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COURS : Transport et distribution d’énergie électrique EAMAC
D.E.I.
4.1.3. Normes d'installations............................................................................................................................. 27
4.2. Méthode de conception d’une installation ..................................................................................................... 28
4.3. Bilan de puissance d’une installation électrique ............................................................................................. 29
4.4. Détermination de la puissance de la source ................................................................................................... 29
4.5. Détermination de la section des câbles .......................................................................................................... 32
4.5.1. Rappels sur les caractéristiques des câbles............................................................................................. 32
4.5.2. Choix des conducteurs et des dispositifs de protection ......................................................................... 34
4.5.3. Section du conducteur du neutre ........................................................................................................... 37
4.5.4. Section du conducteur de protection ..................................................................................................... 38
4.6. Calcul de courants de court-circuit ................................................................................................................. 38
4.6.1. Par la méthode des impédances ............................................................................................................. 38
4.6.2. Par la méthode simplifiée ....................................................................................................................... 40
4.7. Détermination des protections (fusibles ou disjoncteurs) .............................................................................. 41
4.8. Chutes de tension admissibles dans une installation électrique .................................................................... 45
5. Maintenance d’un réseau d’alimentation électrique ............................................................................................. 47
5.1. Définition ......................................................................................................................................................... 47
5.2. Maintenance préventive ................................................................................................................................. 47
5.3. Maintenance curative ..................................................................................................................................... 47
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1. ASPECTS TECHNIQUE ET OPERATIONNEL
1.1. Exigences d’exploitation et performances des équipements CNS/ATM
Les installations de distribution électrique de l'Aviation Civile ont la particularité de regrouper en un même
lieu divers réseaux. Ces réseaux peuvent véhiculer des tensions très diverses, HT, BT ou TBT et avoir des
destinations qui ne le sont pas moins, secrétariat, salle technique ou aide à la navigation.
Outre les normes spécifiques à appliquer à chaque domaine de tension, le concepteur va devoir scinder son
étude en autant de parties qu'il existe de zones géographiques et fonctionnelles différentes.
Prenons l'exemple du Secrétariat qui, du point de vue de la Navigation Aérienne, ne présente pas les mêmes
impératifs de continuité de service qu'un VOR. La conception de la distribution BT de cette zone géographique
"non sensible" devra prendre en compte les diverses fonctionnalités qui y sont réunies. L'alimentation du PC
bureautique ne pourra être traité de la même façon que l'éclairage de la pièce, la charmante secrétaire ne
pardonnerait certainement pas les coupures intempestives l'obligeant à ressaisir les cent pages du rapport, ...
Pour un aérodrome, par exemple, les délais de commutation admissibles dépendent de la catégorie la plus
critique d'approche aux instruments exécutés sur celui-ci. L'Annexe 14 (chapitre 8) et l'Annexe 10, Volume 1,
1ère Partie (Supplément C) énumèrent les valeurs maximales admissibles des délais de commutation pour les
composantes du balisage lumineux et des aides radio de l'aérodrome qui sont associés à des pistes avec les
différents types d'approche possibles. Le tableau ci-dessous reprend, à titre d'illustration, les cas des terrains
avec approche à vue et de catégorie II ; ce qui nous permet de bien visualiser l'influence que peut avoir
l'importance "stratégique" d'un terrain sur les choix en matière de distribution d'énergie électrique.
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Lorsqu’un défaut intervient sur la ligne de distribution, les postes de distribution placés en aval ne sont plus
alimentés. Mais il est simple à réaliser et économique.
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1.2.3.Réseau en boucle
Tous les postes secondaires sont desservis à partir du poste de transformation principal par un câble unique
passant en coupure dans chacun d’eux et se refermant à la sous-station. Ce qui garantit une bonne continuité
de service, mais sa mise en œuvre revient plus chère que la structure simple dérivation.
Suivant les nécessités de continuité de service, la boucle peut être ouverte ou fermée.
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On utilise une boucle fermée pour des réseaux très étendus, avec des charges concentrées sur différentes zones
d’un site, pour une grande continuité de service. Cependant, c’est une solution très onéreuse qui nécessite un
système de protection très complexe.
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1.3.1.Définitions
Conducteur isolé
Un conducteur isolé est un ensemble formé d’une âme conductrice (1) et de son enveloppe isolante (2).
Vert/Jaune
Bleu clair
Rouge
Noir
Marron
Attention :
Le repérage des conducteurs ne doit être considéré que comme une présomption et il est toujours nécessaire
de vérifier la polarité des conducteurs avant toute intervention.
N’importe quelle couleur peut être utilisée pour les conducteurs de phase à l’exception du vert/jaune
et du bleu.
