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Durée : 1 semestre
Classe : Master1
1 -DÉFINITION
Constantin Hesse, à qui l’on attribue la paternité du terme, délimite le champ des
préoccupations de la bibliothéconomie qui s’intéresse aux « problèmes posés par les
collections (constitution, accroissement, classement, catalogage, conservation) ; par les
usagers (devoirs réciproques du personnel et du public, accès aux livres, prêt) et par la
bibliothèque elle-même en tant que service organisé (règlement, personnel, comptabilité,
local, ameublement). Ce son les trois séries de problèmes qui constituent encore aujourd’hui
la matière de tout enseignement bibliothéconomie. » (Richter B. 1982).
1– Celle qui comprend toutes les opérations matérielles afférentes au circuit du livre.
2 – HISTORIQUE
Dans le monde occidental, on s’est préoccupé très vite de la préservation des faits
culturels par un procédé plus fiable que la mémoire individuelle. Ceci dans le but de léguer
cette culture aux générations futures, mais surtout parce que le procédé de conservation par
écrit permettait une manipulation plus souple, plus aisée des informations accumulées,
notamment dans la formation du clergé, dans les transactions commerciales et les affaires
politiques. Les universités du Moyen-âge, en établissant un enseignement fortement basé sur
l’écrit ont aidé à l’implantation des premières bibliothèques européennes, après le déclin des
grandes civilisations de l’Antiquité.
C’est avec l’apparition des bibliothèques publiques contemporaines que s’est fait
sentir le besoin de justifier philosophiquement l’institution afin d’établir des lois et préceptes
pour son bonne marche.
En effet, l’éducation par les livres va aider à l’assimilation culturelle des jeunes
immigrés originaires d’horizons divers, les transformant en citoyens américains.
* N.B. : Les bibliothèques municipales dont les collections ont été héritées des bibliothèques
privées de la noblesse après la révolution de 1789.
Après que l’impulsion ait été donnée par des initiatives privées, les fondateurs et les
utilisateurs des bibliothèques populaires vont demander aux pouvoirs publics de prendre la
relève en ce qui concerne la gestion de ces bibliothèques. Il fallait, pour qu’elles soient
financées par les fonds publics, présenter une justification rationnelle. Les initiateurs du
mouvement vont s’y employer en démontrant que de telles institutions font naturellement
partie du secteur public, car elles ont été créées par la société pour répondre à un besoin
public. L’un des arguments chocs avancés présentait la bibliothèque publique comme
essentielle à la formation d’un électorat informé sans lequel il ne pouvait y avoir de société
démocratique.
Il semble donc que les bibliothèques publiques soient l’illustration d’une étape
particulière dans l’évolution socio-culturelle de l’Occident.
La seconde moitié du XXe siècle voit pourtant la suprématie de l’écrit face aux autres
formes de communication remise en question. Notamment avec l’expansion des techniques
audio-visuelles qui engendrent la radio, le cinéma, la télévision.
Ces techniques semblent constituer pour l’imprimé « une concurrence redoutable tant
dans le domaine des loisirs que dans celui de l’information : c’est pourquoi l’écrivain
canadien Mc Luhan croit pouvoir annoncer la fin de la civilisation écrite et le retour à la
civilisation orale qui existait avant l’invention de l’imprimerie : c’est la fin de la galaxie
Gutenberg. » (Le métier de bibliothécaire ABF 1979).
Dans la « galaxie Gutenberg », Mc Luhan appuie son raisonnement sur le fait que la
communication audio-visuelle permet une transmission « chaude » car elle s’adresse
directement à nos facultés émotionnelles alors que la communication écrite est assortie d’une
certaine distanciation qui gèle le flux entre émetteur et destinataire. Cependant ces prévisions
bouleversantes pour l’environnement social contemporain ne sont pas réalisées. Loin de nuire
à l’industrie de l’imprimé, les média audio-visuels ont au contraire aidé à une nouvelle
poussée de l’écrit, et l’on parle même de soutien mutuel. En effet, on reconnaît aujourd’hui
que les divers supports de l’information réagissent les uns sur les autres et qu’ils entretiennent
des relations de complémentarité. Le texte imprimé fait une place de plus en plus grande à
l’image tandis que l’écran et la radio garantissent leurs succès en adaptant les classiques de
l’édition.
