium est un
Calcium Ca 5000 composant de la paroi
cellulaire; cofacteur
d'enzymes; intervient dans
la perméabilité des
membranes cellulaires ;
composant de la
calmoduline, régulateur
d'activités membranaires et
enzymatiques.
Le magnésium est un
composant de la
Magnésium Mg 2000
chlorophylle; activateur de
nombreuses enzymes.
On retrouve le phosphore
dans les composés
phosphatés transporteurs
Phosphore P , 2000 d'énergie (ATP,ADP), les
acides nucléiques plusieurs
coenzymes et les
phospholipides.
Forme
Symbole Concentration
Élément disponible pour adéquate dans Fonctions
Chimique
les plantes un tissu sec en
mg/kg
Matière sèche
La matière sèche (MS) est ce que l'on obtient lorsqu'on retire l'eau d'un produit.
Le pourcentage de matière sèche est le ratio entre le poids de la matière sèche et la masse de
la matière non-sèche (hydratée).
Ainsi un le pourcentage de matière sèche (% MS) est quasi nul pour les gaz, est variable pour
un être vivant (environ 5 à 10 % pour un végétal, environ 45 % pour un être humain adulte),
mais avec certain matériaux il frôle 100 % MS (sables…).
Mis à part ses propriétés d'hydratation, l'eau ne nourrit pas : en nutrition, il est donc très
important de connaître le pourcentage de matière sèche d'un aliment lors du calcul de rations.
On la calcule sur de l'eau filtrée en soustrayant du poids à sec après un séchage à 105°C
Le système racinaire
La racine est le plus souvent un axe souterrain qui se ramifie et qui a les rôles suivants :
Puisque la plante est immobile, elle utilise les processus de croissance et de ramification de
ses axes pour accéder aux ressources dont elle a besoin : les tiges et les feuilles croissent vers
la lumière, les racines explorent le sol à la recherche d’eau et d’éléments nutritifs.
L’absorption des éléments nutritifs par le système racinaire est sélective. Elle met en jeu plus
de 400 protéines localisées sur les parois des cellules de l’épiderme, de l’endoderme et des
vaisseaux qui règlent les transports de l’eau et des ions depuis le sol vers le xylème. Les
vaisseaux qui constituent le xylème sont constitués de cellules allongées, perforées à chaque
extrémité qui assurent le transport ascendant de la sève brute constituée de l’eau et des ions
minéraux.
Les racines consomment de l’énergie pour effectuer tous ces transports. Cette énergie est
fournie par la respiration qui a besoin de l’oxygène présent dans le sol et de composés
carbonés produits par la photosynthèse dans les parties aériennes de la plante. Le transfert de
ces composés est assuré par un autre système vasculaire appelé phloème constitué de cellules
allongées et criblées à leur extrémité.
L’extension du système racinaire d’un blé dans un hectare est considérable : plus d’un mètre
en profondeur et plus de 300 000 km d’extension de racines et radicelles. Un système
racinaire dense et profond permet à la culture de mieux exploiter les réserves en eau et en
éléments nutritifs du sol et de mieux résister au stress lié aux périodes de sécheresse
prolongée. La structure du sol, son humidité et son aération conditionnent une croissance
continue du système racinaire. (voir chapitre 2 Le sol).
Enfin les racines peuvent s’associer à des micro-organismes pour former des symbioses et
modifient aussi autour d’elles l’activité biologique du sol à leur profit dans la rhizosphère.
Racine
l'écorce, différente de l'écorce des tiges, cette partie est constituée de l'épiderme de la
racine qui porte les poils absorbants et d'une assise subéreuse lorsque la racine vieillit,
ainsi que du parenchyme cortical, qui assure le transport des éléments absorbés jusqu'à
l'endoderme.
le cylindre central où se trouvent les tissus de transport de la sève et qui est composé
de l'endoderme, une couche de cellules à partir de laquelle vont se former les
ramifications des racines secondaires et de deux types de tissus conducteurs, le xylème
qui conduit la sève brute vers les feuilles et le phloème qui redistribue la sève élaborée
dans toute la plante.
Racine en coupe
RENDEMENT
ENGRAIS VERT
Un engrais vert est une plante semée par un agriculteur dans le but d'améliorer et de protéger
un sol, et non dans l'optique d'être récoltée. Ils peuvent être divisés en trois principales
catégories : les cultures intercalaires, qui sont semées en même temps ou après la culture
principale et entre les rangs de celle-ci, les engrais verts en dérobée (ou cultures de
couverture), qui pousseront soit avant soit après la culture principale et les engrais verts de
pleine saison (ou saison complète), qui vont remplacer la culture principale pendant toute une
saison1. Les engrais verts seront détruits soit par l'hiver, soit par l'agriculteur par un travail
mécanique (roulage, brûlage, labour ou autres) ou par un traitement herbicide
légumineuse
Pois mascate
Soja
Pois d'Angole
Haricot
Vicia sativa
Lupinus polyphyllus
Trigonella foenum-graecum
Trèfle
crucifères
Brassica
Moutarde blanche
FERTIGATION
ÉROSION
En géomorphologie, l’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief,
et donc des roches, qui est causé par tout agent externe (donc autre que la tectonique).
Un relief dont le modelé s'explique principalement par l'érosion est dit « relief d'érosion ».