Les conducteurs de phase sont repérés par la couleur noire ou brune et éventuellement bleu clair dans
les câbles multiconducteurs, et ceci uniquement dans le cas où le câble ou la canalisation ne comporte
pas de conducteur neutre. Par contre, le conducteur vert/jaune d’un câble assurant une liaison ne
comportant pas de conducteur de protection doit être abandonné. Dans le cas où le neutre est également
utilisé comme conducteur de protection (mise au neutre des masses), il doit être repéré comme
conducteur de protection.
1.3.2.Normes
Exemples :
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Système de dénomination UTE
L’UTE est l’Union Technique de l’Electricité.
Le Système de dénomination UTE est un système provisoirement maintenu en vigueur pour les types de câbles
non harmonisés, surtout pour les câbles utilisés pour les applications industrielles.
Exemples :
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Pour prendre un exemple significatif, on a employé sur l'aérodrome de Toulouse Blagnac des réseaux MT (5
KV) dont la structure permet d'utiliser un ou plusieurs points d'entrée EDF, bien distincts, chacun de ces points
pouvant prendre en compte la totalité des installations du site. Ces sources extérieures sont secourues, pour les
équipements sensibles, par des groupes électrogènes, des réseaux "sans coupure" étant mis en place
(onduleurs) pour les équipements ne supportant aucune rupture d'alimentation, informatique, etc.
Trois sources EDF géographiquement distinctes alimentent le terrain de Blagnac, un réseau interne 5 KV
permettant la distribution de ces trois sources aux différents points de consommation. En fonctionnement
normal chaque source EDF alimente une zone géographiquement proche, en cas de rupture d'alimentation sur
l'une de ces entrées les structures de distribution et de commutation mises en place permettent "d'aiguiller"
une des sources présentes vers "l'utilisation" de la source défaillante.
EDF EDF
EDF
~ ~
POSTE
PE
POSTE PF
POSTE PA
POSTE PB POSTE PC
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2. DISPOSITIFS D’UN RESEAU D’ALIMENTATION ELECTRIQUE POUR
UN SYSTEME CNS/ATM
2.1. Schéma fonctionnel d’un réseau d’alimentation électrique
Le schéma fonctionnel du réseau d’alimentation électrique d’un aéroport peut se représenter
comme suit :
2.2.1.Système de protection
Le système de protection se compose d’une chaîne constituée des éléments suivants :
o Capteurs de mesure courant et tension fournissant les informations de mesure nécessaires à la détection
des défauts ;
o Relais de protection chargés de la surveillance permanente de l’état électrique du réseau jusqu’à
l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et leur commande par le circuit de
déclenchement ;
o Automates chargés d'effectuer les manœuvres automatiquement et surtout sans délais. Ils servent
typiquement pour les fonctions de réenclenchement ;
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o Organes de coupure dans leur fonction d’élimination de défaut : disjoncteurs, interrupteurs-fusibles,
contacteurs-fusibles.
Les protections doivent être réglées en fonction de nombreux paramètres : architecture du réseau, régime de neutre,
courant de court- circuit, etc.
2.2.1.Système de commande
Le système de commande se place soit à l’origine de l’installation, soit à proximité des appareils d’utilisation.
La commande peut être manuelle ou provoquée par une grandeur physique (pression, température, etc.).
Il se compose de dispositifs qui permettent d’établir ou d’interrompre les circuits d’alimentation électrique. Il
s’agit des interrupteurs, inverseurs, commutateurs, contacteurs, télérupteurs, …
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o Facteur de puissance (cosinus ᵠ),
o Energies active et réactive,
o THD courant (taux global de distorsion harmonique en courant),
o THD tension (taux global de distorsion harmonique en tension),
o Maximètres de courant, puissance active et réactive,
o Température,
o Oscilloperturbographie.
Les récents développements de la partie contrôle-commande font du tableau le centre vital de l’installation :
de sa sûreté dépend la sûreté de l’ensemble d’une installation ; de son « évolutivité » dépend la survie de toute
l’activité industrielle ou tertiaire qu’il alimente.
Cette sûreté de fonctionnement de la distribution électrique se décline en :
probabilité très faible de panne (fiabilité),
pas de panne dangereuse (sécurité),
bon état de fonctionnement le plus souvent possible (disponibilité),
réparation rapide (maintenabilité).
Ces notions de sûreté de fonctionnement et d’évolutivité sont à prendre en compte lors de la phase de
conception du tableau.
Ainsi, on distingue plusieurs types de tableau à savoir :
les TGBT (Tableau Général Basse Tension),
les MCC (Motor Control Center ou Tableau de protection et contrôle de moteurs),
les TDBT (Tableau Divisionnaire Basse Tension),
les coffrets de distribution terminale.