Le second facteur recouvre l’ensemble des opérations matérielles effectuées dans une
bibliothèque, c’est donc la pratique de la bibliothéconomie, mais une pratique qui cherche à
savoir le pourquoi des choses et non seulement le comment.
La bibliothéconomie, de par sa nature, ses objectifs, les problèmes qu’elle étudie, les
méthodes de recherche qu’elle utilise, les relations qu’elle entretient avec les autres
disciplines scientifiques, fait maintenir au livre, support du savoir humain, sa place dans la
mouvance économique et sociale. Cette action lui a fait gagner ses lettres de créance en tant
que science sociale.
- Shera Jesse H.- The foundation of education for librarianship. Chicago, 1972.
- The librarian : Quest for the spear : DVD. Version française. Film de Noah WYLE
Production & Diffusion
Psychologie BIBLIOLOGIE
Technique de
Création intellectuelle
fabrication
LECTEUR
(utilisateur)
Processus de lecture
de communications
Sociologie
LIVRE
(autres média)
Service du public
Choix BIBLIOGAPHIE
(Animation
Entrée
TRAITEMENT
Classement
BIBLIOTHÈQUE
LOCAL CATALOGAGE
Budget
BIBLIOTHÉCONOMIE
MODULE 2 : BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES
L’aménagement des collections se fait en séparant dès le début les ouvrages destinés au
prêt, de référence, pour la consultation sur place uniquement, et le matériel destiné à la section
enfantine ; à l’intérieur de chaque catégorie les documents sont rangés par sujet avec une
subdivision alphabétique des auteurs ou des titres pour les anonymes.
Dans les petites bibliothèques ces différentes catégories peuvent être assemblées dans une
seule pièce alors que dans les grandes bibliothèques elles peuvent être logées dans des
compartiments séparés.
Dans certaines petites bibliothèques on peut mettre ensemble en une seule séquence de
classement les ouvrages de prêt et les ouvrages de références, en distinguant ces derniers par
une étiquette de couleur différente par exemple pour la côte.
Il est aussi possible pour des grandes bibliothèques de diviser la collection non par
catégorie (référence et prêt) mais par thème en incluant tous les types de document se
rapportant à ce thème en une seule séquence de classement.
Dans ce cas chaque grande division se trouve sous la responsabilité d’un conservateur
spécialisé en la matière et qui joue le rôle de conseiller face au lecteur.
Le choix à partir de ces différentes possibilités va se faire en tenant compte des besoins
des usagers et non de la convenance du bibliothécaire. Il va sans dire que des éléments tels que
la taille de la bibliothèque, la nature du stock et l’état du réseau de bibliothèques alentour
entrent aussi en jeu dans le choix définitif de l’arrangement des collections.
Après l’arrangement des collections on doit considérer le système de prêt qui va être mis
en place.
Il existe une variété de système de prêt depuis le traditionnel système Brown jusqu’au
système automatisé qui utilise un crayon électrique transmettant les opérations du prêt à
l’ordinateur grâce à une enregistreuse magnétique (nombre codé par carte du lecteur et
ouvrage). Sans oublier les systèmes mécaniques de photocharging ou d’audiocharging.
Une fois le choix fait en tenant compte des finances dont on dispose, du personnel, et des
lecteurs attendus, on établit un règlement concernant le nombre d’ouvrages à prêter, la durée
du prêt, les sanctions pour les retards ou les pertes et les statistiques à maintenir.
