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ADJIJI

Adjiji, adjiji, ha, hou, ha (bis)


Zim-boum-Ba (bis)
Haaa

A LA CLAIRE FONTAINE

I.
A la claire fontaine m’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné

Refrain
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai

II.
J’ai trouvé...
Sous les feuilles d’un chêne je me suis fait sécher

III.
Sous les...
Sur la plus haute branche un rossignol chantait

IV.
Sur la...
Chante rossignol chante, toi qui as le cœur gai

V.
Chante...
Tu as le cœur à rire, moi je l’ai à pleurer

VI.
Tu as...
J’ai perdu mon amie sans l’avoir mérité

VII.
J’ai perdu...
Pour un bouquet de roses que je lui refusai

VIII.
Pour un...
Je voudrais que la rose fût encore à planter

IX.
Je voudrais...
Et que ma douce amie fût encore à aimer !

ALOUETTE

Alouette, gentille alouette


Alouette, je te plumerai

Je te plumerai le bec (bis)


Et le bec (bis)
Alouette (bis)
Ah! ah! ah! ah!

Alouette, gentille alouette


Alouette, je te plumerai

Je te plumerai la tête (bis)


Et la tête (bis)
Et le bec (bis)
Alouette (bis)
Ah! ah! ah! ah!

Puis: le cou, le ventre, la queue, les pattes ...


en répétant chaque fois les éléments précédents

L'ALPHABET SCOUT
Un jour la troup’campa A-A-A
La pluie s’mit à tomber B-B-B
L’orage à tout casser C-C-C
Faillit nous inonder A-B-C-D

Le Chef s’mit à crier E-E-E


A son adjoint Joseph F-F-F
Fais-nous vite à manger G-G-G
Les scouts sont sous la bâche E-F-G-H

Les Pinsons dans leur nid I-I-I


Les Loups dans leur logis J-J-J
Chahutèr’ quel fracas K-K-K
Avec les Hirondelles I-J-K-L

Joseph fit de la crème M-M-M


Et du lapin d’garenne N-N-N
Et mêm’ du cacao O-O-O
Mes amis quel souper M-N-O-P

Soyez bien convaincus Q-Q-Q


Que la vie au grand air R-R-R
Fortifie la jeunesse S-S-S
Renforce la santé Q-R-S-T

Maint’ nant qu’il ne pleut plus U-U-U


Les scouts vont se sauver V-V-V
Le temps est au beau fixe X-X-X
Plus besoin qu’on les aide U-V-X-Z

AU CLAIR DE LA LUNE

1. Au clair de la lune, mon ami Pierrot


Prête-moi ta plume pour écrire un mot
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu
Ouvre-moi ta porte pour l'amour de Dieu !

2. Au clair de la lune, Pierrot répondit :


Je n'ai pas de plume, je suis dans mon lit
Va chez la voisine, je crois qu'elle y est
Car dans la cuisine, on bat le briquet.
3. Au clair de la lune, l'aimable Lubin
Frappe chez la brune, elle répond soudain :
Qui frappe de la sorte? Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte, pour le Dieu d'amour!

4. Au clair de la lune, on n'y voit qu'un peu


On chercha la plume, on chercha du feu
En cherchant d'la sorte, je n'sais c'qu'on trouva
Mais j'sais que la porte se ferma sur eux !

MA COUSINE

Se chante et se danse en ronde

Bonsoir ma cousine (Se serrer la main droite)


Bonjour mon cousin germain (Se serrer la main gauche)
On m'a dit que vous m'aimiez (Opiner du doigt)
Ce n'est pas la vérité (Faire non du doigt)
Je n'm'en soucie guère (La main passe au dessus de la tête ...)
J'ai aut'chose à faire (La main jette au dessus de l'épaule)
Passez par ici et moi par là. (Pousse droit indique derrière puis devant)

Faites le en rondes, et reprenez le tout tant que ca marche

MA SERPETTE EST PERDUE

Version 1 (illustrée par le fichier MP3) :

Buvons un coup, ma serpette est perdue


Mais le manche, mais le manche
Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche m'est revenu

Puis toutes les voyelles sont remplacées successivement par A, E, I, O, U :


Bavas a ca ma sarpatt' a parda
Bevez e ke me serpett' e perde
Biviz i ki mi sirpitt' i pirdi
etc

Version 2 :

1. Buvons un coup, ma serpette est perdue


Mais le manche, mais le manche
Buvons un coup ma serpette est perdue
Mais le manche m'est revenu
2. Buvons deux coups, ma fourchette est tordue
Mais le manche ...Mais le manche n'est pas tordu

3. Buvons trois coups ma lorgnette est fourchue


Mais la tige est bien dessus

4. Buvons quatre coups ma hachette est fendue


Mais le manche est bien dessus

5. Buvons cinq coups ma trompette est tordue


Mais la note est revenue

6. Buvons six coups ma raquette est rompue


Mais le manche est bien dessus

7. Buvons sept coups ma chaussette est fourbue


Mais la jambe est bien dessus

8. Buvons huit coups ma pincette est fondue


Mais le manche est revenu

CANTIQUE DES ETOILES

I.
As-tu compté les étoiles
Et les astres radieux
Déployant aux nuits sans voile
Leur cortège dans les cieux?
Dieu qui leur donna la vie et l’éclat
Dieu qui leur fixa la course et le pas
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

II.
As-tu compté les abeilles
Butinant parmi les fleurs,
Papillons mouches vermeilles
Sans soucis et travailleurs?
Dieu qui les vêtit couleurs paradis,
Dieu qui leur fournit vivres et logis
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

III.
As-tu compté les fleurettes
Souriant au gai printemps?
Boutons d’or et pâquerettes,
Fleurs des bois et fleurs des champs?
Celui qui leur fit ces riches habits
Celui qui leur mit ces frais coloris
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

IV
As-tu compté les nuées
Passant dans les champs du ciel?
Et les gouttes de rosée
Aux reflets de l’arc-en-ciel?
Dieu qui fit le temps sombre ou éclatant
Le ruisseau chantant et les flots grondant;
Sait aussi quel est leur nombre
Et ne les oublie pas.

V.
Sais-tu combien sur la Terre
Vivent d’enfants comme toi,
Dans le luxe ou la misère,
Fils de pauvres, fils de rois?
Dieu les connaît tous et les aime tous,
Dieu les garde tous et Dieu les veut tous :
Tu es aussi dans le nombre
De ceux qu’il n’oublie pas.
CANTIQUE DES PATROUILLES

I.
Seigneur, rassemblés près des tentes
Pour saluer la fin du jour,
Tes fils laissent leurs voix chantantes
Voler vers Toi pleines d’amour :
Tu dois aimer l’humble prière
Qui de ce camp s’en va monter
O Toi, qui n’avais sur la terre
Pas de maison pour T’abriter !

Refrain :
Nous venons, toutes les patrouilles,
Te prier pour Te servir mieux !
Vois, au bois silencieux,
Tes Scouts qui s’agenouillent :
Bénis-les, ô Jésus dans les Cieux !

II.
Merci de ce jour d’existence
Où Ta bonté nous conserva !
Merci de Ta sainte présence
Qui de tout mal nous préserva !
Merci du bien fait par la Troupe,
Merci des bons conseils reçus !
Merci de l’amour qui nous groupe
Comme des frères, ô Jésus !