Un certain nombre de constituants ou spécificités du « tableau » réalisent et/ou garantissent ses finalités, en
terme fonctionnel.
L’architecture du réseau BT : Elle se traduit par un découpage en différents tableaux, coffrets, ...,
répartis géographiquement, ce qui réalise le plan de l’installation.
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Ensuite, différentes zones sont définies au sein du tableau :
o appareillage,
o jeu de barres,
o raccordement,
o auxiliaires.
Les distances d’isolement et de sécurité minimales doivent déjà être respectées.
Les unités fonctionnelles : Elles permettent de réaliser les fonctions électriques correspondant aux
besoins de l’utilisateur. Chaque unité rassemble l’appareillage destiné à couvrir une fonction, par
exemple la protection d’un départ ou d’un ensemble de départs, la commande d’un moteur, l’arrivée
du courant dans le tableau, etc.
Les cloisonnements internes : Pour une sûreté accrue, les cellules peuvent être divisées par des
cloisons et des écrans (métalliques ou non). Les matériels sont installés et câblés dans le tableau de
telle sorte que leur bon fonctionnement ne soit pas compromis par leurs influences mutuelles, par
exemple champs électromagnétiques, vibrations ou arcs qui peuvent se produire. Le cloisonnement
permet de s’affranchir de la majeure partie de ces influences, alors qu’une ventilation appropriée
répond au problème thermique. Les écrans et les cloisons contribuent aussi à :
o la protection contre les contacts avec des parties actives appartenant aux unités fonctionnelles
adjacentes,
o la limitation du risque d’amorçage,
o la protection contre le passage de corps solides d’une unité fonctionnelle à une autre.
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3. PROTECTIONS DES RESEAUX
Tout phénomène qui engendre une modification, plus ou moins grande, des valeurs nominales des grandeurs :
tension, courant, est une perturbation. Ces perturbations sont de trois types :
les surintensités (surcharges et court-circuits),
les surtensions,
les baisses et manques de tension.
Pour chacune des perturbations ci-dessus énumérées, il existe des dispositifs appropriés qui permettent
d’éliminer aussi rapidement que possible ces dysfonctionnements intervenus dans un réseau électrique.
In
t
Figure 12 : Surcharge temporaire
La surcharge est prolongée lorsque l’augmentation de l’intensité du courant dépassant la valeur nominale (In)
et qui dure dans le temps ; ce phénomène s’observe dans les cas suivants : rupture d’une phase d’alimentation
d’un moteur, moteur en dépassement de charge, fonctionnement abusif et simultané de plusieurs appareils
électriques.
IP
In
t
Figure 13 : Surcharge prolongée
Les surcharges prolongées peuvent entraîner l’échauffement lent et progressif des isolants des câbles
(vieillissement et destruction) et les incendies.
La protection contre les surcharges prolongées se fait à travers des dispositifs permettant une coupure retardée
mais devenant rapide si l’amplitude de la surcharge est importante. Les appareils de protection assurant cette
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fonction sont les disjoncteurs avec déclencheur thermique, les relais thermiques et les fusibles.
Icc
In
Figure 14 : Court-circuit
Les court-circuits peuvent créer un arc électrique et l’échauffement très important pouvant entraîner la fusion
des conducteurs voire la destruction du matériel, les incendies et les risques d’accident corporel par brûlures.
La protection contre les court-circuits se fait à travers des dispositifs qui doivent avoir un pouvoir de coupure
supérieur au courant de court-circuit présumé. Les appareils assurant cette fonction doivent permettre une
coupure instantanée. Il s’agit des disjoncteurs avec déclencheur magnétique, des relais magnétiques et des
fusibles (gG et aM).
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un mauvais fonctionnement des récepteurs (moteurs, matériels informatiques, …), risque d’échauffement des
moteurs.
La protection contre les baisses et manques de tension se fait à travers des dispositifs permettant une coupure
instantanée. Les appareils assurant cette fonction sont les relais à minimum de tension et les relais à baisse de
tension souvent temporisés pour éviter les coupures intempestives.
La protection contre les défauts d’isolement se fait à travers des dispositifs permettant une coupure instantanée
et munis d’un Dispositif Différentiel Résiduel (DDR). Un disjoncteur différentiel ou un interrupteur
différentiel peut assurer cette fonction.
Un paratonnerre est un appareil qui sert non pas à éloigner la foudre mais au contraire à attirer la foudre : sa
présence augmente le risque de voir tomber la foudre sur le site qu’il doit protéger. Il protège l’installation
contre les coups de foudre directs.