Il faut aussi penser à réglementer la réservation des ouvrages (nature des ouvrages qui
peuvent être réservés, paiement des charges de transport si c’est demandé en prêt inter).
1.3. – Promotion et animation
La bibliothèque publique a le devoir d’encourager les adultes et les enfants à utiliser les
services qu’elle offre ; elle doit aussi aider ses utilisateurs à tirer profit au maximum des
services qu’elle offre. Différentes activités concourent à cet objectif : la publication de guides
de la bibliothèque ; la liste d’acquisitions (livres et périodiques), des expositions, des
conférences, des rencontres, des émissions radiodiffusées ou télévisées (portes ouvertes) et tout
autre moyen de publicité et d’animation.
Pour toutes ces activités la bibliothèque se doit d’utiliser au maximum son personnel
mais il est aussi recommandé de faire appel à des experts (conseils) pour présenter au public
que l’on veut attirer le meilleur visage de la bibliothèque.
Outre les documents imprimés la bibliothèque doit faire état de son matériel audiovisuel
(disques, cassettes, films, diapositives etc.).
Cette collection disponible pour la consultation sur place à la bibliothèque pourra être
prêté non à des individus mais à des groupes ayant un statut reconnu en tant que collectivités
telles les institutions éducatives, les associations culturelles des jeunes, etc…
La bibliothèque peut réclamer une souscription pour l’emprunt d’un tel matériel (annuel
ou ponctuel).
Pour l’homme contemporain qui veut se maintenir au courant de l’actualité que ce soit
sur le plan professionnel, familial ou pour son épanouissement personnel, il est devenu
essentiel d’avoir accès à une information courante et pertinente.
La fourniture d’une telle information fait parti des services usuels de la bibliothèque
publique.
Il doit produire certaines publications telles que des guides, des catalogues spécialisés, et
autres outils bibliographiques destinés à faciliter la recherche d’informations.
La collection de ces services englobe principalement des répertoires d’adresses, des
annuaires, des encyclopédies, des dictionnaires, des ouvrages de synthèse de bonne qualité
dans les principaux domaines de la connaissance, sans oublier une proportion raisonnable de
revues et journaux d’informations courantes (politiques, sportives, culturelles, économiques,
vulgarisations scientifiques, éducatives).
2.2. – Organisation
Dans une grande ville la bibliothèque publique centrale peut comporter plusieurs sections
au sein du service de références : commercial, technique, historique, local ou national ; avec
des bibliothécaires spécialisés dans chaque domaine pour s’occuper de la sélection des
documents, de leur conservation, de l’indexation et de l’analyse.
Un tel service peut être incluse dans la section de référence de la bibliothèque publique
comme il peut être organisé à part en collaboration avec d’autres services d’informations
gouvernementaux (Primature, Secrétariat d’Etat à la Présidence, Assemblée Nationale,
Secrétariat d’Etat à la décentralisation…).
La fourniture d’un tel service est le plus sûr moyen de promotion de la bibliothèque vis-
à-vis des autorités.
Ce service spécial de la bibliothèque publique peut prendre une forme plus poussée et se
muer en agence d’information pour les problèmes concernant la communauté en collaboration
avec d’autres organisations à caractère social. Par exemple : les associations culturelles, les
prestations familiales, le bureau de la main d’œuvre, les associations de consommateurs ou de
locataires, etc.
- une partie organisée dans les locaux de la bibliothèque et une autre comprenant une
bibliobus ou tout au moins la distribution de livres dans les écoles du primaire et du
secondaire.
Pour cette partie la bibliothèque publique peut demander le concours des autorités
scolaires du quartier. Le bibliothécaire chargé des enfants devra posséder en plus de ses
connaissances professionnelles une certaine culture dans les problèmes éducatifs et surtout en
psychologie de l’enfant. Pour cela, il aura à travailler en étroite collaboration avec les
éducateurs.