Les facteurs d'érosion sont :
le climat ;
le relief ;
la physique (dureté) et la chimie (solubilité par ex.) de la roche ;
l'absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux ;
l'histoire tectonique (fracturation par exemple) ;
l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation).
L'érosion agit à différents rythmes et peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser
des montagnes, creuser des vallées, faire reculer des falaises.
Des phénomènes naturels violents tels qu'une avalanche, un jökulhlaup, un lahar ou
un orage peuvent modifier considérablement le paysage en quelques heures, voire en quelques
minutes.
Un processus important est la dissolution, en particulier des calcaires par la pluie plus
ou moins acide, on parle alors dekarst.
Biométéorisation
Microorganismes
Mollusques perforateurs, pholades par exemple
Végétaux peuvent concourir à l'érosion par leurs racines par exemple
Érosion anthropique (par l'homme) : déforestation, labours (érosion aratoire),
urbanisations diverses
Phénomènes exceptionnels et brutaux[modifier | modifier le code]
Avalanche
Glissement de terrain
Séisme
Phénomènes volcaniques
Lahar
La masse de matériaux transportés sous forme dissoute par les eaux continentales est
importante. C'est le processus essentiel des régions karstiques.
De multiples
processus gravitaires (éboulement, avalanche, reptation, ruissellement, solifluxion)
nourrissent un manteau d'altération à proximité immédiate de la zone source. Sur les
versants ou à leur base, on trouve des cônes de déjection, des cônes d'éboulis ou des
talus d'éboulis.
Les glaciers transportent des matériaux de toute taille(blocs erratiques, moraines,
sables).
Sur le long terme, la sédimentation des débris donne naissance à des roches détritiques.
Le vent constitue un formidable agent de transport, en particulier dans les régions
désertiques. Le vent peut aussi transporter des graviers et du sable (par saltation) et
des limons (par suspension) à partir de zones de (déflation). Ils emportent et déposent
les lœss parfois à des milliers de kilomètres de leur lieu d'origine.
Dans les régions anthropisés, l'érosion des sols augmente dans les bassins versants, mais
les barrages artificiels peuvent aussi bloquer le transit sédimentaire normal jusqu'en mer11.
gorge, canyon ;
vallée et cirque glaciaire ;
gouffre, caverne, grotte ;
arche ;
lavaka ;
calanque, fjord ;
ravine ;
etc.
Le ravinement affecte les paysages nommés badlands. Les précipitations, en coulant sur
les pentes constituées de matériaux meubles (argile, sédiments), creusent des rigoles et
des sillons.
Les autres formes[modifier | modifier le code]
Pinnacles dans le désert australien
Karst à tourelles
Inselberg
Pinnacles
Chaos de boules granitiques (Bretagne, Massif central) ou de blocs de grès (Forêt de
Fontainebleau)
Pain de sucre Rio de Janeiro
Cheminée : cheminées des fées (Hautes-Alpes), Demoiselles coiffées (Turquie)
Le littoral[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Érosion du littoral.
la configuration de la côte ;
la nature de la roche ;
faible
modérée
élevé
lacs, mers, océans
roche nue
zones urbaines
absence de donnée
en dehors de l'objet de l'étude
les défrichements ;
les méthodes agricoles intensives, la monoculture, la culture en rang espacés, la
mécanisation, le labour, le sol nu en période hivernale, le défrichage, les sillons dans
le sens de la pente, etc ;
les aménagements routiers et urbains augmentent les surfaces de ruissellement ;
le surpâturage: dans les pays du Sahel, la désertification est la conséquence du
surpâturage ;
le remembrement des années 1960, en France, a abouti à l'augmentation de la taille des
parcelles et corrélativement à la suppression des haies, des talus et des fossés. Les
surfaces en cultures de printemps, encouragées par les subventions, augmentent
(tournesol, maïs, betterave) et laissent la terre à nu en hiver. Les terrains pentus sont
progressivement colonisés par la vigne. Enfin, la destruction des plantes adventices
par les herbicides laisse le sol à nu entre les plants cultivés.
les zones détruites par les incendies sont particulièrement exposées à l'érosion
HÉLIOTROPISME
L'héliotropisme est l'attirance des populations (actives et/ou retraitées) d'un pays ou d'une
région vers une région plus ensoleillée.
PLANTE SCIAPHILE
2. (Botanique) Qualifie les plantes qui ont besoin d’ombre pour se développer.
L'agriculture biodynamique
l'agriculture biologique (parfois appelée agriculture écologique)
l'agriculture de conservation ou conservative
l'agriculture durable
l'agriculture extensive
l'agriculture intensive
l'agriculture partagée
l'agriculture raisonnée
L'agriculture sociale
l'agriculture de subsistance
L'agriculture urbaine
L'agriculture Gaïa
La permaculture (ou agriculture permanente)
L'agro-écologie
L’agriculture raisonnée fait référence à une gestion des pratiques agricoles tenant compte de
la protection des écosystèmes (donc de l’environnement), de la maîtrise des risques sanitaires,
de la sécurité au travail et du bien-être animal.