Disposer, verticalement, sur ou à proximité du bâtiment à qui est destinée la protection foudre, une structure
conductrice (tige de métal) reliée au sol par un conducteur de faible impédance afin de faire tomber la foudre
sur un endroit choisi et non pas n’importe où sur l’installation.
Pour favoriser la capture du courant de foudre, l’extrémité haute de la tige est soit, effilée soit, équipée de
systèmes à impulsions soit, de systèmes à étincelage.
Il existe différents types de paratonnerres mais les plus courants sont :
o la pointe simple (dite pointe de Franklin) dont le système de protection est constitué, outre
l’organe de capture (la pointe d’une tige métallique), d’une ou deux descentes associées chacune
à une prise de terre ;
o le paratonnerre à dispositif d’amorçage (PDA) qui a une pointe active équipée d’un dispositif
visant à accroître la zone de protection ;
o la cage maillée ou cage de Faraday dont le système de protection est constitué de plusieurs pointes,
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couvrant toute la toiture et les arêtes du bâtiment à protéger.
On utilise deux dispositifs pour réaliser la protection contre les surtensions d’origine atmosphérique :
o les éclateurs : ce sont des dispositifs de protection utilisés sur les réseaux aériens haute tension ;
o les parafoudres : ce sont des dispositifs de protection utilisés dans les réseaux de distribution
électrique haute tension et basse tension. Ils sont aussi utilisés sur les lignes de transmission radio et
téléphoniques.
3.7.1.Définition
Le schéma des liaisons à la terre (SLT), communément appelé "régime de neutre", caractérise, d'une part, le
mode de raccordement à la terre d'un des points d'alimentation, phase ou neutre (en général le neutre d'où
l'appellation "régime de neutre"). Il décrit, d'autre part, les moyens de mise à la terre des masses des
utilisations.
Le choix d'un SLT conditionne les mesures de protection des personnes contre les contacts indirects. Du point
de vue de la sécurité des personnes, les trois schémas, que nous décrirons plus loin, sont équivalents si les
règles d'installation sont respectées.
Ce sont donc les impératifs de continuité de service et de condition d'exploitation qui déterminent le choix du,
ou des, SLT.
Les différents SLT sont désignés par deux lettres, plus une complémentaire pour le régime TN (cf. § 312.2 de
la NF C15-100). La première lettre décrit la situation de l'alimentation par rapport à la terre : T pour une liaison
directe, I pour isolé ou impédant. La seconde lettre désigne la situation des masses de l'installation par rapport
à la terre : T pour une liaison directe de ces masses à la terre, N pour une liaison au point de l'alimentation mis
à la terre.
Les lettres complémentaires, spécifiques au régime TN, désignent la situation du conducteur de protection par
rapport au conducteur de l'alimentation relié à la terre : S (séparé) le conducteur de protection (PE) est distinct
du conducteur d'alimentation (Ph ou N) relié à la terre, C (commun) ces deux conducteurs sont confondus
(PEN).
Nous trouvons donc trois SLT : le TT, le IT et le TN qui peut être S ou C.
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3.7.2.Régime TT
D'après ce que nous venons de voir cette dénomination indique que le Neutre de l'alimentation (transformateur)
est relié directement à la terre, les masses de l'installation étant interconnectées et reliées directement à une
prise de terre distincte de celle de l'alimentation.
L1
L2
L3
PE PE
RN
masse masse
RU
L1
L2
L3
PE
RN
Idéfaut masse
Ud
RU
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l'installation et du Neutre. Ces résistances ont pour ordre de grandeur une dizaine d'ohms, moins si possible,
la résistance de la Terre étant considérée nulle.
V
Le courant, Idéfaut est donc égal à : , où V est la tension phase/neutre c’est à dire 237 Volts, RU =
RU RN
20Ω et RN = 10Ω dans notre exemple ; soit pour Idéfaut = 7,9 Ampères. Ceci nous permet de calculer la
tension de contact, Ud RU Idéfaut 158V , ce qui est une tension dangereuse pour l'être humain.
Le déclenchement au premier défaut est obligatoire. La coupure est assurée par des dispositifs à courant
résiduel (DDR).
3.7.3.Régime TN
Pour le régime TN les masses de l'installation sont reliées à un conducteur de protection qui, suivant les
possibilités offertes par le régime TN, peut être séparé du conducteur de Neutre comme décrit ci-dessous
(TNS). Le conducteur de protection et le Neutre sont reliés à la terre au niveau de l'alimentation.
