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Juin 2015
Remerciements
En premier lieu, nous tenons à remercier Allah, pour nous avoir donné la
Nous remercions les membres du jury d’avoir accepté de juger notre modeste
travail.
Et tous ceux qui nous aidé de près ou de loin pour l’élaboration de ce travail.
Abdelhalim et Lazhar.
Dédicace
Je dédie ce travail
A mes frères.
A ma grande famille.
Belmir Abdelhalim
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à:
Lazhar…
MAGP10 AÉROMAGNÉTIQUE 2015
Sommaire ………………………………………………………………………………………………………………… 04
Liste des figures et cartes …………………………………………………………...……………………………. 06
Liste des tableaux …………………………………………………………….……...……………………………….. 08
Introduction ………………………………………………………………………….……….……….……….………. 09
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Fig (I.01) : Composantes du champ magnétique terrestre (D’après Telford et al, 1998).
Fig (I.02) : Potentiel du dipôle magnétique
Fig (I.03) : Méthodes de mesure de champ géomagnétique
Fig (II.01) : paramètres du levé aérogeophysique couvrant le territoire national
Fig (II.02) exemples de méthode de vol d’avion
Fig(II.03) mode d’installation du magnétomètre
Fig(II.04) exemple montre les variations diurnes journalières
Fig.(II.05) principe de décalage
Fig.(II.06): procédure de correction de l’effet cap
Fig(II.07) principe du filtre médian
Fig.(II.08) schéma d’intersection ligne/traverse pour illustrer les erreurs de calcul de
fermeture.
Fig(II.09.) : emploi de différentes formes de fenêtre de filtre médiane Différentielle en
fonction du type des lignes de vol
Fig (III.01) localisation de la zone d’étude
Fig(III.02) carte géologique de la région d’étude
Fig(III.03) : une coupe NW-SE montre la structure géologique et la stratification des âges
géologiques en fonction de la profondeur
Fig(III.04) carte structurale de la province triasique centrale
Fig(III.05) colonne stratigraphique de la Province triasique centrale(Document Sonatrach)
Fig(III.06) colonne stratigraphique du Trias de la province triasique centrale
Fig(III.07) Carte des épaisseurs du Trias Argileux Gréseux. (Hachour K.)
Fig(IV.01) influence d’inclinaison sur la signature d’une sphère. A) au pôle nord,
B) moyennes latitude de l’hémisphère nord.
Fig(IV.02) influence du pendage de corps aimanté. A) pendage=0° B) pendage=45°.
Fig(IV.03) influence de la profondeur. A) h= -50m B) h= -400m.
Fig(IV.04) influence de la susceptibilité magnétique sur la signature. A) k=0.01 B) k=1
Fig(IV.05) : Principe du problème direct
Fig(IV.06) Principe du problème inverse.
Fig(IV.07). a) exemple de signature magnétique d’une sphère dans une région proche de
l’équateur. b) la réduction au pôle de l’anomalie de la même sphère.
Fig(IV.08.): Illustration des nœuds de la grille utilisés pour l’identification du maximum par
la procédure de Blakely et Simpson (1986)
Fig (IV.09.): Détermination de la direction des maxima par régression linéaire.
Fig (IV.10) : Illustration du procédé d’extraction des données de l’intérieur d’une bande
pour le calcul des profondeurs.
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Tableau (IV.01) : Modèle des sources localisables par l’AGH et types des transformations
correspondantes (tiré de Phillips et al, 2007).
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Introduction
Bien que la méthode sismique est un outil incontournable à l'exploration des
hydrocarbures, les méthodes aérogéophysiques en générale et la technique
aéromagnétique en particulier sont de précieux procédés de reconnaissance
préalable, lorsqu'on s'adresse à des régions de plus en plus grandes et à des objectifs
d’exploration représentant un défi grandissant. La méthode aéromagnétique ne cesse de
s’améliorer depuis l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine d'acquisition, de
traitement et d'interprétation des données. En effet, elle peut effectuer un balayage
profitable et systématique de vastes étendues de surface en un moindre coût, ce qui n’est
pas le cas des acquisitions au sol plus onéreuses et dépendantes des conditions
d'accessibilité.
Dans le cadre de ce travail nous utilisons les données aéromagnétiques réalisés par
la société américaine Aeroservice Corporation, au-dessus de la province triasique centrale
de la plateforme saharienne, dans le but de mettre en évidence les anomalies magnétiques
en relation avec la structuration et la tectonique qui affecte cette région. L'analyse de
l'association spatiale entre les éléments structuraux interprétées et les champs pétroliers
et gaziers connus dans cette région nous a permis de comprendre, dans une certaine
mesure, leurs rôle dans le contrôle des conditions de piégeage des hydrocarbures.
Ce mémoire est divisé en quatre chapitres :
Dans le premier chapitre nous décrivons les principes théoriques de la méthode de
prospection magnétique.
Le second chapitre est consacré à la description du levé aérogéophysique de
l’Algérie et plus particulièrement celui de la région d’étude. Nous développons également
les différentes approches utilisées de nos jours, dans le traitement des données
aéromagnétiques, et nous évoquons comment identifier et corriger les erreurs qui
entachent les données d’un levé aéromagnétique.
Le chapitre trois est destiné à la présentation géographique et géologique de la
région d’étude.
Le quatrième et dernier chapitre est consacré à l’interprétation des données
magnétiques de notre région d'étude. Nous développons préalablement la méthode
d’inversion utilisée, basée sur la technique de l’amplitude du gradient horizontal, que nous
avons testé sur des modèles synthétiques avant de l'appliquer sur les données de la
province triasique centrale.
Enfin, nous terminons avec quelques conclusions et des recommandations.
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CHAPITRE I
FONDEMENTS DE LA MÉTHODE
MAGNÉTIQUE
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I.1.1. Un champ interne: Dont les sources sont intérieures à la terre. Ce dernier est
la somme de deux termes :
♦ Un champ principal (régulier) ayant pour siège la surface du noyau externe et
dont les longueurs d’onde sont typiquement de l’ordre de quelques milliers de Km.
Ce champ représente en moyenne, 99% du champ observé à la surface du globe.
♦ Un champ crustal d’anomalies locales dont les longueurs d’ondes est généralement
inférieur à quelques centaines de Km. Ce champ est engendré par les roches
aimantées situées au-dessus de la surface isotherme dite de curie.
I.1.2. Un champ externe : D’intensité beaucoup plus faible, plus rapidement variable
dans le temps dont les sources sont pour partie externe (situées dans la haute
atmosphère et au-delà). Ce champ est caractérisé par :
♦Des fluctuations périodiques (journalières, lunaires et annuelles) résultants de la
distorsion du champ magnétique terrestre par les vents solaires.
♦ Des pulsations aléatoires rapides et faibles causées par des oscillations dans
l’ionosphère et la magnétosphère.
♦ Des jours agités et des orages magnétiques à début brusque, dus à l’arrivée d’une
bouffée de plasma émise par le soleil, et qui provoquent les aurores polaires.