En France, une certification est délivrée par le ministère de l'Agriculture et de l'écologie aux
agriculteurs respectant ces principes. Le document n'est obtenu que si 103 exigences sont
remplies. Pour ne citer que quelques exemples, l’agriculteur doit équilibrer l’utilisation
des fertilisants, mettre en œuvre des pratiques culturales préservant les sols et limitant les
risques de pollution, ou contribuer à la protection des paysages et de la diversité biologique.
La promotion de cette pratique agricole est assurée par le réseau Farre (Forum de l'agriculture
raisonnée respectueuse de l'environnement).
“Une exploitation agricole27 est une unité économique de production agricole soumise à une
direction unique et comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toute la terre utilisée,
entièrement ou en partie, pour la production agricole, indépendamment du titre de possession,
du mode juridique ou de la taille. La direction unique peut être exercée par un particulier, par
un ménage, conjointement par deux ou plusieurs particuliers ou ménages, par un clan ou une
tribu ou par une personne morale telle que société, entreprise collective, coopérative ou
organisme d’état. L’exploitation peut contenir un ou plusieurs blocs, situés dans une ou
plusieurs régions distinctes ou dans une ou plusieurs régions territoriales ou administratives, à
condition qu’ils partagent les mêmes moyens de production tels que main-d’œuvre, bâtiments
agricoles, machines ou animaux de trait utilisés sur l’exploitation.”
L’agriculture moderne, fondée sur un principe de rendement, a émergé en même temps que le
machinisme agricole. Le début de cette révolution est encore sujet à débat. Certains
chercheurs estiment qu’elle a commencé très tôt (dès le Moyen Âge), tandis que d’autres
suggèrent qu’elle est contemporaine à la révolution industrielle de la fin du XIX e siècle, et
qu’elle ne serait toujours pas achevée.
PLANTE VOLUBILE
Du latin volubilis (« qui s'enroule, qui se déroule »).
GÉOTROPISME
Définition (Botanique)
Le géotropisme est le mouvement effectué par une plante soit vers le bas, pour les
racines, soit vers le haut (tiges, troncs).
Géotropisme négatif
Définition (Botanique)
Le géotropisme négatif est le mouvement effectué vers le haut par les plantes dans le
sens contraire de la gravité terrestre.
Géotropisme positif
Définition (Botanique)
Le géotropisme positif est le mouvement vers le bas effectué par les plantes, dans le sens
de l'attraction terrestre, afin de solidifier leur emprise au sol.
HYDROPONIE
La culture hypodronique se traduit littéralement par le travail à l'eau. Cette technique horticole
permet de réaliser de manière efficace une culture hors-sol.
La culture hydroponique est une technique ancienne, qui est en fait une culture hors-sol ; les
plantes sont donc cultivées sous serre. Pour ce faire, la terre qui est habituellement utilisée est
remplacée par un substrat stérile, à l'instar des billes d'argile ou de la laine de roche. C'est au
cultivateur même de faire en sorte que ce substrat contienne les nutriments nécessaires pour
réaliser une bonne culture. L'eau devient alors indispensable pour obtenir une récolte, comme
la solution nutritive à verser sur les racines.
Pense-bête : privilégiez la culture hydroponique si votre sol est pauvre ou si vous souhaitez
cultiver de nombreuses variétés de plantes et de légumes dans un espace restreint.
Le stress hydrique, ou osmotique, est le stress subi par une plante placée dans un
environnement qui amène à ce que la quantité d'eau transpirée par la plante soit supérieure à
la quantité qu'elle absorbe. Ce stress se rencontre en période de sécheresse, mais aussi lors de
l'augmentation de la salinité du milieu (conduisant à l'abaissement du potentiel osmotique du
milieu) ou en période de froid.
Tout d'abord, le stress hydrique baisse la croissance et la productivité encore plus que tous les
autres stress (Kramer, 1983). Parfois, des changements dans les gènes ou dans la biochimie de
la plante peuvent induire plus de productivité, par exemple la plante va faire de
nouvelles racines, en particulier en surface, pour pouvoir absorber plus d'eau. Au niveau
cellulaire, la conformation des membranes, l'organisation des chloroplastes et l'activité
des enzymes sont affectées. La plante devient plus sensible aux autres stress.
Les végétaux qui poussent sur des sols ayant peu de réserve en eau utilisent deux stratégies :
la tolérance et l'évitement.
Dans le cas de la tolérance, le métabolisme fonctionne malgré une faible quantité d'eau,
des ions et des solutés s'accumulent dans la vacuole. En effet, plus la solution est concentrée
et plus l’attraction est forte, plus le potentiel hydrique est faible et moins l’eau est libre de
quitter la solution.
Dans le cas de l'évitement, la réduction de la transpiration est un élément essentiel de la
résistance à la sécheresse car elle permet le maintien d'un potentiel hydrique élevé. Cette
diminution s'obtient par la réduction et la protection de la surface transpirante, ou encore
l'enfoncement des stomates, et même la production d'hormones comme la cytokinine .
Exemple d'espèces adaptées au stress hydrique : sclérophytes, malacophytes, éphémérophyte,
psammophores... D'autres espèces sont adaptées à l'inondation, comme le riz, grâce à
diverses enzymes.
