Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
par
Travail présenté à
INTRODUCTION 3
CONCLUSION 18
Références bibliographiques 20
Introduction
Lorsque nous entrons en poste de direction, nous apprenons « sur le tas » bien
souvent. Nous avons à établir notre style de leadership, notre vision, nos limites tout comme
nous l’avons fait quand nous avons commencé dans une salle de classe. Différents types de
gestionnaires deviennent nos collègues avec lesquels nous devons travailler, différents corps
d’emploi deviennent nos employés et, surtout, différents types d’enseignants font partie de
notre équipe. Le gestionnaire apprend rapidement à se tailler une place au sein de toutes ses
personnes et il comprend aussi que de faire plaisir à l’ensemble représente une mission
impossible. Le besoin de l’élève doit se placer au centre de nos préoccupations et doit nous
aider à garder le cap sur notre mission en tant que gestionnaire de l’éducation.
C’est un chantier important que je compte développer sur plus d’une année et avec
l’aide de mes collègues. Je fais partie d’un comité, dans mon bassin, qui souhaite justement
décortiquer ce que c’est l’évaluation ainsi que ses façons de faire.
5
Titre de l’ouvrage 2 : Quand la note devient constructive – Évaluer pour certifier et soutenir
les apprentissages
Références : Pasquini, R. (2021) Quand la note devient constructive – Évaluer pour certifier
et soutenir les apprentissages. Les Presses de l’Université Laval, 180 p.
La note est l’un des sujets les plus discutés en éducation. Ce document aborde le fait
que l’existence de la note est moins problématique que son mode d’élaboration et
d’exploitation. En s’appuyant sur les apports théoriques issus de la recherche et sur des
situations d’évaluation concrètes menées dans différents contextes scolaires primaires et
secondaires, cet ouvrage montre qu’il est possible d’élaborer une note en se référant à
l’apprentissage, constructif et à valeur informative. Cette façon de faire peut aider les
enseignants dans leur prise de décisions afin de soutenir les élèves. L’auteur indique que
l’échec n’est pas à éviter à tout prix.
Raphaël Pasquini, Ph.D., est professeur associé en évaluation scolaire à la Haute école
pédagogique du canton de Vaud (Lausanne) en Suisse romande. Il est actif au sein de réseaux
7
académiques traitant d’évaluation aux niveaux régional, national et international. Il a acquis
une expérience de 20 ans sur le terrain et actif dans la formation initiale (Bachelor, Master)
et continue des enseignants depuis plus de 15 ans. Ses travaux et ses enseignements portent
principalement sur les pratiques d’évaluation sommative et de notation.
8
Ce type d’ouvrage propose des exemples vécus en classe, donc le côté pratique est très
pertinent pour travailler l’évaluation avec mon équipe et apporter des éléments concrets aux
enseignants. De plus, on y présente des informations quant à la collecte des traces en cours
d’apprentissage. Les enseignants ont tendance à privilégier que les tâches papier-crayon alors
que d’autres types de traces pertinentes peuvent être utilisés pour porter son jugement puis
pourraient, ainsi, réduire la charge de travail de l’enseignant reliée à la correction.
Titre de l’ouvrage 2 : Quand la note devient constructive – Évaluer pour certifier et soutenir
les apprentissages
Cet ouvrage est très récent comparativement au 1er document que présenté. Il aborde la
différenciation, la pondération et le jugement professionnel. Cet outil est complémentaire au
1er ouvrage choisi. De plus, il m’a été conseillé par les conseillers pédagogiques avec qui je
travaille actuellement l’évaluation.
9
De ce fait, je me suis concentrée uniquement sur certaines parties des ouvrages portant
sur l’évaluation formative et sommative. L’an prochain, avec le comité et nos équipes, nous
nous attarderons davantage sur les types de traces.
Il faut instaurer un environnement qui inspire la confiance pour permettre aux élèves
de s’investir et où ils savent qu’ils peuvent apprendre. De ce fait, ils seront plus en mesure
de prendre des risques. Il faut que les élèves et l’enseignant puissent se donner droit à l’erreur,
se donner du temps pour concrétiser ses idées et que la réussite puisse se traduire de
différentes façons. Lorsqu’il est question d’erreurs, il faut se sentir à l’aise afin d’être en
mesure d’agir autrement ensuite. Ces erreurs peuvent déterminer ce qui sera à éviter ou à
privilégier. L’enseignant doit modéliser les erreurs en indiquant que de les commettre peut
nous faire avancer. La rétroaction vient alors indiquer aux élèves ce qu’ils doivent faire
davantage et ce qu’ils doivent éviter. De nombreux enseignants trouvent difficile de donner
fréquemment des rétroactions aux élèves et ils leur fournissent d’autres types de rétroactions
en cours d’apprentissage.