L1
L2
L3
N
PE
Neutre et PE
Séparés
RPAB masse
L1
L2
L3
N
PEN
RPAB
masse
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Il est possible d'utiliser conjointement, dans un même réseau de distribution, les deux régimes précédents. Il
faut cependant noter que dans ce cas le schéma TNC sera en amont du schéma TNS, l'inverse est interdit.
L1
L2
L3
N
PEN PE
RPAB
masse
HT/410V
L1
L2
A L3 B
N
PE E
C
RPAB D masse
Uc
Figure 20 : Schéma du régime TNS en cas de défaut
Le courant généré par ce défaut d’isolement dépend de l’impédance Zb de la boucle BCDE et de la tension
entre phase et Neutre au niveau du jeu de barres. Zb est, en négligeant la réactance des câbles, environ égale
L
à 2 xRBC , RBC est fonction des câbles utilisés, section et longueur ( R ), nous prendrons Zb = 45 m Ω.
S
La tension UBE peut être estimée (NF C 15-100) à 0,8xV3-N soit 190 Volts, donc un courant
UBE UBE
Idéfaut 4222 A . La tension de contact Uc peut être estimée à soit 95 Volts, tension dangereuse
Zb 2
pour l’homme. Etant donné la valeur élevée du courant de défaut, c'est donc la protection contre les
surintensités qui devra permettre de protéger les personnes.
Dans tous les cas, un réseau avec mise au neutre (régime TN) est dangereux dès le premier défaut d’isolement ;
la coupure de l’alimentation est donc obligatoire dès l’apparition de ce défaut.
Les courants de défaut étant très importants, il est admis que la coupure soit assurée par les dispositifs de
protection contre les défauts entre phases (disjoncteurs, fusibles, etc.).
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3.7.4.Régime IT
La différence entre les régimes TT, TN et le régime IT est une mise à la terre du Neutre de l'installation via
une impédance, dénommée Z dans la figure ci-dessous.
L1
L2
L3
PE
N
masse masse
RU
RN
L1
L2
L3
B PE
N
Z
A
Uc
masse masse
RU
RN Z Pour réseau 1 Km = 3500
V = 237 V
RAB de quelques mà quelquesmaximum
Figure 22 : Schéma du régime IT en cas d’un défaut
L’impédance Z pour un réseau 410V/237V est de l’ordre de 3500Ω, nous pouvons donc négliger les autres
V
résistances en jeu. Le courant, Idéfaut est donc égal à : , où V est la tension phase/neutre c’est à dire 237
Z
Volts, soit pour Idéfaut = 67 mA. Ceci nous permet de calculer la tension de contact pour une résistance de
2Ω, Uc RAB Idéfaut 134mV , ce qui est une tension inoffensive pour l'être humain.
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Dans le cas d’un défaut double comme le montre la figure ci-dessous :
A B
L1
L2
L3 J
K F E
PE
N
H
Z
D C
G
Uc
masse masse
RU
RN
La coupure est obtenue par les dispositifs assurant la protection contre les défauts entre phases (disjoncteurs,
fusibles, etc.). Il est impératif que le courant qui se développe lors d’un deuxième défaut soit suffisamment
élevé pour faire fonctionner ces dispositifs. C’est la raison pour laquelle il est recommandé, dans la mesure du
possible, d’interconnecter toutes les masses d’une même installation, de manière à réduire les impédances des
boucles de défaut.
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4. DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE
4.1. Domaines de tension et normes applicables
Nous nous contenterons ici de rappeler, très succinctement, les divers domaines de tension et les normes qui
s'y rapportent. Bien que cela puisse paraître fastidieux, il semble nécessaire de savoir à quelle norme se référer
lors de la conception d'une installation électrique.