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Des études du gradient géothermique montrent que cette température est atteinte
pour une profondeur moyenne de 30km, ce qui implique que la plupart des roches de
la croute auront des propriétés magnétiques spécifiques alors que le manteau
supérieur ne montre pas de propriétés magnétiques à cause de la température très
élevée. Donc la base de la croute peut présenter la profondeur limite effective des
sources magnétiques. Parmi les propriétés magnétiques des matériaux on parle de :
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c. Perméabilité relative :
I.4.1. Loi de Coulomb : C’est la loi essentielle du magnétisme, contrairement aux charges
électriques et aux masses, les charges magnétiques n’existent pas en réalité. Coulomb a
supposé que l’existence du magnétisme est liée à la présence de ce qu’on appelle pôles
magnétiques. Le pôle est lourd comme une masse et actif comme une charge (masse
chargée). La physique a démontré que dans la nature il n’existe pas de masse magnétique
en tant que substance indépendante et que les propriétés magnétiques sont dues aux
mouvements des particules chargées dans les atomes de la matière. Dans un milieu de
perméabilité magnétique « μ», la force « F » qui agit entre deux pôles P1et P2distant de « r»
est donnée par :
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Où :e : charge d’électron.
m : masse d’électron.
h : constante de Planck.
En utilisant la loi de Coulomb, sachant que la force est le gradient du potentiel dans le sens
inverse :
D’où :
où :
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I.4.6. L’intensité du champ : Le champ magnétique est considéré comme une grandeur
quantitative des lignes de force, il est représenté en chaque point du champ comme un
vecteur caractérisant le module du champ et sa direction. L’intensité du champ est
considérée comme une force agissante.
** Unité de mesure :
L’effet des deux pôles est la somme des deux potentiels dans un point, mais le fait que leurs
charges soient opposées, donne :
En exprimant r1et r2en fonction de (r, dl et θ) et en utilisant la théorie des cosinus, après
simplifications on aura :
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Le magnétisme des matériaux dépend des moments magnétiques des atomes ou ions.
Selon la susceptibilité magnétique, on distingue trois grandes classes :
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Les mesures sont axées principalement sur le gradient vertical dans le cas d'une étude de
détail. Comme pour la gravimétrie, les données magnétiques sont sujettes à des corrections
notamment diurnes ou aléatoires du champ magnétique ainsi que de la dérive liée à
l'instrument de mesure. Par contre, il faut éviter pendant les travaux au sol, les voies
ferrées, les clôtures métalliques, les puits tubés ou les conduites souterraines et tous les
objets d'une certaine taille renfermant du fer; l'opérateur doit également éviter de porter
tout objet métallique pouvant occasionner des variations sensibles durant la lecture des
mesures.. Voir fig (I.03.C)
◊◊ . Applications :
*Localisation d'objets ferromagnétiques enfouis
*En archéologie
*Exploration minière
*cartographie géologique
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Les études océanographiques (études des fonds océaniques et mers), font appel aux
méthodes géophysiques de prospection de grandes reconnaissances. Suivant le but
recherché, l'une des méthodes géophysiques en l'occurrence la prospection magnétique,
peut être utilisée soit dans la recherche pétrolière soit dans la recherche fondamentale
(physique du globe ; études sur la tectonique des plaques etc...) La mesure du champ
magnétique terrestre et ses composantes en mer est similaire à celle de la mesure sur le
continent, cette mesure repose essentiellement sur l'élément sensible ou capteur placé
dans une enceinte étanche (poisson), naviguant à 15 mètres environ de profondeur.
Le remorquage est fait à une certaine distance du bateau afin d'éviter l'influence de celui-ci.
Les magnétomètres utilisés sont le magnétomètre à flux-gate et le magnétomètre à proton;
ainsi le champ est mesuré en continu le long d'un profil prédéterminé. Voir fig(I.03.b)
◊◊ . Applications :
Exploration minière
Études géologiques
Repérage des objets submergés sous le fond marin
A B C
B : marine, C : terrestre)
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Le magnétomètre embarqué un fluxgate donnait des mesures peu précises (±100 nT). Il fut
suivi par Cosmos 26 et Cosmos 49 en 1964 et la série de satellites OGO (Orbiting
Geophysical Observatory).
Puis il y eut 6 satellites POGO de 1965 à 1971 qui emportaient à bord des magnétomètres
scalaires à pompage optique. Les données recueillies furent utilisées dans le calcul des
premiers modèles IGRF. Mais toutes ces missions (12 entre 1958 et 1978) n’embarquaient
que des magnétomètres scalaires, ce qui ne permet pas de modéliser de façon unique le
champ magnétique terrestre.
Ce fut en 1979 avec le lancement par la Nasa du satellite américain MAGSAT
(magnetometer satellite) que l’on put disposer d’une couverture globale homogène et quasi
instantanée de mesures vectorielles du champ géomagnétique.
À bord un premier magnétomètre scalaire à pompage optique avait une précision de ±1 nT.
Un second magnétomètre vectoriel de type vanne de flux donnait une précision meilleure
que ±3 nT sur chaque composante. La calibration du magnétomètre vectoriel se faisait par
rapport au magnétomètre scalaire absolu.
Seule, la courte durée de vie de MAGSAT ne rendit pas possible l’étude de la variation
séculaire du champ magnétique terrestre.
On réfléchit donc à la poursuite de ces recherches par satellite et après dix ans d’études en
laboratoire on monta un nouveau programme spatial Œrsted 2, projet international à
maîtrise d’œuvre danoise. Le satellite fut lancé le 23 février 1999 (vingt ans après
MAGSAT). Le CNES fournit le magnétomètre scalaire construit par le LETI d’une précision
de ±0, 3 nT, et le magnétomètre vectoriel à vanne de flux a été construit par les Danois.
D’une grande sensibilité il a une précision de ±0,5 nT. Avec les calibrations effectuées entre
les deux magnétomètres le champ est mesuré avec une résolution de 0,2 nT. Ce satellite
placé sur une orbite plus grande que celle de MAGSAT aura une durée de vie lui permettant
de mesurer les variations séculaires du champ magnétique terrestre. Le dispositif de
positionnement du satellite est calé sur le système GPS et l’orientation sur une caméra
stellaire. Œrsted a été suivi par le satellite germano-américain Champ (2000), le satellite
argentin Sac-c (2001).
En 2004 l’Agence Spatiale Européenne a retenu la mission SWARM qui devrait être lancée
en 2009. La particularité de cette mission est qu’elle est formée d’une constellation de trois
satellites (Alpha, Bravo et Charlie). Ils sont placés à des orbites variant entre 300 et
530 km et équipés de magnétomètres vectoriel (VFM) et scalaire absolu (ASM) qui
mesurent la direction du champ magnétique terrestre et son intensité. Le lancement de
cette mission a été retardé jusqu’à 2013.
L’association des données d’observatoires terrestres et des satellites permet de
paramétriser la composante externe due à l’ionosphère dans un modèle de géopotentiel.
D’une façon plus générale, les mesures spatiales permettent d’obtenir une couverture
complète dans l’espace et dans le temps du champ magnétique du globe terrestre et d’en
séparer les composantes, internes, champ crustal (lié à la structure thermique et
minéralogique), champ non dipôle, champ dipôle, et externes liées essentiellement à la
présence de l’ionosphère, sa structure et sa variabilité sous l’influence de l’activité
Solaire.
Notons enfin que ces mesures par satellites ne se limitent pas aux seules mesures du
champ magnétique terrestre mais que les sondes spatiales chargées de l’étude des planètes
et de leurs satellites emportent également dans leurs équipements géophysiques toutes les
gammes de magnétomètres possibles.
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Les premiers instruments utilisés en magnétométrie étaient des compas marines modifiés,
ces instruments donnaient les valeurs des composantes I et D. d’autres instruments ont été
développés permettant la mesure des composantes H et Z ainsi que la composante du
champ total F tel que les variomètres magnétiques.