III.
Nos coeurs ont-ils perdu Ta grâce,
Pardonne encore à nos erreurs !
Seigneur, que Ta clémence efface
Les péchés de Tes Eclaireurs !
Et que remplis de l’allégresse
D’avoir répété son serment
Chacun s’endorme en la Promesse
De Te servir sincèrement !

IV.
O Toi, qui veillais Tes Apôtres
Et les «bordais» durant la nuit,
Défends notre camp et les autres
Des rondes du Malin Esprit !
Monte la garde, ô notre Guide,
Afin que nous puissions demain
Ouvrir des yeux toujours limpides
Devant l’Etoile du Matin !
CATHERINE ETAIT CHRETIENNE

I.
Catherine était chrétienne
Bidibim, boum (2x)
Catherine était chrétienne
Son père ne l'était pas !
La la la la la la (2x)
Son père ne m'était pas !

II.
Un jour dans sa prière
Son père la trouva.

III.
Que faites-vous ma fille
Dans cette pose-là?

IV.
Je prie le Dieu mon Père
Que vous n'connaissez pas !

V.
Relevez-vous ma fille
Ou bien l'on vous tuera !

VI.
Tuez-moi donc, mon Père,
Mais je n'faillirai pas !

VII.
Son père dans sa colère
D'un glaive la transperça.
LE CHAMEAU

I.
Perdu dans le désert immense
L’infortuné bédouin
Douin, Douin, Douin, Douin,
N’irait pas loin
Loin, loin, loin, loin
Si la Divine Providence
N’allégeait son fardeau
Deau, deau, deau, deau,
Par un cadeau,
Deau, deau, deau, deau,
Ce cadeau précieux,
Ce précieux cadeau,
De la bonté des Cieux :
C’est le chameau,
Hello, hallo !

Refrain
Halli, hallo,
Et vive le chameau,
Voyez comme il trotte !
Halli, hallo, et vive le chameau,
Voyez comme il est beau !
Himalaya, Java, Calcutta,
Sidiborina, ha !
Himalaya, Java, Calcutta,
Sidiborina, ha !
Aléa léa léa ohé !
Aléa ohé ohé !

II.
Il sait faire la révérence
Et se mettre à genoux
Nous, nous, nous, nous,
Sur les cailloux,
youx, youx, youx, youx,
Et sur son dos quand on s’élance
Aussi léger qu’un daim,
Daim, daim, daim, daim,
Il part soudain
Dain, dain, dain, dain :
Yeux fermés, nez ouverts,
Des sables du désert
Il soulève les flots
De ses sabots,
Halli, hallo !

III.
Grâce à cet animal utile,
Vrai chemin d’fer vivant,
Vant, vant, vant, vant,
De l’Hindoustan,
Tan, tan, tan, tan,
On transporte d’un pas agile
Cachemire et rubis,
Bis, bis, bis, bis,
Et des tapis,
pis, pis, pis, pis,
De la gomme et du thé,
Du sucre et du café,
Du riz, du cacao,
De l’indigo,
Halli, hallo !
CHORAL DES ADIEUX

I.
Faut-il nous quitter sans espoir
Sans espoir de retour ?
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour ?
Refrain:
Ce n'est qu'un au revoir, mes frères
Ce n'est qu'un au revoir
Oui, nous nous reverrons mes frères
Ce n'est qu'un au revoir !

II.
Formons de nos mains qui s'enlacent
Au déclin de ce jour
Formons de nos mains qui s'enlacent
Une chaîne d'amour

III.
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui va nous bénir
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir

CHANT DE LA PROMESSE

I.
Devant tous je m’engage
Sur mon honneur
Et je te fais hommage
De moi, Seigneur !

Refrain
Je veux t’aimer sans cesse,
De plus en plus,
Protège ma promesse,
Seigneur Jésus !

II.
Je jure de te suivre
En fier chrétien,
Et tout entier je livre
Mon cœur au tien !
III.
Fidèle à ma Patrie
Je le serai ;
Tous les jours de ma vie,
Je servirai.

IV.
Je suis de tes apôtres
Et chaque jour
Je veux aider les autres
Pour Ton amour.

V.
Ta règle a sur nous-mêmes
Un droit sacré :
Je suis faible, tu m’aimes,
Je maintiendrai.

LA LEGENDE DU FEU

I.
Nos scouts ont mis la flamme
Au bois résineux
Ecoutez chanter l’âme
Qui palpite en eux

Refrain :
Monte flamme légère
Feu de camp si chaud si bon
Dans la plaine ou la clairière
Monte encore et monte donc (bis)
Feu de camp si chaud si bon.

II.
J’étais jadis un prince
Perfide et méchant
Dépeuplant sa province
Des petits enfants.

III.
Me tendit des embûches
L’enchanteur Merlin :
M’enferma dans les bûches
D’un gt rand bois voisin.

IV.
Depuis lors je dévore
Tout autour de moi.
De me voir près d’éclore
On tremble d’effroi.

V.
Mais des arbres qui flambent
Je suis prisonnier
Et mes bras et mes jambes
Brûlent tout entier.

VI.
Ce terrible supplice
M’a bien converti
Et pour votre service
Me suis fait petit.

VII.
Je m’installe en vos chambres
A votre foyer
Pour réchauffer vos membres
Et vous égayer.

VIII.
C’est moi qui vous éclaire
Dans les longues nuits,
Qui vous rend plus légère
La peur ou l’ennui.

IX.
J’entre dans la cuisine
Et fais chanter l’eau,
Et je sors de l’usine
Par le haut fourneau.

X.
Je permets que m’allume
Le pauvre ouvrier
Forgerons sur l’enclume
Ou pâle verrier.

XI.
Les gerbes d’étincelle
Que je sème au vent
Emportent sur leurs ailes
Vos rêves d’enfant.
XII.
Si bien que sur la terre
Les plus malheureux
Sont les traîne-misère
Qui n’ont pas de feu.

XIII.
Ma suprême espérance
Est qu’un jour viendra
Où Dieu plein d’indulgence
Me délivrera.

XIV.
Lors j’irai d’une haleine
Au divin séjour
Retrouver forme humaine
Et brûler... d’amour !

XV.
Mais je sens que j’expire :
Ecoutez la voix
Qui faiblit et soupire
D’un vieux feu de bois.

XVI.
Ma leçon, ma dernière,
Vous dit : «Mes enfants
On ne fait rien sur terre
Qu’en se consumant !»

NOTRE-DAME des ECLAIREURS

I.
Le soir étend sur la terre
Son grand manteau de velours,
Et le camp calme et solitaire
Se recueille en ton amour.

Refrain
Ô Vierge de Lumière,
Etoile de nos cœurs,
Entends notre prière,
Notre-Dame des Eclaireurs.

II.
Ô Douce Dame aux Etoiles
Jette un regard sur ce camp
Où tes fils, sous leurs frêles toiles,
Vont dormir en t’invoquant.

Iii.
Ô Toi, plus blanche que neige,
Ravie au mont virginal,
Ta beauté, Vierge, nous protège
Contre la laideur du mal

IV.
Que tes bontés maternelles
Veillent sur ceux qui sont tiens;
Place ici comme sentinelles
Les bons anges nos gardiens.

