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Solutions presque automorphes

d’equations differentielles fonctionnelles


neutres
Problèmes d’evolution
Master Génie Mathématiques et Applications
FATIMA-ZAHRA CHARAFI
AYOUB ELAMRI
January 25, 2024

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Table of Contents
1 Historique

▶ Historique

▶ Introduction

▶ Préliminaires

▶ Résultats

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Comparaison entre les études anterieures et actuelles
1 Historique

L’article étend les résultats des études antérieures en se concentrant sur les solutions
presque automorphes d’équations différentielles fonctionnelles avec retard. Les
contributions précédentes se sont principalement intéressées aux opérateurs périodiques
ou indépendants du temps, tandis que cet article vise à étendre ces résultats au cas où
l’opérateur A(t) n’est pas nécessairement périodique. Les auteurs prouvent l’existence et
l’unicité de solutions presque automorphes sous certaines conditions en utilisant le
théorème de point fixe de Krasnoselski et le principe de contraction.

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Table of Contents
2 Introduction

▶ Historique

▶ Introduction

▶ Préliminaires

▶ Résultats

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Vision générale
2 Introduction

d
(u(t) − F1 (t, B1 u(t))) = A(t) (u(t) − F1 (t, B1 u(t)) + F2 (t, u(t), B2 u(t)) , t∈R
dt
tel que :
{A(t) : t ∈ R} une famille d’opérateurs qui génère une famille d’evolution {U(t, s), t ≥ s}
en X.
F1 : R x X → X et F2 : R x X x X → X sont des fonctions presque automorphes qui
satisfaient les conditions de Lipschitz.
B1 et B2 sont des operateurs linéairs bornés.
Le but est d’étudier l’existence et l’unicité de cette equation.

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Table of Contents
3 Préliminaires

▶ Historique

▶ Introduction

▶ Préliminaires

▶ Résultats

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Fonction presque automorphique
3 Préliminaires

Définition 1
Soit f : R → X une fonction bornée et continue.
On dit que f est presque automorphique si pour chaque suite de nombres réels {sn }∞
n=1
on peut extraire une sous-suite {τn }∞
n=1 tel que :

g(t) = lim f (t + τn )
n→∞

est bien définie pour chaque t ∈ R, et

lim g(t − τn ) = f (t)


n→∞

pour chaque t ∈ R.
On note par AA(R, X)l’ensemble de ces fonctions .
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Fonction presque automorphique
3 Préliminaires

Définition 2
Soit f : R x X → X une fonction continue.
On dit que f est presque automorphique si f (t, x) est presque automorphique en t ∈ R
uniformement pour tout x ∈ B où B est un sous-ensemble borné de R

Définition 3
Soit f : R x X x X → X une fonction continue.
On dit que f est presque automorphique si f (t, x, y) est presque automorphique en t ∈ R
uniformement pour tout (x, y) ∈ B où B est un sous-ensemble borné de R x X

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Fonction presque automorphique
3 Préliminaires

Théorème 1
Supposons que f , f1 , f2 soients presque automorphes et que λ soit un scalaire
quelconque , on aura :
(i) λf et f1 + f2 sont presque automorphiques,
(ii) fτ (t) = f (t + τ ) , t ∈ R est presque automorphique,
(iii) f̄ (t) = f (−t), t ∈ R est presque automorphique,
(iv) Le rang Rf de f est précompact, donc f est borné.

Théorème 2
Si {fn } est une suite de fonctions presque automorphiques à valeurs dans X telle que
fn → f dans R uniformement, alors f est presque automorphique.

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Fonction presque automorphique
3 Préliminaires

Théorème 3
Si f ∈ AA(X) et sa dérivée f′ existe et uniformement continue sur R , alors f ′ ∈ AA(X)

Théorème 4
Rt
Définissons F : R → X par F(t) = 0 f (s)ds telle que f ∈ AA(X).
Alors F ∈ AA(X) ssi Rf = {F(t)|t ∈ R} est precompact.

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Famille d’evolution
3 Préliminaires

Définition 4
Un ensemble d’opérateurs linéairs bornés sur X noté {U(t, s) : t ≥ s, s ∈ R} est appelé
famille d’evolution si :
(i) U(s, s) =I, U(t, s) = U(t, r)U(r, s) pour t ≥ r ≥ s et t, r, s ∈ R
(ii) (t, s) ∈ (τ, σ) ∈ R2 : τ ≥ σ → U(t, s) est fortement continue.

Définition 5
Une famille d’évolution U(t, s) est dite hyperbolique (ou de dichotomie exponentielle)
s’elles existent des projections P(t), t ∈ R, uniformement bornées et fortement continues
en t, et des constantes N, δ > 0 telles que :
(i) U(t, s)P(s) = P(t)U(t, s) pour tout t ≥ s,
(ii) La restriction UQ (t, s) : Q(s)X → Q(t)X est inversible pour tout t ≥ s, et on pose :
UQ (s, t) = UQ (t, s)−1 .
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Famille d’evolution
3 Préliminaires

(iii) ||U(t, s)P(s)|| ≤ Ne−δ(t−s) et ||UQ (s, t)Q(t)|| ≤ Ne−δ(t−s) pour tout t ≥ s.

