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Évaluation des apprentissages à l'élémentaire

PED3543*[Y]

Travail réflexif final


Présenté par

Amany Bahgat

(Nº d’étudiant: 300 151 288)

Le monde de l’éducation est en perpétuelle évolution. En effet, les travaux de recherche se


multiplient et par conséquent, les stratégies d’évaluation changent et évoluent aussi au profit de
nos élèves afin de faire d’eux de meilleurs adultes ayant la capacité d’innover et de mieux réussir
leurs vies. En fait, ma perspective du facteur de l’Évaluation s’est approfondie grâce à mes cours
PED 3543. Suite à mes lectures, à nos discussions durant le cours et à mes questions et les
réponses fournies de notre professeure, j’ai pu reformuler ma vision de ce concept. Plusieurs
facteurs s’entrelacent et aboutissent à la même fin : la réussite de chaque élève dans un processus
d’enseignement/apprentissage efficace, critérié et sécurisé. À travers le cours PED 3543. J’ai pu
saisir le sens réel et l’application de la validité en choisissant un instrument de mesure adapté et
qualitative.

Dans ce processus, je serai comme un chef d’orchestre qui planifie l’évaluation, mais je
ne suis pas la seule actrice, c’est bien évident! L’élève prend part de cette responsabilité en,
collaborant, par sa participation en classe, à élaborer la grille d’évaluation.
Les trois étapes d’évaluation nommées selon leur intention :
1-L'évaluation au service de l'apprentissage inclut l’évaluations diagnostique et
formative. Ce type d’évaluation me donne, en tant qu’enseignante, une idée nette sur ce
que mes élèves comprennent et me permet de planifier et d'orienter mes stratégies
d’enseignement et du même coup, démarrer la rédaction du profil de chaque élève, ce qui
me permet de poursuivre sa progression. Tant que l’élève est au centre de l’apprentissage,
ce type d’évaluation dont l’intention est d’être au service de l’apprentissage, me donne
l’occasion de faire des rétroactions pertinentes aux élèves. Il va sans dire que l’évaluation
au service de l’apprentissage me guide afin de m’aider à déterminer les étapes prochaines
dans l’enseignement.
2-L'évaluation en tant qu'apprentissage : permet aux élèves de s’autoévaluer et de
fournir un jugement objectif à leurs pairs. Ce type d’évaluation me permet, en tant
qu’enseignante, d’évaluer les habiletés de connaissances, de pensée et de la gestion des
cises et la résolution de problèmes. En fait, l’évaluation formative joue un rôle crucial
dans ce processus en semant la responsabilisation chez l’élève. Je peux citer l’exemple
d’un élève qui apprend le français pour la première fois et essaye, de temps en temps, de
faire une analogie avec sa langue maternelle pour se souvenir d’un ou de plusieurs mots.
Cette expérience démontre l’autorégulation qui stimule plusieurs éléments qui dépassent
l’apprentissage à savoir: la construction de son identité, l’imagination et la créativité. .
Une fois conscient de ses forces et de ses faiblesses, l’élève gère le processus de ses
apprentissages d’une manière autonome en appliquant spontanément une métacognition
qui lui permet de comprendre à fond le savoir et l’étendre au savoir-faire et au savoir-
vivre.
3-L'évaluation de l'apprentissage : les données recueillies à la suite de l'évaluation de
l’apprentissage qui inclut l’évaluation sommative permettent aux élèves, aux
enseignants et aux parents, ainsi qu'à l’équipe éducative, de prévoir les résultats à
atteindre. Tracer une feuille de route aux élèves pour prendre des décisions éclairées sur
leurs progrès.

Un des principes directeurs qui pourraient présenter un défi pour moi est de fournir à chaque
élève des rétroactions descriptives continues, claires, spécifiques, signifiantes et ponctuelles.
En effet, je fais de mon mieux, je donne assez de rétroactions orales, quelques-unes écrites
mais pas de façon continue. Par manque de temps, j’arrive difficilement à m’organiser entre ma
famille, mes planifications et mes cours. Je trouve que ça nécessite beaucoup de temps de la part
de l’enseignant mais j’ai le grand désir de le faire dorénavant de manière continue.