En ce qui concerne l’évaluation sommative, étant donné que les rétroactions sont
encodées et faites sous forme de brefs commentaires, les élèves comprennent s’ils doivent
ou non s’améliorer, mais ils ignorent le comment s’améliorer. La rétroaction lors des
sommatifs représente un événement ponctuel annonçant la réussite ou l’échec. Cette
fréquence des rétroactions résultant d’une évaluation sommative devrait être réduite et
augmenter lors des rétroactions formatives.
12
Souvent les enseignants souhaitent couvrir les éléments du programme dans un temps
limité, laissant de côté le fait que les élèves ont besoin de s’approprier peu à peu un savoir.
Lorsque le rythme est ralenti et que les élèves sont impliqués, les élèves sont plus susceptibles
de savoir ce qu’ils vont apprendre et les formes que cela peut prendre.
L’implication des parents n’est pas à négliger. Ils soutiennent les apprentissages des
élèves et ils doivent être interpellés dans le processus de rétroaction. Les inviter à discuter
avec leur enfant afin de partager l’information, aborder les objectifs et à procéder à des
vérifications.
Appréciation personnelle
J’ai particulièrement apprécié ce document étant donné qu’il est axé sur le « concret ».
Des exemples simples illustrant les propos sont présentés ce qui permet au lecteur de bien
comprendre ce dont il est question. On sort du contexte théorique en démontrant ce qui peut
se faire en pratique. De plus, il est très court et se consulte somme toute rapidement. Pour
nos enseignants plutôt rébarbatifs qui envisagent la théorie comme une charge de travail
supplémentaire, cet ouvrage ne saura pas les décourager. Les liens avec la recherche sont
toujours présentés, mais sous forme de capsules en marge. Le lecteur a, alors, la possibilité
de les consulter ou non. On y compte douze chapitres aux noms évocateurs ce qui permet
d’atteindre rapidement les aspects que nous désirons aborder. Comme je l’indiquais, c’est
plus concret comme approche, des images de copies d’élèves y sont même présentées.
Finalement, la dernière section de chaque chapitre amène le lecteur à s’interroger sur ses
13
pratiques. Il est souvent prôné que l’autoévaluation est une façon de faire intéressante auprès
de nos élèves, il en est de même pour nous…
Titre de l’ouvrage 2 : Quand la note devient constructive – Évaluer pour certifier et soutenir
les apprentissages
L’évaluation notée est devenue une obsession autant en contexte social qu’éducatif.
Elle est souvent éloignée d’une recherche de développement de la personne. Les gens ont un
rapport mitigé face à l’évaluation ; ils la détestent et en même temps, ils y adhèrent. C’est
rassurant puisque cela donne des repères, un cadre temporel et fixe des objectifs. D’un autre
côté, ça permet de s’améliorer et d’être le meilleur potentiellement un jour.
Malheureusement, dans notre système d’éducation présentement, l’évaluation notée est
excessive et les acteurs ne réfléchissent plus à ce qu’ils souhaitent évaluer. Elle est utilisée
trop souvent de la mauvaise façon et les finalités sont plus ou moins claires. Certes,
14
l’évaluation est une interaction en classe entre l’enseignant et l’élève puis est un levier du
pouvoir de l’enseignant face à l’élève en démontrant qu’il peut sanctionner ou récompenser.
L’enseignant a ce poids de l’évaluation au-dessus de sa tête qui l’oblige à rendre des comptes
de son travail ce qui fait en sorte que souvent, elle prend de la place au détriment de
l’apprentissage. Dès qu’une évaluation est complétée et corrigée, on en prépare une autre.
Toutefois, lorsqu’elle est construite au travers d’un raisonnement pédagogique, elle est en
mesure de fournir des informations pertinentes sur les apprentissages des élèves.
Les résultats de l’élève sont souvent construits en référence à une norme extérieure
de l’apprentissage de l’élève comme la moyenne obtenue par l’ensemble des élèves. L’élève
est classé à partir des résultats de ses camarades. Certains élèves échouent non pas
uniquement en raison de leurs insuffisances, mais surtout parce que le groupe auquel ils
appartiennent produit une moyenne de scores plus élevée que leur propre résultat.