Bilan hydrique
Le bilan hydrique est établi pour un lieu et une période donnés par comparaison entre les
apports et les pertes en eau dans ce lieu et pour cette période. Il tient aussi compte de la
constitution de réserves et des prélèvements ultérieurs sur ces réserves
Les apports d’eau sont effectués par les précipitations. Les pertes sont essentiellement dues à
la combinaison de l’évaporation et la transpiration des plantes, que l’on désigne sous le terme
d’évapotranspiration. Les deux grandeurs sont évaluées en quantité d’eau par unité de surface,
mais elles sont généralement traduites en hauteurs d’eau, l’unité la plus utilisées étant le
millimètre. Ces deux grandeurs étant ainsi physiquement homogènes, on peut les comparer en
calculant soit leur différence (Précipitations moins évaporation), soit leur rapport
(précipitations sur eva.). Le bilan est évidemment positif lorsque la différence est positive ou
que le rapport est supérieur à un. On choisit l’un ou l’autre expression en fonction de
commodités ou de contraintes diverses.
L’écoulement à partir d’une unité de surface sera compté dans les pertes. L’infiltration est
considérée comme une mise en réserve sous forme de nappes souterraines ou d’eau capillaire
dans le sol. Les précipitations solides constituent des réserves immédiatement constituées.
Elles ont une durée variable, inter-saisonnière dans le cas des tapis neigeux, inter-saisonnière
et inter-annuelle dans le cas des glaciers, voire inter-séculaire dans le cas de calottes polaires
ou des grandes masses de très hautes montagnes.
L’étude des bilans hydriques est compliquée par le fait que les deux variables de
commandement ne sont pas indépendantes. La quantité évaporée dépend évidemment de la
quantité d’eau disponible : elle cesse lorsque le volume d’eau apporté par les précipitations est
épuisé. Ceci a conduit à introduire la notion d’ évapotranspiration potentielle : la quantité
d’eau qui peut passer dans l’atmosphère en fonction du seul état de celle-ci, en supposant que
la quantité d’eau disponible ne soit pas un facteur limitant. ( La quantité d’eau que l’on ajoute
dans un vase de fleurs de façon à maintenir le niveau constant est une mesure de
l’évapotranspiration potentielle en fonction de l’état de l’atmosphère dans le lieu où se trouve
ce vase).
Il est courant, dans l’étude des bilans hydriques de comparer les précipitations P et
l’évapotranspiration potentielle ETP, ce qui permet de distinguer des situations différentes en
fonction de seuils qui sont directement significatifs pour un lieu ou une période donnée :
Si P < ETP, l’évaporation réelle sera égale à P ; il y aura prélèvement sur les réserves,
absence d’écoulement ; la période sera dite déficitaire.
Si P > ETP, l’évaporation réelle sera égale à l’ETP, il y aura écoulement et
constitution de réserves ; la période sera dite excédentaire.
Les problèmes pratiques relatifs aux mesures, les ordres de grandeur envisagés, imposent des
variations dans les méthodes d’étude et de présentation des bilans hydriques.
Les précipitations sont en général mesurées, par un réseau de stations d’observation
anciennes, dense et assez fiables et comparables. Les mesures d’évapotranspiration potentielle
sont possibles, avec des appareils comme l’évapomètre de Piche (sous abri), ou le bac
Colorado. Mais le réseau d’observation ne comporte pas le mêmes caractère de « densité »,
de comparabilité et de fiabilité que celui des précipitations. Si bien qu’on est souvent amené,
pour le calcul des bilans, à procéder à des évaluations de l’évapotranspiration potentielle
Celles-ci sont faites en partant de facteurs de cette évapotranspiration potentielle relativement
bien connus. En premier lieu la température, mais on essaie également d’introduire l’humidité
relative, la vitesse du vent, la radiation solaire, etc.... Ces calculs ont fait l’objet de beaucoup
de recherche, qui produisent des résultats variés, qui doivent toujours être utilisés en gardant
présente à l’esprit la relativité de leur valeur.
Ceci est encore plus vrai pour des indices ou des seuils qui comparent les précipitations non à
une valeur calculée de l’évapotranspiration potentielle , mais à l’un de ses facteurs quantifiés,
très souvent les températures. On obtient alors des indices de seuil ou des rapports qui ne sont
pas susceptibles d’une interprétation physique directe, mais prennent leur signification
uniquement à partir de calages empiriques. Les géographes ont beaucoup utilisé, par exemple,
les travaux du biogéographe H Gaussen, qui qualifie de "mois sec" un mois pour lequel la
valeur des précipitations exprimée en millimètres sont inférieures au double des valeurs des
températures exprimée en degrés centigrade. Il faut bien comprendre qu’il s’agit là du résultat
d’une confrontation entre les résultats des mesures et des observations, par exemple sur l’état
de la végétation ou de la variation des écoulements et des réserves. Observations à partir
desquelles on effectue le calage empirique dont il a été question, et qui dit simplement que si
P(mm) < 2 T(centigrade), il y une forte probabilité pour que l’évapotranspiration potentielle
soit supérieure aux précipitations.
Les bilans hydriques peuvent être établis pour des espaces de dimension différente. Ils sont
souvent calculés ou évalués dans des stations météorologiques, donc des espaces ponctuels. A
partir de ces observations ponctuelles, on cherche des interpolations pour la construction
de cartes plus générales ; elles posent des problèmes qui sont les mêmes - ni plus ni moins
graves - que ceux que les cartographes ont couramment à traiter dans tous les domaines de la
géographie.
