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1.

Portrait de la classe :
Il y a 20 élèves dans la classe. Parmi les élèves en difficultés, il y a un élève avec un
trouble de déficit d’attention sans hyperactivité (TDA) et une élève dyspraxique.
Samuel : TDA
• Il est constamment agité
• Il est facilement distrait en classe
• Il se déplace inutilement
• Il est désorganisé

Pénéloppe : Dyspraxique
• Difficulté à écrire/dessiner (tenir son crayon)
• Difficulté visuo-spatiale
• Difficulté à lire les exercices/tableaux trop chargés
• Plus habile à l’oral

Il y a aussi deux élèves plus avancés (douance) que le reste de la classe. Élise et Nathan
réalisent les activités plus rapidement que les autres. Ces deux élèves sont très motivés
et aiment les défis. Les autres élèves de la classe se trouvent au niveau 3 (moyenne) en
mathématiques. De plus, de manière générale, les élèves de la classe sont plutôt visuels
et aiment apprendre avec des dessins, schémas, graphique, tableaux, et manipulatifs. Ils
apprécient aussi les activités de mise en situation et aime comparer les mathématiques
à la vie de tous les jours.

2. Le déroulement de la 1re leçon :


Les élèves de 1re année doivent faire une activité en géométrie. L’activité se nomme la
chasse aux figures et aux solides. Les élèves doivent travailler en équipe de deux. À
l’aide de la fiche d’activité que j’ai distribuée aux élèves, ceux-ci doivent trouver des
objets dans la classe qui possède la même forme que les figures et aux solides vues en
classe. Ils doivent aussi dire combien chaque solides ou figures a de sommets et de
côtés. Une fois que tous les élèves possèdent la fiche d’activité, je lis toutes les
questions avec les élèves et je fais la première question avec la classe. Ensuite, les élèves
peuvent circuler dans la classe pour trouver des objets qui correspondent aux figures et
solides demandés. Pendant l’activité, je circule dans la classe pour questionner les
élèves sur leurs choix d’objets et m’assurer de leur compréhension. Les élèves qui
terminent avant les autres vont colorier leurs dessins sur leur fiche à leur place en
attendant que tout le monde ait terminé. On fait la correction en groupe au tableau. Je
fais un retour sur toutes les questions et je demande les réponses des groupes à tour de
rôle. Tout le monde semble avoir bien compris la tâche, la leçon est terminée et je suis
satisfaite.

3. Classe réaliste — 2e leçon :


Nous sommes maintenant mardi, je poursuis avec la 2 e leçon en lien avec les figures et
solides. Je décide de donner un exercice à faire de manière autonome sur les figures et
les solides aux élèves. Sur l’exercice, il y a différentes images qui possèdent différentes
formes (un silo de ferme, un ballon, une boîte de mouchoirs, un cadeau, etc.). Les élèves
doivent écrire à quels types de figures ou de solides appartiennent les images. Après
avoir identifié les figures et solides, je demande de me donner 2 caractéristiques pour
chacune des figures ou solides. Pour donner un exemple, je demande la réponse de la
première question à toute la classe. Nathan (élève doué) me donne la bonne réponse. Je
laisse donc les élèves travailler de manière autonome. En circulant dans la classe, je me
rends compte que Samuel et Pénéloppe n’ont pas compris comment associer et
comparer la forme de divers solides à différents objets de tous les jours. Puisque je viens
de donner un exercice autonome et que le reste de la classe semble avoir bien compris,
je laisse le reste de la classe continuer cet exercice pour le prochain 30 minutes.
J’explique à la classe que s’il termine avant la fin des 30 minutes, ils doivent relever le
défi. Ils doivent trouver un autre objet de la vie de tous les jours qui correspond aux
mêmes caractéristiques de l’image présentée pour chaque numéro (défi intéressant
pour Élise et Nathan). J’indique aux élèves que s’ils terminent le défi, d’aller chercher le
deuxième exercice en avant et d’essayer de le commencer (exercice avec des données
superflues et plus complexes). Ma première intervention individuelle sera avec Samuel
(TDA). Je réalise que Samuel était plutôt agité lors de la dernière leçon. Étant donné que
celui-ci pouvait circuler dans la classe avec son collègue pour faire la chasse aux solides,
il y avait beaucoup de distraction et il n’a peut-être pas pu bien se concentrer sur la
compréhension de la tâche. Je prends 10 minutes avec Samuel pour lui rappeler les
figures et solides que nous avons vus en classe à l’aide de manipulatifs. Je lui explique
comment trouver les caractéristiques des figures et des solides (sommets et côtés). Je
fais les deux premiers numéros de l’exercice avec lui. Il doit comparer la forme de
l’image avec un des manipulatifs. Je lui propose la stratégie de dessiner la figure ou le
solide à côté de l’image de l’exercice pour bien visualisé et pouvoir compter les
sommets et les côtés. Je place son pupitre près du mien pour qu’il ait moins de
distraction et je lui laisse seulement la feuille d’exercice et son crayon (rien d’autre sur
son pupitre). S’il réussit à compléter toute la feuille d’exercice, je donnerai un
renforcement positif à Samuel en lui donnant 10 sous à mettre dans sa pochette
d’argent (système de point où les élèves accumulent de l’argent pour acheter des
articles au magasin de la classe une fois par semaine).