V.
Comme les tentes légères
Que l’on roule pour partir,
Garde-fous, âmes passagères,
Toujours prêtes à mourir.

VI.
Fais-nous quitter l’existence
Joyeux et pleins d’abandon,
Comme un Scout, après les vacances,
S’en retourne à la maison.

Jacques SEVIN sj

LE PASTOURIAU

I.
Quand j’étais chez mon père
Apprenti pastouriau
Il m’a mis dans les landes
Pour garder les troupiaux
Refrain
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux

II.
Mais je n’en avais guère
Je n’avais qu’trois agneaux
Et le loup de la plaine
M’a mangé le plus beau

III.
Et le loup de la plaine
M’a mangé le plus beau
Mais des os de la bête
Me suis fait un flûtiau

IV.
Ferai danser mes frères
Dessous le gros ormeau
Et mon père et ma mère
Les pieds dans leurs sabots

POUR ALLUMER CE FEU DE CAMP...

Pour commencer ce feu de camp


Sachems, on n'attend que vous ! (bis)
Soyez fidèles au rendez-vous
Où nous vous convions en chantant, en chantant !
Pour commencer ce feu de camp
Sachems, on n'attend que vous !(bis)

LE ROCHER DU CONSEIL
Qui donc rassemblera sa sizaine au Rocher la première ?
Qui donc rassemblera sa sizaine au Rocher d'Akéla ?
Frères loups et louvards
Craignons d'être en retard :
La sauterelle saute, bondit, et court,
Légers comme elle courons, courons toujours !

C'est le Rocher du Conseil


Où les Vieux Loups nous appellent :
Allons montrons notre zèle,
C'est le Rocher du Conseil,
Le Rocher, le Rocher du Conseil !
Les sizainiers aux aguets
Nous ont tous rassemblés,
Écoutez les hurler :
C'est le Rocher du Conseil,
Le Rocher, le Rocher du Conseil !

Plus vite, plus vite, plus vite...

LE ROI ARTHUR

I.
Le roi Arthur avait trois fils,
Quel supplice,
Mais c'était un excellent roi,
Oui ma foi.
Par lui ses fils furent chassés,
Oui chassés à coups de pied,
Pour n'avoir pas voulu chanter !

Refrain
Pour n'avoir pas voulu chanter, ohé (2x)
Par lui ses fils furent chassés,
Oui chassés à coups de pied,
Pour n'avoir pas voulu chanter !

II.
Le premier fils se fit meunier,
C'est bien vrai.
Le second se fit tisserand,
Oui vraiment.
Le troisième se fit commis
D'un tailleur de son pays,
Un rouleau de drap sous son bras...

Refrain
Pour n'avoir pas voulu chanter, ohé (2x)
Le troisième se fit commis
D'un tailleur de son pays,
Un rouleau de drap sous son bras...

III.
Le premier fils volait du blé,
C'est bien laid.
Le second fils volait du fil,
C'est bien vil.
Le troisièm' qu'était tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux soeurs.

Refrain
Pour n'avoir pas voulu chanter, ohé (2x)
Le troisièm' qu'était tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux sœurs

IV.
Dans l'écluse le meunier s'noya,
Ha, ha, ha...
A son fil le tiss'rand s'pendit,
Hi, hi, hi...
Et le diabl' mis en furie
Emporta le p'tit commis
Un rouleau de drap sous son bras !

Refrain
Pour n'avoir pas voulu chanter, ohé (2x)
Et le diabl' mis en furie
Emporta le p'tit commis
Un rouleau de drap sous son bras !

SALUT AUX COULEURS


Chevaliers saluons nos couleurs
Sonne, sonne éclaireur
Ha, sonne les honneurs !
Sonne-les bien, sonne de tout coeur,
Sonne, sonne éclaireur,
Ha sonne les honneurs !

Pour nous c'est fête


Quand sur nos têtes
Notre drapeau
Flotte bien haut :
Quand viendra l'ombre
Et la nuit sombre
Ses plis sacrés
Seront pliés !

Chevaliers saluons nos couleurs


Sonne, sonne éclaireur
Ha, sonne les honneurs !
Sonne-les bien, sonne de tout coeur,
Sonne, sonne éclaireur,
Ha sonne les honneurs !

La mélodie fait partie du répertoire des "sonneurs" qui accompagnent les chasses à courre.
Il s'agit de la "Sonnerie les Honneurs".

SI TOUS LES GARS DU MONDE

Si tous les gars du monde


Décidaient d'être copains,
Et partageaient un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins ;
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain !

Ne parlez pas de différence,


Ne dites pas qu'il est trop blond,
Ou qu'il est noir comme du charbon,
Ni même qu'il n'est pas né en France !
Aimez-les n'importe comment
Même si leur gueule doit vous surprendre,
L'amour, c'est comme au régiment :
Y faut pas chercher à comprendre !

TI YA YA TI

Ti yaya ti yaya ti yaya ho (3x)


Ti yaya ti yaya ho, Ya ho !
Ya ho ya ho,
Ti yaya ti yaya ti yaya ho,
Ya ho ya ho,
Ti yaya ti yaya ho, Ya ho

On reprend, chaque couplet un peu plus rapide que le précédent, jusqu'au décrochage ...

UNISSONS NOS VOIX

I.
Unissons nos voix avant de nous quitter
Je vais parcourir d’autres lieux.
La vie est si douce et le monde si beau,
Entonnons ce dernier adieu !

Refrain
Je vais par le monde emportant ma joie
Et mes chansons pour bagages.
Je chante l’amour et je chante ma foi,
Je pars pour un très long voyage.
II.
Je vais par les villes et je vais par les champs,
Mon coeur ne connaît que l’amour.
Mes poches sont vides et je lance mes chants
Qui sonnent à tous les carrefours.

III.
Et si je rencontre la mort en chemin
Fauchant parmi les rangs des gueux
Oui, je serai prêt comme un vrai paladin,
Je dirai mon dernier adieu.

LE VIEUX CHALET

I.
Là-haut sur la montagne
L'était un vieux chalet.
Murs blancs, toits de bardeaux,
Devant la porte un vieux bouleau.
Là-haut sur la montagne,
L'était un vieux chalet...

II.
Là-haut sur la montagne
Croula le bieux chalet.
La neige et les rochers
S'étaient unis pour l'arracher.
Là-haut sur la montagne
Croula le bieux chalet.

III.
Là-haut sur la montagne
Quand Jean vint au chalet
Pleura de tout son coeur
Sur les débris de son bonheur.
Là-haut sur la montagne
Quand Jean vint au chalet

IV.
Là-haut sur la montagne
L'est un nouveau chalet
Car Jean, d'un coeur vaillant,
L'a reconstruit plus beau qu'avant !
Là-haut sur la montagne
L'est un nouveau chalet

Sachons rendre à César ce qui est à César :


cette chanson que nous sommes des millions à avoir fait résonner,
en français ou dans une des vingt autres langues
dans lesquelles elle a été traduite,
est l'oeuvre du chanoine suisse Joseph BOVET,
né en 1879, rentré à la maison du Père en 1951.
Si tu désires une courte notice biographique,
il te suffit de cliquer sur l'icône "Partition", sous le titre.