Il existe aussi des méthodes d’étude plus directes des bilans hydriques. Elles consistent à
comparer la quantité d’eau qui sort d’un bassin hydrographique (calculée à partir des
observations de l’écoulement ) pendant une période donnée, et la quantité de précipitation
tombée pendant cette même période sur le bassin. Méthode qui implique aussi bien des
interpolations, et qui n’isole pas complètement la part de l’évaporation. Le "déficit
d’écoulement" ainsi obtenu en donne cependant une idée, comme le montre ses liens avec la
température : il est évalué à plus de 1 100 mm/an pour l’Amazone, 495 mm/an pour la Meuse,
moins de 300 dans les bassins du nord de la Scandinavie.
Le bilan hydrique prend toute sa signification pour des périodes correspondant aux grands
cycles fondamentaux de la climatologie, cycle diurne de 24 h et cycle annuel de 365 jours.
Mais, par commodité, on le calcule aussi pour des périodes intermédiaires, parmi lesquelles le
mois jouit d’une grande popularité.
MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE
Le greffage est une technique de multiplication végétative qui consiste à effectuer une greffe,
c'est-à-dire à mettre un greffon issu d'une plante dans une autre plante qu'on appelle porte-
greffe pour les qualités recherchées dans cette plante. Attention : les deux plantes doivent être
de même famille botanique. Il y a plusieurs techniques de greffage dont les plus connus sont:
La greffe en écusson. ex. : l'abricotier, le pêcher... La greffe en fente: ex. : le pommier, le
poirier...
stolons aériens:
fraisier des bois (Fragaria vesca), saxifrage stolonifère (Saxifraga stolonifera), pilea nain
(Pilea pumila)
stolons souterrains:
Oyat (Ammophila arenaria)
Bulbilles[modifier | modifier le code]
Les bulbilles sont des bourgeons adventifs accumulant des réserves et assurant la
multiplication végétative en se détachant de la plante mère.
ex: Genre Bryophyllum (ou Kalanchoe, famille des Crassulacées).
La Gagée à spathe ne se reproduit que végétativement à l'aide de bulbilles, un seul pied
pouvant en produire 541.
Caïeux[modifier | modifier le code]
Caïeu ou cayeu est un terme de botanique qui désigne un jeune petit bulbe produit par une
autre bulbe.
Rejets[modifier | modifier le code]
Certaines plantes émettent de jeunes plantes sur les côtés appelés « rejets », « surgeons » ou
« drageons » si elles se développent à partir de racines.
Les plantes de la famille des Broméliacées, par exemple, émettent des rejets lors de la
floraison, car elles meurent après celle-ci.
Keikis[modifier | modifier le code]
Les keikis sont de petites plantes apparaissant sur les hampes florales de certaines orchidées.
ex: orchidées-papillons (Phalaenopsis)
Les propagules[modifier | modifier le code]
Ce sont de petits amas arrondis de cellules produits dans des corbeilles à propagules. Ces
organes se rencontrent chez les Bryophytes et les Chromista.
Les hormogonies[modifier | modifier le code]
Chez certaines algues un fragment du thalle peut se détacher et redonner un individu entier.
Ce fragment colonisateur est appelé hormogonie.
TUBERCULE
HUMUS
L'humus est caractérisé par une couleur foncée qui traduit sa richesse en carbone organique.
La mise à nu des sols et le labour répété causent en quelques années une disparition de
l'humus. Les sols noirs deviennent ocre, perdent leur capacité à retenir et infiltrer l'eau, et
deviennent plus sensibles à l'érosion.
Le labour et les engrais chimiques ne sont pas les seules causes de destruction de l'humus qui
fixe les sols; la déforestation et le surpâturage sur sols fragiles en sont d'autres. Sans
protection végétale du sol, et sans apport de matière organique, l'érosion et l'appauvrissement
de ce type de sol sont alors inévitables.
La formation des humus ou humification est dite « biogénique », c’est-à-dire que l'humus peut
se former par simple oxydation de la nécromasse en l'absence d'organismes vivants mais ce
processus est considérablement accéléré lorsque des organismes vivants ingèrent la matière
organique ou sécrètent des enzymes qui la transforment.
La matière organique qui est à la base de l'humus est d'origine essentiellement végétale,
puis microbienne et animale lors du processus de transformation, alors que les composants du
sol profond sont en grande partie d'origine minérale.
La matière première de l'humus est soit la litière soit les résidus de culture, à laquelle
s'ajoutent des composants d'origine animale déposés dans les horizons superficiels (nom
donné à la surface du sol par les pédologues) ou remontés par les animaux fouisseurs, dont
les vers de terre. Cette matière subit une évolution plus ou moins rapide (selon les conditions
de température, d'humidité, d'acidité ou la présence d'inhibiteurs tels que certains métaux
lourds ou toxiques) qui aboutit à sa transformation sous forme de composés organiques
complexes, électronégatifs et relativement stables. Selon la taille des molécules ainsi
produites, il s'agit de composés insolubles (humines) ou de colloïdes (acides
humiques et acides fulviques) susceptibles de migrer dans les sols. La présence en grande
quantité de cations métalliques dans le sol tels que le fer ou le calcium ou bien encore
d'argiles insolubilise les acides humiques et fulviques et empêche leur migration, formant ce
que l'on appelle des sols bruns. En présence de quantités faibles de cations métalliques,
la migration des molécules humiques de petite taille (acides fulviques) entraine les faibles
quantités de métaux présents dans les horizons de surface, formant ce que l'on appelle
les podzols. L'activité de la faune fouisseuse (vers de terre, fourmis, termites) contribue à une
mise en contact rapide des composés humiques avec la matière minérale, empêchant ainsi leur
lessivage et donc leur perte pour les écosystèmes ou les agrosystèmes.