Le service en direction des écoles devra compléter le matériel éducatif en plus des
ouvrages de fiction destiné à faire acquérir aux enfants l’habitude de la lecture.
La bibliothèque pourra proposer régulièrement aux enseignants des nouveaux titres pour
réactualiser leurs enseignements ou pour les illustrer (documentaires).
4.2. – La section enfantine
La collection devra comprendre des ouvrages imagés pour les enfants du préscolaire,
des ouvrages pour aider à l’apprentissage de la lecture, des livres de la littérature classique,
des ouvrages de fiction pour aider à développer l’imagination et la créativité, un important
fonds documentaire et des ouvrages devant aider les adolescents dans le choix de leur futur
métier (Biographies de gens célèbres dans différents corps de métiers) sans oublier toute la
littérature culturelle concernant aussi bien leur environnement propre que le monde extérieur.
Notamment l’heure du contre pour les tout petits ; les clubs de vacances, les concours,
les conférences et les causeries autour d’un thème ou d’un livre, les expositions etc…).
5. ADMINISTRATION
Dans les grandes bibliothèques publiques le service administratif peut être tenu par un
attaché d’administration pour soulager les professionnels de ces tâches non
bibliothéconomiques.
Dans ce cas il devra organiser le travail de manière à partager les différentes tâches
entre son personnel pour ne pas être complètement asservi à l’administration négligeant les
préoccupations bibliothéconomiques.
Il va sans dire que tout autant que les autres services, un service administratif bien tenu
est indispensable à la bonne marche de la bibliothèque et contribue largement à sa renommée.
6. BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE : Service de référence
INTRODUCTION
1. Le concept de référence
Un service de référence est moins une collection spéciale localisée dans un espace
donné, qu’un personnel spécialement formé à utiliser tout le fonds de la bib. pour les besoins
d’information de sa clientèle. C’est pourquoi il ne faut pas laisser ce travail de façon
indifférenciée à l’ensemble du personnel. Un service de référence efficace requiert :
- la recherche d’information
- établissement de listes bibliographiques
- formation des utilisateurs (orientation, utilisation des outils bibliographiques)
- promotion de la bib.
- développement et amélioration du service.
Il existe une demande de plus en plus nombreuse de faits et de données précises non
seulement dans la recherche scientifique mais dans tous les secteurs de la vie active.
Plusieurs possibilités :
a) le service de référence non distinct des autres services fournis aux lecteurs se tient à
la banque de prêt : c’est le cas des petites bibliothèques de quartier ; mettre une
signalisation « INFORMATION », choisir une personne ayant la maîtrise des outils
de référence les plus courants et une bonne connaissance du milieu. Pour une petite
bibliothèque la collection de référence peut consister en un ou deux dictionnaires, 1
encyclopédie, 1 annuaire téléphonique, 1 répertoire d’adresse, des revues et journaux
plus 1 fichier interne d’information qui servira de base de données au bibliothécaire
pour orienter l’utilisateur que les ressources de la bibliothèque ne peuvent satisfaire,
vers d’autres sources d’information plus adéquates.
b) Les services d’information occupent un coin distinct de la salle de lecture : cas des
bibliothèques urbaines de taille moyenne (population au dessus de 15 000
habitants) ; aménager le coin de référence avec un bureau de 2 m de long, une
centaine d’ouvrages sur des rayonnages près du bureau comportant des usuels de
référence, revues, annuaires, répertoires concernant la ville et le pays, cartes
routières… L’emplacement du bureau d’information ne doit pas être trop éloigné de
l’entrée principale, du catalogue général et du fonds documentaire de la
bibliothèque.
Ce département pas trop éloigné du catalogue général devra être signalé dès l’entrée.
Il doit comporter 1 ou 2 tables bureaux ouverts au public, un espace d’accueil des
usagers. Les outils de référence les plus utiles autour des bureaux, complétés par une
collection de 2 ou 3 000 autres ouvrages et périodiques disposés sur des rayonnages
en épi. Une salle de travail où un petit groupe peut s’isoler pour discuter.