YOUKAIDI

I.
Aux premiers feux du soleil
Youkaïdi, youkaïda,
Tout le camp est en éveil
Youkaïdi aïda
On voit sortir de la tente
La troupe alerte qui chante

Refrain
Youkaïdi, youkaïda,
Youkaïdi aïdi aïda
Youkaïdi, youkaïda,
Youkaïdi aïda
Youkaïdi, youkaïda,
Youkaïdi aïdi aïda
Youkaïdi, youkaïda,
Youkaïdi aïda

II.
Le trappeur en voyageant
Peut arriver sans argent
Toujours joyeux en chemin
Qu'importe le lendemain?

III.
Toujours gai quoi qu'il arrive
Ayons de l'initiative
Sans geindre ni criailler
Nous saurons nous débrouiller

IV.
Qu'il fasse bon qu'il fasse beau temps
Nous sommes toujours contents
Nous vivons de bonne humeur
La devise de l'éclaireur.

J'AI LIE MA BOTTE

I.
Au bois voisin, y a des violettes,
Des aubépines et de l'églantier.

Refrain
J'ai lié ma botte avec un brin de paille,
J'ai lié ma botte avec un brin d'osier

II.
J'y vais le soir pour y fair' la cueillette,
En gros sabots et en tablier.

III.
En revenant j'ai rencontré un prince :
Avec mes fleurs je l'ai salué.

IV.
M'a demandé de venir à la ville
Et d'habiter dans un grand palais.

V.
Mais j'aime mieux la maison de mon père,
Ses aubépines et son églantier !
Texte et musique de Francine COCKENPOT
Adeste fideles
Chant traditionnel de Noël
Adeste fideles læti triumphantes,
Venite, venite in Bethlehem.
Natum videte Regem angelorum.
Venite adoremus (ter)
Dominum.

En grege relicto humiles ad cunas,


Vocati pastores approperant,
Et nos ovanti gradu festinemus.
Venite adoremus (ter)
Dominum.

Æterni Parentis splendorem æternum,


Velatum sub carne videbimus,
Deum infantem pannis involutum.
Venite adoremus (ter)
Dominum.

Pro nobis egenum et fœno cubantem


Piis foveamus amplexibus ;
Sic nos amantem quis non redamaret ?
Venite adoremus (ter)
Dominum.

Venez (litt. soyez présents) fidèles, joyeux, triomphants,


Venez, venez à Bethléem.
Voyez celui né pour être le Roi des anges.
Venez pour que nous adorions
Le Seigneur.

Voici en troupeau les humbles rejetés (laissés pour compte),


Les bergers appelés qui se hâtent vers le berceau.
Et nous en exultant dépêchons-nous.
Venez pour que nous adorions
Le Seigneur.

Nous verons éternellement la splendeur du Père Eternel,


Dissimulée sous (entourée par de) la chair,
Dieu enfant enveloppé de langes.
Venez pour que nous adorions
Le Seigneur.
Nous qui sommes pieux, réchauffons en l'entourant
Celui qui, pour nous, s'est fait nu (à qui il manque tout) et s'est couché sur du foin ;
Puisqu'il nous aime ainsi (litt. nous aimant ainsi), qui ne lui rendrait pas amour pour
amour ?
Venez pour que nous adorions
Le Seigneur.

Ainsi font, font, font


Ainsi font, font, font
Les petites marionnettes,
Ainsi font, font, font
Trois p'tits tours
Et puis s'en vont.

Les poings au côté,


Marionnettes, marionnettes,
Les poings au côté,
Marionnett's
Sautez, sautez.

C'est la cloche du
vieux manoir
Canon

C'est la cloche du vieux manoir, du vieux manoir


Qui nous dit le retour du soir, le retour du soir.

Frère Jacques
Frère Jacques, (bis)
Dormez-vous ? (bis)
Sonnez les matines, (bis)
Ding, ding, dong ! (bis)
Il court, il court, le
furet.
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois, Mesdam's,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.

Il a passé par ici


Le furet du bois, Mesdames,
Il a passé par ici
Le furet du bois joli !

Il court, il court, le furet,


Le furet du bois, Mesdam's,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.

Il est né le divin
enfant
Il est né le divin enfant,
Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

Depuis plus de quatre mille ans,


Nous le promettaient les prophètes,
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

Ah ! Qu'il est beau ! Qu'il est charmant !


Ah ! Que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu'il est beau ! Qu'il est charmant !
Qu'il est doux, ce divin enfant !

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

Une étable est son logement,


Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement,
Pour un Dieu, quel abaissement !

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

Partez, ô rois de l'Orient !


Venez vous unir à nos fêtes !
Partez, ô rois de l'Orient !
Venez adorer cet enfant !

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

Il veut nos cœurs, il les attend,


Il naît pour faire leur conquête,
Il veut nos cœurs, il les attend,
Donnons-les lui donc promptement.

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.

O Jésus, ô roi tout puissant,


Tout petit enfant que vous êtes,
O Jésus, ô roi tout puissant,
Régnez sur nous entièrement !

Il est né le divin enfant,


Jouez, hautbois, résonnez musettes,
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement.
J'ai du bon tabac
Chanson attribuée à l'Abbé de L'A TTAIGNANT
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du fin et du râpé,
Ce n'est pas pour ton fichu nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Ce refrain connu que chantait mon père,


A ce seul couplet il était borné.
Moi, je me suis déterminé
A le grossir comme mon nez1.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Un noble héritier de gentilhommière


Recueille, tout seul, un fief blasonné.
Il dit à son frère puîné :
Sois abbé, je suis ton aîné.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Un vieil usurier expert en affaire,


Auquel par besoin l'on est amené,
A l'emprunteur infortuné
Dit, après l'avoir ruiné :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Juges, avocats, entr'ouvrant leur serre,


Au pauvre plaideur, par eux rançonné,
Après avoir pateliné,
Disent, le procès terminé :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

D'un gros financier la coquette flaire


Le beau bijou d'or de diamants orné.
Ce grigou, d'un air renfrogné,
Lui dit, malgré son joli nez :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Neuperg2, se croyant un foudre de guerre,
Est, par Frédéric, assez mal mené.
Le vainqueur qui l'a talonné
Dit à ce Hongrois étonné :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Tel qui veut nier l'esprit de Voltaire,


Est, pour le sentir, trop enchifrené.
Cet esprit est trop raffiné
Et lui passe devant le nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Par ce bon Monsieur de Clermont-Tonnerre,


Qui fut mécontent d'être chansonné ;
Menacé d'être bâtonné,
On lui dit, le coup détourné3 :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Voilà dix couplets, cela ne fait guère


Pour un tel sujet bien assaisonné.
Mais j'ai peur qu'un priseur mal né
Ne chante en me riant au nez :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

J'ai lié ma botte


Au bois voisin l'y a des violettes,
De l'aubépine et de l'églantier.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.

J'y vais le soir pour y faire la cueillette,


En gros sabots et le tablier.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.

J'en cueillis tant, j'en avais plein ma hotte,


Pour les porter, j'ai dû les lier.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.
En revenant j'ai rencontré un prince
Avec mes fleurs, je l'ai salué.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.

M'a demandé de venir à la ville


Et d'habiter dans un grand palais.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.