L’appareillage de magnétométrie a connu une vraie évolution grâce aux nouvelles
technologies, on distingue plusieurs types de magnétomètres, dont le principe de ces
appareils se résume en la comparaison de la force mesurée à une autre force connue. Les
magnétomètres les plus utilisés actuellement sont (Bournas, 2001) :
Apparu vers 1955, cet instrument absolu mesure la valeur du champ total. Le principe de
fonctionnement de ce magnétomètre est basé sur le phénomène de résonance magnétique
nucléaire en utilisant un fluide riche en protons.
Ce magnétomètre est basé sur l’utilisation de l’énergie de transfert des électrons de l’atome
d’un niveau énergétique à un autre. Le principe de fonctionnement de cet appareil consiste
à mesurer la fréquence de résonance magnétique de la vapeur de césium, qui est
proportionnelle à l’intensité du champ magnétique total.
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CHAPITRE II
DESCRIPTION DU LEVÉ
AÉROGÉOPHYSIQUE ET
CORRECTION DES DONNEES DE LA
PROVINCE TRIASIQUE CENTRALE
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* Altitude fixe par rapport à la surface du sol : altimètre radar environ (150 m±9 m).
* distance entre les lignes de vol et de traverses varient d’un bloc à l’autre : de 2 à 5
km entre lignes et de 10, 25 jusqu’à 40 km entre traverses.
* l’orientation des lignes de vol dépend de direction des structures géologiques de
chaque région.
La précision du levé aérogéophysique de l’Algérie n’a pas été la même pour tous les
panneaux survolés. Par exemple le Nord de l’Algérie, le domaine offshore (15 km), la
bordure sud de la flexure saharienne et le bassin Triasique ont été levé par l’adoption
d’une haute précision. Par l’utilisation de Magnétomètre de grande résolution et au
resserrement de l’espacement entre les lignes de traverses de telle sorte qu’il
représentait en moyenne cinq fois la distance qui sépare les lignes de vol. par exemple
la précision des données obtenue avec la maille de ( 2km * 10km) et même avec celle
de ( 5km * 25km) est toujours largement supérieur à celle obtenue par la maille de
(2km * 40km).
En resserrant la distance entre traverses, on améliore la qualité de la carte en
réduisant l’imprécision due aux variations diurnes le long des lignes adjacentes. Les
régions qui avaient fait l’objet de survol suivant un espacement assez dense entre les
lignes de traverse étaient des zones considérées fort probablement à l’époque
d’intérêt stratégique telle que la région du nord de l’Algérie ou bien perspective en
hydrocarbures comme les bassins triasiques. En outre, les bassins sédimentaires se
caractérisent généralement par des anomalies magnétiques d’amplitude relativement
réduites, et on est souvent confronté dans de pareilles situations à analyser des
anomalies de quelques dizaines de nT.
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Leur localisation exige donc nécessairement des levés de haute précision. Voir
fig(II.01)
20%
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Pour le système de mesure magnétique deux configurations ont été utilisés. Une
installation en remorque (oiseau) voir fig(II.03.A) qui consiste en descendre un oiseau
équipé de capteur magnétique par la queue de l’avion à travers un câble de 71 m
environ, cette configuration été utilisé pour le DC-3 avec un magnétomètre à pompage
optique et à vapeur d’alcalin elle sert à réduit le magnétique résiduel de l’avion en
éloignant l’oiseau de celle-ci. Une autre configuration été aussi utilisé pour AERO
COMMANDER appelée tail stinger voir fig(II.03.B). Elle consiste à fixer le capteur
magnétique à une extension rigide en fibre de verre à l’arrière de l’avion. Elle utilise le
magnétomètre de flux gâte. Aussi un système de compensation été utilisé pour nettoyer
les mesures de l’interférence magnétique de l’avion, en réduisant l’enveloppe de bruit
aux quelques dixièmes de nT prés.
A B
Dans la région que nous allons étudie l’AERO COMMANDER a été utilisé. Cette avion
est équipé d’un magnétomètre à pompage optique installé à la queue de l’avion d’une
longueur de 70 mètre sur une tige en fibre de verre. Le choix de L’AERO
COMMANDER était sur la base de la topographie de la région qui est généralement
calme.
Été utilisé pour orienter l’avion et contrôler la distance entre les lignes de vol.
Elle a été utilisée pour contrôler la direction du nord magnétique avec une précision
plus ou moins un degré.
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II.6.5. caméra :
Enregistre un film continu de 35 mm pour prendre des photos aériens, elle nous aide
à établir des cartes de topographie et de déterminer l’allure de levé.
II.6.7. magnétomètre :
Pour l’acquisition des mesures de champ magnétique total. Aero service a utilisé un
flux gâte et à pompage optique comme on a mentionné précédemment. Et aussi pour
l’enregistrement des variations diurnes sur les stations de base elle a utilisé des
magnétomètres à pompage optique.
Dans un levé magnétique quel que soit pédestre ou aéroporté, les mesures sont
grandement influencés par les variations diurnes qui sont les principales sources
d’erreurs de nivellement. Il existe aussi d’autres sources de ces erreurs en mesures
aéroportées qu’on doit les éliminer avant d’entamer l’interprétation des cartes obtenues.
Tel que les erreurs de navigation, l’effet de cap, l’effet de décalage, l’interférence de
l’avion, la dérive du magnétomètre et les bruits aléatoires.
On peut faire Les traitements spécifiques des données aéromagnétiques par l’intermédiaire
du logiciel Oasis Montaj développé par Geosoft, permettant le stockage, le traitement, la
modélisation et l'interprétation d’un important volume de données numériques. Cette
plateforme géophysique performante, inclue l’intégralité des opérations inhérentes aux
données géophysiques, permettant d’effectuer de manière interactive les traitements
spécifiques nécessaires à l’étude et l’interprétation des données gravimétriques et
magnétiques :
- Importation et exportation des données.
- Visualisation et analyse détaillée des données, sous la forme de cartes préliminaires.
- Corrections standards des données par l’intermédiaire d’algorithmes spécifiques.
- Interpolation contrôlée des données.
- Post-traitements des données, intégrant les opérations de filtrage et de calcul de documents
dérivés.
- Modélisation 2D (extension Gmsys2D) et 3D (extension Gmsys3D), directe et inverse des
données.
Tout un levé aéromagnétique exige de recueillir trois types de donnés : les données de
localisation et de navigation, les données magnétiques des variations diurnes enregistrés
dans des stations de base au sol, et les mesures aéroportés du champ magnétique
terrestre.
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Les données qu’on va utiliser dans ce mémoire ont été déjà corrigés des erreurs de
mesures magnétique. Donc on va seulement parler de ces corrections et des phases
de leurs exécutions.
Dans cette phase l’opérateur s’intéresse à deux étapes essentielles : la préparation des
données et la mise en position des coordonnées X et Y. à l’aide de logiciel il doit
séparer les lignes de vol, chercher les pics, les points vides, le bruit instrumental et
autre irrégularités dans les données du champ ou même, sur celle de navigation pour
les supprimer et aussi il fait la conversion de l’unité de mesure en nT.
-En utilisant les filtres pour éliminer les anomalies qui font part des bruits. par
exemple en utilisant le filtre passe bas pour filtré les anomalies qui ne reflètent pas
la signature géologique d’un corps magnétique ou d’une structure tectonique. Mais ce
filtre présente un principal défaut pour la séparation des spectres des anomalies
désirés et celles à éliminés. Pour cette raison une autre méthode qui s’appelle filtre
de NAUDY a été utilisée. Ce filtre base sur l’utilisation d’une algorithme non linéaire
qui inspecte chaque donné et détermine si c’est du bruit ou c’est un signal. Si le
point considéré est un bruit, il est éliminé et remplacé par une valeur estimée à
partir des points voisins, tandis que la partie non considérée comme bruit est
conservée sans aucune modification. Tous ces procédés rentrent dans la première
étape. Donc pour la deuxième étape l’opérateur cherche à déterminer l’emplacement
relatif de tous les points d’intersection entre les lignes de vol et celles de traverse
en trouvant les images coïncidentes par recherche directe sur les films.