4.1.1.Domaines de tension
Installations Privées
Réseau de Distribution Publique
Décret du 14/11/88
arrêté du 26/05/78
NF C 15-100, 13-100, 13-200,
C 11-001
14-100
Domaine TBT
50 V
Ouvrage de Première catégorie Domaine BT-A
1 000Vv en 500 V (750 v en cc RER)
Domaine BT-B
1 000 V (1 500 v en cc SNCF)
Domaine HT-A
Ouvrage de Seconde catégorie
50 000 V (ex MT encore utilisé chez
50 000 V en
EDF et à l'export)
Domaine HT-B
Ouvrage de Troisième catégorie
50 000Vv en (regroupe la HT 90 kV et
50 000 V en
la THT >90 kV)
4.1.2.Textes réglementaires
Les textes relatifs à la protection des travailleurs sont :
- Décret du 14/11/88 (UTE C12-101), applicable à tout établissement industriel, commercial, agricole ou
administratif, exception faite des ouvrages de distribution publique et des installations existantes relatifs à la
protection contre les risques d'incendie et de panique ;
- UTE C 12-200 et 12-201, applicables à tout bâtiment ou enceinte dans lesquels sont admises des personnes ;
- Conformité aux normes C 15-100, C 13-100, C13-200 relatives à la protection dans les bâtiments à usage
d'habitation ;
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- Arrêté du 22 octobre 1969, applicable à tous les logements, qui rend obligatoire le respect de la norme C 15-
100 relative à la protection dans les immeubles de grande hauteur (IGH) ;
- Arrêté du 22 octobre 1982 (UTE C 12-061), applicable quand le dernier niveau est à plus de (par rapport au
niveau d'accès le plus bas) :
4.1.3.Normes d'installations
Appellation Domaine
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On peut résumer ce tableau dans le schéma qui suit :
Réseau de
Abonné HT à comptage BT
Distribution
Publique
de
Abonné BT 1ère Catégorie
( 1000 V en )
Comptage
NFC 14-100
installation
de branchement
Comptage
Une conception soignée permet, en cas d'incident sur un réseau électrique, d'éliminer rapidement la portion en
défaut de façon, d'une part, à limiter les dégâts matériels, et, d'autre part, à réduire le temps d'indisponibilité
de cette portion en défaut. De plus la protection des personnes se trouve prise en compte en application des
diverses normes applicables. Il s'agit donc de mettre en place des dispositifs contre les surintensités pour la
protection des matériels et contre les défauts d'isolement pour la protection des personnes.
Nous distinguons deux sortes de surintensités : les surcharges, qui représentent le dépassement prolongé, mais
d'une valeur limitée, de l'intensité nominale au point considéré, et les court-circuits, c'est à dire "la liaison
directe entre deux ou plusieurs conducteurs portés à des potentiels différents", qui atteignent des intensités
nettement supérieures à la normale.
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C'est la valeur maximale calculée de ces surintensités qui guidera le choix de l'appareillage de protection des
matériels et des câbles de transport, tant du point de vue du type que du point de vue du dimensionnement. La
protection des personnes devra être définie en prenant en compte les défauts d'isolement possibles.
Pour ce faire, à partir des puissances actives et réactives de chaque récepteur, on détermine la puissance
apparente à véhiculer dans chaque branche de l'installation.
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Puissance Apparente
à véhiculer
Facteur d’Utilisation
Niveau 1
Facteur de Simultanéité
Niveau n
Puissance Apparente
Transformateur HT/BT
Les divers facteurs d'utilisation et de simultanéité sont donnés par la norme NF C 15-100.
Le facteur d'utilisation Ku (NF C 15-100 § 311) dépend du type de récepteur concerné : pour les récepteurs
du type éclairage ou chauffage Ku est égal à 1, pour les récepteurs à moteur il est égal à 0,75.
Nous distinguerons trois types de facteur de simultanéité Ks. Un facteur de simultanéité fonction de
l'utilisation, un facteur de simultanéité pour armoire de distribution et un troisième, qui nous concerne moins,
fonction du nombre d'abonnés situés en aval du point considéré.
Pour le premier de ces trois facteurs, dont le tableau se trouve ci-dessous, précisons pour ce qui concerne les
0,9
prises électriques que le calcul exact est: Ks 0,1 où N est le nombre de prises de courant du départ
N
considéré.
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Facteur de
Utilisation
Simultanéité Ks
Eclairage 1
Chauffage et Climatisation 1
Le second de ces facteurs dépend du nombre de circuits alimentés par l'armoire de distribution considérée :
Facteur de
Nombre de circuits
Simultanéité Ks
4 et 5 0,8
6à9 0,7
10 et Plus 0,6
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Facteur de
Nombre d'abonnés en aval
Simultanéité Ks
2à4 1
5à9 0,78
10 à 14 0,63
15 à 19 0.53
20 à 24 0,49
25 à 29 0,46
30 à 34 0,44
35 à 39 0,42
40 à 49 0,41
50 et au-dessus 0,40
I
Q1
.
Figure 26 : Passage du courant dans un câble électrique
En régime normal, section de câble adaptée au courant nominal circulant dans le câble, on voit que l'on se
maintient en dessous de θP, température en régime permanent déterminée par le constructeur par des tests
conformes aux normes en vigueur.
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P Câble
La norme NF C 15-100 définit pour chaque type d'isolants des températures maximales admissibles pour les
différents régimes de fonctionnement d'un câble, le θmax. permanent, qui correspond à un courant de surcharge,
et le θmax. court-circuit, qui correspond à un courant de court-circuit.