La matière organique qui, en se décomposant, produit l'humus est constituée :
de fragments végétaux (feuilles, aiguilles, tiges, racines, bois, écorce, graines, pollens)
en décomposition,
d'exsudats racinaires et d'exsudats végétaux (propolis) et animaux (miellat) au-dessus
du sol,
d'excréments et excrétats (mucus, mucilages) de vers de terre et d'autres organismes
animaux et microbiens du sol,
des cadavres animaux et de nombreux micro-organismes, champignons
microscopiques et bactéries,
Tous ces éléments sont sans cesse digérés, déplacés (bioturbation) et mobilisés par une
communauté d'organismes dits détritivores, saprophages ou saprophytes: bactéries,
champignons et invertébrés. En zone froide ou continentale, la formation de l'humus est
accélérée au printemps quand la température monte et que l'humidité est importante.
Évolution de l’humus après l'apport de matériaux organiques et d’engrais azotés dans un sol
cultivé. D. Soltner: Les bases de la production végétale. Tome I Le Sol.
L'humus peut s'accumuler et évoluer très lentement sous climat froid, jusqu'à constituer
un puits de carbone, mais en climat chaud, il peut se minéraliser très rapidement et disparaître.
Il est généralement absent des forêts tropicales, mais l'homme a localement produit en
Amazonie, à partir de charbon de bois, un équivalent de l'humus dit Terra preta. Certains
milieux très particuliers peuvent montrer des accumulations importantes de matière
organique humifiée, constituant autant de puits de carbone: il s'agit des tourbières en climat
froid (montagnes, régions boréales) et des énormes accumulations observées en forêt sur
"sables blancs" en milieu tropical.
L'humus constitue une réserve importante de matière organique dans le sol. Il est utile pour
l'agriculteur, le jardinier ou le forestier de connaître la quantité totale d'humus et sa qualité.
Un des indices de sa qualité est le rapport C/N du sol. Comme le carbone et l'azote ne se
recyclent pas à la même vitesse (le carbone est respiré donc "tourne" plus vite que l'azote, qui
est renouvelé avec les protéines) un rapport C/N bas (10 ou moins) indique une bonne activité
biologique du sol, alors qu'un C/N élevé (20 ou plus) indique un ralentissement de cette
activité. L'odeur et l'aspect visuel, ainsi que l'observation au microscope des organismes le
composant renseignent sur la qualité de l'humus, ainsi, le cas échéant, que des analyses de sa
composition chimique. Il faut tenir compte aussi de la nature biochimique des composés
carbonés; on observe une différence notable de la cinétique d'humification entre composés
cellulosiques et composés lignifiés. Il est possible par analyse chimique précédée d'une
hydrolyse acide modérée de déterminer un rapport C/N hydolysable qui apporte une
information capitale sur le rythme d'évolution des composés organiques ajoutés ou présents
dans le sol donc sur le rôle d'un humus en termes de productivité et d'environnement.
L'humus, au sens chimique du terme, est constitué d'humus libre (= matière organique
humifiée, non liée aux argiles ou aux oxydes métalliques) et d'humus lié. L'humus libre est
une fraction légère à C/N élevé, facilement biodégradable (sauf dans les sols très acides ou
engorgés) et migrant facilement dans le profil dans les sols bien drainés ou lorsque la nappe
phréatique s'abaisse. Lors des processus de lixiviation, on observe une accumulation en
profondeur de composés humiques non biodégradés, pouvant former en se complexant avec
les métaux ayant migré un niveau induré (alios). L'humus lié est l'humus le plus stable, celui
qui est le plus intéressant sur un plan agronomique par sa pérennité et sa capacité d'échange
cationique ("CEC") et anionique. Il est aussi appelé humine d'insolubilisation. Ce sont les
composés humiques migrants (acides humiques et surtout fulviques), solubles ou colloïdaux,
qui teintent l'eau d'une couleur "thé" dans certaines zones tropicales ou tempérées.
Glacis.
Les apports de biocides, pesticides et engrais peuvent dégrader ou tuer les humus.
Le labour dilue l'humus en l'enfouissant, causant une minéralisation trop rapide de la matière
organique et des pertes de sol qui atteignent couramment 10 tonnes par an et par hectare en
zone tempérée (perte moyenne par exemple mesurée dans le Bassin de Tubersent dans le Pas-
de-Calais au début des années 1980-19907,8,9) et jusqu'à plusieurs centaines de tonnes en zone
tropicale.
La disparition de l'humus se traduit aussi par un phénomène de glacis des sols labourés qui
diminue fortement leur capacité à absorber l'eau. Celle-ci, polluée par les pesticides et des
excès de nitrates (responsables du pullulement d'algues vertes et de cyanobactéries visibles
sur le sol) ruisselle en emportant les particules fines qui augmentent la turbidité des fleuves et
rivières.