On préconise la planification à rebours car elle commence par le résultat d’apprentissage


visé. Ainsi, je planifie mieux mes blocs d’apprentissage et activités (meilleurs choix et meilleure
sélection) et surtout je prépare clairement des évaluations qui sont directement liées au résultat
d’apprentissage visé. De plus, l’élève comprend mieux ce qu’il apprend, la direction où il s’en
va, quel résultat d’apprentissage il doit atteindre et quels sont les critères sur lesquels il sera
évalué. L’élève sera plus motivé et plus engagé dans son apprentissage.

L’évaluation en tant qu’apprentissage permet d’améliorer le rendement des élèves car elle
permet de développer et de favoriser la métacognition chez les élèves; étant donné qu’à travers
l’ETA (l’évaluation formative), l’élève fait des liens entre l’évaluation et son apprentissage, des
réflexions, devient évaluateur et critique. Ainsi, grâce à l’ETA, l’élève deviendra un apprenant
plus autonome qui prend conscience de ce qu’il réussit bien, ce qu’il doit améliorer afin de profiter
pleinement de son apprentissage.

En ce qui concerne les rétroactions descriptives continues. Je continue à le faire oralement,


et pour l’écrit, j’essaierai de les faire pendant la classe en circulant, vérifiant les travaux, leur
avancement et leur niveau de compréhension que ce soir dans leurs agendas, listes de
vérifications, cahiers, autoévaluations. Ainsi, je gagne un peu de temps et ils bénéficieront des
rétroactions qui leur permettront de mieux progresser dans leurs apprentissages.
En connaissant les forces et les besoins de chacun, j’adapte les blocs d’apprentissage, les
leçons et les activités en fonction du niveau de connaissances antérieures des élèves. Je saurai sur
quoi je dois m’attarder et qu’est-ce qui est déjà acquis en fonction de l’évaluation diagnostique
(ESA). Ainsi mon enseignement sera approprié, adapté pour le niveau de la classe et bien
différencié. Je saurai même s’il y a un groupe d’élèves forts ou faibles et leur préparera ainsi des
activités adaptées que ce soit pour consolider leurs forces ou pour s’améliorer davantage. Tout ce
processus fait partie intégrante de la réussite de l’évaluation.
On devrait tenir compte de notre jugement professionnel en tant qu’enseignant(e). Celui-ci
comprend plusieurs éléments tels que le contenu, le contexte, les preuves d’apprentissage, les
stratégies pédagogiques et les critères qui définissent la réussite de l’élève. On ne doit pas prendre
en considération seulement les notes des productions, on doit avoir notre propre jugement
professionnel suite à la triangulation (Observation/conversation/production) pour analyser les
compétences de l’élève par rapport au niveau de satisfaction des attentes et la notre finale qu’il
mérite.
La liste de vérification permet aux élèves de réfléchir sur leur apprentissage. Selon la
matière et l’apprentissage en cours, ils peuvent vérifier si leur travail est complet, rigoureux, s’ils
comprennent le travail demandé et avancent dans leur apprentissage, ils peuvent prendre
conscience de leurs forces et faiblesses (ce qu’ils maitrisent le plus et ce qui leur manque dans
leur apprentissage). Ainsi, la liste de vérification permet à l’élève de mieux progresser, devenir
plus autonome, mieux perfectionner son apprentissage et être plus prêt pour ses évaluations
sommatives (l’évaluation de l’apprentissage).

La grille d’évaluation du rendement est l’instrument utilisé à l’échelle de la province


car cette dernière permet de porter un jugement sur le rendement de l’élève basé sur des niveaux
de rendement clairs, précis et sur des données recueillies sur une certaine période prolongée.
Ainsi, elle permet à l’élève d’améliorer son rendement. Elle permet ainsi d’assurer la validité et
la fiabilité de l’évaluation des élèves. Elle sert à fournir un cadre qui couvre les attentes du
curriculum, à guider l’enseignant à élaborer des instruments de mesure, à bien planifier sa leçon,
à communiquer aux élèves leurs points forts et les points à améliorer et à préciser les critères
d’évaluation. La grille d’évaluation est adaptée lorsqu’on cible une tâche spécifique ou un
travail précis. Elle permet de fournir le rendement des élèves par rapport à des critères prédéfinis
sur une tâche précise. Dans une grille d’évaluation adaptée, on décrit ainsi précisément les
quatre compétences visées et les quatre niveaux de rendement des élèves.