Mais j'aime mieux la maison de mon père,


Le bois joli et ses églantiers.

J'ai lié ma botte avec un brin de paille,


J'ai lié ma botte avec un brin d'osier.

J'ai perdu le Do
J'ai perdu le Do de ma clarinette, (bis)
Ah ! si papa savait ça, tra la la, (bis)
Au pas, camarade ! Au pas, camarade ! Au pas, au pas, au pas ! (bis)

J'ai perdu le Ré de ma clarinette, (bis)


J'ai perdu le Do de ma clarinette, (bis)
Ah ! si papa savait ça, tra la la, (bis)
Au pas, camarade ! Au pas, camarade ! Au pas, au pas, au pas ! (bis)

Et ainsi de suite en ajoutant à chaque fois une note de la gamme (mi, fa, sol, la, si).

Trois jeunes
tambours
Trois jeun' tambours s'en revenaient de guerre,
Trois jeun' tambours s'en revenaient de guerre,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
S'en revenaient de guerre.

Le plus jeune a dans sa bouche une rose,


Le plus jeune a dans sa bouche une rose,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Dans sa bouche une rose.

La fille du roi était à sa fenêtre,


La fille du roi était à sa fenêtre,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Etait à sa fenêtre.

« Joli tambour, donnez-moi votre rose,


Joli tambour, donnez-moi votre rose,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Donnez-moi votre rose.

- Fille du roi, donnez-moi votre cœure,


Fille du roi, donnez-moi votre cœure,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Donnez-moi votre cœure.

- Joli tambour, d'mandez-le z'à mon père,


Joli tambour, d'mandez-le z'à mon père,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
D'mandez-le z'à mon père.

- Sire le roi, donnez-moi votre fille,


Sire le roi, donnez-moi votre fille,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Donnez-moi votre fille.

- Joli tambour tu n'est pas assez riche,


Joli tambour tu n'est pas assez riche,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Tu n'est pas assez riche.

- J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie,


J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Dessus la mer jolie.

L'un chargé d'or, l'autre de pierreries, (ou d'argenterie)


L'un chargé d'or, l'autre de pierreries,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
L'autre de pierreries.

Et le troisièm' pour promener ma mie, (ou ma vie)


Et le troisièm' pour promener ma mie,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Pour promener ma mie.

- Joli tambour, tu auras donc ma fille,


Joli tambour, tu auras donc ma fille,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Tu auras donc ma fille.

- Sire le roi, je vous en remercie


Sire le roi, je vous en remercie
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Je vous en remercie.

Dans mon pays, y en a de plus jolies,


Dans mon pays, y en a de plus jolies,
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Y en a de plus jolies. »

Les anges dans nos


campagnes
Les anges dans nos campagnes
Ont entonné l'hymne des cieux
Et l'écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Berger pour qui cette fête ?


Quel est l'objet de tous ces chants ?
Quels vainqueurs ? Quelle conquête ?
Mérite ces cris triomphants ?

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Ils annoncent la naissance


Du libérateur d'Israël
Et pleins de reconnaissance
Chantent en ce jours solennel.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Chantons tous l'heureux village


Qui l'a vu naître sous ses toits.
Offrons-lui le tendre hommage
Et de nos cœurs et de nos voix.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)


Dans l'humilité profonde
Où vous paraissez à nos yeux,
Pour vous louer, Dieu du monde,
Nous redirons ce chant joyeux.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Déjà par la bouche de l'ange,


Par les hymnes des chrétiens
Les hommes savent la louange
Qui se chante au parvis divin.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Bergers, quittez vos retraites


Unissez-vous à leurs concerts
Et que vos tendres musettes
Fassent retentir les airs !

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Dociles à leurs exemples


Seigneur, nous viendrons désormais
Au milieu de votre temple
Chanter avec eux vos bienfaits.

Gloria in excelsis Deo ! (bis)

Lundi matin
Lundi matin, l'emp'reur, sa femme et le p'tit prince
Sont venus chez moi pour me serrer la pince.
Comm' j'étais pas là, le p'tit prince a dit :
« Puisque c'est comme ça nous reviendrons mardi ! »

Mardi matin, l'emp'reur, sa femme et le p'tit prince


Sont venus chez moi pour me serrer la pince.
Comm' j'étais pas là, le p'tit prince a dit :
« Puisque c'est comme ça nous reviendrons mercredi ! »

La bourguignonne
sur l'air « Le petit vin blanc d'Argenteuil »

Paroles : Henry P ARY (1831)


Au pied d'une vigne
Je naquis un jour
D'une mère digne
De tous mes amours.
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri,
En reconnaissance
Moi je la chéris.

Joyeux enfants de la Bourgogne


Je n'ai jamais eu de guignon.
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon. (bis - les quatre vers)

Assis sous la treille,


Plus heureux qu'un roi,
Toujours ma bouteille
A côté de moi.
Jamais je m'embrouille,
Car chaque matin
Je me débarbouille
Dans un verre de vin.

Joyeux enfants de la Bourgogne


Je n'ai jamais eu de guignon.
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon. (bis - les quatre vers)

Madère et Champagne,
Approchez un peu,
Et vous, vins d'Espagne,
Malgré votre feu.
Le jus de l'ivrogne
Réclame ses droits.
Devant la Bourgogne,
Saluez trois fois.

Joyeux enfants de la Bourgogne


Je n'ai jamais eu de guignon.
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon. (bis - les quatre vers)
La chèvre
Il était une chèvre de fier (ou fort) tempérament,
Qui revenait d'Espagne et parlait allemand.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Ell' revenait d'Espagne et parlait allemand.


Elle entra par hasard dans le champ d'un Normand.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Elle entra par hasard dans le champ d'un Normand.


Ell' y vola un chou qui valait bien trois francs.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Ell' y vola un chou qui valait bien trois francs,


Et la queue d'un poireau qui valait bien autant.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Et la queue d'un poireau qui valait bien autant.


Le Normand l'assigna devant le Parlement.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Le Normand l'assigna devant le Parlement.


La chèvre comparut et s'assit sur un banc.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

La chèvre comparut et s'assit sur un banc.


Puis elle ouvrit le Code et regarda dedans.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Puis elle ouvrit le Code et regarda dedans.


Elle vit que son affaire allait fort tristement.

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

Elle vit que son affaire allait fort tristement.


Lors, elle ouvrit la porte et prit la clef des champs !

Ballottant d'la queue


Et grignotant des dents.
Ballottant d'la queue
Et grignotant des dents.

(Hymne national français)


Les couplets en grisé font partie des paroles originales mais ne sont pas repris
dans les versions modernes (officielle ou non). Je vous recommande particulièrement le
dernier qui devrait être chanté plus souvent !

Allons enfants de la Patrie,


Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé. (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats,
Qui viennent jusque dans nos bras
Egorger nos fils et nos compagnes.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés.
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français pour nous ah ! Quel outrage
Quel transport il doit exciter,
C'est nous qu'on ose menacer
De réduire à l'antique esclavage !