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La tolérance maximale qui définit l’activité diurnal est choisie (3nT/3min). Pour cela
les mesures acquises dans des périodes d’activité supérieure à cette valeur seront
refaites en revolant les lignes qui leurs correspondent.
Cette méthode d’utiliser une station de base montre des défauts. Surtout lorsque le
sol présente une conductivité variable sur l’étendue de la surface de levé. Donc une
autre approche a été utilisée, consiste à comparer les mesures de deux stations de
bases distantes de 88 km, pendant une journée calme. Cette méthode a montré que
les variations du champ dans une station ne peuvent pas présager les fluctuations du
champ dans l’autre. Selon ce concept le point le plus éloigné du levé ne devrait pas
dépasser un rayon de 50 km aux alentours de la station de base. Le levé faite en
Algerie l’utilisation de station de base été seulement dans le but d’évalue les périodes
de haute activité diurne.
Une autre méthode comptée dans les techniques de nivellement proposée par
YARGER et al, en 1978 pour corriger les variations diurnes qui ne nécessite pas une
station de base. Elle consiste à attribuer aux erreurs d’intersection des lignes et des
traverses une fonction polynomiale de temps écoulé de degré n donnée par:
( )= + + ⋯+ + .
Cette méthode basée sur le principe que les fluctuations du champ magnétique
terrestre durant l’opération de vol varient lentement dans le temps suivant une
fonction polynomiale d’ordre inférieur.
Par la méthode des moindres carrées on peut déterminer les coefficients de cette
fonction en minimisant l’écart entre les lignes et les traverses aux intersections
=∑ ( − − )² .
axj-b : un polynôme considéré par exemple de degré n=1. Représente les valeurs
calculées sur le même point d’intersection.
q : la somme carrée de la différence entre mis-ties et les valeurs de la fonction.
Gj : l’erreur d’intersection observée. Xj : la distance en nombre fudicial le long de la
ligne.
On peut déterminer son minimum en faisant le dérivé partiel de q par rapport à (a
et b) et en résoudre les deux équations linéaires.
Cette méthode montre son efficacité même pour les lignes de vol et de traverses
survolées indépendamment au cours de différents jours étalés sur des périodes de
nombreux mois et même plusieurs années. Elle peut être étendue aux levés de haute
sensibilité par la correction des erreurs de localisation des intersections, si
nécessaires, et par le choix de polynôme de haut degré pour le calcul d’ajustement.
Une chose qu’on devrait prendre en considération est que Pour faire la correction
des variations diurne par des méthodes de nivellement il faut diminuer la distance
entre les traverses.
Il existe d’autres fluctuations dues à l’activité solaire de courtes périodes connues sous le
nom de micro pulsations, ils présentent un problème lorsqu’on cherche à repérer des
structures petites et de magnétisation faible, tel qu’un dôme de sel.
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Mais grâce à la méthode de nivellement par fonction polynomiale on peut éliminer ces
fluctuations si et seulement si la distance entre les traverses est inférieure à la largeur de
ces fluctuations. Certaines compagnies aérogéophysiques proposent une autre approche
toujours dans le but de corriger les variations diurne. Cette méthode consiste à équiper
l’avion d’un système de magnétomètre et de capteurs qui donnent le champ total et les
deux gradients horizontaux du champ GX et Gy.
Si on assure la bonne compensation de l’interférence magnétique de l’avion, On peut
facilement établir une carte du champ magnétique total parfaitement nivelée à partir des
mesures des gradients horizontaux, sans recourir au survol des lignes de traverse pour
faire le nivellement ou de soustraire les variations diurne enregistrés à la station de base.
Cette procédure possède l’avantage d’être insensible aux variations diurnes du champ
magnétique total et par la même occasion réduit la facture cout du levé par le non recourt à
l’enregistrement suivant les traverses. Elle sert aussi à l’accentuation des anomalies à fort
gradient, son inconvénient principal réside dans sa pauvre définition des anomalies de
grandes longueurs d’onde et de basses amplitudes.
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h(nΔx) est infini en longueur et doit étre raccourci par l’application de la fonction de
Hanning décrite comme suit :
S (nΔx)=1/2(1+cos ) `, | |<
Une version similaire a été étudiée par green (1983), en considérant que l’erreur attribuable
aux enregistrements de navigation est celle qui minimise les erreurs de fermeture de la
boucle formée des huit points voisins immédiats du point d’intersection. Si on considère
formé de quatre points d’intersection a, b, c, d entre deux lignes et traverses.
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IV.7.2.f. Micro-nivellement :
Dite nivellement empirique qui est un filtrage destiné à éliminer tout bruit résiduel des
données aéromagnétiques après les traitements standard de réduction et l’application
rigoureuse des procédés de nivellement décrite précédemment. Il s’appuie sur le fait que le
bruit résiduel se manifeste sous forme d’anomalies étirées épousant la direction des lignes
de vol. Sa longueur d’onde est deux fois la distance qui sépare deux lignes voisines.
L’application du micro-nivellement est souvent indispensable, du fait que les erreurs
particulièrement infimes deviennent nettement visibles lors d’établissement de cartes
aéromagnétiques sous forme d’images améliorées (par exemple : les images couleur
ombrées). Sans omettre de souligner l’effet de ce bruit sur l’incertitude de certaines
interprétations quantitatives.
Plusieurs versions de micro-nivellement sont développées ces dernières années. Luyendyk
(1997) a fourni une description détaillée de la variante du micro-nivellement utilisé par
AGSO (Australian Geological Survey Organisation). Plusieurs grandes compagnies
d’exploration géophysique possèdent leur propre technique de micro-nivellement, et peu
d’information est disponible sur la particularité de leur méthodologie.
Ces processus de déondulation axés sur un filtrage directionnel destiné aux levés survolés
suivant des lignes droites et parallèles ont été décrit par plusieurs auteurs (Minty, 1991,
Ferraccioli et al., 1998). Liukkonen, (1996) a développé une autre technique basée sur un
filtre différentiel mobile qui a été testée avec succés sur les données radiométriques. Plus
tard, une variante étendue de cette technique, appelée filtrage médian différentiel, a été
décrite par (Mauring et al. 2000). A la différence des méthodes du filtrage directionnel,
celle-ci est efficace même en présence de lignes de vol pas tout à fait parallèles ou pas du
tout rectilignes. Son principe consiste à déduire la valeur corrigée pour chaque point de la
ligne de vol par la différence entre les valeurs médianes entre un filtre 2-D et un autre 1-D.
le filtre (la fenêtre) 1-D opére uniquement sur les mesures d’une seule ligne de vol, tandis
que la fenêtre 2-D intègre les autres valeurs voisines situées sur les autres lignes.
Généralement la fenêtre du filtre 2-D peut prendre la forme circulaire, rectangulaire ou
biaise en fonction de la morphologie des lignes de vol (figII.09)
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Le micro-nivellement par filtre médian mobile se distingue par sa priorité sur les autres
techniques de filtrage directionnel quant à sa parfaite adaptation à tout type de lignes de
vol (figIV.09). En contrepartie, on a remarqué que les anomalies étroites le long des lignes
de vol sont fatalement affectées par le filtrage médian et par conséquent une portion du
signal géologique en pâti. On peut en affirmer la même chose sur les techniques du micro-
nivellement basées sur le filtrage directionnel, mais certaines versions plus élaborées
n’affectent que très faiblement le signal utile de haute fréquence.