Donc lorsque U(t, s) soit hyperbolique, sa fonction de Green Γ(t, s) sera définie par:
(
U(t, s)P(s), t ≥ s, t, s ∈ R
Γ(t, s) =
−UQ (t, s)Q(s), t < s, t, s ∈ R

satisfaisant: (
Ne−δ(t−s) , t ≥ s, t, s ∈ R
∥Γ(t, s)∥L(X) =
Neδ(t−s) , t < s, t, s ∈ R

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Table of Contents
4 Résultats

▶ Historique

▶ Introduction

▶ Préliminaires

▶ Résultats

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Hypothèses
4 Résultats
Avant de donner nos résultats , nous fallons formuler quelques hypothèses:
(H1) :La famille d’evolution U(t, s) génerée par A(t) a une dichotomie exponentielle de
constantes N, δ > 0 , des projections {P(t), t ∈ R} et une fonction de Green Γ(t, s).
(H2) :Pour chaque suite réelle (sm ),il existe une sous-suite (sn ) telle que :
Λ(t, s)x = lim Γ(t + sn , s + sn )x
n→∞
bien définie pour tout x ∈ X et t, s ∈ R.De plus :
lim Λ(t − sn , s − sn )x = Γ(t, s)x
n→∞
(H3) :F1 ∈ AA(RxX, X)et F2 ∈ AA(RxXxX, X) et elles existent des constantes positives
µ1 , µ2 , µ3 telles que:
∥F1 (t, u1 ) − F1 (t, u2 )∥ ≤ µ1 ∥u1 − u2 ∥, u1 , u2 ∈ X
et ∥F2 (t, u1 , v1 ) − F1 (t, u2 , v2 )∥ ≤ µ2 ∥u1 − u2 ∥ + µ3 ∥v1 − v2 ∥, u1 , u2 , v1 , v2 ∈ X
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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Définition 6
Une fonction continue u : R → X est appelée une solution classique de
d
(u(t) − F1 (t, B1 u(t))) = A(t) (u(t) − F1 (t, B1 u(t)) + F2 (t, u(t), B2 u(t)) , t∈R
dt
si
Z t
(u(t) − F1 (t, B1 u(t))) = U(t, a) (u(a) − F1 (a, B1 u(a)))+ U(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))ds
a

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Résultat 1
Supposons que (H1) et (H3) sont verifiées , et
2N
µ1 ∥B∥ + (µ2 + µ3 ) < 1
δ
Alors notre équation admet une unique solution classique presque automorphique qui
satisfait la representation suivante:
Z
(u(t) − F1 (t, B1 u(t))) = Γ(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))ds
R

Avant de montrer ce résultat on aura besoin de quelques lemmes:

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Lemme 1
Supposons que (H1) et (H3) sont verifiées , et u ∈ AA(R, X), alors les fonctions définies
par : ϕ1 := F1 (., B1 u(.)) et ϕ2 := F2 (., u(.), B2 u(.)) appartiennet à AA(R, X). Par
conséquent F1 et F2 sont des fonctions bornées.

Lemme 2
Supposons que (H1) et (H3) sont verifiées , et u ∈ AA(R, X), alors la fonction Φ définie
par: Z
Φ(t) = Γ(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))ds
R
appartient à AA(R, X).

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Preuve du Résultat 1
Prenons l’opérateur Q : AA(R, X) → AA(R, X) tel que
Z
(Qu)(t) = F1 (t, B1 u(t)) + Γ(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))ds
R

est bien définie.


En effet , soit u ∈ AA(R, X) , d’après le lemme 1 on a la fonction t → F1 (t, B1 u(t))
appartient
R à AA(R, X), ainsi d’après le lemme 2 on a la fonction
t → R Γ(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))ds appartient à AA(R, X), d’où on déduit que
(Qu) ∈ AA(R, X).
Donc il suffit de montrer que Q est une contraction.

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Nous choisissons r de telle sorte que :


 
2N 2N
r > sup∥F1 (t, 0)∥ + sup∥F2 (s, 0, 0)∥ + µ1 ∥B1 ∥L(X) + (µ2 + µ3 ∥B2 ∥L(X) ) r
t∈R δ s∈R δ