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Quoi ces cohortes étrangères


Feraient la loi dans nos foyers ?
Quoi ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ? (bis)
Grands dieux, par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient.
Les vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Tremblez tyrans et vous perfides,


L'opprobe de tous les partis.
Tremblez, vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix. (bis)
Tout est soldat pour vous combattre.
S'ils tombent nos jeunes héros,
La France en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Français en guerriers magnanimes


Portez ou retenez vos coups !
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres, qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Amour sacré de la Patrie


Conduis, soutiens nos bras vengeurs.
Liberté, liberté chérie
Combats avec tes défenseurs. (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que nos ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Foulant aux pieds les droits de l'homme


Les soldatesques légions
Des premiers habitants de Rome
Asservirent les nations. (bis)
Un projet plus grand et plus sage
Nous engage dans les combats
Et le Français n'arme son bras
Que pour détruire l'esclavage.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Oui déjà, d'insolents despotes


Et la bande des émigrés
Faisant la guerre aux sans-culottes
Par nos armes sont altérés. (bis)
Vainement leur espoir se fonde
Sur le fanatisme irrité,
Le signe de la liberté
Fera bientôt le tour du monde.
Aux armes citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Ô vous que la gloire environne,


Citoyens, illustres guerriers,
Craignez, dans le champs de Bellone,
Craignez de flétrir vos lauriers ! (bis)
Aux noirs soupçons inaccessibles
Envers vos chefs, vos généraux,
Ne quittez jamais vos drapeaux,
Et vous resterez invincibles.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Peuple français, connais ta gloire,


Couronné par l'égalité,
Quel triomphe, quelle victoire,
D'avoir conquis la liberté ! (bis)
Le dieu qui lance le tonnerre
Et commande aux éléments,
Pour exterminer les tyrans,
Se sert de ton bras sur la Terre.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Nous avons de la tyrannie,


Repoussé les derniers efforts,
De nos climats, elle est bannie,
Chez les Français les rois sont morts. (bis)
Vive à jamais la République !
Anathème à la royauté !
Que ce refrain partout porté,
Brave des rois la politique.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
La France que l'Europe admire
A reconquis la liberté
Et chaque citoyen respire,
Sous les lois de l'égalité. (bis)
Un jour son image chérie
S'étendra sur tout l'univers.
Peuple, vous briserez vos fers
Et vous aurez une Patrie !

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Couplets des enfants


Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

Enfants, que l'honneur, la Patrie


Fassent l'objet de tous vos vœux !
Ayons toujours l'âme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux. (bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
Le Pont d'Avignon
Sur le pont d'Avignon,
L'on y danse, l'on y danse ;
Sur le pont d'Avignon,
L'on y danse tout en rond

Les beaux messieurs font comm'ça,


Et puis encor comm'ça.

Sur le pont d'Avignon,


L'on y danse, l'on y danse ;
Sur le pont d'Avignon,
L'on y danse tout en rond

Malbrough s'en va-t-


en guerre
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Ne sait quand reviendra... (ter)

Il reviendra z'à Pâques,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Il reviendra z'à Pâques,
Ou à la Trinité. (ter)

La Trinité se passe,
Mironton, tonton, mirontaine ;
La Trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (ter)

Madame à sa tour monte,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Madame à sa tour monte,
Si haut qu'ell' peut monter. (ter)

Elle aperçoit son page,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Elle aperçoit son page,
Tout de noir habillé. (ter)
Beau page ! Ah ! Mon beau page,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Beau page ! Ah ! Mon beau page,
Quelle nouvelle apportez ? (ter)

Aux nouvell's que j'apporte,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Aux nouvell's que j'apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer. (ter)

Quittez vos habits roses,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés. (ter)

Monsieur d'Malbrough est mort,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Monsieur d'Malbrough est mort,
Est mort et enterré. (ter)

J'l'ai vu porté en terre,


Mironton, tonton, mirontaine ;
J'l'ai vu porté en terre,
Par quatre z'officiers. (ter)

L'un portait sa cuirasse,


Mironton, tonton, mirontaine ;
L'un portait sa cuirasse,
L'autre son bouclier. (ter)

L'un portait son grand sabre,


Mironton, tonton, mirontaine ;
L'un portait son grand sabre,
L'autre ne portait rien. (ter)

A l'entour de sa tombe,
Mironton, tonton, mirontaine ;
A l'entour de sa tombe
Romarin l'on planta. (ter)

Sur la plus haute branche,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Sur la plus haute branche,
Le rossignol chanta. (ter)

On vit voler son âme,


Mironton, tonton, mirontaine ;
On vit voler son âme,
A travers les lauriers. (ter)
Chacun mit ventre à terre,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Chacun mit ventre à terre,
Et puis se releva. (ter)

Pour chanter les victoires,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Pour chanter les victoires,
Que Malbrough remporta. (ter)

La cérémonie faite,
Mironton, tonton, mirontaine ;
La cérémonie faite,
Chacun s'en fut coucher. (ter)

Les uns avec leurs femmes,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls. (ter)

Ce n'est pas qu'il en manque,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Ce n'est pas qu'il en manque,
Car j'en connais beaucoup. (ter)

Des blondes et des brunes,


Mironton, tonton, mirontaine ;
Des blondes et des brunes,
Et des châtains aussi. (ter)

J'n'en dis pas davantage,


Mironton, tonton, mirontaine ;
J'n'en dis pas davantage,
Car en voilà assez.

Napoléon avait cinq


cents soldats
Napoléon avait cinq cents soldats, (ter)
Marchant du même pas.

Napoléon avait cinq cents sol..., (ter)


Marchant du même pas.
Napoléon avait cinq cents..., (ter)
Marchant du même pas.

Napoléon avait cinq..., (ter)


Marchant du même pas.

Napoléon avait..., (ter)


Marchant du même pas.

Napoléon a..., (ter)


Marchant du même pas.

Napoléon..., (ter)
Marchant du même pas.

Napolé..., (ter)
Marchant du même pas.

Napo..., (ter)
Marchant du même pas.

Na..., (ter)
Marchant du même pas.

..., (ter)
Marchant du même pas.

Ne pleure pas,
Jeannette
Ne pleure pas, Jeannette,
Tralalalalalalalalalalala,
Ne pleure pas, Jeannette,
Nous te marierons,
Nous te marierons.

Avec le fils d'un prince,


Tralalalalalalalalalalala,
Avec le fils d'un prince,
Ou celui d'un baron,
Ou celui d'un baron.

Je n'en veux pas d'un prince,


Tralalalalalalalalalalala,
Je n'en veux pas d'un prince,
Encor' moins d'un baron,
Encor' moins d'un baron.

Je veux mon ami Pierre,


Tralalalalalalalalalalala,
Je veux mon ami Pierre,
Celui qu'est en prison,
Celui qu'est en prison.

Tu n'auras pas ton Pierre,


Tralalalalalalalalalalala,
Tu n'auras pas ton Pierre,
Nous le pendouillerons,
Nous le pendouillerons.

Si vous pendouillez Pierre,


Tralalalalalalalalalalala,
Si vous pendouillez Pierre,
Pendouillez-moi z'avec,
Pendouillez-moi z'avec.

Et l'on pendouilla Pierre,


Tralalalalalalalalalalala,
Et l'on pendouilla Pierre,
Et sa Jeannette avec,
Et sa Jeannette avec.

En route, amis, en route,


Tralalalalalalalalalalala,
En route, amis, en route,
Nous les dépendouill'rons,
Nous les dépendouill'rons.