La nouvelle version de micro-nivellement développé par Paterson, Grant & Watson limited
(2004), sert à éliminer La quasi-totalité du bruit résiduel des lignes de vol, sans
véritablement altérer la composante de haute fréquence du signal géologique. Cette
technique qui a été appliquée sur les données aéromagnétiques du bassin de Tindouf et du
bouclier Eglab, présente un avantage évident par rapport aux autres procédés standard de
déondulation. Son atout réside dans le fait qu’elle s’applique directement sur les données
des lignes de vol et non sur les grilles comme c’est souvent le cas, et en plus elle discerne
mieux le bruit du signal géologique. L’examen des résultats du traitement conforte plus
notre opinion.
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La carte du bruit devrait normalement apparaitre sous forme de longues rayures orientées
dans la direction des lignes de de vol. Partant de ce principe on peut estimer l’amplitude
maximale du bruit de nivellement, et ainsi choisir la valeur appropriée. Pareillement, pour
le choix de la longueur d’onde minimale du bruit de lignes de vol. On opte habituellement
pour le filtre passe-bas de Naudy.
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CHAPITRE III
DESCRIPTION DE LA RÉGION
D’ÉTUDE
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Zone d’étude
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- L’amincissement des sels est suivi par l’effondrement d’une partie du Jurassique,
créant des grabens dont la largeur est de l’ordre du kilomètre et les rejets de
l’ordre de plusieurs dizaines de mètres.
Le réseau de faille qui affecte la région de Hassi R’mel a deux directions dominantes; NE-
SW et SE-NW, (Beicip 78).
Ces deux réseaux de failles et toute la structuration de Hassi R'mel sont liés aux
mouvements du socle, lui-même qui a entraîné la couverture sédimentaire dans sa
déformation au cours de toutes les phases tectoniques qui l’ont affecté.
L’interprétation des données sismique, a mis en évidence trois directions de failles
recoupant le gisement:
- Une direction N120° détectée essentiellement dans les parties centrales et Sud du
gisement, les failles associées sont interprétées comme des couloirs de décrochements
majeurs recoupant d’Est en Ouest le dôme de Hassi R’mel.
On rappellera qu’à l’échelle régionale, cette orientation est celle des failles générées lors de
la distension du Trias (ouverture de la Téthys).
- Une direction subméridienne observée au niveau de la structure de djebel Bissa où la
qualité sismique est bonne, et sur les secteurs Nord et Est du gisement de Hassi R’mel.
- Une direction intermédiaire entre les deux orientations précédentes (N150°) est mise en
évidence en divers secteurs et en particulier sur le flanc Sud-Ouest du gisement en bordure
du synclinal, le séparant de djebel Bissa; cet accident semble se prolonger vers le Sud par le
trend de Hassi R’mel Sud.
Fig(III.03) : une coupe NW-SE montre la structure géologique et la stratification des âges
géologiques en fonction de la profondeur
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III.4.1. Le Paléozoïque :
III.4.1.a. La Cambrien :
Il est constitué par des grès quartzitiques blancs, fins à moyens, à ciment siliceux,
intercalés par de nombreux feuillets d’argiles vertes micacées. Au sommet, la zone des
alternances constitue une transition entre le Cambrien et l’Ordovicien, elle est représentée
par des grès fins à Tigilites, plus ou moins quartzitiques, d’argiles noires ou vertes, à
nombreux galets de silts bruns pyriteux.
III.4.1.b. L’Ordovicien :
Essentiellement détritique, il est constitué par : les grès d’El Gassi et ceux d’El Atchane à
la base, suivis par les quartzites de Hamra et les grès de Ouargla. Ces derniers sont
surmontés par les agiles d’Azzel et les grès de Oued Saret, puis viennent les argiles micro-
conglomératiques coiffées par la dalle quartzitiques de M’Karta.
III.4.1.c. Le Silurien :
Il est constitué essentiellement par des argiles, fortement radioactive, de couleur gris -
noire, silteuses, micacées, fossilifères, parfois feuilletées et pyriteuses avec des passées de
grès blancs fin à moyen.
III.4.1.d. Le Dévonien :
Il est essentiellement argilo-gréseux et présent à l’Ouest du champ de Hassi R’mel. Il est
partiellement érodé par la discordance hercynienne sur la voûte d’Allal et l’ensellement de
Djofra et semble être plus complet dans le bassin de Gourara et sous le Moscovien dans le
sillon de Benoud.
III.4.1.e. Le Carbonifère :
Présent seulement dans la partie Nord-ouest du champ à Bordj Nilli, il est représenté
uniquement par le Moscovien qui forme un biseau discordant sur les séries sous-jacentes, il
est constitué par de grès à la base, surmontés par des calcaires fossilifères.
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III.4.2. le Mésozoïque :
III.4.2.a. La Trias :
III.4.2.b. Le Jurassique :
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III.4.2.c. Le Crétacé :
* Le Néocomien : est constitué par des alternances d’argilites plastiques grises ou vertes,
pyriteuses par endroit, dolomitiques, parfois indurées et gypseuses, et de grès gris ou gris
verdâtres à ciment argilo-dolomitique, souvent fins et friables, très argileux surtout à la
base de la série.
* Le barrémien : est totalement absent au Nord, tandis qu’ Sud du champ, il est représenté
par une succession de grès fins à grossier, à ciment argileux ou carbonaté, et d’argilites
plastiques sableuses et versicolores.
* L’Aptien : est représenté par des marnes gréseuses et des passées de grès argileux au
Sud, tandis qu’au Nord, il devient dolomitique beige à rosâtre microcristalline, avec des
argilites «lie de vin» par fois sableuses et des sables roses ou rouges, avec présence de
gypse par endroit.
* L’Albien : essentiellement gréseux, il est subdivisé en deux séries : une série argilo-
gypseuse à la base puis viennent des grès et des sables fins, roses ou beiges, mal cimentés
et mal classés, une autre constituée par des grès fins rouges, roses ou beiges, à ciment
argilo- dolomitique ou calcaire, admettant des intercalations d’argilites versicolores et des
calcaires dolomitiques.
* Le Cénomanien : comporte des dolomies cristallines ou microcristallines blanches ou
beiges, parfois vacuolaires, à intercalations d’argilites versicolores et de calcaires
dolomitiques.
* Le Turonien : est représenté par une série de dolomie cristalline blanche ou beige,
vacuolaire et fissurée par endroit.
* Le Sénonien :est constitué essentiellement de calcaires dolomitiques, blancs ou beiges et
de dolomies cristallines fissurées admettant des passée de calcaire marneux, à sa base on
observe, au centre du champ, quelques mètres de dolomies fissurées à niveaux silicifiés, au
Nord desargilites bariolées, tandis qu’au Sud du champ il est érodé et c’est le Turonien qui
est à l’affleurement.
III.4.3. Le Cénozoïque :
III.4.3.a. L’Eocène :
Épais de 50m, il est rencontré uniquement dans la région de Bordj Nili, où il est constitué à
la base par des marnes blanches plastiques, surmontées par des calcaires et des calcaires
marneux blancs et jeunes.