Il va de soi que les bulletins constituent le fuit des efforts, non seulement de l’élève, mais
de moi-même, en tant qu’enseignante, et les parents en tant que facilitateurs. On rédige des
bulletins non seulement pour attribuer une note mais aussi pour fournir sous forme de
commentaires une rétroaction descriptive de ce que l’élève a appris selon les attentes du
programme cadre, ce qui lui reste à apprendre et ce qu’il faudrait faire pour s’améliorer. En
d’autres mots, ses points forts et les prochaines étapes pour s’améliorer. Un commentaire
efficace doit tout d’abord être personnalisé, précis, clair et pertinent. Il doit être bien compris par
les élèves et les parents afin d’en tirer avantage, motiver l’élève et prendre en considération les
recommandations de l’enseignant. Il doit bien renseigner les parents sur les forces de leur enfant
et ce qu’il doit améliorer dans une prochaine étape.

Le jugement professionnel est un processus qui tient compte de jugements


complémentaires au sujet du contenu, du contexte, des preuves d’apprentissage, qui déterminent
la réussite de l’élève. Afin de valider le jugement professionnel, je fais des analyses de divers
critères dont les réflexions des élèves qui reflètent leurs compétences. Je dois planifier les
preuves d’apprentissage afin de permettre à l’élève de montrer sa compréhension et ses habiletés
de pensée. Les preuves d’apprentissage doivent être diversifiées pour mettre en valeur des forces
de l’élève; la collecte de données me permet de documenter ce qui est observé et entendu, pour
permettre d’interpréter l’apprentissage fait par l’élève et le relier aux attentes du curriculum. On
doit tenir compte des preuves les plus récentes. L’enseignant (apprenant-chef) et les élèves
collaborent pour clarifier les résultats d’apprentissage dès le début. Les élèves co-construisent les
critères d’évaluation avec l’enseignant. Je considère toujours l’élève au cœur de son
apprentissage et leur demande de faire des liens entre les résultats d’apprentissage et les
différentes composantes de l’activité proposée. Je fournis des rétroactions descriptives fréquentes
et immédiates (autant que possible) en lien avec les critères d’évaluation. Je donne une plus
grande responsabilité à l’apprenant, qui est amené à suivre ses propres progrès et à ajuster ses
stratégies d’apprentissage. J’encourage les élèves à développer leur capacité d’autoévaluation
pour les motiver, les engager dans leurs apprentissages et faire d’eux des apprenants
responsables et autonomes. J’inclus l’évaluation dans la planification de son enseignement. Je
planifie des interventions fréquentes durant ses leçons pour suivre les progrès des élèves vis-à-
vis des résultats d’apprentissage. Je planifie des évaluations différenciées selon le profil des
élèves (leurs forces et leurs besoins). Je recueille des preuves d’apprentissage diverses tout au
long de l’apprentissage. J’utilise l’évaluation comme outil pour améliorer le rendement de
l’élève (évaluation au service de l’apprentissage). J’encourage l’évaluation constructive et
descriptive par les pairs, ainsi que l’autoévaluation en tenant compte des résultats
d’apprentissage et des critères d’évaluation préétablis. Je favorise l’autorégulation chez l’élève
en l’incitant à établir ses objectifs d’apprentissage personnels.
Je planifierai mon évaluation en fonction d’items critériés et diversifiés. Je tiendrai en
compte la graduation ascendante des questions des plus simples aux plus complexes afin
d’alléger la tâche à l’élève. Celui-ci doit fournir des preuves pertinentes qui démontrent sa
compréhension et sa communication approfondies et son habileté de pensée. Je dois varier les
questions entre les items à réponses choisies dont les sous-types sont : les items à choix
dichotomique (vrai ou faux) -les choix multiples (QCM) et l’Association. Les questions de
l’examen devraient inclure également des questions à réponse courte qui se limitent à
quelques mots ou quelques phrases. Ce type de questions sert à démontrer que l'élève peut
reconnaître ou mémoriser des données d’apprentissage (connaissances déclaratives). Mais
comme les questions à réponses courtes ne peuvent pas refléter la complexité de toutes les
compétences et les habiletés qui entrent en jeu dans toutes les matières, je dois également
avoir recours aux items à réponse longue. Ce type de questions mène l’élève à développer sa
réflexion personnelle et son résonnement. De plus, je planifierai mon évaluation en
choisissant des questions qui donnent l’occasion à l’élève de démontrer la complexité et la
profondeur de sa compréhension ainsi que sa capacité à établir des liens entre les divers
organes et en expliquer la fonction. En outre, pour éviter la confusion, et assurer la validité de
ma mesure, et de me rassurer que chaque question soit indépendante de la suivante.

