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Ecole Supérieure de Technologies Industrielles – Annaba –

3eme année Génie Mécanique

Dynamique des fluides approfondie (MDFA)__ 2022-2023

Résumé : Chapitre II : Cinématique des Fluides


 Introduction
La cinématique d’un milieu matériel repose sur la notion d’espace et de temps.
Elle correspond à une branche de la mécanique des fluides qui décrit le mouvement du fluide et ses
conséquences sans considération de la nature des forces provoquant le mouvement.
Dans ce chapitre, nous allons étudier la particule fluide en mouvement.
Ce nouvel aspect de la question fait intervenir le temps, la trajectoire, la vitesse, l’accélération, l’énergie
cinétique, le travail etc.
 Description du mouvement
En mécanique des fluides, pour caractériser des mouvements de fluides on utilise une description
Lagrangienne ou Eulérienne.
 Description Lagrangienne d’un fluide (Joseph Louis Lagrange, 1736-1813)
Le mouvement du fluide est entièrement décrit par la connaissance des trajectoires de chacune des particules
d R i (t )
du fluide. La vitesse de ces particules est donnée par V ( R i (t ) , t )  avec R i (t ) la position à
dt
l’instant t de la particule initialement en R i (0) à l’instant t = 0.

Ces vitesses associées à des particules de fluide, ne dépendent explicitement que du temps et des
coordonnées initiales de la particule, donc de R (t ).

 Description d’Eulérienne d’un fluide (Leonhard Euler, 1707-1783)


Le mouvement du fluide est entièrement décrit par la connaissance des vitesses des particules du fluide
passant à un point M donné de l’espace à l’instant t : v (M , t ).

 Les coordonnées d’espace et de temps sont des variables indépendantes.


 Ce formalisme est utilisé pour décrire l’évolution d’autres grandeurs caractéristiques du fluide au cours
du temps telles que sa pression P (M, t), sa température T (M, t), …
 L’approche eulérienne décrit l’état du fluide en mouvement en lui associant des champs : champ des
vitesses, champ de pression, champ de température, …
 En formalisme eulérien : v (M , t ) ou v (r , t ) avec r  O M .
d R ( t)
 En formalisme lagrangien : V ( t )  la particule considérée est celle dont la trajectoire est en
dt
R ( t )  O M à l’instant t.
 Les deux approches sont cohérentes : V (t )  v (r  R (t ) , t ).
 Ecoulement d’un fluide :
 L’écoulement d’un fluide se caractérise par :
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- Les trajectoires des particules : la trajectoire d’une particule est formée de l’ensemble des points de
l’espace qu’elle occupe au cours du temps ;
- Les ligne de courants : à t0 donné, une ligne de courants est une courbe à laquelle le vecteur est
tangent en tout point ;
- Tube de courant : On appelle tube de courant l’ensemble des lignes de courant s’appuyant sur un
contour fermé.
- Les lignes d’émission : à t0 donné, une ligne d’émission est formée par l’ensemble des points de
l’espace occupés par des particules passées précédemment par un point donné M0.

 L’équation différentielle vérifiée par les trajectoires des particules de fluides s’écrit :
dX dY dZ
   dt.
vx ( X (t ), Y (t ), Z (t ), t ) v y ( X (t ), Y (t ), Z (t ), t ) vz ( X (t ), Y (t ), Z (t ), t )

La constante d’intégration permet d’identifier la particule qui passe en M à l’instant t.


 Nous pouvons caractériser l’écoulement d’un fluide par la détermination des lignes de courants (lignes
de champ de vitesses eulérien des particules de fluide) à l’instant t0, dont l’équation différentielle s’écrit :
dx dy dz
 
vx ( x, y, z, t0 ) v y ( x, y, z, t0 ) vz ( x, y, z, t0 )
 Un écoulement stationnaire (ou permanent) v (r ) est tel que le champ des vitesses du fluide ne dépend

pas explicitement du temps  0. Il y alors identité entre les trajectoires, les lignes de courants et les
t
lignes d’émission.