III.4.3.b. Le Mio-Pliocène :
Épais de 100m, il est présent seulement au Nord-ouest du champ, il est constitué de grès
argileux surmonté d’un sable moyen à grossier, à ciment carbonaté, renferment des
passées argileux rouges.
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Description lithologique:
Les différents sondages pétroliers dans cette zone ont montrés l’existence d’un ensemble
attribué, selon les auteurs, au Permo-trias ou au Trias, comprenant à la base un cycle
détritique qui repose en discordance, par l’intermédiaire de la discordance hercynienne,
sur les terrains paléozoïques plus ou moins érodés, et un cycles salifère limité au sommet
par un niveau dolomitique (le niveau D2). Voir fig(III.05)
1. Le cycle détritique : il est constitué par trois parties :
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Il existe trois systèmes pétroliers où les réservoirs et roches mères sont successivement :
Triace argileux gréseux et les argiles (silurien/ordovicien).
Les argiles siluriennes sont fortement condensées dans la dépression d’Oued Mya et sur
Les bordures du dôme de Hassi R’mel. Ils sont Composé d’un niveau supérieur daté
wenlock-ludlow caractérisé par des argiles radioactives, et des schistes argileux siluriens
qui sont les plus potentielles représentées par des argiles radioactives riches en fossiles
(Graptolites, Tasmanites). Les épaisseurs enregistrées sont de l’ordre de 50 à 70 mètre au
niveau du bassin d’oued Mya et diminuent progressivement sur les flancs pour s’annuler là
où le silurien radioactif est complétement érodé. La roche mère silurienne radioactive est
excellente dans le bassin d’oued Mya.
Les argiles ordoviciennes, en particulier les argiles d’Azzel, conglomératiques et d’El Gassi,
définies comme étant des argiles noires, riches en fossiles (Graptolites), avec de bonnes
épaisseurs. Néanmoins, leur potentielles pétrolier est relativement faible. Les argiles
ordoviciennes d’Azzel et d’El Gassi, présentent des caractéristiques de roche mères
moyennement potentielles mais sont considérées comme secondaires dû probablement à
un faible potentiel pétrolier résiduel (rapport CRD, 1991, 1995, Corelab). D’après d’autres
travaux (Robertson, 1998), les résultats géochimiques enregistrés du niveau Ordovicien
Moyen (Llianvirnien) sur les puits ORSN-1, OKJ-20, BKP-1, GBC-1, OCT-1, ont montré que
les teneurs en COT résiduel (COT moyen 0.6- 2.74%) et en hydrogène sont élevées (IH
moyen résiduel de 100-400 mg HC/g COT), indiquant que de cette formation pourrait avoir
contribué à la génération des hydrocarbures.
Le Triace argileux gréseux est constitué par des bancs gréseux, séparés par des zones
argileuses, elle regroupe trois formations T2, T1 et la Série inférieure. Voir fig(III.05).
- La série inférieure est absente dans la partie occidentale du pourtour de Hassi R’mel et
s’épaissit suivant deux directions vers le NE et vers l’Est et atteint un maximum
d’épaisseur de plus de 100m dans les blocs 410 et 418.
Dans le pourtour de Hassi R’mel, la série inférieur est à prédominance d’argiles et de silts.
Néanmoins, des grés propres ont été rencontrés et présentent des épaisseurs importantes
au Sud du Champ de Hassi R’mel, au Nord du champ de Sidi Mezrich et au Nord de Oued
Noumer. De bonnes caractéristiques réservoir présente dans la région sud de Hassi R’mel
(HRS-1…), ce niveau constitué de grés gris à gris foncé, fins et friables. Vers l’Est du
pourtour de HR l’épaisseur de ces grés augmente mais avec des caractéristiques réduites.
Des coulées volcaniques ont été rencontrés par le forage autour du champ de HR jusqu’au
bloc 418 et 425 au nord d’oued Mya.
- La série Triace argileux gréseux supérieur est subdivisé en un membre inférieur T1
constitué par les niveaux C et B, et un autre supérieur constitué essentiellement par le
niveau A.
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La région de Hassi R’mel est productif dans les trois réservoirs gréseux A, B et C,
Présentant des bonnes caractéristiques pétrophysiques, ils sont séparés par des
argiles et silts plus ou moins épais ; ces niveaux productifs reposent soit en concordance
sur la Série inférieure andésitique ou argilo-gréseuse, soit directement, en discordance, sur
les différents termes paléozoïques par l’intermédiaire de la discordance hercynienne ; les
réservoirs triasiques présentent des extensions et des variations de faciès qui leurs sont
propres : le niveau C disparait vers la zone orientale contre le paléo-relief de Hassi R’mel,
cependant, le réservoir B, d’extension
Plus réduite, disparait par variation de faciès au profit des argiles encaissantes vers le Sud-
ouest du pourtour de Hassi R’mel, tandis que le réservoir A présente l’extension la plus
importante en s’étendant pratiquement sur toute la région à l’exception de la zone
méridionale où il se biseaute vers le Sud-Ouest.
Le réservoir C : peut atteindre une épaisseur de 60m vers le nord du champ de HR. il
est constitué de certains niveaux de grés fins à moyens isolés par des niveaux
argileux imperméables. Vers l’Est le réservoir C est bien marqué par des épaisseurs
importantes pouvant atteindre 60m ou les stratifications d’argiles deviennent
minces.
Réservoir B : montre des épaisseurs plus importantes vers l’Est du pourtour de HR.
Il est constitué par des grès gris claire à beiges, fins à moyens, argileux. vers le nord,
ce niveau débute par des conglomérats de gros galets de quartz, surmontés par des
grès moyens à grossiers à ciment argileux, et enfin, vers le sommet, des grès fins
bitumineux, à passées de silts et d’argiles bruns et rouges.
Le réservoir B se caractérise par une variation extrêmement rapide des épaisseurs
ou on marque des épaisseurs maximums des grés utiles au niveau des blocs 436,
437, 418, 419, 420 et 422. Il présente de bonnes caractéristiques pétrophysiques
(porosité˃20% et permé abilité ˃500md) au nord du champ de HR et dans le champ
de Zelfana.
Réservoir A : présente l’extension la plus importante sur le pourtour de HR, à l’exception de
la partie sud et sud-ouest dans les blocs 350 et 318, il montre des épaisseurs relativement
constantes, avec des caractéristiques pétrophysiques, influencées localement par un
développement d’une cimentation argileuse et anhydritique, néamoins, les caractéristiques
de stockage et de production de ce réservoir sont bonnes. Dans le champ de HR et à l’Est de
la région, ce niveau est représenté par des grés grossiers à la base, puis moyens à fins
au sommet, ce sont des grés gris beiges.
Présentée par :
- Le Trias Salifère S4, qui est absent au Sud-ouest dans l’ensellement de Djofra et la voute
de Allal, ainsi qu’au Nord-ouest du champ de Hassi R’mel et la partie Est du sillon de
Benoud. Cette couverture montre une évolution des épaisseurs du SW vers le NE où elle
atteint un maximum de 150m du côté oriental du dôme de Tilrhemt.
- Le Trias Argileux, constitué par des argiles et des silts, parfois gypseuses qui se
développent sur la formation T2, il correspond à une couverture secondaire. Il montre une
évolution progressive des épaisseurs du Sud-ouest au Nord-est.
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(document Sonatrrach)
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CHAPITRE IV
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La magnétométrie est une des méthodes géophysiques dont le but est d'éclaircir
certains Problèmes géologiques tels que localisation et identification de certaines roches
ou structures géologiques cachées sous la surface de la terre; elles permettent ainsi
d'orienter les géologues dans leur Investigation.