Max
Régime 70 °C 60 °C 90 °C 60 °C
permanent
Max
Régime 160 °C 220 °C 250 °C 200 °C
Court-circuit
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Le matériel de protection devra donc éviter d'atteindre ces températures, ainsi pour les surcharges la protection
doit se déclencher avant d'atteindre max. Permanent, l'échelle des temps est en minutes, (I faible et t
important) :
Max regime
permanent
Câble
P
Max regime
Court-circuit
Câble
P
Temps (en msec)
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1h
500 ms
Figure 30 : Choix des conducteurs en fonction des courants limites des dispositifs de protection
La température, et donc le courant maximum, que peut supporter un câble dépend du constituant de l'âme,
cuivre ou aluminium, de sa section et de la matière isolante utilisée.
Nous allons donc choisir, en nous aidant des logigrammes de détermination ci-dessous qui s'appuient sur
l'utilisation d'abaques faisant référence à la norme NFC 15-100, la section des conducteurs nécessaires à
chaque « étage » de notre installation.
L'étude se fera en partant de l'amont vers l'aval en commençant, bien entendu par le transformateur HT/BT.
A chaque "étage" de l'installation, la puissance apparente à véhiculer permet de déterminer un courant
d'emploi, IB, les caractéristiques de la partie amont permettant de connaître le courant de court-circuit maximal
au point considéré. Ces deux données permettent de choisir le dispositif de protection.
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Courant d’Emploi IB et Courant de Court-circuit ICC
au secondaire (Données Constructeur)
SiSiTransformateurs
Transformateursen en ////
déterminer
déterminerIcc IccAmont
AmontetetAval
Aval
de
delalaprotection
protection
Condition d’installation
K = K1.K2.K3
Puissance Apparente
à véhiculer
Condition d’installation
K = K1.K2.K3
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Connaissant le calibre, Ir ou In, et le pouvoir de coupure, Pdc, et ayant choisi le type d’appareillage, fusible
ou disjoncteur, nous connaissons le courant théorique réel devant être véhiculé par le câble, Iz, par les relations
suivantes.
Dans le cas des fusibles :
- pour In 10A Iz = 1,31 In
Dans le cas des disjoncteurs Iz = In ou Ir, l’application de coefficients correcteurs fonction des conditions
d’installation, de température ambiante et d’environnement, permet de connaître le courant I’z (I’z = Iz/K)
réel que devra supporter le câble. Les coefficients correcteurs sont définis par la norme NFC 15-100 dont les
constructeurs fournissent les abaques. C'est également à l’aide d’abaques que la section des conducteurs sera
choisie à partir du courant I’z.
La section des conducteurs choisis, il faut vérifier que les chutes de tension au long de l’installation ne
dépassent pas les valeurs normalisées, si tel n’était pas le cas, il faudrait choisir des sections supérieures.
Pour le régime TT, on devra choisir les dispositifs à mettre en place pour la protection des personnes et vérifier
la sélectivité de ces dispositifs entre les différents niveaux de l’installation.
Pour les régimes IT et TN, il faudra vérifier que les dispositifs choisis assurent bien la protection des personnes
pour les longueurs de câbles en place.
La non-conformité de l’installation à l’une de ces trois dernières contraintes devra amener le concepteur à
reconsidérer tout ou partie de l’installation.
Dans les circuits triphasés de section supérieure à 16 mm2 en cuivre et 25 mm2 en aluminium, la section du
neutre peut être réduite jusqu’à Sph/2, Sph étant la section des conducteurs de phase.
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4.5.4.Section du conducteur de protection
Pour les matériels présentant des courants de fuite permanents élevés (>10 mA), la section SPE du conducteur
de protection devra être d’au moins 10 mm2 pour le cuivre ou 16 mm2 pour l’aluminium, ou bien le double de
la section normale par la disposition d’un second conducteur parallèle au premier mis en œuvre jusqu’au point
de l’installation où la section de 10 mm2 (cuivre) ou 16 mm2 (aluminium) est atteinte.
La section du conducteur de protection (SPE) en fonction de la section des conducteurs de phase (Sph) se trouve
résumer dans le tableau ci-après :
U 1
- Icc3 (3 pour triphasé) = ;
3 ZT
NB : La valeur maximale de Icc3 est obtenue en tenant compte des facteurs de charge à vide (m) et de tension
(c).
m.c.Un 1
- Icc3 max = ;
3 ZT
Avec :
Un : tension nominale entre phases (410 Volts) ;
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m : facteur de charge à vide, m = 1,05 ;
- ZT = ( R)² ( X )² R et X étant respectivement les modules des parties réelles et imaginaires de l'impédance
au point considéré ;
L
-R où R est exprimé en m, L en mètres, S en mm² et en m.mm²/m :
S
*pour un conducteur en cuivre = 18,51 m.mm²/m ;
*pour un conducteur en aluminium = 29,41 m.mm²/m.