Côté formation, l’enjeu est d’accompagner les enseignants pour qu’ils s’approprient
la complexité des pratiques de notation en comprenant qu’il faille déterminer ce que l’élève
est censé maitriser dans l’épreuve pour obtenir telle ou telle note. Afin de soutenir les
enseignants dans l’application de leur jugement professionnel, différents fondements sont à
prendre en compte comme de construire une échelle de notation en amont de la passation de
l’épreuve. Cela conjugue planification des leçons avec l’élaboration des épreuves en
définissant les apprentissages essentiels. De plus, une construction de note référée à
15
l’apprentissage et à haute valeur informative est possible à condition de formuler des
objectifs, de construire des tâches significatives et d’élaborer des critères d’évaluation.
L’important est de remettre les apprentissages des élèves au centre de son jugement
professionnel et de ses pratiques. Il faut se rappeler que la fonction de l’évaluation est comme
un inventaire et qu’elle a un but social qui est de certifier. Évidemment, elle sert à classer,
situer et informer l’élève et l’enseignant. C’est la raison pour laquelle le choix des objectifs
évalués suppose qu’une épreuve unique ne porte que sur une partie des apprentissages menés
en classe et non sur la totalité. Cela permet aussi de se centrer sur les contenus disciplinaires
plutôt que sur le respect des consignes ou des procédures et d’offrir la possibilité de formuler
des commentaires au-delà de la note qui met en évidence les réussites et les échecs de l’élève
en vue de le réguler.
Lorsqu’on tend à quantifier plutôt qu’à qualifier, le phénomène de l’arbre qui cache
la forêt survient. Les points se compensent, s’annulent, perturbant ainsi la cohérence de
l’articulation entre évaluation et notation puisque la note ne peut plus être en lien avec
l’apprentissage.
Appréciation personnelle
Cet ouvrage représentait pour moi une lecture plus ardue, très théorique et répétitive.
J’ai eu l’impression qu’on abordait le même sujet, mais de différentes façons. On nomme
différentes recherches prouvant toutes la même chose. Pour ma part, ce n’est pas grâce à la
quantité que je vais adhérer à une idée. En fait, j’avais plutôt l’impression qu’on tentait de
me vendre les bienfaits de l’évaluation plutôt que de me démontrer des méthodes efficaces
pour l’aborder. J’ai même fait le saut de sections étant donné que je percevais la redondance.
Par chance, plusieurs aspects et sous-aspects sont présents ce qui permet d’aller aux points
qui nous concernent plus rapidement. Toutefois, les nombreux exemples permettaient de
mieux cerner les éléments abordés. J’apprécie beaucoup l’aspect « concret ».
16
Dans les deux cas, les auteurs sont unanimes, pour être en mesure de porter un
jugement professionnel adéquat, il importe de conserver des traces de qualité en cours
d’apprentissage. La quantité de traces ne riment pas avec bon jugement professionnel…
l’enseignant doit fixer des objectifs à ses élèves et planifier en conséquence sa façon de
recueillir des traces tout comme les moments pour le faire. L’évaluation est, également, une
17
méthode pour l’enseignant de vérifier ses façons de procéder. L’élève doit être interpellé dans
son processus d’apprentissage et d’évaluation, mais l’enseignant aussi est appelé à se
questionner sur ce qu’il transmet aux élèves. Les élèves ainsi que les professeurs peuvent se
réajuster.
Conclusion
Malheureusement, les enseignants ont bien souvent une « to do list » qu’ils se donnent
comme mission d’accomplir entièrement sans même prendre le temps d’indiquer aux élèves
le but, les objectifs à atteindre. Surtout, pour les élèves présentant des défis académiques, il
importe de les impliquer pour ainsi les amener à se mobiliser. De plus, les auteurs sont
unanimes, le temps accordé à la correction est bien souvent beaucoup trop grand qu’il
empiète sur le temps alloué à l’apprentissage de nos élèves. Lors des rencontres
pédagogiques, il faudra ramener les enseignants aux essentiels à transmettre dans leur classe.
Ce travail a déjà été effectué… mais la mémoire est une faculté qui oublie.
19
Bibliographie
Pasquini, R. (2021) Quand la note devient constructive – Évaluer pour certifier et soutenir
les apprentissages. Les Presses de l’Université Laval, 180 p.
I