 Dérivation particulaire
 La dérivation particulaire d’une fonction scalaire f s’écrit :

D f f ( r  d r , t  dt )  f ( r , t )

Dt dt

D F F ( r  d r , t  dt )  F ( r , t )
et de même avec une fonction vectorielle F : 
Dt dt

 La dérivation particulaire d’une grandeur scalaire est donnée par :


Df f  
  v . grad f    v . grad  f .
Dt t  t 
La dérivation particulaire d’une grandeur vectorielle F est donnée par :
DF   
   v . grad  F .
Dt  t 
Ces dérivées particulaires se décomposent en :
- v . grad f la dérivée convective qui indique un caractère non uniforme de la grandeur ;
f
- la dérivée locale qui indique un caractère non permanent de la grandeur ;
t
 L'accélération d'une particule de fluide en formalisme eulérien :

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Le champ d’accélération du fluide se déduit du champ de vitesse par dérivation particulaire :

a ( r , t) 
Dv v

Dt t

 v . grad v . 
On peut montrer, que l’accélération d’une particule fluide peut se mettre sous la forme de
Lamb :

Dv v  v2 
a ( r , t)    grad    rot (v )  v .
Dt t  2
 Conservation de La Masse
 Equation de continuité
Une loi fondamentale de la mécanique est la conservation de la masse. Pour fixer les
idées on considère d’abord un fluide de masse volumique ρ en écoulement à vitesse uniforme v à toute
section S d’un tube de courant ou d’une conduite à section variable. Les sections
S1, S2 et S3, qui délimitant les parcelles du fluide, parcourent respectivement les
petites distances v1δt, v2 δt et v3δt pendant l’intervalle δt.

Écoulement dans une conduite à section variable de S1 à S3 avec


S1 < S2 < S3.

Comme la masse est nécessairement conservée, on conclut alors qu’à tout instant v1S1  v2 S2

où les deux membres représentent le taux instantané du débit volumique dans la conduite.
De la même manière on peut montrer que v2 S2  v3 S3

et par conséquent on tire v1S1  v2 S 2  v3 S3  v S .

Cette équation montre que v1  v2  v3 car S1  S2  S3 .

Pour exprimer cette loi sous forme différentielle, on considère maintenant un volume
V fixe dans l’espace et enfermé par une surface dérivable S. Le débit massique de fluide
entrant dans V est

Volume de contrôle V fixe dans l’espace par rapport à un


référentiel galiléen ; n est le vecteur unitaire normale extérieur à S.

Flux massique     v . d S ,
S

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Le signe négatif indiquant que d S est compté positivement vers l’extérieur de V, car d S  n dS où n est
d
dt V
le vecteur normal unitaire extérieur à S. Le taux d’accroissement de la masse dans V est  dV

d 
et comme V est fixe dans l’espace on déduit que 
dt V
 dV   dV .
V
t


Or, la conservation de la masse implique
V
 t dV     v . d S
S


Soit  t dV    v . n dS  0
V S

qui est l’équation de continuité sous forme intégrale.


En utilisant le théorème de Gauss-Ostrogradsky (dit théorème de flux-divergence) : affirme l'égalité
entre l'intégrale de la divergence d'un champ vectoriel sur un volume et le flux de ce champ à travers
la frontière du volume (qui est une intégrale de surface) :   . F dV   F . d S
V V

  t   .  v  dV
  
s’écrit sous la forme  0,
V

qui est valable quelque soit V. Ainsi, on tire l’équation de continuité sous forme différentielle :

t
 
 .  v  0. Equation de continuité


 v .    . v  0 (*)
t
Compte tenu de la dérivée particulaire, on peut calculer le taux Lagrangienne (en
suivant toute particule dans son mouvement) en fonction des mesures Eulériennes, soit :
d 
  v .
dt t
d
et de (*), l’équation de continuité prend la forme :   . v  0 (**)
dt
On conclut alors que pour une particule à masse volumique constante (ρ = Cte) lors de son mouvement
l’équation (**) se réduit à :

 . v  0 Equation de continuité : écoulement incompressible

qui est l’équation de continuité pour un fluide (ou un écoulement) incompressible.


 Introduction
Tout élément de fluide est soumis au cours de son mouvement à trois changements :
(i) une translation, (ii) une rotation, et (iii) une déformation.