Il va de soi que la transparence en évaluation est essentielle dans la mesure où elle


reflète la fiabilité de l’apprentissage des élèves et crée un lien entre mo (enseignantes)- l’élève et
les parents. Ainsi, je devrais envoyer une note aux parents pour les aviser (en même temps que
l’élève) du jour et du contenu de l’examen. Vue l’importance de la transparence, j’exigerai la
signature de cette note par les parents. De plus, tout au long de notre évaluation au service de
l’apprentissage, j’aurai recours à une rétroaction descriptive pour rendre mon évaluation
sommative valide. Le principe de transparence s’applique également à la rédaction des consignes
que j’inclurai dans l’examen.
En outre, la précision jouera un rôle de contrôleur dans ma démarche d’évaluation. Mon
objectif est de mettre au point des outils d’évaluation qui mesureront de manière précise, et en
nombre équitable, les apprentissages réalisés par les élèves. Dans ma démarche de création
d’outil d’évaluation, je prendrai en considération la précision dans toutes les démarches en
commençant par :
a) Avant l’examen: J’aurai recours à la triangulation (observation-conversation et
production) afin de mener à l’élève à assimiler à fond l’apprentissage et réussir dans
son examen sommatif.
b) Préparatifs à l’examen : créer un emploi de temps précis- préciser le matériel requis et
en aviser l’élève- faire des copies selon le nombre des élèves- coordonner avec les
autres enseignants pour éviter la surcharge de travail. De même, le rôle des parents,
étant des partis prenantes du processus de l’enseignement/apprentissage est indéniable
pour la réussite des objectifs de l’évaluation. Plusieurs pratiques peuvent être utilisées par
les enseignants afin d’établir une communication efficace et soutenue avec les parents en
ce qui concerne le rendement de leur enfant.
c) Durant l’examen, je créerai des consignes critériées- claires et explicites- qui reflètent
la cohérence entre plusieurs facteurs : Le niveau- le domaine d’étude et le contenu du
curriculum. Je choisirai un vocabulaire simple tout en évitant la double négation et les
termes imprécis. Je me rassurerai que les élèves ont suffisamment de temps et d’espace
pour répondre à toutes les questions. Dans les épreuves de corrections, je prendrai en
compte que chaque question ait une seule réponse pour éviter les pièges et les
confusions. Je prendrai en considération également le facteur linguistique. Du coup, je
choisirai avec précaution les termes utilisés et réviserai les fautes de frappe et
linguistiques.
d) Après l’examen, je scannerai l’épreuve de réponses de chaque élève pour en garder
une copie. De même, je corrigerai oralement l’examen avec les élèves pour leur donner
une rétroaction descriptive des points positifs et des points négatifs.

Dans le futur : Appliquer l’inclusion au concept d’évaluation et éloigner le stress du


processus d’évaluation.

L’objectif des évaluations sommatives est de permettre à l’enseignant de savoir si


