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GROUPE SCOLAIRE ROMANDIE CASA

COURS DE CHIMIE 3ème AC Mr JNINI


Réaction entre le dioxygène de l’air et quelques matériaux
I – Oxydation de quelques métaux.
1 – Action de l’air humide .
L’air humide est l’air qui contient de la vapeur d’eau.

A – Sur le FER.
Lorsqu’on abandonne un objet en fer dans l’air on observe qu’il rouille. pour expliquer ce phénomène on réalise
l’expérience suivante à l’aide de clous en fer et des tubes à essais.

a – Expérience.

b – Observations et conclusion.
On introduit un clou en fer dans chacun des tubes et on abandonne les tubes plusieurs jours.

Après quelques jours on observe que :

- Le clou en fer rouille dans les tubes qui contiennent de l’air seul, de l’air avec de l’eau ou de l’air avec de l’eau
de mer (eau salée).
- Le clou plongé dans de l’eau bouillie (qui ne contient pas de dioxygène) isolée de l’air à l’aide d’une couche
d’huile ne rouille pas.
- Le clou gardé dans de l’air déshydraté (air sec) ne roille pas.
On peut donc conclure que la rouille ne se forme que si le fer se trouve en contact avec le dioxygène et en
présence de l’eau.

L’eau ne participe pas à la réaction mais sa présence est nécessaire. On l’appelle catalyseur.

La formation de la rouille est due à une réaction chimique entre le fer et le dioxygène selon l’équation chimique
suivante.

4 Fe + 3O2 2Fe2O3
Fe2O3 est appelé Oxyde de fer III. C’est le constituant principal de la rouille.

Remarque :

La quantité de rouille qui se forme en présence de l’eau salée est plus importante que celle qui se forme en

présence de l’eau douce. On déduit que le sel accélère la formation de la rouille.

La couche de rouille qui se forme sur le fer est une couche poreuse qui laisse passer l’air et la vapeur d’eau pour

que l’attaque du fer continue en profondeur jusqu’à disparition totale du fer. Donc on doit protéger tous les objets

en fer qu’on désire laisser en contact avec l’air humide et pour cela on le couvre à l’aide d’une couche imperméable à

l’air et à la vapeur d’eau. EXEMPLE : On utilise des peintures, des substances grasses, une couche mince d’un autre

métal qui peut résister à l’air humide ou encore le mélanger avec d’autres matériaux pour fabriquer des alliages tel

que l’acier inoxydable (INOX).

B – Sur l’Aluminium :

Lorsqu’on abandonne une plaque en Aluminium dans l’air humide, on observe la formation d’une couche

grisâtre qui couvre la plaque en Aluminium. Cette couche grisâtre est appelée ALUMINE : C’est de l’oxyde

d’Aluminium de formule chimique Al2O3 .

L’oxyde d’Aluminium est obtenu par réaction chimique entre l’Aluminium et le dioxygène de l’air en présence

de l’eau selon l’équation chimique suivante

4 Al + 3 O2 2 Al2O3

Remarque :

La présence de l’eau est indispensable, mais l’eau ne participe pas à la réaction : L’eau est un catalyseur.

La couche d’ALUMINE suffit pour protéger l’ALUMINIUM contre la corrosion car c’est une couche imperméable à

l’air humide

C – Réaction d’oxydation :
Au cours de l’attaque du fer et de l’Aluminium par l’air humide, le fer et l’Aluminium se transforment en oxydes

(Oxyde de fer III et oxyde d’Aluminium). On dit qu’il ya eu réaction d’oxydation.

Définition : On appelle réaction d’oxydation une réaction au cours de laquelle les atomes d’un corps (le fer

ou l’aluminium par exemple ) s’associent à des atomes d’oxygène pour former des oxydes. EX :

4Fe + 3 O2 2Fe2O3

4Al + 3O2 2Al2O3

Remarque : L’oxydation du fer et de l’aluminium dans l’air humide sont appelées combustions lentes.

Certains métaux peuvent bruler lorsqu’’ils sont sous forme de poudres et on obtient des oxydes métalliques.

3Fe + 2O2 Fe3O4 (combustion du fer)

4Al + 3O2 2Al2O3 (combustion d’Aluminium)

2Cu + O2 2CuO (combustion du cuivre)

2Zn + O2 2ZnO (combustion du Zinc)


II – Combustion des matériaux organiques.

A – Expérience :

Le sulfate de cuivre devient bleu à la fin de la combustion.

Le déroulement de l’expérience est le même pour le papier, le coton et le plastique.

B – Observations :

Lorsqu’on brule du papier, du coton ou un échantillon de plastique, on observe que la combustion se fait avec

une flamme jaune munie de fumées noires , le sulfate de cuivre anhydre devient bleu alors que l’eau de chaux

devient trouble.

C – Interprétation :

- Les fumées noires indiquent l’existence d’atomes de carbone.

- La couleur bleue prise par le sulfate de cuivre anhydre justifie la formation de l’eau.

- Le trouble de l’eau de chaux indique la formation du dioxyde de carbone.


D’après la loi de la conservation des atomes en genre et en nombre au cours des réactions chimiques (Les

réactifs et les produits sont constitués par les mêmes atomes mais groupés de manières différentes). Et puisque le

dioxyde de carbone contient des atomes de carbone et des atomes d’oxygène(CO2), alors que l’eau contient des

atomes d’hydrogène et des atomes d’oxygène, et puisque le dioxygène qui permet la combustion (Le comburant) ne

contient que des atomes d’oxygène on déduit que les matériaux brulés (papier, coton et plastique) contiennent

chacun au moins des atomes de carbone et des atomes d’hydrogène. Il s’agit donc de matériaux organiques.

On appelle substance organique toute substance dont la molécule contient au moins des atomes de carbone et

des atomes d’hydrogène.(Elle peut contenir d’autres sortes d’atomes comme l’oxygène, le soufre, l’azote et

chlore….)

III Dangers de la combustion des matériaux organiques :

Toutes les substances organiques brulent dans l’air. Lorsque la combustion est complète on obtient de l’eau et

du dioxyde de carbone. Si la combustion est incomplète on peut obtenir du monoxyde de carbone CO qui est un gaz

mortel incolore et inodore comme on peut obtenir d’autres gaz très dangereux pour l’homme et pour

l’environnement tels que : Le chlorure d’hydrogène HCl lorsqu’on brule du P V C , du dioxyde de soufre SO2

lorsqu’on brule du polyester et du cyanure d’hydrogène HCN lorsqu’on brule du nylon.

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