 Analyse du mouvement d’un élément de volume fluide -Déformation


Au cours du mouvement (l’écoulement), chaque particule fluide subit des changements de position,
d'orientation et de forme.
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Nous considérons deux points appartenant à la même particule fluide :
M ( x, y , z ) et M ( x  dx, y  dy , z  dz )

Soient vM ( u , v , w ) la vitesse au point M

et vM  ( u , v , w ) la vitesse au point M’.

Exprimons vM  en fonction de vM et de d r  MM 

vM   v (r  d r )  v (r )  d v tel que , d v : Accroissement de la vitesse

On écrira les différentiations de du , dv et dw

 u   u   u 
du    dx    dy    dz et
x  y z
 v   v   v 
dv    dx    dy    dz
x  y z
w w w
dw    dx    dy    dz
x y  z 
Effectuons un développement au 1 er ordre des 3 composantes de la vitesse :

Ces expressions s'écrivent sous forme matricielle :

On introduit ainsi un nouveau tenseur, le tenseur des taux de déformation G , tel que :

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 Translation avec déformations linéaires
On considère la déformation d’un élément rectangulaire.
Le déplacement du point B par rapport au point A dans la direction x et par unité de temps s’écrit :
 u  xd x et celui de C par rapport à A selon y :  v  y d y .

On définit les vitesses de déformation linéaire dans les directions x, y et z dans le cas de la déformation
d’un élément tridimensionnel comme :

 u   v   w
Gxx    , Gyy    , Gzz   
x  y  z 

 Termes d'élongation

Supposons que seuls les éléments diagonaux soient non nuls et raisonnons, pour simplifier, à deux
dimensions (écoulement plan perpendiculaire à l'axe z). Une particule bidimensionnelle, rectangulaire, de
surface , est définie à l'instant t par les coordonnées de 4
points : ; ; ; . Connaissant la vitesse du point A : v A ( u , v ) : on
peut en déduire les vitesses des 3 autres sommets pour finalement connaître la position de chacun des 4
points à l'instant t + dt :

Ainsi, à l'instant t + dt :

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L'illustration de la figure permet de constater que la particule a globalement subi une translation, qu'elle
u v
reste de forme rectangulaire mais présente une élongation dx dt suivant l'axe x, et dy dt suivant
x y
u
l'axe y. Pendant le temps dt, la particule a donc subi un accroissement relatif de longueur de dt et
x
v u v
dt , où et peuvent être définis comme des taux d'élongation.
y x y

Remarque
Ces taux d'élongation peuvent être positifs ou négatifs (contraction). Par ailleurs, la variation relative de
surface s'exprime :

Les distances et temps étant petits, on peut négliger le terme de second ordre et reformuler la variation
 S  u v 
relative de surface comme :    dt .
S   x  y 

La généralisation de ce résultat à trois dimensions, permet donc d'exprimer la variation relative de volume
(ou taux d'expansion du volume) de la particule fluide comme :

En conclusion, les éléments diagonaux du tenseur des taux de déformation correspondent aux taux
d'élongation dans les trois directions de l'espace et permettent, à partir du calcul de la trace du tenseur,
d'évaluer le taux d'expansion local du volume.

 Termes de déformation angulaire et rotation

Supposons maintenant que seuls les éléments en dehors de la diagonale soient non nuls dans le tenseur des
taux de déformation, et raisonnons encore une fois à deux dimensions à partir d'une particule rectangulaire
ABCD :

Ainsi, à l'instant :

Il apparaît très clairement sur la figure une modification des angles en plus de la translation globale déjà
observée. Cette déformation peut se formaliser au moyen de deux angles d et d tels que :

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v d u d
Soit encore :  et  . Il est maintenant possible d'envisager deux cas particuliers :
x dt y dt
 Les deux angles sont égaux :

.
L'égalité rend le tenseur G symétrique, en même temps qu'elle concrétise une déformation
 
angulaire pure au cours de laquelle l'angle   BAˆ C subit une variation :

d  2  d  d    2 d d v u
   2 2
dt dt dt dt x y
 Les deux angles s'opposent :

Le tenseur G est de fait antisymétrique et conduit à la configuration illustrée sur la figure. Il apparaît
clairement que la particule n'est pas déformée d dt  0 mais subit une rotation pure d'angle
d  v u 1  v u 
      autour de l'axe z.
dt  x  y 2   x  y 

Remarque
Cet angle de rotation correspond, au facteur 1/2 près, à la composante suivant z du vecteur rotationnel de
la vitesse :

Appelé vecteur tourbillon,  rend compte des rotations possibles de la particule fluide autour des trois
axes que forme le repère cartésien.