De nos jours, il existe de nombreuses méthodes permettant de produire des cultures sans
détruire l'humus, dont :
agriculture biologique,
technique culturale simplifiée,
semis direct,
rétablissement d'un enherbement contrôlé10, sous les vignes dont les sols tendaient à se
dégrader11 par exemple12
utilisation du bois raméal fragmenté13, agriculture naturelle, etc.
L'humus se dégrade naturellement par le phénomène de minéralisation (appelé K1), ce qui
implique de mettre en œuvre des actions visants à limiter le phénomène (non labour, etc.) et à
apporter de la matière organique ligneuse et cellulosique.
le labour ne tue pas l'humus, il le dilue. L'humus n'est pas la couche de terre superficielle mais
la fraction organique stable des sols.
Humus, sol humifère, voilà des mots que l’on croise souvent dans les revues de
jardinage, ou même dans les conseils de plantation glanés ça et là. Si l’on voit grosso
modo à quoi cela correspond, on est souvent bien en peine de définir l’humus de façon
un peu précise. Et d’ailleurs, l’humus, ça sert à quoi au juste ? Pourquoi est-ce si
important pour les plantes ? Voici de quoi avoir les idées un peu plus claires…
Quant à la structure, chaque sol "naturel" (disons : non perturbé par un travail du sol trop
profond) présente une structure sous forme de strates, et ceci, qu'il soit humifère, sableux,
argileux ou calcaire. Chaque strate a une composition, une texture et une couleur qui lui sont
propres : vu en coupe, le sol ressemble un peu à un millefeuilles. En agronomie, on parle de
profil cultural ou de profil de sol, chaque strate étant appelée "horizon". L'humus est présent
dans l'horizon le plus proche de la surface (horizon O sur le schéma ci-contre). Lorsque l'on
descend dans les strates, les matières organiques se font plus rares (horizon A : matières
organiques mêlées à des matières minérales), puis disparaissent au profit d'éléments minéraux
(horizon B), puis de la roche mère peu altérée (horizon C). Conserver cet équilibre est
primordial : si la structure est désorganisée, le sol perd de sa fertilité.
Il faut aussi, bien sûr, que le sol soit vivant : sans micro-organismes, pas d’humus ! Matière
organique, humus et vie du sol sont donc étroitement liés : cette notion est fondamentale.
D’une part, c’est grâce aux micro-organismes et à la faune du sol que les matières organiques
fraîches sont transformées en humus. D’autre part, les matières organiques sont les aliments
de ces êtres vivants. Sans matière organique, pas de vie dans le sol, et sans vie dans le sol, pas
d’humus ! Le cercle est vertueux…
Humus et compostage
On comprend mieux comment l’humus s’élabore lorsque l’on a l’habitude du compostage :
un tas de compost trop sec ou insuffisamment aéré ne donne pas un bon compost. Dans le sol,
c’est exactement pareil : dans certaines conditions, l’humification ne se fait pas, ou mal (sol
gorgé d’eau donc asphyxié, milieu très acide comme celui des tourbières, sol saturé de
fumier suite à une fumure inadaptée…). Un sol très riche en matière organique n’est donc pas
forcément très fertile : encore faut-il que les matières organiques fraîches puissent être
décomposées correctement.
Rôles de l’humus
L’humus est indispensable à la stabilité et à la fertilité d’un sol. Lorsque l'humus disparaît (par
exemple à cause de pratiques culturales inadaptées, qui épuisent les sols sans les nourrir en
retour), le sol meurt, au sens littéral du terme, et y faire pousser quelque chose n’est possible
qu’à grand renfort d’engrais chimiques. Pourquoi l’humus est-il donc si important ? En quoi
est-il utile aux plantes ?
Enfin, on évitera de travailler le sol trop en profondeur, pour ne pas perturber son
équilibre (l’essentiel de la microfaune et l’humus se trouvent dans les couches
supérieures : retourner le sol, c’est le désorganiser).
Rhizobium
Rhizobium sur racine de soja
Genre
Rhizobium
Frank. 1889
Les rhizobiums, ou rhizobia (genre Rhizobium), sont des bactéries aérobies du sol
appartenant à la famille des Rhizobiaceae. Ces bactéries présentent la capacité de rentrer en
symbiose avec des plantes de la famille des fabacées en formant des nodosités, qu'on retrouve
spécifiquement chez les Légumineuses telles que : pois, haricot, soja, arachide, trèfle,
luzerne...
Cette symbiose confère aux fabacées, l'aptitude unique parmi les plantes de grande culture
de fixer l'azote de l'air et de s'en nourrir. Une seule non-Légumineuse a été identifiée comme
capable de s'associer aux rhizobia pour former des nodules fixateurs d'azote: Parasponia. En
condition limitante en azote combiné, les rhizobiums vont induire la formation
de nodosités au niveau racinaire ou caulinaire des légumineuses. Ces nodosités vont
représenter de véritables organes d’échange métabolique entre les bactéries et les plantes.