La dernière étape de chaque étude magnétométrique consiste en l'interprétation des
Informations recueillies durant le levé ou la prospection magnétique.
Interpréter quelque chose veut dire rendre compréhensible, le traduire et lui donner un
sens. Dans notre cas, il nous faut rendre compréhensible aux géologues les chiffres de
mesures magnétiques, à traduire les cartes magnétiques en cartes géologiques et donner
ainsi aux résultats des mesures magnétiques un sens géologique.
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A
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Entrée Sortie
Opérateur
Paramètres Réponse
Formulations
du calculée
Mathématiques
Modèle
La principale difficulté pour l’interprétateur tient au fait que le maximum d’une anomalie
est rarement à l’aplomb de sa source. En effet, elle est le résultat d’une double
projection du super potentiel magnétique dans la direction du champ et dans la direction
de l’aimantation.
Or l’anomalie magnétique crée par une structure, dont les vecteurs aimantation et
champ de référence sont tous les deux verticaux, présente un maximum à l’aplomb de
la source. Il semble donc intéressant de rendre les deux vecteurs localement
verticaux et d’étudier la nouvelle projection donnant l’anomalie maximale à l’aplomb
de la source. Baranov (1957) introduit un outil permettant de transformer une
anomalie asymétrique mesurée à une latitude quelconque en anomalie symétrique
simulée au pôle. Cette transformation dite de « réduction au pôle ».
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Fig(IV.07). a) exemple de signature magnétique d’une sphère dans une région proche de
l’équateur. b) la réduction au pôle de l’anomalie de la même sphère.
IV.2.2.a. Introduction :
Les champs de pétrole et de gaz présentent souvent un lien à l’échelle régionale avec des
structures géologiques. A une échelle plus restreinte, les failles locales demeurent
d’excellents indicateurs et guides locaux de piégeage d'hydrocarbures. La cartographie de
ces dernières permet d’établir des relations spatiales avec les structures recherchées
nécessaires pour développer des critères favorables pour l’exploration.
Le problème lié à l’interprétation structurale des cartes géophysiques a depuis longtemps
été le centre d’intérêt dans la localisation des failles, des contacts et autres discontinuités
qui apparaissent souvent sous forme de linéaments. L’avantage des linéaments interprétés
à partir des données géophysiques est, qu’en plus des structures superficielles, ils reflètent
également les structures profondes du socle non visible par photo‐interprétation des
images aériennes et satellitaires. L’identification de ces linéaments peut se faire par une
interprétation visuelle à partir des cartes rehaussées par l’emploi de certaines techniques
de filtrage (Faure, 2001), mais on recourt souvent à des méthodes de reconnaissance
automatisée. Ces méthodes permettent de réduire la subjectivité et le temps nécessaire à
l’analyse visuelle des images, dont les résultats sont toujours reproductibles à l’identique.
Plusieurs techniques de reconnaissance automatique des linéaments ont ainsi été
développées, dont certaines sont applicables aussi bien aux données géophysiques qu’aux
images satellitaires ou aux modèles numériques de terrain. Elles reposent sur différents
principes mathématiques et divergent dans la stabilité, la précision et la sensibilité aux
bruits contenus dans les données.
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Tab(IV.1) Modèle des sources localisables par l’AGH et types des transformations
correspondantes (tiré de Phillips et al, 2007).
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Le principe consiste à balayer la grille de données par une fenêtre mobile, et pour
chaque position, une tentative est faite pour identifier les maxima. Chaque nœud de la grille
(à l’exception des points situés sur les bords) est comparé avec les huit points voisins les
plus immédiats dans les quatre directions (le long des x, des y et le long des deux
diagonales) pour identifier un éventuel maximum (FigIV.08.). Ce qui revient à tester les
inégalités suivantes :
gi-1, j < gi,j > gi+1, j
(FigIV.08.): Illustration des nœuds de la grille utilisés pour l’identification du maximum par
la procédure de Blakely et Simpson (1986) – la position de gi,j dans cette figure satisfait les
quatre inégalité (N=4)
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Une fois la grille du gradient horizontal est calculée, un balayage de la carte par une fenêtre
mobile de dimensions de (5x5) à l’intérieur de laquelle on teste par la méthode des triplets
de Blakely et Simpson (1986) si le point central de la fenêtre est un maximum. Ensuite on
essaye de détecter d’autres maxima dans cette même fenêtre de (5x5), comme indiqué sur
la figure (IV.09.)
Une fois que plusieurs maxima (au moins deux) ont été détectés et leurs localisations
réajustées par une parabole d’approximation passant par le triplet considéré, on détermine
la direction moyenne des maxima par régression linéaire, et ça sera considéré comme la
direction du contact recherché.
IV.2.2.b.iii. Calcul de la profondeur du contact :
Une fois la position et la direction du contact sont connues, les valeurs d'une bande
perpendiculaire au trend situées à l'intérieure de la fenêtre mobile de (5x5) (figIV.10.). Ces
valeurs seront être utilisées pour déterminer la profondeur du contact par un ajustement
dans le sens des moindres carrées avec le Gradient Horizontal de la forme théorique d'un
contact. Le gradient horizontal d'un contact théorique est donné par (Roest et Pilkington,
1993):
Où: k est une constante qui dépend : du contraste en susceptibilité magnétique à travers le
contact, de l’intensité et l’inclinaison du champ magnétique terrestre, et de l’angle entre le
nord magnétique et l’axe des x ; h est la distance horizontale à partir du contact et d est la
profondeur jusqu’au toit du contact.
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Fig (IV.10) : Illustration du procédé d’extraction des données de l’intérieur d’une bande
pour le calcul des profondeurs.
L'ajustement par la méthode des moindres carrées fourni la valeur de la profondeur
ainsi que l'erreur standard de sa détermination. Habituellement, uniquement les
profondeurs estimées avec une erreur standard inférieure à 15 % sont retenues dans
l'interprétation finale.
Comme souligné plus haut, pour obtenir une interprétation précise il faut que les
contacts magnétiques remplissent les conditions suivantes:
1. le champ magnétique doit être vertical,
2. l'aimantation de la source doit également être verticale.
3. le contact doit présenter un plan vertical.
4. les contacts doivent être isolés.
5. les sources doivent être épaisses.
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Fig (IV.11): Amplitude du gradient horizontal de certains modèles 2D ; (a) contact vertical,
(b) contact incliné, (c) plaque mince verticale et (d) plaque mince horizontale.
En couleur rouge sont exprimées l’amplitude et la position de la source du gradient
horizontal de l’anomalie réduite u pôle (AGH‐RP), et en couleur bleue celles du gradient
horizontal de l’anomalie pseudo gravimétrique (AGH‐PG). D’après J. D. Philips, 2000.
En conséquence, lorsque les limites d’un corps magnétique n’est pas convenablement
représentées par un contact géologique vertical, la position du maximum de l’AGH est
inévitablement décalé par rapport à cette limite, ce qui n’est pas le cas pour un contact
épais vertical. L’ampleur de ces décalages dépend principalement de la profondeur du toit
du contact par rapport au niveau d’observation, et de son pendage (Grauch et Cordell,
1987).
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champ magnétique
calcule l'amplitude
du gradient
horizontal
Localisation des
maxima (Algorithme
de Blakely et
Simpson)
determination de la
direction des
contacts
Fig (IV.12) : les étapes de l’interprétation des données aéromagnétiques par la méthode du
gradient horizontal.