Peuple fidèle
Peuple fidèle, le Seigneur t'appelle :
C'est fête sur Terre, le Christ est né.
Viens à la crèche voir le Roi du monde.
En lui viens reconnaître (ter)
ton Dieu, ton Sauveur.

Verbe, Lumière, et Splendeur du Père,


Il naît d'une mère, petit enfant.
Dieu véritable le Seigneur fait homme.
En lui viens reconnaître (ter)
ton Dieu, ton Sauveur.
Peuple, acclame, avec tous les anges
Le Maître des hommes qui vient chez toi,
Dieu qui se donne à tous ceux qu'il aime !
En lui viens reconnaître (ter)
ton Dieu, ton Sauveur.

Peuple fidèle, en ce jour de fête,


Proclame la gloire de ton Seigneur.
Dieu se fait homme pour montrer qu'il t'aime.
En lui viens reconnaître (ter)
ton Dieu, ton Sauveur.

Prière scoute
Mélodie de G. S CHINDLER
Harmonisation de Marc de R ANSE
Seigneur Jésus,
apprenez-moi à être généreux,
à Vous servir comme Vous le méritez,
à donner sans compter,
à combattre sans souci des blessures,
à travailler sans chercher le repos,
à me dépenser sans attendre d'autre récompense
que celle de savoir que je fais Votre sainte volonté.

Quand j'étais chez


mon père, apprenti
Quand j'étais chez mon père,
Apprenti pastouriau,
Il m'a mis dans la lande,
Pour garder les troupiaux.
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux !

Mais je n'en avais guère,


Je n'avais qu'trois agneaux,
Et le loup de la plaine,
M'a mangé le plus biaux.
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux !

Il était si vorace,
N'a laissé que la piau,
N'a laissé que la queue,
Pour mettre à mon chapiau.
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux !

Mais des os de la bête,


Me fis un chalumiau,
Pour jouer à la fête,
A la fête du hamiau.
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux !

Pour fair' danser l'village,


Dessous le grand ormiau,
Et les jeun's et le vieilles,
Les pieds dans les sabiots.
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux !

Savez-vous planter
les choux ?
Savez-vous planter les choux,
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux,
A la mode de chez nous.

On les plante avec le pied,


A la mode, à la mode,
On les plante avec le pied,
A la mode de chez nous.

On les plante avec la main,


A la mode, à la mode,
On les plante avec la main,
A la mode de chez nous.
Adieu monsieur le professeur

(Hugues Aufray)

1. Les enfants font une farandole


Et le vieux maître est tout ému;
Demain il va quitter sa chère l'école
Sur cett' estrade, il ne montera plus.

Refrain :

Adieu, monsieur le professeur


On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre coeur
Ces mots sont écrits à la craie;
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu, monsieur le professeur.

2. Une larme est tombée sur sa main


Seul dans la classe, il s'est assis;
Il en a vu défiler des gamins
Qu'il a aimé tout au long de sa vie.
3. De beaux prix sont remis aux élèves
Tous les discours sont terminés;
Sous le préau, l'assistance se lève
Une dernière fois, les enfants vont chanter...

Bénissez la table

Seigneur bénissez la table si bien parée


Qu'elle soit pour nous le gage de l'amitié
Et donnez à tous nos frères de quoi manger

Bénissez-nous Seigneur (2)

Bénissez-nous Seigneur
Bénissez ce repas
Ceux qui l'ont préparé
Et procurez du pain
À ceux qui en n'ont pas
Ainsi soit-il
Maître du ciel et des saisons

Maître du ciel et des saisons


Bénis le pain que nous mangeons
À tous ceux qui ont froid et faim
Donne la maison et le pain
Amen, amen

À la belle et bonne table

À la belle et bonne table


Oh! Les gais compagnons
Que le Seigneur si aimable
Donne sa bénédiction (bis)

(suite...)

À la meute

1. À la meute, y a pas d'jamb' de bois;


La démarche s'en ressent parfois.
La meilleur' façon d'marcher,
Qui doit êtr' la nôtre,
C'est de mettr' un' patte d'vant l'autre
Et d'recommencer.
2. À la meute, pas d'difficultés
Quand la soupe, parfois, est brûlée,
La meilleur' façon d'manger,
Qui doit êtr' la nôtre,
C'est d'mettr' une bouchée d'vant l'autre
Et d'recommencer.
3. À la meute, y a pas d'gens grognons.
Quand un louv'teau reçoit un savon,
La seule façon d'encaisser,
Qui doit êtr' la nôtre,
C'est d'dev'nir plus chic qu'un autre
Et d'persévérer.

(Même air pour les trois couplets)


Appel des louveteaux au Conseil

Venez sans crainte auprès de la fleur rouge,


Venez-y tous louveteaux et louvarts.
Ne craignez rien de ces ombres qui bougent;
Ne craignez pas la flamme et ses hasards!
La fleur qui vit de bois sec et de paille,
C'est un ami pour le peuple de loups;
Quand elle brille, il n'est plus de bataille,
Chacun se sent généreux, calme et doux.
Venez sans crainte auprès de la fleur rouge,
Venez-y tous, louveteaux et louvarts.

Appel des Vieux-Loups au Conseil

Accourez, prenez place au rocher, Vieux-Loups;


Bientôt, le Conseil va s'ouvrir
Et du bois, qui la tenait cachée, pour vous,
Bientôt la flamme va jaillir.
Vous qui savez les chansons de chasse,
Vieilles légendes et maîtres-mots,
Venez, venez, prenez votre place,
Parmi la bande des louveteaux.
Accourez, prenez place au rocher, Vieux-Loups;
Bientôt le Conseil va s'ouvrir.

C'est la meute qui t'appelle

1. C'est la meute qui t'appelle,


Viens, viens, laisse tout.
Que f'rais-tu ô Loup sans elle,
Viens, viens, laisse tout.
Que f'rais-tu ô Loup sans elle
Et sans toi, que ferions-nous
Cours vite, cours vite, vite au rendez-vous.
2. Ma sizaine est la plus belle,
Viens, viens laisse tout.
Ma sizaine est toujours celle,
Viens, viens, laisse tout.
Ma sizaine est toujours celle,
Où l'on voit le plus de fous.
Cours vite, cours vite, vite au rendez-vous.

C'est le Rocher du Conseil

C'est le Rocher du Conseil,


Où les vieux-loups nous appellent;
Allons, montrons notre zèle.
C'est le Rocher du Conseil,
Le Rocher, le Rocher du Conseil.
Les sizeniers aux aguets
Nous font vite rassemblés,
Écoutez-nous hurler :
C'est le Rocher du Conseil,
Où les vieux-loups nous appellent;
Allons, montrons notre zèle.
C'est le Rocher du Conseil,
Le Rocher, le Rocher du Conseil.

Chant de promesse louveteaux

1. À toi Jésus que j'aime


J'obéirai,
Mais m'écouter moi-même,
Non, non jamais.

Refrain :

Je promets d'être sage


Ô bon Jésus,
Fais-moi grandir en âge
Et en vertus.