La collection du département de référence sera complétée par le fonds documentaire
des collections de prêt.
4. – Les collections
Outre les encyclopédies et les bibliographies et autres usuels, les collections incluront
des périodiques, notamment des journaux officiels et les quotidiens nationaux, des cartes, du
matériel A-V sans oublier les « ressources humaines » (personnes pouvant fournir des
informations sur des sujets précis).
Tout ceci doit faire l’objet d’une programmation générale avec échéances, objectifs et
contenus, que l’on peut consulter pour savoir ce que l’on fait dans le département et où l’on
en est.
1. Définition :
D’une façon générale on peut dire que la bibliothèque nationale d’un pays est celle qui
est chargée de rassembler et de conserver pour les générations futures tous les écrits
constituants le patrimoine national. Par ailleurs, la B. N. gère un certain nombre de services
d’intérêt commun pour l’ensemble des autres bibliothèques. Parmi ces services on peut citer
les services bibliographiques qu’elle assure grâce aux privilèges du dépôt légal. La B. N. joue
ainsi le rôle de bibliothèque centrale desservant les autres bibliothèques du même pays. Mais
la diversité des B. N. est très large. Certaines comportent en plus des traditionnels
départements des imprimés, des estampilles, des photothèques, des filmothèques, des
phonothèques. Il convient toutefois d’examiner les fonctions et les responsabilités des B. N.,
pour saisir leur nature et leurs problèmes.
2. 1. -Acquisitions :
2.2. Conservation :
2.3. Coordination :
Les tâches précédemment énumérées ont donné aux B. N. un fonds et une orientation
vraiment encyclopédique qui jusqu’à la fin du 18e siècle, ont présidé au développement de la
collection. L’ancien directeur du British Museum, A. Panizzi, définit ainsi cette vocation
encyclopédique « fournir au public les éléments d’information, sur toutes les branches du
savoir, dans toutes les langues et de touts les pays judicieusement classés, catalogués de façon
complète, détaillée et nette pour permettre aux lecteurs de suivre toutes les connaissances
humaines ; la B. N. doit posséder dans chaque langue, la meilleure bibliothèque que hors du
pays où cette langue est parlée.
Mais pour l’ensemble des bibliothèques nationales. Cette idéale universalité trouvée
difficile, voire impossible à maintenir. Car outre l’explosion documentaire du 20e siècle, la
masse documentaire rassemblée dans cette bibliothèque est un obstacle à une pleine utilisation
des ressources que constitue leur collection. Les B. N. sont mises devant une alternative :
abandonner certains domaines à des bibliothèques spécialisées ou bien instaurer en leur sein
une spécialisation à côté, spécialisation à titre de documents. Ceci est difficile à cause de
l’interdisciplinarité. D’ores et déjà les bibliothèques spécialisées surtout science et technique
se développent. Leur dimension réduite leur permet de rendre les services les plus efficaces.
Si le dépôt légal bien appliqué enrichit la B. N., il leur permet aussi d’avoir un ensemble
d’activités bibliographiques. La rédaction et la publication de la bibliographie nationale
courante hebdomadaire, mensuelle avec refonte trimestrielle et semestrielle ou annuelle. La
publication des livres, courants (France) le report de la presse.
La B. N. peut aider aussi à mettre sur pied des catalogues collectifs de périodiques et
d’ouvrages. (Exemple : I .P.P.C. = Inventaire des Permanents des Périodiques étrangers en
cours.)
Le catalogue permet de localiser un périodique étranger dans un pays donné. Pour les
ouvrages étrangers, le C.C.O.E. (= Catalogue Collectif des Ouvrages Etrangers en France),
établi depuis 1951 par l’envoi d’une fiche pour tout livre acquis en France par la B. N.. Ce
catalogue sert surtout pour le prêt interbibliothèques..