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NDUNGA BAKENGA

A5
Réchauffement climatique en République démocratique du Congo

L'architecture moderne impacte très fort les bâtiments de Kinshasa, l'introduction de la climatisation, le
système de ventilation et d'aération ont consommé les ouvertures de la ventilation naturelle dans la
conception de bâtiments de tout type à Kinshasa.
Comment construire des bâtiments adaptés au changement climatique ?
Les collectivités sont concernées à double titre par la problématique du bâti : les bâtiments publics
doivent faire l’objet d’aménagements pour accroître leur résilience et les usagers doivent être
accompagnés et sensibilisés pour modifier leurs pratiques.
Le secteur du bâtiment est particulièrement vulnérable aux risques physiques liés au changement
climatique. Leur durée de vie implique que les bâtiments construits jusqu’alors devront faire face à un
climat nouveau, plus instable et ponctué d’évènements météorologiques extrêmes.
L’enjeu climatique porte en premier lieu sur le confort thermique intérieur des bâtiments, mais aussi sur
l’effet des aléas auxquels ils peuvent être soumis selon leur lieu d’implantation : inondations, sécheresse,
retrait-gonflement des argiles.
Quelle solution pour remédier à problème ?
Face à la hausse des températures et à l’intensification des vagues de chaleur, il existe des solutions de
conception pour l’adaptation : choix de revêtements extérieurs à fort albédo, dispositifs de protection
solaire, optimisation de l’efficacité des parois vitrées, etc.
Une autre solution, qui peut être complémentaire ou non aux choix techniques, réside dans les solutions
vertes et bleues : végétalisation des toitures et des façades, plantations d’essences adaptées, installation
de points d’eau… Elles sont intéressantes à développer car au-delà de limiter la pénétration de la chaleur à
l’intérieur du bâtiment, elles contribuent aussi au rafraîchissement des espaces extérieurs.
L’enjeu climatique porte en premier lieu sur le confort thermique intérieur des bâtiments, mais aussi sur
l’effet des aléas auxquels ils peuvent être soumis selon leur lieu d’implantation : inondations, sécheresse,
retrait-gonflement des argiles.
Éviter la surchauffe dans les bâtiments
Face à la hausse des températures et à l’intensification des vagues de chaleur, il existe des solutions de
conception pour l’adaptation : choix de revêtements extérieurs à fort albédo, dispositifs de protection
solaire, optimisation de l’efficacité des parois vitrées, etc.
Une autre solution, qui peut être complémentaire ou non aux choix techniques, réside dans les solutions
vertes et bleues : végétalisation des toitures et des façades, plantations d’essences adaptées, installation
de points d’eau… Elles sont intéressantes à développer car au-delà de limiter la pénétration de la chaleur à
l’intérieur du bâtiment, elles contribuent aussi au rafraîchissement des espaces extérieurs.
Un autre élément capital pour le confort d’été réside dans le comportement des occupants. Des gestes
simples sont faciles à mettre en place pour atténuer le ressenti des fortes chaleurs, et ainsi modifier le
rapport aux solutions technologiques : anticiper la fermeture des fenêtres et volets lors des fortes
chaleurs, faire circuler l’air la nuit, éviter l’utilisation d’appareils ménagers qui produisent de la chaleur, etc.
La combinaison des deux composantes (rafraîchissement passif par des choix techniques et évolution des
comportements) permettra non seulement de réduire la vulnérabilité des habitants mais aussi d’améliorer
la qualité de l’air intérieur.
Le bâti est de plus en plus impacté par le changement climatique. L’augmentation de l’intensité et de la
fréquence des risques naturels (retrait-gonflement d’argile, inondations, élévation du niveau de la mer)
fragilisent les constructions.
Dans le cadre de leurs nouveaux projets de construction, réhabilitation ou rénovation, les collectivités
doivent prendre en considération les enjeux climatiques.

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