Pour résumer, le seul tenseur G est capable définir l'ensemble des déplacements et déformations qu'une
particule fluide subit simultanément au sein d'un écoulement (voir figure). Or, d'un point de vue
mathématique, ce tenseur est susceptible de se décomposer en la somme d'un tenseur symétrique e et d'un
tenseur antisymétrique  :

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Le tenseur symétrique e rend compte des élongations-contractions (éléments diagonaux) ainsi que des
déformations angulaires pures (éléments hors diagonale) : ce tenseur reçoit l'appellation de tenseur des taux
de déformation pure . On doit y ajouter le tenseur antisymétrique  qui rend compte des rotations et
s'appelle le tenseur des taux de rotations pures.
Concernant ce dernier tenseur, on identifiera facilement ses éléments aux composantes du vecteur
tourbillon  ; on peut ainsi écrire :

et montrer que :

Remarque
Un écoulement sera qualifié d'irrotationnel lorsque   0 . Dans ce cas les particules fluides ne subissent
aucune rotation pure au sein de l'écoulement.

On a donc ainsi complètement défini le mouvement et la déformation d'une particule fluide, en termes de
simple translation, élongation-contraction, déformation angulaire et rotation, en développant l'expression
de l'accroissement de vitesse d v :
v ( r  d r )  v ( r )  G .d r  v ( r  d r )  v ( r )  e.d r    dr
    
dv translation déformatio n s pures rotationspures

 Fonction de courant – Ecoulement incompressible


Définition :

On vient de voir pour un écoulement incompressible :  . v  0 .

 
Si on pose V    A ,  A alors  .   A  0 , Az

Ay
u
y z
A est appelé potentiel vecteur. En coordonnées cartésiennes : Ax Az
  v
V   A  z x
9 Ay Ax
 w
x y

Si on considère un écoulement plan  w  0 ,  0.
z

 Az  Az
D’où : u  et v   On pose alors :  Az ( x , y )   ( x , y ) ,
y x

 ψ
ψ est appelée fonction de courant. Par conséquent : u   y
La fonction 

v    ψ
 x

En admettant la fonction ψ( x , y ) continue, ceci implique la commutativité des dérivées

Ecoulement irrotationnel – Potentiel des vitesses

On rappelle que pour un écoulement irrotationnel :    V  0.

 
Or d’un point de vue mathématique      0 , .

On peut donc poser : V    ,  est appelé potentiel des vitesses.

Dans le repère cartésien et en considérant un écoulement plan, on peut écrire que :

 
 u  x
 
v 
 y

Si de plus le fluide est incompressible :

u v 2  2 
 0    0    0
x y  x2  y2

 vérifie l’équation de Laplace. De plus, la propriété de l’écoulement irrotationnel pour un écoulement


plan entraine :

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 x u    x 0
 V  0    y  v    y  0
 z  0 w0     x  2  y2  0
2 2

   0 ,  vérifie aussi l’équation de Laplace.

Potentiel complexe des vitesses et exemples d'écoulements plans


Lorsqu'un écoulement plan est conservatif et irrotationnel, il peut être complètement décrit au moyen d'une
fonction analytique complexe appelée ‘’potentiel complexe des vitesses’’.

Cette fonction complexe f (z ) comporte une partie réelle correspondant au potentiel des vitesses  ( x, y )
et une partie imaginaire correspondant à la fonction de courant  ( x, y )

On définit ainsi : f ( z )    i  où z  x  i y  rei

   
vérifient les relations de Cauchy :  et  .
x y y x

Écoulement uniforme
Considérons l'écoulement plan dont le potentiel complexe des vitesses se formule : f ( z )  U z

Où U est une constante réelle.