Ajoutons le tableau suivant qui s'applique plus spécifiquement aux matériels électriques utilisés dans un réseau
de distribution BT :
Résistance Réactance
Réseau U²
Ra Ra = 0,15 Xa Xa Za =
Xa Amont Scc
Xl = 0,08 mm
Rl Liaison Rl= L
Xl S
M
Icc3
Tableau 9 : Détermination de l’impédance totale en un point du réseau
Nous allons maintenant utiliser ces formules pour calculer les courants de court-circuit en tout point d'un
réseau BT simple.
- d'un Transformateur immergé dans l'huile HT/BT 20kV/410V d'une puissance de 800 kVA ;
- d'une liaison Transfo/Disjoncteur de 5 m d'un câble de 3*240mm² de section par phase, âme en
cuivre ;
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- d'un jeu de barre de 5 m de 100x5 en cuivre alimenté par ce disjoncteur ;
- d'une liaison Disjoncteur/Utilisation de 100 m d'un câble de 95 mm² de section par phase, âme en
cuivre.
Réseau R X RT XT ZT Calcul
Amont : ( R²X² )
Scc=500 MVA
HT/BT :
20Kv / 410v
Ucc= 6%
P= 800 Kva Icc3
Liaison
Câble : 5m
de 3*240mm²
/ph Icc3
1
Jeu de Barres
5 m de 100x5
Cuivre
Icc3
2
Icc3
Liaison
100 m
de 95mm²/ph
Icc3
M
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Réseau
Amont :
Scc=500 MVA
HT/BT :
20Kv / 410v
Ucc= 6 %
P.= 800 Kva
Liaison
Câble : 5m
de 3*240mm²
/ph
1
Jeu de Barres
5 m de 100x5
Cuivre
2
Liaison
100 m
de 95mm²/ph
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Il doit satisfaire la relation suivante :
I2 ≤ 1,45 Ia, ce qui correspond à la zone b de la figure ci-dessous.
Les normes NF C 61-201 et ses additifs et NF C 63-210 spécifient que I2 est le courant qui assure la fusion du
fusible dans le temps conventionnel (1h ou 2h) ; I2 est appelé courant conventionnel de fusion.
Pouvoir de coupure
Il doit être supérieur à l’intensité de court-circuit maximale triphasée (Icc tri) en son point d’installation :
PdC ≥ Icc tri , ce qui correspond à la zone c de la figure ci-dessous.
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D1
D2 D3 D4
Figure35 : Réseau en fonctionnement normal
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Il y aura sélectivité totale si un défaut en aval de D3, quelle que soit sa valeur (de la surcharge au court-circuit),
a pour effet le déclenchement de D3 et pas de D1 :
D1
D2 D4
D3
Figure 36 : Sélectivité totale des protections
Il n'y a pas sélectivité si ce même défaut fait déclencher D1 et pas D3.
D1
D2 D4
D3
Figure 37 : Absence de sélectivité totale des protections
On voit que si la sélectivité est réalisée, la continuité de service de l'ensemble de l'installation est améliorée.
La vérification de la sélectivité totale ou partielle entre deux protections se fera à l'aide d'abaques fournis par
les constructeurs. Ces abaques résultent de tests conformes aux normes en vigueur.
Voyons le cas de la sélectivité entre deux disjoncteurs différentiels dans une installation domestique :
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A
500 mA
B
30 mA
Récepteur Récepteur
Récepteur Récepteur
Id
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Branchement Eclairage Autres usages
Branchement à basse tension à partir du réseau de
3% 5%
distribution public
Branchement par poste de livraison ou poste de
transformation à partir d’un réseau de haute 6% 8%
tension
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5. MAINTENANCE D’UN RESEAU D’ALIMENTATION ELECTRIQUE
5.1. Définition
La maintenance est définie, selon la norme NF X 60-010, comme l’ensemble des actions permettant de
maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé.
Les principales actions ou opérations de maintenance d’un réseau électrique sont : contrôles et vérifications,
réglages, mesures, améliorations, dépannage, réparation.
Toutes ces opérations peuvent être classées suivant deux types de maintenance :
la maintenance préventive ;
la maintenance corrective.
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o Défaut d’équipotentialité des liaisons de terre ;
o Défaut de continuité des conducteurs de protection ;
o Défaut de continuité du conducteur du neutre ;
o Défaut de court-circuit (phase-terre, phase-phase, phase-neutre) ;
o Défaut de rotation de phases.
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