2. Penser d'abord aux autres,


Dire toujours vrai,
Ces maximes sont nôtres,
Je les suivrai.
3. Ô Saint-François d'Assise,
Enseignez-moi,
À garder ma devise,
Et notre loi.
4. Bon p'tit loup je veux être,
Pour devenir,
Un scout ô tendre Maître,
C'est mon désir.

Conseil au clair de lune

1. Loups, il faut accourir en foule;


Il faut ouvrir tout grand les yeux,
Tout grand les yeux.

(bis)
Le vieux loup est là qui écoute;
Allons crions : De notre mieux!
(bis)

(bis)

2. Bien. Maintenant faisons silence;


Puis écoutons le vieux loup gris,
Le vieux loup gris.

(bis)
Sa grosse tête est toute blanche
Et cependant, son oeil sourit.
(bis)

(bis)

3. C'est le conseil au clair de lune,


C'est l'examen des loups nouveaux,
Des loups nouveaux.

Qu'on amène sans honte aucune,


Tous les derniers-nés des liteaux. (bis)

(bis)
(bis)

4. Loups de tout poil et de tout âge,


Loups à l'oeil vif et aux longs crocs,
Et aux longs crocs.

(bis)
Examinons taille et pelage,
Nous ne saurions regarder trop.
(bis)

(bis)

5. Regardez bien les pattes tendres,


Regardez bien, ô frères loups,
Ô frères loups.

(bis)
Peut-être devront-ils attendre
Avant de chasser avec nous.
(bis)

(bis)

Dans la jungle profonde

Dans la jungle profonde,


Entends-tu le vieux loup
Appelant à la ronde,
Au rocher tous les loups :
P'tits loups, vieux loups,
Tous les loups, tous les loups.
P'tits loups, vieux loups,
Tous les loups de chez-nous

Danse du serpent
Entraînante, sautillante,
C'est la danse, c'est la danse;
Refrain :
Entraînante, sautillante,
C'est la danse du serpent.

1. Du serpent qui se déroule,


Et qui s'enroule
En sifflant.
Du serpent qui se faufile
Et qui file
Vivement.
2. À travers lian's et feuilles,
Qui l'accueillent
Bruyamment.
Le long corps de Kaa se dresse
Et fait l'« S »
Brusquement.

L'édit de la jungle

1. Ceci, c'est l'édit de la jungle,


Aussi vrai, aussi vieux que le ciel;
Les loups qui l'observent en vivent,
Mais le loup qui l'enfreint en mourra.
Comme la liane autour de l'arbre,
La loi passe derrière et devant.
Car la force du clan, c'est le loup, ou;
Et la force du loup, c'est le clan.
2. Chaque jour de la queue aux moustaches,
Lave-toi; bois bien sans trop t'emplir.
Souviens-toi, le jour est pour la chasse,
N'oublie-pas : la nuit est pour dormir.
Le chacal suit le tigre et mendie;
Mais toi, loup, quand ton poil a poussé.
C'est la loi, il faut partir en chasse,
Et devoir ton gibier à toi seul.
3. Au nom de son âge et sa ruse,
Au nom de sa griffe et de son poids,
En tout ce que la loi pourrait taire,
La parole du chef est la loi.
Or, telle est la loi de notre jungle,
Immuable et nul n'y peut faillir;
Mais, sabots, tête ou pieds, hanche ou bosse,
Notre loi est toujours : obéir.
4. Loups gris, loups noirs
5.
6. Loups gris, loups noirs; loups et louvarts
Avec ardeur, chantons en coeur :
De notre mieux, de notre mieux.
Loups gris, loups noirs; loups et louvarts
Avec ardeur, chantons en coeur :
De bonne humeur, toujours joyeux
Loups gris, loups noirs; loups et louvarts...
7.
8.

Loups, souvenez-vous (1)

1. Loups, souvenez-vous
2. De votre promesse,
3. De sans cesse
4. Suivre le vieux loup.
Un louveteau chante

1. Un louv'teau chante sur la route


2. Par tous les temps il chante gaiement,
Loups, souvenez-vous (2)
3. Allègrement, quoi qu'il en coûte
4. Gai marchons le nez au vent.

1. Loups, souvenez-vous
2. De votre devise
3. De notre mieux
4. Suivons le vieux loup.

9.

Nous n'oublierons pas sa promesse

1. Qu'il coure et chasse avec le clan,


Avec le clan des loups.
Fidèle au peuple libre,
Qu'il suive notre loi,
Mené par nos vieux guides,
Hurlant de la même voix.

Refrain :

Nous n'oublierons pas sa promesse :


La force du clan c'est le loup.
Tout le clan tiendra sa promesse,
Ô frères loups.

2. Et qu'il soit vif et qu'il soit fort


Pour bien aider les loups
Et devenant habile
Il ouvrira les yeux
Sachant se rendre utile
En faisant tout de son mieux
3. Qu'il n'oublie pas les maîtres-mots,
Les maîtres-mots des loups.
Oeil franc, langue courtoise
Lui gagneront les coeurs.
Que tous les loups qu'il croise
Sachent bien qu'il est des leurs.

Plus nous chasserons nombreux

Plus nous chasserons nombreux,


Plus joyeux, plus nombreux,
Plus nous chasserons nombreux,
Plus joyeux nous s'rons.
Car mon loup dit à ton loup,
Et ton loup dit à son loup,
Et son loup dit à mon loup,
Ce que mon loup m'a dit.
Plus nous chasserons nombreux,
Plus joyeux, plus nombreux,
Plus nous chasserons nombreux,
Plus joyeux nous s'rons.
Plus nombreux, plus joyeux,
Plus joyeux, plus nombreux,
Plus nous chasserons nombreux,
Plus joyeux nous s'rons.

Pour être louveteau

Il faut chanter, il faut courir


Il faut danser, il faut bondir,
Et se tenir prêt à servir.
Pour être louveteau!
Pour être louveteau!

Qui donc rassemblera

Qui donc rassemblera


Sa sizaine au complet la première?
Qui donc rassemblera
Ses louveteaux au cri d'Akéla?
Frères loups et louvarts,
Craignez d'être en retard.
La sauterelle saute, bondit et court;
Légers comme elle, courons, courons toujours.

Qui donc rassemblera


Sa sizaine au complet la première?
Qui donc rassemblera
Sa sizaine au cri d'Akéla?

Danse des Bandar-Log

Mowgli dans notre jungle,


Est venu chasser,
Nous les Bandar-Log
L'avons vite attrapé.
Frère, regarde ta queue qui pend.
Les singes gris sont très savants,
Et de un ...
Et de deux ...

Danse du serpent

Entraînante, sautillante,
C'est la danse, c'est la danse;
Refrain :
Entraînante, sautillante,
C'est la danse du serpent.
1. Du serpent qui se déroule,
Et qui s'enroule
En sifflant.
Du serpent qui se faufile
Et qui file
Vivement.
2. À travers lian's et feuilles,
Qui l'accueillent
Bruyamment.
Le long corps de Kaa se dresse
Et fait l'« S »
Brusquement.

Tiens, tiens, tiens, Akéla qui vient

Tiens, tiens, tiens, Akéla qui vient;


Tâchons tous d'avoir le sourire.
Tiens, tiens, tiens, Akéla qui vient;
Tâchons tous de nous tenir bien.
Tâchons tous d'avoir le sourire,
Tâchons tous de nous tenir bien.

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