Par identification des parties réelle et imaginaire avec respectivement le potentiel des vitesses et la fonction
de courant, on obtient :
 ( x, y )  U x
f ( z )  U x  i y     i  
 ( x, y )  U y

Les lignes de courant sont alors définies par


  Cte  U y  Cte , d' où y  Cte  x :

il s'agit donc de droites horizontales (toutes parallèles à l'axe x).


Tandis que les équipotentielles sont définies par
  Cte  U x  Cte , d' où x  Cte  y :

il s'agit alors de droites verticales (toutes parallèles à l’axe y ). On remarque que les lignes de courant sont
de fait orthogonales aux équipotentielles.
On peut par ailleurs en déduire le champ de vecteurs vitesse en utilisant soit la fonction de courant, soit le
potentiel des vitesses :
 
vx   U
x y
 
vy   0
y x

d'où v U i en tout point de l'écoulement, correspondant à un écoulement uniforme de vitesse U selon


l’axe x.

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Écoulement plan autour d'une source ou d'un puits
Considérons l'écoulement plan dont le potentiel complexe des vitesses se formule : f ( z )  C ln z

Où C est une constante réelle.

Pour faciliter le traitement mathématique, il conviendra de travailler préférentiellement en coordonnées


i
cylindriques ; ainsi : z  r e

Et f ( z )  C ln (r ei )  C ln r  i C     i ,

Où l'on peut identifier le potentiel des vitesses (partie réelle) et la fonction de courant (partie imaginaire) :
 ( r ,  )  C ln r
 ( r ,  ) C

Les lignes de courant sont telles que :  ( r ,  )  C   Cte    Cte  r ,

Il s'agit de droites passant par l'origine du repère.


Les équipotentielles sont telles que :  ( r ,  )  C ln r  Cte  r  Cte   :

Ce sont des cercles centrés sur l'origine du repère.


Détermination du champ de vitesses :
 1  
vr    C
 r r   vr  C
  r d ' où v  ur
1    r
v   v  0
r  r 

On a donc un écoulement radial, centré sur l'origine du repère, où la vitesse est inversement
proportionnelle à la distance à l'origine.
Si C  0 , l'écoulement est divergent et correspond à l'effet d'une source à l'origine

Si C  0 , l'écoulement est convergent et correspond à l'effet d'un puits à l'origine.

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La signification physique de la constante C est en rapport avec le débit généré par la source ou le puits.
Calculons le débit volumique de cet écoulement radial (source ou puits) à travers un cylindre d’axe Oz
(perpendiculaire au plan de l’écoulement), de rayon r et de hauteur Δz = 1.

 v . n . dS   v . n . r d   z
s l
Il reste alors à intégrer sur un cercle de rayon r quelconque, centré sur l’origine.

2  C
v  u
QV   z  v . n . r d   z r  v . n . d où  r r
l 0  n  ur

2 2
C C QV
 QV   z r 
0
r
d   z r
r  d  2 C  z
0
 C
2

Le potentiel complexe des vitesses d’un écoulement généré par une source (Qv > 0) ou un puits (Qv < 0)
Q
est donné par : f ( z )  V ln z
2
Vortex ou tourbillon libre
On Considère l’écoulement plan modélisé par le potentiel complexe des vitesses :
f ( z )   i C ln z où z  x  i y  r ei

et C une constante réelle.

 f ( z )   i C ln ( r ei )  i C ( ln r  i  )  C   i C ln r    i

  ( r , )  C 

 ( r , )   C ln r
Les lignes de courant sont telles que :  ( r , )   C ln r  Cte  r  Cte 

ce sont des cercles centrés sur l’origine.


Les équipotentielles sont telles que :  ( r , )  C   Cte    Cte  r

ce sont des droites passant par l’origine.

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Détermination du champ de vitesses :

 1  
vr    vr  0
 r r   C
  v C d ' où v  u
1     r
v   r
r  r 

Il s’agit donc d’un écoulement orthoradiale, tournant autour de l’origine, où la vitesse est inversement
proportionnelle à la distance à l’origine.
Si C  0 , alors l’écoulement s’effectue autour de l’origine dans le sens trigonométriqu e

Si C  0 , alors l’écoulement s’effectue autour de l’origine dans le sens horaire.

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