et on fixe :  
Br = u ∈ AA(R, X) : ∥u∥AA(R,X) = sup∥u(t)∥ ≤ r
t∈R

pour t ∈ R, on obtient:
Z +∞
∥(Qu)(t)∥ ≤ ∥F1 (t, B1 u(t))∥ + ∥Γ(t, s)F2 (s, u(s), B2 u(s))∥ ds
−∞
Z t
≤ ∥F1 (t, B1 u(t))∥ + Ne−δ(t−s) ∥F2 (s, u(s), B2 u(s))∥ ds
19/28 −∞
Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats
Z +∞
+ Ne−δ(s−t) ∥F2 (s, u(s), B2 u(s))∥ ds
t
≤ ∥F1 (t, 0)∥ + µ1 ∥B1 u(t)) ∥
Z t 
−δ(t−s)
+ Ne (∥F2 (s, 0, 0)∥ + µ2 ∥u(s)∥ + µ3 ∥B2 u(s)) ∥ ds
−∞
Z +∞ 
−δ(s−t)
+ Ne (∥F2 (s, 0, 0)∥ + µ2 ∥u(s)∥ + µ3 ∥B2 u(s)) ∥ ds
t
≤ sup ∥F1 (t, 0)∥ + µ1 r ∥B1 ∥L(X)
t∈R
Z t    
−δ(t−s)
+ Ne ds sup ∥F2 (s, 0, 0)∥ + µ2 + µ3 ∥B2 ∥L(X) r
−∞ s∈R
Z +∞    
−δ(s−t)
20/28 + Ne ds sup ∥F2 (s, 0, 0)∥ + µ2 + µ3 ∥B1 ∥L(X) r
t s∈R
Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Donc on déduit que:


2N
sup ∥(Qu)(t)∥ ≤ sup ∥F1 (t, 0)∥ + sup ∥F2 (s, 0, 0)∥
t∈R t∈R δ s∈R
 
2N 
+ µ1 ∥B1 ∥L(X) + µ2 + µ3 ∥B2 ∥L(X) r ≤ r.
δ

Or Qu ∈ Br ceçi implique que Q(Br ) ⊂ Br .


Pour u, v ∈ Br , on a :

∥(Qu)(t) − (Qv)(t)∥
≤ ∥F1 (s, B1 u(s)) − F1 (s, B1 v(s))∥
Z +∞
+ ∥Γ(t, s)∥ ∥F2 (s, u(s), B2 u(s)) − F2 (s, v(s), B2 v(s))∥ ds
21/28 −∞
Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

≤µ1 ∥B1 u(s) − B1 v(s)∥


Z t
+ Ne−δ(t−s) ∥F2 (s, u(s), B2 u(s)) − F2 (s, v(s), B2 v(s))∥ ds
−∞
Z +∞
+ Ne−δ(s−t) ∥F2 (s, u(s), B2 u(s)) − F2 (s, v(s), B2 v(s))∥ ds
t
≤ µ1 ∥B1 ∥L(X) ∥u(s) − v(s)∥
2N
+ (µ2 ∥u(s) − v(s)∥ + µ3 ∥B2 u(s) − B2 v(s)∥)
 δ 
2N
≤ µ1 ∥B1 ∥L(X) + (µ2 + µ3 ∥B2 ∥L(X) ) ∥u − v∥AA(R,X)
δ

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Ce qui implique que :


 
2N
sup ∥(Qu)(t) − (Qv)(t)∥ ≤ µ1 ∥B1 ∥L(X) + (µ2 + µ3 ∥B2 ∥L(X) ) ∥u − v∥AA(R,X)
t∈R δ

et puisque on a supposé que :


2N
µ1 ∥B∥ + (µ2 + µ3 ) < 1
δ
On déduit que Q est une contraction sur Br ,
D’où Q admet un unique point fixe u dans Br ;qui est la solution de notre problème.

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Résultat 2
On considère l’équation :
d
(u(t) = A(t)u(t) + f (t, u(t))
dt
et considèrons aussi que (H1) et (H2) sont vérifiés et que f ∈ AA(RxX, X) ainsi que:

∥f (t, u) − f (t, v)∥ < µ∥u − v∥ ∀u, v ∈ X, t ∈ R


δ
Alors notre équation a une unique solution classique presque automorphique si µ < 2N

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Preuve
Il suffit d’appliquer la même preuve du Résultat 1 avec F1 = 0 et µ2 + µ3 = µ
En effet, Prenons l’opérateur Q : AA(R, X) → AA(R, X) tel que
Z
(Qu)(t) = Γ(t, s)f (s, u(s))ds
R
R
On a d’après le lemme 2 la fonction t → R Γ(t, s)f (s, u(s))ds appartient à AA(R, X), d’où
on déduit que (Qu) ∈ AA(R, X).
Donc il suffit de montrer que Q est une contraction.

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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

on a :
∥(Qu)(t) − (Qv)(t)∥
Z +∞
≤ ∥Γ(t, s)∥ ∥f (s, u(s)) − f (s, v(s))∥ ds
−∞
Z t
≤ Ne−δ(t−s) ∥f (s, u(s)) − f (s, v(s))∥ ds
−∞
Z +∞
+ Ne−δ(s−t) ∥f (s, u(s)) − f (s, v(s))∥ ds
t
2N
≤ (µ∥u(s) − v(s)∥)
δ
2N
≤ µ∥u(s) − v(s)∥AA(R,X)
δ
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Résultats d’existence et unicité de la solution
4 Résultats

Ce qui implique que :


 
2N
sup ∥(Qu)(t) − (Qv)(t)∥ ≤ µ ∥u − v∥AA(R,X)
t∈R δ

et puisque on a supposé que :


δ
µ<
2N
C’est à dire que :
2N
µ<1
δ
On déduit que Q est une contraction,
D’où Q admet un unique point fixe u qui est la solution de notre problème.

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Solutions presque automorphes
d’equations differentielles
fonctionnelles neutres Thank you for listening!
Any questions?

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