l’élève a assimilé les connaissances à l’étude et s’il a acquis les compétences et les habiletés
liées au résultat d’apprentissage. Elles permettent aussi à l’élève de comprendre ce qu’il a
bien tiré de la séquence d’enseignement ainsi que les lacunes qui persistent. Afin de rendre
l’évaluation claire, pertinente, équitable et ciblée, l’enseignant doit collaborer avec les élèves
pour établir les critères d’évaluation propres à la tâche, selon les attentes du curriculum. Or, le
concept du quiz surprise qui est spontané va à l’encontre de la philosophie des évaluations
sommatives, étant donné que le résultat d’apprentissage et que les critères d’évaluation n’ont
pas été préétablis ni communiqués à l’avance. Aussi, ce genre de test peut provoquer de
l’anxiété chez certains élèves, affectant leur rendement et réduisant leur chance de réussite. Il
est préférable de laisser les quiz surprises en guise de jeux ou d’autoévaluation informelle qui
ouvre la voie à une certaine rétroaction ciblée. Quant aux évaluations sommatives, elles
devraient plutôt se faire dans un climat rassurant sans imprévus pour aider les élèves à donner
le meilleur d’eux-mêmes et à démontrer efficacement ce qu’ils ont réellement acquis. De plus,
les quiz surprise qui sont généralement courts ne peuvent pas évaluer de manière sommative
l’acquisition des compétences supérieures de la taxonomie de Bloom (analyse profonde,
évaluation et création) qui nécessitent un temps de réflexion plus long . Selon plusieurs
travaux de recherche, l’enseignement explicite favorise une amélioration considérable du
rendement des élèves dans les épreuves, néanmoins, sans une approche globale prenant en
considération les aspects affectifs, cet apprentissage ne serait plus assez efficace. Dans les
paragraphes qui suivent je vais présenter les différentes composantes des aspects affectifs et
leur influence sur le rendement des élèves:
1) La motivation représente un paramètre clé pour réussir. En effet, les élèves motivés seront
naturellement amenés è lire davantage et améliorer ainsi leur rendement en lecture.
Néanmoins, la motivation de l’élève doit être une motivation intrinsèque, une satisfaction
personnelle, venant de sa propre volonté. Lorsque l’élève fait des choix, collabore, est
exposé à des habitudes de lecture, il sera naturellement plus motivé à réussir.
2) L’attitude se réfère au plaisir de s’améliorer chez les élèves. Plus que l’élève a du plaisir à
réussir, plus qu’il fera plus d’effort et vice-versa.
3) L’image de soi représente la manière avec laquelle l’élève se voit . Si l’élève a une image
de soi négative et ne se sent pas assez bon en lecture, il évitera de faire un effort et ne
tâchera plus à réussir ou à progresser. Ceci pourra le freiner. Il est important qu’un élève
apprenne à avoir une bonne image de soi dès son jeune âge malgré les difficultés qu’il
puisse rencontrer afin de favoriser sa réussite .
4) Les champs d’intérêt de l’élève sont étroitement liés à la motivation. Souvent, lorsque le
thème ou le sujet du livre intéresse l’élève, il est plus motivé à l’exploler. L’enseignant
peut ainsi favoriser et motiver l’élève à lire davantage en choisissant pour son élève des
livres qui l’intéressent. Ainsi, le déclic peut arriver et un livre peut représenter l’étincelle
pour qu’il devienne un apprenant passionné. L’enseignant doit motiver les élèves en leur
donnant la possibilité de faire des choix, en proposant des activités stimulantes, de
collaboration et des interventions positives.
En outre, un des principes directeurs qui présente un défi pour moi, que je tiendrai à
réaliser dans le futur, c’est de tenir compte de tous les élèves ayant des besoins particuliers
comme ceux dans un programme ALF, programme de nouveaux arrivants et les communautés de
premières nations, métis et Inuits. En effet, je me sens assez efficace et productive vu que
j’enseigne depuis quelques années, cependant, je passe beaucoup de temps à planifier, corriger
etc. pour la majorité de la classe et je ne trouve assez de temps pour faire autant et être aussi
rigoureuse dans mes adaptations avec deux élèves qui travaillent sur un niveau de français
débutant. En ce qui concerne la prise en considération des élèves en ALF, d’appui ou autre, je
compte si possible d’avoir l’aide d’une enseignante ressource, sinon, de consacrer plus du temps
pour la planification pour ces élèves. Ainsi, ils travailleront sur leur niveau tout en essayant de
les faire participer à des activités qui puissent être modifiées avec le reste de la classe. Le fait de
partager des activités avec le reste de la classe les motivera plus et ils seront plus encouragés à
rejoindre le niveau de la classe. Je serai aussi disponible pour travailler individuellement avec
eux en classe en dehors des heures cours.
Le fait de séparer entre mon jugement subjectif par rapport à un élève concernant son
comportement et l’évaluation de son apprentissage. Du coup, je tiens à ce que la grille
d’évaluation soit très détaillée et réponde à chaque rendement d’une façon précise et objective.
De même, le stress causé par les évaluations constitue un point névralgique de l’évaluation, en
dépit de tous ses atouts positifs; ce qui met une pression trop forte sur les élèves et amoindrit leur
goût naturel pour l’apprentissage. Un autre élément gênant, à mon avis, concernant l’évaluation,
ce sont les commentaires-clichés qui ne donnent aucune rétroaction constructive à l’élève. Une
évaluation qui attribue une note (évaluation analytique et quantitative) sans commentaire et sans
rétroaction sur les prochaines étapes pour améliorer le rendement de l’élève est une évaluation
vidée de son objectif.

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