Pour les 10 minutes qui suivent, je rencontre individuellement Pénéloppe qui est
dyspraxique. Lors de ma première leçon, je n’ai pas pris en compte son diagnostic de
dyspraxie. Lundi après les classes, j’ai été me renseigner auprès de l’éducatrice
spécialisée qui travaille souvent avec Pénéloppe et elle m’a beaucoup outillée pour
pouvoir aider Pénéloppe. Tout d’abord, pour aider Pénéloppe je dois faire des
photocopies plus claires et agrandir les exercices. Je dois aussi lui donner des exercices
adaptés, simplifier la tâche et réduire les exigences puisque la géométrie est très
complexe pour les élèves dyspraxiques. Ce que je dois viser pour Pénéloppe est plutôt
l’apprentissage des règles (les caractéristiques des figures et solides) plutôt que des
constructions ou de l’analyse. De plus, Pénéloppe a de la difficulté à tenir son crayon
donc par défaut il est difficile pour elle d’écrire et de dessiner des formes et solides
géométriques. Pour l’aider à dessiner des figures, je peux tracer des points sur une
feuille quadrillée pour qu’elle puisse simplement les relier. Puisque Pénéloppe travaille
bien à l’oral, je peux tracer les figures selon la description qu’elle me fait de ceux-ci. Je
lui remets donc un nouvel exercice adapté pour elle qu’elle pourra effectuer avec l’aide
de l’aide-enseignante dans la classe. Il reste 10 minutes pour travailler le premier
exercice, je vérifie si tout va bien avec les autres élèves de la classe, je réponds aux
questions.

Après les 10 minutes, je demande à tous élèves de se rassembler aux tapis de


rassemblement pour faire une petite activité pour pouvoir interagir un peu plus. Cette
activité a pour but de stimuler l’apprentissage de mes élèves qui comprennent bien de
manière visuelle. Je leur présente une boîte avec des objets. Je demande à 4 élèves de
piger un objet dans la boîte, nommer la figure ou la forme et donner 1 caractéristique.
Les élèves reviennent s’asseoir à leur pupitre pour faire la correction de l’activité 1 et le
défi (15 minutes). Évaluation du travail

Bibliographie :
 http://blog.ac-versailles.fr/ressourcesdysgarches/public/PDF/
Fiche_centre_TSL_trouble_specifique_des_praxies.pdf, consulté le 10 août 2017
 Présentation sur TDA/H et dyspraxie sur Brightspace (PED3757)

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