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La méthode du gradient horizontal a été appliquée sur deux modéles théoriques (faille
normal et une structure en horst). Le premier modèle est représenté par un corps tabulaire
horizontal ayant une profondeur 4000 mètre, avec un rejet une fois de 1000 mètre, et autre
fois de 500 mètre. La suscéptibilité magnétique est de l’ordre de 0.01 (SI). Cette source
simule un contact tectonique. Le deuxième modèle est représenté par une structure en
horst ayant une profondeur des contacts est de 3000 mètre et une très grande épaisseur. il
admet la même susceptibilité que le premier source. Les réponses magnétiques de ces deux
modéles (champ total) ont été calculés par le biais d’un programme qui s’appelle POTENT.
En admettant une aimantation d’inclinaison 45° et déclinaison ‐4° qui sont les coordonnées
de notre région d’étude.
Fig(IV.13) champ total d’un modèle de faille normale avec :a) rejet 1000m b) rejet 500m
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La carte du champ total pour un modèle de faille normale et une structure en horst sont
données respectivement comme suit
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La réduction au pôle a été calculée à l’aide d’un module qui s’appelle MAGMAP sur
GEOSOFT. Ce module fonctionne dans le domaine de fourrier. La carte réduite au pôle est
établit comme suit :
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Fig(IV.19) carte d’amplitude de gradient horizontal après réduction au pôle d’une faille
normale.
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La profondeur moyenne estimée pour la faille normale est de l’ordre de 3650m. Alors que
la profondeur réelle est de l’ordre de 4000m.
La profondeur estimée pour une structure en horst est de l’ordre de 2880m. Alors que la
profondeur réelle des contacts est 3000m.
L’examen de ces résultats permet de noter que cette méthode fournit des profondeurs
légèrement sous‐estimés de l’ordre de 4%. Alors que cette erreur représente 9% pour un
faille normal donc on peut prendre ces pourcentages comme acceptables.
Malgré l'élimination du trend régional par l'utilisation du modèle IGRF, notre carte du
champ magnétique montre la persistance d'une certaine tendance régional due à une
mauvaise estimation du champ magnétique principal. Pour y remédier à ça, nous avons
procédé par une méthode analytique qui consiste à choisir, comme régionale, une surface
que l’on peut représenter par un polynôme dont la courbure sera déterminée par le degré
de celui‐ci. Par exemple aux degrés 1, 2 et 3 correspondront respectivement, un plan
incliné, un plan de courbure constante et celui dont la courbure est légèrement variable.
Le polynôme est ajusté aux mesures magnétiques par la méthode des moindres carrés. Cet
ajustement nous donne des valeurs optimales du champ d’anomalie. La figure (IV.22)
illustre un exemple d'estimation du trend régional par un ajustement visuel.
Après quelques tests, il s'est avéré qu'un polynôme de degré 2 est le plus approprié pour
l'estimation du trend régional. Après élimination de ce trend, nous obtenons la carte ci‐
dessous (Fig. IV.23).
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Pour le calcul de l’opérateur de la réduction au pôle, nous avons pris pour inclinaison et
déclinaison magnétique respectivement (I= 45°, D= ‐ 4°), ces valeurs correspondent au
centre de notre région d'étude pour la période du levé (1972), à une altitude de vol de
150m et en négligeant les variations d'un bout à l'autre de la région d'étude.
La figure (IV.24) représente la carte des anomalies magnétiques de la province triasique
centrale réduite au pôle. On remarque que les anomalies positives se sont légèrement
déplacées vers le nord et que les anomalies dipolaires sont transformées en anomalies de
pôle unique.
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La carte de l’amplitude du gradient horizontal des données réduites au pôle est illustrée
sur la figure (IV.25). Elle est spécialement élaborée pour donner un aperçu sur la
localisation des contacts magnétiques, lesquelles coïncident généralement avec les
maximums du gradient horizontal.
Nous remarquons que le gradient horizontal calculé à partir de la carte réduite au pôle
fourni une image plus complexe. Elle est plus dominée par la composante de haute
fréquence.
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Les solutions obtenues à partir de la carte (figure IV.26), dont la résolution est de 1 km,
sont représentées sous formes de petits cercles, auxquels nous avons attribué une couleur
en fonction de l’intervalle de profondeurs calculées voir fig(IV.26.A). Nous avons également
associé à chaque solution une flèche qui représente la direction du contact interprété (voir
fig. IV.27).
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Fig(IV.26) A) Carte de l’amplitude du gradient horizontal avec localisation des sources dus
aux différents contacts. B) histogramme de distribution des profondeurs des contacts
La majorité des profondeurs des contacts sont situées dans l’intervalle [3000 ; 4500], avec
un pourcentage de 48%. Alors que les profondeurs inférieures à 3000 m ne présentent que
16% du nombre total des contacts localisés indiquant un soulèvement important du socle.
Ceci est principalement évident dans la partie centrale de la carte, occupée par le grand
gisement de gaz de HassiR’mel localisé au sein d'une importante structure anticlinale
connue sous le nom du dôme de Tilghemt.
Pour fournir un aperçu sur la répartion des profondeurs estimées par la méthode
d’amplitude du gradient horizontal à partir des données réduites au pôle. Un histogramme
de distributions de ces profondeurs est présenté pour le bassin triasique central à la figure
IV.26.B
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Pour mieux voir la concordance entre la géologie et les résultats obtenues à partir des
cartes précédentes et leur implication à la mise en place des hydrocarbures, nous avons
superposé les solutions calculées à partir de l’amplitude du gradient horizontal des
différents contacts sur la carte géologique de la région d’étude (Fig. IV.28).
L'analyse de la direction des sources interprétés montre que la plupart de contacts sont
alignés selon un system d’orientation NNW‐SSE (Fig. IV.29). Le grand gisement de
HassiR’mel est traversé par une faille NW‐SE, qui est dû d’après la géologie a un
mouvement de décrochement qui affecte de l’Est vers l’ouest le dôme de Hassi R’mel.
La plupart des failles identifiées par le levé sont des décrochements de type sénestre, des
structures de formes circulaires apparaissent aussi et qui pourrait représentées un certain
intérêt pour l'exploration des hydrocarbures (IV.30)
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Conclusion et recommandation
Le pourtour de Hassi R’mel qui se trouve à l’Est de la province triasique
centrale constitue un environnement favorable pour le piégeage des
hydrocarbures, car plusieurs études antérieures ont montré que toutes les
conditions sont remplies (l’existence de roche mère, roche réservoir et roche
couverture).
Dans l’étude aéromagnétique, nous avons remarqué l’existence
d’anomalies de fortes amplitudes qui se concentrent notamment au pourtour
de Hassi R’mel. Ce qui nous amené à suivre une analyse quantitative en
utilisant la méthode d’amplitude du gradient horizontal après réduction au
pôle du champ magnétique total. Cette méthode nous a permis de mettre en
évidence le réseau de failles qui affectent la région d’étude en déterminant
leurs profondeurs qui se situent entre 2500 m et 4500m, ainsi que et leurs
directions où la plupart prennent une direction NNW-SSE.
L’analyse de la carte d’amplitude du gradient horizontal nous a permis
aussi de mettre en évidence quelques structures qui peuvent représenter un
intérêt pour le piégeage des Hydrocarbures.
Dans le but d’aboutir à une meilleure évaluation du potentiel en
hydrocarbures et également la bonne connaissance de la morphologie du
bassin de la province triasique centrale nous proposons:
- Une étude sismique sur certains structures que nous avons mis en
évidence lors de cette interprétation pour avoir une image plus nette de
leur schéma structural en profondeur.
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Bibliographie
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