II-5 Dérivées particulaires

1- La dérivée particulaire d ’une fonction scalaire.

La dérivée particulaire d ’une fonction scalaire f(M,t) ,
quand on suit M dans son déplacement. On a , en
posant:

f (M, t )  f (x, y, z, t ) Il vient :

df f f dx f dy f dz
   
dt t x dt y dt z dt
 df f  
  V . grad f
dt t
df f f
  ui , i  1,2,3
dt t x i
2 - Dérivée particulaire d ’une fonction

vectorielle A( M , t )
Pour chaque projection, la formule précédente
s ’applique:
dA i A i  
  V . grad A i , i  1, 2, 3
dt t
 dA i A i A i
  uj , j  1, 2, 3
dt t x j

terme locale terme convectif

qu’on peut écrire sous la forme symbolique:

 
dA A   
  (V . grad ) A
dt t
 
AV
 
Si
dV  V   
  ( V . grad ) V
dt t
  
dV V   
  (V . grad ) V
dt t

Accélération locale Accélération convective

L ’accélération locale traduit la non permanence
du mouvement.
L ’accélération convective traduit la non uniformité
de l ’écoulement.
 3 Dérivée d ’une intégrale de volume, quand on suit
le domaine D dans son mouvement.

En adoptant un point de vue lagrangien, nous

considérons , à un instant t , un volume matériel
de fluide V(t) occupant le domaine fini D(t).
En exprimant l ’élément de volume en variable d ’Euler ,
nous pouvons écrire :

V (t )  D ( t ) dxdydz
Le problème , c ’est exprimer la variation de la
valeur de ce volume en suivant le mouvement du
domaine D(t).
dV (t ) d
 D ( t ) dxdydz
dt dt
z
D(t)

x D(t0)
y
 D(x, y , z )
dV( t ) d
  J dx 0 dy 0 dz 0 J
dt dt D(t 0 ) D(x  , y  , z  )

dV( t ) dJ J : le jacobien de la
  dx 0 dy 0 dz 0
dt D ( t 0 ) dt transformation.
x x x
x 0 y 0 z 0
y y y
dV( t ) 1 dJ J 
  dxdydz x 0 y 0 z 0
z z z
dt D ( t ) J dt x 0 y 0 z 0

1 dJ
Calcul de
J dt
 D(x, y , z )
J
D(x  , y  , z  )

= =
  dJ 
=  div V
J dt


dV (t )
 D(t) div V dx dy dz
dt
 Cas d’un écoulement isovolume.
Définition:

On dit que l ’écoulement se fait d ’une manière isovolume

si le volume V(t) ne change pas au cours du mouvement.

D(t),
dV(t)
0  div V  
dt
4 Intégrale de volume d’une fonction scalaire

Considérons un domaine fini de fluide D(t)

renfermant à l ’instant t la valeur F(t) d ’une
fonction scalaire f(t) quelconque:

F (t )  D ( t ) f (M, t )dxdydz

Le problème consiste à exprimer la variation
particulaire
dF
dt
dF df 
 D(t) (  f div V) dxdydz
dt dt
 dF f  
 D ( t ) d  S f . V . n .ds
dt t

Représente la variation, par unité de

temps, de la quantité f contenue dans D
considéré comme fixe.

Représente le débit
de f sortant de S.
Conservation de la masse:

f  m(D)  D ρ dτ

Or la masse est invariante


dm dρ
 D (  ρ div V) d  
dt dt
L ’équation locale de la conservation de la masse
s ’écrit donc, pour tout M et quelque soit t,
d 
 div V  0
dt

d   
Or:   V grad 
dt t
   
div V  div V V grad 

ρ 
 div ρ V  
t
 5 Intégrale de volume d’une fonction vectorielle
 
K  D(t) A dτ , K i  D(t) A i dτ

dK i A i  
 D dτ  S A i V n ds , i  1,2,3
dt t