Cette symbiose à bénéfice réciproque va permettre aux bactéries de bénéficier d’un micro
habitat exceptionnellement favorable ; les Fabacées leur procurant un apport en substrats
carbonés issus de la photosynthèse. En échange, les bactéries vont fixer et réduire l’azote
atmosphérique en ammonium, directement assimilable par les plantes hôtes.
Il existe des souches distinctes de Rhizobium pour chaque type de légumineuses. Lorsque ces
souches sont manquantes à l'état naturel ou peu efficaces, il est possible d'introduire
artificiellement des inoculums plus performants mais ceux-ci ont parfois du mal à s'imposer
sur les souches déjà en place.
Certaines variétés de Rhizobium peuvent créer des nodosités tout en fixant des quantités
d'azote médiocres voire nulles alors que d'autres peuvent fixer jusqu'à 600 kg d'azote/hectare1
Rotation culturale
La rotation culturale (ou rotation des cultures) est une technique culturale en agriculture.
Elle est un élément important du maintien ou de l'amélioration de la fertilité des sols et donc
un atout pour l'augmentation des rendements.
On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le
temps en cycles réguliers. On peut ainsi avoir des rotations biennales, triennales,
quadriennales…
elle contribue à rompre le cycle vital des organismes nuisibles aux cultures,
notamment des arthropodes et des champignons qui sont souvent très spécifiques.
Certaines plantes ont même un effet répressif direct sur les ravageurs, c'est le cas
du radis chinois sur les nématodes, de la moutarde sur le piétin-échaudage et
du sarrasin sur certaines adventices (effet d’allélopathie).
la succession de plantes de familles différentes (par exemple alternance
de graminées et de crucifères, type blé et colza) et de périodes de croissance différentes
(culture de printemps et culture d'hiver) permet de rompre avec le cycle de
certaines adventices
L'alternance des molécules désherbantes réduit les risques des résistances et rend plus
facile la gestion à long terme des adventices.
grâce aux systèmes racinaires différents, le profil du sol est mieux exploré, ce qui se
traduit par une amélioration des caractéristiques physiques du sol et notamment de sa
structure (en limitant le compactage et la dégradation des sols). Elles permettent de
réduire voire d'abandonner le travail du sol. L'alimentation hydrique et la capacité
d'exploration du sol des cultures sont ainsi améliorés.
l'emploi de légumineuses permet l'ajout d'azote symbiotique dans le sol. D'une façon
générale, la composition des différents résidus de cultures participe à la qualité de
la matière organique du sol à travers le rapport C/N .
La rotation culturale a donc un effet important et positif sur l'activité biologique du sol et la
nutrition des plantes.
Un autre avantage de la rotation peut être une meilleure répartition de la charge de travail lors
de l'introduction de prairies ou de jachère dans la rotation.
Aussi, la nouvelle PAC favorise la diversification des cultures.
Les cultures secondaires sont souvent moins rémunératrices et il est parfois difficile de
trouver des acheteurs pour elles.
Elles demandent une plus grande connaissance technique.
pois-colza-blé-blé
Le pois et le colza permettent de gérer les graminées adventices (Vulpin, Ivraie), fréquentes
en rotations céréalières, et les blés permettent de gérer les adventices dicotylédones
(oseille…).
En poussant plus loin le concept, on arrive à
pois de printemps-colza-blé-maïs
On conserve les avantages de la rotation précédente tout en gérant en plus le salissement au
printemps dans le maïs et le pois. Le précédent pois avant le colza est positif pour le colza,
l'apport d'azote organique et les faibles résidus permettent un semis direct dans de bonnes
conditions et un bon développement avant l'hiver. L'interculture longue entre le blé et le maïs
permet d'installer un couvert de légumineuses, ce qui autorise ensuite réduction très
importante voir une suppression de l'apport d'azote sur le maïs. Un radis chinois en mélange
(par exemple sur les futures lignes de semis) permet aussi de fissurer le sol en profondeur, ce
qui facilitera l'implantation de l'appareil racinaire du maïs. Le rendement est alors proche de
90 % du rendement de témoin (130 qtx contre 140 qtx, parcelle à très haut potentiel)6, compte
tenu du prix élevé de l'azote c'est un choix économique pertinent.
Colza-Blé-moutarde-Maïs
où on ne récolte pas la moutarde, mais où celle-ci sert de couvert végétal. ou
le stade du tallage: il coïncide avec l'apparition du premier talle (après que cinq feuilles
environ ont poussé sur la tige principale) et dure jusqu'au tallage maximum;
le stade de l'élongation de la tige: il est notable avant l'initiation paniculaire chez les variétés à
cycle long; ou après celle-ci, chez les variétés à cycle court.
la montaison, qui intervient environ deux semaines après l'initiation paniculaire: la gaine de la
feuille paniculaire commence à gonfler sous l'effet du développement de la panicule;
la floraison (ou anthèse) : ouverture des épillets en partant du haut vers le bas de la panicule.
Elle intervient, pour toutes les variétés, 25 jours environ après l'initiation paniculaire ; elle se
termine par la pollinisation et la fécondation (ADRAO, 1986).
7
2.3.3. Phase de maturation
le stade laiteux, caractérisé par un état à consistance laiteuse du caryopse; stade où les dégâts
d'oiseaux et de piqueurs-suceurs sont à craindre;
le stade de maturité enfin, lorsque le grain a atteint ses dimensions définitives et perdu toute
coloration verte.